optique - Je suis entrepreneur

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optique - Je suis entrepreneur
OPTIQUE
SOMMAIRE
LE MARCHÉ DE L'OPTIQUE ...................................................................................................................... 2
LA RÉGLEMENTATION DE L'OPTIQUE ...................................................................................................... 5
L'ACTIVITÉ DE L'OPTIQUE ........................................................................................................................ 8
LES POINTS DE VIGILANCE DE L'OPTIQUE ............................................................................................. 12
EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR ........................................................................................................ 15
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LE MARCHÉ DE L'OPTIQUE
Le marché de l’optique bénéficie de facteurs favorables :
- l’évolution démographique : l’augmentation et le vieillissement de la population
assure des débouchés à la profession (65% des dépenses de lunetterie sont fait
es par les plus de 45 ans).
- l’évolution des mesures de prise en charge des dépenses de santé : la réforme
du 1 janvier 2007 (qui autorise les opticiens à changer les lunettes de leurs clients
sans ordonnance) soutient la demande en articles d’optique grâce à une
augmentation de la fréquence de renouvellement de lunettes. De plus, l’effet
conjugué de la mise en place de la CMU (Couverture Maladie Universelle) et de
la prise en charge des frais de lunetterie élargie à 18 ans, dynamise le volume
d’activité du secteur.
- l’évolution sociologique : les lunettes de soleil et les lunettes griffées deviennent
des accessoires de mode. En outre, la multiplication des écrans dans la vie
professionnelle et les loisirs fait augmenter les risques de problèmes de vue et
donc la consommation de verres correcteurs.
Toutefois, même si ces évolutions permettent au secteur de résister aux
difficultés conjoncturelles, plusieurs pénalisent les professionnels.
En effet, les bons résultats du secteur attisent les convoitises menant à une
surdensité commerciale au détriment du chiffre d’affaires moyen par structure.
Cette baisse est accentuée par la politique promotionnelle menée par les leaders
du secteur (généralisation de la deuxième paire de lunettes gratuite) et par les
stratégies commerciales de ces derniers (publicité, développement de leur propre
marque…). Dans ce contexte, l’évolution des différents opérateurs est variable :
les indépendants isolés propriétaires d’un seul magasin sont les plus impactés
par cette baisse.
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Par ailleurs, le développement d’internet comme canal de distribution de lunettes
correctrices et de lentilles de contact contribue à intensifier les pressions
concurrentielles. Ces sites (pure player comme Sensee ou enseignes se
diversifiant sur Internet comme Krys) proposent un positionnement prix très
attractif (jusqu’à 70% moins cher qu’en magasin) qui répond aux attentes des
consommateurs dans un contexte de faible pouvoir d’achat.
Tendances
Face à la saturation des parcs de magasins d’optique et à la baisse du chiffre
d’affaires moyen, les enseignes intensifieront leurs efforts de diversification
(audioprothèse, internet).
La loi Consommation du 17 mars 2014, contraignant les ophtalmologistes à
indiquer la valeur d'écart pupillaire du patient lors de la prescription de verres
correcteurs, tendra à accélérer le développement des ventes sur Internet au
détriment du commerce traditionnel.
L’organisation du marché
- Les indépendants non rattachés à un réseau sous enseigne : alors qu'ils
représentent près de la moitié des points de vente du secteur, ils ne réalisent
qu'un quart du chiffre d'affaires du secteur.
Leur chiffre d'affaires moyen se situe autour de 350 000 euros.
- Les groupements coopératifs (rassemblent des opticiens adhérant à une
même centrale d’achat) : ils représentent 35% des magasins d'optique et
réalisent près de 30% du chiffre d'affaires du secteur.
Les principales enseignes sont Optic 2000 (2 200 unités), Krys (850 unités) et
Atol (800 unités).
Leur chiffre d'affaires moyen se situe autour de 600 000 euros.
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- Les réseaux de franchise : bien qu'ils ne comptabilisent que 2 000 points de
vente, ils captent près de 30% du marché de l'optique en valeur.
Les principales enseignes sont Alain Afflelou (750 unités) et Générale d'Optique
(450 unités).
Leur chiffre d'affaires moyen se situe autour de 850 000 euros.
- Les réseaux mutualistes : les mutuelles constituent des réseaux d'opticiens
agréés avec lesquels elles négocient des tarifs et déterminent les conditions de
prise en charge. Les 750 points de vente mutualiste réalisent moins de 10% du
marché de l'optique.
OPTIQUE
NOMBRE
D'ENTREPRISES DU
2013
10 153 (1)
2011
5,612 Md€ (2)
2013
118,0 (3)
2012
118,0
2011
116,6
2010
112,8
2009
109,2
2008
107,1
SECTEUR
CHIFFRE D'AFFAIRES DU
SECTEUR (en milliards
d'euros)
ÉVOLUTION DU CHIFFRE
D'AFFAIRES DU
SECTEUR EN
VALEUR (indice ICA base
100 en 2005)
(1)
Source : INSEE, démographie des entreprises et des établissements 2013 - champs marchand non agricole,
Stocks d'entreprise au 1er janvier 2013.
(2)
Source : INSEE, ESANE.
(3)
Source : INSEE, Bulletin statistique.
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LA RÉGLEMENTATION DE L'OPTIQUE
Les aptitudes professionnelles
Pour pouvoir exercer son métier, l’opticien doit être titulaire d’un brevet de
technicien supérieur d’opticien-lunetier. Plusieurs dérogations permettent aussi
l’accès à la profession : le certificat d’études de l’école des métiers d’optique, le
diplôme de l’école régionale d’optique et d’orthopédie de Lille, le diplôme de fin
d’étude de l’école nationale professionnelle de Morez, le diplôme d’opticien
optométriste de l’institut d’optique théorique et appliquée de Paris, le brevet de
maîtrise de la profession d’opticien optométriste de la chambre des métiers
d’Alsace-Moselle, le diplôme d’ingénieur de l’école supérieure d’optique d’Orsay.
Il n’existe pas de numerus clausus (ni à la formation, ni à l’installation).
Une formation complémentaire d’un an pour acquérir des compétences
techniques ou commerciales est recommandée (Certificat de qualification
professionnelle, maîtrise des sciences et techniques en optométrie, diplôme
d’ingénierie en sciences de la vision).
L’opticien procède à l’examen de la vue et aux essais de verres correcteurs,
éventuellement à partir d’une ordonnance délivrée par un ophtalmologiste. Il doit
posséder de bonnes aptitudes à la vente, savoir gérer son stock, le service après
vente (change, réparations, nettoyage) et établir de bonnes relations avec sa
clientèle et les autres spécialistes de santé.
L’environnement réglementaire
Les contraintes à l’installation
L’opticien doit être titulaire d’un BTS d’opticien lunetier (article L.4362-1 L.4362.2
et L1362.4 du Code de la santé publique) et faire enregistrer son diplôme à la
Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales afin d’être inscrit sur
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une liste préfectorale et obtenir un agrément de la Caisse Régionale d’Assurance
Maladie.
Il doit également s’inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés.
Il n’existe aucun numerus clausus limitant le nombre de magasins d’optique sur
un secteur déterminé.
Les principaux points de la réglementation professionnelle
La profession est régie par le Code de la Santé Publique ainsi que par la
convention collective nationale de l’optique lunetterie de détail (02.06.1986). Les
opticiens jouissent du monopole de la vente des articles destinés à corriger les
défauts de la vue (verres correcteurs et lentilles de contact). Depuis 2007, le rôle
de l’opticien a été étendu : celui-ci peut désormais procéder à des
renouvellements de lunettes sans ordonnance, à condition que le patient soit
détenteur d’une prescription médicale pour une correction optique datant de
moins de 3 ans (décret 2007-551 et 2007-553 du 13 avril 2007).
La loi Consommation (loi Hamon) du 17 mars 2014 prévoit que les
ophtalmologistes indiquent la valeur d'écart pupillaire du patient lors de la
prescription de verres correcteurs afin de faciliter l'achat sur Internet.
La loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008 (2008-776) a
débouché sur des mesures portant sur :
- Les délais de paiement aux fournisseurs : la LME plafonne les délais de
paiement à 60 jours à compter de la date d’émission de la facture (ou 45 jours fin
de mois). Les sanctions en cas de dépassement de ces délais sont renforcées.
- Les baux commerciaux : les loyers des locaux commerciaux sont indexés sur un
nouvel indice de révision des loyers (Indice des Loyers Commerciaux) intégrant
une méthode de calcul pondéré (calculé pour 50% sur l’indice des prix à la
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consommation, pour 25% sur l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail
et pour 25% sur l’indice des prix à la consommation).
Statut juridique et fiscal
Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mes impôts & taxes pour
connaître le taux de TVA qui s’applique à votre activité ainsi que le mode
d’imposition de vos bénéfices.
Rendez-vous dans notre rubrique Les guides pratiques / Mon régime social pour
connaître le montant des cotisations et des prestations de votre régime social
obligatoire.
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L'ACTIVITÉ DE L'OPTIQUE
L’installation
La création nécessite un local de premier ordre (la proximité est le premier critère
de choix d’un opticien). Le créateur doit surtout éviter les secteurs trop
concurrencés.
En cas de reprise, la valeur du fonds dépend essentiellement de sa situation
(emplacement, concurrence …) et de la qualité des équipements.
L’adhésion à un groupement coopératif permet d’obtenir des conditions
avantageuses. Dans le cas de la franchise, les droits d’entrée peuvent être
importants.
Les investissements
Le matériel spécialisé d’optométrie est renouvelé tous les 7 à 10 ans. Les
aménagements intérieurs (présentoirs, vitrines, meubles de rangement …) sont
très spécifiques et coûteux. Ils sont renouvelés tous les 10 ans en moyenne.
La gestion
Le suivi au quotidien
Le professionnel suit l’évolution de son chiffre d’affaires en dissociant les produits
“médicalisés” (verres correctifs de l’acuité visuelle) et les produits non
médicalisés (montures, lunettes solaires, lentilles, produits d’entretien …). La
négociation des conditions d’achat auprès des fournisseurs et la gestion des
stocks (montures notamment) sont essentielles.
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Les recettes de l’activité
Elles se répartissent entre les produits médicalisés remboursés (qui nécessitent
une ordonnance établie par un ophtalmologiste), les produits médicalisés non
remboursés (dont le volume est en forte hausse) et les produits non médicalisés.
Les marges les plus élevées sont obtenues sur les verres optiques et sur les
montures (80 à 85 % du chiffre d’affaires d’un point de vente). A l’inverse, les
lentilles de contact sont beaucoup moins rémunératrices. A noter que l’opticien ne
peut pas facturer ses prestations de services (mesure de l’acuité visuelle, essais
de verres correcteurs …).
Par ailleurs, le marché de l’optique est peu saisonnier, les ventes étant réparties
d’une façon relativement homogène sur l’année. Toutefois, on distingue deux
principaux pics d’activité pour les professionnels : la rentrée scolaire (avec une
hausse de la demande en lunettes de correction) et le début de l’été (avec une
augmentation de la consommation en volume de lunettes solaires).
Les charges à surveiller
Outre les achats qui représentent 25 à 30% du chiffre d’affaires, les principales
charges sont constituées par les frais de personnel. En effet, la spécificité de
l’activité contraint l’opticien à embaucher du personnel qualifié pour la vente ou
pour l’atelier de montage. Les loyers sont également souvent élevés du fait de
l’emplacement qui doit être idéal. Les frais publicitaires ne sont pas à négliger
(intensification de la concurrence).
La maîtrise du résultat
Le résultat dépend essentiellement des conditions d’achat auprès des
fournisseurs. L’adhésion à un réseau est un facteur clé de succès (groupement
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coopératif ou réseau de franchise). Les charges de personnel et les stocks de
montures doivent être parfaitement maîtrisés.
La gestion financière et les besoins en trésorerie
Le professionnel doit veiller à la durée de rotation des stocks de montures, car
des effets de mode peuvent rapidement en déprécier la valeur.
OPTIQUE
EVOLUTION DU
NOMBRE DE CRÉATION
LES RATIOS DE
GESTION CLEFS
(1)
2013
571 (1)
2012
565
2011
518
2010
502
2009
537
Chiffre d'affaires moyen
187 K€ (2)
Marge brute
59,94 % du CA
Excédent brut d'exploitation
19,96 % du CA
Rotation des stocks
66 jours de CA
Crédit clients
13 jours de CA
Crédits fournisseurs
64 jours de CA
Besoin en fonds de roulement
32 jours de CA
Source : Insee, Démographie des entreprises et des établissements - champ marchand non
agricole, Créations d’entreprises.
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(2)
Source : Moyenne indicative élaborée à partir de données Insee "Données du compte de résultat et
bilan pour les personnes physiques", 2009 & 2010. Données exprimées en % et jours de chiffre
d'affaires.
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LES POINTS DE VIGILANCE DE L'OPTIQUE
Les principales difficultés du métier
Bien que le secteur de l’optique-lunetterie soit protégé par le monopole sur la
vente des verres médicalisés, la multiplication des circuits de distribution tend à
fragiliser la position des indépendants. Les évolutions réglementaires (loi
Consommation du mars 2014 notamment) profitent au circuit du e-commerce.
• La maîtrise des achats :
Les commerces indépendants isolés ne peuvent pas proposer des tarifs
compétitifs face aux commerces indépendants organisés. L’adhésion à une
centrale d’achat devient par conséquent indispensable, d’autant que la technicité
des matériaux progressant, les coûts d’approvisionnement sont à la hausse.
• La gestion des stocks :
Les stocks de montures doivent être parfaitement maîtrisés. Les effets de mode
peuvent rapidement déprécier la valeur d’un stock de montures.
• Les charges de personnel :
L’activité étant très spécifique, le personnel doit être qualifié, ce qui implique des
niveaux de rémunération relativement élevés. La rentabilité de chaque poste
occupé doit être suivie par le professionnel.
• La qualité de l’emplacement :
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La clientèle privilégiant la proximité, le choix de l’emplacement est primordial. Le
professionnel doit toutefois veiller à ce que les loyers ne soient pas trop élevés.
• La dépendance au système de protection du patient :
Les taux de remboursement de la sécurité sociale étant faibles, la capacité du
patient à engager des dépenses pour ses soins dépend de son système de
protection complémentaire. Dans un contexte de faible pouvoir d’achat, les
ménages choisissent des mutuelles meilleur marché et reportent pour la plupart
leurs dépenses en optique. Cette dépendance du patient à sa mutuelle
s’accentue avec la mise en place de la réforme autorisant aux opticiens le
renouvellement de lunettes sans ordonnance, effective depuis le 1 janvier 2007.
Dans ce contexte, les professionnels de l’optique adhérant à un groupement de
commerçants proposant une bonne qualité de services et disposant d’un bon
emplacement sont les mieux armés pour résister au développement des
nouveaux canaux de distribution.
OPTIQUE
2010
56 (1)
EVOLUTION DU NOMBRE
2009
69
DE DÉFAILLANCE
2008
Nc
2007
48
2006
59
Optique, photographie
84,2 % (2)
TAUX DE SURVIE AUDELÀ DES 5 PREMIÈRES
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OPTIQUE
ANNÉES
Commerce et réparation
46,1 %
Moyenne tous secteurs
51,9 %
(1)
Source : Insee, Défaillances d’entreprises.
(2)
Source : Insee, Taux de Survie à 5 ans pour la génération 2002.
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EN SAVOIR PLUS SUR CE SECTEUR
Les principales organisations professionnelles
UDO
Union Des Opticiens
45, rue de Lancry - 75010 Paris
Tél. : 01.42.06.07.31 - Fax : 01.42.00.00.60
http://www.udo.org
SYNOPE
Syndicat des Opticiens sous enseignes
185 rue de Bercy - 75 579 Paris Cedex 12
Tel : 01.46.28.01.00 - Fax : 01.46.28.07.77
http://www.synope.org
SSCO
Société Scientifique de correction Oculaire
3 place du vieux puits - 78830 BONNELLES
Tel : 01.30.41.46.85
La presse spécialisée
Bien Vu
http://www.bienvu.ws
Inform’Optique
http://www.inform-optique.com
France Optique (Annuaire des fabricants, des détaillants et Mémo des marques)
http://www.france-optique.com
L’Essentiel de l’optique
http://www.essentiel-optique.com
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Le Monde de l’optique
4, avenue de Tourville - 75007 Paris
Tél : 01 44 42 92 84 - Fax : 01 44 42 92 11
L’Opticien Lunetier
http://www.opticien-presse.com
Acuité (portail d’information)
http://www.acuite.fr
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