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Un budget 2015 totalement inacceptable
qui s’attaque aux services publics, al
enseignement et à la recherche !
C’est juste avant Noël que le Grand Conseil a adopté un nouveau budget grâce aux voix cumulées
du Parti libéral radical, de l’Union démocratique du centre et du Mouvement des citoyens genevois.
Malgré l’importante mobilisation du 16 décembre, nous devons poursuivre le combat pour obtenir,
comme les travailleurs des TPG, des garanties pour le maintien des prestations et contre les
licenciements.
Conséquences du nouveau budget impliquent:
-Des coupes cumulées de 140 millions de francs conduisant à la suppression de 100 à 120 postes
et à des licenciements probables au DIP et de 3,2 millions de francs pour l’Université.
- Pour
les fonctionnaires (enseignants et PAT), le versement de l’annuité ne sera réalisé que pour
1/6e du personnel (salaires en dessous de 86'868 francs, salaire médian genevois).
- Une nouvelle baisse des moyens alloués aux institutions subventionnées (HUG, UNI, TPG, AIG,
EMS, etc.) va se répercuter sur les conditions de travail et les prestations. Parmi eux, la
suppression de la hausse prévue pour 2015 de 3 millions de francs (Convention d’objectifs UNIGE).
- Une diminution des aides pour le paiement de l’assurance maladie (17'000 personnes ne peuvent
plus payer leur prime à Genève, et ce seront 23'500 personnes, enfants inclus, qui seront affectées
par cette décision !).
- Une diminution de l’aide sociale aux personnes âgées et handicapées ainsi que de l’aide au
logement.
 Des référendums ont été lancés contre ces deux dernières coupures dans les prestations. À
signer et faire signer, pendant les stands du 17 janvier organisés par le Cartel.
Tout ceci, tandis que :
- Les bonis cumulés sur les comptes de l’Etat, entre 2009 et 2013, représentent plusieurs centaines
de millions.
- Le budget 2015 prévoit un excédent de 13, 7 millions !!!
- La ristourne pour Genève des 38 milliards de bénéfices de la BNS pourrait s’élever à 40 millions
de francs.
-Les investissements publics étalés sur 4 ans représentent plus de 2,5 milliards de francs…
- Le PIB cantonal, au 3e trimestre 2014, progresse de 0,7% en termes réels...
- Et la dette ? Certes elle croît, mais elle génère, via les investissements, une augmentation
considérable du patrimoine et donc de la fortune de l’Etat !
La droite parlementaire utilise une nouvelle fois le faux prétexte de la crise et de la dette pour
justifier, comme cela se fait partout en Europe et dans d’autres cantons, ses attaques contre la
fonction publique. Ni Genève, ni la Suisse, ne sont sur le plan économique en crise, le produit
intérieur brut est en hausse, la rémunération des actionnaires explose, la spéculation financière bat
son plein et le nombre de millionnaires est à la hausse. Mais le taux de chômage stagne autour de
5, 3% depuis des ans. Cherchez l’erreur…
Sur le plan budgétaire et de l’endettement de l’Etat, les difficultés ont été voulues et planifiées par
les partis de droite (PLR, PDC, UDC, MCG) par le biais des baisses successives d’impôts qui n’ont
profité qu’aux nantis et aux entreprises. En fait, les baisses d’impôts accordées aux plus riches ont
fait perdre au Canton quelque 250 millions par an depuis 2002, soit trois milliards à ce jour. De quoi
rembourser la dette…
Cette situation va empirer avec la « réforme », en consultation, de l’imposition des bénéfices des
entreprises. Sous prétexte d’égalité de traitement entre multinationales et entreprises locales, cette
« réforme » élèverait légèrement le taux d’imposition des multinationales installées à Genève et
réduirait massivement celui des firmes indigènes entraînant une perte fiscale de 600 millions par an
dont 129 seulement seraient compensés par la Confédération.
L’AUSTERITÉ IMPOSÉE À LA FONCTION PUBLIQUE
EST UN CHOIX POLITIQUE
QUI NE BÉNÉFICIE QU’À UNE MINORITÉ
NON A LA CASSE DES SERVICES PUBLICS, DE L’ÉCOLE ET DE
L’UNIVERSITE!
Les enseignants de l’enseignement obligatoire se sont fortement mobilisés le 16 décembre pour
défendre leurs conditions de travail et la qualité des prestations. Au DIP, les chantiers ouverts sont
nombreux (mercredi matin, école inclusive, conditions de travail : nombre et état des bâtiments, fin
de carrière, établissements en REP…) et nécessitent de nouveaux moyens, d’autres émergent
(bilan de la réforme du CO, fonctionnement de l’IUFE, orientation des jeunes en formation…).
Pourtant le financement de la formation est en baisse constante depuis 20 ans et les besoins sont
en hausse.
La qualité de l’école genevoise et de l’enseignement universitaire et de la recherche étant
menacée par des décisions politiques à courte vue, nous maintenons l’exigence d’une négociation
avec notre employeur (DIP) basée sur le refus de toute suppression de poste !
LA LIGNE ROUGE DES LICENCIEMENTS
NE DOIT PAS ÊTRE FRANCHIE !
C’est pour faire entendre nos exigences que le Cartel intersyndical avec notre syndicat
(SSP) et le Groupement des Associations de Police (GAP) a déposé un préavis de grève
pour le jeudi 29 janvier 2014 toute la journée. Il faut la préparer dans tous les services et
dans toutes les unités d’enseignement pour qu’elle soit une réussite qui oblige le Conseil
d’Etat à négocier parce que sans nous, aucun fonctionnement des services n’est possible !
Une assemblée du personnel de l’ensemble de la fonction publique est convoquée
pour le lundi 26 janvier. Le personnel sera appelé à décider, sur la base de la réponse
attendue du Conseil d’Etat à la demande de négociations, si la grève sera maintenue ou
suspendue et sous quelle forme se poursuivra la mobilisation. Votre présence est
indispensable !
Une séance d’information et de discussion aura lieu le jeudi 22 janvier à Uni Dufour, Salle
U 103 (au sous-sol) dès 11h30 à 14h.
NOS REVENDICATIONS DEMEURENT
Aucune suppression de poste
Aucun licenciement
Paiement de l’annuité
Retrait du projet SCORE
ECHÉANCIER
Samedi 17 janvier de 10h à 16h, stands d’informations en ville
Lundi 26 janvier à 20h, assemblée des employés de la fonction publique, de
l’Université de Genève et du secteur subventionné à la
Salle de Faubourg (4, Terreaux-du-Temple)
Jeudi 29 janvier journée de grève, matin : actions par service, à 14h30 Assemblée du
personnel au Palladium, 3 bis rue de Stand, à 17h départ de la manifestation de la
Place de Neuve
Pour le groupe université SSP. Margarita Castro. Permanences les jeudis à Uni
Dufour – Salle U 103 de 12h15 à 14h. + 022 741 50 80