Combiné T3-2015
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Combiné T3-2015
© Éditions Vie et Santé Tous droits réservés. www.viesante.com Édition des versions numériques réalisée par IS Edition ISBN : 978-2-85743-433-7 (versions numériques) Auteur : Børge Schantz Co-auteur : Steven Thompson Rédacteur en chef : Clifford Goldstein Rédactrice en chef adjointe : Soraya Homayouni Responsable de publication : Léa Alexander Greve Assistante de rédaction : Sharon Thomas-Crews Coordinatrice Pacific Press : Wendy Marcum Graphisme et illustrations : Lars Justinen Le Guide d’étude de la Bible de l’École du sabbat pour adultes est préparé par le Département de guides d’étude de la Bible de la Conférence générale des Adventistes du Septième Jour. L’élaboration de ce guide d’étude est supervisée par les responsables du Comité international d’évaluation des leçons de l’École du sabbat, dont les membres sont rédacteursconseillers. Le guide d’étude reflète les idées et recommandations des membres du comité et n’engage donc pas uniquement ou nécessairement la pensée du ou des auteur(s). Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de la Nouvelle Bible Segond (NBS). 3 COMMENT UTILISER LE MONITEUR ? Le Moniteur, périodique trimestriel destiné en priorité aux animateurs mais accessible et recommandé à tous, présente la leçon de chaque semaine en quatre étapes. Au début de chaque leçon, il présente une vision synthétique de celle-ci en rappelant sa date, son titre, son texte biblique de base, ses objectifs pédagogiques et son plan. 1. La première étape est intitulée : Motivez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera des pistes pour pousser chaque membre de sa classe à trouver les raisons de l’importance du sujet abordé et donc à désirer l’approfondir. La question essentielle est : pourquoi ce sujet est-il important pour moi ? 4 2. La deuxième étape est intitulée : Explorez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera des informations qui complètent celle du Guide d’étude de la Bible (familièrement appelé « questionnaire »). En effet, une partie de son rôle consiste à veiller à ce que les éléments d’information nécessaires à la bonne compréhension du sujet soient connus et assimilés par chaque membre. La question essentielle est : que dois-je savoir pour bien comprendre le sujet ? C’est trop souvent à cet aspect que se limite le déroulement des classes. Or, si cet élément cognitif est nécessaire, il ne suffit pas pour progresser spirituellement. 3. La troisième étape est intitulée : Assimilez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera de quoi encourager chaque membre à se demander comment ce qu’il a appris ou revu peut lui être utile dans sa vie personnelle ou familiale, et peut être utile à l’Église et à sa mission. La question essentielle est : comment vais-je utiliser ces informations ? 4. La quatrième étape est intitulée : Appliquez ! Dans cette dernière partie, l’animateur trouvera des pistes pour amener chaque membre à découvrir des conseils pratiques pour vivre concrètement ce qui a été appris. La question essentielle est : et si j’essayais de vivre cela en faisant... ? Il est déterminant de se souvenir que pour grandir, nous avons besoin de savoir (élément cognitif), d’aimer (élément relationnel) et de décider (élément volitif). Toute catéchèse a besoin d’engager ses participants dans ces trois dimensions pour leur permettre de grandir spirituellement. 5 LE GRAND MANDAT : Introduction du tri mestre « Jésus s’approcha et leur dit : Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les pour le nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai commandé. Quant à moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28.18-20.) Cela pourrait difficilement être plus clair ! Voilà donc Jésus, Jésus ressuscité, le Jésus qu’ils ont adoré (v.17), donnant aux gens de son peuple, dans les premiers jours de l’église, leur appel et leur mission : faire des disciples dans chaque nation du monde. Point. Il n’est pas difficile, non plus, de faire le lien entre ces paroles, prononcées aux Onze en Galilée, et les paroles que Jean a entendues sur l’île de Patmos des années plus tard : « Je vis ensuite un autre ange voler haut dans le ciel. Il avait un Évangile éternel pour l’annoncer aux habitants de la Terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple. Il disait d’une voix forte : craignez Dieu et rendez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue. Adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eau. » (Ap 14.6,7, Segond 21, voir également v.8-12.) On pourrait dire que les messages des trois anges d’Apocalypse 14 constituent le grand mandat évangélique replacé dans le contexte des derniers temps de l’histoire de la Terre. Pas de doute : Dieu a dit à son église, à son peuple, de tendre la main aux autres et de propager l’évangile au monde entier. Voilà notre appel. Propager la vérité sur Jésus et parler de ce 6 qu’il a fait pour nous (Jn 3.16), ce qu’il fait pour nous maintenant (Rom. 8.34), et ce qu’il fera pour nous à l’avenir (1 Th 4.16), voilà notre véritable mission. Le terme mission lui-même signifie « charge donnée à quelqu’un d’accomplir une tâche définie ». Autrement dit, des gens s’en vont afin de faire quelque chose. Dans le cas du mandat évangélique, ce qu’ils font, c’est propager l’évangile au monde. Ce trimestre, nous étudierons la mission, avant toute chose, comme le moyen que Dieu a choisi pour communiquer l’évangile à ceux qui ne le connaissent pas. La mission est au cœur de l’activité souveraine de Dieu dans le processus de rédemption de l’humanité. Nous étudierons donc la manière dont l’objectif éternel de Dieu s’est accompli dans la vie de personnages bibliques qu’il a employés pour devenir des missionnaires auprès des perdus. Au final, la mission chrétienne est la mission de Dieu, pas la nôtre. Elle prend sa source dans le cœur de Dieu. Elle est fondée sur l’amour de Dieu. Et elle s’accomplit par la volonté de Dieu. Afin de mieux connaître l’engagement et l’implication de la mission de Dieu, les leçons de cette semaine sont basées sur le modèle suivant, suivant l’histoire du salut : 1. Dieu a créé les hommes et les femmes et leur a donné le libre arbitre. 2. Le premier homme et la première femme ont abusé de leur libre arbitre en désobéissant à Dieu, et ils ont dû quitter le Paradis. 3. Dieu ne pouvait employer la force pour les ramener au Paradis. 7 4. Dieu a envoyé son Fils, et sa mission était de mourir à leur place et de les réconcilier avec lui. 5. La mission de Dieu est de faire connaître l’offre du salut à tout le monde, afin qu’ils soient sauvés. À son niveau le plus fondamental, la mission est de faire connaître au monde qui est Jésus, ce qu’il a fait pour chacun d’entre nous, et ce qu’il promet de faire pour nous, dès à présent et pour l’éternité. En bref, nous qui connaissons ces promesses, nous sommes appelés à les dire aux autres. Børge Schantz était professeur à l’Université de Loma Linda. Lui et sa femme Iris ont été missionnaires pendant quatorze ans en Afrique et au Moyen-Orient. Il est décédé en décembre 2014. Steven Wayne Thompson, co-auteur de ces leçons, est aujourd’hui à la retraite. Il était auparavant Principal (1984 - 1990) du Newbold College en Angleterre, Doyen de la Faculté de théologie et Maître de conférences à Avondale College, en Australie (1991 - 2008). 8 Leçon 1 : LA NATURE MISSIONNAIRE DE DIEU 27 juin - 3 juillet SABBAT APRÈS-MIDI Étude de la semaine : Gn 1.26-28 ; 2.15-17 ; 1 Jn 2.16 ; Jn 3.14,15 ; 2 Co 5.21 ; Mt 5.13,14. Verset à mémoriser : « J’ai fait de lui un témoin pour les peuples, un chef qui commande aux peuples. » (Esaïe 55.4.) Notre monde est en plein chaos, et nous autres, humains, en sommes la cause. Et tout cela parce que nous sommes des pécheurs, des créatures déchues dont la nature, au fond, est mauvaise. Nous aimons pourtant penser que l’Humanité avance, qu’elle progresse, mais rien que l’histoire du siècle écoulé n’est pas très encourageante. Nous n’avons pas encore fait un quart du siècle présent, et les choses ne sont pas très engageantes non plus. Si le passé préfigure l’avenir, tout ce que l’on peut attendre, pour citer un ancien homme politique britannique, c’est « du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ». Cependant, tout n’est pas perdu. Au contraire, Jésus Christ est mort pour nos péchés, et par sa mort nous avons la promesse du salut, de la restauration, de toutes choses devenues nouvelles. « Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. » (Ap 21.1.) Nous ne sommes pas seuls, abandonnés dans l’étendue infinie d’un univers froid et apparemment indifférent, livrés à nousmêmes. Nous ne pourrions jamais nous débrouiller seuls. Les forces qui se sont liguées contre nous sont bien plus fortes que 9 nous. C’est pourquoi dès avant le commencement du monde, Dieu a initié le plan du salut afin d’accomplir pour nous ce que nous n’aurions jamais pu accomplir par nous-mêmes. Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 4 juillet. 10 DIMANCHE 28 JUIN : Dieu créa l’homme et la femme L’une des éternelles questions que les hommes posent depuis toujours est la suivante : d’où venons-nous ? Dans les deux premiers chapitres de la Bible (en fait, dans toute la Bible), nous avons la réponse à ce que beaucoup considèrent comme la question la plus importante que l’on puisse poser. Après tout, ce n’est qu’en sachant d’où nous venons que nous avons un bon point de départ pour savoir qui nous sommes, pourquoi nous existons, comment nous devons vivre, et où nous irons à la fin. >> Parcourez Genèse 1 et 2, en particulier les versets 26 à 28. Quelles sont les grandes différences entre la création de l’humanité et tout le reste dans ces textes ? Qu’y a-t-il de si particulier chez les humains qui se différencie de tout le reste de la création ? 1. L’homme et la femme ont été les dernières créatures à être créées. Ils avaient devant eux toute la création visible, qu’ils pouvaient ainsi étudier et dont ils pouvaient s’occuper. 2. La façon de faire de Dieu pour créer l’homme et la femme diffère des autres créatures. Jusque-là, l’ordre divin était : « Qu’il y ait » (la lumière, le firmament, l’eau, les poissons et les oiseaux, les animaux, etc.). Maintenant, l’ordre devient colloque : « Faisons les humains… ». Les trois personnes de la divinité, Père, Fils, et Saint-Esprit, se concertent. Ces deux chapitres parlent certes de la création de la Terre et des créatures qui y habitent, il n’y aucun doute possible : l’attention est braquée sur la création de l’Humanité ellemême. 3. L’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu et à sa ressemblance, élément qui n’est jamais dit auparavant de 11 ce qui a été créé jusque-là. Le texte ne dit pas ce que signifie être fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, mais cela doit certainement dire que, d’une manière ou d’une autre, les humains reflétaient le caractère de leur Créateur. Du fait que les humains ont une capacité morale qui n’existe pas chez les autres créatures (les papillons sont certes magnifiques, mais ils ne luttent pas avec les questions de bien et de mal), être fait à l’image et à la ressemblance de Dieu signifie certainement qu’à un certain degré, les humains devaient refléter son caractère moral. 4. L’homme et la femme devaient avoir la domination, représenter Dieu sur Terre, et régner sur le reste de la Création. Cette vocation impliquait une responsabilité. Les humains apparaissent dans le premier chapitre de la Bible, mais pas de manière isolée. Nous existons, certes, mais en relation avec Dieu. Qu’est-ce que cela nous indique sur la nécessité de la centralité de Dieu dans nos vies ? Pourquoi ne sommes-nous pas « complets » sans lui ? Voir également Ac 17.28. 12 LUNDI 29 JUIN : Libre arbitre Au cœur du récit de la Création se trouve l’avertissement que Dieu a donné de ne pas manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Gn 2.9, Colombe). Ainsi, dès le début, l’élément moral est accordé à l’Humanité, élément absent chez toutes les autres créatures vivantes. Comme nous l’avons vu hier, la capacité de jugement moral est une des manières dont les humains révèlent l’image et la ressemblance de Dieu. >> Que dit Genèse 2.15-17 sur la réalité du libre arbitre chez les humains ? Dieu aurait pu créer des humains de manière à ce qu’ils fassent automatiquement sa volonté. C’est ainsi qu’ont été créés les autres éléments comme la lumière, le soleil, la lune et les étoiles. Ils obéissent à Dieu sans aucun choix de leur part. Ils accomplissent la volonté de Dieu automatiquement, à travers les lois morales qui guident leur action. Mais la création de l’homme et de la femme était spéciale. Dieu les a créés pour lui-même. Dieu voulait qu’ils fassent leurs propres choix, qu’ils décident de l’adorer volontairement, sans y être forcés. Sinon, ils n’auraient pas pu l’aimer, car l’amour, pour être véritable, doit être accordé librement. En raison de son origine divine, le libre arbitre humain est protégé et respecté par Dieu. Le Créateur n’interfère pas dans les choix les plus profonds, les plus obstinés des hommes et des femmes. De mauvais choix ont des conséquences, parfois terribles, mais c’est contraire au caractère de notre Seigneur souverain que de forcer la conformité ou l’obéissance. Le principe du libre arbitre humain implique trois éléments importants : 13 – pour la religion : un Dieu omnipotent n’oriente pas de manière unilatérale la volonté et les choix individuels ; – pour la morale : les individus seront tenus pour moralement responsables de leurs actes ; – pour la science : les actions du corps et du cerveau ne sont pas totalement déterminées par le principe de cause à effet. Les lois physiques jouent dans nos actes, mais le libre arbitre signifie que nous avons bien le choix concernant nos actions, en particulier morales. Citez quelques-uns des choix moraux que vous avez faits ces dernières heures, ces derniers jours, ces dernières semaines. Comment être sûr que vous employez ce don sacré de la bonne manière ? Pensez aux conséquences d’un mauvais usage de ce don. 14 MARDI 30 JUIN : La chute « La femme vit que l’arbre était bon pour la nourriture et plaisant pour la vue, qu’il était, cet arbre, désirable pour le discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea. Leurs yeux à tous les deux s’ouvrirent, et ils surent qu’ils étaient nus. Ils cousirent des feuilles de figuier pour se faire des pagnes. » (Gn 3.6,7.) Manger d’un peu de fruit n’était pas un acte pécheur en soi. Pourtant, il nous faut considérer les conditions dans lesquelles il a été perpétré. Adam et Ève étaient des individus dotés du libre arbitre, créés par Dieu à son image. Cela comprenait la liberté, mais aussi le devoir, de se conformer à la volonté exprimée de Dieu. Ils ont mangé le fruit non pas par stricte nécessité, mais plutôt par choix. C’est de leur propre chef qu’ils ont agi, dans une attitude de défi face aux instructions claires et précises de Dieu. De la même manière, nous devons choisir pour nous-mêmes si oui ou non nous allons suivre Dieu, si nous allons chérir ou braver la Parole de Dieu. Dieu ne force personne à croire sa Parole. Il ne nous forcera jamais à lui obéir, et il ne peut pas nous forcer à l’aimer. Dieu nous laisse choisir le chemin que nous allons suivre. Mais, à la fin, nous devons être prêts à assumer les conséquences de nos choix. En mangeant du fruit, Adam et Ève ont en fait dit à Dieu qu’il n’était pas le chef parfait. Sa souveraineté a été remise en cause. Ils ont été désobéissants et par conséquent, ils ont fait entrer le péché et la mort chez l’espèce humaine. « Le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il cultive la terre d’où il avait été pris. Après avoir chassé l’homme, il posta, à l’est du jardin d’Éden, les keroubim et 15 l’épée flamboyante qui tournoie, pour garder le chemin de l’Arbre de la Vie. » (Gn 3.23,24.) Adam et Ève ont dû quitter le Paradis. C’était une conséquence nécessaire et pourtant miséricordieuse. Le Seigneur ne pouvait laisser l’Humanité rebelle avoir accès à l’Arbre de la Vie. Avec un souci plein d’amour, il a tenu Adam et Ève éloignés du fruit qui les rendrait immortels et qui leur permettrait de perpétuer la condition terrible dans laquelle le péché les avait entraînés (imaginez comment serait la vie éternelle dans un monde comme le nôtre, rempli de douleur, de souffrance, et de mal !). Adam et Ève ont été chassés du magnifique jardin pour travailler un sol moins prometteur en-dehors du jardin (v.23,24). Dans le contexte de la leçon d’aujourd’hui, lisez 1 Jean 2.16. Comment les avertissements de ce texte apparaissent-ils dans le texte décrivant la chute ? En quoi sommes-nous face à ces mêmes tentations dans nos vies également ? 16 MERCREDI 1er JUILLET : L’initiative divine pour nous sauver La Bible montre qu’après la chute de nos premiers parents, c’est Dieu qui est venu les chercher, et non l’inverse. Au contraire, l’homme et la femme ont essayé de se cacher de la présence du Seigneur. Quelle puissante métaphore pour la race déchue : ils fuient celui qui vient les chercher, le seul qui puisse les sauver. Adam et Ève l’ont fait en Éden, et à moins de s’abandonner aux soupirs du Saint-Esprit, les gens font encore la même chose aujourd’hui. Par bonheur, Dieu n’a pas rejeté nos premiers parents, et il ne nous rejette pas non plus. Dieu a appelé Adam et Ève en Éden : « Où es-tu ? ». Jusqu’à aujourd’hui, il nous appelle aussi. « Par le don ineffable de son Fils, Dieu a entouré le monde entier d’une atmosphère de grâce tout aussi réelle que l’air qui circule autour de notre globe. Tous ceux qui consentent à respirer cette atmosphère vivifiante vivront et croîtront jusqu’à la stature d’hommes et de femmes en Jésus-Christ. »1 Bien entendu, la plus grande révélation de l’activité missionnaire de Dieu, c’est l’incarnation et le ministère de Jésus. Il est venu sur cette Terre pour accomplir beaucoup de choses (détruire Satan, révéler le véritable caractère du Père, réfuter les accusations de Satan, montrer que l’on peut garder la loi de Dieu), mais la raison cruciale de sa venue était de mourir sur la croix à la place de l’Humanité, afin de nous sauver du résultat final du péché, qui est la mort éternelle. >> Que nous enseignent chacun de ces textes sur la mort de Jésus ? 1 Ellen White, Le meilleur chemin, p. 66. 17 – Jean 3.14,15 ; – Esaïe 53.4-6 ; – 2 Corinthiens 5.21. « Celui qui n’a pas connu le péché, [Dieu] l’a fait pour nous, pécher. Voilà ce qu’il a fallu pour que nous devenions en lui justice de Dieu. » (Colombe.) On a appelé cette idée le « grand échange », Jésus prenant nos péchés sur lui et souffrant comme un pécheur afin que nous, bien que pécheurs, soyons comptés comme justes devant Dieu, comme Jésus lui-même. 18 JEUDI 2 JUILLET : Des métaphores de la mission La mission constitue l’initiative de Dieu pour sauver l’Humanité perdue. La mission sauvetage de Dieu est motivée par son amour pour chacun d’entre nous. Il n’y a pas de raison plus profonde à cela. Dieu a envoyé Christ en mission pour apporter le salut au monde entier. L’évangile de Jean à lui tout seul contient plus de quarante affirmations de la dimension cosmique de la mission de Jésus (voir par exemple Jn 3.17 ; 12.47). De la même manière que Christ a été envoyé par le Père pour sauver le monde, à son tour, il envoie ses disciples avec ces mots : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » (Jn 20.21.) >> Lisez Matthieu 5.13,14. Quelles sont les deux métaphores de la mission employées dans ces textes, et que signifientelles ? Les métaphores du sel et de la lumière expriment des fonctions-clés de l’influence chrétienne sur l’humanité. Le sel agit de l’intérieur, se joignant à la masse avec laquelle il entre en contact, tandis que la lumière opère de l’extérieur, illuminant tout ce qu’elle atteint. Le terme terre dans la métaphore du sel s’applique aux hommes et aux femmes auxquels les chrétiens doivent se mêler, tandis que le terme lumière du monde fait référence à un monde de gens qui vivent dans les ténèbres et qui ont besoin de clarté. Les enfants d’Israël étaient exhortés à suivre les principes moraux et les règles de santé que Dieu leur avait donnés. Ils devaient être une lumière, illuminant et attirant les autres : ils étaient la lumière des nations. Leur existence collective, en bonne santé, dans la prospérité et la loyauté envers le sabbat de Dieu et aux autres commandements, devait proclamer aux nations voisines les actes puissants de création et de rédemption de la part de Dieu. Les nations, voyant leur 19 prospérité, devaient s’approcher et être enseignées sur le Seigneur (en tout cas, c’était le but). Quand Christ est venu, il a aussi parlé du sel, une autre manière de témoigner. Par leur influence dans le monde, les chrétiens doivent résorber la corruption du monde. Les incroyants sont souvent protégés d’actes mauvais grâce à une conscience morale qui a pour origine l’influence chrétienne. Non seulement les chrétiens ont une bonne influence sur ce monde corrompu en vertu de leur présence dans ce monde, mais ils se mêlent également aux autres afin de partager le message chrétien du salut. Lumière et/ou sel, quel témoin êtes-vous ? Et votre église ? La lumière faiblit-elle ? Le sel perd-il de sa saveur ? Si c’est le cas, comment apprendre que le réveil et la réforme commencent par vous, personnellement ? 20 VENDREDI 3 JUILLET : Pour aller plus loin... Nous avons vu certains aspects de la nature missionnaire de Dieu. La mission est une entreprise du Dieu trinitaire. La mission est avant tout associée à Jésus-Christ, dont l’incarnation est au centre de la foi et de la mission chrétiennes. Par sa vie et sa mort, Jésus a ouvert la voie pour le salut de toute la race humaine. Nous qui sommes ses disciples, ses missionnaires, devons faire connaître aux gens la bonne nouvelle de tout ce que Jésus a fait pour eux. « L’église du Christ sur Terre a été établie dans un but missionnaire, et le Seigneur désire voir l’église entière concevoir des moyens pour que les riches et les pauvres, les faibles et les puissants, puissent entendre le message de vérité. Tous ne sont pas appelés à une œuvre personnelle dans les champs missionnaires à l’étranger, mais tous peuvent faire quelque chose par leurs prières et leurs dons pour aider l’œuvre missionnaire. »2 À méditer ■ Méditez davantage sur la question des origines. Pourquoi nos origines sont-elles importantes ? En quoi le fait de comprendre nos origines nous aide-t-il à comprendre qui nous sommes et quel est le véritable but de notre existence ? ■ En quoi la citation suivante nous aide-t-elle à comprendre la réalité du libre arbitre, de l’amour, et du mal dans notre monde ? « Ainsi, si Dieu veut créer des créatures capables d’aimer (en imitation de son amour parfait), Dieu doit créer des êtres libres qui peuvent causer de la souffrance et du mal dans le monde à cause de leurs choix. La dynamique de l’amour et de la liberté exige que Dieu nous accorde la 2 Ellen White, Testimonies for the Church, vol. 6, p. 29. 21 latitude de grandir dans l’amour par l’intermédiaire de notre liberté humaine. La seule alternative que Dieu a s’il veut laisser des êtres libres choisir des actes contraires à l’amour, c’est de s’abstenir complètement de créer des créatures capables d’amour. »3 ■ La mort de Jésus était un acte isolé qui a eu lieu dans un petit pays au milieu du vaste Empire romain il y a près de deux mille ans. Et pourtant, cet acte a une signification éternelle pour chaque être humain. Quelle responsabilité avons-nous envers les autres, nous qui connaissons cet événement et ce qu’il signifie ? Comment pourraient-ils apprendre cette nouvelle si ceux qui la connaissent ne leur en parlent pas ? 3 Robert J. Spitzer, New proofs for the existence of God : Contributions of contemporary physics and philosophy, Édition Kindle (Eerdmans Publishing Co., 2010), p. 233. 22 MONITEUR 1 : LA NAIRE DE DIEU NATURE MISSION Texte de base : Jean 17.18 OBJECTIFS Aider les membres à : ■ Comprendre : Reconnaître que la mission de Dieu (res taurer l’Humanité déchue) vient de sa nature même. Le Dieu Créateur tout-puissant, tout-aimant de l’univers est le Dieu de la mission. ■ Ressentir : Répondre avec un profond sentiment de grati tude à Dieu qui poursuit sans cesse ses créatures. ■ Agir : Entreprendre de placer ses talents et ses dons au service du Dieu de la mission de sorte que les hommes et les femmes de partout reconnaissent et adorent leur Créateur. PLAN DE LA LEÇON 1. Comprendre : Notre Dieu est extraverti 23 a. Nous enseignons à nos enfants que « Dieu est amour ». Comment notre compréhension de la nature de Dieu nous rappelle-t-elle que « Dieu est missionnel » ? b. Le Père a envoyé son Fils dans le monde pour une mission rédemptrice, et il a également envoyé son Saint-Esprit pour poursuivre l’œuvre de Christ. Comment cette idée de « dyna mique d’envoi », au sein même de la divinité, nous aide-telle à apprécier la prière de Christ : « Comme tu m’as en voyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde. » (Jn 17.18.) 2. Ressentir : Notre ADN missionnaire a. En quoi votre sentiment de responsabilité pour la mission augmente-t-il quand vous considérez combien elle est cen trale pour comprendre le Dieu que nous servons ? b. En même temps, que ressentez-vous quand vous pensez au fait que la mission appartient à Dieu ? Que même s’il nous invite à nous joindre à la mission, le résultat de nos efforts repose au final entre ses mains ? 3. Agir : Nous avons été envoyés a. En quoi avons-nous parfois eu tendance à définir la mis sion de manière étroite, passant ainsi à côté d’occasions de nous impliquer ? 24 b. Soyons disposés à prier : « Me voici, envoie-moi. » RÉSUMÉ La nature de Dieu le pousse à nous chercher, à se révéler à nous, et à nous attirer dans une relation avec lui. Depuis le commencement, il invite les hommes et les femmes à devenir ses agents dans ce grand théâtre de la mission. Comment allons-nous répondre à son invitation aujourd’hui ? 25 Étape 1 – MOTIVEZ ! Texte phare : Jean 5.46 Idée-clé de croissance spirituelle Le grand récit de l’interaction entre Dieu et l’humanité, c’est la mission. Notre Dieu est un Dieu qui nous tend la main. À travers les millénaires, il n’a cessé de poursuivre sans relâche une relation avec ses créatures. Tout comme Dieu a envoyé Jésus dans le monde comme son « agent en mission » absolu, de la même manière Christ a donné à ses disciples une mission primordiale : faire connaître la gloire de Dieu par des paroles et des actes. Comment avons-nous répondu à l’appel de Dieu pour la mission ? Pour les moniteurs : Quand nous pensons aux attributs de Dieu (sainteté, omnipotence, justice, compassion), nous oublions parfois une autre caractéristique essentielle : missionnaire, c’est-àdire que Dieu veut qu’on le connaisse et il œuvre activement pour se révéler à l’Humanité. Il est « extraverti » par nature. Aujourd’hui, explorez cet aspect de la personnalité de Dieu avec votre classe, suscitant en chaque membre le désir de demander : comment cet élan missionnaire qui vient de la 26 nature de Dieu trouve-t-il une expression pratique dans mon église et dans ma vie de tous les jours ? Discussion d’introduction Nous supposons naturellement que la culture Internet actuelle réduit rapidement les dimensions de notre globe. Il semble évident que lorsque nous parcourons les autoroutes virtuelles, nous tombons sur des gens de nombreuses cultures et de milieux différents, et notre vision du monde s’élargit. Mais cette théorie correspond-elle à la réalité ? Certaines études laissent entendre que la manière dont beaucoup d’entre nous utilisent Internet sert en réalité à maintenir une vision insulaire du monde. Nous choisissons ce qui est confortable plutôt que ce qui fait réfléchir. En bref, nous construisons un réseau virtuel standardisé qui renforce, plutôt que de remettre en question, notre vision du monde. Dieu veut que son église soit l’élargisseur absolu de la vision du monde que l’on peut avoir. Par l’intermédiaire de la Bible, il nous a donné une vue d’ensemble du grand conflit entre le bien et le mal, et de son plan rédempteur pour le monde. Pourtant, la culture au sein de notre église peut servir soit à nous focaliser sur l’extérieur sur la mission de Dieu, soit à concentrer toute notre attention vers l’intérieur, sur nos propres intérêts et nos propres besoins. 27 Quand nous reconnaissons la nature, par essence missionnaire, de Dieu, nous accueillons une vision du monde centrée sur la mission. Nous ne pouvons nous contenter d’une église qui n’est qu’un club pour saints. Nous voulons qu’elle soit un tremplin pour la mission. En quoi une vision du monde centrée sur la mission façonne-telle : a. notre relation avec les autres membres de notre famille d’église ? b. notre perception des activités et des programmes d’église ? c. notre relation avec les membres de la communauté au sens large ? 28 Étape 2 – EXPLOREZ ! Pour les moniteurs : Saisissez l’occasion cette semaine pour explorer le tableau d’ensemble biblique de la nature missionnaire de Dieu. Souvent, nous nous concentrons sur le Nouveau Testament, où la mission de Dieu est clairement décrite dans la vie de Jésus et dans l’église primitive. Mais les racines de la mission de Dieu sont profondément ancrées dans l’Ancien Testament, et il y a des richesses qui restent à être découvertes dans le plan de Dieu révélé dès Abraham, Moïse, et les prophètes venus plus tard. Commentaire de la Bible : Un Dieu missionnaire >> Lisez Matthieu 5.13,14 avec les membres de la classe. Dieu a toujours eu le même désir : il veut apporter le salut à tous ses enfants. Depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, la Bible le décrit comme un Dieu qui cherche et qui rachète. Dans toute la Bible, depuis la nation israélite jusqu’à l’église primitive, nous voyons les efforts de Dieu mobiliser ses disciples dans la même mission : être le sel et la lumière pour ceux qui les entourent. 29 Dans Deutéronome 10.19, les Israélites reçoivent l’ordre d’aimer ceux qui sont étrangers. Plus tard, le psalmiste proclame à Dieu que « toutes les nations t’appartiennent » (Ps 82.8). Et Michée dépeint une magnifique vision de ce que devait être l’influence d’Israël sur les nations environnantes : « Des nations s’y rendront en foule et diront : Venez, montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ! Il nous enseignera ses voies et nous marcherons dans ses sentiers. En effet, c’est de Sion que sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. » (Mi 4.2, Segond 21.) Dans le livre d’Esaïe, l’appel missionnaire de Dieu à toutes les nations est clair : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! En effet, c’est moi qui suis Dieu et il n’y en a pas d’autre. » (Es 45.22.) Dans le chapitre 56, Esaïe décrit le temple de Dieu qui devient « une maison de prière pour tous les peuples » (v.7). Et Dieu dit : « Et mes bénédictions sont aussi pour les Gentils quand ils s’engagent envers le Seigneur. Qu’ils ne pensent pas que je les considère comme des citoyens de second rang. » (Es 56.3, traduction libre.) La vision missionnaire de Dieu était plus grande que celle de son peuple, laquelle s’étendait peut-être à l’espoir de réconciliation entre Judas et Israël. Mais ce n’était qu’une petite partie du plan de Dieu pour son peuple : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et pour ramener les restes d’Israël. » (Es 49.6.) Le plan était celuici : « Je t’établis pour être la lumière des nations, pour apporter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre. » (Es 49.6.) 30 Esaïe a aussi prophétisé qu’un jour, il y aurait un autel consacré à l’Éternel au cœur de l’Égypte (Es 19.19), cette Égypte idolâtre, immorale, superstitieuse. Comme si cela ne suffisait pas, Esaïe a également prophétisé que les Assyriens brutaux se joindraient à l’Égypte en abandonnant leurs dieux : « Ce jourlà, il y aura une route entre l’Égypte et l’Assyrie. Les Assyriens se rendront en Égypte et les Égyptiens en Assyrie, et les Égyptiens serviront l’Éternel avec les Assyriens. Ce jour-là, Israël sera le troisième, avec l’Égypte et l’Assyrie, à être une bénédiction pour toute la terre. » (Es 19.23,24.) Malheureusement, trop souvent, Israël s’est complu dans le syncrétisme avec ses voisins, plutôt que d’être missionnaire auprès d’eux. Sans relâche, les prophètes n’ont eu de cesse de les appeler à sortir de leur immoralité, de leur décadence, et du mépris envers les pauvres, les veuves, les orphelins, et les étrangers parmi eux. On retrouve le verbe en hébreu « envoyer » (shelach) près de huit cents fois dans la Bible, le plus souvent dans des expressions non-théologiques, mais plus de deux cents fois avec Dieu comme sujet du verbe. Autrement dit, c’est Dieu qui charge son peuple de faire quelque chose, et c’est Dieu qui envoie. >> Discutez 31 a. Dans quelle mesure ressemblons-nous à Israël quand nous sommes tellement préoccupés par nos propres besoins que nous négligeons la mission ? b La compréhension qu’avait Israël de son rôle missionnaire n’a finalement pas été à la hauteur de ce que Dieu attendait. De quelles manières notre vision aujourd’hui pourrait-elle être moins ambitieuse ou moins vaste que ce que Dieu a en tête ? c. L’Église adventiste du Septième Jour se considère depuis longtemps comme un « mouvement missionnaire ». Quels attributs cela implique-t-il ? Quelles caractéristiques ne sont pas cohérentes avec un mouvement missionnaire ? 32 Étape 3 – ASSIMILEZ ! Pour les moniteurs : Considérons-nous la mission simplement comme une activité parmi d’autres activités d’église aussi importantes ? Ou bien sommes-nous au clair avec l’idée que « la mission, c’est tout » ? Amenez votre classe à avoir un regard neuf sur les valeurs et les priorités qui poussent votre assemblée. Application Méditez sur cette déclaration du missiologue adventiste Jon Dybdahl : « Jésus n’a pas créé une église en lui donnant la mission comme l’une de ses tâches. Le plan divin qui consiste à envoyer est antérieur à l’église. La mission donne naissance à l’église et elle est sa mère […]. Si l’église cesse d’être missionnaire, non seulement elle a échoué dans sa tâche, mais elle a en réalité cessé d’être l’église. »4 4 Adventist Mission in the 21st Century (La mission adventiste au 21è siècle), p. 17, 18. 33 Questions pratiques 1. Comment réagissez-vous à l’idée suivante ? « Cela prête à confusion de parler de la « mission de l’église ». La mission ne nous appartient pas. Dieu nous invite à participer à sa mission. » 2. Quelle différence pratique cela fait-il que la mission de Dieu ait précédé l’église ? Qu’est-ce que cela signifie pour la manière dont nous fixons nos priorités et employons nos res sources ? Cela change-t-il notre ressenti et notre conception de la question de la mission ? Cela change-t-il la manière dont nous comprenons l’objectif de Dieu pour nous ? Pour notre église locale ? Activité Faites deux colonnes sur un tableau noir ou une grande feuille de papier. Demandez à la classe : « Un visiteur qui viendrait à l’École du sabbat, dans notre église, saurait-il que l’église est une église dirigée par la mission ? ». Dans une colonne, dressez une liste de pratiques déjà en place qui révèlent clairement l’orientation missionnaire de votre église. Dans l’autre colonne, dressez la liste des changements précis que votre église devrait faire pour refléter davantage la nature missionnaire de Dieu. 34 Étape 4 – APPLIQUEZ ! Pour les moniteurs : Quand on parle de la mission, on se concentre parfois sur les détails techniques. Nous évoquons les « territoires vierges » et la « contextualisation, » et nous nous focalisons sur les données démographiques et les statistiques. Le côté pratique est important, mais en quoi parfois nous fait-il perdre de vue le « pourquoi » de la mission ? Terminez la classe aujourd’hui en vous focalisant sur le but ultime de notre témoignage : révéler combien la majesté de Dieu est extraordinaire et combien il est digne de louange. Activité Demandez à trois membres de la classe de lire à haute voix Psaume 67.1-5 ; Jude 1.24,25 et Apocalypse 15.2-4. Laissez une minute ou deux à la classe pour réfléchir en silence à l’image de Dieu présentée dans ces passages, puis posez la question suivante : « Comment réagissez-vous personnellement à ces passages ? Quels sentiments évoquent-ils ? ». Demandez à la classe de faire des groupes de deux ou trois et de prier pour que le Saint-Esprit nous aide à : 35 1. Saisir une vision plus claire de la nature de Dieu, qui nous aime et nous poursuit continuellement. 2. Trouver des moyens de s’impliquer dans la mission, per sonnellement et collectivement, pour glorifier plus efficace ment notre Créateur et en amener d’autres à l’adorer. 36 Table des matières complète COMMENT UTILISER LE MONITEUR ? LE GRAND MANDAT : Introduction du trimestre Leçon 1 : LA NATURE MISSIONNAIRE DE DIEU SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 28 JUIN : Dieu créa l’homme et la femme LUNDI 29 JUIN : Libre arbitre MARDI 30 JUIN : La chute MERCREDI 1er JUILLET : L’initiative divine pour nous sauver JEUDI 2 JUILLET : Des métaphores de la mission VENDREDI 3 JUILLET : Pour aller plus loin... MONITEUR 1 : LA NATURE MISSIONNAIRE DE DIEU Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 2 : ABRAHAM, LE PREMIER MISSIONNAIRE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 5 JUILLET : L’appel d’Abraham LUNDI 6 JUILLET : Le témoignage d’Abraham aux rois MARDI 7 JUILLET : Modèle de foi MERCREDI 8 JUILLET : Abraham, le nomade 37 JEUDI 9 JUILLET : Abraham : un missionnaire dans sa propre maison VENDREDI 10 juillet : Pour aller plus loin... MONITEUR 2 : MISSIONNAIRE ABRAHAM : LE PREMIER Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 3 : UNE MISSIONNAIRE IMPROBABLE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 12 JUILLET : Il avait tout, mais… LUNDI 13 JUILLET : Un témoin improbable MARDI 14 JUILLET : Élisée, le prophète MERCREDI 15 JUILLET : La guérison de Naaman JEUDI 16 JUILLET : Un nouveau croyant VENDREDI 17 JUILLET : Pour aller plus loin... MONITEUR 3 : UNE MISSIONNAIRE IMPROBABLE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 4 : LA SAGA JONAS SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 19 JUILLET : Le prophète imparfait 38 LUNDI 20 JUILLET : Un missionnaire pionnier MARDI 21 JUILLET : Dans le ventre du grand poisson MERCREDI 22 JUILLET : Génération Ninive JEUDI 23 JUILLET : Lamentation de Jonas VENDREDI 24 JUILLET : Pour aller plus loin... MONITEUR 4 : LA SAGA JONAS Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 5 : DES EXILÉS MISSIONNAIRES SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 26 JUILLET : L’exil LUNDI 27 JUILLET : Témoins (Daniel 2-5) MARDI 28 JUILLET : Daniel en Perse MERCREDI 29 JUILLET : Daniel et le royaume éternel de Dieu JEUDI 30 JUILLET : D’autres exilés missionnaires VENDREDI 31 JUILLET : Pour aller plus loin... MONITEUR 5 : DES EXILÉS MISSIONNAIRES Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 6 : ESTHER ET MARDOCHÉE 39 SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 2 AOÛT : Esther en Perse LUNDI 3 AOÛT : Esther à la cour du roi gras MARDI 4 AOÛT : Pour une occasion comme celle-ci MERCREDI 5 AOÛT : Mardochée et Haman JEUDI 6 AOÛT : Quand plusieurs païens deviennent VENDREDI 7 AOÛT : Pour aller plus loin... MONITEUR 6 : ESTHER ET MARDOCHÉE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 7 : JÉSUS, LE MAÎTRE DES MISSIONS SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 9 AOÛT : Jésus dans l’Ancien Testament LUNDI 10 AOÛT : Le bien le plus précieux de toutes les nations MARDI 11 AOÛT : La mission envers les Juifs MERCREDI 12 AOÛT : La mission envers les païens JEUDI 13 AOÛT : Le grand mandat VENDREDI 14 AOÛT : Pour aller plus loin... MONITEUR 7 : JÉSUS : LE MAîTRE DES MISSIONS Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! 40 Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 8 : LES MISSIONS INTERCULTURELLES SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 16 AOÛT : La femme samaritaine LUNDI 17 AOÛT : L’officier romain MARDI 18 AOÛT : Des démons MERCREDI 19 AOÛT : Dix lépreux JEUDI 20 AOÛT : Les Grecs et Jésus VENDREDI 21 AOÛT : Pour aller plus loin... MONITEUR 8 : MISSIONS INTERCULTURELLES Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 9 : PIERRE ET LES PAÏENS SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 23 AOÛT : Pierre à la Pentecôte LUNDI 24 AOÛT : La conversion de Corneille : 1ère partie MARDI 25 AOÛT : La conversion de Corneille : 2e partie MERCREDI 26 AOÛT : La vision de Pierre JEUDI 27 AOÛT : Le décret de Jérusalem VENDREDI 28 AOÛT : Pour aller plus loin... MONITEUR 9 : PIERRE ET LES GENTILS Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! 41 Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 10 : PHILIPPE MISSIONNAIRE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 30 AOÛT : Philippe l’évangéliste LUNDI 31 AOÛT : Serveur à table MARDI 1er SEPTEMBRE : Philippe en Samarie MERCREDI 2 SEPTEMBRE : En compagnie de l’Éthiopien JEUDI 3 SEPTEMBRE : Philippe l’évangéliste, le Père et l’Esprit VENDREDI 4 SEPTEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 10 : PHILIPPE MISSIONNAIRE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 11 : PAUL : PASSÉ ET VOCATION SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 6 SEPTEMBRE : Saul de Tarse LUNDI 7 SEPTEMBRE : L’homme Paul MARDI 8 SEPTEMBRE : De Saul à Paul MERCREDI 9 SEPTEMBRE : missionnaire Paul dans le champ JEUDI 10 SEPTEMBRE : Mission et multiculturalisme VENDREDI 11 SEPTEMBRE : Pour aller plus loin... 42 MONITEUR 11 : PAUL : PASSÉ ET VOCATION Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 12 : PAUL : MISSION ET MESSAGE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 13 SEPTEMBRE : Grecs et Juifs LUNDI 14 SEPTEMBRE : Soldats et athlètes MARDI 15 SEPTEMBRE : Paul et la loi MERCREDI 16 SEPTEMBRE : La Croix et la Résurrection JEUDI 17 SEPTEMBRE : Aller de l’avant VENDREDI 18 SEPTEMBRE: Pour aller plus loin... MONITEUR 12 : PAUL : MISSION ET MESSAGE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 13 : LE MONDE ENTIER DOIT-IL ENTENDRE ? SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 20 SEPTEMBRE : Aucun autre nom sous le ciel LUNDI 21 SEPTEMBRE : Quelle quantité de connaissances dois-je avoir ? MARDI 22 SEPTEMBRE : Universalisme et pluralisme 43 MERCREDI 23 SEPTEMBRE : Des pécheurs qui ont besoin de la grâce JEUDI 24 SEPTEMBRE : L’appel à la mission VENDREDI 25 SEPTEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 13 : ENTENDRE ? LE MONDE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon du prochain trimestre JÉRÉMIE Table des matières Mi-Yittan 44 ENTIER DOIT-IL