10 170 personnes séduites par La Sarre à contes Chapeau bas aux

Sarreguemines Agglomération
Dimanche 25 Août 2013
Les Falcon’s
en concert
ANIMATIONS
A l’occasion de ses cinquante ans, le légendaire groupe des
Falcon’s se produira en concert et en plein air le samedi
31 août à partir de 18 h au parc du Casino, où le public est
attendu nombreux.
La formation reprendra les plus célèbres standards du rock,
issus du dernier CD intitulé "Fifty years of rock’n roll".
Chapeau bas aux tourneurs
Hier, le premier festival des orgues de Barbarie a débuté par un défilé en ville. Les tourneurs ont animé le
centre-ville. Le festival se poursuit aujourd’hui avec d’autres animations.
Jardin des faïenceries
et esplanade du casino :
animation musicale de 10 h à
12 h, puis de 14 h à 16 h 30.
Chapelle du Blauberg :
office religieux à 10 h, accompagné par Paul et Madeleine
Fricker et Catherine Humbert
(scie musicale).
Église protestante :
à 10 h, office avec la musique
de Jacques Morel, ainsi que
celle de Justine et Charles Oster.
Parc municipal :
à 11 h 30, concert d’orgues
de barbarie et de cor des Alpes,
par Marianne et Gérard Leffel.
Esplanade du casino :
de 17 h à 18 h, chaque tourneur
proposera un morceau
de son choix.
Expositions de 10h à 12h et
de 14h à 16h30 au casino des
Faïenceries et à l’esplanade du
Casino
ier, les Sarregueminois ont
pu remonter dans le temps
au rythme des manivelles
des orgues de barbarie. Au centre-ville, des dizaines de tourneurs ont fait découvrir leur musique mécanique – et pour certains
informatique – aux passants.
Avec leurs tenues folkloriques
de pied en cap, ils ont fait chanter
les badauds. Certains ont même
pu essayer de jouer de l’orgue de
Barbarie. Moins facile qu’il n’y
paraît.
Pourtant, nul besoin de connaissances musicales pour en
sortir des notes justes. C’est un
des aspects qui a séduit JeanPierre Masseau. « J’ai toujours
aimé la musique mais n’ai jamais
pu l’apprendre, confie ce Belge.
J’apprécie la nostalgie et les sonorités de cet instrument. Il existe
une grande convivialité entre les
tourneurs. »
Avec son épouse Christine, et
de temps en temps leur fils, François-Xavier, ils participent à différents festivals à travers la France.
C’est à celui des Gets, dans les
Alpes, que la famille a découvert
l’orgue de barbarie. « Dès que
nous avons eu l’occasion, nous en
avons acheté un », révèle JeanPierre Masseau.
« L’hymne wallon »
Depuis trois ans, avec son
orgue belge, la famille Masseau
sillonne la France, en bleus de
travail avec des sabots au pied.
« Nous n’avons pas vraiment de
tenue typique belge, Comme nous
venons d’une région de charbonnage, nous avons ces tenues de
mineurs. »
À leur répertoire, évidemment,
« l’hymne wallon » : la Gayole.
Outre des Belges et des Fran-
Tous les concerts
sont gratuits.
Entre deux averses, les tourneurs ont joué des airs bien connus et variés, de la Marseillaise
à la Vie en rose d’Édith Piaf. Photo RL
çais, le festival a accueilli des
joueurs d’orgue de barbarie suisses, allemands ou même tchèques. Parmi ces derniers, le plus
français d’entre eux : Henri Noubel, vêtu d’une tenue folklorique
tchèque pour l’occasion.
RENTRÉE SCOLAIRE 2013
Institut de Formation
en soins infirmiers
Rentrée les lundi 2 et mardi 3 septembre suivant les trois
promotions.
Chez un antiquaire
Lycée Henri-Nominé
Prérentrée de tous les personnels le lundi 2 septembre à partir de
8 h 30, à la salle Aula. Rentrée des internes, le lundi 2 septembre à
17 h 30 (assemblée générale), à la salle Aula.
La rentrée des élèves a lieu mardi 3 septembre : 8 h, prise en
charge des seconde générale et technologique, sous le préau.
8 h 30, prise en charge des élèves de seconde professionnelle (1re
année bac pro 3 ans, Eleec, TU, MEI) par les professeurs principaux
sous le préau. Ces élèves seront libérés en fin de matinée à 11 h 50.
9 h, prise en charge des élèves de 3e Prépa pro, des élèves de 1re et
2e années CAP et de 1re Bac pro. Ces élèves seront libérés en fin de
matinée vers 11 h 50. 14 h, accueil dans les salles de classes
(affichage sous le préau) : étudiants de 1re année et de 2e année
BTS par les professeurs coordonnateurs ; élèves des classes de 1re
du lycée général et technologique ; élèves des classes terminales
SEGT et SEP (S, STI2D, Itec et EE, ST2S, Bac pro). Emploi du temps
normal le mercredi 4 septembre à partir de 8 h.
La rentrée des apprentis du CFA Henri-Nominé aura lieu comme
suit : mardi 3 septembre à 8 h, pour les Dima, Bac pro commerce
1re et 3e années, BP cuisine et restauration 1re et 2e années, CAP
vente 2e année, BTS NRC et TC 2e année. Jeudi 5 septembre à 8 h,
Bac pro commerce 2e année. Lundi 9 septembre à 8 h, BTS NRC et
TC 1re année, CAP cuisine et restauration 2e année. Lundi
16 septembre à 8 h, CAP cuisine et restauration 1re année.
Jean-Pierre Masseau, en tenue de mineurs, a joué de l’orgue
de Barbarie en alternance avec Brigitte, venue de Paris. Photo RL
Installé à Brno, la deuxième
plus grande ville du pays, Henri
Noubel a trouvé un orgue de
Barbarie datant de la fin du
XIXe siècle, il y a une douzaine
d’années. « J’ai trouvé cet instrument par hasard chez un anti-
ANIMATION
quaire tchèque, se souvient-il. J’ai
trouvé quelqu’un qui me l’a remis
en état. Les contacts des autres
tourneurs sont venus rapidement
ensuite. »
Depuis, en plus de l’orgue qu’il
a amené pour le festival, il a
également un Ariston, une
dizaine de boîtes musicales et des
instruments qui se jouent avec
des disques de zinc.
Ce Tchèque d’adoption a une
grande documentation sur les
caricaturistes français qui « ont
utilisé l’orgue de barbarie pour
critiquer les hommes politiques
du XIXe siècle », explique-t-il. Il
Q
pas écrit à l’avance, et les
jauges, parfois limitées, ont
vite été remplies. « Les derniers arrivés ont toujours de
quoi voir malgré tout, les gens
peuvent aussi bouger ou rester
debout », observe Yann Rik,
chargé de la programmation
pour Moselle arts vivants.
Public renouvelé
Au soir de la dernière, à Sarralbe, près d’un millier de personnes ont assisté au spectacle "Quatre
soleils", par le compagnie strasbourgroise Luc Amoros. Photo Thierry NICOLAS
L’agence vous propose un séjour à Dubaï 7j/5nuits, du 21 au
27 novembre, au départ de Paris, à bord du fameux A380, sur
la compagnie Emirates. L’occasion de découvrir un monde
fascinant ou se conjugue modernité, luxe et volupté. Tarif en
hôtel 4* à partir de 1 299 € par personne ou à l’hôtel Atlantis
the Palm 5* à partir de 1 559 € par personne.
Croisières aux Caraïbes
Et maintenant ?
RL VOYAGES – HAVAS VOYAGES
Dubaï, en exclusivité
Du 11 au 18 janvier 2014, embarquez en mer des Caraïbes à
bord de l’Horizon de la compagnie Croisières de France, petit
navire de 1 700 personnes maxi en formule tout compris ! Au
menu, service, convivialité et accueil à bord irréprochables
ainsi que la découverte d’escales colorées, telles que La
Romana en République dominicaine, Castries à Sainte-Lucie,
Bridgetown à la Barbade, Basseterre à Saint-Kitts, Tortola dans
les Iles Vierges ou encore Fort-de-France en Martinique.
Magnifique périple de 9 jours/7 nuits avec avion compris au
départ de Paris. Prix base cabine double intérieure à partir de
1 129 € seulement.
Programme complet à l’agence
RL Voyages – Havas
9 rue Poincaré à Sarreguemines
tél. 03 87 98 63 80.
Les tourneurs ont présenté
leurs orgues de barbaries en
tenues folkloriques. Photo RL
Le festival
côté chiffres
Le rideau est tiré depuis une semaine, mais le festival des arts de rue n’en finit pas de faire rêver. Comme à
chaque édition depuis 2001, il a réservé des instants stupéfiants. Reste à savoir quelle forme il prendra à l’avenir.
Le festival débutait le
19 juillet à Sarre-Union, prenant ensuite les chemins de
traverse pour gagner des places aussi diverses que le parc
européen de Bliesbruck-Reinheim, Phalsbourg, Sarrebourg,
Bitche ou Rémering-lès-Puttelange, pour ne citer qu’elles.
« Nous sommes dans la lignée
des années précédentes, on
retrouve un public souvent
fidèle, et dans le même esprit,
et nous parvenons à mener
cette opération aussi bien en
ville qu’en milieu rural »,
constate Jean-Claude Cunat,
président de Moselle arts
vivants (MAV), entité chargée
de donner vie au festival.
« Nous avons aussi bénéficié d’une météo radieuse »,
ajoute le conseiller général de
03 87 98 80 87 ; mail : [email protected]
Portage du journal à domicile : M. Sibille, tél.
03 87 98 01 14.
A.-L. N.
10 170 personnes séduites
par La Sarre à contes
« Ce petit plus
qui crée le lien »
SERVICES
en a fait une exposition en République Tchèque.
Ces documents lui servent
pour le festival qu’il a contribué à
créer il y a quatre ans. « Avec des
amis, nous avons réalisé que dans
le pays il y avait beaucoup de
musique mécanique dans les
musées, précise Henri Noubel.
Nous avons voulu sortir l’orgue
dans la rue. »
Ce week-end, ce n’est pas en
République Tchèque que les
orgues de barbarie sont de sortie,
mais à Sarreguemines.
organisée par le conseil général de moselle
uatre soleils, le spectacle de la compagnie
Luc Amoros, a permis
de clore avec émotion
et poésie, à Sarralbe, un festival qui s’est étiré sur près d’un
mois. Atypique de par sa
durée, la mobilisation technique qu’elle génère et son organisation sur divers territoires
(Moselle-Sud, Moselle-Est et
Alsace Bossue), la Sarre à
contes ne laisse jamais personne indifférent. La diversité
des spectacles constitue sa
force, la manière de les percevoir appartient ensuite à chacun, et du côté du public, les
artistes n’ont jamais eu à
s’inquiéter, plus de 10 000
personnes ayant participé à la
fête.
Rédaction-publicité, 9 rue
Poincaré à Sarreguemines :
fermée, tél. 03 87 98 52 10 ;
fax rédaction
03 87 98 80 84 ; fax publicité
3
premier festival d’orgue de barbarie
Entrée libre, buvette,
et restauration sur place.
Le Républicain Lorrain
SRG
Le programme
du jour
H
Les Falcon’s ont chanté il y a peu à Paris et Herbitzheim
avant Sarreguemines. Photo Thierry NICOLAS
1
Sarreguemines, les spectateurs ayant pu apprécier la
voûte céleste au même titre
que les prestations des artistes
à de nombreuses occasions.
La Sarre à contes a surpris,
enthousiasmé, et peut-être
parfois déçu certains, mais
c’est la loi du genre.
Le tango argentin et les arts
du feu ont ému Sarre-Union et
Héming, la chorale publique et
déjantée a fait un tabac dans
une ferme de Woustviller, le
cabaret sous chapiteau a offert
des instants rares à Sarrebourg, et le cirque aérien a
imposé le silence de la foule à
Ernestviller… Il y a beaucoup à
dire, tant sur le sur le vécu que
les coulisses.
La question du devenir de la Sarre à contes
fait l’objet de nombreuses questions chez les
partenaires du festival, qui tiennent à ce que la
fête se poursuive, leur crainte étant de voir la
manifestation prendre une autre forme et se
propager vers d’autres lieux.
Pour l’heure, aucune décision ne semble
arrêtée, et Moselle arts vivants a pu se faire
l’écho des premières réactions auprès du
conseil général. « Il serait bon de faire profiter
La Sarre à contes à l’ensemble de la Moselle, on
s’apercevrait alors du potentiel que nous avons
dans notre région, on fait découvrir aux gens le
« La seule déception est liée
à l’annulation du spectacle
avec Richard Borhinger à
Rohrbach-lès-Bitche », dit le
président de MAV, mais
l’acteur ne pouvait venir pour
raisons de santé.
Découverte et partage
« Il est surtout remarquable
de pouvoir monter une opération comme celle-ci par les
temps qui courent, d’autant
que l’accès est gratuit »,
ajoute Jean-Claude Cunat,
« La Sarre à contes a ce petit
plus qui crée un lien entre les
gens, et puis, c’est interdépartemental, interrégional, en
matière de culture, il n’y a pas
charme des villages et le concept d’un spectacle », souligne Jean-Claude Cunat. « Pour
autant, on ne doit pas s’asseoir sur la spécificité des territoires, bien s’imprégner de leur
réalité au plan culturel, et la politique doit être
menée avec leur aval. Il est important d’avoir
un vrai label mosellan, le tout est d ‘identifier
l’opérateur. Il faut continuer quelque chose
quel que soit sa forme, la Sarre à contes est un
espace de confrontation, il ne fait pas que cela
devienne un sujet de confrontation. » La
réflexion sur la manière de poursuivre le
festival ne fait que commencer.
de frontières. »
Reste que le succès des
spectacles en plain air n’est
« En dehors des habitués, il y
a toujours un nouveau public,
et ce dernier est très mixte. Les
habitants d’un village aiment
retrouver leurs voisins, les
communes se prêtent parfois
du matériel, et les artistes
apprécient d’être en contact
direct avec les spectateurs,
c’est un peu tout ça la Sarre à
contes », ajoute celui qui
s’occupait pour la dernière fois
du festival. « Il y a une vraie
dimension touristique et culturelle qui permet de mettre les
lieux en valeur et de mutualiser les moyens. »
Philippe CREUX.
A Ernestviller, a eu lieu un
spectacle acrobatique. Photo RL
La Sarre à contes génère quelque 150 000 € de budget, dont
100 000 € sont versés par les
partenaires, et cette année, 14
collectivités territoriales étaient
impliquées (auxquelles s’ajoutent un syndicat d’initiative et
de tourisme, une association et
une structure culturelle). Les
50 000 € de subvention restants ont été versés par le conseil général de la Moselle
(25 000 €), le conseil général
du Bas-Rhin, la région Alsace et
e Crédit Mutuel d’Alsace
(25 000 € en tout). 29 spectacles et concerts ont été donnés
en tout, avec la participation de
150 artistes, qu’ils soient
comédiens, circassiens, danseurs ou musiciens. Quant au
nombre de spectateurs, il est
officiellement de 10 174.