J`ai eu la chance de travailler avec beaucoup de

J'ai eu la chance de travailler avec beaucoup de professeurs, de chorégraphes, de
metteurs en scène et de partenaires, dont vous trouverez les noms dans ce récit . Certains
sont très connus, d'autres le sont moins, mais tous ont participé à mon évolution en tant
qu'artiste, et c’est une occasion de les en remercier.
En vous racontant mon parcours multidisciplinaire, j'aimerais vous montrer que chacun des
univers artistiques que j'ai traversé aura toujours été enrichi par tous les précédents, et
j'espère vous convaincre de la cohérence qu'il y a pour moi à revenir à la danse classique,
source première de mon évolution artistique.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Ma formation a d'abord débuté dans " l'école de danse de Josette et Murielle Michaut" au
Havre, puis s'est poursuivie au "centre international de danse Rosella Hightower", avec de
nombreux professeurs dont Rosella Hightower, José Ferran, Lyn Mac Murray, Gianin
Loringett,
Françoise Verdier.
J’ai tout de suite débuté ma carrière de danseur avec Roland Petit. Engagé comme corps de
ballet j’eu très vite la chance d’être distribué dans des rôles de soliste. Mais à 21 ans, je
décidai d'interrompre ma carrière d’interprète pour devenir un des professeurs de l' école de
danse de l’Opéra de Marseille, où je pris définitivement goût à la pédagogie.
À cette même époque, quelques mois après ma décision de ne plus monter sur scène,
Pedro Consuegra me proposa de recommencer à danser en tant que "Premier danseur invité"
au sein du "Ballet de l'Opéra de Marseille" dont il était le directeur et le chorégraphe. J'acceptai
cette offre qui me permettait de revenir à l'interprétation sans interrompre mon tout nouveau
parcours de professeur, et j'eu ainsi la chance de retrouver le public grâce aux grands rôles
du répertoire.
Par la suite, je fus aussi régulièrement invité par le "Théâtre d’Avignon" sous la direction de
Jacques Fabre puis de Camille Cassone, et par le ballet du "Capitole de Toulouse" quand
Jacques Fabre en prit la direction.
Parallèlement à ce parcours de danseur classique, je dansais aussi pour Michel Bouche et
Mireille Conor venus du "Théâtre du silence", et avec qui je retrouvais la danse moderne que
j'avais pratiquée avec toujours beaucoup d'intérêt lors de ma formation.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Quelques années plus tard, soucieux d'évoluer dans mon enseignement, je pris la décision
de quitter mon poste de professeur de "l’école de danse de l’Opéra de Marseille Roland Petit",
pour m’installer à Aix en Provence où j’ouvrai un cours de modern’Jazz au sein du centre
"Lignes et espace" de Nicole-Claire Perreau.
En parallèle, mon statut de Premier danseur classique invité des opéras de Marseille, Avignon
et Toulouse, me permettait de poursuivre ma carrière d'interprète et de travailler avec de
nouveaux chorégraphes comme W. Skouratoff, F. Adret, G. Caciuleanu et J. Lazzini. Je
continuais aussi mon parcours dans la danse moderne avec de nouvelles rencontres comme
Nicole Claire Perreau et Gary Moss.
C'est à cette époque que je ferai mes premières chorégraphies professionnelles dans deux
ballets-théâtre mis en scène par Michèle Tambuté et co-produit par le "Théâtre de l'olivier"
d'Istres.
Toujours très attaché à l'enseignement de la danse classique, je donnais ponctuellement un
entrainement à la compagnie de Josette Baïz, qui souhaitait déjà que ses interprètes suivent
de temps en temps des cours autres que contemporains.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Au bout de 8 ans, désireux d’enrichir encore mon parcours par de nouvelles
aventures, je pris la décision de rejoindre à plein temps la compagnie Jazz’contemporain
des «Ballets Redha», et je quittai Aix pour Paris. À nouveau happé par le tourbillon des
tournages et des tournées, je fus contraint d’arrêter de donner des cours régulièrement, et à
part un entrainement classique que je dispensais ponctuellement à la compagnie, je n'intervins
plus que sous forme de stages.
Paris me permit de vivre différentes aventures artistiques, dont celle de la danse baroque, de
la comédie musicale ainsi que la rencontre avec Eric Lévi et son concept musical "ERA",
chorégraphié par Kamel Ouali pour la scène, et filmé par Michel Thibaud pour les clips.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Entre temps, j’obtins le droit officiel d’enseigner les danses Classique et Jazz grâce à la
dispense pour renommée particulière.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------En 2000, je pris la décision d’arrêter de danser. Je devins assistant de Redha sur la plus part
de ses créations, dont celles pour le "Het national Ballet d’Amsterdam" et le "San Francisco
Ballet".
Pendant six ans, je fus responsable artistique de la comédie musicale "Roméo et Juliette" à
Anvers, à Moscou, à Vienne et en Hollande.
Depuis je travaille comme chorégraphe pour différentes agences d’événementiel, pour des
spectacles ou pour des clips. Malgré un travail en binôme avec l’autre chorégraphe Mary
Laure Philippon, cette activité souvent chronophage m’a beaucoup empêché de continuer
à faire autre chose, mais depuis 2014 j’ai mis en place une nouvelle organisation qui me
permet à nouveau de pouvoir ménager du temps pour des stages.
Stages qui sont désormais axés uniquement autour de la danse classique.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Il arrive qu’on me demande des cours de classique pour des danseurs modern’jazz et
contemporains. Fort de mon expérience pluridisciplinaire je propose alors des cours (toujours
avec une barre à la barre) dans lesquels j'associe la puissance du travail de jambe,
spécifique à la danse classique, et tout le travail du dos et les multiples relais propres aux
autres techniques. C'est un travail que j'avais développé pour la première fois pour un stage
donné au sein de l'AFDAS. Cette approche permet souvent à des participants issus d’autres
univers chorégraphiques, de ne pas se trouver découragés par une demande trop puriste sur
le plan stylistique, et qui pourrait ne pas correspondre à leurs attentes.
Mais ma volonté première reste de donner, de manière collective ou en cours particuliers, des
entrainements purement académiques et des classes de pas de deux.
À part les stages, j’interviens aussi comme formateur occasionnel dans des centres de
formation, et je fais partie de nombreux jurys pour le D.E et autres examens de
conservatoires.
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