Etienne JAUMET - Concerts et Spectacles à PAU

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Etienne JAUMET - Concerts et Spectacles à PAU
BIOGRAPHIE
Etienne JAUMET
ETIENNE JAUMET a commencé sa carrière de musicien dans les années 90 avec Flop et toute l’équipe
des Disques Bien et le groupe Married Monk. Mais c’est en devenant “l’homme aux synthés
analogiques” de Zombie Zombie qu’il se révèle. Avec Cosmic Neman (également batteur de Herman
Dune), Zombie Zombie sort deux albums influencés autant par le kraut-rock experimental des années
70s que l’avant-garde newyorkaise à la Suicide et enchaine des dizaines de concerts dans le monde ;
Rough Trade nomme leur “A Land for Renegades” disque de l’année.
Le premier album solo d’Etienne, “Night Music”, (Versatile 2009), est mixé par Carl Craig et apporte
à Etienne la consécration. Etienne a déjà mis en transe des dizaines de scènes européennes de Cork
à Riga.
Depuis “Night Music”, Etienne a enregistré, joué ou remixé en solo ou avec Zombie Zombie , (ainsi
que leur cinemix Potemkine) , Emmanuelle Parrenin , Richard Pinhas , Turzi, The Big Cruch
Theory, Alan Howarth , Sonny Simmons ,Versatile Noise Troopers (Gilb’R, I:Cube, Joakim & Etienne
Jaumet), Danton Eeprom, Ilhan Ersahin, François and The Atlas Mountains, Luke Abbott, Discodeine,
ARP, Man & Man, Yuksek, Gianluca Petrella, Cosmic Control, Le Cabaret Contemporain…
Dans la foulée des aventures cosmiques made in France signées Joakim, Turzi ou Krikor, on recense
également celles d’Étienne Jaumet, moitié du duo électro-krautrock Zombie Zombie, qui ose un albumconcept classieux et personnel pour son premier effort solo. L’illuminé y exprime toute sa tendresse
(voire son fétichisme) pour la poésie naïve et les échafaudages alambiqués des sorciers électroniques
allemands des années 70 tels que Klaus Schulze ou Manuel Göttsching. Comme pour coller à la
tradition des albums planants de l’époque, Night Music s’ouvre sur “For Falling Asleep”, une pièce de
vingt minutes qui entremêle volutes analogiques, chœurs façon Gorecki pour 2001, Odyssée de
l’espace et strates d’échos à la Terry Riley, avant de s’éteindre sur quelques frôlements de harpe. En
face B, Jaumet enchaîne une série de vignettes tout aussi crépusculaires et hypnotiques, dont la
sublime “At The Crack Of Dawn” sur laquelle il couche son saxophone pour le plus bel effet. Produit
très adéquatement par Carl Craig, Night Music est une œuvre d’esthète, sincère et intimiste, rétro
mais contemporaine, qui n’est pas destinée à briller de mille feux dans l’instant mais à durer dans le
temps. (Thomas Corlin – Tsugi)

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