l`Écho du

Transcription

l`Écho du
[N° 23]
Juin 2009
[ l’ Écho du]
[Édito]
Rassembler
pour l’avenir !
Trimestriel d’information
du personnel de la Police
nationale et du ministère
de l’Intérieur
Association Nationale
d’Action Sociale des
personnels de la Police
nationale et du ministère
de l’Intérieur
> P. 3
[Actualité]
L’Administration
pénitentiaire
nous rejoint
> P. 2
[Dernière
minute]
Un congrès de
l’union
prometteur
> P. 16
[L’actualité des
sections]
Pas-de-Calais
> P. 17
[Assemblée générale]
Une équipe motivée
> P. 4 à 15
[Actualités]
DE NOUVEAUX PARTENAIRES POUR L’ANAS
L’Administration pénitentiaire
nous rejoint
L’association passera cette année la
vitesse supérieure en mettant ses
centres à disposition de nouveaux
partenaires, comme elle vient de le
réaliser avec le ministère de la Justice.
’ANAS vient de
signer une convention de partenariat
avec l’Administration pénitentiaire. Les
L
accueillis à l’établissement de santé de l’ANAS
du Courbat, sans distinction de grade ou de Corps
ni de résidence adminis-
M. Claude D’Harcourt,
Préfet - directeur de l’Administration péniten-
comme pour ses centres
de vacances. L’ANAS
tient à proposer la mise
à disposition de ses
infrastructures, non
seulement aux partenaires de “proximité”,
mais aussi élargir son
champ d’intervention.
Ainsi, les collectivités
locales, territoriales et
même privées, qui n’ont
tiaire, est venu signer
cette convention à notre
siège administratif de
Joinville-le-Pont, en
présence du bureau
national de l’ANAS.
L’Association Nationale
d’Action Sociale va désormais multiplier les
conventions et partenariats de ce type, pour
son centre du Courbat,
pas la chance d’avoir
un choix aussi vaste de
lieux attractifs, se verront
proposer, très rapidement, des conventions
avec l’association.
Joaquin Masanet, président de l’ANAS, a
annoncé, dès son élection, vouloir prendre
personnellement en main
ce dossier.
sement de repos, mais
aussi une prise en charge
au niveau médical et de
la rééducation physique
nécessaire à certains
types de patients.
PARTENARIAT
responsables de cette
dernière veulent pouvoir
faire bénéficier leurs
agents de réservation de
lits au centre du Courbat.
Ainsi, tous les personnels appartenant à cette
Administration, elle-même
attachée au ministère de
la Justice, pourront être
[2]
trative. C’est une preuve
supplémentaire que notre
centre, dûment habilité et
accrédité, après que
l’ANAS ait réalisé les
investissements lourds
nécessaires, est reconnu
par de nombreux partenaires qui savent y trouver,
non seulement un établis-
[ l’ Écho du]
N° 23
JUIN 2009
–––––––––
Tirage 30 000 exemplaires
–––––––––
Directeur de publication
Joaquin MASANET
Rédacteur en chef
Pierre WILLEM
[email protected]
–––––––––
Rédaction
18, quai de Polangis
BP 81
94344 Joinville-le-Pont
cedex
Tél: 0148863781
Fax: 0148861089
–––––––––
Imprim’33
ZA du Haut Vigneau
rue de la source
33174 Gradignan Cedex
–––––––––
© Photos
ANAS – DR
––––––––––––––––––––––
Association Nationale d’Action
Sociale des personnels de la
Police nationale et du ministère
de l’Intérieur
Reconnue d’utilité Publique
Décret du 13 octobre 1977
J.O. du 21 octobre 1977
–––––––––
BUREAU
NATIONAL
Président national
Joaquin MASANET
Vice-président
Bernard LAYES
Secrétaire général
Jacky VINCENT
Trésorière générale
Natacha RENAUD
Secrétaires nationaux
Pierre WILLEM
Chargé du secrétariat administratif
René DUNAL
Chargé du secrétariat général
Thierry SALQUES
Chargé de la trésorerie générale
–––––––––
E-mail:
[email protected]
Internet:
www.anas.asso.fr
[Édito]
Rassembler… pour l’avenir !
our mon premier éditorial dans l’Écho du Policier, j’irai
droit au but, comme chacun sait que j’ai l’habitude de le faire,
pour vous livrer mes impressions, sans rancœur, ni passion,
mais avec beaucoup d’espoir et de détermination. Quoi qu’il
arrive demain dans le paysage du syndicalisme policier, la tradition
doit demeurer : l’ANAS doit être au service de TOUS les personnels
du ministère de l’Intérieur !
Mais tout évolue, et il n’y a aucune raison pour que l’Association Nationale d’Action Sociale ne le fasse pas ! Jusqu’à aujourd’hui, il était
de bon ton, et sans doute l’ANAS a-t-elle contribué à cette façon de
voir, de laisser à penser qu’elle était la “courroie de transmission”
des partenaires sociaux, de TOUS les partenaires sociaux, qui
acceptaient de l’accompagner dans son cheminement associatif. Et
bien, que chacun le sache, nous ne sommes ni la courroie de transmission de qui que ce soit, ni une “secte”. Nous sommes des militants associatifs policiers, des
hommes libres, avec nos idées, nos convictions, mais avec le même objectif : LA DÉFENSE SOCIALE
DE NOS ADHÉRENTS ! Et, d’ailleurs, pourquoi ne serait-ce pas les partenaires sociaux, quels qu’ils
soient, qui deviendraient les relais de l’ANAS, partout où ils peuvent le faire ?
La volonté de ses fondateurs, de rassembler TOUS les policiers, sans distinction, est encore d’actualité aujourd’hui. Solidarité et fraternité sont les deux piliers de l’ANAS, depuis aujourd’hui 60 ans.
Ils ne doivent pas être de vains mots mais se traduire dans les actes ! Tous les courants d’opinion,
toutes les différences philosophiques, confessionnelles, politiques ou syndicales, doivent être porteurs
de volonté constructive, au sein de notre association. Casquettes ou képis… TOUS y sont les bienvenus, afin de se retrouver autour du nouveau grand mouvement social qu’elle pilotera ! Les clans
n’ont pas leur place dans notre maison ! Il est de notre DEVOIR de mettre fin aux divisions néfastes !
Nous devons nous retrouver, pour nous mettre au service de tous nos adhérents, en laissant nos divergences syndicales, et parfois individuelles, à la porte de l’association. Elles ne peuvent faire que le
jeu de nos adversaires. Je crois avoir contribué, avec succès, à L’UNITÉ SYNDICALE, en faisant de l’UNSAPolice le syndicat majoritaire de la Police nationale. Hélas, on constate aujourd’hui que cette unité
est fragilisée. Il est donc de notre devoir de tout faire pour regrouper toutes les bonnes volontés,
autour d’un objectif commun : la défense des acquis sociaux des policiers !
Les querelles syndicales n’auront pas leur place à l’ANAS, ce n’est pas le lieu. Il est toujours plus
facile de détruire que de construire sans se soucier de l’avenir. Je conçois que tout le monde puisse
ne pas être d’accord avec les différents choix syndicaux des uns et des autres. Mais, n’est-il pas
de la responsabilité de la première force syndicale de la Police nationale de tout faire, pour que
tout le monde se retrouve autour d’une table, afin d’œuvrer tous ensemble, dans l’intérêt de tous
les hommes et les femmes que compte le ministère de l’Intérieur ? MOINS il y aura de syndicats
dans la police, mieux les acquis sociaux des policiers seront défendus. Aujourd’hui, nous en comptons trois. Je souhaite que demain il n’y en ait que deux et non cinq… Si je vous livre ces quelques
mots sur le paysage syndical, c’est parce qu’aujourd’hui, comme de nombreux camarades, j’en ai
gros sur le cœur. Je souhaite que la RAISON l’emporte, et que tout le monde se retrouve, dans l’intérêt du syndicalisme policier. Et c’est bien pour cela qu’au niveau de l’ANAS, l’UNITÉ doit aussi
être la règle, tant notre association est toujours très liée aux mouvements syndicaux.
Laissons le temps au temps. Une transition s’impose naturellement pour la conduite de l’ANAS. Tradition et modernité doivent fusionner, dans l’intérêt de notre action sociale. Ainsi, l’UNITÉ SOCIALE
doit-elle être réalisée, avec et grâce à tous les hommes et les femmes qui représentent notre association. Tout le monde y a sa place. Je vous rassure, le travail ne manque pas. Mais il ne faut pas
aspirer au repos et savoir s’invertir sans compter, dans la recherche de l’action sociale de proximité. Hommes – femmes, jeunes – moins jeunes – actifs – retraités, syndicalistes représentatifs –
mutualistes… TOUS ensembles, sachons transmettre aux générations à venir ce que les anciens nous
ont légué ! Souvenons-nous : si le social défendu par l’ANAS est incontournable aujourd’hui, c’est
que ces derniers ont su RASSEMBLER ! En effet, les personnels des Compagnies Républicaines de
Sécurité, en créant cet élan de SOLIDARITÉ en 1948, ont su accueillir à leurs côtés les autres corps
de police, en tenue et en civil, mais aussi les autres personnels du ministère de l’Intérieur. Ainsi
naquit l’ANAS. Les actifs ont ouvert leurs portes aux collègues administratifs, techniques et scientifiques, sans oublier les retraités qui constituent la troisième colonne de notre édifice. Tout ce qui
a été entrepris et réussi a été rendu possible hier, grâce à notre UNITÉ.
Voilà pourquoi cet édifice doit demeurer et prospérer. Aujourd’hui, 60 ans plus tard, allons-nous
remettre en cause tout ce qui a été bâti par nos prédécesseurs ? Ou allons-nous être responsables
et préserver notre association pour qu’elle puisse répondre au défi de demain ! Poser la question,
c’est déjà y répondre !
Le Président
Joaquin MASANET
P
[3]
> Assemblée générale
BILLET
Action sociale et syndicale :
la complémentarité
J
’ai toujours combattu l’injustice sous toutes ses
formes, qu’elle soit professionnelle, sociale ou simplement humaine. C’est pour cette
raison que je milite depuis des
années, au plan syndical comme
au plan social, avec et à travers
l’ANAS, avec et à travers vous
toutes et tous qui formez notre
chaîne symbolique de solidarité.
Aussi, c’est avec conviction et fierté
que je partage et défends les
valeurs qui sont les nôtres, l’unité,
la solidarité et la fraternité.
Tout naturellement, et parce que
je poursuis cet engagement qui
nous rassemble, pour l’action
[Portrait]
Bernard Layes est brigadier-chef
de police. Il est entré à l’école
nationale de police le 1er octobre 1988.
Il est administrateur national de
l’ANAS depuis le 1er juin 2000.
Membre du bureau national du
1er juin 2000 au 1er juillet 2003, il a
occupé les fonctions de secrétaire
administratif puis de secrétaire
national, chargé de seconder le
secrétaire général. Bernard Layès s’est
investi dans les dossiers relatifs
aux changements de réglementation
des structures de vacances, à la mise
en œuvre de conventions d’hébergement et de restauration de
stagiaires avec la DFPN, de marchés publics pour l’organisation
de classes de mer, au logement et à l’hébergement d’urgence
des agents en situation de détresse.
Il est retourné à l’action syndicale, à partir du 1er juillet 2003, afin
de reconstruire une structure UNSA-Police Le Syndicat Unique
au sein de l’Administration centrale du MI, après le départ du
SNPT. Il a été permanent régional UNSA-Police Le Syndicat Unique
à la Formation des Services de la Police Nationale, du 1er juillet
2003 à ce jour. Il a été élu représentant des personnels titulaires
en CAP locale de la Formation des Services de la Police nationale, pour le grade de brigadier-chef, aux élections professionnelles de l’année 2006. Il est également élu représentant des
personnels au sein des instances paritaires locales et nationales
qui ont en charge l’action sociale institutionnelle de notre
Administration. Il est aussi: représentant des personnels au conseil
d’administration et au bureau de la Fondation Jean Moulin
depuis 1997; représentant des personnels en assemblée plénière
et au bureau de la CNAS depuis 2006 ; représentant des personnels en assemblée plénière et en bureau de la CLASAC
depuis 2006.
[4]
sociale de proximité, désintéressée et dévouée à l’endroit de
celles et ceux de nos camarades
qui souffrent, j’ai souhaité m’investir au sein d’un conseil d’administration renouvelé et uni, et
d’un bureau national volontaire
et soudé.
Le charisme et la dimension
humaine de notre président témoignent d’une vocation sans ambiguïté à exercer le bien. Je vous
remercie donc très sincèrement
pour la confiance que vous
accordez à notre nouvelle équipe,
au travers de vos suffrages. Je puis
vous assurer que nous consacrerons toute notre énergie à ne
pas vous décevoir.
L’ACTION SOCIALE DE
PROXIMITÉ C’EST L’ANAS
Je suis convaincu en effet que nous
pouvons développer davantage
encore notre action sociale et
faire partager plus largement
nos valeurs.
C’est un patrimoine que nous
avons le devoir, non seulement
de préserver, mais de faire évoluer
durablement. Nous devons aller
de l’avant, innover et produire, si
nous voulons être et demeurer la
référence incontournable en
matière d’action sociale. Ce n’est
pas pour rien qu’elle est reconnue,
non seulement par nos autorités de tutelle, mais avant toute
chose par l’ensemble des personnels que nous avons vocation à
servir. Alors, faisons preuve
d’imagination et de créativité, à
partir de nos fondations saines
et stables. Bâtissons ensemble
une action sociale contemporaine, adaptée au contexte de crise
socioprofessionnelle que nous
traversons actuellement et qui
n’épargne pas les agents du
ministère de l’Intérieur ainsi que
leurs familles.
L’action syndicale et l’action
sociale sont complémentaires
l’une de l’autre. Le moment est
certainement venu de reconnaître à sa juste valeur l’action
sociale, développée et défendue
par les organisations syndicales,
ainsi que par les organismes
mutualistes et sociaux.
Chacun a su démontrer sa capacité à s’adapter et à gérer les situations les plus dramatiques. L’ANAS,
forte de ses valeurs de solidarité
et de fraternité, doit être l’emblème
de l’action sociale bénévole, indépendante et complémentaire de
l’action sociale institutionnelle.
Bernard LAYES
Vice-président
Assemblée générale >
POINT DE VUE
Entre l’ANAS et les syndicats
de police : L’amorce d’une
profonde mutation !
L
a solidarité ne doit pas
être un vain mot ! Elle doit
se traduire dans les faits,
avec l’ANAS, en développant une politique de partenariat
très étendue. L’Association Nationale d’Action Sociale va amplifier
ses partenariats. C’est la volonté
de notre nouveau président. Le
plus récent, celui avec l’Administration pénitentiaire, en est un
bon exemple. Les relations de notre
association avec les partenaires
sociaux doivent évoluer, afin de
pouvoir répondre aux enjeux de
chacun. Aujourd’hui, les organisations syndicales font le choix
de s’appuyer sur l’ANAS, pour
résoudre les problèmes sociaux
de leurs adhérents. Ainsi, il est
important de se syndiquer, mais
aussi de participer activement à
l’action sociale de proximité, en
étant Anasien. L’implantation
territoriale de l’ANAS est inégalée,
car celle-ci est présente sur tout
le territoire national. C’est ce
maillage qui permet de répondre,
rapidement et efficacement, aux
besoins sociaux journaliers de nos
collègues. C’est un outil formidable
pour les syndicalistes anasiens !
POURQUOI PAS LES
GENDARMES ?
Les principes et les valeurs, défendues par l’ANAS, semblent apparaître aujourd’hui comme étant un
ciment unificateur entre les partenaires sociaux. Les personnels du
ministère de l’Intérieur, actifs et
retraités, composent une grande
partie de nos adhérents. Aujourd’hui, nos collègues de la pénitentiaire posent les premières
pierres d’un partenariat concret
avec l’ANAS.
Et demain, pourquoi les gendarmes,
qui ont intégré le ministère de l’Intérieur, à compter du 1er janvier
2009, ne nous rejoindraient-ils pas?
Certains d’entre eux en tout cas…
En le faisant, ils nous apporteraient
vraisemblablement de nouvelles
idées d’actions à mener… Nous
saurions alors répondre à leurs
besoins, en gardant à l’esprit les
principes de solidarité et de fraternité qui nous animent. Alors,
faisons connaître notre association
à TOUS !
Plus nous serons nombreux, plus
nous serons efficaces, afin de
répondre aux besoins de tous
nos adhérents, Anasiens et
Anasiennes, quelle que soit leur
Administration d’origine !
Pierre WILLEM,
secrétaire national
et représentant national
du personnel
[Portrait]
Pierre Willem est nouvellement élu administrateur national et secrétaire
national de l’ANAS, en charge du secrétariat administratif. Brigadier-chef
de police, c’est un “pur produit de la PP”, après un passage de deux ans
en gendarmerie, notamment à la légion de Marseille. Il a débuté sa carrière
dans la police en 1997, à la brigade du métro (SPSM), à l’Unité de Recherche
Anti Criminalité (URAC).
Il a rempli de nombreuses fonctions syndicales durant ces 7 dernières années,
siégeant en CAPI-Paris et en conseil discipline, occupant aussi des postes
nationaux au Syndicat National des Policiers en Tenue. En 2005, en tant que
secrétaire général adjoint, il a été chargé de la fusion du SNPT avec l’UNSAPolice en vue de la préparation des élections professionnelles de 2006.
Pierre Willem est actuellement représentant du personnel en CAP Nationale et élu expert en CTP Central et Ministériel, pour le Corps d’Encadrement et d’Application. Ces deux dernières années, il avait en charge la
communication du SG de l’UNSA-Police, auprès de Joaquin Masanet.
N’aspirant pas au repos, ayant toujours soutenu et partagé la politique syndicale menée par le nouveau
président de l’ANAS, il compte consacrer toute son énergie, tout son temps et son expérience, au service
de l’action sociale de proximité prônée par l’ANAS, en respectant les valeurs fondatrices de
l’association : solidarité et fraternité.
[5]
> Assemblée générale
UN NOUVEL ÉLAN POUR LE SOCIAL POLICIER
L’ANAS est bien vivante,
tout le monde doit le savoir !
I
l me faut aujourd’hui remercier ici tous les délégués
de l’ANAS, toutes celles et
tous ceux qu’ils représentent,
pour la confiance qu’ils me font
en m’ayant élu à la présidence de
l’association. Je peux les assurer
que je suis déjà entièrement
dévoué à cette nouvelle tâche, aux
côtés d’une équipe qui symbolise
le renouveau, teinté d’une dose
de continuité nécessaire pour
ne pas perdre le fil des chantiers
déjà entrepris. Et le renouveau
indispensable pour redynamiser
l’ANAS! Que chacun le sache: nous
ne ferons pas dans l’attentisme !
Si ce n’est pas la panacée, l’ac-
[Le nouveau bureau
national de l’ANAS]
Joaquin MASANET, Président national
Bernard LAYES, Vice-président
Jacky VINCENT, Secrétaire général
Natacha RENAUD, Trésorière générale
SECRÉTAIRES NATIONAUX
Pierre WILLEM, Chargé du secrétariat administratif
René DUNAL , Chargé du secrétariat général
Thierry SALQUES, Chargé de la trésorerie générale
[6]
tion sociale de proximité est une
solution envisageable, face aux
carences sociales importantes
qui persiste parfois dans l’Administration. Les besoins des
policiers n’ont pas diminué,
depuis 1949, date de création de
notre association. La crise que
nous subissons depuis plusieurs
mois, prouve que nous avons
encore des heures sombres devant
nous. Avec plus d’un demi-siècle
d’action sociale et de solidarité
derrière elle, au service des policiers et de tous les personnels du
ministère de l’Intérieur, l’ANAS doit
aujourd’hui continuer mais surtout
considérablement amplifier son
action !
LE COURBAT ET LES RÉSEAUX
L’établissement de santé du
Courbat, acquis par l’ANAS dès
1953, est le cœur de l’ANAS.
Après avoir été un centre de
vacances et de repos, c’est aujourd’hui un centre de soins de 56 lits,
accrédité et agréé par la sécurité
sociale. L’établissement, classé
“soins de suite et réadaptation”
intègre la spécificité professionnelle de nos collègues. Mais,
dans la mesure de nos capa-
Assemblée générale >
cités, nous pouvons accueillir
tout autre public, comme nous le
faisons depuis peu, après avoir
signé une convention avec le
directeur de l’Administration
pénitentiaire du ministère de la
Justice. Ensuite, l’ANAS ce sont
les réseaux. APEL d’abord, pour
le secours individuel et familial
(aide financière, prêts exceptionnels, etc.). C’est une étape obligatoire avant d’accéder au Courbat.
Le réseau ANAS ALPHA Espoir,
grâce au travail d’Éric Nondodéo,
continue à s’occuper des maladies
et des invalidités. Est-il besoin de
rappeler l’espoir que beaucoup
mettent dans les efforts déployés
par le réseau ANAS Écoute Toxicomanie ?
NOUVELLES PRESTATIONS,
NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS
Je n’oublie pas non plus la cellule
d’aide et de conseil au logement, pour les policiers qui prennent leur poste dans les
métropoles, notamment en Ile-deFrance. Ce secteur doit impérativement et bien évidemment
être développé, afin de pouvoir
répondre aux besoins de nos
adhérents et, par la même occasion, attirer des jeunes fonctionnaires au sein de l’ANAS.
Le complément naturel de ce
dernier secteur, et vice-versa,
c’est le réseau ANAS Jeunes. Il est
là pour aider les jeunes fonctionnaires de police à s’intégrer
dans sa nouvelle affectation. Il doit
bénéficier sans délai de l’aide des
anasiens des départements
concernés, notamment au niveau
des sorties d’écoles, et durant la
présentation de notre association
aux élèves. N’oublions pas le
restaurant de l’ANAS à Joinville,
au siège de celle-ci et encore
des offres de loisirs et de vacances.
Les centres de l’ANAS, qui servent
aussi de logement pour les fonctionnaires du ministère en formation, devront veiller – avec le
bureau national et le conseil
d’administration – à leurs taux
d’occupation. Nous devrons amplifier nos partenariats, avec d’autres
ministères, des collectivités, et
d’autres organismes. Pour
proposer des prestations à de
nouveaux partenaires, il leur
faudra étudier des projets d’extension.
À Tréveneuc, par exemple, il faut
imaginer la possibilité d’ajouter
des bungalows, en améliorant
Les responsables des
réseaux ANAS
certains équipements, ou encore
d’étudier la possibilité de
construire une piscine… L’ANAS
peut apporter des réponses aux
problèmes quotidiens de
nombreux partenaires, venus de
nouveaux horizons et à ceux de
tous les partenaires sociaux…
[Le nouveau conseil
d’administration de l’ANAS
mis en place]
AU BOULOT !
24 POSTES À POUVOIR
L’ANAS est bien vivante, et je
compte le faire savoir rapidement à tout le monde ! L’augmentation des demandes en
direction de l’association, nécessite une gestion plus stricte de nos
structures d’activités. Celle-ci
pourra entraîner de nouvelles
contraintes mais permettra de
développer toutes les bonnes
initiatives. On ne peut être détaché
des services actifs, même s’il
nous faut réfléchir aussi à tout ce
qui peut se passer dans ce
domaine, pour l’anticiper, sans
rendre à l’ANAS ce qu’elle donne
en obtenant ces détachements.
Il y a encore beaucoup de pain sur
la planche, il ne faut pas l’oublier!
Chacun doit connaître son rôle et
remplir sa mission, faute de quoi
je serai amené à prendre les
décisions nécessaires !
À l’ANAS, notre créativité n’a pas
de limite. Vous allez très vite
vous en rendre compte, car notre
volonté d’aboutir et de défendre
le social au sein du ministère
de l’Intérieur est sans faille !
Joaquin MASANET
Président de l’ANAS
Inscrits : 177, votants : 170, nul : 1, exprimés : 169
Majorité : 85
Résultat :
NONDEDEO Éric
SALQUES Thierry
RENAUD Natacha
HERVÉ Daniel
VAILLANT Stéphane
LAYES Bernard
MASANET Joaquin
MARTINEZ Éric
SABOS Érick
CROTTÉS Stéphane
DUNAL René
VINCENT Jacky
WILLEM Pierre
DANEL Fabrice
MASANET Francis
CAVRET Pierre
HALAT Laure
PETITGENET Christophe
WASIELEWSKI Jean-Claude
BIGNOZET Joël
FIORANI Joël
PRUVOST Jean-Marc
ELBAZ Bernard
FRANCHI Hubert
166
159
158
151
150
147
144
143
139
135
135
135
135
129
129
126
125
122
116
115
114
110
89
86
ROLLAND Nicolas
BASTIEN Hervé
PRUVOST Jean-Claude
CAPON Philippe
KOUBI Yves
75
57
56
54
53
élu
élu
élue
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élue
élu
élu
élu
élu
élu
élu
élu
[7]
> Assemblée générale
UNE AG SUR FOND D’ANNIVERSAIRE
La croisée des chemins
C’est René Dunal, Président sortant de l’ANAS, qui avait la lourde tâche d’ouvrir les
débats de Créteil…
ené Dunal, au nom de
l’ANAS, remerciait d’abord
le député-maire de la
ville de Créteil, Laurent
Cathala, qui accueillait l’assemblée dans sa ville et dans un
local communal, en soulignant
l’amitié qui ne s’est jamais
démentie, entre cet élu et l’ANAS.
René Dunal y associait Olivier
Doasnes, le maire de Joinville-lePont, où se trouve le siège social
de l’ANAS, le Conseil Général et
les services de la Préfecture du Valde-Marne, plus particulièrement
le Préfet, M. Camux, le directeur
de l’Administration de la Police
nationale, Joël Fily, ainsi que les
sous-directeurs de l’action sociale
du ministère de l’Intérieur, MM.
Périssat et Derouch et leurs
services et collaborateurs. Leurs
liens avec l’ANAS sont chaque jour
renforcés. “Merci encore à eux dont
la présence honore l’ANAS et
est un signe fort des liens qui unissent l’ANAS et l’Administration”
devait ajouter notre ami René. La
salle observa ensuite une minute
R
Monsieur le DéputéMaire Laurent Cathala et
le président de l'ANAS
[8]
de silence, à la mémoire de tous
ceux qui nous ont quittés au
cours de cette année, victimes du
devoir ou pour cause de maladie.
Et, s’il ne fallait en citer que trois,
chers aux cœurs de tous les
Anasiens, nous pensions tous, à
ce moment précis, à Jean-Louis
Boucher, un des fondateurs de l’association, à François Momeux et
à Max Cailliot.
SITUATION REDRESSÉE
“En 2005, la présidence s’est
entourée d’une équipe rajeunie
et dynamique, avec ou sans expérience d’élu, mais volontaire et
décidée à tout mettre en œuvre
pour dynamiser et redresser la
situation financière de notre
association”, poursuivait René
Dunal, rappelant ensuite simplement que l’ANAS avait alors reçu
une première “alerte phase 3” du
commissaire aux comptes.
“Depuis, on observe une augmentation de fréquentation dans nos
centres et l’utilisation des services
que met l’ANAS à disposition de
ses membres”.
Mais il faut aussi savoir que l’on
observe encore de meilleurs
résultats financiers. Ceux-ci se
traduisent par une remontée de
l’association dans le classement
établi par la Banque de France.
Pendant ces quatre dernières
années, l’ANAS a grandi encore
un peu plus. Elle a mieux rayonné
encore dans l’action sociale de
proximité, en répondant aux
attentes des fonctionnaires de
police et du ministère de l’Intérieur. “Fille du SNIP des CRS à sa
création en 1949, nous n’avons
pas oublié ses origines, la solidarité et la détermination des
membres fondateurs de notre
association. Ils nous ont indiqué
le chemin à suivre. Ainsi, cet
élan de solidarité, qui a traversé
les générations, continue par les
actions d’aujourd’hui. Et leurs
actuels maîtres d’œuvre gardent
en mémoire les combats du
passé, pour mieux affronter ceux
de demain”.
Les acteurs de l’ANAS, de nos jours
tout comme ceux d’hier, continuent
à œuvrer pour le bien de tous et
à tendre la main à nos collègues
en difficultés. Ces différentes
périodes nous ont appris que
c’est dans l’unité que nous
progressons. Ce qui était indispensable hier, l’est toujours
aujourd’hui. “J’entends par là, l’esprit de cohésion, poursuivait
René Dunal, de solidarité et de
fraternité, que nous avons toujours
respecté. Dans un contexte économique difficile, notre rôle est
d’autant plus important et déterminant, pour l’avenir et le bienêtre de nos adhérents, pour celui
de l’ANAS et son développement, qui ne peuvent s’accomplir que dans l’unité autour de
l’action sociale, et dans le rassemblement de ceux qui veulent
construire, comme nous, ensemble
dans l’ANAS !”
Assemblée générale >
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ANAS
Un 60 anniversaire à la
hauteur des défis à relever !
e
C’est le président de la section départementale du Val-de-Marne qui a accueilli les
nombreux délégués venus de la France entière pour la dernière AG.
fiers, car en cette 60e année,
nous pouvons afficher notre
confiance pour l’avenir. Car si on
ne le perçoit pas toujours tout de
suite, pour ma part, j’observe, au
quotidien, des jeunes et des
moins jeunes qui œuvrent avec
envie et talent pour l’ANAS et,
malgré les difficultés, leurs actions
doivent nous rassurer pour la
poursuite de l’œuvre de l’ANAS
qui incarne, plus que jamais,
l’action sociale de proximité”.
Depuis 60 ans, l’histoire de l’ANAS
nous le prouve: des jeunes, sous
l’œil attentif de leurs aînés, ont
su reprendre le flambeau…
Stéphane CROTTÈS
Président ANAS-94
a section départementale
de l’ANAS 94 a été particulièrement heureuse et
fière de recevoir les représentants de l’association à Créteil
pour cette Assemblée Générale
2009, année symbolique de son
60e anniversaire. Bien entendu,
toutes nos pensées, résumées par
son successeur, sont allées à
Max Cailliot, responsable de
l’ANAS 94 depuis l’année 2001,
et qui nous a trop vite quittés.
C’est toujours difficile de voir
partir ceux avec qui l’on partage
des valeurs communes, et avec
lesquels on mène des combats
journaliers.
“En sa mémoire, et pour tous les
policiers, et tous ceux qui sont
concernés par l’action de l’ANAS,
nous nous devons de poursuivre son action sur le département. Il s’agit d’un devoir”,
a notamment déclaré Stéphane
L
Crottès qui a repris son flambeau.
Il a ensuite tenu à rappeler que
L’ANAS a été fondée voici 60 ans,
dans un grand élan de générosité,
de solidarité, par quelques policiers confrontés à un grand vide
dans le secteur social et médical.
“Cet élan est issu d’une évidence
jamais démentie : nous sommes
plus fort ensemble, rassemblés
pour œuvrer dans l’intérêt général
et au final, pour le mieux être de
nous tous”.
UN FLAMBEAU PAS PRÈS
DE S’ÉTEINDRE
Et soixante ans plus tard, l’ANAS
continue de fédérer et reste,
contre vents et marées, l’entité
autour de laquelle tout le monde
doit se retrouver. Elle parle à
nos valeurs de solidarité et d’entraide. Et nous en avons tous
besoin ! “Ne soyons pas peu
[La nouvelle commission
nationale d’attribution
vacances]
6 POSTES À POUVOIR
Inscrits : 177, votants : 170, exprimées : 170, majorité : 85
Résultat :
1ER TOUR
THORAVAL Fabrice
MEZZANATTO Patrice
BECKER Luc
DUVAL Marc
119 élu
113 élu
110 élu
96 élu
2E TOUR
NOWAK Dominique
GOURGUECHON Alain
1er tour 67
1er tour 84
2e tour 81 élu
2e tour 66 élu
SCHIANTARELLI Christophe
COCQUET Bernard
THOMAS Jean Noël
BIERNACZYK Daniel
BAUDOIN Benoît
1er tour 81
1er tour 63
1er tour 61
1er tour 48
1er tour 30
2e tour 40
2e tour 26
2e tour 25
2e tour 23
2e tour 16
[9]
> Assemblée générale
DES TRAVAUX OBSERVÉS PAR TOUS
“Nous attendons
beaucoup de vous !”
C’est dans un contexte particulier et grave à bien des égards que le responsable du
Syndicat Unique nous a livré le fruit de sa réflexion…
ompte tenu des circonstances, il ne fallait pas être
surpris si l’Assemblée
Générale 2009 de l’ANAS
était observée avec la plus grande
attention. J’attends beaucoup de
vous, et les militants du Syndicat
Unique, engagés dans l’ANAS,
aussi ! Cette AG était l’occasion
unique de vérifier la solidité des
liens qui nous unissent et de
C
[La commission nationale
des conflits élue]
5 POSTES À POUVOIR + 2 SUPPLÉANTS
Inscrits : 177, votants : 170, exprimées : 170, majorité : 85
Résultat :
GENDRE Geneviève
LHUISSIEZ Fabrice
RAEPSAET Yves
ROUAIX Didier
MUNIER Alain
DESGUERRE Frédéric
[10]
161 élu
159 élu
158 élu
154 élu
140 élu
125 suppléant
rassurer les craintes de nos militants. L’UNSA-Police le Syndicat
Unique a été amené à démissionner d’une structure de rattachement en laquelle nous n’avions
plus confiance. Pour la première
fois, depuis 1993, nous avons
été confrontés à un véritable
choix politique. Nous en avons
débattu ensemble, puis nous
avons décidé de nous défaire
d’un ancrage structurel qui ne
pouvait plus nous convenir. Cette
décision a été prise à l’unanimité
d’un congrès. Peu m’importe
aujourd’hui de savoir si les revirements enregistrés depuis ont une
légitimité ou une pertinence, on
ne change pas d’avis au gré du
vent ou de mauvais alibis. Il
appartient à ceux qui ont choisi
cette route de l’assumer! Pour ce
qui me concerne, je n’ai aucun
regret, aucune amertume, je ne
nourris aucune rancune. J’aurai
simplement souhaité comprendre…
pour pouvoir éventuellement
accepter.
BLESSÉ, MAIS DEBOUT !
Pour avoir largement consulté
et ouvert le débat, je ne peux
qu’être déçu et blessé, mais je
reste debout! Je ne peux ni refaire,
ni compenser ce qui a sans doute
manqué… Il ne peut être question
non plus de me résigner. Je vais
donc poursuivre, sans faiblesse
et avancer sur la voie tracée par
nos militants! Je veux simplement
dire à ceux qui s’éloignent aujourd’hui, que ma détermination est
intacte, mais également que la
porte reste ouverte ! Le choix de
la division est une fuite en avant.
Je ne l’ai pas voulu. La situation
actuelle ne peut me satisfaire. Je
ne l’ai pas voulu non plus en 2003,
et c’est dans les pires difficultés
que je suis resté à l’UNSA-Police,
pour reconstruire. J’ai soutenu loyalement le secrétaire général, sans
calcul. Je pensais, et je pense
encore, être en droit d’attendre
une réciprocité de comportement…
VICTOIRE REVENDICATIVE
Alors, c’est en confiance que je
vais attendre… et vérifier. Pour les
avoir consultés, je suis persuadé
que mes prédécesseurs n’auraient pas fait différemment. Nos
liens de confiance (avec l’ANAS
NdlR) ne peuvent être mis à mal,
sans occasionner de dégâts ultérieurs…
L’ANAS n’est pas un îlot de neutralité sur lequel viendrait s’échouer
des malentendus. L’ANAS est un
acteur de la vie sociale et politique.
La crise est là, loin d’être terminée.
Les policiers, retraités ou actifs,
n’échappent pas au marasme.
Dans ce contexte, nous avons
refusé le réflexe de l’attentisme.
Cette position, nous l’assumons,
au plan syndical comme associatif.
Elle permet d’entrevoir un début
de solution. Et je veux associer
l’ANAS à cette possible victoire
revendicative qui, je le rappelle,
fait partie intégrante du projet
revendicatif élaboré depuis 1978.
Nous saurons bientôt si notre
action a été utile. D’ores et déjà,
je sais qu’elle n’aura pas été
vaine ! Voilà pourquoi la division
syndicale m’est autant incompréhensible car, personne ne
peut croire un instant, y compris
parmi nos désormais opposants,
que cette opération de déstabilisation puisse être rentable !
Henri MARTINI,
secrétaire général d’UNITÉ
POLICE LE SYNDICAT UNIQUE
Assemblée générale >
LES ADHÉRENTS DU SGP DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À L’ANAS
“Ne brisons pas les seuls
outils qui peuvent empêcher
la casse du social policier !”
C’est à double titre que notre collègue et ami s’adresse aux Anasiens : comme
responsable syndical et… comme Anasien lui-même.
ans doute ne faut-il pas
mélanger le mouvement
social et le syndicalisme.
Ils ont pourtant, forcément, des racines communes.
Combien d’entre nous sont impliqués dans le syndicalisme, tout
en étant à la fois anasiens. L’ANAS
est un formidable outil qui fait
beaucoup pour les policiers. La
Police nationale est sans doute
l’une des institutions au sein de
laquelle il y a le plus besoin de
social.
Et pourtant, l’Administration, le
Gouvernement, l’État, a tout
laissé, dans ce domaine, entre les
mains du personnel! Il a fallu qu’un
jour, des policiers se sentent
concernés, pour prendre en mains
une structure sociale, pour créer
quelque chose là où l’État ne
faisait rien !
L’ANAS a été créée par des
membres des CRS, dont le maître
mot était UNITÉ. Tout ce qui a été
construit dans notre corporation, dans le domaine social, des
avancées salariales, de la protection sociale, des statuts, tout
s’est toujours construit dans
l’UNITÉ. Elle s’est faîte autour de
composantes syndicales que l’on
connaît aujourd’hui, le SNIP des
CRS, le SNPT, qui devait plus
tard rejoindre l’UNSA-Police, le
SGP. Mais, les hommes étant ce
qu’ils sont, cette unité fut mise
à mal à plusieurs reprises. Et là,
nous avons tous une part de
responsabilité à prendre, et notre
autocritique à faire.
L’unité attaquée, il nous faut
aujourd’hui la reconstruire. Si
nous ne sommes pas capables de
S
[Hommage]
le faire demain, il n’y aura plus
d’ANAS, plus de mutuelles, plus
de syndicats ! Il faut impérativement que nous la maintenions. Les
pratiques, les querelles, les divisions syndicales, nous les retrouvons à l’ANAS.
RESTONS UNIS !
Alors, attention, ne faisons pas en
sorte que les problèmes d’hommes
brisent des outils que nos anciens
ont mis des années à construire.
Aujourd’hui, les attaques antisociales n’ont jamais été aussi
violentes !
Quand on voit les menaces qui
pèsent sur nous, nous avons
une responsabilité: nous n’avons
pas le droit de casser les seuls
outils qui peuvent s’y opposer !
Au-delà de toutes les querelles,
le destin du mouvement social
dans la Police nationale et
l’avenir de la profession sont
entre nos mains ! Restons unis !
Si les CRS ont obtenu les avancées qu’elles ont eues, c’est
parce qu’ils ont toujours su le
rester… Les CRS ont su rester une
seule force, parler d’une seule
voix. La division fait le jeu de tout
le monde, mais ce dont on peut
être sûr, c’est qu’elle ne fera pas
celui des policiers ! Restons
unis, pour faire avancer le
mouvement social, le progrès,
le syndicalisme policier !
Nicolas COMTE,
Secrétaire général du SGP-FO
“C’est avec émotion
que je prends la parole
devant vous, a déclaré
Nicolas Comte, en
préambule de son
intervention à la
tribune de l’AG de
l’ANAS, car c’est la
première fois, en tant
que secrétaire général
du SGP-FO, que je
m’exprime devant un
leader qui a marqué le
syndicalisme policier.
Et je n’oublie pas que
celui-ci était issu du
SGP, c’est Bernard
Deleplace, ici présent,
auquel je voulais
rendre hommage…”
[11]
> Assemblée générale
LE PARTENARIAT AVEC LES RETRAITÉS
“L’UNRP respectera ses
engagements vis-à-vis de l’ANAS!”
Le président de l’Union nationale des retraités de la police est clair, nous pouvons
compter sur elle…
’ANAS a soixante ans cette
année, l’UNRP fête son
cinquantième anniversaire…
L’ANAS et l’UNRP, deux
entités complémentaires. L’ANAS,
structure sociale du SNIP des
L
[La commission nationale
de contrôle financier]
6 POSTES À POUVOIR
Inscrits : 177, votants : 170, exprimées : 170, majorité : 85
Résultat :
CAUCHY Thierry
COZZOLI Lucien
ANNETTE Serge
DE SOUSA Tony
ESPOSITO Amédée
COMPAGNAT Bernard
151 élu
139 élu
138 élu
131 élu
120 élu
99 élu
HOELINGER Philippe
JANOT Christian
88
63
[12]
CRS, puis des autres composantes
de la FASP, pour devenir celle de
tous les personnels du ministère
de l’Intérieur; l’UNRP au caractère
revendicatif (revalorisation du
pouvoir d’achat, défense des
droits des retraités, pension de
réversion, l’ISPP dans le calcul de
celles-ci, la parité hommes-femmes;
l’ASA…) tel que l’ont voulu nos
anciens, pour rester dans le prolongement de leurs mandats syndicaux. L’UNRP est solidaire de
l’ANAS et nous ne doutons pas que
cela soit réciproque.
VÉRITABLES AMIS
Les mesures gouvernementales
de suppression des subventions
accordées aux mutuelles vous
seront certainement appliquées,
dans un avenir très proche. Ces
mesures drastiques ne sont pas
sans conséquence dans le budget
de fonctionnement de l’ANAS,
et par là même sur ses personnels,
ses structures, et son action
sociale. Mais vous y avez déjà
paré…, je crois le savoir.
Dans pareilles circonstances, la
solidarité de tous doit être de mise,
pour expliquer les décisions
prises, pour passer le cap, toujours
difficile, de l’adaptation aux
nouvelles donnes. L’UNRP, a dans
ses rangs, des militants, des
adhérents, auxquels les notions
de sacrifice, de générosité, de solidarité, d’altruisme, ne sont pas
totalement inconnues… C’est
toujours dans les moments difficiles, quand ils savent répondre
présents, que l’on reconnaît ses
véritables amis. L’UNRP en a
témoigné dans le passé, avec
l’accord de partenariat passé
avec l’ANAS. Elle est restée fidèle
à ses engagements. Elle entend
les respecter, et se maintenir
dans ce droit fil, pour peu que la
réciprocité soit sans faille…
René ESPANOL
Président de l’UNRP
Assemblée générale >
AIDER LES AUTRES EN TOUTE DISCRÉTION
“L’homme représente 85 %
de paraître et 15 % d’être*”
Chaque année, à la même époque, le Réseau Écoute Toxicomanie de l’ANAS
présente son action en tribune... un sacerdoce…
our cette assemblée générale du 60e anniversaire
de l’ANAS, exceptionnellement, je ferai le bilan
de deux existences, dédiées aux
autres, celles de deux frères qui,
malgré les aléas de la vie, ont su
unir leurs efforts, pour les familles
touchées par des problèmes liés
aux addictions. Nous avons mis
nos ego de côté, et travaillé
ensemble, sans rechercher les
honneurs et la lumière. À la
lecture de ces premières lignes,
vous aurez compris que c’était
François Momeux que je voulais
évoquer.
Voici bientôt vingt ans que je
suis impliqué dans les actions liées
à la toxicomanie. Très vite, François, alors Président de l’ANAS,
m’apporta son soutien. D’abord,
il m’aida moralement, en m’accompagnant sur les plateaux de
télévision. Puis, son aide se fit plus
active, avec mon camarade de
toujours, Joaquin Masanet, en
reconnaissant et en faisant reconnaître l’action que je menais.
François est même allé beaucoup plus loin, en effectuant une
immersion de 10 jours, au sein d’un
groupe de dépendant aux addictions… Quel courage il lui a fallu !
Hélas, tout à une fin, malgré son
courage face à la maladie, celleci l’a vaincu.
Début Janvier, nous étions invités
à animer une conférence sur le
thème du “Partage”. Dans bien
des situations, il peut ressembler
à de l’intolérance. Nous avions
privilégié une intervention à
quatre mains. Comme à notre
habitude, chacun avait préparé son
intervention, sans en aviser l’autre.
Pourtant, après que j’ai lâché
cette formule sur l’intolérance :
“L’intolérance, voila le mot qui
nous coupe définitivement de
la vraie fraternité”, François me
P
répliqua, dans l’instant : “La
fraternité, c’est prendre la main
de l’autre avec beaucoup de
pudeur”. Le vrai François est
dans ces quelques mots, celui qui
avait conservé les valeurs
Anasiennes et qui connaissait la
signification de notre devise :
“La main tendue vers tous les
oubliés”. Ce fut notre dernière
intervention commune.
Début avril 2009, je participais à
l’assemblée générale EDVO.Traditionnellement, les pensionnaires
et anciens pensionnaires donnent
leurs impressions sur la galère de
leur addiction. J’avais, au préalable,
annoncé la maladie de François.
Un pensionnaire prit la parole: “Si
je n’avais pas rencontré François
et Gilbert, je serais aujourd’hui
mort ou en prison”. Aujourd’hui,
ce jeune termine ces études,
pour devenir éducateur spécialisé…
l’anonymat, la confidentialité, le
refus de juger l’autre, tels sont les
maîtres mot de notre implication. Mais voilà tout de même un
court bilan de l’activité 2008,
des Groupes (hebdomadaires)
de Paroles Parents et des entretiens individuels, à la demande :
Groupes de Paroles Parents :
850 rencontres
Entretiens individuels :
240 rencontres
Sans compter les conférences, les
suivis en milieu carcéral, hospitalier, tribunal. Aujourd’hui je
me sens diminué et incapable d’assumer cette lourde tache. François et moi nous étions à 100 %.
Ce qui laisse supposer que je suis
maintenant à 50 %. Ce n’est pas
suffisant. J’ai voulu vous faire
partager la reconnaissance que
l’on doit à un homme, pas connu
et reconnu à sa juste valeur. Je suis
persuadé que beaucoup de jeunes
pleurent son départ.
J’ai une pensée toute particulière pour Marie Annie, son
épouse, Yohan et Erwan, ses
enfants, ainsi que toute sa famille.
François savait être humble,
quand il parlait des hommes, de
l’Homme, il précisait : “celui-ci
représente 85 % de paraître et
15 % d’être”*. Nous avons tous
beaucoup de chemin à faire pour
trouver l’homme idéal.
Gilbert EVENO
Réseau Ecoute Toxicomanie
[13]
> Assemblée générale
LES TÉMOIGNAGES ÉMOUVANTS DE DEUX INVITÉS CANADIENS
Comment l’ANAS a servi
d’exemple pour la création
de La Vigile du Québec
Jacques Denis Simard, président de l’association, raconte comment elle a vu
le jour…
n 1999, alors que nous
avions dans l’idée de
monter une maison d’accueil pour aider les policiers en difficulté, quelques mois
après avoir reçu notre habilitation
d’association à but non lucratif,
nous avons visionné un reportage
télé qui parlait du Château du
Courbat. Cela a été une grande joie
de savoir que, quelque part dans
le monde, il y avait une autre
maison qui faisait déjà le travail
que nous voulions entreprendre
et qui en avait l’expérience. Cette
nouvelle nous a encouragés à
continuer. Votre ami Lionel Brieude
nous a envoyé une importante
E
documentation sur ce que faisait
Le Courbat et ce qu’était l’ANAS.
Nous l’avons étudiée et nous
nous en sommes servi pour
monter notre projet. L’amitié,
l’unité et la fraternité qui vous unissent, c’est exactement ce que nous
avons ressenti, dès le départ.
Combats, souffrances, solidarité, vos valeurs, nous les avons
installées, nous nous sommes
reposés sur elles pour fonder La
Vigile. De 1988 à 1993, j’étais moimême intervenant pour un
programme d’aide de la Sûreté du
Québec où j’ai passé 33 ans. Les
policiers en détresse, au bord du
suicide, nous appelaient jour et
nuit, et la première question que
je me posais était: où les envoyer?
À l’hôpital, pas question. La
police travaille en collaboration
avec les hôpitaux, il serait difficile de respecter la confidentialité. Et puis, les patients n’étaient
pas d’accords. Il n’existait pas d’endroit où les soigner, en toute
gratuité, sans aucun obstacle,
de tout ordre.
CRÉER UN GRAND
MOUVEMENT INTERNATIONAL
[14]
C’est de là qu’est venue l’idée de
La Vigile. Je ne voulais pas quitter
la Sûreté en laissant en plan des
policiers en difficulté. Dans un
premier temps, nous avons été très
aidés grâce aux relations que
nous avons tissées avec la maison
“Centre Casa”. En 2002, nous
les avons rencontrés pour voir
quelles thérapies, y compris alternatives, ils développaient. Ils
nous ont si bien accueillis, que
nous sommes repartis avec un
accord verbal. Ils nous ouvraient
leurs portes, nous faisaient bénéficier de leur clinique. Ce fut un
extraordinaire clin d’œil de la
providence pour continuer. Le
1er janvier 2003, nous pouvions
ouvrir La Vigile. Au fil des années,
au travers de toutes les thérapies
que nous avons développées,
les gens ont été touchés, la
confiance renouvelée. Nous offrons
de plus en plus de services, nous
avons de nombreux projets.
Aujourd’hui, le but de notre venue
à l’ANAS, c’était d’abord de sceller
notre amitié, ce qui était déjà une
extraordinaire raison de nous
déplacer. Mais, avec vous, nous
voulons aussi créer un mouvement
de coopération internationale
car, de par le monde, de nombreux
policiers rencontrent les mêmes
problèmes, mais ils n’ont pas de
structures comme les nôtres.
Nous partageons les mêmes buts,
nos objectifs sont identiques. La
solidarité et l’amitié développées depuis notre arrivée parmi
vous ne nous mentent pas. Les
visages que nous avons croisés
l’expriment de façon naturelle,
comme vos mots et votre accueil.
Pour nous, c’est du solide! Durant
votre congrès, on nous a même
donné pour accompagnateur…
comment dit-on en France : un
“ch’ti biloute”? En 2011, nous espérons que vous viendrez au premier
congrès international que nous
allons organiser. Avec vous, nous
voudrions créer un mouvement
international afin de créer d’autres
maisons, dans d’autres pays. Ce
serait extraordinaire !
Jacques Denis SIMARD
Président - fondateur
de La Vigile
Assemblée générale >
AIDER LES ÂMES EN PEINE, VU DU QUÉBEC
“Quand je pense que dès 1949,
vos aînés mettaient l’ANAS sur
pied… nous, nous débutons…”
Il s’appelle Gérard Brillant. Il faisait partie de nos invités Québéquois. Et il nous a
parlé d’humanité, tout simplement…
J
e veux juste partager
quelques choses avec vous…
Chez nous, nous appelons
cela les “pères aidant”. En
fait, vous en êtes tous. Que vous
dire alors, sinon que de parler d’exceptions… Et le suicide? Vous êtes
policiers, vous avez donc tous
effleuré ce domaine. Alors,
qu’ajouter, si ce n’est encore
qu’évoquer l’exception ? Policier
municipal à Québec durant 32 ans,
j’ai connu l’époque où la province
mettait à disposition des policiers
qui en avaient besoin, un psychologue de réputation internationale.
Il s’appelait Jack Daniel’s… Avec
le temps, les autorités ont compris.
Le programme d’aide à débuté
dans les années 90. J’y ai adhéré
dès le début. En 1978, j’avais
déjà mis en place le service d’aide
aux victimes d’actes criminels.
Jusqu’en 1987, nous étions tous
bénévoles. Et puis, là encore, le
Gouvernement a fini par prendre
la mesure du problème, il a créé
12 centres spécialisés dans ce
problème. Nous avons pu arrêter.
En 90, avec une infirmière et
quelques proches, nous avons
décidé de mettre en route une aide
aux proches des psycho-maniacodépressifs, en plus simple : les
personnes bi-polaires. Il n’existait rien pour eux. En 93, nous
avons même remporté une bourse
de 10000 euros. Cinq ans plus tard,
nous créions La Vigile. Quant au
suicide… durant mes cinq dernières
années dans la police, je traitais
les dossiers de personnes disparues, les suicides et les tentatives.
J’en ai vu beaucoup plus qu’un policier “normal”. Alors, parlons
d’exceptions.
Un jour, on m’a expliqué que
deux jeunes filles de 13 ans
voulaient mettre fin à leurs jours.
Elles l’avaient écrit à leurs copains
d’école, dans plusieurs lettres
qu’elles leur avaient demandé de
n’ouvrir qu’à 14 heures. En fait,
leur vrai moteur pour en finir, c’était
de dire : “quand vous aurez des
problèmes de votre côté, pensez
à nous, nous serons là-haut,
nous viendrons vous aider…”.
LES CORDES ÉTAIENT PRÊTES
POUR SE PENDRE
Nous nous sommes mis en chasse
et nous les avons récupérées
trois quarts d’heure avant les
14 heures fatidiques. Les chaises
et les cordes pour se pendre
étaient prêtes, la musique jouait
fort ! Nous les avons remises
entre les mains des pros de la
santé. Seconde anecdote. Appel
d’une femme, son frère, membre
de la Sûreté veut se suicider. Il
habite à 250 kilomètres. Je me suis
dit : si je ne fais rien et qu’il
meurt, je me le reprocherai
toujours. Si j’interviens, et qu’il
se donne tout de même la mort,
je pourrai toujours me dire que
j’aurai essayé… Je n’ai pas de
bagage intellectuel assez important pour être un spécialiste du
suicide, c’est d’abord mon cœur
qui parle. J’y suis allé. Il vivait
reclus, les volets fermés, lumières
éteintes. En sa compagnie, j’ai fait
le tour de toutes les pièces en rallumant. Et je lui disais: c’est le retour
à la vie qui commence. Mais, si
j’en étais resté là, je l’aurai juste
remonté à la surface pour accomplir le geste fatal. Ensuite, je lui
ai expliqué que nous avions tous
en nous les outils pour nous en
sortir, sans le savoir. Et je lui ai
montré à se servir de ses atouts…
Le plus extraordinaire c’est qu’en
le quittant, je lui ai dit qu’il
pouvait me joindre quand il le
voulait. Il ne m’a jamais joint, il
n’en a pas eu besoin. Il vit désormais heureux. Je suis assez fier
d’avoir réussi cela. Mais ce qui est
vrai, c’est que je trouve incroyable
que, dès 1949, ici, les gens de la
base aient mis l’ANAS sur pied.
Nous, on ne fait que débuter !
Gérard BRILLANT
Vice-président de La vigile
[15]
> Dernière minute
UN CONGRÈS DE L’UNION PROMETTEUR
Nous sommes tous
dans le même bateau !
Le congrès de l’union entre UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE et le SGP-FO, a eu
lieu le 17 juin à Paris. Une importante délégation de l’ANAS était présente…
l’ANAS seront associés aux
instances paritaires.
RETOUR AUX SOURCES
De gauche à droite:
Gilles Wiart,
Nicolas Comte,
Jean-Claude Mailly,
Joaquin Masanet,
Henri Martini et
Francis Masanet
[16]
J
’ose espérer que tous les
collègues, responsables syndicaux, présents au congrès de
l’union entre l’UNITÉ POLICE
LE SYNDICAT UNIQUE et le SGP,
le 17 juin dernier à Paris, sont
membres de l’ANAS… Je me suis
en tout cas permis de leur signaler
que, si tel n’était pas le cas,
j’étais à leur disposition… Lors de
l’AG de l’ANAS, quelques jours plus
tôt, nous avons su nous réunir,
dans l’intérêt de tous les personnels du ministère de l’Intérieur.
Je me félicite qu’UNITÉ POLICE LE
SYNDICAT UNIQUE et le SGP
aient su faire de même !
Les problèmes que rencontrent
l’ANAS et les syndicats sont les
mêmes, au niveau de ce que
nous avons à gérer :
- La fidélisation et l’accompagnement social indispensable qui
en découle (logement, accès à
la propriété, places en crèches,
travail pour le conjoint, etc.)
- Le rapprochement police-gendarmerie et la mutualisation des
moyens, qui permettra des
économies financières et une
meilleure efficacité dans le traitement de la lutte contre la
criminalité
Pour répondre à toutes ces
attentes, la solution était d’entreprendre un processus de rapprochement. Nos camarades l’ont
réalisé, pour devenir non pas
majoritaire mais ultra-majoritaire.
RAPPROCHEMENT
INDISPENSABLE
Ceux qui ont choisi de faire du
neuf avec du vieux, de ne pas être
représentés au niveau de la Fonction publique, où demain, tout se
décidera, ceux qui se prennent
pour des résistants, en se qualifiant “d’historique”, porteront la
responsabilité de la division
syndicale au sein de la Police nationale. Comment souhaiter la division de nos valeurs ? Comment
oser faire un trait sur 60 années
de combat syndical ? Aujourd’hui
il faut OSER ! Jean-Claude Mailly
a raison, il faut passer à la vitesse
supérieure, franchir un cap! Je suis
adhérent à UNITÉ POLICE LE
SYNDICAT UNIQUE. Mes responsables nationaux aussi. J’en
compte même qui siègent en
CAPN, CTP central – ministériel,
CHS, CAPI ou CAPL, et dans de
nombreuses instances paritaires…
J’ose espérer que cela continuera, et que les responsables de
Nous savons d’où nous venons et
où nous allons. Alors, sachons
nous remettre en question ! L’intérêt collectif n’est pas la somme
des intérêts individuels. Nous
devons tous aller dans le même
sens, afin de défendre aux mieux
nos acquis sociaux ! Les clans
n’ont pas leur place à l’ANAS. Nous
avons des concurrents syndicaux, pas des ennemis, car nous
sommes tous représentatifs.
Notre objectif est le même : la
défense de notre métier de policier, qui n’est pas un métier
comme les autres. J’ai contribué,
avec succès je crois, à l’unité
syndicale, en faisant de l’UNSAPolice le syndicat majoritaire de
la Police nationale. Syndicat créé
en 1997 après la disparition de la
FASP. Aujourd’hui, avec UNITÉ
POLICE LE SYNDICAT UNIQUE et
le SGP-FO, nous retournons aux
sources, celles du SGP, du SNIP,
du SNPT et de Différence…
Je le redis, ceux qui se sont
dispersés doivent revenir à la
maison. Nous qui sommes à l’origine de ces divisions.
Maintenant, c’est au tour des
responsables d’UNITÉ POLICE
LE SYNDICAT UNIQUE et du SGPFO, de créer un syndicat incontournable ! Ils doivent foncer,
sans se retourner. Présent lors des
négociations, au ministère de
l’Intérieur, un représentant syndical
qui était au congrès de l’union le
17 juin dernier disait : il vaut
mieux être dans le train, que de
rester sur le quai de la gare à le
regarder passer…
Joaquin MASANET
Président de l’ANAS
[L’actu des sections]
PROVINCE : ANAS PAS-DE-CALAIS
Réunion d’information
à la CRS 15 de Béthune
a section ANAS Pas - de - Calais,
sous la houlette
de son président
Christophe Demarquoy,
a organisé deux journées d’information destinées à tous les délégués
du département.
Plusieurs intervenants
ont pris la parole le
premier jour: Christophe
Demarquoy, président
départemental, Jean-Paul
Gringoire et Patrick
Jacquet vices-présidents,
Jean Michel Werquin,
trésorier et Jean Claude
Pruvost administrateur
départemental.
De nombreux délégués de
service étaient présents:
CSP Berck-sur-Mer : Éric
Parmentier, CSP Calais :
Virginie Pruvost, CSP Le
Touquet: Didier Vambre,
CSP Avion : Alain Leroy,
CSP Lens: Yves Eluecque,
CSP Hénin Beaumont :
Philippe Demarquoy, CSP
Carvin : Patrick Lako-
L
miak, CSP Arras: Vincent
Acart, CSP Calonne
Ricouart : Claude Payen
Le lendemain: Christophe
Demarquoy, Jean Paul
Gringoire, Patrick Jacquet,
Jean Michel Werquin
prenaient la parole.
Et ce jour-là encore, de
nombreux délégués de
service étaient venus
grossir l’assistance :
CSP Auchel-Lillers: Sylvie
Devassenne et Jean
Claude Delpierre, CSP
Béthune: Cédric Gosselin,
CSP Saint - Omer : Yann
Poiret, CSP Boulognesur-Mer : Joël Huyghe,
CSP Marles-les-Mines :
Laurent Majka, CRS
Béthune: Éric Comin, CFP
Béthune: Patrick Mullet.
Ces journées d’information, très enrichissantes,
ont permis de mieux
faire connaissance, d’établir un projet commun de
travail et d’apporter le
soutien du bureau départemental à tous les délégués de service qui ont
beaucoup apprécié.
Une prochaine réunion
sera organisée par le
président départemental,
dans chaque service du
département à partir de
septembre. Les responsables iront à la rencontre
des adhérents, mais ils
se feront aussi connaître
de tous les fonctionnaires de police, pour
ainsi apporter un soutien
aux délégués locaux.
RETRAITÉS
Des médaillés à l’honneur
ne
médaille
d’honneur de
l’ANAS a été
remise à Édouard
Bourgois, 83 ans, et
Jacques Desfrenne, 83
ans, Ces médailles ont
été remises au Centre de
Camiers, en présence de
Jacky Vincent, secrétaire
générale, de Christophe
Demarquoy, président
départemental Pas-deCalais et de Fabrice Danel,
président départementalNord. Ce n’était pas la
journée de vacances de
U
nos deux amis qui étaient
récompensés mais leur
fidélité et leur engagement. Le premier est en
effet adhérent depuis
1954 dans le Pas-deCalais, le second depuis
1950 dans le
Nord.
[17]
[Vacances] Il reste encore des places disponibles !
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Tél. : 01 48 86 66 19 - Fax : 01 48 86 10 89
Courriel : [email protected] - Site : www.anas.asso.fr
Association Nationale
d’Action Sociale
des personnels
de la Police nationale
et du ministère
de l’Intérieur
Adhésion >
Possibilité d’utiliser ce formulaire pour les changements de situation
Numéro de matricule
Code section ANAS
Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom de jeune fille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prénom(s) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse Personnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. portable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date et lieu de naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dpt . . . . . . . .Pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Situation familiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nombre d’enfants à charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date d’entrée dans l’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Grade actuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En service à (nom et adresse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tél. service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Je, soussigné(e) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., déclare avoir pris connaissance des statuts et du règlement intérieur (disponibles sur www.anas.asso.fr) de l’association et demande mon adhésion à l’ANAS à compter du :
(Cochez la case correspondante)
1er janvier
•1er avril
•1er juillet
•1er octobre
Fait à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Votre signature :
Conformément à la Loi informatique et libertés du 06/01/1978, je dispose d’un
droit d’accès et de rectification pour toutes les informations me concernant sur le
fichier ANAS, en m’adressant à son siège administratif.
Statutairement, cette demande sera soumise au prochain Conseil d’Administration
DÉLÉGUÉ(E) LOCAL(E)
Nom — Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Avis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signature du délégué
..............................
Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PRÉSIDENT(E) DÉPARTEMENTAL(E)
Nom — Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Avis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signature du président
..............................
Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENT
J’autorise l’établissement teneur de mon compte à payer par prélèvement sur l’avoir de ce dernier le montant des prélèvements établis
à mon nom et présentés par l’ANAS. en cas de litige, je pourrai suspendre l’exécution par simple demande à l’établissement teneur et
je réglerai le différend directement avec le créancier.
NOM, PRÉNOM ET ADRESSE DU DÉBITEUR
...........................................................................
N° NATIONAL D’ÉMETTEUR
288373
NOM ET ADRESSE DU CRÉANCIER
...........................................................................
Association Nationale d’Action Sociale
...........................................................................
BP 81 — 18, quai de Polangis
...........................................................................
94344 Joinville-le-Pont Cedex
COMPTE À DÉBITER
Codes
Établissement
Guichet
DATE :……/……/……
SIGNATURE :
ÉTABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE À DÉBITER
Clé RIB
N° de compte
........................................................................
Raison sociale
........................................................................
Adresse
Code postal
.................................................
Ville
N’oubliez pas de joindre un Relevé d’Identité Bancaire ou Postal
ANAS – ministère de l’Intérieur – Place Beauvau – 75800 Paris – Reconnue d’utilité publique par décret du 13 octobre 1977 – J.O. du 21 octobre 1977
Siège administratif – 18, quai de Polangis – BP 81 – 94344 Joinville-le-Pont cedex – Tél : 01 48 86 37 81 – Fax : 01 48 86 10 89 – [email protected]
[19]
> Vous avez besoin d’une aide passagère ou plus conséquente,
> Vous avez été blessé en service et votre état nécessite une
rééducation,
> Vous avez besoin de repos, d’une prise en charge médicopsychologique,
ADHÉREZ à l’ANAS !
> Vous prenez votre premier poste dans une métropole difficile,
> Vous cherchez à être entouré de jeunes fonctionnaires comme vous,
> Vous avez besoin d’un logement décent à prix raisonnable,
ADHÉREZ à l’ANAS !
> L’ANAS c’est, un centre de repos et de soins, agréé par la
sécurité sociale : le château du Courbat,
> L’ANAS c’est, 20 centres de vacances en France et dans les DOMTOM, dans des endroits de rêve, confortables et accueillants,
L’ANAS c’est une série de réseaux de solidarité :
> APPEL, pour ceux qui ont besoin d’une aide passagère,
> ALPHA Espoir pour ceux qui sont atteints par la maladie ou
l’invalidité,
> ÉCOUTE Toxicomanie, pour ceux qui sombrent et qui ont besoin de
parler,
> JEUNES, pour ceux qui sont lâchés, seuls dans le métier,
> LOGEMENT, pour les policiers en zones difficiles,
REJOIGNEZ l’ANAS,
ADHÉREZ !
À DÉCOUPER ET À AFFICHER DANS LES SERVICES
ADHÉREZ à l’ANAS !

> Vous êtes policiers, gendarmes, administratifs, personnels
des préfectures, actifs, retraités, vous êtes syndiqués ou
vous ne l’êtes pas,
> Vous voulez bénéficier d’une action sociale forte et efficace,