et hôtellerie - Performances Group

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et hôtellerie
Semaine 52 – du 26 Décembre 2011 au 01 Janvier 2012
N° 206
Table des matières
 Tunisie : Comment TAV a-t-elle pu obtenir révision des concessions d’Enfidha et de
Monastir ? ............................................................................................................................................ 2
 Tunisie : 2277 MDT de recettes touristiques à fin 2011. .................................................................. 4
 Sud tunisien : pour Elyes Fakhfakh, "Rien ne justifie le niveau d'alerte aussi alarmiste du Quai
d'Orsay !" ............................................................................................................................................. 4
 Laurent Magnin (XL Airways) : "Je travaille sur un concept de compagnie low cost long
courrier" ............................................................................................................................................... 6
 Maldives : des hôtels au régime sec et... des Spas qui tombent à l'eau !................................. 8
 Nouveaux axes de développement pour la direction du tourisme de Monaco .................. 10
 L'avion bat des records de sécurité en 2011 ............................................................................... 10
 Le Méridien Président devient King Fahd Palace Soleil Sénégal : Racine Sy prend le
contrôle du complexe hôtelier de l’Etat ...................................................................................... 11
 Malawi: opération Arche de Noé pour une réserve décimée par le braconnage .............. 12
 Easyjet : "Nous n'avons pas à supporter les pertes occasionnées par la grève des agents
de sûreté" .......................................................................................................................................... 13
 O Nil parie sur un retour au calme en Egypte au fil de 2012 ..................................................... 15
 Togo : lancement des travaux de rénovation de l’aéroport de Lomé ................................... 16
 Tunisie : Le congrès de l’UGTT saisi de la grève projetée dans le tourisme ............................. 16
 Tunisie : Air France lance des vols directs vers la destination tunisienne ................................. 17
 Etudes de réalisation d'une nouvelle aérogare internationale à Alger .................................. 17
 Algérie: Activités à l'aéroport international d'Alger .................................................................... 18
 Le Comité National du Tourisme officiellement lancé ............................................................... 19
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 Tunisie : Comment TAV a-t-elle pu obtenir révision des
concessions d’Enfidha et de Monastir ?
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Le 18 mai 2007, le gouvernement tunisien donnait concession, pour 40 ans à la société turque TAV,
le nouvel aéroport d’Enfidha-Hammamet. A la même date, l’OACA (Office de l’Aviation Civile et
des Aéroports) donnait concession, pour la même période et à la même TAV, l’exploitation de
l’aéroport de Monastir-Habib Bourguiba. Cette dernière concession deviendra effective en janvier
2008, alors que l’aéroport d’Enfidha n’entrera en exercice qu’à la fin de novembre 2009.
Au titre de ces deux concessions, TAV devait payer l’Etat tunisien et l’OACA par un montant annuel
calculé selon un pourcentage du chiffre d’affaires de la TAV dans chaque aéroport, en plus d’un
montant minimum garanti en cas où le pourcentage du CA se révèlerait être en-deçà du minimum
garanti. La TAV essaiera, dès 2010, de faire valoir le cas de «survenance de cas de force majeure »
prévu dans l’accord de concession, prétextant un impact négatif sur son exploitation et ses équilibres financiers. L’entreprise turque, demandait alors l’exemption de paiement des montants dus à
l’OACA et à l’Etat tunisien. Le gouvernement tunisien avait alors refusé toute exemption de paiement et accordé le rééchelonnement des dettes de la TAV au titre des exercices 2009 et 2010. Ces
dettes se montaient alors à 32 MDT (12,5 MDT pour 2009 et 19,5 MDT pour l’exercice 2010). Devant
le refus de TAV de payer, une mise en demeure lui fut envoyée au risque d’appliquer l’article du
contrat de concession relatif à la mise de TAV en déchéance de tous ses droits.
TVA Tunisie déficitaire jusqu’à l’an 2017.
Selon des informations qui nous ont été données par le sous-directeur financier de TAV Tunisie,
l’entreprise avait enregistré, en 2010, un chiffre d’affaires de 45,1 millions d’euros. Pour 2011, ce
chiffre devrait être de 35,1 millions d’euros. Jusqu’à fin novembre de cette année, le chiffre
d’affaires de l’aéroport de Monastir était de 10,7 millions d’euros et devrait terminer l’exercice 2011
à 11,4 millions. Pour l’aéroport Enfidha-Hammamet, l’année 2010 s’était terminée avec un chiffre
d’affaires de 10,6 millions d’euros et 2011 devrait se terminer avec un CA en hausse, à 23,6 millions.
Peu de choses à propos du résultat net de TAV Tunisie nous ont été dites par Anis Kharrat au téléphone. Ce dernier nous confirmera cependant des informations d’un document officiel du ministère tunisien du Transport envoyé, en novembre dernier, au Conseil des ministres. On y lit notamment que, «sur la base d’indicateurs du trafic aérien qui ont indiqué que le retour à un trafic normal
demande 4 à 5 années, ce qui impactera négativement le résultat net de l’entreprise qui devraient demeurer négatifs jusqu’à l’année 2017» et que l’entreprise «a évalué ses pertes cumulées,
pour la période 2011-2013, à environ 260 millions DT». En 2010, TAV Tunisie faisait déjà état d’un déficit de 48 MDT et cela nous aussi été confirmé par son sous-directeur financier.
L’Etat propose que TAV Tunisie lui propose !
C’est ainsi, sur la base ou sous prétexte, de ces données et après une première demande refusée
en 2010, que TAV Tunisie remettait sur la table, en mai 2011, sa demande de révision des conditions
des deux concessions. Elle demandait notamment son exemption de toutes les redevances dues à
l’Etat tunisien et à l’Office de l’aviation civile (OACA), y compris les arriérés des années 2009 et
2010, autant dire laisser TAV Tunisie travailler gratos. Cette demande passera par deux étapes.
D’abord, une réunion interministérielle en date du 25 mai 2011 qui décide qu’une «lettre
d’intention» soit rédigée par les ministères des Domaines de l’Etat, du Transport et de l’Equipement
ainsi que des services juridiques du gouvernement. Cette lettre devait être adressée en proposition
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à TAV Tunisie qui devait la soumettre au gouvernement tunisien pour accord. La proposition que
devait faire le gouvernement tunisien à TAV Tunisie qui devait la lui proposer [Avouez que c’est déroutant], était que la partie tunisienne suspende la mise en demeure de paiement, en contrepartie
du paiement immédiat des arriérés de 2099 (12,6 MDT), du rééchelonnement des 19,5 MDT que
devait payer TAV en 2010, jusqu’à janvier 2013 en s’engageant à payer le principal et les intérêts
de retard et de présenter pour cela les garanties bancaires nécessaires. Et aussi de commencer les
négociations pour la révision des conditions des concessions des deux aéroports séparément à fin
septembre 2011.
Le 31 mai, et malgré ses affirmations, en avril de la même année, d’une incapacité à payer ses
dettes, TAV Tunisie débourse les 12,6 MDT et présente les garanties bancaires pour les 19,5 MDT de
2010. Elle demande cependant toujours l’exemption de tout payement pour les deux concessions
jusqu’à 2020 et la révision vers la baisse du taux sur le chiffre d’affaires, à compter de 2021, et
même l’abandon du minimum garanti. Toutes ces demandes avaient été, dans un premier temps,
rejetées. Une commission de représentants de toutes les parties tunisiennes intéressées, avait proposé le recours à des solutions conjoncturelles pour les exercices 2011 et 2012.
Le 14 novembre 2011, nouvelle réunion ministérielle. Le gouvernement tunisien se couche et
décide l’abandon du paiement, par TAV Tunisie, d’un taux (11,4 % du CA en 2011, 11,8% en 2012 et
12,2 % en 2013) sur le chiffre d’affaires et le maintien du minimum garanti, pour la concession de
l’aéroport de Monastir (La Commission du ministère du Transport avait pourtant proposé la baisse
de 65 % de ce minimum garanti pour Monastir). La réunion ministérielle de novembre acceptera
cette baisse de 65 % du minimum garanti pour l’aéroport d’Enfidha (celui qui faisait pourtant un
plus grand chiffre d’affaires) et l’abandon complet, certes pour les années 2011 à 2013, du taux sur
le chiffre d’affaires. Sans aucune pénalité, l’ancien gouvernement tunisien accorde même un rééchelonnement, jusqu’à 2016, des paiements des sommes dues à l’Etat et à l’OACA, pour les années 2011 à 2013. Chez TAV Tunisie, on nous indique que le total des sommes que de l’entreprise
turque devait payer et qui seront rééchelonnées, se monterait à 14,2 millions d’euros (27,5 MDT au
cours du jour du 31 décembre 2011).
Des questions qui se posent !
Voici donc, pour la petite histoire de l’Etat tunisien et certainement pour la grande histoire de TAV,
comment l’opérateur aérien turc a pu obtenir gain de cause, presque sur toute la ligne de ses demandes.
Sans vouloir (ni pouvoir d’ailleurs) remettre en cause les chiffres qui nous ont été donnés par TAV
[Nous avons demandé, par mail, à la Banque mondiale et à la BAD qui sont actionnaires de TAV
Tunisie de nous informer sur l’étude faite par elles sur les perspectives de TAV Tunisie, sans réponse],
des questions se posent pourtant à ce propos pour la partie tunisienne. N’aurait-elle pas donné son
accord, un peu trop vite, pour toutes ces concessions sur les conditions des deux concessions ?
On remarque, en effet, dans les deux documents officiels tunisiens dont nous sommes en possession, que la partie tunisienne, «proposait à TAV Tunisie de proposer au gouvernement tunisien». Une
tournure qui cadre mal, à notre avis, avec le souci de tout agent de l’Etat tunisien de se préoccuper d’abord des intérêts de l’Etat qu’il représente et pour qui il devrait faire l’offre qui garantirait le
mieux ses intérêts. On se demande aussi pourquoi, contrairement aux habitudes d’une Administration soucieuse des intérêts de l’Etat qu’elle représente, cette Administration n’a pas présenté plus
d’une solution avec les avantages et les inconvénients pour l’une et pour l’autre pour donner plus
de choix à un gouvernement, déjà embarrassé par l’exigüité du temps ? Les solutions proposées
semblaient, en effet, plus résoudre les problèmes de TAV Tunisie que celle d’une Tunisie déjà en
proie au manque de ressources financières. Des concessions financières qui ont été faites à TAV
Tunisie, sans que la partie tunisienne ait cherché à entrer dans le détail du déficit annoncé par TAV
Tunisie et le détail de sa gestion des deux aéroports pour voir, par exemple, si l’opérateur a lui aussi
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réduit ses dépenses de gestion alors que courent des bruits de salaires mirobolants (le représentant
tunisien de TAV Tunisie n’a rien voulu dire à ce sujet), de logements et de voitures de fonction
luxueux. Si sacrifices il faut faire, ne faudrait-il pas que cela se fasse des deux côtés ?
De plus, aucun document n’a été présenté au conseil ministériel qui s’en serait éclairé, sur l’impact
de ces mesures sur les équilibres financiers de l’OACA qui supporte déjà les 30 MDT de déficit de
gestion des aéroports régionaux tunisiens et qui supporte aussi les charges de la mission de sécurité
de la navigation aérienne qu’il assure seul pour les aéroports donnés en gestion pour TAV Tunisie ?
On se demande aussi si le Conseil ministériel de novembre dernier, n’aurait pas dû demander plus
d’informations sur la marche des deux concessions des aéroports de Monastir et d’Enfidha ? On se
demande aussi s’il n’aurait pas dû faire ses propres projections sur le trafic aérien [A en croire la
baisse de 65 % annoncée par TAV Tunisie, on se demande ce que deviendrait la situation financière de Tunisair par exemple !!], avant de décider si vite de baisser ses propres ressources de 65 %
et même d’arrêter de recevoir le minimum garanti sans même oser demander sa simple baisse et
céder si facilement à la menace turque de recours à l’arbitrage ? On se demande également si
les décisions, notamment celles qui concernaient Enfidha-Hammamet, ont été soumises à l’avis du
Conseil d’Administration de l’OACA qui doit enregistrer des millions de dinars en moins dans ses
comptes, sur décision extérieure à sa propre direction ? Autant de questions sur lesquels l’OACA,
surtout se fera un plaisir de nous répondre. Vous croyez ?
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 Tunisie : 2277 MDT de recettes touristiques à fin 2011.
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Le tourisme tunisien a terminé l’année 2011, en berne de 33,2 % par rapport à fin décembre 2010.
Le secteur touristique tunisien a ainsi rapporté 2277,4MDT contre 3411 MDT en fin d’année 2010 qui
était la meilleure depuis 2008. D’une année (2010) à l’autre (2011), la baisse des recettes touristiques aura ainsi été de 33,2 %. Au détail, ces recettes ont baissé de 42 % sous forme de transferts
bancaires, de -24,2 % sous formes de chèques de voyage et de -28,8 en billets de banque.
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 Sud tunisien : pour Elyes Fakhfakh, "Rien ne justifie le
niveau d'alerte aussi alarmiste du Quai d'Orsay !"
L'interview du nouveau ministre du Tourisme tunisien
L'annonce de sa nomination avait quelque peu désappointé les professionnels du tourisme. Au vu
de la situation catastrophique qui pénalise depuis des années leur secteur, ils auraient souhaité un
ministre immédiatement opérationnel pour gérer une situation d'urgence. Le secteur du tourisme
traverse en effet la pire crise de son existence : 1,5 million d’emplois directs et indirects sont aujourd’hui menacés. Quant à cette année 2012 qui s'amorce, elle ne leur offre aucune visibilité. Cependant, il semble que le dialogue se soit rapidement engagé entre le nouveau ministre et les
pros. C'est ensemble qu'ils ont fait le déplacement dans le sud tunisien.
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TourMaG.com - Vous qui venez du monde de l'industrie comment appréhendez-vous le secteur du
tourisme ?
Elyes Fakhfakh : "J'ai pris mes fonctions depuis trois jours mais sachez que, dans le cadre du programme électoral du parti Ettakatol, j'ai travaillé sur le dossier tourisme.
A ce titre, j'ai étudié tous les aspects économiques du secteur et diagnostiqué les grandes actions
à mener. Je vous informe par ailleurs que le groupe que j'ai dirigé avait une activité directement
liée au tourisme avec trois hôtels."
(Les Berges du Lac allié au groupe Concorde situé près de l'aéroport de Tunis Carthage, le Riu
Green Park à Port El Kantaoui et le Marco Polo à Yasmine Hammamet. (NDLR.)
T.M.com - Vous consacrez votre premier déplacement au sud tunisien. Quelle en est la raison ?
E.F. : "Tout en venant assister à la clôture du Festival des Oasis de Tozeur ce déplacement entre
dans le cadre d'une prise de connaissance du terrain et des acteurs qui l'animent.
Depuis deux jours je m'y consacre avec les présidents des fédérations des hôteliers et des agences
de voyages tunisiennes ainsi qu'avec les responsables du ministère et de l'ONTT.
Les professionnels du tourisme du sud-ouest tunisien ont été particulièrement touchés par la crise.
Nous savons que les difficultés qui touchent le tourisme tunisien ne sont pas uniquement dues aux
conséquences de la révolution du 14 janvier.
T.M.com - Quelles seront vos actions prioritaires ?
E.F. Le secteur est confronté à une série de problèmes. Ils sont structurels. Ils concernent les produits,
la formation, l'endettement.
Nous savons bien que notre pays bénéficie d'un très fort potentiel touristique hérité des années 60.
Ce potentiel nous n'avons pas su le moderniser. Nous devons mieux l'exploiter en sortant des sentiers battus.
Nous avons pris du retard par rapport à nos concurrents. Pour moi, il n'est jamais trop tard. Nous
sommes bien conscients que la saison 2011/2012 sera un cap difficile avant le retour à la confiance."
T.M.com - La révolution et les révoltes sociales qui ont suivi ajoutées à la guerre en Libye ont inquiété les marchés émetteurs.
Les élections récentes donnant la victoire à un parti islamiste n'ont fait qu'aggraver la situation.
Comment allez-vous rétablir cette confiance auprès des marchés émetteurs ?
E.F. : "Nous devons rétablir la confiance à l'intérieur de nos frontières, combattre le chômage et les
disparités régionales. La Tunisie doit se remettre au travail.
A l'extérieur nous devons faire valoir, en toute transparence, la Tunisie nouvelle qui reste moderne
et ouverte à tous les visiteurs comme elle l'a toujours été.
Le gouvernement, limité dans le temps avant de nouvelles élections, s'attaque aux problèmes
d'urgence afin d'engager rapidement, dans un consensus global, les grandes réformes nécessaires.
Ce ne sont pas de simples discours. C'est un message fort !"
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T.M.com - Le ministère français des Affaires Etrangères pénalise lourdement le tourisme du sud tunisien en le déclarant zone rouge formellement déconseillée pour raisons sécuritaires. Votre réponse
à une telle décision ?
E.F. : "Cette restriction était utile durant le premier semestre 2011. Aujourd'hui rien ne justifie le niveau d'alerte aussi alarmiste du Quai d'Orsay ! Le pays a retrouvé sa normalité.
Tout notre gouvernement va s'employer à le faire valoir auprès des marchés émetteurs, la France
en tête. Pour ma part je prévois de faire dès la mi janvier un premier voyage en France.
Je précise enfin que Ennahdha est un parti conservateur qui n'a rien à voir avec les Talibans ! La
Tunisie a toujours été musulmane et les Tunisiens ont toujours revendiqué leur identité arabe.
Le nouveau gouvernement apporte la démocratie au pays. Rien ne changera dans ses institutions.
Il n'y a pas de quoi faire un amalgame."
T.M.com - L'ouverture du ciel tunisien est l'un des grands projets du tourisme tunisien. Ce dossier fera-t- il partie de vos priorités ?
E.F. : "Le gouvernement va sérieusement ouvrir ce dossier pour le faire avancer et engager le processus et la mise en place. L'open sky doit aller de pair avec le e-commerce et le e-booking.
Je vous rappelle que le gouvernement auquel j'appartiens est en place pour seulement une année avant de nouvelles élections."
Sur l'échiquier politique Elyes Fakhfakh se situe centre gauche – social démocrate. Ingénieur de
formation, spécialiste en management des hommes, il adhère au parti Ettakatol arrivé en 3e position à l'élection de l'Assemblée Constituante.
Michèle SANI
Source : http://www.tourmag.com
 Laurent Magnin (XL Airways) : "Je travaille sur un concept de compagnie low cost long courrier"
l'interview du PDG de XL Airways
Le patron de XL Airways rejette l’appellation de compagnie de loisirs pour qualifier son activité. Il la
considère comme dépassée. Désormais, XL, comme beaucoup de transporteurs, tend vers le low
cost. Mais avec une spécificité long courrier et, pourquoi pas, en incoming vers la France aussi bien
qu’en outgoing.
Sur les autres destinations où nous sommes en concurrence avec des compagnies régulières via
leurs hubs, on s’aperçoit que les passagers en ont marre de faire des vols avec correspondance. A
prix égal, ils préfèrent les vols directs. D’ailleurs, je travaille sur un concept de compagnie low cost
long courrier. Ce sera un axe de développement majeur./photo dr
TourMaG.com : Quel bilan tirez-vous de l’année 2011 ?
Laurent Magnin :"L’exercice qui s’est terminé au 31 octobre est à l’équilibre.
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Les chiffres n’ont pas encore été audités, je dois donc être prudent. Mais il est même probable que
nous terminions l'année avec un léger bénéfice."
TM.com - Comment expliquez-vous ce résultat positif qui suit un bilan de 2010 dans le rouge alors
que l’industrie a eu à faire face à une autre année difficile ?
Laurent Magnin : "Il y a eu une convergence d’événements qui nous ont impactés en 2010.
Cela a commencé par la faillite de Marsans et de quelques autres, puis les suites du volcan islandais, la faillite d’une compagnie canadienne deux jours avant qu'elle nous livre un appareil, etc.
Tout ceci a été conjugué à une stratégie de déploiement trop intense pour XL Airways et à une
prise de risques excessive.
Je le reconnais, je me suis trompé. Il ne faut pas aller trop vite. Mais en même temps, depuis 2006
année où j’ai repris les commandes de la compagnie, 2010 a été le seul bilan négatif.
En 2011, nous avons minoré les risques sur le moyen courrier en retirant deux appareils de la flotte et
nos résultats seront satisfaisants.
Et pour 2012 je suis raisonnablement optimiste et j’ai l’entière confiance de mes actionnaires islandais."
''Las Vegas ce sera encore mieux avec l’ouverture de San Francisco''
TM.com - Quelles seront les activités les plus porteuses en 2012 ?
Laurent Magnin : "Indéniablement le long courrier. Nous allons d’ailleurs rajouter un A 330 à notre
flotte. New York a été une réussite en 2011 et nous renouvelons l’exploitation saisonnière de la
ligne.
Las Vegas continue sa courbe de croissance et ce sera encore mieux avec l’ouverture de San
Francisco qui permettra aux touristes de l’Ouest américain d’entrer par un aéroport et de repartir
par l’autre.
Touristiquement cela règle le problème de l’isolement de Las Vegas.
Sur les autres destinations où nous sommes en concurrence avec des compagnies régulières via
leurs hubs, on s’aperçoit que les passagers en ont marre de faire des vols avec correspondance. A
prix égal, ils préfèrent les vols directs.
D’ailleurs, je travaille sur un concept de compagnie low cost long courrier. Ce sera un axe de développement majeur.
Je suis également persuadé que nous avons notre carte à jouer sur les marchés émergents pour
ramener des touristes souhaitant visiter la France."
''Nous allons remettre les vols à destination d’Ajaccio en 2012...''
TM.com - Ne craignez-vous pas de voir le succès des vols vers les Maldives compromis par la décision du gouvernement local de fermer les spas des hôtels ?
Laurent Magnin : "Je connais le président des Maldives, c’est un homme pragmatique et ouvert. Je
suis sûr que cette décision est liée à un coup de chaud de la politique locale et qu’il reviendra sur
sa décision."
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TM.com - L’activité moyen courrier est-elle en déclin chez XL Airways ?
Laurent Magnin : "Il y a beaucoup d’acteurs sur cette zone. XL Airways garde deux clients principaux : d’une part, le groupe TUI France avec Marmara et Nouvelles Frontières et d’autre part le
groupe Transat avec Look Voyages.
Mais nous avons également une activité en commercialisation directe comme la desserte de la
Corse. Nous allons remettre les vols à destination d’Ajaccio en 2012. On s’aperçoit qu’à trois opérateurs entre la métropole et la Corse, il y a de la place pour tout le monde !"
TM.com - Comment se portent les tour-opérateurs du groupe XL ?
Laurent Magnin : "La destination Grèce est un vrai toboggan mais Héliades se diversifie. Le Cap
vert est une destination qui se porte bien, le Brésil souffre un peu mais je crois beaucoup en ce
pays.
Chaque diversification nécessite des investissements lourds et il faut faire des choix. Mais en consolidé avec la compagnie, les résultats des tour-opérateurs « maison » ne sont pas si mauvais que cela…"
Geneviève BIEGANOWSKI
Source : http://www.tourmag.com
 Maldives : des hôtels au régime sec et... des Spas qui
tombent à l'eau !
Poudre aux yeux politique ou véritable repositionnement ?
Plus d’alcool et plus de spas, voilà de quoi écorner l’image idyllique des Maldives, l’un des paradis
terrestres les plus appréciés de la clientèle haut de gamme. Réaction à chaud de quelques producteurs plutôt sereins.
« Le tourisme est le premier secteur économique du pays et une telle décision, si elle était réellement appliquée, ferait fuir toute la clientèle en mettant au chômage des milliers de personnes. »
Alcool interdit ! Spas fermés !
Les récentes décisions du gouvernement des Maldives pour « moraliser » l’hôtellerie de l’archipel
ont provoqué la colère des professionnels du tourisme maldivien.
Pris sous la pression d’un parti d’opposition islamiste, ce durcissement moral n’étonne pas tant que
ça Phillipe Joly, le directeur commercial de Kuoni.
« On oublie facilement que les Maldives sont un pays musulman relativement formaliste. »
Cela étant, à lui comme à Guy Zekri, le directeur de Soléa Vacances, le TO filiale de SUN Resort,
ces mesures paraissent trop trop énormes pour faire réellement peur.
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« Le tourisme est le premier secteur économique du pays, souligne-t-il ; et une telle décision, si elle
était réellement appliquée, ferait fuir toute la clientèle en mettant au chômage des milliers de personnes. »
850 000 touristes internationaux
« En plus, dans les hôtels, le gros de la marge brute vient de la restauration et des spas, » ajoute Philippe Joly.
Ce serait donc tarir la source de devises que les 850 000 touristes internationaux, dont plus de 53
000 Français, viennent dépenser dans l’archipel, en particulier à cause de ses spas.
Et ce ne sera sûrement pas la pêche aux thons et l’exportation du coprah qui pourront compenser
cette manne financière.
« Quand bien même elle serait maintenue, comment les autorités pourraient-elles contrôler son
application ? » se demande Philippe Joly, le directeur commercial de Kuoni.
Des mesures difficiles à faire respecter
« C’est probablement un effet d’annonce, explique le directeur de Soléa ; d’après ce que me disent mes contacts sur place, le pays est en période électorale et cette affaire est d’abord un bras
de fer entre adversaires politiques. »
« Il ne faut pas négliger le fait qu’aujourd’hui, comme dans beaucoup de destinations, il y a de plus
en plus de musulmans, arabes ou asiatiques, qui descendent désormais dans tous ces hôtels de
luxe. » suggère Philippe Joly.
« Je me fais sans doute des idées, mais c’est une clientèle qui a de l’argent et qui pourrait peutêtre compenser celle des occidentaux. »
« Pour le moment, aucun des nombreux hôtels que nous avons en brochure sur la destination
n’applique ces directives » prévient le directeur commercial de Kuoni, qui travaille avec les plus
grandes chaînes : SUN, Constance, Hilton, Banyan Tree…
« Aux dernières nouvelles, nos équipes sur place parlent de « business as usual », confirme le directeur de Soléa qui évoque également le cas du Hilton où, selon l’une de ses amies, la vie continue
tranquillement.
Aucune annulation, aucune réclamation
Quant aux clients, ni Phillipe Joly, ni Guy Zekri n’ont constaté d’annulations ou de réclamations déposées par des clients en cours de séjours.
Alors effet d’annonce ou réelle volonté politique ?
Dans le contexte actuel, la question devra vite trouver sa réponse car il ne faudrait pas que la
presse grand public vienne à parler trop fort des mesures prises par le gouvernement des Maldives.
« Vous imaginez, si Libé ou le Figaro faisait un article là-dessus ! » souligne Guy Zekri en s’effrayant
des conséquences que cela pourrait avoir sur l’image de l’archipel et sur sa fréquentation.
Bertrand Figuier
Source : http://www.tourmag.com
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 Nouveaux axes de développement pour la direction
du tourisme de Monaco
Le nouveau directeur du tourisme dévoile ses projets d'action
Guillaume Rose, nouveau directeur du Tourisme de Monaco, dévoile les actions à mener pour séduire une nouvelle clientèle.
Nommé il y a seulement deux mois, il a déjà visité sept pays pour maintenir la promotion effectué
par les onze bureaux de représentation dans le monde.
Sa formule privilégiée : "Capitaliser sur le rêve" notamment dans les pays émergents comme le Brésil, la Chine et l’Inde.
Monaco met en avant son savoir faire dans la qualité de service qu’elle propose aux congressistes.
La Principauté affiche un taux de fidélisation oscillant entre 70 et 80 % auprès des organisateurs de
congrès.
L’objectif est de les pousser à organiser plusieurs événements par an en principauté.
Développer le tourisme d'affaires
Sur ce segment du tourisme d'affaires, la Principauté commence à recevoir des groupes indiens et
chinois après plusieurs années de promotion dans ces pays.
Mais pour séduire Chinois et Indiens il faut s’adapter à leur demande en termes de restauration et
de personnel pratiquant leurs langues.
Cela implique des menus traduits et que les "room service" dans les palaces puissent proposer des
plats chinois et indiens 24 h sur 24.
La Principauté n’en oublie pas les autres marchés comme le marché Russe (+140 % en 2011) devenu quatrième émetteur de clientèle en principauté.
L'année 2011 restera un bon cru pour le tourisme monégasque.
Dans l'hôtellerie le taux d'occupation et le revenu moyen par chambre est en hausse de 5 %.
Et juillet a été le plus grand mois de juillet hôtelier de toute l'histoire de la principauté.
Michel BOVAS
Source : http://www.tourmag.com
 L'avion bat des records de sécurité en 2011
Le transport aérien a connu sa meilleure année en termes de sécurité en 2011.
L'Association internationale du transport aérien (IATA) recense 486 décès sur l'année écoulée, au
cours de 22 accidents, soit environ une victime pour 7 100 000 passagers.
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Ces chiffres sont en forte baisse par rapport à 2010. 23 crashs avaient eu lieu pour 786 décès.
Source : http://www.tourmagazine.fr
 Le Méridien Président devient King Fahd Palace Soleil
Sénégal : Racine Sy prend le contrôle du complexe
hôtelier de l’Etat
L’hôtel Le Méridien Président change de nom et de gestionnaire.Il s’appelle dorénavant le King
Fahd Palace Soleil Sénégal et tombe sous l’escarcelle de Racine Sy.Le ministre du Tourisme, Thierno
Lô, a dévoilé, hier, aux travailleurs du complexe hôtelier le nom du nouveau gestionnaire de l’hôtel
et décliné les ambitions étatiques qui ont mené à ces mutations.
C’est officiel, Le Méridien Président change de nom et de gestionnaire. Désormais, il se nomme
‘King Fahd Palace Soleil Sénégal’ et le Sénégalais Racine Sy se charge de l’administration de
l’hôtel de l’Etat. En point de presse, hier, le ministre du Tourisme, Thierno Lô, est revenu sur les raisons
de ce changement. C’est, dit-il, après une longue concertation avec le secteur privé et les travailleurs du Méridien Président que la décision a été prise. Ceci, dans l’optique de renforcer le partenariat entre secteur privé et gouvernement du Sénégal.
L’Etat, qui prône une préférence nationale, a saisi la balle au rebond avec la fin du contrat de l’exgérant, à savoir la société Starwood, pour concrétiser son ambition de créer la chaîne hôtelière Les
soleils d’Afrique. Depuis sa création en 1991, la gestion de l’ex-hôtel Le Méridien, propriété de l’Etat
du Sénégal, a toujours été confiée à des sociétés étrangères. Le chef de l’Etat a voulu par
l’implication de Sénégalais que ce bijou devienne plus performant.
Selon le ministre du Tourisme, la confiance placée en Sy est fondée sur son expertise et ses relations
avec l’extérieur. Thierno Lô soutient en plus que ce choix est le résultat d’une mûre réflexion. En effet, d’après lui, ‘le chef de l’Etat avait, depuis son arrivée à la magistrature suprême, songé à créer
une chaîne d’hôtels en Afrique’. Ces hôtels, par leur qualité, pourraient même s’exporter ailleurs
dans le monde. La création de Soleil Sénégal consacre l’ouverture de la chaîne Les soleils dans
d’autres pays de la sous-région aussi, annonce le ministre.
La rigueur de gestion s’impose au nouveau gérant qui, d’après Thierno Lô, a été choisi sans complaisance. Les factures impayées de l’hôtel étatique, autrefois, étaient à la charge de l’Etat qui
perdait beaucoup de ressources. Il n’en sera plus question cette fois. Le contrat scellé avec Sy est
un contrat ouvert qui sera renouvelé sur la base de la qualité de gestion. Le nouveau manager du
King Fahd Palace Soleil Sénégal a souligné qu’il compte se faire respecter par son expertise et
prouver qu’on peut faire confiance aux Sénégalais. Avant d’annoncer au personnel, représenté
par Mademba Sock, une amélioration de leurs conditions de travail. Car, fait remarquer Racine Sy,
le personnel est un partenaire incontournable pour une bonne gestion de l’hôtel.
Rappelons que Mamadou Racine Sy est à la tête d’un groupe qui compte plusieurs hôtels au Sénégal entre Saly, la Casamance et les îles du Saloum. Il est, entre autres, président du Syndicat patronal de l'industrie hôtelière du Sénégal (Spihs) et de l'Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres).
Awa THIAM (Stagiaire)
Source Walfadjri
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 Malawi: opération Arche de Noé pour une réserve
décimée par le braconnage
RESERVE DE MAJETE (Malawi) (AFP)
Vidée de ses animaux par les braconniers, une réserve du Malawi est progressivement repeuplée
par une ONG qui veut en faire l'une des principales attractions touristiques de la région en y apportant antilopes, éléphants, léopards et lions.
Vidée de ses animaux par les braconniers, une réserve du Malawi est progressivement repeuplée
par une ONG qui veut en faire l'une des principales attractions touristiques de la région en y apportant antilopes, éléphants, léopards et lions.
AFP/Archives - Carl de Souza
Vidée de ses animaux par les braconniers, une réserve du Malawi est progressivement repeuplée
par une ONG qui veut en faire l'une des principales attractions touristiques de la région en y apportant antilopes, éléphants, léopards et lions.
Pourtant officiellement protégés depuis 1955, les 700 km2 de la réserve de Majete, au sud du pays,
n'abritaient plus que quelques babouins lorsque l'organisation à but non lucratif sud-africaine African Parks Networks en a repris la gestion en 2003, pour vingt-cinq ans.
"Il n'y avait aucun contrôle, en fait. Le dernier éléphant a été braconné en 1992", alors qu'il y en
avait encore plusieurs centaines dix ans plus tôt. "Aucun touriste ne venait ici, car il n'y avait plus
rien, tout simplement!", raconte le directeur du parc Patricio Ndadzela.
En huit ans, African Parks, qui s'est fixé comme but la conservation des espaces naturels sur le continent, a réintroduit plus de 2.500 animaux plus ou moins gros dans cette vaste étendue de bush
bordant la Shire, la principale rivière du Malawi: 742 impalas, 359 hippotragues noirs, 306 buffles,
250 éléphants, 177 zèbres, 158 phacochères, 7 rhinocéros noirs, 4 léopards...
"Majete, c'est la réussite d'une opération Arche de Noé", se félicite Peter Fernhead, le directeur général de l'organisation.
"Nous n'introduisons que des animaux qui ont déjà été présents ici", précise le ranger Fyson Suwedi.
Il n'y aura donc pas de girafes ou d'autruches dans la réserve désormais clôturée et surveillée. Mais
des lions sont attendus en juillet prochain.
L'arrivée du roi des animaux va permettre à Majete de proposer les "Big Five", les cinq grosses bêtes
qui font saliver les touristes: lions, léopards, éléphants, rhinocéros et buffles.
Pour attirer les visiteurs, African Parks a aussi tracé des pistes, réaménagé le campement de base -d'où l'on peut désormais voir passer des éléphants en se lavant les dents--, construit un centre
d'accueil avec boutique et restaurant, etc.
L'organisation a en tout investi 15 millions de dollars pour faire revivre Majete, son premier projet et
sa vitrine, note le responsable des opérations Dorian Tilbury. A fonds perdus.
Car l'opération n'est pas rentable. Pour l'instant, 85% du budget annuel --un million de dollars, environ-- viennent de dons récoltés par l'organisation.
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Un lodge de luxe, concédée à un opérateur privé, vient compléter le dispositif depuis quelques
mois.
"Grâce au nouveau lodge, nous allons commencer à positionner cet endroit pour le tourisme international", explique M. Tilbury, qui veut aussi attirer davantage de visiteurs locaux malgré la grave
crise que traverse le très pauvre Malawi. La principale ville du pays, Blantyre, n'est qu'à 70 km.
L'idée est aussi de faire vivre les populations locales, dont l'adhésion au projet est jugée essentielle.
"La plupart des gens employés ici (130 personnes, et au moins autant de contrats temporaires, ndlr)
étaient probablement des braconniers. Ils devaient braconner pour la viande, car il n'y a pas
d'économie dans la région", relève André Uys, le vétérinaire sud-africain qui a suivi la plupart des
transferts d'animaux.
"Notre objectif est de s'assurer que la valeur générée par le parc ira aux habitants du coin, pour les
habitants du coin", insiste Peter Fernhead, le directeur général d'African Parks Network.
"Nous ne croyons pas à une approche qui ne ferait de nous que des conseillers techniques. Nous
voulons un mandat clair pour gérer le parc, et nous voulons être responsables", ajoute-t-il.
Les pouvoirs publics restent néanmoins présents, et sont notamment chargés du maintien de
l'ordre.
L'organisation basée à Johannesburg gère désormais sur le même modèle sept parcs dans six pays
--dans les deux Congos, au Malawi, au Rwanda, au Tchad et en Zambie-- et doit bientôt en ajouter
un huitième au Congo.
Mais les relations avec les autorités locales ne se passent pas toujours aussi bien qu'à Majete. African Parks s'est ainsi retiré d'Ethiopie et du Soudan, et deux projets n'ont jamais vu le jour en Zambie.
http://www.tv5.org
 Easyjet : "Nous n'avons pas à supporter les pertes occasionnées par la grève des agents de sûreté"
l'interview de François Bachetta, directeur Easyjet Europe du Sud
Easyjet a poursuivi son développement en France cette année avec 12 millions de passagers
transportés et la low cost. compte poursuivre sur la même lancée en 2012. Mais, pour autant, le patron de la compagnie pour la France veut une compensation pour les pertes directement liées au
mouvement de grève des agents de sûreté.
F. Bachetta, directeur Easyjet Europe du Sud : "Avec l’ouverture de nouvelles lignes nous devrions
encore gagner un minimum de 500 000 passagers supplémentaires." Photo DR Easyjet
TourMaG.com - La grève des agents de sécurité crée les perturbations que l’on sait aux aéroports.
Le BAR et le SNAV pointent du doigt l‘Etat, Tourcom veut porter plainte contre la CGT. Quelle est la
position d’Easyjet face à ce conflit social ?
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François Bachetta : Cette grève nous gêne beaucoup. A Lyon, le week end dernier, nous n’avons
pas pu embarquer un seul passager.
Les avions sont donc partis à vide pour amener les passagers qui avaient prévu de venir à Lyon.
Nous faisons venir les passagers trois heures à l’avance pour être sûrs de partir à l’heure.
Cette grève nous oblige à changer les programmes des équipages. Les chefs d’escale qui devaient prendre des vacances sont restés à leurs postes.
Tout cela a un coût. Nous allons faire les comptes mais je peux vous assurer que ce n’est pas à
nous de supporter les pertes occasionnées par cette grève.
Je ne sais pas si c’est l’Etat français, les aéroports ou les syndicats mais il faudra que quelqu'un nous
dédommage !
TourMaG.com - Grève mise à part, comment Easyjet termine l’année en France ?
François Bachetta : Nous aurons transporté 12 millions de passagers au départ des aéroports français.
Depuis 2008, nous avons doublé le trafic aux aéroports de CDG et de Lyon. En terme de trafic, nous
nous situons comme le numéro deux des opérateurs sur huit grands aéroports. Easyjet assure aujourd’hui 170 routes au départ de France.
Sur les lignes transversales, comme Bordeaux-Lyon le trafic a doublé car nous avons ouvert la possibilité de voyager à de nouvelles catégories de passagers. Auparavant, les avions régionaux
n’étaient réservés qu’à une clientèle Affaires fortunée.
Or, le prix bas crée une demande nouvelle mais dans le même temps, c’est la demande qui fait le
prix.
On s’aperçoit que, même hors saison, le trafic est stimulé sur les lignes touristiques comme celles de
la Corse.
TourMaG.com - Quels sont vos projets pour l’année prochaine ?
François Bachetta : Nous continuons de monter en puissance en France.
Après l’ajout d’un appareil supplémentaire basé à CDG en août dernier, nous allons en baser deux
autres en France, un à Nice et un autre à Toulouse à partir du mois d’avril.
Ce qui occasionnera l’ouverture de sept lignes nouvelles sur chacun de ces deux aéroports. Nous
ouvrons également Bologne et Vérone au départ de Paris.
TourMaG.com - La conjoncture économique difficile ne freine pas vos projets ?
François Bachetta : Pas du tout.
D’ailleurs, les réservations arrivent normalement. Nous ne constatons aucune baisse de prises de
commandes. Il ne faut pas oublier que les low cost sont les enfants de la crise.
En 2008/09, des voyageurs qui n’auraient jamais pensé à voler avec nous, comme les hommes
d’affaires, se sont résolus à le faire pour des raisons d’économie. Et ils nous sont restés fidèles…
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Avec l’ouverture de nouvelles lignes nous devrions encore gagner un minimum de 500 000 passagers supplémentaires.
TourMaG.com - La concurrence va se faire plus rude avec les bases de province d’Air France.
Comment allez-vous réagir ?
François Bachetta : La concurrence est un élément normal de l’économie de marché.
Cela apporte un grand bénéfice aux consommateurs puisque les prix baissent - ce qui a pour conséquence de stimuler le marché.
Geneviève BIEGANOWSKI
Tags : aéroport, easyjet, grève
Source : http://www.tourmag.com
 O Nil parie sur un retour au calme en Egypte au fil de
2012
O Nil vient d’être référencé par le réseau Havas Voyages
Le tour-opérateur français qui dispose de sa propre entité réceptive en Egypte, tourne actuellement avec une clientèle individuelle qui se répartit entre séjours balnéaires en Mer rouge et croisières sur le Nil. Pas question, pour autant, de déroger à l'engagement de qualité qu'O Nil met en
avant depuis dix ans.
O Nil, TO et réceptif en Egypte : Cherif El Shalakani dirige l’entreprise avec son associé Georges Baligh. - Photo DR GB
Le producteur/réceptif O Nil, « l’Egypte par des Égyptiens », vient d’être référencé par le réseau
Havas Voyages.
Son premier référencement d’importance pour cette petite entité qui existe pourtant sur le marché
français depuis dix ans.
« Notre équipe se compose de huit collaborateurs en France et nous voulons garder cette taille »,
explique Cherif El Shalakani qui dirige l’entreprise avec son associé Georges Baligh. O Nil ne fait
donc pas nécessairement la course au référencement.
Et pourtant, en 2010, le TO dit avoir enregistré 2 300 clients sur la destination se répartissant en 30%
de clientèle individuelle partie avec les forfaits de la brochure Emotions, 55% en groupes et les 15%
restant avec une production à la carte.
Les 2/3 des achats concernent des croisières sur le Nil.
O Nil gère quatre bateaux sur le Nil
C’est que Cherif El Shalakami n’est pas un inconnu sur le marché français. En 1985, il crée Voice.
L’entreprise est vendue à Kuoni en 1996 et son créateur intègre également le groupe en France.
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Aujourd’hui, O Nil gère quatre bateaux sur le Nil, dispose d’une flotte de véhicules et d‘une équipe
intégrée de guides. « Nous parions sur la qualité. Par exemple, nous avons fait le choix d’installer le
restaurant au niveau le plus bas des bateaux de façon à ce que toutes les cabines disposent
d’une vue panoramique sur le Nil. Ce n’est pas le cas de tous les bateaux et cela crée des réclamations ».
Même si les temps sont durs, O Nil ne veut pas brader la destination. « L’Egypte ne mérite pas qu’on
vende une croisière à 300 euros pour faire payer par la suite en supplément la moindre excursion ».
Pendant les vacances de Noël, deux des bateaux sur quatre sont en opération et des réservations
sont déjà engrangées pour les vacances de Pâques.
O Nil s’attend à un printemps difficile même si la clientèle individuelle continue de visiter le pays,
mais il compte sur la fin de la période électorale en janvier pour que la situation s'éclaircisse… .
Geneviève BIEGANOWSKI
Source : http://www.tourmag.com
 Togo : lancement des travaux de rénovation de
l’aéroport de Lomé
Le président togolais Faure Gnassingbé a donné lundi le premier coup de pioche aux travaux de
rénovation de l’aéroport de Lomé, rapporte Republiquetogolaise. Grace à ces travaux, l’aéroport
devrait être agrandit. Un hôtel et une galerie marchande y seront également construits.
http://www.afrik.com
 Tunisie : Le congrès de l’UGTT saisi de la grève projetée dans le tourisme
AfricanManager
Le secrétaire général de la Fédération du Tourisme de l’UGTT , Kamel Saad, a déclaré au quotidien
Al Maghreb, qu’il a sou mis au congrès de la centrale syndicale qui se tient actuellement à Tabarka, la question de la grève que les agents et les cadres du secteur touristique projettent de déclencher dans les différents hôtels , le 31 décembre, pour qu’il prenne la décision qu’il jugera opportune.
Il n’a cependant pas évoqué la suspension de la grève si, elle est validée par les congressistes, paralysera l’activité touristique dans une conjoncture sensible , à savoir les fêtes
http://www.africanmanager.com
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 Tunisie : Air France lance des vols directs vers la destination tunisienne
AfricanManager
A partir du 1er avril 2012, la compagnie Air France desservira Tunis depuis Toulouse à raison de 4
fréquences par semaine.
Il s’agit de vols directs qui seront assurés le mardi, jeudi, samedi et dimanche. Ils seront opérés en
Airbus A320/A319 et proposeront une seule classe de voyage.
Cette ouverture de ligne traduit la confiance de la compagnie Air France en la destination tunisienne tant pour les voyages d’affaires que pour les voyages d’agrément au départ des régions
françaises (Marseille, Toulouse et Nice) à partir desquelles elle proposera un total de 1200 vols par
semaine toutes destinations confondues.
http://www.africanmanager.com
 Etudes de réalisation d'une nouvelle aérogare internationale à Alger
Afrique du Nord - Algérie
Algérie - Lancement en janvier d'études de réalisation d'une nouvelle aérogare. Les études de réalisation d'une nouvelle aérogare internationale à Alger, d'une capacité de 10 millions de passagers/an, seront lancées au mois de janvier 2012, a annoncé, hier, le PDG de la Société de gestion
des services et infrastructures aéroportuaires d'Alger (Sgsia), Tahar Allache. Les avis d'appels
d'offres pour le choix des bureaux d'études techniques qui seront chargés de l'élaboration des
études de réalisation de cette future infrastructure, qui viendra augmenter les capacités de l'aéroport international Houari-Boumediène, seront lancés au début du mois de janvier 2012, a-t-il précisé
à l'APS.
Les travaux de réalisation de «la nouvelle aérogare passagers/Ouest», d'un coût prévisionnel de 33
milliards de dinars, seront lancés dès la fin des études techniques, dont la durée est de 24 mois, a-til expliqué. Ce projet, qui sera réceptionné en 2018, comprend la réalisation notamment d'un bâtiment aérogare pour les passagers, d'un parking pour avions et d'un autre pour automobiles d'une
capacité minimale de 6 000 places. Cette infrastructure publique sera construite,conformément
aux normes internationales, sur un terrain de 65 hectares situé entre l'actuelle aérogare internationale et le nouveau salon d'honneur de l'aéroport. Concernant les motivations de la réalisation
d'une seconde aérogare internationale à Alger, M. Allache a expliqué que ce projet, entrant dans
le cadre du schéma directeur de l'aéroport d'Alger, résultait de l'étude et de l'analyse des besoins
en capacités et en installations à prévoir pour ce dernier, une fois arrivé à saturation.
Avant de décider de lancer le projet, la Sgsia a pris en considération les enjeux relatifs à la croissance marquée de la demande mondiale en matière de transport aérien, l'opportunité et la faisabilité d'une aérogare comme «hub» dédié à la compagnie nationale Air Algérie et la mise en
place progressive de la politique de «l'Open Sky» entre les pays. Le développement des alliances
entre les compagnies aériennes, l'émergence à l'avenir de compagnies charters en Algérie et la
mise en exploitation d'une nouvelle génération de gros porteurs figurent également parmi les facteurs pris en compte par les concepteurs du projet. D'une capacité globale avoisinant les 12 milPerformances Veille
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lions de passagers/an, l'aéroport d'Alger est composé d'une aérogare pour les vols internationaux,
d'une autre pour les vols intérieurs et d'une troisième pour les vols charters. Inaugurée le 5 juillet
2006, avec 15 ans de retard par rapport aux délais prévus, par le président Bouteflika, l'actuelle aérogare internationale de l'aéroport a une capacité de 6 millions de passagers/an.
Younès Djama
http://www.afriquejet.com
 Algérie: Activités à l'aéroport international d'Alger
Afrique du Nord - Algérie
Transport aérien - Près de 4,5 millions de passagers enregistrés à l'aéroport international d'Alger durant les 11 premiers mois de 2011. Le trafic des passagers au niveau de l'aéroport international d'Alger connaît, depuis 2006, une progression globale annuelle de l'ordre de 8%, atteignant pour les
onze premiers mois de l'année en cours près de 4,5 millions de passagers. «4,480 millions de passagers ont transité depuis le début de l'année à ce jour par l'aéroport international d'Alger, ce qui est
un très bon niveau», a déclaré, hier à l'APS, M. Tahar Allache, le PDG de la Société de gestion des
services et infrastructures aéroportuaires d'Alger (Sgsia).
Ce responsable, qui prévoit terminer l'année avec un niveau oscillant entre 4,7 et 4,8 millions de
passagers, a toutefois relevé que les lignes domestiques ont connu, au cours des deux dernières
années, une baisse du trafic de 20% engendrée notamment par la mise en service de plusieurs
tranches de l'autoroute Est-Ouest et le développement du transport ferroviaire. «Nous avions un
problème de baisse du nombre de passagers sur les lignes domestiques et nous sommes en train
de rattraper ce manque», a-t-il dit sans donner plus de détails. Il faut savoir que l'aéroport international d'Alger a une capacité globale avoisinant les 12 millions de passagers/an et que les études
de réalisation d'une nouvelle aérogare internationale, d'une capacité de plus de 10 millions de
passagers par an, seront lancées au mois de janvier 2012.
Concernant les actions menées pour le développement des activités de l'aéroport d'Alger, il a annoncé que des négociations étaient en cours entre la Sgsia et la wilaya d'Alger afin de disposer
d'un terrain destiné à réaliser des dépôts pour le fret. A ce propos, il a indiqué que le volume annuel du fret «ne dépasse pas actuellement les 2 000 tonnes/an, en raison notamment de l'exiguïté
des espaces de stockage situés à l'aéroport d'Alger». A une question sur les programmes de recrutement et de formation des personnels mis en oeuvre par l'entreprise, M. Allache a fait savoir
qu'une soixantaine de jeunes universitaires ont été recrutés
cette année pour renforcer l'effectif de l'aéroport, déjà fort de 1 300 employés. Il a également relevé qu'entre 500 et 600 travailleurs sont formés chaque année par le Centre de formation sur les
métiers aéroportuaires, dont le siège est situé à l'aéroport. «Nous consacrons annuellement beaucoup d'argent à la formation et nous avons fini par créer notre propre centre de formation pour
nos besoins et ceux des autres aéroports du pays», a-t-il indiqué. S'agissant de la coopération établie entre l'aéroport d'Alger et celui de Paris, M. Allache a estimé que le contrat de gestion signé
en 2006, entre les deux entreprises, avait permis d'atteindre un «niveau considérable» d'échange
d'expérience et un «renforcement du professionnalisme» des personnels de l'aéroport. Ce contrat a
été renouvelé en 2010 pour permettre de poursuivre cette coopération jusqu'en 2014. «Nous
sommes en train de procéder à la professionnalisation de nos personnels dans le cadre de ce contrat, mais aussi en faisant appel aux compétences nationales», a-t-il souligné.
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Par ailleurs, M. Allache a indiqué que l'aéroport d'Alger, déjà titulaire des certificats ISO-9001 (management) et 14001 (environnement), est en voie d'obtenir la certification OHS-SST 18000 (santé et
sécurité au travail) pour assurer une meilleure prise en charge des risques professionnels liés aux
métiers aéroportuaires. Il a indiqué, également, qu'un programme de marketing prônant la participation aux manifestations internationales et l'adhésion aux réseaux mondiaux des gestionnaires
d'aéroports, est en cours d'application dans le but d'augmenter l'attractivité de l'aéroport d'Alger,
qui abrite actuellement 18 compagnies aériennes étrangères et deux nationales.
Hasna Yacoub
 Le Comité National du Tourisme officiellement lancé
La cérémonie a eu lieu le 19 décembre 2011, à Fontainebleau
L'Institut Français du Tourisme a lancé officiellement le Comité National du Tourisme, lundi 19 décembre 2011, à Fontainebleau. Un organisme qui aura pour rôle, entre autres, d'anticiper les perspectives d'évolution du secteur, en valorisant la recherche et l'histoire.
L’Institut Français du Tourisme (IFT) a officialisé la création du Comité National du Tourisme (CNT),
lundi 19 décembre 2011.
La cérémonie de lancement s’est déroulée au château de Fontainebleau dans le cadre du pôle
touristique d’excellence de Seine-et-Marne.
Le but de l’IFT est de démontrer la valeur ajoutée du secteur du tourisme dans l’économie du pays
et d’anticiper ses perspectives d’évolution.
Dans un premier temps, le Comité devrait publier un annuaire historique du tourisme, lancer un appel à propositions de recherches, préparer une collection d’ouvrage et mettre en place le « Prix
Jacques Marseille » qui récompensera les meilleurs travaux sur le tourisme et son histoire.
La Rédaction
Source : http://www.tourmag.com
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