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[N° 23] Juin 2009 [ l’ Écho du] [Édito] Rassembler pour l’avenir ! Trimestriel d’information du personnel de la Police nationale et du ministère de l’Intérieur Association Nationale d’Action Sociale des personnels de la Police nationale et du ministère de l’Intérieur > P. 3 [Actualité] L’Administration pénitentiaire nous rejoint > P. 2 [Dernière minute] Un congrès de l’union prometteur > P. 16 [L’actualité des sections] Pas-de-Calais > P. 17 [Assemblée générale] Une équipe motivée > P. 4 à 15 [Actualités] DE NOUVEAUX PARTENAIRES POUR L’ANAS L’Administration pénitentiaire nous rejoint L’association passera cette année la vitesse supérieure en mettant ses centres à disposition de nouveaux partenaires, comme elle vient de le réaliser avec le ministère de la Justice. ’ANAS vient de signer une convention de partenariat avec l’Administration pénitentiaire. Les L accueillis à l’établissement de santé de l’ANAS du Courbat, sans distinction de grade ou de Corps ni de résidence adminis- M. Claude D’Harcourt, Préfet - directeur de l’Administration péniten- comme pour ses centres de vacances. L’ANAS tient à proposer la mise à disposition de ses infrastructures, non seulement aux partenaires de “proximité”, mais aussi élargir son champ d’intervention. Ainsi, les collectivités locales, territoriales et même privées, qui n’ont tiaire, est venu signer cette convention à notre siège administratif de Joinville-le-Pont, en présence du bureau national de l’ANAS. L’Association Nationale d’Action Sociale va désormais multiplier les conventions et partenariats de ce type, pour son centre du Courbat, pas la chance d’avoir un choix aussi vaste de lieux attractifs, se verront proposer, très rapidement, des conventions avec l’association. Joaquin Masanet, président de l’ANAS, a annoncé, dès son élection, vouloir prendre personnellement en main ce dossier. sement de repos, mais aussi une prise en charge au niveau médical et de la rééducation physique nécessaire à certains types de patients. PARTENARIAT responsables de cette dernière veulent pouvoir faire bénéficier leurs agents de réservation de lits au centre du Courbat. Ainsi, tous les personnels appartenant à cette Administration, elle-même attachée au ministère de la Justice, pourront être [2] trative. C’est une preuve supplémentaire que notre centre, dûment habilité et accrédité, après que l’ANAS ait réalisé les investissements lourds nécessaires, est reconnu par de nombreux partenaires qui savent y trouver, non seulement un établis- [ l’ Écho du] N° 23 JUIN 2009 ––––––––– Tirage 30 000 exemplaires ––––––––– Directeur de publication Joaquin MASANET Rédacteur en chef Pierre WILLEM [email protected] ––––––––– Rédaction 18, quai de Polangis BP 81 94344 Joinville-le-Pont cedex Tél: 0148863781 Fax: 0148861089 ––––––––– Imprim’33 ZA du Haut Vigneau rue de la source 33174 Gradignan Cedex ––––––––– © Photos ANAS – DR –––––––––––––––––––––– Association Nationale d’Action Sociale des personnels de la Police nationale et du ministère de l’Intérieur Reconnue d’utilité Publique Décret du 13 octobre 1977 J.O. du 21 octobre 1977 ––––––––– BUREAU NATIONAL Président national Joaquin MASANET Vice-président Bernard LAYES Secrétaire général Jacky VINCENT Trésorière générale Natacha RENAUD Secrétaires nationaux Pierre WILLEM Chargé du secrétariat administratif René DUNAL Chargé du secrétariat général Thierry SALQUES Chargé de la trésorerie générale ––––––––– E-mail: [email protected] Internet: www.anas.asso.fr [Édito] Rassembler… pour l’avenir ! our mon premier éditorial dans l’Écho du Policier, j’irai droit au but, comme chacun sait que j’ai l’habitude de le faire, pour vous livrer mes impressions, sans rancœur, ni passion, mais avec beaucoup d’espoir et de détermination. Quoi qu’il arrive demain dans le paysage du syndicalisme policier, la tradition doit demeurer : l’ANAS doit être au service de TOUS les personnels du ministère de l’Intérieur ! Mais tout évolue, et il n’y a aucune raison pour que l’Association Nationale d’Action Sociale ne le fasse pas ! Jusqu’à aujourd’hui, il était de bon ton, et sans doute l’ANAS a-t-elle contribué à cette façon de voir, de laisser à penser qu’elle était la “courroie de transmission” des partenaires sociaux, de TOUS les partenaires sociaux, qui acceptaient de l’accompagner dans son cheminement associatif. Et bien, que chacun le sache, nous ne sommes ni la courroie de transmission de qui que ce soit, ni une “secte”. Nous sommes des militants associatifs policiers, des hommes libres, avec nos idées, nos convictions, mais avec le même objectif : LA DÉFENSE SOCIALE DE NOS ADHÉRENTS ! Et, d’ailleurs, pourquoi ne serait-ce pas les partenaires sociaux, quels qu’ils soient, qui deviendraient les relais de l’ANAS, partout où ils peuvent le faire ? La volonté de ses fondateurs, de rassembler TOUS les policiers, sans distinction, est encore d’actualité aujourd’hui. Solidarité et fraternité sont les deux piliers de l’ANAS, depuis aujourd’hui 60 ans. Ils ne doivent pas être de vains mots mais se traduire dans les actes ! Tous les courants d’opinion, toutes les différences philosophiques, confessionnelles, politiques ou syndicales, doivent être porteurs de volonté constructive, au sein de notre association. Casquettes ou képis… TOUS y sont les bienvenus, afin de se retrouver autour du nouveau grand mouvement social qu’elle pilotera ! Les clans n’ont pas leur place dans notre maison ! Il est de notre DEVOIR de mettre fin aux divisions néfastes ! Nous devons nous retrouver, pour nous mettre au service de tous nos adhérents, en laissant nos divergences syndicales, et parfois individuelles, à la porte de l’association. Elles ne peuvent faire que le jeu de nos adversaires. Je crois avoir contribué, avec succès, à L’UNITÉ SYNDICALE, en faisant de l’UNSAPolice le syndicat majoritaire de la Police nationale. Hélas, on constate aujourd’hui que cette unité est fragilisée. Il est donc de notre devoir de tout faire pour regrouper toutes les bonnes volontés, autour d’un objectif commun : la défense des acquis sociaux des policiers ! Les querelles syndicales n’auront pas leur place à l’ANAS, ce n’est pas le lieu. Il est toujours plus facile de détruire que de construire sans se soucier de l’avenir. Je conçois que tout le monde puisse ne pas être d’accord avec les différents choix syndicaux des uns et des autres. Mais, n’est-il pas de la responsabilité de la première force syndicale de la Police nationale de tout faire, pour que tout le monde se retrouve autour d’une table, afin d’œuvrer tous ensemble, dans l’intérêt de tous les hommes et les femmes que compte le ministère de l’Intérieur ? MOINS il y aura de syndicats dans la police, mieux les acquis sociaux des policiers seront défendus. Aujourd’hui, nous en comptons trois. Je souhaite que demain il n’y en ait que deux et non cinq… Si je vous livre ces quelques mots sur le paysage syndical, c’est parce qu’aujourd’hui, comme de nombreux camarades, j’en ai gros sur le cœur. Je souhaite que la RAISON l’emporte, et que tout le monde se retrouve, dans l’intérêt du syndicalisme policier. Et c’est bien pour cela qu’au niveau de l’ANAS, l’UNITÉ doit aussi être la règle, tant notre association est toujours très liée aux mouvements syndicaux. Laissons le temps au temps. Une transition s’impose naturellement pour la conduite de l’ANAS. Tradition et modernité doivent fusionner, dans l’intérêt de notre action sociale. Ainsi, l’UNITÉ SOCIALE doit-elle être réalisée, avec et grâce à tous les hommes et les femmes qui représentent notre association. Tout le monde y a sa place. Je vous rassure, le travail ne manque pas. Mais il ne faut pas aspirer au repos et savoir s’invertir sans compter, dans la recherche de l’action sociale de proximité. Hommes – femmes, jeunes – moins jeunes – actifs – retraités, syndicalistes représentatifs – mutualistes… TOUS ensembles, sachons transmettre aux générations à venir ce que les anciens nous ont légué ! Souvenons-nous : si le social défendu par l’ANAS est incontournable aujourd’hui, c’est que ces derniers ont su RASSEMBLER ! En effet, les personnels des Compagnies Républicaines de Sécurité, en créant cet élan de SOLIDARITÉ en 1948, ont su accueillir à leurs côtés les autres corps de police, en tenue et en civil, mais aussi les autres personnels du ministère de l’Intérieur. Ainsi naquit l’ANAS. Les actifs ont ouvert leurs portes aux collègues administratifs, techniques et scientifiques, sans oublier les retraités qui constituent la troisième colonne de notre édifice. Tout ce qui a été entrepris et réussi a été rendu possible hier, grâce à notre UNITÉ. Voilà pourquoi cet édifice doit demeurer et prospérer. Aujourd’hui, 60 ans plus tard, allons-nous remettre en cause tout ce qui a été bâti par nos prédécesseurs ? Ou allons-nous être responsables et préserver notre association pour qu’elle puisse répondre au défi de demain ! Poser la question, c’est déjà y répondre ! Le Président Joaquin MASANET P [3] > Assemblée générale BILLET Action sociale et syndicale : la complémentarité J ’ai toujours combattu l’injustice sous toutes ses formes, qu’elle soit professionnelle, sociale ou simplement humaine. C’est pour cette raison que je milite depuis des années, au plan syndical comme au plan social, avec et à travers l’ANAS, avec et à travers vous toutes et tous qui formez notre chaîne symbolique de solidarité. Aussi, c’est avec conviction et fierté que je partage et défends les valeurs qui sont les nôtres, l’unité, la solidarité et la fraternité. Tout naturellement, et parce que je poursuis cet engagement qui nous rassemble, pour l’action [Portrait] Bernard Layes est brigadier-chef de police. Il est entré à l’école nationale de police le 1er octobre 1988. Il est administrateur national de l’ANAS depuis le 1er juin 2000. Membre du bureau national du 1er juin 2000 au 1er juillet 2003, il a occupé les fonctions de secrétaire administratif puis de secrétaire national, chargé de seconder le secrétaire général. Bernard Layès s’est investi dans les dossiers relatifs aux changements de réglementation des structures de vacances, à la mise en œuvre de conventions d’hébergement et de restauration de stagiaires avec la DFPN, de marchés publics pour l’organisation de classes de mer, au logement et à l’hébergement d’urgence des agents en situation de détresse. Il est retourné à l’action syndicale, à partir du 1er juillet 2003, afin de reconstruire une structure UNSA-Police Le Syndicat Unique au sein de l’Administration centrale du MI, après le départ du SNPT. Il a été permanent régional UNSA-Police Le Syndicat Unique à la Formation des Services de la Police Nationale, du 1er juillet 2003 à ce jour. Il a été élu représentant des personnels titulaires en CAP locale de la Formation des Services de la Police nationale, pour le grade de brigadier-chef, aux élections professionnelles de l’année 2006. Il est également élu représentant des personnels au sein des instances paritaires locales et nationales qui ont en charge l’action sociale institutionnelle de notre Administration. Il est aussi: représentant des personnels au conseil d’administration et au bureau de la Fondation Jean Moulin depuis 1997; représentant des personnels en assemblée plénière et au bureau de la CNAS depuis 2006 ; représentant des personnels en assemblée plénière et en bureau de la CLASAC depuis 2006. [4] sociale de proximité, désintéressée et dévouée à l’endroit de celles et ceux de nos camarades qui souffrent, j’ai souhaité m’investir au sein d’un conseil d’administration renouvelé et uni, et d’un bureau national volontaire et soudé. Le charisme et la dimension humaine de notre président témoignent d’une vocation sans ambiguïté à exercer le bien. Je vous remercie donc très sincèrement pour la confiance que vous accordez à notre nouvelle équipe, au travers de vos suffrages. Je puis vous assurer que nous consacrerons toute notre énergie à ne pas vous décevoir. L’ACTION SOCIALE DE PROXIMITÉ C’EST L’ANAS Je suis convaincu en effet que nous pouvons développer davantage encore notre action sociale et faire partager plus largement nos valeurs. C’est un patrimoine que nous avons le devoir, non seulement de préserver, mais de faire évoluer durablement. Nous devons aller de l’avant, innover et produire, si nous voulons être et demeurer la référence incontournable en matière d’action sociale. Ce n’est pas pour rien qu’elle est reconnue, non seulement par nos autorités de tutelle, mais avant toute chose par l’ensemble des personnels que nous avons vocation à servir. Alors, faisons preuve d’imagination et de créativité, à partir de nos fondations saines et stables. Bâtissons ensemble une action sociale contemporaine, adaptée au contexte de crise socioprofessionnelle que nous traversons actuellement et qui n’épargne pas les agents du ministère de l’Intérieur ainsi que leurs familles. L’action syndicale et l’action sociale sont complémentaires l’une de l’autre. Le moment est certainement venu de reconnaître à sa juste valeur l’action sociale, développée et défendue par les organisations syndicales, ainsi que par les organismes mutualistes et sociaux. Chacun a su démontrer sa capacité à s’adapter et à gérer les situations les plus dramatiques. L’ANAS, forte de ses valeurs de solidarité et de fraternité, doit être l’emblème de l’action sociale bénévole, indépendante et complémentaire de l’action sociale institutionnelle. Bernard LAYES Vice-président Assemblée générale > POINT DE VUE Entre l’ANAS et les syndicats de police : L’amorce d’une profonde mutation ! L a solidarité ne doit pas être un vain mot ! Elle doit se traduire dans les faits, avec l’ANAS, en développant une politique de partenariat très étendue. L’Association Nationale d’Action Sociale va amplifier ses partenariats. C’est la volonté de notre nouveau président. Le plus récent, celui avec l’Administration pénitentiaire, en est un bon exemple. Les relations de notre association avec les partenaires sociaux doivent évoluer, afin de pouvoir répondre aux enjeux de chacun. Aujourd’hui, les organisations syndicales font le choix de s’appuyer sur l’ANAS, pour résoudre les problèmes sociaux de leurs adhérents. Ainsi, il est important de se syndiquer, mais aussi de participer activement à l’action sociale de proximité, en étant Anasien. L’implantation territoriale de l’ANAS est inégalée, car celle-ci est présente sur tout le territoire national. C’est ce maillage qui permet de répondre, rapidement et efficacement, aux besoins sociaux journaliers de nos collègues. C’est un outil formidable pour les syndicalistes anasiens ! POURQUOI PAS LES GENDARMES ? Les principes et les valeurs, défendues par l’ANAS, semblent apparaître aujourd’hui comme étant un ciment unificateur entre les partenaires sociaux. Les personnels du ministère de l’Intérieur, actifs et retraités, composent une grande partie de nos adhérents. Aujourd’hui, nos collègues de la pénitentiaire posent les premières pierres d’un partenariat concret avec l’ANAS. Et demain, pourquoi les gendarmes, qui ont intégré le ministère de l’Intérieur, à compter du 1er janvier 2009, ne nous rejoindraient-ils pas? Certains d’entre eux en tout cas… En le faisant, ils nous apporteraient vraisemblablement de nouvelles idées d’actions à mener… Nous saurions alors répondre à leurs besoins, en gardant à l’esprit les principes de solidarité et de fraternité qui nous animent. Alors, faisons connaître notre association à TOUS ! Plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces, afin de répondre aux besoins de tous nos adhérents, Anasiens et Anasiennes, quelle que soit leur Administration d’origine ! Pierre WILLEM, secrétaire national et représentant national du personnel [Portrait] Pierre Willem est nouvellement élu administrateur national et secrétaire national de l’ANAS, en charge du secrétariat administratif. Brigadier-chef de police, c’est un “pur produit de la PP”, après un passage de deux ans en gendarmerie, notamment à la légion de Marseille. Il a débuté sa carrière dans la police en 1997, à la brigade du métro (SPSM), à l’Unité de Recherche Anti Criminalité (URAC). Il a rempli de nombreuses fonctions syndicales durant ces 7 dernières années, siégeant en CAPI-Paris et en conseil discipline, occupant aussi des postes nationaux au Syndicat National des Policiers en Tenue. En 2005, en tant que secrétaire général adjoint, il a été chargé de la fusion du SNPT avec l’UNSAPolice en vue de la préparation des élections professionnelles de 2006. Pierre Willem est actuellement représentant du personnel en CAP Nationale et élu expert en CTP Central et Ministériel, pour le Corps d’Encadrement et d’Application. Ces deux dernières années, il avait en charge la communication du SG de l’UNSA-Police, auprès de Joaquin Masanet. N’aspirant pas au repos, ayant toujours soutenu et partagé la politique syndicale menée par le nouveau président de l’ANAS, il compte consacrer toute son énergie, tout son temps et son expérience, au service de l’action sociale de proximité prônée par l’ANAS, en respectant les valeurs fondatrices de l’association : solidarité et fraternité. [5] > Assemblée générale UN NOUVEL ÉLAN POUR LE SOCIAL POLICIER L’ANAS est bien vivante, tout le monde doit le savoir ! I l me faut aujourd’hui remercier ici tous les délégués de l’ANAS, toutes celles et tous ceux qu’ils représentent, pour la confiance qu’ils me font en m’ayant élu à la présidence de l’association. Je peux les assurer que je suis déjà entièrement dévoué à cette nouvelle tâche, aux côtés d’une équipe qui symbolise le renouveau, teinté d’une dose de continuité nécessaire pour ne pas perdre le fil des chantiers déjà entrepris. Et le renouveau indispensable pour redynamiser l’ANAS! Que chacun le sache: nous ne ferons pas dans l’attentisme ! Si ce n’est pas la panacée, l’ac- [Le nouveau bureau national de l’ANAS] Joaquin MASANET, Président national Bernard LAYES, Vice-président Jacky VINCENT, Secrétaire général Natacha RENAUD, Trésorière générale SECRÉTAIRES NATIONAUX Pierre WILLEM, Chargé du secrétariat administratif René DUNAL , Chargé du secrétariat général Thierry SALQUES, Chargé de la trésorerie générale [6] tion sociale de proximité est une solution envisageable, face aux carences sociales importantes qui persiste parfois dans l’Administration. Les besoins des policiers n’ont pas diminué, depuis 1949, date de création de notre association. La crise que nous subissons depuis plusieurs mois, prouve que nous avons encore des heures sombres devant nous. Avec plus d’un demi-siècle d’action sociale et de solidarité derrière elle, au service des policiers et de tous les personnels du ministère de l’Intérieur, l’ANAS doit aujourd’hui continuer mais surtout considérablement amplifier son action ! LE COURBAT ET LES RÉSEAUX L’établissement de santé du Courbat, acquis par l’ANAS dès 1953, est le cœur de l’ANAS. Après avoir été un centre de vacances et de repos, c’est aujourd’hui un centre de soins de 56 lits, accrédité et agréé par la sécurité sociale. L’établissement, classé “soins de suite et réadaptation” intègre la spécificité professionnelle de nos collègues. Mais, dans la mesure de nos capa- Assemblée générale > cités, nous pouvons accueillir tout autre public, comme nous le faisons depuis peu, après avoir signé une convention avec le directeur de l’Administration pénitentiaire du ministère de la Justice. Ensuite, l’ANAS ce sont les réseaux. APEL d’abord, pour le secours individuel et familial (aide financière, prêts exceptionnels, etc.). C’est une étape obligatoire avant d’accéder au Courbat. Le réseau ANAS ALPHA Espoir, grâce au travail d’Éric Nondodéo, continue à s’occuper des maladies et des invalidités. Est-il besoin de rappeler l’espoir que beaucoup mettent dans les efforts déployés par le réseau ANAS Écoute Toxicomanie ? NOUVELLES PRESTATIONS, NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS Je n’oublie pas non plus la cellule d’aide et de conseil au logement, pour les policiers qui prennent leur poste dans les métropoles, notamment en Ile-deFrance. Ce secteur doit impérativement et bien évidemment être développé, afin de pouvoir répondre aux besoins de nos adhérents et, par la même occasion, attirer des jeunes fonctionnaires au sein de l’ANAS. Le complément naturel de ce dernier secteur, et vice-versa, c’est le réseau ANAS Jeunes. Il est là pour aider les jeunes fonctionnaires de police à s’intégrer dans sa nouvelle affectation. Il doit bénéficier sans délai de l’aide des anasiens des départements concernés, notamment au niveau des sorties d’écoles, et durant la présentation de notre association aux élèves. N’oublions pas le restaurant de l’ANAS à Joinville, au siège de celle-ci et encore des offres de loisirs et de vacances. Les centres de l’ANAS, qui servent aussi de logement pour les fonctionnaires du ministère en formation, devront veiller – avec le bureau national et le conseil d’administration – à leurs taux d’occupation. Nous devrons amplifier nos partenariats, avec d’autres ministères, des collectivités, et d’autres organismes. Pour proposer des prestations à de nouveaux partenaires, il leur faudra étudier des projets d’extension. À Tréveneuc, par exemple, il faut imaginer la possibilité d’ajouter des bungalows, en améliorant Les responsables des réseaux ANAS certains équipements, ou encore d’étudier la possibilité de construire une piscine… L’ANAS peut apporter des réponses aux problèmes quotidiens de nombreux partenaires, venus de nouveaux horizons et à ceux de tous les partenaires sociaux… [Le nouveau conseil d’administration de l’ANAS mis en place] AU BOULOT ! 24 POSTES À POUVOIR L’ANAS est bien vivante, et je compte le faire savoir rapidement à tout le monde ! L’augmentation des demandes en direction de l’association, nécessite une gestion plus stricte de nos structures d’activités. Celle-ci pourra entraîner de nouvelles contraintes mais permettra de développer toutes les bonnes initiatives. On ne peut être détaché des services actifs, même s’il nous faut réfléchir aussi à tout ce qui peut se passer dans ce domaine, pour l’anticiper, sans rendre à l’ANAS ce qu’elle donne en obtenant ces détachements. Il y a encore beaucoup de pain sur la planche, il ne faut pas l’oublier! Chacun doit connaître son rôle et remplir sa mission, faute de quoi je serai amené à prendre les décisions nécessaires ! À l’ANAS, notre créativité n’a pas de limite. Vous allez très vite vous en rendre compte, car notre volonté d’aboutir et de défendre le social au sein du ministère de l’Intérieur est sans faille ! Joaquin MASANET Président de l’ANAS Inscrits : 177, votants : 170, nul : 1, exprimés : 169 Majorité : 85 Résultat : NONDEDEO Éric SALQUES Thierry RENAUD Natacha HERVÉ Daniel VAILLANT Stéphane LAYES Bernard MASANET Joaquin MARTINEZ Éric SABOS Érick CROTTÉS Stéphane DUNAL René VINCENT Jacky WILLEM Pierre DANEL Fabrice MASANET Francis CAVRET Pierre HALAT Laure PETITGENET Christophe WASIELEWSKI Jean-Claude BIGNOZET Joël FIORANI Joël PRUVOST Jean-Marc ELBAZ Bernard FRANCHI Hubert 166 159 158 151 150 147 144 143 139 135 135 135 135 129 129 126 125 122 116 115 114 110 89 86 ROLLAND Nicolas BASTIEN Hervé PRUVOST Jean-Claude CAPON Philippe KOUBI Yves 75 57 56 54 53 élu élu élue élu élu élu élu élu élu élu élu élu élu élu élu élu élue élu élu élu élu élu élu élu [7] > Assemblée générale UNE AG SUR FOND D’ANNIVERSAIRE La croisée des chemins C’est René Dunal, Président sortant de l’ANAS, qui avait la lourde tâche d’ouvrir les débats de Créteil… ené Dunal, au nom de l’ANAS, remerciait d’abord le député-maire de la ville de Créteil, Laurent Cathala, qui accueillait l’assemblée dans sa ville et dans un local communal, en soulignant l’amitié qui ne s’est jamais démentie, entre cet élu et l’ANAS. René Dunal y associait Olivier Doasnes, le maire de Joinville-lePont, où se trouve le siège social de l’ANAS, le Conseil Général et les services de la Préfecture du Valde-Marne, plus particulièrement le Préfet, M. Camux, le directeur de l’Administration de la Police nationale, Joël Fily, ainsi que les sous-directeurs de l’action sociale du ministère de l’Intérieur, MM. Périssat et Derouch et leurs services et collaborateurs. Leurs liens avec l’ANAS sont chaque jour renforcés. “Merci encore à eux dont la présence honore l’ANAS et est un signe fort des liens qui unissent l’ANAS et l’Administration” devait ajouter notre ami René. La salle observa ensuite une minute R Monsieur le DéputéMaire Laurent Cathala et le président de l'ANAS [8] de silence, à la mémoire de tous ceux qui nous ont quittés au cours de cette année, victimes du devoir ou pour cause de maladie. Et, s’il ne fallait en citer que trois, chers aux cœurs de tous les Anasiens, nous pensions tous, à ce moment précis, à Jean-Louis Boucher, un des fondateurs de l’association, à François Momeux et à Max Cailliot. SITUATION REDRESSÉE “En 2005, la présidence s’est entourée d’une équipe rajeunie et dynamique, avec ou sans expérience d’élu, mais volontaire et décidée à tout mettre en œuvre pour dynamiser et redresser la situation financière de notre association”, poursuivait René Dunal, rappelant ensuite simplement que l’ANAS avait alors reçu une première “alerte phase 3” du commissaire aux comptes. “Depuis, on observe une augmentation de fréquentation dans nos centres et l’utilisation des services que met l’ANAS à disposition de ses membres”. Mais il faut aussi savoir que l’on observe encore de meilleurs résultats financiers. Ceux-ci se traduisent par une remontée de l’association dans le classement établi par la Banque de France. Pendant ces quatre dernières années, l’ANAS a grandi encore un peu plus. Elle a mieux rayonné encore dans l’action sociale de proximité, en répondant aux attentes des fonctionnaires de police et du ministère de l’Intérieur. “Fille du SNIP des CRS à sa création en 1949, nous n’avons pas oublié ses origines, la solidarité et la détermination des membres fondateurs de notre association. Ils nous ont indiqué le chemin à suivre. Ainsi, cet élan de solidarité, qui a traversé les générations, continue par les actions d’aujourd’hui. Et leurs actuels maîtres d’œuvre gardent en mémoire les combats du passé, pour mieux affronter ceux de demain”. Les acteurs de l’ANAS, de nos jours tout comme ceux d’hier, continuent à œuvrer pour le bien de tous et à tendre la main à nos collègues en difficultés. Ces différentes périodes nous ont appris que c’est dans l’unité que nous progressons. Ce qui était indispensable hier, l’est toujours aujourd’hui. “J’entends par là, l’esprit de cohésion, poursuivait René Dunal, de solidarité et de fraternité, que nous avons toujours respecté. Dans un contexte économique difficile, notre rôle est d’autant plus important et déterminant, pour l’avenir et le bienêtre de nos adhérents, pour celui de l’ANAS et son développement, qui ne peuvent s’accomplir que dans l’unité autour de l’action sociale, et dans le rassemblement de ceux qui veulent construire, comme nous, ensemble dans l’ANAS !” Assemblée générale > ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ANAS Un 60 anniversaire à la hauteur des défis à relever ! e C’est le président de la section départementale du Val-de-Marne qui a accueilli les nombreux délégués venus de la France entière pour la dernière AG. fiers, car en cette 60e année, nous pouvons afficher notre confiance pour l’avenir. Car si on ne le perçoit pas toujours tout de suite, pour ma part, j’observe, au quotidien, des jeunes et des moins jeunes qui œuvrent avec envie et talent pour l’ANAS et, malgré les difficultés, leurs actions doivent nous rassurer pour la poursuite de l’œuvre de l’ANAS qui incarne, plus que jamais, l’action sociale de proximité”. Depuis 60 ans, l’histoire de l’ANAS nous le prouve: des jeunes, sous l’œil attentif de leurs aînés, ont su reprendre le flambeau… Stéphane CROTTÈS Président ANAS-94 a section départementale de l’ANAS 94 a été particulièrement heureuse et fière de recevoir les représentants de l’association à Créteil pour cette Assemblée Générale 2009, année symbolique de son 60e anniversaire. Bien entendu, toutes nos pensées, résumées par son successeur, sont allées à Max Cailliot, responsable de l’ANAS 94 depuis l’année 2001, et qui nous a trop vite quittés. C’est toujours difficile de voir partir ceux avec qui l’on partage des valeurs communes, et avec lesquels on mène des combats journaliers. “En sa mémoire, et pour tous les policiers, et tous ceux qui sont concernés par l’action de l’ANAS, nous nous devons de poursuivre son action sur le département. Il s’agit d’un devoir”, a notamment déclaré Stéphane L Crottès qui a repris son flambeau. Il a ensuite tenu à rappeler que L’ANAS a été fondée voici 60 ans, dans un grand élan de générosité, de solidarité, par quelques policiers confrontés à un grand vide dans le secteur social et médical. “Cet élan est issu d’une évidence jamais démentie : nous sommes plus fort ensemble, rassemblés pour œuvrer dans l’intérêt général et au final, pour le mieux être de nous tous”. UN FLAMBEAU PAS PRÈS DE S’ÉTEINDRE Et soixante ans plus tard, l’ANAS continue de fédérer et reste, contre vents et marées, l’entité autour de laquelle tout le monde doit se retrouver. Elle parle à nos valeurs de solidarité et d’entraide. Et nous en avons tous besoin ! “Ne soyons pas peu [La nouvelle commission nationale d’attribution vacances] 6 POSTES À POUVOIR Inscrits : 177, votants : 170, exprimées : 170, majorité : 85 Résultat : 1ER TOUR THORAVAL Fabrice MEZZANATTO Patrice BECKER Luc DUVAL Marc 119 élu 113 élu 110 élu 96 élu 2E TOUR NOWAK Dominique GOURGUECHON Alain 1er tour 67 1er tour 84 2e tour 81 élu 2e tour 66 élu SCHIANTARELLI Christophe COCQUET Bernard THOMAS Jean Noël BIERNACZYK Daniel BAUDOIN Benoît 1er tour 81 1er tour 63 1er tour 61 1er tour 48 1er tour 30 2e tour 40 2e tour 26 2e tour 25 2e tour 23 2e tour 16 [9] > Assemblée générale DES TRAVAUX OBSERVÉS PAR TOUS “Nous attendons beaucoup de vous !” C’est dans un contexte particulier et grave à bien des égards que le responsable du Syndicat Unique nous a livré le fruit de sa réflexion… ompte tenu des circonstances, il ne fallait pas être surpris si l’Assemblée Générale 2009 de l’ANAS était observée avec la plus grande attention. J’attends beaucoup de vous, et les militants du Syndicat Unique, engagés dans l’ANAS, aussi ! Cette AG était l’occasion unique de vérifier la solidité des liens qui nous unissent et de C [La commission nationale des conflits élue] 5 POSTES À POUVOIR + 2 SUPPLÉANTS Inscrits : 177, votants : 170, exprimées : 170, majorité : 85 Résultat : GENDRE Geneviève LHUISSIEZ Fabrice RAEPSAET Yves ROUAIX Didier MUNIER Alain DESGUERRE Frédéric [10] 161 élu 159 élu 158 élu 154 élu 140 élu 125 suppléant rassurer les craintes de nos militants. L’UNSA-Police le Syndicat Unique a été amené à démissionner d’une structure de rattachement en laquelle nous n’avions plus confiance. Pour la première fois, depuis 1993, nous avons été confrontés à un véritable choix politique. Nous en avons débattu ensemble, puis nous avons décidé de nous défaire d’un ancrage structurel qui ne pouvait plus nous convenir. Cette décision a été prise à l’unanimité d’un congrès. Peu m’importe aujourd’hui de savoir si les revirements enregistrés depuis ont une légitimité ou une pertinence, on ne change pas d’avis au gré du vent ou de mauvais alibis. Il appartient à ceux qui ont choisi cette route de l’assumer! Pour ce qui me concerne, je n’ai aucun regret, aucune amertume, je ne nourris aucune rancune. J’aurai simplement souhaité comprendre… pour pouvoir éventuellement accepter. BLESSÉ, MAIS DEBOUT ! Pour avoir largement consulté et ouvert le débat, je ne peux qu’être déçu et blessé, mais je reste debout! Je ne peux ni refaire, ni compenser ce qui a sans doute manqué… Il ne peut être question non plus de me résigner. Je vais donc poursuivre, sans faiblesse et avancer sur la voie tracée par nos militants! Je veux simplement dire à ceux qui s’éloignent aujourd’hui, que ma détermination est intacte, mais également que la porte reste ouverte ! Le choix de la division est une fuite en avant. Je ne l’ai pas voulu. La situation actuelle ne peut me satisfaire. Je ne l’ai pas voulu non plus en 2003, et c’est dans les pires difficultés que je suis resté à l’UNSA-Police, pour reconstruire. J’ai soutenu loyalement le secrétaire général, sans calcul. Je pensais, et je pense encore, être en droit d’attendre une réciprocité de comportement… VICTOIRE REVENDICATIVE Alors, c’est en confiance que je vais attendre… et vérifier. Pour les avoir consultés, je suis persuadé que mes prédécesseurs n’auraient pas fait différemment. Nos liens de confiance (avec l’ANAS NdlR) ne peuvent être mis à mal, sans occasionner de dégâts ultérieurs… L’ANAS n’est pas un îlot de neutralité sur lequel viendrait s’échouer des malentendus. L’ANAS est un acteur de la vie sociale et politique. La crise est là, loin d’être terminée. Les policiers, retraités ou actifs, n’échappent pas au marasme. Dans ce contexte, nous avons refusé le réflexe de l’attentisme. Cette position, nous l’assumons, au plan syndical comme associatif. Elle permet d’entrevoir un début de solution. Et je veux associer l’ANAS à cette possible victoire revendicative qui, je le rappelle, fait partie intégrante du projet revendicatif élaboré depuis 1978. Nous saurons bientôt si notre action a été utile. D’ores et déjà, je sais qu’elle n’aura pas été vaine ! Voilà pourquoi la division syndicale m’est autant incompréhensible car, personne ne peut croire un instant, y compris parmi nos désormais opposants, que cette opération de déstabilisation puisse être rentable ! Henri MARTINI, secrétaire général d’UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE Assemblée générale > LES ADHÉRENTS DU SGP DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À L’ANAS “Ne brisons pas les seuls outils qui peuvent empêcher la casse du social policier !” C’est à double titre que notre collègue et ami s’adresse aux Anasiens : comme responsable syndical et… comme Anasien lui-même. ans doute ne faut-il pas mélanger le mouvement social et le syndicalisme. Ils ont pourtant, forcément, des racines communes. Combien d’entre nous sont impliqués dans le syndicalisme, tout en étant à la fois anasiens. L’ANAS est un formidable outil qui fait beaucoup pour les policiers. La Police nationale est sans doute l’une des institutions au sein de laquelle il y a le plus besoin de social. Et pourtant, l’Administration, le Gouvernement, l’État, a tout laissé, dans ce domaine, entre les mains du personnel! Il a fallu qu’un jour, des policiers se sentent concernés, pour prendre en mains une structure sociale, pour créer quelque chose là où l’État ne faisait rien ! L’ANAS a été créée par des membres des CRS, dont le maître mot était UNITÉ. Tout ce qui a été construit dans notre corporation, dans le domaine social, des avancées salariales, de la protection sociale, des statuts, tout s’est toujours construit dans l’UNITÉ. Elle s’est faîte autour de composantes syndicales que l’on connaît aujourd’hui, le SNIP des CRS, le SNPT, qui devait plus tard rejoindre l’UNSA-Police, le SGP. Mais, les hommes étant ce qu’ils sont, cette unité fut mise à mal à plusieurs reprises. Et là, nous avons tous une part de responsabilité à prendre, et notre autocritique à faire. L’unité attaquée, il nous faut aujourd’hui la reconstruire. Si nous ne sommes pas capables de S [Hommage] le faire demain, il n’y aura plus d’ANAS, plus de mutuelles, plus de syndicats ! Il faut impérativement que nous la maintenions. Les pratiques, les querelles, les divisions syndicales, nous les retrouvons à l’ANAS. RESTONS UNIS ! Alors, attention, ne faisons pas en sorte que les problèmes d’hommes brisent des outils que nos anciens ont mis des années à construire. Aujourd’hui, les attaques antisociales n’ont jamais été aussi violentes ! Quand on voit les menaces qui pèsent sur nous, nous avons une responsabilité: nous n’avons pas le droit de casser les seuls outils qui peuvent s’y opposer ! Au-delà de toutes les querelles, le destin du mouvement social dans la Police nationale et l’avenir de la profession sont entre nos mains ! Restons unis ! Si les CRS ont obtenu les avancées qu’elles ont eues, c’est parce qu’ils ont toujours su le rester… Les CRS ont su rester une seule force, parler d’une seule voix. La division fait le jeu de tout le monde, mais ce dont on peut être sûr, c’est qu’elle ne fera pas celui des policiers ! Restons unis, pour faire avancer le mouvement social, le progrès, le syndicalisme policier ! Nicolas COMTE, Secrétaire général du SGP-FO “C’est avec émotion que je prends la parole devant vous, a déclaré Nicolas Comte, en préambule de son intervention à la tribune de l’AG de l’ANAS, car c’est la première fois, en tant que secrétaire général du SGP-FO, que je m’exprime devant un leader qui a marqué le syndicalisme policier. Et je n’oublie pas que celui-ci était issu du SGP, c’est Bernard Deleplace, ici présent, auquel je voulais rendre hommage…” [11] > Assemblée générale LE PARTENARIAT AVEC LES RETRAITÉS “L’UNRP respectera ses engagements vis-à-vis de l’ANAS!” Le président de l’Union nationale des retraités de la police est clair, nous pouvons compter sur elle… ’ANAS a soixante ans cette année, l’UNRP fête son cinquantième anniversaire… L’ANAS et l’UNRP, deux entités complémentaires. L’ANAS, structure sociale du SNIP des L [La commission nationale de contrôle financier] 6 POSTES À POUVOIR Inscrits : 177, votants : 170, exprimées : 170, majorité : 85 Résultat : CAUCHY Thierry COZZOLI Lucien ANNETTE Serge DE SOUSA Tony ESPOSITO Amédée COMPAGNAT Bernard 151 élu 139 élu 138 élu 131 élu 120 élu 99 élu HOELINGER Philippe JANOT Christian 88 63 [12] CRS, puis des autres composantes de la FASP, pour devenir celle de tous les personnels du ministère de l’Intérieur; l’UNRP au caractère revendicatif (revalorisation du pouvoir d’achat, défense des droits des retraités, pension de réversion, l’ISPP dans le calcul de celles-ci, la parité hommes-femmes; l’ASA…) tel que l’ont voulu nos anciens, pour rester dans le prolongement de leurs mandats syndicaux. L’UNRP est solidaire de l’ANAS et nous ne doutons pas que cela soit réciproque. VÉRITABLES AMIS Les mesures gouvernementales de suppression des subventions accordées aux mutuelles vous seront certainement appliquées, dans un avenir très proche. Ces mesures drastiques ne sont pas sans conséquence dans le budget de fonctionnement de l’ANAS, et par là même sur ses personnels, ses structures, et son action sociale. Mais vous y avez déjà paré…, je crois le savoir. Dans pareilles circonstances, la solidarité de tous doit être de mise, pour expliquer les décisions prises, pour passer le cap, toujours difficile, de l’adaptation aux nouvelles donnes. L’UNRP, a dans ses rangs, des militants, des adhérents, auxquels les notions de sacrifice, de générosité, de solidarité, d’altruisme, ne sont pas totalement inconnues… C’est toujours dans les moments difficiles, quand ils savent répondre présents, que l’on reconnaît ses véritables amis. L’UNRP en a témoigné dans le passé, avec l’accord de partenariat passé avec l’ANAS. Elle est restée fidèle à ses engagements. Elle entend les respecter, et se maintenir dans ce droit fil, pour peu que la réciprocité soit sans faille… René ESPANOL Président de l’UNRP Assemblée générale > AIDER LES AUTRES EN TOUTE DISCRÉTION “L’homme représente 85 % de paraître et 15 % d’être*” Chaque année, à la même époque, le Réseau Écoute Toxicomanie de l’ANAS présente son action en tribune... un sacerdoce… our cette assemblée générale du 60e anniversaire de l’ANAS, exceptionnellement, je ferai le bilan de deux existences, dédiées aux autres, celles de deux frères qui, malgré les aléas de la vie, ont su unir leurs efforts, pour les familles touchées par des problèmes liés aux addictions. Nous avons mis nos ego de côté, et travaillé ensemble, sans rechercher les honneurs et la lumière. À la lecture de ces premières lignes, vous aurez compris que c’était François Momeux que je voulais évoquer. Voici bientôt vingt ans que je suis impliqué dans les actions liées à la toxicomanie. Très vite, François, alors Président de l’ANAS, m’apporta son soutien. D’abord, il m’aida moralement, en m’accompagnant sur les plateaux de télévision. Puis, son aide se fit plus active, avec mon camarade de toujours, Joaquin Masanet, en reconnaissant et en faisant reconnaître l’action que je menais. François est même allé beaucoup plus loin, en effectuant une immersion de 10 jours, au sein d’un groupe de dépendant aux addictions… Quel courage il lui a fallu ! Hélas, tout à une fin, malgré son courage face à la maladie, celleci l’a vaincu. Début Janvier, nous étions invités à animer une conférence sur le thème du “Partage”. Dans bien des situations, il peut ressembler à de l’intolérance. Nous avions privilégié une intervention à quatre mains. Comme à notre habitude, chacun avait préparé son intervention, sans en aviser l’autre. Pourtant, après que j’ai lâché cette formule sur l’intolérance : “L’intolérance, voila le mot qui nous coupe définitivement de la vraie fraternité”, François me P répliqua, dans l’instant : “La fraternité, c’est prendre la main de l’autre avec beaucoup de pudeur”. Le vrai François est dans ces quelques mots, celui qui avait conservé les valeurs Anasiennes et qui connaissait la signification de notre devise : “La main tendue vers tous les oubliés”. Ce fut notre dernière intervention commune. Début avril 2009, je participais à l’assemblée générale EDVO.Traditionnellement, les pensionnaires et anciens pensionnaires donnent leurs impressions sur la galère de leur addiction. J’avais, au préalable, annoncé la maladie de François. Un pensionnaire prit la parole: “Si je n’avais pas rencontré François et Gilbert, je serais aujourd’hui mort ou en prison”. Aujourd’hui, ce jeune termine ces études, pour devenir éducateur spécialisé… l’anonymat, la confidentialité, le refus de juger l’autre, tels sont les maîtres mot de notre implication. Mais voilà tout de même un court bilan de l’activité 2008, des Groupes (hebdomadaires) de Paroles Parents et des entretiens individuels, à la demande : Groupes de Paroles Parents : 850 rencontres Entretiens individuels : 240 rencontres Sans compter les conférences, les suivis en milieu carcéral, hospitalier, tribunal. Aujourd’hui je me sens diminué et incapable d’assumer cette lourde tache. François et moi nous étions à 100 %. Ce qui laisse supposer que je suis maintenant à 50 %. Ce n’est pas suffisant. J’ai voulu vous faire partager la reconnaissance que l’on doit à un homme, pas connu et reconnu à sa juste valeur. Je suis persuadé que beaucoup de jeunes pleurent son départ. J’ai une pensée toute particulière pour Marie Annie, son épouse, Yohan et Erwan, ses enfants, ainsi que toute sa famille. François savait être humble, quand il parlait des hommes, de l’Homme, il précisait : “celui-ci représente 85 % de paraître et 15 % d’être”*. Nous avons tous beaucoup de chemin à faire pour trouver l’homme idéal. Gilbert EVENO Réseau Ecoute Toxicomanie [13] > Assemblée générale LES TÉMOIGNAGES ÉMOUVANTS DE DEUX INVITÉS CANADIENS Comment l’ANAS a servi d’exemple pour la création de La Vigile du Québec Jacques Denis Simard, président de l’association, raconte comment elle a vu le jour… n 1999, alors que nous avions dans l’idée de monter une maison d’accueil pour aider les policiers en difficulté, quelques mois après avoir reçu notre habilitation d’association à but non lucratif, nous avons visionné un reportage télé qui parlait du Château du Courbat. Cela a été une grande joie de savoir que, quelque part dans le monde, il y avait une autre maison qui faisait déjà le travail que nous voulions entreprendre et qui en avait l’expérience. Cette nouvelle nous a encouragés à continuer. Votre ami Lionel Brieude nous a envoyé une importante E documentation sur ce que faisait Le Courbat et ce qu’était l’ANAS. Nous l’avons étudiée et nous nous en sommes servi pour monter notre projet. L’amitié, l’unité et la fraternité qui vous unissent, c’est exactement ce que nous avons ressenti, dès le départ. Combats, souffrances, solidarité, vos valeurs, nous les avons installées, nous nous sommes reposés sur elles pour fonder La Vigile. De 1988 à 1993, j’étais moimême intervenant pour un programme d’aide de la Sûreté du Québec où j’ai passé 33 ans. Les policiers en détresse, au bord du suicide, nous appelaient jour et nuit, et la première question que je me posais était: où les envoyer? À l’hôpital, pas question. La police travaille en collaboration avec les hôpitaux, il serait difficile de respecter la confidentialité. Et puis, les patients n’étaient pas d’accords. Il n’existait pas d’endroit où les soigner, en toute gratuité, sans aucun obstacle, de tout ordre. CRÉER UN GRAND MOUVEMENT INTERNATIONAL [14] C’est de là qu’est venue l’idée de La Vigile. Je ne voulais pas quitter la Sûreté en laissant en plan des policiers en difficulté. Dans un premier temps, nous avons été très aidés grâce aux relations que nous avons tissées avec la maison “Centre Casa”. En 2002, nous les avons rencontrés pour voir quelles thérapies, y compris alternatives, ils développaient. Ils nous ont si bien accueillis, que nous sommes repartis avec un accord verbal. Ils nous ouvraient leurs portes, nous faisaient bénéficier de leur clinique. Ce fut un extraordinaire clin d’œil de la providence pour continuer. Le 1er janvier 2003, nous pouvions ouvrir La Vigile. Au fil des années, au travers de toutes les thérapies que nous avons développées, les gens ont été touchés, la confiance renouvelée. Nous offrons de plus en plus de services, nous avons de nombreux projets. Aujourd’hui, le but de notre venue à l’ANAS, c’était d’abord de sceller notre amitié, ce qui était déjà une extraordinaire raison de nous déplacer. Mais, avec vous, nous voulons aussi créer un mouvement de coopération internationale car, de par le monde, de nombreux policiers rencontrent les mêmes problèmes, mais ils n’ont pas de structures comme les nôtres. Nous partageons les mêmes buts, nos objectifs sont identiques. La solidarité et l’amitié développées depuis notre arrivée parmi vous ne nous mentent pas. Les visages que nous avons croisés l’expriment de façon naturelle, comme vos mots et votre accueil. Pour nous, c’est du solide! Durant votre congrès, on nous a même donné pour accompagnateur… comment dit-on en France : un “ch’ti biloute”? En 2011, nous espérons que vous viendrez au premier congrès international que nous allons organiser. Avec vous, nous voudrions créer un mouvement international afin de créer d’autres maisons, dans d’autres pays. Ce serait extraordinaire ! Jacques Denis SIMARD Président - fondateur de La Vigile Assemblée générale > AIDER LES ÂMES EN PEINE, VU DU QUÉBEC “Quand je pense que dès 1949, vos aînés mettaient l’ANAS sur pied… nous, nous débutons…” Il s’appelle Gérard Brillant. Il faisait partie de nos invités Québéquois. Et il nous a parlé d’humanité, tout simplement… J e veux juste partager quelques choses avec vous… Chez nous, nous appelons cela les “pères aidant”. En fait, vous en êtes tous. Que vous dire alors, sinon que de parler d’exceptions… Et le suicide? Vous êtes policiers, vous avez donc tous effleuré ce domaine. Alors, qu’ajouter, si ce n’est encore qu’évoquer l’exception ? Policier municipal à Québec durant 32 ans, j’ai connu l’époque où la province mettait à disposition des policiers qui en avaient besoin, un psychologue de réputation internationale. Il s’appelait Jack Daniel’s… Avec le temps, les autorités ont compris. Le programme d’aide à débuté dans les années 90. J’y ai adhéré dès le début. En 1978, j’avais déjà mis en place le service d’aide aux victimes d’actes criminels. Jusqu’en 1987, nous étions tous bénévoles. Et puis, là encore, le Gouvernement a fini par prendre la mesure du problème, il a créé 12 centres spécialisés dans ce problème. Nous avons pu arrêter. En 90, avec une infirmière et quelques proches, nous avons décidé de mettre en route une aide aux proches des psycho-maniacodépressifs, en plus simple : les personnes bi-polaires. Il n’existait rien pour eux. En 93, nous avons même remporté une bourse de 10000 euros. Cinq ans plus tard, nous créions La Vigile. Quant au suicide… durant mes cinq dernières années dans la police, je traitais les dossiers de personnes disparues, les suicides et les tentatives. J’en ai vu beaucoup plus qu’un policier “normal”. Alors, parlons d’exceptions. Un jour, on m’a expliqué que deux jeunes filles de 13 ans voulaient mettre fin à leurs jours. Elles l’avaient écrit à leurs copains d’école, dans plusieurs lettres qu’elles leur avaient demandé de n’ouvrir qu’à 14 heures. En fait, leur vrai moteur pour en finir, c’était de dire : “quand vous aurez des problèmes de votre côté, pensez à nous, nous serons là-haut, nous viendrons vous aider…”. LES CORDES ÉTAIENT PRÊTES POUR SE PENDRE Nous nous sommes mis en chasse et nous les avons récupérées trois quarts d’heure avant les 14 heures fatidiques. Les chaises et les cordes pour se pendre étaient prêtes, la musique jouait fort ! Nous les avons remises entre les mains des pros de la santé. Seconde anecdote. Appel d’une femme, son frère, membre de la Sûreté veut se suicider. Il habite à 250 kilomètres. Je me suis dit : si je ne fais rien et qu’il meurt, je me le reprocherai toujours. Si j’interviens, et qu’il se donne tout de même la mort, je pourrai toujours me dire que j’aurai essayé… Je n’ai pas de bagage intellectuel assez important pour être un spécialiste du suicide, c’est d’abord mon cœur qui parle. J’y suis allé. Il vivait reclus, les volets fermés, lumières éteintes. En sa compagnie, j’ai fait le tour de toutes les pièces en rallumant. Et je lui disais: c’est le retour à la vie qui commence. Mais, si j’en étais resté là, je l’aurai juste remonté à la surface pour accomplir le geste fatal. Ensuite, je lui ai expliqué que nous avions tous en nous les outils pour nous en sortir, sans le savoir. Et je lui ai montré à se servir de ses atouts… Le plus extraordinaire c’est qu’en le quittant, je lui ai dit qu’il pouvait me joindre quand il le voulait. Il ne m’a jamais joint, il n’en a pas eu besoin. Il vit désormais heureux. Je suis assez fier d’avoir réussi cela. Mais ce qui est vrai, c’est que je trouve incroyable que, dès 1949, ici, les gens de la base aient mis l’ANAS sur pied. Nous, on ne fait que débuter ! Gérard BRILLANT Vice-président de La vigile [15] > Dernière minute UN CONGRÈS DE L’UNION PROMETTEUR Nous sommes tous dans le même bateau ! Le congrès de l’union entre UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE et le SGP-FO, a eu lieu le 17 juin à Paris. Une importante délégation de l’ANAS était présente… l’ANAS seront associés aux instances paritaires. RETOUR AUX SOURCES De gauche à droite: Gilles Wiart, Nicolas Comte, Jean-Claude Mailly, Joaquin Masanet, Henri Martini et Francis Masanet [16] J ’ose espérer que tous les collègues, responsables syndicaux, présents au congrès de l’union entre l’UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE et le SGP, le 17 juin dernier à Paris, sont membres de l’ANAS… Je me suis en tout cas permis de leur signaler que, si tel n’était pas le cas, j’étais à leur disposition… Lors de l’AG de l’ANAS, quelques jours plus tôt, nous avons su nous réunir, dans l’intérêt de tous les personnels du ministère de l’Intérieur. Je me félicite qu’UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE et le SGP aient su faire de même ! Les problèmes que rencontrent l’ANAS et les syndicats sont les mêmes, au niveau de ce que nous avons à gérer : - La fidélisation et l’accompagnement social indispensable qui en découle (logement, accès à la propriété, places en crèches, travail pour le conjoint, etc.) - Le rapprochement police-gendarmerie et la mutualisation des moyens, qui permettra des économies financières et une meilleure efficacité dans le traitement de la lutte contre la criminalité Pour répondre à toutes ces attentes, la solution était d’entreprendre un processus de rapprochement. Nos camarades l’ont réalisé, pour devenir non pas majoritaire mais ultra-majoritaire. RAPPROCHEMENT INDISPENSABLE Ceux qui ont choisi de faire du neuf avec du vieux, de ne pas être représentés au niveau de la Fonction publique, où demain, tout se décidera, ceux qui se prennent pour des résistants, en se qualifiant “d’historique”, porteront la responsabilité de la division syndicale au sein de la Police nationale. Comment souhaiter la division de nos valeurs ? Comment oser faire un trait sur 60 années de combat syndical ? Aujourd’hui il faut OSER ! Jean-Claude Mailly a raison, il faut passer à la vitesse supérieure, franchir un cap! Je suis adhérent à UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE. Mes responsables nationaux aussi. J’en compte même qui siègent en CAPN, CTP central – ministériel, CHS, CAPI ou CAPL, et dans de nombreuses instances paritaires… J’ose espérer que cela continuera, et que les responsables de Nous savons d’où nous venons et où nous allons. Alors, sachons nous remettre en question ! L’intérêt collectif n’est pas la somme des intérêts individuels. Nous devons tous aller dans le même sens, afin de défendre aux mieux nos acquis sociaux ! Les clans n’ont pas leur place à l’ANAS. Nous avons des concurrents syndicaux, pas des ennemis, car nous sommes tous représentatifs. Notre objectif est le même : la défense de notre métier de policier, qui n’est pas un métier comme les autres. J’ai contribué, avec succès je crois, à l’unité syndicale, en faisant de l’UNSAPolice le syndicat majoritaire de la Police nationale. Syndicat créé en 1997 après la disparition de la FASP. Aujourd’hui, avec UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE et le SGP-FO, nous retournons aux sources, celles du SGP, du SNIP, du SNPT et de Différence… Je le redis, ceux qui se sont dispersés doivent revenir à la maison. Nous qui sommes à l’origine de ces divisions. Maintenant, c’est au tour des responsables d’UNITÉ POLICE LE SYNDICAT UNIQUE et du SGPFO, de créer un syndicat incontournable ! Ils doivent foncer, sans se retourner. Présent lors des négociations, au ministère de l’Intérieur, un représentant syndical qui était au congrès de l’union le 17 juin dernier disait : il vaut mieux être dans le train, que de rester sur le quai de la gare à le regarder passer… Joaquin MASANET Président de l’ANAS [L’actu des sections] PROVINCE : ANAS PAS-DE-CALAIS Réunion d’information à la CRS 15 de Béthune a section ANAS Pas - de - Calais, sous la houlette de son président Christophe Demarquoy, a organisé deux journées d’information destinées à tous les délégués du département. Plusieurs intervenants ont pris la parole le premier jour: Christophe Demarquoy, président départemental, Jean-Paul Gringoire et Patrick Jacquet vices-présidents, Jean Michel Werquin, trésorier et Jean Claude Pruvost administrateur départemental. De nombreux délégués de service étaient présents: CSP Berck-sur-Mer : Éric Parmentier, CSP Calais : Virginie Pruvost, CSP Le Touquet: Didier Vambre, CSP Avion : Alain Leroy, CSP Lens: Yves Eluecque, CSP Hénin Beaumont : Philippe Demarquoy, CSP Carvin : Patrick Lako- L miak, CSP Arras: Vincent Acart, CSP Calonne Ricouart : Claude Payen Le lendemain: Christophe Demarquoy, Jean Paul Gringoire, Patrick Jacquet, Jean Michel Werquin prenaient la parole. Et ce jour-là encore, de nombreux délégués de service étaient venus grossir l’assistance : CSP Auchel-Lillers: Sylvie Devassenne et Jean Claude Delpierre, CSP Béthune: Cédric Gosselin, CSP Saint - Omer : Yann Poiret, CSP Boulognesur-Mer : Joël Huyghe, CSP Marles-les-Mines : Laurent Majka, CRS Béthune: Éric Comin, CFP Béthune: Patrick Mullet. Ces journées d’information, très enrichissantes, ont permis de mieux faire connaissance, d’établir un projet commun de travail et d’apporter le soutien du bureau départemental à tous les délégués de service qui ont beaucoup apprécié. Une prochaine réunion sera organisée par le président départemental, dans chaque service du département à partir de septembre. Les responsables iront à la rencontre des adhérents, mais ils se feront aussi connaître de tous les fonctionnaires de police, pour ainsi apporter un soutien aux délégués locaux. RETRAITÉS Des médaillés à l’honneur ne médaille d’honneur de l’ANAS a été remise à Édouard Bourgois, 83 ans, et Jacques Desfrenne, 83 ans, Ces médailles ont été remises au Centre de Camiers, en présence de Jacky Vincent, secrétaire générale, de Christophe Demarquoy, président départemental Pas-deCalais et de Fabrice Danel, président départementalNord. Ce n’était pas la journée de vacances de U nos deux amis qui étaient récompensés mais leur fidélité et leur engagement. Le premier est en effet adhérent depuis 1954 dans le Pas-deCalais, le second depuis 1950 dans le Nord. [17] [Vacances] Il reste encore des places disponibles ! A g s d a e g Vic la Gardiole e r b Fa La Guadeloupe Camiers e t t o M e d n a r G a L Deux Alpes Cannes-la Les s w o l a B g n o s u c b e c t a c l u a e s n e e v i v é R Tr Tréveneuc pension La Coquille e r i a u Q e l t a r s r V u e a i M t l l u é o e de la Wor Les M msa Le Brétania Hyères C olonie Tré e veneuc t l a s e v i R e i n n o l o o h C c a c r A Pour vos vacances, il est encore temps ! Vous ne savez pas encore où partir ? Vous n'avez pas encore réservé ? Hôtels, centres, colonies, bungalows : POUR TOUT RENSEIGNEMENT OU RÉSERVATIONS : [18] ANAS-Prestations vacances - 94344 Joinville-le-Pont cedex Tél. : 01 48 86 66 19 - Fax : 01 48 86 10 89 Courriel : [email protected] - Site : www.anas.asso.fr Association Nationale d’Action Sociale des personnels de la Police nationale et du ministère de l’Intérieur Adhésion > Possibilité d’utiliser ce formulaire pour les changements de situation Numéro de matricule Code section ANAS Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom de jeune fille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom(s) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse Personnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. portable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date et lieu de naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dpt . . . . . . . .Pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Situation familiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nombre d’enfants à charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date d’entrée dans l’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Grade actuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En service à (nom et adresse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Je, soussigné(e) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., déclare avoir pris connaissance des statuts et du règlement intérieur (disponibles sur www.anas.asso.fr) de l’association et demande mon adhésion à l’ANAS à compter du : (Cochez la case correspondante) 1er janvier •1er avril •1er juillet •1er octobre Fait à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Votre signature : Conformément à la Loi informatique et libertés du 06/01/1978, je dispose d’un droit d’accès et de rectification pour toutes les informations me concernant sur le fichier ANAS, en m’adressant à son siège administratif. Statutairement, cette demande sera soumise au prochain Conseil d’Administration DÉLÉGUÉ(E) LOCAL(E) Nom — Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Avis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Signature du délégué .............................. Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PRÉSIDENT(E) DÉPARTEMENTAL(E) Nom — Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Avis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Signature du président .............................. Tél. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AUTORISATION DE PRÉLÈVEMENT J’autorise l’établissement teneur de mon compte à payer par prélèvement sur l’avoir de ce dernier le montant des prélèvements établis à mon nom et présentés par l’ANAS. en cas de litige, je pourrai suspendre l’exécution par simple demande à l’établissement teneur et je réglerai le différend directement avec le créancier. NOM, PRÉNOM ET ADRESSE DU DÉBITEUR ........................................................................... N° NATIONAL D’ÉMETTEUR 288373 NOM ET ADRESSE DU CRÉANCIER ........................................................................... Association Nationale d’Action Sociale ........................................................................... BP 81 — 18, quai de Polangis ........................................................................... 94344 Joinville-le-Pont Cedex COMPTE À DÉBITER Codes Établissement Guichet DATE :……/……/…… SIGNATURE : ÉTABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE À DÉBITER Clé RIB N° de compte ........................................................................ Raison sociale ........................................................................ Adresse Code postal ................................................. Ville N’oubliez pas de joindre un Relevé d’Identité Bancaire ou Postal ANAS – ministère de l’Intérieur – Place Beauvau – 75800 Paris – Reconnue d’utilité publique par décret du 13 octobre 1977 – J.O. du 21 octobre 1977 Siège administratif – 18, quai de Polangis – BP 81 – 94344 Joinville-le-Pont cedex – Tél : 01 48 86 37 81 – Fax : 01 48 86 10 89 – [email protected] [19] > Vous avez besoin d’une aide passagère ou plus conséquente, > Vous avez été blessé en service et votre état nécessite une rééducation, > Vous avez besoin de repos, d’une prise en charge médicopsychologique, ADHÉREZ à l’ANAS ! > Vous prenez votre premier poste dans une métropole difficile, > Vous cherchez à être entouré de jeunes fonctionnaires comme vous, > Vous avez besoin d’un logement décent à prix raisonnable, ADHÉREZ à l’ANAS ! > L’ANAS c’est, un centre de repos et de soins, agréé par la sécurité sociale : le château du Courbat, > L’ANAS c’est, 20 centres de vacances en France et dans les DOMTOM, dans des endroits de rêve, confortables et accueillants, L’ANAS c’est une série de réseaux de solidarité : > APPEL, pour ceux qui ont besoin d’une aide passagère, > ALPHA Espoir pour ceux qui sont atteints par la maladie ou l’invalidité, > ÉCOUTE Toxicomanie, pour ceux qui sombrent et qui ont besoin de parler, > JEUNES, pour ceux qui sont lâchés, seuls dans le métier, > LOGEMENT, pour les policiers en zones difficiles, REJOIGNEZ l’ANAS, ADHÉREZ ! À DÉCOUPER ET À AFFICHER DANS LES SERVICES ADHÉREZ à l’ANAS ! > Vous êtes policiers, gendarmes, administratifs, personnels des préfectures, actifs, retraités, vous êtes syndiqués ou vous ne l’êtes pas, > Vous voulez bénéficier d’une action sociale forte et efficace,