Combiné T3-2015

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Combiné T3-2015
© Éditions Vie et Santé
Tous droits réservés.
www.viesante.com
Édition des versions numériques réalisée par IS Edition
ISBN : 978-2-85743-433-7 (versions numériques)
Auteur : Børge Schantz
Co-auteur : Steven Thompson
Rédacteur en chef : Clifford Goldstein
Rédactrice en chef adjointe : Soraya Homayouni
Responsable de publication : Léa Alexander Greve
Assistante de rédaction : Sharon Thomas-Crews
Coordinatrice Pacific Press : Wendy Marcum
Graphisme et illustrations : Lars Justinen
Le Guide d’étude de la Bible de l’École du sabbat pour adultes
est préparé par le Département de guides d’étude de la Bible de
la Conférence générale des Adventistes du Septième Jour.
L’élaboration de ce guide d’étude est supervisée par les
responsables du Comité international d’évaluation des leçons
de l’École du sabbat, dont les membres sont rédacteursconseillers. Le guide d’étude reflète les idées et
recommandations des membres du comité et n’engage donc pas
uniquement ou nécessairement la pensée du ou des auteur(s).
Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de
la Nouvelle Bible Segond (NBS).
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COMMENT UTILISER LE MONITEUR ?
Le Moniteur, périodique trimestriel destiné en priorité aux
animateurs mais accessible et recommandé à tous, présente la
leçon de chaque semaine en quatre étapes. Au début de chaque
leçon, il présente une vision synthétique de celle-ci en
rappelant sa date, son titre, son texte biblique de base, ses
objectifs pédagogiques et son plan.
1. La première étape est intitulée : Motivez !
Dans cette partie, l’animateur trouvera des pistes pour pousser
chaque membre de sa classe à trouver les raisons de
l’importance du sujet abordé et donc à désirer l’approfondir. La
question essentielle est : pourquoi ce sujet est-il important pour
moi ?
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2. La deuxième étape est intitulée : Explorez !
Dans cette partie, l’animateur trouvera des informations qui
complètent celle du Guide d’étude de la Bible (familièrement
appelé « questionnaire »). En effet, une partie de son rôle
consiste à veiller à ce que les éléments d’information
nécessaires à la bonne compréhension du sujet soient connus et
assimilés par chaque membre. La question essentielle est : que
dois-je savoir pour bien comprendre le sujet ? C’est trop
souvent à cet aspect que se limite le déroulement des classes.
Or, si cet élément cognitif est nécessaire, il ne suffit pas pour
progresser spirituellement.
3. La troisième étape est intitulée : Assimilez !
Dans cette partie, l’animateur trouvera de quoi encourager
chaque membre à se demander comment ce qu’il a appris ou
revu peut lui être utile dans sa vie personnelle ou familiale, et
peut être utile à l’Église et à sa mission. La question essentielle
est : comment vais-je utiliser ces informations ?
4. La quatrième étape est intitulée : Appliquez !
Dans cette dernière partie, l’animateur trouvera des pistes pour
amener chaque membre à découvrir des conseils pratiques pour
vivre concrètement ce qui a été appris. La question essentielle
est : et si j’essayais de vivre cela en faisant... ?
Il est déterminant de se souvenir que pour grandir, nous avons
besoin de savoir (élément cognitif), d’aimer (élément
relationnel) et de décider (élément volitif). Toute catéchèse a
besoin d’engager ses participants dans ces trois dimensions
pour leur permettre de grandir spirituellement.
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LE GRAND MANDAT : Introduction du tri­
mestre
« Jésus s’approcha et leur dit : Toute autorité m’a été donnée
dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des
disciples, baptisez-les pour le nom du Père, du Fils et de
l’Esprit saint, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai
commandé. Quant à moi, je suis avec vous tous les jours,
jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28.18-20.)
Cela pourrait difficilement être plus clair ! Voilà donc Jésus,
Jésus ressuscité, le Jésus qu’ils ont adoré (v.17), donnant aux
gens de son peuple, dans les premiers jours de l’église, leur
appel et leur mission : faire des disciples dans chaque nation du
monde. Point.
Il n’est pas difficile, non plus, de faire le lien entre ces paroles,
prononcées aux Onze en Galilée, et les paroles que Jean a
entendues sur l’île de Patmos des années plus tard : « Je vis
ensuite un autre ange voler haut dans le ciel. Il avait un
Évangile éternel pour l’annoncer aux habitants de la Terre, à
toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple. Il
disait d’une voix forte : craignez Dieu et rendez-lui gloire, car
l’heure de son jugement est venue. Adorez celui qui a fait le
ciel, la terre, la mer et les sources d’eau. » (Ap 14.6,7,
Segond 21, voir également v.8-12.)
On pourrait dire que les messages des trois anges
d’Apocalypse 14 constituent le grand mandat évangélique
replacé dans le contexte des derniers temps de l’histoire de la
Terre.
Pas de doute : Dieu a dit à son église, à son peuple, de tendre la
main aux autres et de propager l’évangile au monde entier.
Voilà notre appel. Propager la vérité sur Jésus et parler de ce
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qu’il a fait pour nous (Jn 3.16), ce qu’il fait pour nous
maintenant (Rom. 8.34), et ce qu’il fera pour nous à l’avenir
(1 Th 4.16), voilà notre véritable mission.
Le terme mission lui-même signifie « charge donnée à
quelqu’un d’accomplir une tâche définie ». Autrement dit, des
gens s’en vont afin de faire quelque chose. Dans le cas du
mandat évangélique, ce qu’ils font, c’est propager l’évangile au
monde.
Ce trimestre, nous étudierons la mission, avant toute chose,
comme le moyen que Dieu a choisi pour communiquer
l’évangile à ceux qui ne le connaissent pas. La mission est au
cœur de l’activité souveraine de Dieu dans le processus de
rédemption de l’humanité. Nous étudierons donc la manière
dont l’objectif éternel de Dieu s’est accompli dans la vie de
personnages bibliques qu’il a employés pour devenir des
missionnaires auprès des perdus.
Au final, la mission chrétienne est la mission de Dieu, pas la
nôtre. Elle prend sa source dans le cœur de Dieu. Elle est
fondée sur l’amour de Dieu. Et elle s’accomplit par la volonté
de Dieu.
Afin de mieux connaître l’engagement et l’implication de la
mission de Dieu, les leçons de cette semaine sont basées sur le
modèle suivant, suivant l’histoire du salut :
1. Dieu a créé les hommes et les femmes et leur a donné le
libre arbitre.
2. Le premier homme et la première femme ont abusé de leur
libre arbitre en désobéissant à Dieu, et ils ont dû quitter le
Paradis.
3. Dieu ne pouvait employer la force pour les ramener au
Paradis.
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4. Dieu a envoyé son Fils, et sa mission était de mourir à leur
place et de les réconcilier avec lui.
5. La mission de Dieu est de faire connaître l’offre du salut à
tout le monde, afin qu’ils soient sauvés.
À son niveau le plus fondamental, la mission est de faire
connaître au monde qui est Jésus, ce qu’il a fait pour chacun
d’entre nous, et ce qu’il promet de faire pour nous, dès à
présent et pour l’éternité. En bref, nous qui connaissons ces
promesses, nous sommes appelés à les dire aux autres.
Børge Schantz était professeur à l’Université de Loma Linda.
Lui et sa femme Iris ont été missionnaires pendant quatorze
ans en Afrique et au Moyen-Orient. Il est décédé en décembre
2014.
Steven Wayne Thompson, co-auteur de ces leçons, est
aujourd’hui à la retraite. Il était auparavant Principal
(1984 - 1990) du Newbold College en Angleterre, Doyen de la
Faculté de théologie et Maître de conférences à
Avondale College, en Australie (1991 - 2008).
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Leçon 1 : LA NATURE MISSIONNAIRE DE
DIEU
27 juin - 3 juillet
SABBAT APRÈS-MIDI
Étude de la semaine : Gn 1.26-28 ; 2.15-17 ; 1 Jn 2.16 ;
Jn 3.14,15 ; 2 Co 5.21 ; Mt 5.13,14.
Verset à mémoriser : « J’ai fait de lui un témoin pour les
peuples, un chef qui commande aux peuples. » (Esaïe 55.4.)
Notre monde est en plein chaos, et nous autres, humains, en
sommes la cause. Et tout cela parce que nous sommes des
pécheurs, des créatures déchues dont la nature, au fond, est
mauvaise. Nous aimons pourtant penser que l’Humanité
avance, qu’elle progresse, mais rien que l’histoire du siècle
écoulé n’est pas très encourageante. Nous n’avons pas encore
fait un quart du siècle présent, et les choses ne sont pas très
engageantes non plus. Si le passé préfigure l’avenir, tout ce que
l’on peut attendre, pour citer un ancien homme politique
britannique, c’est « du sang, de la peine, des larmes et de la
sueur ».
Cependant, tout n’est pas perdu. Au contraire, Jésus Christ est
mort pour nos péchés, et par sa mort nous avons la promesse
du salut, de la restauration, de toutes choses devenues
nouvelles. « Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle,
car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer
n’était plus. » (Ap 21.1.)
Nous ne sommes pas seuls, abandonnés dans l’étendue infinie
d’un univers froid et apparemment indifférent, livrés à nousmêmes. Nous ne pourrions jamais nous débrouiller seuls. Les
forces qui se sont liguées contre nous sont bien plus fortes que
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nous. C’est pourquoi dès avant le commencement du monde,
Dieu a initié le plan du salut afin d’accomplir pour nous ce que
nous n’aurions jamais pu accomplir par nous-mêmes.
Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 4 juillet.
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DIMANCHE 28 JUIN : Dieu créa l’homme et la
femme
L’une des éternelles questions que les hommes posent depuis
toujours est la suivante : d’où venons-nous ? Dans les deux
premiers chapitres de la Bible (en fait, dans toute la Bible),
nous avons la réponse à ce que beaucoup considèrent comme la
question la plus importante que l’on puisse poser. Après tout,
ce n’est qu’en sachant d’où nous venons que nous avons un
bon point de départ pour savoir qui nous sommes, pourquoi
nous existons, comment nous devons vivre, et où nous irons à
la fin.
>> Parcourez Genèse 1 et 2, en particulier les versets 26
à 28. Quelles sont les grandes différences entre la création
de l’humanité et tout le reste dans ces textes ? Qu’y a-t-il de
si particulier chez les humains qui se différencie de tout le
reste de la création ?
1. L’homme et la femme ont été les dernières créatures à être
créées. Ils avaient devant eux toute la création visible, qu’ils
pouvaient ainsi étudier et dont ils pouvaient s’occuper.
2. La façon de faire de Dieu pour créer l’homme et la femme
diffère des autres créatures. Jusque-là, l’ordre divin était :
« Qu’il y ait » (la lumière, le firmament, l’eau, les poissons et
les oiseaux, les animaux, etc.). Maintenant, l’ordre devient
colloque : « Faisons les humains… ». Les trois personnes de
la divinité, Père, Fils, et Saint-Esprit, se concertent. Ces deux
chapitres parlent certes de la création de la Terre et des
créatures qui y habitent, il n’y aucun doute possible :
l’attention est braquée sur la création de l’Humanité ellemême.
3. L’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu et à
sa ressemblance, élément qui n’est jamais dit auparavant de
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ce qui a été créé jusque-là. Le texte ne dit pas ce que signifie
être fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, mais cela doit
certainement dire que, d’une manière ou d’une autre, les
humains reflétaient le caractère de leur Créateur. Du fait que
les humains ont une capacité morale qui n’existe pas chez les
autres créatures (les papillons sont certes magnifiques, mais
ils ne luttent pas avec les questions de bien et de mal), être
fait à l’image et à la ressemblance de Dieu signifie
certainement qu’à un certain degré, les humains devaient
refléter son caractère moral.
4. L’homme et la femme devaient avoir la domination,
représenter Dieu sur Terre, et régner sur le reste de la
Création. Cette vocation impliquait une responsabilité.
Les humains apparaissent dans le premier chapitre de la
Bible, mais pas de manière isolée. Nous existons, certes,
mais en relation avec Dieu.
Qu’est-ce que cela nous indique sur la nécessité de la
centralité de Dieu dans nos vies ?
Pourquoi ne sommes-nous pas « complets » sans lui ? Voir
également Ac 17.28.
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LUNDI 29 JUIN : Libre arbitre
Au cœur du récit de la Création se trouve l’avertissement que
Dieu a donné de ne pas manger de « l’arbre de la connaissance
du bien et du mal » (Gn 2.9, Colombe). Ainsi, dès le début,
l’élément moral est accordé à l’Humanité, élément absent chez
toutes les autres créatures vivantes. Comme nous l’avons vu
hier, la capacité de jugement moral est une des manières dont
les humains révèlent l’image et la ressemblance de Dieu.
>> Que dit Genèse 2.15-17 sur la réalité du libre arbitre
chez les humains ?
Dieu aurait pu créer des humains de manière à ce qu’ils fassent
automatiquement sa volonté. C’est ainsi qu’ont été créés les
autres éléments comme la lumière, le soleil, la lune et les
étoiles. Ils obéissent à Dieu sans aucun choix de leur part. Ils
accomplissent la volonté de Dieu automatiquement, à travers
les lois morales qui guident leur action.
Mais la création de l’homme et de la femme était spéciale.
Dieu les a créés pour lui-même. Dieu voulait qu’ils fassent
leurs propres choix, qu’ils décident de l’adorer volontairement,
sans y être forcés. Sinon, ils n’auraient pas pu l’aimer, car
l’amour, pour être véritable, doit être accordé librement.
En raison de son origine divine, le libre arbitre humain est
protégé et respecté par Dieu. Le Créateur n’interfère pas dans
les choix les plus profonds, les plus obstinés des hommes et des
femmes. De mauvais choix ont des conséquences, parfois
terribles, mais c’est contraire au caractère de notre Seigneur
souverain que de forcer la conformité ou l’obéissance.
Le principe du libre arbitre humain implique trois éléments
importants :
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– pour la religion : un Dieu omnipotent n’oriente pas de
manière unilatérale la volonté et les choix individuels ;
– pour la morale : les individus seront tenus pour moralement
responsables de leurs actes ;
– pour la science : les actions du corps et du cerveau ne sont
pas totalement déterminées par le principe de cause à effet.
Les lois physiques jouent dans nos actes, mais le libre arbitre
signifie que nous avons bien le choix concernant nos actions,
en particulier morales.
Citez quelques-uns des choix moraux que vous avez faits
ces dernières heures, ces derniers jours, ces dernières
semaines.
Comment être sûr que vous employez ce don sacré de la
bonne manière ?
Pensez aux conséquences d’un mauvais usage de ce don.
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MARDI 30 JUIN : La chute
« La femme vit que l’arbre était bon pour la nourriture et
plaisant pour la vue, qu’il était, cet arbre, désirable pour le
discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en
donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
Leurs yeux à tous les deux s’ouvrirent, et ils surent qu’ils
étaient nus. Ils cousirent des feuilles de figuier pour se faire des
pagnes. » (Gn 3.6,7.)
Manger d’un peu de fruit n’était pas un acte pécheur en soi.
Pourtant, il nous faut considérer les conditions dans lesquelles
il a été perpétré. Adam et Ève étaient des individus dotés du
libre arbitre, créés par Dieu à son image. Cela comprenait la
liberté, mais aussi le devoir, de se conformer à la volonté
exprimée de Dieu. Ils ont mangé le fruit non pas par stricte
nécessité, mais plutôt par choix. C’est de leur propre chef
qu’ils ont agi, dans une attitude de défi face aux instructions
claires et précises de Dieu.
De la même manière, nous devons choisir pour nous-mêmes si
oui ou non nous allons suivre Dieu, si nous allons chérir ou
braver la Parole de Dieu. Dieu ne force personne à croire sa
Parole. Il ne nous forcera jamais à lui obéir, et il ne peut pas
nous forcer à l’aimer. Dieu nous laisse choisir le chemin que
nous allons suivre. Mais, à la fin, nous devons être prêts à
assumer les conséquences de nos choix.
En mangeant du fruit, Adam et Ève ont en fait dit à Dieu qu’il
n’était pas le chef parfait. Sa souveraineté a été remise en
cause. Ils ont été désobéissants et par conséquent, ils ont fait
entrer le péché et la mort chez l’espèce humaine.
« Le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il
cultive la terre d’où il avait été pris. Après avoir chassé
l’homme, il posta, à l’est du jardin d’Éden, les keroubim et
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l’épée flamboyante qui tournoie, pour garder le chemin de
l’Arbre de la Vie. » (Gn 3.23,24.)
Adam et Ève ont dû quitter le Paradis. C’était une conséquence
nécessaire et pourtant miséricordieuse. Le Seigneur ne pouvait
laisser l’Humanité rebelle avoir accès à l’Arbre de la Vie. Avec
un souci plein d’amour, il a tenu Adam et Ève éloignés du fruit
qui les rendrait immortels et qui leur permettrait de perpétuer la
condition terrible dans laquelle le péché les avait entraînés
(imaginez comment serait la vie éternelle dans un monde
comme le nôtre, rempli de douleur, de souffrance, et de mal !).
Adam et Ève ont été chassés du magnifique jardin pour
travailler un sol moins prometteur en-dehors du jardin
(v.23,24).
Dans le contexte de la leçon d’aujourd’hui, lisez
1 Jean 2.16.
Comment les avertissements de ce texte apparaissent-ils
dans le texte décrivant la chute ?
En quoi sommes-nous face à ces mêmes tentations dans nos
vies également ?
16
MERCREDI 1er JUILLET : L’initiative divine pour
nous sauver
La Bible montre qu’après la chute de nos premiers parents,
c’est Dieu qui est venu les chercher, et non l’inverse. Au
contraire, l’homme et la femme ont essayé de se cacher de la
présence du Seigneur. Quelle puissante métaphore pour la race
déchue : ils fuient celui qui vient les chercher, le seul qui
puisse les sauver. Adam et Ève l’ont fait en Éden, et à moins de
s’abandonner aux soupirs du Saint-Esprit, les gens font encore
la même chose aujourd’hui.
Par bonheur, Dieu n’a pas rejeté nos premiers parents, et il ne
nous rejette pas non plus. Dieu a appelé Adam et Ève en Éden :
« Où es-tu ? ». Jusqu’à aujourd’hui, il nous appelle aussi.
« Par le don ineffable de son Fils, Dieu a entouré le monde
entier d’une atmosphère de grâce tout aussi réelle que l’air qui
circule autour de notre globe. Tous ceux qui consentent à
respirer cette atmosphère vivifiante vivront et croîtront jusqu’à
la stature d’hommes et de femmes en Jésus-Christ. »1
Bien entendu, la plus grande révélation de l’activité
missionnaire de Dieu, c’est l’incarnation et le ministère de
Jésus. Il est venu sur cette Terre pour accomplir beaucoup de
choses (détruire Satan, révéler le véritable caractère du Père,
réfuter les accusations de Satan, montrer que l’on peut garder
la loi de Dieu), mais la raison cruciale de sa venue était de
mourir sur la croix à la place de l’Humanité, afin de nous
sauver du résultat final du péché, qui est la mort éternelle.
>> Que nous enseignent chacun de ces textes sur la mort de
Jésus ?
1
Ellen White, Le meilleur chemin, p. 66.
17
– Jean 3.14,15 ;
– Esaïe 53.4-6 ;
– 2 Corinthiens 5.21.
« Celui qui n’a pas connu le péché, [Dieu] l’a fait pour nous,
pécher. Voilà ce qu’il a fallu pour que nous devenions en lui
justice de Dieu. » (Colombe.) On a appelé cette idée le « grand
échange », Jésus prenant nos péchés sur lui et souffrant comme
un pécheur afin que nous, bien que pécheurs, soyons comptés
comme justes devant Dieu, comme Jésus lui-même.
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JEUDI 2 JUILLET : Des métaphores de la mission
La mission constitue l’initiative de Dieu pour sauver
l’Humanité perdue. La mission sauvetage de Dieu est motivée
par son amour pour chacun d’entre nous. Il n’y a pas de raison
plus profonde à cela. Dieu a envoyé Christ en mission pour
apporter le salut au monde entier. L’évangile de Jean à lui tout
seul contient plus de quarante affirmations de la dimension
cosmique de la mission de Jésus (voir par exemple Jn 3.17 ;
12.47). De la même manière que Christ a été envoyé par le
Père pour sauver le monde, à son tour, il envoie ses disciples
avec ces mots : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je
vous envoie. » (Jn 20.21.)
>> Lisez Matthieu 5.13,14. Quelles sont les deux métaphores
de la mission employées dans ces textes, et que signifientelles ?
Les métaphores du sel et de la lumière expriment des
fonctions-clés de l’influence chrétienne sur l’humanité. Le sel
agit de l’intérieur, se joignant à la masse avec laquelle il entre
en contact, tandis que la lumière opère de l’extérieur,
illuminant tout ce qu’elle atteint. Le terme terre dans la
métaphore du sel s’applique aux hommes et aux femmes
auxquels les chrétiens doivent se mêler, tandis que le terme
lumière du monde fait référence à un monde de gens qui vivent
dans les ténèbres et qui ont besoin de clarté.
Les enfants d’Israël étaient exhortés à suivre les principes
moraux et les règles de santé que Dieu leur avait donnés. Ils
devaient être une lumière, illuminant et attirant les autres : ils
étaient la lumière des nations. Leur existence collective, en
bonne santé, dans la prospérité et la loyauté envers le sabbat de
Dieu et aux autres commandements, devait proclamer aux
nations voisines les actes puissants de création et de
rédemption de la part de Dieu. Les nations, voyant leur
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prospérité, devaient s’approcher et être enseignées sur le
Seigneur (en tout cas, c’était le but).
Quand Christ est venu, il a aussi parlé du sel, une autre manière
de témoigner. Par leur influence dans le monde, les chrétiens
doivent résorber la corruption du monde. Les incroyants sont
souvent protégés d’actes mauvais grâce à une conscience
morale qui a pour origine l’influence chrétienne. Non
seulement les chrétiens ont une bonne influence sur ce monde
corrompu en vertu de leur présence dans ce monde, mais ils se
mêlent également aux autres afin de partager le message
chrétien du salut.
Lumière et/ou sel, quel témoin êtes-vous ? Et votre église ?
La lumière faiblit-elle ? Le sel perd-il de sa saveur ?
Si c’est le cas, comment apprendre que le réveil et la
réforme commencent par vous, personnellement ?
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VENDREDI 3 JUILLET : Pour aller plus loin...
Nous avons vu certains aspects de la nature missionnaire de
Dieu. La mission est une entreprise du Dieu trinitaire. La
mission est avant tout associée à Jésus-Christ, dont
l’incarnation est au centre de la foi et de la mission chrétiennes.
Par sa vie et sa mort, Jésus a ouvert la voie pour le salut de
toute la race humaine. Nous qui sommes ses disciples, ses
missionnaires, devons faire connaître aux gens la bonne
nouvelle de tout ce que Jésus a fait pour eux.
« L’église du Christ sur Terre a été établie dans un but
missionnaire, et le Seigneur désire voir l’église entière
concevoir des moyens pour que les riches et les pauvres, les
faibles et les puissants, puissent entendre le message de vérité.
Tous ne sont pas appelés à une œuvre personnelle dans les
champs missionnaires à l’étranger, mais tous peuvent faire
quelque chose par leurs prières et leurs dons pour aider l’œuvre
missionnaire. »2
À méditer
■ Méditez davantage sur la question des origines. Pourquoi
nos origines sont-elles importantes ? En quoi le fait de
comprendre nos origines nous aide-t-il à comprendre qui
nous sommes et quel est le véritable but de notre existence ?
■ En quoi la citation suivante nous aide-t-elle à comprendre
la réalité du libre arbitre, de l’amour, et du mal dans notre
monde ? « Ainsi, si Dieu veut créer des créatures capables
d’aimer (en imitation de son amour parfait), Dieu doit
créer des êtres libres qui peuvent causer de la souffrance et
du mal dans le monde à cause de leurs choix. La dynamique
de l’amour et de la liberté exige que Dieu nous accorde la
2
Ellen White, Testimonies for the Church, vol. 6, p. 29.
21
latitude de grandir dans l’amour par l’intermédiaire de
notre liberté humaine. La seule alternative que Dieu a s’il
veut laisser des êtres libres choisir des actes contraires à
l’amour, c’est de s’abstenir complètement de créer des
créatures capables d’amour. »3
■ La mort de Jésus était un acte isolé qui a eu lieu dans un
petit pays au milieu du vaste Empire romain il y a près de
deux mille ans. Et pourtant, cet acte a une signification
éternelle pour chaque être humain. Quelle responsabilité
avons-nous envers les autres, nous qui connaissons cet
événement et ce qu’il signifie ? Comment pourraient-ils
apprendre cette nouvelle si ceux qui la connaissent ne leur
en parlent pas ?
3
Robert J. Spitzer, New proofs for the existence of God :
Contributions of contemporary physics and philosophy, Édition
Kindle (Eerdmans Publishing Co., 2010), p. 233.
22
MONITEUR 1 : LA
NAIRE DE DIEU
NATURE
MISSION­
Texte de base : Jean 17.18
OBJECTIFS
Aider les membres à :
■ Comprendre : Reconnaître que la mission de Dieu (res­
taurer l’Humanité déchue) vient de sa nature même. Le Dieu
Créateur tout-puissant, tout-aimant de l’univers est le Dieu
de la mission.
■ Ressentir : Répondre avec un profond sentiment de grati­
tude à Dieu qui poursuit sans cesse ses créatures.
■ Agir : Entreprendre de placer ses talents et ses dons au
service du Dieu de la mission de sorte que les hommes et les
femmes de partout reconnaissent et adorent leur Créateur.
PLAN DE LA LEÇON
1. Comprendre : Notre Dieu est extraverti
23
a. Nous enseignons à nos enfants que « Dieu est amour ».
Comment notre compréhension de la nature de Dieu nous
rappelle-t-elle que « Dieu est missionnel » ?
b. Le Père a envoyé son Fils dans le monde pour une mission
rédemptrice, et il a également envoyé son Saint-Esprit pour
poursuivre l’œuvre de Christ. Comment cette idée de « dyna­
mique d’envoi », au sein même de la divinité, nous aide-telle à apprécier la prière de Christ : « Comme tu m’as en­
voyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le
monde. » (Jn 17.18.)
2. Ressentir : Notre ADN missionnaire
a. En quoi votre sentiment de responsabilité pour la mission
augmente-t-il quand vous considérez combien elle est cen­
trale pour comprendre le Dieu que nous servons ?
b. En même temps, que ressentez-vous quand vous pensez au
fait que la mission appartient à Dieu ? Que même s’il nous
invite à nous joindre à la mission, le résultat de nos efforts
repose au final entre ses mains ?
3. Agir : Nous avons été envoyés
a. En quoi avons-nous parfois eu tendance à définir la mis­
sion de manière étroite, passant ainsi à côté d’occasions de
nous impliquer ?
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b. Soyons disposés à prier : « Me voici, envoie-moi. »
RÉSUMÉ
La nature de Dieu le pousse à nous chercher, à se révéler à
nous, et à nous attirer dans une relation avec lui. Depuis le
commencement, il invite les hommes et les femmes à devenir
ses agents dans ce grand théâtre de la mission. Comment
allons-nous répondre à son invitation aujourd’hui ?
25
Étape 1 – MOTIVEZ !
Texte phare : Jean 5.46
Idée-clé de croissance spirituelle
Le grand récit de l’interaction entre Dieu et l’humanité, c’est la
mission. Notre Dieu est un Dieu qui nous tend la main. À
travers les millénaires, il n’a cessé de poursuivre sans relâche
une relation avec ses créatures. Tout comme Dieu a envoyé
Jésus dans le monde comme son « agent en mission » absolu,
de la même manière Christ a donné à ses disciples une mission
primordiale : faire connaître la gloire de Dieu par des paroles et
des actes. Comment avons-nous répondu à l’appel de Dieu
pour la mission ?
Pour les moniteurs :
Quand nous pensons aux attributs de Dieu (sainteté,
omnipotence, justice, compassion), nous oublions parfois
une autre caractéristique essentielle : missionnaire, c’est-àdire que Dieu veut qu’on le connaisse et il œuvre
activement pour se révéler à l’Humanité. Il est
« extraverti » par nature.
Aujourd’hui, explorez cet aspect de la personnalité de Dieu
avec votre classe, suscitant en chaque membre le désir de
demander : comment cet élan missionnaire qui vient de la
26
nature de Dieu trouve-t-il une expression pratique dans
mon église et dans ma vie de tous les jours ?
Discussion d’introduction
Nous supposons naturellement que la culture Internet actuelle
réduit rapidement les dimensions de notre globe. Il semble
évident que lorsque nous parcourons les autoroutes virtuelles,
nous tombons sur des gens de nombreuses cultures et de
milieux différents, et notre vision du monde s’élargit.
Mais cette théorie correspond-elle à la réalité ? Certaines
études laissent entendre que la manière dont beaucoup d’entre
nous utilisent Internet sert en réalité à maintenir une vision
insulaire du monde. Nous choisissons ce qui est confortable
plutôt que ce qui fait réfléchir. En bref, nous construisons un
réseau virtuel standardisé qui renforce, plutôt que de remettre
en question, notre vision du monde.
Dieu veut que son église soit l’élargisseur absolu de la vision
du monde que l’on peut avoir. Par l’intermédiaire de la Bible, il
nous a donné une vue d’ensemble du grand conflit entre le bien
et le mal, et de son plan rédempteur pour le monde. Pourtant, la
culture au sein de notre église peut servir soit à nous focaliser
sur l’extérieur sur la mission de Dieu, soit à concentrer toute
notre attention vers l’intérieur, sur nos propres intérêts et nos
propres besoins.
27
Quand nous reconnaissons la nature, par essence missionnaire,
de Dieu, nous accueillons une vision du monde centrée sur la
mission. Nous ne pouvons nous contenter d’une église qui n’est
qu’un club pour saints. Nous voulons qu’elle soit un tremplin
pour la mission.
En quoi une vision du monde centrée sur la mission façonne-telle :
a. notre relation avec les autres membres de notre famille
d’église ?
b. notre perception des activités et des programmes
d’église ?
c. notre relation avec les membres de la communauté au sens
large ?
28
Étape 2 – EXPLOREZ !
Pour les moniteurs :
Saisissez l’occasion cette semaine pour explorer le tableau
d’ensemble biblique de la nature missionnaire de Dieu.
Souvent, nous nous concentrons sur le Nouveau Testament,
où la mission de Dieu est clairement décrite dans la vie de
Jésus et dans l’église primitive. Mais les racines de la
mission de Dieu sont profondément ancrées dans l’Ancien
Testament, et il y a des richesses qui restent à être
découvertes dans le plan de Dieu révélé dès Abraham,
Moïse, et les prophètes venus plus tard.
Commentaire de la Bible :
Un Dieu missionnaire
>> Lisez Matthieu 5.13,14 avec les membres de la classe.
Dieu a toujours eu le même désir : il veut apporter le salut à
tous ses enfants. Depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, la
Bible le décrit comme un Dieu qui cherche et qui rachète. Dans
toute la Bible, depuis la nation israélite jusqu’à l’église
primitive, nous voyons les efforts de Dieu mobiliser ses
disciples dans la même mission : être le sel et la lumière pour
ceux qui les entourent.
29
Dans Deutéronome 10.19, les Israélites reçoivent l’ordre
d’aimer ceux qui sont étrangers. Plus tard, le psalmiste
proclame à Dieu que « toutes les nations t’appartiennent »
(Ps 82.8). Et Michée dépeint une magnifique vision de ce que
devait être l’influence d’Israël sur les nations environnantes :
« Des nations s’y rendront en foule et diront : Venez, montons à
la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ! Il
nous enseignera ses voies et nous marcherons dans ses sentiers.
En effet, c’est de Sion que sortira la loi, et de Jérusalem la
parole de l’Éternel. » (Mi 4.2, Segond 21.)
Dans le livre d’Esaïe, l’appel missionnaire de Dieu à toutes les
nations est clair : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés,
vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! En effet, c’est
moi qui suis Dieu et il n’y en a pas d’autre. » (Es 45.22.) Dans
le chapitre 56, Esaïe décrit le temple de Dieu qui devient « une
maison de prière pour tous les peuples » (v.7). Et Dieu dit : « Et
mes bénédictions sont aussi pour les Gentils quand ils
s’engagent envers le Seigneur. Qu’ils ne pensent pas que je les
considère comme des citoyens de second rang. » (Es 56.3,
traduction libre.)
La vision missionnaire de Dieu était plus grande que celle de
son peuple, laquelle s’étendait peut-être à l’espoir de
réconciliation entre Judas et Israël. Mais ce n’était qu’une
petite partie du plan de Dieu pour son peuple : « C’est trop peu
que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et
pour ramener les restes d’Israël. » (Es 49.6.) Le plan était celuici : « Je t’établis pour être la lumière des nations, pour apporter
mon salut jusqu’aux extrémités de la terre. » (Es 49.6.)
30
Esaïe a aussi prophétisé qu’un jour, il y aurait un autel consacré
à l’Éternel au cœur de l’Égypte (Es 19.19), cette Égypte
idolâtre, immorale, superstitieuse. Comme si cela ne suffisait
pas, Esaïe a également prophétisé que les Assyriens brutaux se
joindraient à l’Égypte en abandonnant leurs dieux : « Ce jourlà, il y aura une route entre l’Égypte et l’Assyrie. Les Assyriens
se rendront en Égypte et les Égyptiens en Assyrie, et les
Égyptiens serviront l’Éternel avec les Assyriens. Ce jour-là,
Israël sera le troisième, avec l’Égypte et l’Assyrie, à être une
bénédiction pour toute la terre. » (Es 19.23,24.)
Malheureusement, trop souvent, Israël s’est complu dans le
syncrétisme avec ses voisins, plutôt que d’être missionnaire
auprès d’eux. Sans relâche, les prophètes n’ont eu de cesse de
les appeler à sortir de leur immoralité, de leur décadence, et du
mépris envers les pauvres, les veuves, les orphelins, et les
étrangers parmi eux.
On retrouve le verbe en hébreu « envoyer » (shelach) près de
huit cents fois dans la Bible, le plus souvent dans des
expressions non-théologiques, mais plus de deux cents fois
avec Dieu comme sujet du verbe. Autrement dit, c’est Dieu qui
charge son peuple de faire quelque chose, et c’est Dieu qui
envoie.
>> Discutez
31
a. Dans quelle mesure ressemblons-nous à Israël quand nous
sommes tellement préoccupés par nos propres besoins que
nous négligeons la mission ?
b La compréhension qu’avait Israël de son rôle missionnaire
n’a finalement pas été à la hauteur de ce que Dieu attendait.
De quelles manières notre vision aujourd’hui pourrait-elle
être moins ambitieuse ou moins vaste que ce que Dieu a en
tête ?
c. L’Église adventiste du Septième Jour se considère depuis
longtemps comme un « mouvement missionnaire ». Quels
attributs cela implique-t-il ? Quelles caractéristiques ne sont
pas cohérentes avec un mouvement missionnaire ?
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Étape 3 – ASSIMILEZ !
Pour les moniteurs :
Considérons-nous la mission simplement comme une
activité parmi d’autres activités d’église aussi importantes ?
Ou bien sommes-nous au clair avec l’idée que « la mission,
c’est tout » ?
Amenez votre classe à avoir un regard neuf sur les valeurs
et les priorités qui poussent votre assemblée.
Application
Méditez sur cette déclaration du missiologue adventiste Jon
Dybdahl : « Jésus n’a pas créé une église en lui donnant la
mission comme l’une de ses tâches. Le plan divin qui consiste
à envoyer est antérieur à l’église. La mission donne naissance à
l’église et elle est sa mère […]. Si l’église cesse d’être
missionnaire, non seulement elle a échoué dans sa tâche, mais
elle a en réalité cessé d’être l’église. »4
4
Adventist Mission in the 21st Century (La mission adventiste au
21è siècle), p. 17, 18.
33
Questions pratiques
1. Comment réagissez-vous à l’idée suivante ? « Cela prête à
confusion de parler de la « mission de l’église ». La mission
ne nous appartient pas. Dieu nous invite à participer à sa
mission. »
2. Quelle différence pratique cela fait-il que la mission de
Dieu ait précédé l’église ? Qu’est-ce que cela signifie pour la
manière dont nous fixons nos priorités et employons nos res­
sources ? Cela change-t-il notre ressenti et notre conception
de la question de la mission ? Cela change-t-il la manière
dont nous comprenons l’objectif de Dieu pour nous ? Pour
notre église locale ?
Activité
Faites deux colonnes sur un tableau noir ou une grande feuille
de papier. Demandez à la classe : « Un visiteur qui viendrait à
l’École du sabbat, dans notre église, saurait-il que l’église est
une église dirigée par la mission ? ».
Dans une colonne, dressez une liste de pratiques déjà en place
qui révèlent clairement l’orientation missionnaire de votre
église. Dans l’autre colonne, dressez la liste des changements
précis que votre église devrait faire pour refléter davantage la
nature missionnaire de Dieu.
34
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Pour les moniteurs :
Quand on parle de la mission, on se concentre parfois sur
les détails techniques. Nous évoquons les « territoires
vierges » et la « contextualisation, » et nous nous focalisons
sur les données démographiques et les statistiques. Le côté
pratique est important, mais en quoi parfois nous fait-il
perdre de vue le « pourquoi » de la mission ?
Terminez la classe aujourd’hui en vous focalisant sur le but
ultime de notre témoignage : révéler combien la majesté de
Dieu est extraordinaire et combien il est digne de louange.
Activité
Demandez à trois membres de la classe de lire à haute voix
Psaume 67.1-5 ; Jude 1.24,25 et Apocalypse 15.2-4. Laissez
une minute ou deux à la classe pour réfléchir en silence à
l’image de Dieu présentée dans ces passages, puis posez la
question suivante : « Comment réagissez-vous personnellement
à ces passages ? Quels sentiments évoquent-ils ? ».
Demandez à la classe de faire des groupes de deux ou trois et
de prier pour que le Saint-Esprit nous aide à :
35
1. Saisir une vision plus claire de la nature de Dieu, qui nous
aime et nous poursuit continuellement.
2. Trouver des moyens de s’impliquer dans la mission, per­
sonnellement et collectivement, pour glorifier plus efficace­
ment notre Créateur et en amener d’autres à l’adorer.
36
Table des matières complète
COMMENT UTILISER LE MONITEUR ?
LE GRAND MANDAT : Introduction du trimestre
Leçon 1 : LA NATURE MISSIONNAIRE DE DIEU
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 28 JUIN : Dieu créa l’homme et la femme
LUNDI 29 JUIN : Libre arbitre
MARDI 30 JUIN : La chute
MERCREDI 1er JUILLET : L’initiative divine pour nous
sauver
JEUDI 2 JUILLET : Des métaphores de la mission
VENDREDI 3 JUILLET : Pour aller plus loin...
MONITEUR 1 : LA NATURE MISSIONNAIRE DE DIEU
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 2 : ABRAHAM, LE PREMIER MISSIONNAIRE
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 5 JUILLET : L’appel d’Abraham
LUNDI 6 JUILLET : Le témoignage d’Abraham aux rois
MARDI 7 JUILLET : Modèle de foi
MERCREDI 8 JUILLET : Abraham, le nomade
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JEUDI 9 JUILLET : Abraham : un missionnaire dans sa
propre maison
VENDREDI 10 juillet : Pour aller plus loin...
MONITEUR 2 :
MISSIONNAIRE
ABRAHAM :
LE
PREMIER
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 3 : UNE MISSIONNAIRE IMPROBABLE
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 12 JUILLET : Il avait tout, mais…
LUNDI 13 JUILLET : Un témoin improbable
MARDI 14 JUILLET : Élisée, le prophète
MERCREDI 15 JUILLET : La guérison de Naaman
JEUDI 16 JUILLET : Un nouveau croyant
VENDREDI 17 JUILLET : Pour aller plus loin...
MONITEUR 3 : UNE MISSIONNAIRE IMPROBABLE
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 4 : LA SAGA JONAS
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 19 JUILLET : Le prophète imparfait
38
LUNDI 20 JUILLET : Un missionnaire pionnier
MARDI 21 JUILLET : Dans le ventre du grand poisson
MERCREDI 22 JUILLET : Génération Ninive
JEUDI 23 JUILLET : Lamentation de Jonas
VENDREDI 24 JUILLET : Pour aller plus loin...
MONITEUR 4 : LA SAGA JONAS
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 5 : DES EXILÉS MISSIONNAIRES
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 26 JUILLET : L’exil
LUNDI 27 JUILLET : Témoins (Daniel 2-5)
MARDI 28 JUILLET : Daniel en Perse
MERCREDI 29 JUILLET : Daniel et le royaume éternel de
Dieu
JEUDI 30 JUILLET : D’autres exilés missionnaires
VENDREDI 31 JUILLET : Pour aller plus loin...
MONITEUR 5 : DES EXILÉS MISSIONNAIRES
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 6 : ESTHER ET MARDOCHÉE
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SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 2 AOÛT : Esther en Perse
LUNDI 3 AOÛT : Esther à la cour du roi gras
MARDI 4 AOÛT : Pour une occasion comme celle-ci
MERCREDI 5 AOÛT : Mardochée et Haman
JEUDI 6 AOÛT : Quand plusieurs païens deviennent
VENDREDI 7 AOÛT : Pour aller plus loin...
MONITEUR 6 : ESTHER ET MARDOCHÉE
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 7 : JÉSUS, LE MAÎTRE DES MISSIONS
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 9 AOÛT : Jésus dans l’Ancien Testament
LUNDI 10 AOÛT : Le bien le plus précieux de toutes les
nations
MARDI 11 AOÛT : La mission envers les Juifs
MERCREDI 12 AOÛT : La mission envers les païens
JEUDI 13 AOÛT : Le grand mandat
VENDREDI 14 AOÛT : Pour aller plus loin...
MONITEUR 7 : JÉSUS : LE MAîTRE DES MISSIONS
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
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Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 8 : LES MISSIONS INTERCULTURELLES
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 16 AOÛT : La femme samaritaine
LUNDI 17 AOÛT : L’officier romain
MARDI 18 AOÛT : Des démons
MERCREDI 19 AOÛT : Dix lépreux
JEUDI 20 AOÛT : Les Grecs et Jésus
VENDREDI 21 AOÛT : Pour aller plus loin...
MONITEUR 8 : MISSIONS INTERCULTURELLES
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 9 : PIERRE ET LES PAÏENS
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 23 AOÛT : Pierre à la Pentecôte
LUNDI 24 AOÛT : La conversion de Corneille : 1ère partie
MARDI 25 AOÛT : La conversion de Corneille : 2e partie
MERCREDI 26 AOÛT : La vision de Pierre
JEUDI 27 AOÛT : Le décret de Jérusalem
VENDREDI 28 AOÛT : Pour aller plus loin...
MONITEUR 9 : PIERRE ET LES GENTILS
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
41
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 10 : PHILIPPE MISSIONNAIRE
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 30 AOÛT : Philippe l’évangéliste
LUNDI 31 AOÛT : Serveur à table
MARDI 1er SEPTEMBRE : Philippe en Samarie
MERCREDI 2 SEPTEMBRE : En compagnie de l’Éthiopien
JEUDI 3 SEPTEMBRE : Philippe l’évangéliste, le Père et
l’Esprit
VENDREDI 4 SEPTEMBRE : Pour aller plus loin...
MONITEUR 10 : PHILIPPE MISSIONNAIRE
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 11 : PAUL : PASSÉ ET VOCATION
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 6 SEPTEMBRE : Saul de Tarse
LUNDI 7 SEPTEMBRE : L’homme Paul
MARDI 8 SEPTEMBRE : De Saul à Paul
MERCREDI 9 SEPTEMBRE :
missionnaire
Paul
dans
le
champ
JEUDI 10 SEPTEMBRE : Mission et multiculturalisme
VENDREDI 11 SEPTEMBRE : Pour aller plus loin...
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MONITEUR 11 : PAUL : PASSÉ ET VOCATION
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 12 : PAUL : MISSION ET MESSAGE
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 13 SEPTEMBRE : Grecs et Juifs
LUNDI 14 SEPTEMBRE : Soldats et athlètes
MARDI 15 SEPTEMBRE : Paul et la loi
MERCREDI 16 SEPTEMBRE : La Croix et la Résurrection
JEUDI 17 SEPTEMBRE : Aller de l’avant
VENDREDI 18 SEPTEMBRE: Pour aller plus loin...
MONITEUR 12 : PAUL : MISSION ET MESSAGE
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon 13 : LE MONDE ENTIER DOIT-IL ENTENDRE ?
SABBAT APRÈS-MIDI
DIMANCHE 20 SEPTEMBRE : Aucun autre nom sous le
ciel
LUNDI 21 SEPTEMBRE : Quelle quantité de connaissances
dois-je avoir ?
MARDI 22 SEPTEMBRE : Universalisme et pluralisme
43
MERCREDI 23 SEPTEMBRE : Des pécheurs qui ont besoin
de la grâce
JEUDI 24 SEPTEMBRE : L’appel à la mission
VENDREDI 25 SEPTEMBRE : Pour aller plus loin...
MONITEUR 13 :
ENTENDRE ?
LE
MONDE
Étape 1 – MOTIVEZ !
Étape 2 – EXPLOREZ !
Étape 3 – ASSIMILEZ !
Étape 4 – APPLIQUEZ !
Leçon du prochain trimestre
JÉRÉMIE
Table des matières
Mi-Yittan
44
ENTIER
DOIT-IL

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