27 remèdes, mais je n`en reçu aucun soulagement, de sorte que les

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27 remèdes, mais je n`en reçu aucun soulagement, de sorte que les
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remèdes, mais je n'en reçu aucun soulagement, de sorte que les
douleurs me continuèrent depuis les trois heures du matin jusqu'à
près de midi. En ce temps-là je fus visitée par une demoiselle de
la part des révérendes mères carmélites de cette ville, qui eut tant
de charité pour moi, que de leur aller dire l'extrémité où j'étais.
Elles se mirent en prières, et m'envoyèrent par la même
demoiselle un morceau des habits de la bonne sœur Marguerite du
Saint-Sacrement. Comme elle me dit de leur part que je le misse
sur moi ; je le mis sur l'endroit où je sentais le plus de douleur, et
en même temps je tombai dans un assoupissement d'environ une
heure, à la fin duquel je me trouvai guérie. J'étais fort atténuée
depuis longtemps, néanmoins j'allais entendre la messe le
lendemain, sans ressentir aucune faiblesse ; ce que tous ceux qui
m'avaient vue pendant mon mal, trouvèrent admirable. En foi de
quoi j'ai signé cet écrit. À Arbois, le dernier de septembre 1646.
A.de Briod.
Ensuite M. de Nancray écrit en ces termes : en reconnaissance des
grâces et faveurs que ma femme a reçues par le mérite de la
bonne sœur Marguerite du Saint-Sacrement, et pour rendre
témoignage à la vérité ; j'atteste et assure que tout le contenu en
l'écrit que ma femme a fait est très véritable, comme ayant été
présent pendant les extrême douleurs qu'elle endurait, et en ayant
vue la prompte guérison. Fait à Arbois, le trentième octobre
1649. De Nancray.