Votre rendez-vous en IRM : Le .…/…..../20…. à …………….

Quels sont les autres risques ?
Le port d’un simulateur cardiaque (pacemaker), de
matériel électronique implantable (implant
cochléaire, …) ou tout autre élément contenant du
fer dans un œil ou dans la tête constitue un élément
de risque majeur (risque de décès, de cécité). Il est
donc essentiel de nous faire connaître les risques qui
vous sont propres.
La décision de réaliser ou non l’examen restera sous
la responsabilité du radiologue en charge de celui-ci.
Il se peut que l’examen soit reporté lorsque les
renseignements fournis sont peu clairs et pour que le
radiologue s’informe au mieux auprès de votre
médecin des interventions pratiquées sur vous dans
le passé.
Combien de temps dure l’examen ?
Votre rendez-vous en
IRM :
Le .…/…..../20….
à …………….
Lieu :
Institut Jules Bordet
Bd de Waterloo 121
Accueil du service
d’Imagerie Médicale
(6ème étage)
1000 BRUXELLES
Tel :
02/541.73.74
Fax :
02/541.73.75
En général, il faut compter environ 45 à 60 minutes.
Quand puis-je avoir les résultats ?
Après avoir traité les images par voie informatique et
les avoir examinées, le médecin radiologue dicte un
compte-rendu qui sera envoyé au médecin
prescripteur de l’examen.
Un rendez-vous à la consultation d’Urologie
vous sera fixé une semaine plus tard et vos
résultats vous seront alors communiqués.
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L'appareil de Résonance Magnétique a été
offert par l'asbl "Les Amis de l'Institut
Bordet "
Unité R.M.N. –
Institut Jules Bordet
Boulevard de Waterloo 121
1000 BRUXELLES
Tel: 02/ 541.73.74
Vous allez passer une IRM
de la prostate
Le principe de l’examen
L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est une
méthode n’utilisant pas les rayons X mais les
propriétés électromagnétiques du corps humain
lorsqu’il est soumis à un champ magnétique intense.
L’appareil permettant l’examen est un aimant très
puissant dans lequel passent des ondes de
radiofréquences. Vous ne recevez donc pas de rayons
X et cet examen peut être considéré comme
inoffensif.
La spectroscopie est la séquence la plus longue en
temps qui permettra d’identifier précocement
certains constituants chimiques impliqués dans le
processus cancéreux.
Que faut-il apporter ?
1.
La prescription du médecin qui vous
demande de réaliser l’examen et qui est à
remettre à l’Accueil au
6ème étage.
2. Votre carte d’identité
3. Toutes vos radiographies, échographies,
scanners et IRM réalisés précédemment, que
ce soit sous forme de films ou de CD ou DVD,
à donner au technologue ou à l'infirmier qui
vous prendra en charge.
Comment se déroule l’examen ?
Le technologue ou l'infirmier, prévenu par l’accueil,
vous mettra en cabine et vous précisera les vêtements
et/ou bijoux qu’il faudra enlever.
En raison de la force de l’aimant, il est nécessaire de
ne pas s’en approcher avec des objets métalliques
(pièces de monnaie, aiguilles, bijoux, …) ou avec des
cartes magnétiques (cartes bancaires et autres cartes
magnétiques ou à puce …) et donc de les laisser dans
votre cabine, fermée.
Il est conseillé d’aller aux toilettes quelques
Vous serez installé(e) le plus confortablement
possible sur la table d’examen qui glisse doucement
dans le cylindre.
minutes avant l’examen afin de vider la
vessie : ceci est important pour assurer
un examen de qualité.
L’examen est pratiqué le plus souvent après la mise
en place d’une sonde endorectale. Cette sonde permet
de réceptionner les images avec une plus grande
qualité et d’obtenir une spectroscopie de plus
grande précision.
Faut-il une préparation ?
Pendant l’acquisition des images (45 à 60 minutes), il
est primordial de ne pas bouger du tout, afin
d’éviter les mouvements qui perturbent grandement
la lecture des images en provoquant des zones floues.
La pièce dans laquelle vous vous trouverez sera
fermée mais vous resterez en contact avec l'opérateur
par l’intermédiaire d’un micro et d’une caméra placés
dans la salle. On vous remettra également une poire
d'appel.
L’équipe médicale est derrière la vitre, elle analyse et
travaille les images qui apparaissent, elle vous voit et
vous entend parfaitement.
Pendant la création des images, vous entendrez
pendant quelques secondes (ou quelques minutes) un
bruit sourd qui ressemble à un moteur de bateau ou à
des coups frappés. Ce bruit est fort mais supportable.
Vous aurez un casque pour diminuer l’inconfort lié à
ce bruit. S’il ne peut être placé, des boules Quies vous
seront alors données.
Cet examen nécessite une injection intraveineuse
d’un produit de contraste, le plus souvent au pli du
coude.
A condition que vous ne souffriez pas de glaucome,
une injection de Buscopan par voie intraveineuse sera
réalisée afin de réduire les mouvements intestinaux
involontaires. Il est possible que votre vue risque
d'être un peu troublée durant une heure.
Vous ne devez pas être à jeun.
Pour votre confort et afin de garantir un examen de
qualité, vous devez pratiquer un petit lavement
environ deux heures avant l’examen (ex : Fleet
Enema).
Est-ce douloureux et y a-t-il des risques ?
L’examen n’est pas douloureux mais il est souvent un
peu long et le bruit peut être désagréable. Un
sentiment de malaise par crainte d’être enfermé(e)
(claustrophobie) est un problème courant que nous
connaissons bien. Souvent, nous pouvons le réduire
par des moyens simples, en vous faisant accompagner
ou en vous administrant un tranquillisant. Si, par
exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur,
parlez-en tout de suite à la secrétaire d’Accueil qui
transmettra l’information pour que l’on puisse vous
prendre en charge.
Le produit de contraste s’appelle le Gadolinium. Ce
produit est en général très bien toléré. Si un
hématome se forme, il est sans gravité et se résorbera
après quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut
se produire une fuite de produit sous la peau, au
niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas
sur plusieurs centaines d’injections, généralement
sans suites graves) et pourrait nécessiter
exceptionnellement un traitement local.
L’injection de produit de contraste peut rarement
entraîner une réaction d’allergie banale (urticaire,
démangeaisons). Ces réactions sont imprévisibles. De
graves réactions d’allergie sont réellement
exceptionnelles (1 cas sur 300 000 injections).