lettre anniversaire - Espace adhérents
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Nos futurs chantiers Spécial anniversaire • 2001-2011 > Projet d’édition > Nous devons revoir le classement de nos archives, en parallèle avec le Service Archives et Patrimoine, selon les normes des musées de France. > Nous poursuivrons notre travail d’identification des documents, textes, illustrations, en notre possession avec les témoins encore disponibles. > Nous passerons, en liaison avec le Service Archives et Patrimoine, à un stade industriel de numérisation des collections les plus consultées, qu’elles soient internes à Air France (« France Aviation », « Concorde », « Briefing »…) ou publiques (« L’Aérophile », « Les Ailes », « Le Trait d’Union »…) avec reconnaissance de « mots clés ». > Nous consoliderons notre processus de validation, réparti entre différents experts, et l’accélèrerons. La gastronomie et Air France LA LETTRE > Enfin et surtout, nous devons envisager de nouvelles formes d’action et faire preuve d’initiatives, pour, au travers d’une commission ad hoc, rechercher de nouveaux supports ou lieux propres à véhiculer et valoriser notre patrimoine. du MUSÉE Bas-relief, lieu et artiste Le mot du Directeur Général Pierre-Henri Gourgeon En hommage à Hélène Le Guernevé, Edmond Petit et Jean Lasserre A l’occasion du dixième anniversaire de la création de l’Association Musée Air France, je tiens à rendre hommage à tous ceux qui ont, au cours de la dernière décennie, montré leur attachement à l’histoire et au patrimoine de notre Compagnie. Sous l’impulsion du président de l’Association, Denis Parenteau, non seulement le patrimoine historique et culturel d’Air France a été préservé mais il s’est aussi enrichi de dons et d’acquisitions. Au cours de cette période, l’Association a également contribué au rayonnement d’Air France en organisant ou en participant à de nombreuses manifestations aéronautiques. Consciente de la richesse de son patrimoine, la Compagnie Air France a lancé, dès 2010, un plan d’action qui s’appuie sur un nouveau protocole avec le Musée. Ce document fixe les moyens dont doit disposer l’Association, tout en réaffirmant le rôle déterminant de celle-ci en matière d’expertise historique. Par ailleurs, afin de fournir un soutien de qualité à l’Association tout en optimisant ses moyens, la Compagnie a créé le Service Archives et Patrimoine. Parallèlement, un réseau de correspondants a été mis en place et une commission Histoire et Patrimoine a vu le jour, regroupant des représentants des directions d’Air France ainsi que des membres du Musée ; elle est chargée de proposer les grandes lignes de la politique de la Compagnie dans le domaine du patrimoine historique et culturel. Enfin, la Direction Générale a établi une convention avec l’Institut National du Patrimoine et bénéficie désormais de l’assistance de cette institution dans les domaines de la conservation et de l’archivage. C’est sur ces nouvelles bases que nous allons ensemble, la Compagnie et le Musée, poursuivre notre action en faveur de ce patrimoine qui nous est si cher et qui représente une part importante de l’histoire de l’aviation commerciale française. Au nom d’Air France, je vous renouvelle, à vous tous, bénévoles et adhérents de l’Association, ainsi qu’à votre président, Denis Parenteau, mon attachement et vous fais part de ma reconnaissance pour le travail remarquable que vous avez accompli. ■ Le mot du Président Denis Parenteau 2001, création de l’Association Il y a 40 ans, l’Amicale Air France et la Compagnie créaient la structure « Musée Air France », gérée paritairement par Air France et l’Amicale Air France. Edmond Petit, premier conservateur, puis Jean Lasserre, aidés par Hélène Le Guernevé, y ont consacré toute leur énergie pour sauvegarder et mettre en valeur les souvenirs des pionniers de l’aviation civile de transport, et donc d’Air France, société qui, peu à peu, a regroupé l’ensemble des acteurs, à quelques exceptions près. En 1998, Air France décida de créer un service chargé d’assister la structure Musée dans toutes ses activités, puis en 2001, il est apparu indispensable aux différents partenaires de modifier l’ancienne structure pour permettre d’élargir le nombre d’intervenants, Jean Lasserre et Hélène Le Guernevé devant envisager leur remplacement à moyen et même court terme, car ils atteignaient les 80 ans. C’est ainsi que fut créée l’Association Musée Air France en 2001. ■ 10 ans déjà ! L’âge de notre Association et Remerciements LA LETTRE du MUSÉE Les remerciements sont un exercice difficile, non pas pour les personnes ou organismes cités, qui n’y voient qu’une juste reconnaissance, mais pour toute omission, naturellement involontaire, qui est vécue comme une injustice et se retourne contre le rédacteur. Nous prenons néanmoins ce risque et souhaitons exprimer notre gratitude envers tous nos partenaires, d’Air France et de l’extérieur, dont la plupart ont été cités dans les contributions de Denis Parenteau, Bernard Pourchet et Véronique Peyraud. Une mention particulière doit être faite à Philippe Lacou, détaché par Air France auprès du Musée de 2001 à 2010. Permanent d’Air France, Philippe a participé à la gestion, à la logistique et à toutes les activités du Musée, faisant preuve de compétence dans des domaines très variés et d’un dévouement et d’une disponibilité exemplaires. Nous ne doutons pas qu’il saura faire preuve au sein du Service Archives et Patrimoine des mêmes qualités. Il nous reste beaucoup à faire et remercions par avance tous les adhérents et amis de l’Association qui voudront bien nous soutenir dans notre action de préservation et de valorisation du patrimoine historique d’Air France. Nous faisons dans cet esprit appel à toutes les bonnes volontés. Musée Air France ASSOCIATION LOI 1901 AEROGARE DES INVALIDES 2, rue Esnault Pelterie 75007 Paris Tél : 01 43 17 21 79 Fax : 01 40 62 91 27 E-mail : [email protected] www.airfrancemusee.org La boutique du Musée - Tél : 01 43 17 21 76 Coordination pour l’Association : Aline Maigne et Jean Signoret Conception et réalisation : Dialogue & Stratégie [email protected] Mai 2011 donc l’heure du bilan. Nous pouvons nous féliciter du travail accompli, mais il reste encore énormément à faire. En effet, l’Association avait un double but : > sauvegarder la mémoire du passé et tous les souvenirs et collections réunis au fil du temps grâce essentiellement aux dons collectés par Hélène Le Guernevé et Jean Lasserre, > poursuivre cette tâche en sauvegardant la mémoire contemporaine par des versements réguliers et organisés d’Air France, tant en matière d’archives que de documents et objets publicitaires ou liés aux activités essentielles d’Air France. En ce qui concerne le premier volet, nous pouvons dire que, grâce au très grand nombre de membres qui ont continué à nous faire des dons et aux bénévoles qui ont consacré un temps important à nos actions, nous disposons maintenant de collections importantes dans des domaines très variés qui permettent de répondre aux demandes très diverses qui nous sont faites, tant pour des expositions que des livres, des articles de presse, des manifestations, etc. Ainsi sont recensés actuellement plus de 2 000 affiches, 5 000 annonces de presse, 6 000 photos d’avions, 11 000 photos de lieux ou de personnages, 400 œuvres d’art, 110 médailles, 2 000 documents philatéliques, 1 000 menus, 2 000 objets et documents publicitaires, 2 000 livres, 10 000 revues, 300 dessins, 400 jouets, de la vaisselle, des matériels techniques dont des fauteuils d’avions, etc. Le travail est encore loin d’être terminé car ces recensements doivent être finalisés sur des fichiers consultables par tous et renseignés plus complètement qu’aujourd’hui. La nouvelle organisation mise en place à Air France doit permettre de progresser dans cette voie. Le Service Archives et Patrimoine, en collaboration avec le service du patrimoine historique et culturel, a travaillé avec énergie ces derniers mois pour réaménager les réserves et reprendre les inventaires, avec l’aide de l’Institut National du Patrimoine. Par ailleurs, conformément à nos objectifs, nous avons participé fortement à la rédaction et à la validation des textes historiques publiés par Air France. Notre bilan est donc très largement positif. En ce qui concerne la mémoire contemporaine, il y a encore beaucoup à faire. En effet, les entreprises, dont Air France, subissent, depuis 1990, les conséquences d’une double évolution : d’une part les campagnes « zéro papier » et d’autre part la mise en place des techniques actuelles de bureautique qui n’ont pas encore été accompagnées de consignes précises de conservation. L’Etat a pris des dispositions et la Bibliothèque Nationale a modifié les règles du dépôt légal, pour l’adapter au « monde Internet ». Dans tous les cas, la révolution numérique représente pour nous tous un véritable défi. Nous devons nous consacrer à l’histoire et je sais que le bureau, et en particulier Jean Signoret et Bernard Pourchet, poursuivront nos actions pour que l’Histoire d’Air France soit sauvegardée. En ce qui me concerne, cela fait plus de 20 ans que je me suis impliqué dans ces actions et il est temps pour moi de « passer la main ». Je continuerai à aider le Musée et Air France dans la gestion et l’inventaire des collections, mais il faut que notre bureau se réorganise pour fonctionner normalement sans qu’il soit nécessaire que le Président soit présent de façon permanente 5 jours sur 7, de nouveaux membres du bureau, aidés par le Service Archives et Patrimoine, devraient certainement y parvenir. Je leur fais confiance. ■ Denis Parenteau et Robert Espérou « en recherche » Véronique Peyraud Denis Parenteau des trésors, qu’ils proviennent des pilotes comme celui d’Antoine Chailloux, pionnier des lignes Farman, acheté récemment sur le Net, ou bien des familles d’Anciens des compagnies aériennes qui ont fait du ciel une histoire. Les biographies des personnalités aéronautiques qui ont un lien avec Air France et toutes ses compagnies constitutives, enrichies au fil du temps de tous les renseignements collectés, sont, avec les dossiers sur les escales, les services et les illustrations (affiches, photos…), les autres trésors exclusifs. L’ensemble des documents accessibles forme une masse complémentaire aux archives de la Compagnie, au Service Historique de l’Armée de l’Air, à la documentation du Musée de l’Air et de l’Espace, parfois redondant. C’est le réseau de l’Association Musée Air France, avec la possibilité offerte de demander les témoignages oraux, qui fait la différence. Travail avec les chercheurs et retombées éditoriales LE CENTRE DE DOCUMENTATION : UN LIEU D’ECHANGE DE SAVOIRS Le Centre de Documentation est ouvert au public dans l’Aérogare des Invalides depuis de nombreuses années. En 1996 déjà, comme le rappelait Pascale Monmarson, autour de Jean Lasserre et Hélène Le Guernevé, les auteurs de livres d’aviation et de revues aéronautiques connues comme le FANA, Air et Cosmos, se pressaient déjà. Le temps a passé ! La révolution Internet est arrivée et le volume de demandes a augmenté en flèche avec l’accessibilité du Centre via les courriels dont le nombre maintenant dépasse largement le volume de la correspondance traitée dans les années 2000-2008. Rendez-vous et visites impromptues se succèdent. Répartition des chercheurs en volume de leur demande Les documents les plus consultés Une mise en réseau des questions et réponses : l’atout Internet Quand une demande arrive au Centre, quelle que soit son origine, elle est traitée de façon multidirectionnelle : elle est automatiquement dirigée vers les interlocuteurs dans le réseau de l’Association les plus susceptibles d’apporter les indications permettant d’y répondre. La recherche s’effectue dans la documentation accumulée au fil du temps et selon des sources les plus fiables possibles. Une consultation sur place in fine est parfois nécessaire afin de pouvoir présenter les documents. Les horaires des vols sont au hit-parade. En effet, que l’on soit auteur de « Best Sellers » comme Marc Lévy, dont le dernier roman vient de sortir, ou un collectionneur réputé comme Marc Flavigny avec son anthologie monumentale sur les lignes aériennes mondiales, professeur des Universités illustrant ses conférences comme M. Marciano ou simple chercheur historien, les horaires sont une mine fréquentée. Les revues aéronautiques comme « La Revue Aérienne », « Les Ailes », « L’Aéronautique », « L’Aérophile », « Icare », « Aviation Magazine », « Intrado » sont demandées quasi quotidiennement. Viennent ensuite les carnets de vol, en cours de numérisation, dont les chercheurs se servent pour retisser les fils de l’Histoire : ce sont Le graphique ci-contre présente le volume des recherches effectuées sur les trois dernières années et la répartition des chercheurs : institutionnels Air France (« Air France Magazine, animations des Délégations, Communication Historique), auteurs et maisons d’édition (livres, revues « Icare », Hachette, Gallimard), collectionneurs d’objets (affiches, menus, cendriers, photos). Tous veulent connaître l’origine et les anecdotes liées à leur chine, les familles recherchent la carrière de leur ascendant et sont souvent très soucieuses de la conservation de sa mémoire (famille Saint-Exupéry, Macaigne, Vanier…). Les exposants extérieurs nous sollicitent pour aider aux légendes des objets exposés (Musée de la Poste, Musée de la Chemiserie…). Les philatélistes comme M. Maréchal, médaille d’Or, et les cartophilistes sont parmi les chercheurs les plus assidus reliant Histoire et plis aéronautiques pour leurs travaux d’expositions internationales. Ils nous en apprennent souvent plus que nous leur en apprenons ! Les maquettistes et les restaurateurs d’avions recherchent des plans et des détails, les réalisateurs peaufinent la véracité historique de leurs films. Les artistes recherchent la traçabilité de leurs œuvres dans les collections. Les autres demandes ressemblent à un inventaire à la Prévert, source également d’enrichissement potentiel du savoir. Depuis 2008, un travail exponentiel de numérisation au cours de la recherche permet d’éviter, dans la majeure partie des demandes, des sorties de documents originaux. ■ Véronique Peyraud Denis Parenteau 1 1 Expo-vente, Toussus, 2005 2 Tapisseries de Boeing 707 au Musée de la Marine, 2011 3 Exposition Blériot, CNAM, 2009 Expositions Depuis plus de trente ans, les objets de la collection Musée Air France apparaissent emblématiquement dans la plupart des grands Musées parisiens comme le Musée des Arts Décoratifs, le Centre Georges Pompidou et le Musée de la Poste. 2 Plus récemment le Musée de la Marine à Paris nous a offert une excellente opportunité de présenter le Boeing 707 en partenaire du Paquebot France des années soixante. Il serait fastidieux d’énumérer de façon exhaustive toutes les expositions de ces dernières années et celles auxquelles l’Association Musée Air France participe actuellement. En région, l’Association a été mobilisée pour valoriser des éléments divers des collections de jouets auxquelles le regretté Bernard Macaire apportait son savoir et ses dons. Le Château de Chambord présenta des menus, le Musée de la Chemiserie d’Argenton-sur-Creuse des valises TAI, UTA, AF et l’année suivante, en 2009, des uniformes bleus IT, AF. A l’Abri du Marin à Combrit en 2010, des objets de navigation aérienne ont été montrés au public, assortis d’une recherche en amont qui a mobilisé des anciens chefs navigateurs d’Air France (Messieurs Fournier et Hamelin), le commandant de bord de Concorde Claude Delorme, en des réunions de travail très techniques. Les futures expositions auxquelles nous travaillons valoriseront toujours les affiches (Destination Outre-Mer, Le Bourget, juin 2011), et nous irons au-delà des frontières avec une occasion donnée par les Musées Royaux de Bruxelles. A chaque fois un travail de recherche de renseignements les plus précis, dans le réseau de l’Association du Musée Air France et des commissaires d’exposition, puis de numérisation sur les documents et objets, a permis au travers de ces expositions d’approfondir la connaissance de l’histoire de l’Aéronautique civile. ■ L’Association a participé à de grandes manifestations d’anniversaires aéronautiques importants comme celles des frères Wright (Musée de Téssé du Mans en 20082009), de Blériot (exposition au Conservatoire des Arts et Métiers en 2009), pour le Centenaire de l’Aéronautique en Aquitaine (plaquette sur Mérignac). Elle a été engagée deux fois pour le Centenaire de l’Hydraviation, en exposant des maquettes et des photos à la Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art à Marseille puis dans le Hall de la DGAC à Issy-les-Moulineaux. 3 Présentation d’uniformes anciens devant l’A320 à l’ancienne livrée, Münich, 18 septembre 2009 2 Dons et achats LES COLLECTIONS ASSEMBLEES PAR LE MUSEE AIR FRANCE Véronique Peyraud Denis Parenteau 2 000 affiches 5 000 annonces de presse 6 000 photos d’avion 11 000 photos de lieux et de personnages 2 000 films ou éléments de films 350 maquettes d’avion LES DESSINS, PROJETS, PHOTOS, CARNETS DE VOL Le legs de Roger Mangiavacca en 2010 a été particulièrement important pour les collections : Roger était resté au service de la publicité longtemps et sa fréquentation des artistes qui ont œuvré pour la Compagnie faisait de lui un homme au cœur de tous les projets publicitaires aboutis ou non et il en avait gardé la trace, maintenant dans nos collections grâce à lui. Son talent de photograveur lui avait permis d’illustrer de nombreux routiers Air France et nous en avons les œuvres originales. Madame Vanier nous a remis de nombreux objets et photos ayant appartenu à son père, M. Ferisse les carnets de vol de son père. L’achat des deux carnets de vol de Chailloux est très important pour l’histoire des lignes Farman. dont environ 70 d’1 m à 2,5 m 400 jouets 2 000 documents philatéliques 400 œuvres d’art 1 000 menus 2 000 objets et documents publicitaires 2 000 livres 10 000 revues 300 dessins LES UNIFORMES, VALISES, INSIGNES, FOULARDS Pour des questions de place tous les dons ne peuvent figurer ici ; parmi les plus étonnants de ces dernières années : un blouson ayant appartenu à Blériot en 2009, une tenue complète de sortie Valisette enfant,1960 d’un apprenti de Vilgénis qui nous a été donnée par son propriétaire en personne cette année, des robes Nina Ricci, Christian Dior, Balenciaga, Carven…, un casque colonial. Ces dons sont souvent apportés par ceux qui les ont portés eux-mêmes ; ils ont un supplément d’âme car nous avons alors la chance d’enregistrer des détails peu connus comme l’histoire de ces brassards portés par les hôtesses chargées des enfants vers 1950, de cette valisette en tissu remise aux enfants voyageant seuls vers 1960. Nous avons échangé avec Madame Sotto en personne des foulards planisphères Lucien Boucher contre un foulard dessiné par Sotto pour la campagne publicitaire Art Du Voyage que nous ne possédions pas. Encore merci à tous les donateurs. 3 1 Les collections LES AFFICHES Le Colonel Edmond Petit à l’ Académie de l’Air en 1985 rappelait les impératifs imposés par Air France depuis son origine aux affichistes pour sélectionner leur projet et les lancer de par le monde entier : choc, persuasion, séduction, efficacité et… ubiquité ! Depuis 10 ans la collection d’affiches tend à rassembler le maximum de ces illustrations et l’outil Internet a particulièrement aidé ces dernières années Monsieur Parenteau à réunir des affiches publiées à l’étranger, qu’elles soient maintenant d’Air France et KLM et dont nous n’avions qu’une connaissance fragmentaire, comme les affiches Dorrit Dekk par exemple publiées au Royaume-Uni. De nombreux échanges avec les collectionneurs ont permis de compléter des séries d’artistes. Des échanges aussi avec des services comme celui récemment avec Air France Cargo au sujet du contrat de maintenance canadien 2011 nous a permis d’obtenir un lot d’affiches de communication sur la sécurité au travail particulièrement éducatif contre un peu de notre savoir historique pour leurs clients. Nous avons reçu des dons importants comme celui d’une dame professeur de dessin qui nous a fait parvenir une série complète d’affiches Mathieu. 2 Affiche Dorrit Dekk, 1953 Véronique Peyraud Denis Parenteau 1 2 3 4 4 Yves Le Mée restaure les panneaux d’un bar du Boeing 707 Bernard Macaire présente une maquette de sa collection Eléments de collections en attente de classement Trois copies d’uniformes en cours de réalisation dans l’atelier d’Isabelle Pastel LES MAQUETTES ET JOUETS Tous les adhérents de l’Association savent que cette collection ne serait presque rien sans l’apport du regretté Bernard Macaire, membre fondateur du Musée, qui avait offert de son vivant notamment le superbe Lieutenant de Vaisseau Paris de grande valeur, puis par son legs de très nombreuses maquettes que nous a remises Madame Macaire. Frédéric Marchand travaille actuellement à un recensement de toute la production française et étrangère en jouet d’avions AIR FRANCE KLM et cela aidera encore la collection à s’enrichir mais cela ne remplacera pas l’œil aiguisé dans les chines de M. Parenteau, les échanges pour récupérer des maquettes d’agence dont nous n’avons connaissance de l’existence que par les photos anciennes de vitrines ou de stands de foire des années 30-40… Pour les maquettes modernes les constructeurs comme Boeing récemment nous en offrent parfois et c’est un bonheur ! 3 Jean Signoret Bernard Pourchet Editions du Musée Les réseaux LES PUBLICATIONS DU MUSEE 1 Les plaquettes anniversaires Autres travaux > 2002 - 50 ans au Mexique 1952-2002, > 2002 - L’odyssée bilingue, français, espagnol. d’Air France au Japon 1952-2002 > 2003 - 50 ans au Brésil 1953-2003, bilingue, français, portugais. > 2004 - 50 ans en Thaïlande 1953-2004, bilingue, français, thaï. > 2005 - 50 ans à New Delhi 1955-2005, en anglais. > 2006 - 80 ans des ailes françaises à Berlin (1926-2006) en allemand. > 2006 - 40 ans à Shanghai 1966-2006, texte français et chinois (mandarin). > 2007 - 40 ans à Mumbai (Bombay) 1967-2007, Toutes ces plaquettes anniversaires : > 2003 - Icare 185/186 3e tome de l’histoire d’Air France (1983-2003) > ont été le support de communication utilisé par les délégations à l’occasion des manifestations organisées localement (invités, autorités locales, presse, clients privilégiés, réseau d’agences de voyage), > 2004 - 50 ans de la réouverture de Copenhague et de Stockholm > 2007 - 60 ans > ont le même format A5, reliées, couverture toilée avec une couleur emblématique du pays, aux Antilles (1947-2007) > sont imprimées et façonnées localement, en anglais. > 2008 - 70 ans à Hong Kong 1947-2008, en anglais. Ces quatre historiques ont fait l’objet de documents et/ou expositions, pour lesquels le Musée a fourni la rédaction et l’iconographie. ■ > sont consultables sur le site Internet du Musée. ■ > 2011 - 75 ans à Dakar 1936-2011, en français. ■ 2 Les histoires par pays des ailes françaises > 2006 - L’Allemagne Les autres publications > 2009 - L’histoire de Vilgénis L’Amicale Air France N’oublions pas que l’idée d’un Musée Air France a été suggérée en 1972 au Président par l’Amicale d’Air France, créée en 1968 pour les personnels ayant appartenu aux Compagnies constitutives d’Air France, auxquels se sont ajoutés ensuite les membres de l’Association des Pionniers des Lignes Latécoère et Aéropostale. En 2001, l’Amicale parraine la création de l’Association Musée Air France. L’Amicale UTA (Anciens de la TAI, UAT puis UTA) Dépositaire du patrimoine correspondant, elle est aussi impliquée dès le début, dans la nouvelle Association Musée Air France. Il en est de même pour l’Amicale des Anciens d’Air Inter. Les Présidents de ces trois Associations sont membres fondateurs et administrateurs de l’Association Musée Air France. L’APCOS (Association des Professionnels du Concorde et du Supersonique) Egalement liée au Musée, regroupe des professionnels ayant travaillé sur Concorde aussi bien à Air France que chez les constructeurs (SNIAS, SNECMA, équipementiers…), dépositaire du patrimoine Concorde qu’elle conserve et valorise lors d’expositions ou conférences. On peut aussi évoquer les autres associations liées à Air France, telle celle des Anciens de La Postale de Nuit, du Commissariat Aérien, des anciens OMN… > 2010 - La Grande-Bretagne, A Century of French Wings over GBI (1909-2009). > 2010 - La formation des personnels navigants techniques à Vilgénis Ces associations contribuent dans leurs domaines d’activité à la conservation de la mémoire et du patrimoine Air France. Le rayonnement du Musée Air France s’est très vite élargi à l’extérieur du groupe. > 2011 - L’Italie, Un siècle de présence des ailes françaises (1911-2011). > 2011 - L’histoire d’Air France en image, CD-Rom de 11 minutes. ■ L’Aéroclub de France où nous sommes présent dans les commissions Patrimoine et > 2011 - Le Sénégal, 75 ans au Sénégal (1936-2011). ■ Expertise et validation Historique Bernard Pourchet L’Association Musée Air France a eu pour objectif prioritaire ces dix dernières années, à la suite du travail effectué précédemment par Jean Lasserre et Hélène Le Guernevé, de continuer à enrichir les collections patrimoniales Air France par des dons ou des achats. Une autre des missions fondamentales du Musée est de faire connaître et valoriser l’histoire du groupe Air France. Avec des bénévoles, le Musée a aussi pour mission de valider les documents, publications, informations concernant l’histoire de la Compagnie après s’être assuré de la vérité historique, tout particulièrement pour les publications paraissant sous le cachet Air France. Grâce à notre banque de données historiques, avec l’aide d’experts, membres de l’Association, tels Robert Espérou ou Vital Ferry réputés pour leurs connaissances et leur rigueur, nous pouvons valider, compléter et enrichir des textes ou articles ayant pour thème Air France. Nous faisons aussi appel aux adhérents et aux retraités via l’Amicale d’Air France ou l’ARAF qui ont été témoins et acteurs de l’épopée Air France. 4 3 Dés sa création en 2000, le Musée Air France a su se faire connaître auprès des principales associations concernées par le patrimoine et l’histoire de l’aviation, plusieurs membres du bureau étant au préalable déjà adhérents de ces organismes, ce qui a facilité l’établissement de liens amicaux. Nous allons évoquer les principales associations avec lesquelles nous avons des relations privilégiées à continuer et renforcer. Nous apportons notre contribution au Service Communication Air France, notamment en ce qui concerne : > la participation, conception et validation des panneaux des expositions itinérantes (Mermoz, Saint-Exupéry, Aéropostale en Amérique du Sud…) ; > de nombreux chapitres du site Internet « Air France la Saga » qui ont été réalisés avec notre support et validation historique. (Pour mémoire, l’initiative de créer ce site revient à Denis Parenteau en 2005) ; > les éphémérides qui permettent de rappeler, par année, les principaux événements de l’histoire du groupe (premiers vols, ouvertures de ligne, mise en service avions…) ; > la participation et validation des textes commémoratifs des 70 et 75 ans d’Air France ; > l’assistance et vérification d’ouvrages (A380 et rappel du passé long-courriers) ; > la vérification des articles à connotation historique publiés dans « Air France Magazine »… Ce travail de vérification, de compléments d’information demande parfois beaucoup de temps et de recherches, sachant que l’Histoire évolue en fonction de la découverte de documents méconnus qui apportent des précisions nouvelles. Il faut aussi reconnaître que nous avons des difficultés dans ce travail car le souci de communiquer peut parfois ne pas être en phase avec la réalité historique souvent interprétée, embellie ou réorientée. A nous de vérifier avec rigueur tout en enrichissant. Dans un souci d’efficacité et de gain de temps, nous cherchons à établir des procédures avec les services concernés (information à l’avance de la publication d’un article, rencontre avec le rédacteur pour le conseiller dans ses recherches). L’Association Musée Air France, maintenant reconnue à l’extérieur, est de plus en plus sollicitée par les chercheurs, journalistes, éditeurs voulant se référer à l’histoire d’Air France. En liaison avec le Centre de Documentation du Musée, nous leur proposons de vérifier en final le contenu historique de leur texte se référant à Air France. Nous sommes aussi sollicités lorsqu’il s’agit de valider des maquettes d’avions ou lors de la réalisation de films. Concernant l’avenir, l’objectif est de réussir à informatiser toutes nos références historiques (documents, archives, ouvrages…) de façon à avoir une seule banque de données officielle, validée par le Musée et pouvant être consultée par les différents demandeurs d’information y compris les services d’Air France. Programme ambitieux, sachant que la connaissance de l’Histoire peut être utilisée à titre de communication interne aussi bien qu’externe. Démarche indispensable à laquelle nous participerons avec le nouveau Service Archives et Patrimoine dépendant de la Direction d’Air France et dont l’objectif est de gérer et de conserver son patrimoine. La connaissance de l’Histoire ne devraitelle pas contribuer à comprendre le présent pour mieux appréhender l’avenir ? ■ Histoire, Arts et Lettres. Cette institution datant de 1893 a toujours un rôle en termes d’organisation et de parrainage de manifestations aéronautiques. Dans ces commissions, des représentants d’organismes ou administrations tel le Ministère de la Culture, de la Défense sont présents. Des réflexions et actions sont d’ailleurs en cours pour une meilleur prise en compte du patrimoine industriel souvent méconnu et non conservé. Le musée régional de l’air d’Angers, GPPA (Groupement pour la Préservation du Patrimoine Aéronautique) est aussi très impliqué avec ses bénévoles dans ces actions de conservation et peut servir de référence. Le Musée Air France a aussi des liens avec l’Académie de l’Air et de l’Espace, le service Mémoire de l’Aviation Civile (DGAC), l’Association des Vielles Racines, les Amis du Musée de l’Air et de nombreux musées. Nos liens avec ces associations ou instances représentatives sont maintenant bien établis, néanmoins ce réseau doit être renforcé et élargi pour réfléchir, coordonner et agir pour la sauvegarde du patrimoine aéronautique et ses composantes, sachant que toutes les associations sont confrontées aux mêmes problèmes. Des actions, des solutions communes voire des mutualisations dans certains domaines spécifiques devront être étudiées et envisagées. Après une première expérience cette année, le Musée de l’Air et de l’Espace envisage d’organiser annuellement un carrefour des associations. Excellente initiative à laquelle nous nous associerons l’année prochaine et à laquelle nos adhérents pourraient aussi participer. Avec l’arrivée d’une nouvelle Directrice du Musée de l’Air, Catherine Maunoury, deux fois championne du monde de voltige aérienne mais aussi très attachée à Air France, n’est-ce pas aussi l’opportunité d’envisager un partenariat avec le Musée de l’Air et de l’Espace pour réfléchir à la création et au contenu d’un espace dédié à l’Aviation commerciale française, dont Air France, TAI, UAT, Air Inter, UTA… ? Rêve ou concrétisation à terme d’un espace Air France au sein du Musée de l’Air ? A suivre. ■ Hélène Franchi LA BIBLIOTHEQUE DU MUSEE Bibliothèque Le Musée Air France possède une collection de 1 500 livres environ (*) dont certains exemplaires sont uniques. Cette collection a été initialisée par Edmond Petit, premier conservateur du Musée, puis enrichie ensuite grâce à Jean Lasserre, assisté d’Hélène Le Guernevé. Le but était de regrouper des ouvrages sur l’aviation civile. Cette collection comporte aussi des revues de référence telles que « L’Aérophile », entièrement reliée et première revue aéronautique mondiale publiée de 1893 à 1947, ainsi que « Les Ailes » de 1921 à 1962 et « L’Aéronautique » de 1921 à 1939. Cette bibliothèque compte également les revues du groupe Air France de « Terre et Ciel », « Atlas » qui devient « Air France magazine » à « Concorde »… et autres tels que « Pionniers », « Aviation magazine », « Trait d’Union », liste non exhaustive. Démarrée de façon manuscrite par Hélène Le Guernevé, Bernard Chauvières a repris les fiches et a transposé les informations en un fichier Acces et, depuis fin 2003, je complète au fur et à mesure des achats pour partie ou dons de différentes origines. Les dons proviennent soit des membres de l’Association, soit des collections des différents conservateurs, de Denis Parenteau et de certains éditeurs lorsque le Musée a apporté une contribution ; cette mention est apportée en rubrique « Observations » du fichier. Certains ouvrages sont dédicacés. Nous en profitons pour remercier les adhérents qui ont enrichit la bibliothèque du Musée. Le nombre moyen de livres acquis par année est de 100 à 150, variable selon les années. En dehors d’enregistrer les acquisitions, de recenser et compléter les revues manquantes et d’échanger avec le Service Archives et Patrimoine, un travail est en cours pour déterminer les thèmes de chaque livre qui sont : l’Aéropostale, aviateurs/ pilotes, aviatrices, affiches/peintres/ dessinateurs/BD/photos, type appareils (Concorde, Caravelle…), constructeurs, lignes aériennes, histoire des compagnies aériennes, histoire de l’aviation, transport aérien, philatélie et poste aérienne, autour du métier de pilote, aéroports, tourisme et divers autres. Et puis nous pensons pour le futur à d’autres moyens plus modernes (numérisation d’ouvrages importants). Nous ne sommes pas une bibliothèque de prêt mais de consultation pour les chercheurs ou passionnés, merci de prendre rendez-vous si vous êtes intéressés. ■ * pour 1 800 enregistrements, sachant que tome 1, 2, etc. et réédition n’ont qu’un seul numéro ainsi que version bilingue et plus. 5 Christian Arnold Photo avec l’autorisation de la Mairie de Courbevoie (photo Getty Images) Nicolas Crouzet Les outils informatiques Le site informatique L’INFORMATIQUE AU MUSEE AIR FRANCE Historique LE SITE INTERNET DU MUSEE : airfrancemusee.org 1 Il y a 10 ans… C’étaient les débuts d’Internet. A cette époque, le site général de la Compagnie Air France, dont j’étais responsable pour la France, avait démarré la réservation en ligne et le paiement en ligne fin 1999. Au Musée, c’est avant tout le Président, Denis Parenteau, qui, fin 2002, me charge de créer un site pour l’Association du Musée, sans budget. Denis connaît (par l’entremise de France Chatriot, adhérente fidèle) le Directeur du Pôle multimedia de l’Université Léonard de Vinci dans les Hauts-de-Seine. Une équipe d’étudiants, avec comme leader Carl Hallard, qui travaille aujourd’hui dans la Silicon Valley, va nous écouter (nous, c’est Aline Maigne et moimême) durant près de 6 mois à raison d’une ou deux réunions par semaine. Le cahier des charges est élaboré en commun et le site démarre… fin 2003. Ensuite, il faut faire la version anglaise, ce qui sera fait avec l’aide de l’Amicale d’Air France, en Grande-Bretagne. Merci à Alex Caruana ! Un hommage particulier doit être fait à Aline Maigne car, si la discussion des visuels et des couleurs fut collective, c’est son œil, son goût très sûr, qui permirent à cette première version d’être en harmonie avec 2 La maturité avec Todofrancia et François Eldin Devant le bon accueil du site, l’objectif est de mettre en service la Boutique en ligne (commandes, paiements, distribution mondiale des pièces du catalogue). Je vais rédiger un nouveau cahier des charges (c’est devenu un peu ma spécialité… j’avais élaboré celui qui a servi de base au site central d’Air France en 2001) et nous avons la chance de rencontrer François Eldin, ancien Directeur de la Communication d’Air France, qui, avec une petite société qu’il a créée à Buenos Aires, va réaliser une seconde version du site. Les atouts de cette nouvelle version sont très importants : des visuels remarquables, une introduction élégante, des menus clairs et une manipulation (les informaticiens disent une administration) vraiment professionnelle (le « manager »). En outre, la Boutique, animée avec maestria par Bernard Blox, peut fonctionner (commandes, paiements en ligne). 3 Et les progrès continuent… 4 Et maintenant… Dans la partie réservée aux adhérents, les Ephémérides seront introduits puis un module réservé aux Archives mais, surtout à cette époque (la nouvelle version a été lancée en juin 2006), c’est l’histoire d’Air France qui va être présentée grâce à la vidéo LA SAGA, magnifique réalisation créée sous l’impulsion de Denis Parenteau. Enfin, l’équipe de Todofrancia organisera la mise en ligne de la « Lettre du Musée », Une nouvelle série de progrès (parfois invisibles au public car ils concernent les outils de travail, le « back office », comme on dit, si important partout) vient d’être mise en service : la possibilité pour un collaborateur-bénévole de travailler sur une autre plateforme (wifeo) et ensuite d’intégrer son travail dans le site ; la possibilité de préparer une nouvelle page et, avant de la mettre en ligne, de la garder en réserve (c’est la distinction entre création de page Internet et publication édition) ; la duplication possible des collections sur le site ouvert au public et sur l’espace réservé aux adhérents qui auront ainsi la primauté pour certains documents, nouvelles rubriques, textes et documents et enfin une fonction TREE, permettant de faire évoluer l’arborescence du site. Et les résultats… Les dernières statistiques disponibles au 22 avril 2011 (Xiti) révèlent à la fois une grande stabilité depuis 5 ans assortie d’un tassement (14 %) inévitable depuis que la Boutique fut recentrée sur les ventes dans le seul local de l’Aérogare des Invalides en 2009. En résumé, à ce jour, plus de 2 000 visiteurs par mois sur le site, un temps moyen de 4 mn 50, une origine surtout métropolitaine (89 %), Google dominant les accès par moteur de recherche (93 %) et Windows pour les systèmes d’exploitation de nos visiteurs (76 %), à noter néanmoins 17 % d’utilisateurs de Mac. Et plus de 15 000 pages vues par mois. Daniel Elluard Les débuts A ces débuts, il fallait tout faire : homogénéiser les systèmes d’exploitation des ordinateurs achetés à des prix modiques, supprimer les logiciels pré-installés pour le « grand public » et installer sur toutes les machines la même bureautique MS Office 2000, celle de la Compagnie, faire un inventaire de notre patrimoine informatique, et assurer nous-mêmes l’entretien de ce parc d’environ une dizaine d’ordinateurs, sans faire appel aux services de la Compagnie. Le recensement Par la suite, il fallait faire le recensement de toutes les archives (le temps d’Hélène Le Guernevé et de Jean Lasserre) ; un travail énorme qui nécessitait de nouveaux investissements dans la micro-informatique : achats de scanners, dont trois au format DIN A3, achats d’ordinateurs portables, sans oublier de nouveaux logiciels indispensables pour la numérisation et l’archivage de ces collections monumentales. Heureusement pour le Musée, le Président, déjà à l’âge mûr, était et l’est toujours, très ouvert aux nouvelles technologies ; aidé par son assise culturelle, son ouverture intellectuelle, ses connaissances de l’Histoire de la France, et sa longue carrière dans la Compagnie, il a assuré, pratiquement à lui tout seul, l’ensemble de saisies des affiches d’Air France sur le logiciel Photoshop d’Adobe. Grâce à lui et suite à son accord, j’ai pu procéder à l’achat de quelques logiciels coûteux comme QuarkXpress, Acrobat 9 Pro, Photoshop 7, et la Créative Suite 4, tous d’Adobe. On pourrait se poser la question dans quel but le Musée a fait tous ces investissements, alors que la Compagnie dispose d’un réseau informatique performant. Certes, mais pas du tout adapté aux exigences d’une association comme le Musée. Il est impossible d’installer les logiciels cités ci-dessus sur le système de la Compagnie sans passer par l’autorité du WebMaster, impossible de communiquer et d’échanger des fichiers car leur taille à transmettre est limitée, etc. Pour toutes ces raisons, le Musée était dans l’obligation de se doter d’un accès propre à l’Internet. Compte tenu de la disposition de ses locaux : au sous-sol à côté du restaurant Chez Françoise d’une part, et au premier étage, en empiétant sur une partie de la salle de réunion, d’autre part. Ceci a imposé l’installation des deux lignes téléphoniques, indépendantes du standard d’Air France, et des deux abonnements à la “Live Box” d’Orange. L’avenir En conclusion, à la fin de cette période intéressante de presque une décennie au Musée, j’ai un souhait à formuler qui consiste à redéfinir les besoins du Musée en matériel informatique. En effet, compte tenu de leur ancienneté et de l’évolution fulgurante de l’informatique et des systèmes d’information, un renouvellement concerté de notre parc informatique s’avère indispensable. ■ Bernard Blox La numérisation et le classement Jean-Claude Nivet Un coup de main appréciable EN ROUTE VERS LA NUMÉRISATION 6 L’informatique J’ai pu assister à la première Assemblée Générale du Musée, le 8 juin 2002, grâce à l’invitation de mademoiselle Chatriot, cousine de ma femme, dont la mère, sculpteur, est l’auteur du buste de Mermoz. C’était la première fois de ma vie que je mettais les pieds à « l’intérieur » d’une compagnie aérienne, moi qui venais du monde du bâtiment/génie civil et qui n’était pas un « ancien d’Air France ». Le président de l’Association nous a fait une démonstration du fichier « affiches » sur Excel de Microsoft qu’il fallait compléter par la suite. Il a fait un appel vibrant pour les candidatures de bénévoles. Sensible à cet appel, et étant convaincu de l’intérêt de la micro-informatique au sein d’une association, j’ai donc proposé au Président mes services et pris ma place, en tant que bénévole dans le service informatique, en septembre 2002. Les ventes Classement La numérisation Suite à une boutade amicale faite à Hélène Le Guernevé, je l’ai aidée lors des ventes exceptionnelles de produits du Musée au siège à Roissy. Je suis venu ensuite sur demande effectuer des renforts ponctuels au point de vente des Invalides animé par Eric Brocheret, et toujours lors des expositionsventes organisées par Bernard Blox après le décès d’Hélène Le Guernevé (salon de la Maquette, Montreuil, les Ailes Brisées, salon du Bourget…). Comme je suis venu de plus en plus régulièrement, Denis Parenteau a voulu en profiter en me confiant de nouvelles tâches concernant la photothèque. Il s’agissait d’abord de classer les photos (ordre alphabétique pour les personnages, thématique pour les avions, les lieux…). Classement poursuivi par M. Hubert de Turpin. Après ce travail important, j’ai commencé à numériser des photos, documents et carnets de vol, par exemple les 10 carnets de vol de Henri Roth, 1 300 pages environ. Pour les photos je dois en être à 5 000, parmi lesquelles beaucoup ont été utilisées dans les brochures relatant la vie en escale, et je continue dans cette tâche depuis. C’est devenu un peu ma spécialité au Musée. Un jour il m’a demandé si je pouvais me lancer dans un travail de longue haleine, c’est-à-dire m’occuper des affiches d’origine, les numéroter, les classer, les mettre sous enveloppe, et les pendre dans une armoire. Cela m’a pris la valeur de plusieurs mois pour trier 1 700 à 1 800 affiches. Photographe passionné de l’Aéropostale (partie importante du passé d’Air France), Jean-Claude Nivet apporte une technicité nouvelle dans le cadre de la numérisation. Actuellement pour le Musée, avec un appareil lui appartenant, il numérise en haute définition les photographies, négatifs, diapositives, plaques de verre, et documents concernant « Les Hommes de la Ligne » France-Amérique du Sud, des Lignes Latécoère, Aéropostale et Air France : elles serviront pour la réalisation d’un spectacle multivision panoramique. Il souhaite le projeter à l’ensemble des adhérents du Musée Air France et tout au long des escales de la Ligne, de Toulouse à Santiago du Chili. Lors de notre récente visite au centre technique de la BNF (Bibliothèque Nationale de France), nous avons pu voir leurs méthodes et procédés de numérisation ; ils font appel à des sociétés spécialisées pour certains travaux spécifiques. Pour effectuer une numérisation plus rapide de ses livres et revues, le Musée Air France envisage soit de faire appel à ces sociétés spécialisées, soit d’acquérir un appareil, afin de permettre un accès plus facile aux revues les plus utilisées et fragilisées par un usage répété. Revues générales : « Les Ailes », « L’Aérophile », « L’Aéronautique », « La Vie au Grand Air », « Le Trait d’Union », « Icare, « Aviation Magazine », « Pionniers »… Revues Air France : « France Aviation », « Terre et Ciel », « Air France Revue », « Intrado », briefings, rapports annuels. Et aussi : horaires des vols, numéros de vol, éphémérides… Diffusion et création de produits dérivés sur 10 ans 10 ANS DE PRODUITS DERIVES Dès sa création, l’Association du Musée Air France a décidé de développer et commercialiser une large gamme de produits dérivés comme vecteur de communication à travers le monde de la très riche histoire d’Air France et des entreprises qui l’ont constituée (Air Orient, Air Union, la CIDNA, la SGTA, l’Aéropostale, TAI, UAT, UTA, Air Inter…) + de 250 produits développés > Participation à l’écriture d’une cinquantaine d’ouvrages > Participation à la réalisation de 8 DVD et cassettes > Impression de 80 affiches, planisphères et lithographies > Impression de 40 gouaches et cartes postales > Fabrication avec des partenaires sélectionnés de : 30 maquettes d’avions 8 répliques de véhicules 3 poupées hôtesses 9 pièces en Or et en Argent 12 affiches sur laque 1 calendrier perpétuel 1 jeux de 7 familles 4 mugs 2 puzzles 4 carrés de soie 2 montres 4 boîtes de biscuits 1 cabas planisphère 3 serviettes de bar 3 accroche-sacs > Et pour fêter le retour de LA CREVETTE : 1 porte-clés 1 thermomètre 1 étiquette bagage 1 serre-livres 1 girouette 1 ventilateur 1 horloge murale + de 600 000 produits vendus pour une valeur > Réalisés avec nos principaux partenaires : Gallimard Hachette Le Cherche Midi Privat Hermès La Monnaie de Paris Seven 7 Sinn Newco Socatec Herpa Clouet Pilot Station Norev Nathan Eligor Fonbelle Cartexpo Sur tous les canaux de distribution > Boutiques Musée et Air France > Boutique en ligne mondiale > Vente à bord des avions > Expositions-ventes > Campagnes auprès des clients Fréquence + > Campagnes auprès des actionnaires AF-KL > Réseau de distributeurs > Lancement de collections (Monnaie de Paris, Hachette) > Campagnes de presse 7