Montpellier. Saint-Jean-de-Védas Réparer le verre des rayures et tags
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Montpellier. Saint-Jean-de-Védas Réparer le verre des rayures et tags
MONTPELLIER Édition du samedi 14 novembre 2009 D. R. Montpellier. Saint-Jean-de-Védas Réparer le verre des rayures et tags ENTREPRISE : Une petite société exploite depuis peu un outil innovant Les premiers clients du très attendu magasin d'informatique ouvrant ce matin à Odysseum ne s'en apercevront pas, mais le beau verre feuilleté hors de prix de sa façade a été réparé, piqué qu'il fut par un incident de chantier. Il n'y a pas si longtemps l'affaire aurait coûté fort cher et il eut fallu remplacer les panneaux sans autre procès. Cette fois c'est une petite société de Saint-Jean-de-Védas qui a fourni la solution, un outil innovant dont « la qualité de réparation la rend indécelable à l'œil », avance Patrick Rateau. L'homme est le cogérant de LR-Vision, installée dans la zone de La Peyrière, une SARL fondée en 2002 pour le traitement de vitrages, la pose de films polyester destinés à réguler la chaleur du soleil, la luminosité ou traiter un vis-à-vis. Les vastes baies vitrées du stade DuManoir ont ainsi été "filmées", qui absorbaient excessivement les calories. « Un des problèmes est que nos films ne sont pas applicables sur un vitrage, impacté, rayé ou fissuré. On a donc essayé de trouver une solution de réparation. » Elle est venue d'un industriel suisse, Vetrox, qui a mis au point l'outil dont LR-Vision a désormais la licence, depuis deux mois. En fait, une ponceuse asservie à des guides, qui assurent un déplacement, une pression et un angle de ponçage égaux sur le verre, durant l'opération. « En écartant le risque d’irrégularité, explique Patrick Rateau. Au pire on enlève 50 microns en trois passages : le ponçage dépolit un verre qui retrouve sa transparence après lustrage et polissage. » Par rapport au changement d'un vitrage, c'est « 50 à 60 % d'économie » , avance Michaël Sciuto, salarié de l'entreprise. Et une solution qui colle à un fléau récent, en ville, les dégradations volontaires de vitres ou vitrines au diamant et le tag à l'acide fluorhydrique. LR-Vision en a réparé quelques-unes passage Lonjon, a rectifié le miroir d'un ascenseur à la requête d'un syndic des Jardins de la Lironde, s'intéresse au marché des mobiliers urbains et, surtout, celui « des transports, continue Patrick Rateau. Nous avons approché Tam, dont 71 bus ont des vitres volontairement dégradées. Ça vaut aussi pour le tram. Imaginez la taille des vitrages qui doivent être remplacés, pour des tags qui ne dépassent pas une feuille A4, en moyenne. » A Marseille et Nice, les réseaux de transport se sont laissé convaincre.