"La femme et le combat identitaire", Collectif de femmes du
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"La femme et le combat identitaire", Collectif de femmes du
La femme et le combat identitaire Présentation du collectif : En 2001, la Kabylie a sombré dans le chaos, un état de guerre non déclaré, suite à l’assassinat le 18 avril 2001 d’un jeune lycéen dans l’enceinte même de la brigade de la gendarmerie, dans la localité de Beni Douala à 15 Km de Tizi-Ouzou.La population indignée sort dans la rue pour dénoncer cet acte ignoble et réclame justice. Mais les autorités de notre pays au lieu de répondre aux revendications exprimées par les manifestations pacifiques des citoyens, font sortir un arsenal de guerre ou nous avons assisté à des exactions des gendarmes qui tirent avec des balles réelles et explosives sur des jeunes révoltés et désarmés. La société civile s’organise pour arrêter l’effusion du sang et protéger notre jeunesse. Le mouvement citoyen de Kabylie est né pour contenir les revendications exprimées par nos jeunes et éviter le pire pour notre région, ce dernier s’inspire pour son fonctionnement d’un modèle d’organisation ancestral ( ce mode d’organisation de la société existe toujours dans nos villages).Il consiste à élire a partir des assemblées générales constituées exclusivement des hommes, des représentants de chaque village et cartier pour former la coordination des Aarchs, Daïras et Communes. Les traditions pèsent lourds dans notre région, ainsi d’après cette conception, ce modèle d’organisation exclue la participation des femmes. Devant cet état de fait, nous avons décidé de réagie en tant que femmes d’un côté pour dénoncer le massacre en Kabylie et l’impunité, et de l’autre offrir à la femme le droit de s’exprimer, de s’imposer et de s’engager dans le combat pacifiques mené par toutes notre région. Nous, nous sommes constituées en collectif indépendant de femmes démocrates de Tizi-Ouzou, que nous avons baptisé : le collectif des femmes démocrates de Kabylie, plus tard le collectif de femmes du printemps noire, nom qui s’imbolise la lutte de notre jeunesse pour la citoyenneté, l’état de droits et de démocratie. Le 24 Mai 2001, nous avons appeler à une manifestation publique, ou plus de cinquante mille femmes ont répondu à notre appelle. Ce qui a permit à un nombre de femmes de plusieurs localités de Kabylie d’adhérer a notre collectif. Depuis 2001 nous, nous somme fixées des objectifs et des projets pour réussir notre mission. Objectif du collectif : Nos objectifs se pressentent comme suit : -La promotion de la culture et langue Amazigh. Défense et promotion des droits humains, notamment par : -La consécration de la justice et le lutte contre l’impunité (jugement des assassins de 125 victimes du printemps noir de Kabylie) - L’abrogation du code de la famille (texte de loi régissant le statut personnel et a caractère discriminatoire a l’encontre des femmes, en opposition avec des dispositions constitutionnelles et les conventions internationales) -L’abrogation du code coutumier (le droit des femmes à l’héritage) -La refonte du système éducatif et culturel et l’instauration d’une école moderne, laïque et républicaine. Projets du collectif : Durant les cinq années d’existence, aujourd’hui nous avons tracer un programme de travail et des projets à réaliser a court et a long terme, un bulletin d’informations et de formations en droits humains, une cellule d’écoute psychologique pour les femmes et enfants en détresse et dans l’avenir nous avons l’intention d’ouvrir un centre d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violences. Comme nous sommes entrain de monter un projet pour un centre de formation, vulgarisation et traduction des textes des droits humains avec réseau d’association de Tizi-Ouzou. Le point fort du collectif : En cinq années d’existence, nous sommes arrivées à faire admettre que la femme est concernée par les problèmes politique de notre pays et avec le travail effectué sur les coordinations des Aarchs, Daïras et Communes ( C.A.D.C) ont revue leur position par rapport a la participation de la femme au mouvement citoyen de Kabylie, une mission impossible il ya quelque années, et grâce au travail que nous avons fait dans les villages de Kabylie un nombre de femmes ont adhérées à notre collectif et à notre combat. Collectif de femmes du printemps noir de Kabylie La présidente Naît Saïd Kamira