lettre anniversaire - Espace adhérents

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lettre anniversaire - Espace adhérents
Nos futurs chantiers
Spécial anniversaire • 2001-2011
> Projet d’édition
> Nous devons revoir le classement de nos archives, en parallèle avec le Service Archives et
Patrimoine, selon les normes
des musées de France.
> Nous poursuivrons notre travail d’identification des documents, textes, illustrations, en
notre possession avec les
témoins encore disponibles.
> Nous passerons, en liaison
avec le Service Archives et
Patrimoine, à un stade industriel de numérisation des
collections les plus consultées,
qu’elles soient internes à
Air France (« France Aviation »,
« Concorde », « Briefing »…)
ou publiques (« L’Aérophile »,
« Les Ailes », « Le Trait
d’Union »…) avec reconnaissance de « mots clés ».
> Nous consoliderons notre processus de validation, réparti
entre différents experts, et
l’accélèrerons.
La gastronomie
et
Air France
LA LETTRE
> Enfin et surtout, nous devons
envisager de nouvelles formes
d’action et faire preuve d’initiatives, pour, au travers d’une
commission ad hoc, rechercher
de nouveaux supports ou lieux
propres à véhiculer et valoriser
notre patrimoine.
du MUSÉE
Bas-relief, lieu et artiste
Le mot du Directeur Général
Pierre-Henri Gourgeon
En hommage à
Hélène Le Guernevé,
Edmond Petit
et Jean Lasserre
A l’occasion du dixième anniversaire de
la création de l’Association Musée Air France, je
tiens à rendre hommage à tous ceux qui ont, au
cours de la dernière décennie, montré leur attachement à l’histoire et au patrimoine de notre
Compagnie. Sous l’impulsion du président de
l’Association, Denis Parenteau, non seulement le
patrimoine historique et culturel d’Air France a
été préservé mais il s’est aussi enrichi de dons et
d’acquisitions. Au cours de cette période,
l’Association a également contribué au rayonnement d’Air France en organisant ou en participant à de nombreuses manifestations aéronautiques. Consciente de la richesse de son patrimoine, la Compagnie Air France a lancé, dès
2010, un plan d’action qui s’appuie sur un nouveau protocole avec le Musée. Ce document fixe
les moyens dont doit disposer l’Association, tout
en réaffirmant le rôle déterminant de celle-ci en
matière d’expertise historique. Par ailleurs, afin
de fournir un soutien de qualité à l’Association
tout en optimisant ses moyens, la Compagnie a
créé le Service Archives et Patrimoine.
Parallèlement, un réseau de correspondants a été
mis en place et une commission Histoire et
Patrimoine a vu le jour, regroupant des représentants des directions d’Air France ainsi que des
membres du Musée ; elle est chargée de proposer
les grandes lignes de la politique de la Compagnie
dans le domaine du patrimoine historique et
culturel. Enfin, la Direction Générale a établi une
convention avec l’Institut National du Patrimoine et bénéficie désormais de l’assistance de
cette institution dans les domaines de la conservation et de l’archivage. C’est sur ces nouvelles
bases que nous allons ensemble, la Compagnie et
le Musée, poursuivre notre action en faveur de ce
patrimoine qui nous est si cher et qui représente
une part importante de l’histoire de l’aviation
commerciale française. Au nom d’Air France, je
vous renouvelle, à vous tous, bénévoles et adhérents de l’Association, ainsi qu’à votre président,
Denis Parenteau, mon attachement et vous fais
part de ma reconnaissance pour le travail remarquable que vous avez accompli. ■
Le mot du Président
Denis Parenteau
2001, création de l’Association
Il y a 40 ans, l’Amicale Air France et la Compagnie créaient la structure « Musée Air France », gérée paritairement par Air France et l’Amicale
Air France. Edmond Petit, premier conservateur, puis Jean Lasserre, aidés par Hélène Le Guernevé, y ont consacré toute leur énergie pour sauvegarder et mettre en valeur les souvenirs des pionniers de l’aviation civile de transport, et donc d’Air France, société qui, peu à peu, a regroupé l’ensemble
des acteurs, à quelques exceptions près. En 1998, Air France décida de créer un service chargé d’assister la structure Musée dans toutes ses activités, puis en 2001, il est apparu indispensable aux différents partenaires de modifier l’ancienne structure pour permettre d’élargir le nombre d’intervenants, Jean Lasserre et Hélène Le Guernevé devant envisager leur remplacement à moyen et même court terme, car ils atteignaient les 80 ans. C’est
ainsi que fut créée l’Association Musée Air France en 2001. ■
10 ans déjà ! L’âge de notre Association et
Remerciements
LA LETTRE
du MUSÉE
Les remerciements sont un exercice difficile, non pas pour les personnes ou organismes cités, qui n’y voient qu’une juste
reconnaissance, mais pour toute omission, naturellement involontaire, qui est vécue comme une injustice et se retourne
contre le rédacteur. Nous prenons néanmoins ce risque et souhaitons exprimer notre gratitude envers tous nos partenaires, d’Air France et de l’extérieur, dont la plupart ont été cités dans les contributions de Denis Parenteau, Bernard
Pourchet et Véronique Peyraud. Une mention particulière doit être faite à Philippe Lacou, détaché par Air France auprès
du Musée de 2001 à 2010. Permanent d’Air France, Philippe a participé à la gestion, à la logistique et à toutes les activités
du Musée, faisant preuve de compétence dans des domaines très variés et d’un dévouement et d’une disponibilité exemplaires. Nous ne doutons pas qu’il saura faire preuve au sein du Service Archives et Patrimoine des mêmes qualités.
Il nous reste beaucoup à faire et remercions par avance tous les adhérents et amis de l’Association qui voudront bien nous
soutenir dans notre action de préservation et de valorisation du patrimoine historique d’Air France. Nous faisons dans
cet esprit appel à toutes les bonnes volontés.
Musée Air France
ASSOCIATION LOI 1901
AEROGARE DES INVALIDES
2, rue Esnault Pelterie 75007 Paris
Tél : 01 43 17 21 79 Fax : 01 40 62 91 27
E-mail : [email protected]
www.airfrancemusee.org
La boutique du Musée - Tél : 01 43 17 21 76
Coordination pour l’Association : Aline Maigne
et Jean Signoret
Conception et réalisation : Dialogue & Stratégie
[email protected]
Mai 2011
donc l’heure du bilan. Nous pouvons nous féliciter du
travail accompli, mais il reste encore énormément à faire.
En effet, l’Association avait un double but :
> sauvegarder la mémoire du passé et tous les souvenirs et
collections réunis au fil du temps grâce essentiellement
aux dons collectés par Hélène Le Guernevé et Jean
Lasserre,
> poursuivre cette tâche en sauvegardant la mémoire
contemporaine par des versements réguliers et organisés d’Air France, tant en matière d’archives que de
documents et objets publicitaires ou liés aux activités
essentielles d’Air France.
En ce qui concerne le premier volet, nous pouvons dire
que, grâce au très grand nombre de membres qui ont
continué à nous faire des dons et aux bénévoles qui ont
consacré un temps important à nos actions, nous disposons maintenant de collections importantes dans des
domaines très variés qui permettent de répondre aux
demandes très diverses qui nous sont faites, tant pour des
expositions que des livres, des articles de presse, des manifestations, etc. Ainsi sont recensés actuellement plus de
2 000 affiches, 5 000 annonces de presse, 6 000 photos
d’avions, 11 000 photos de lieux ou de personnages,
400 œuvres d’art, 110 médailles, 2 000 documents
philatéliques, 1 000 menus, 2 000 objets et documents
publicitaires, 2 000 livres, 10 000 revues, 300 dessins,
400 jouets, de la vaisselle, des matériels techniques dont
des fauteuils d’avions, etc.
Le travail est encore loin d’être terminé car ces recensements doivent être finalisés sur des fichiers consultables
par tous et renseignés plus complètement qu’aujourd’hui.
La nouvelle organisation mise en place à Air France doit
permettre de progresser dans cette voie.
Le Service Archives et Patrimoine, en collaboration avec le
service du patrimoine historique et culturel, a travaillé
avec énergie ces derniers mois pour réaménager les réserves et reprendre les inventaires, avec l’aide de l’Institut
National du Patrimoine.
Par ailleurs, conformément à nos objectifs, nous avons
participé fortement à la rédaction et à la validation des
textes historiques publiés par Air France. Notre bilan est
donc très largement positif.
En ce qui concerne la mémoire contemporaine, il y a
encore beaucoup à faire. En effet, les entreprises, dont Air
France, subissent, depuis 1990, les conséquences d’une
double évolution : d’une part les campagnes « zéro
papier » et d’autre part la mise en place des techniques
actuelles de bureautique qui n’ont pas encore été accompagnées de consignes précises de conservation.
L’Etat a pris des dispositions et la Bibliothèque Nationale
a modifié les règles du dépôt légal, pour l’adapter au
« monde Internet ». Dans tous les cas, la révolution numérique représente pour nous tous un véritable défi.
Nous devons nous consacrer à l’histoire et je sais que le
bureau, et en particulier Jean Signoret et Bernard
Pourchet, poursuivront nos actions pour que l’Histoire
d’Air France soit sauvegardée.
En ce qui me concerne, cela fait plus de 20 ans que je me
suis impliqué dans ces actions et il est temps pour moi de
« passer la main ». Je continuerai à aider le Musée et Air
France dans la gestion et l’inventaire des collections, mais
il faut que notre bureau se réorganise pour fonctionner
normalement sans qu’il soit nécessaire que le Président
soit présent de façon permanente 5 jours sur 7, de nouveaux membres du bureau, aidés par le Service Archives et
Patrimoine, devraient certainement y parvenir. Je leur fais
confiance. ■
Denis Parenteau
et Robert Espérou
« en recherche »
Véronique Peyraud
Denis Parenteau
des trésors, qu’ils proviennent des pilotes comme celui
d’Antoine Chailloux, pionnier des lignes Farman, acheté
récemment sur le Net, ou bien des familles d’Anciens des
compagnies aériennes qui ont fait du ciel une histoire. Les
biographies des personnalités aéronautiques qui ont un
lien avec Air France et toutes ses compagnies constitutives,
enrichies au fil du temps de tous les renseignements collectés, sont, avec les dossiers sur les escales, les services et
les illustrations (affiches, photos…), les autres trésors
exclusifs. L’ensemble des documents accessibles forme une
masse complémentaire aux archives de la Compagnie, au
Service Historique de l’Armée de l’Air, à la documentation
du Musée de l’Air et de l’Espace, parfois redondant. C’est
le réseau de l’Association Musée Air France, avec la possibilité offerte de demander les témoignages oraux, qui fait
la différence.
Travail avec les chercheurs
et retombées éditoriales
LE CENTRE DE DOCUMENTATION :
UN LIEU D’ECHANGE DE SAVOIRS
Le Centre de Documentation est ouvert
au public dans l’Aérogare des Invalides depuis
de nombreuses années. En 1996 déjà, comme
le rappelait Pascale Monmarson, autour de Jean
Lasserre et Hélène Le Guernevé, les auteurs de
livres d’aviation et de revues aéronautiques
connues comme le FANA, Air et Cosmos, se
pressaient déjà. Le temps a passé ! La révolution
Internet est arrivée et le volume de demandes a augmenté en flèche avec l’accessibilité du Centre via les courriels
dont le nombre maintenant dépasse largement le volume
de la correspondance traitée dans les années 2000-2008.
Rendez-vous et visites impromptues se succèdent.
Répartition des chercheurs en volume de leur demande
Les documents
les plus consultés
Une mise en réseau
des questions et réponses :
l’atout Internet
Quand une demande arrive au Centre, quelle que soit son
origine, elle est traitée de façon multidirectionnelle : elle
est automatiquement dirigée vers les interlocuteurs dans
le réseau de l’Association les plus susceptibles d’apporter
les indications permettant d’y répondre. La recherche
s’effectue dans la documentation accumulée au fil du
temps et selon des sources les plus fiables possibles. Une
consultation sur place in fine est parfois nécessaire afin de
pouvoir présenter les documents.
Les horaires des vols sont au hit-parade. En effet, que l’on
soit auteur de « Best Sellers » comme Marc Lévy, dont le
dernier roman vient de sortir, ou un collectionneur réputé comme Marc Flavigny avec son anthologie monumentale sur les lignes aériennes mondiales, professeur des
Universités illustrant ses conférences comme M. Marciano
ou simple chercheur historien, les horaires sont une mine
fréquentée. Les revues aéronautiques comme « La Revue
Aérienne », « Les Ailes », « L’Aéronautique », « L’Aérophile », « Icare », « Aviation Magazine », « Intrado » sont
demandées quasi quotidiennement. Viennent ensuite les
carnets de vol, en cours de numérisation, dont les chercheurs se servent pour retisser les fils de l’Histoire : ce sont
Le graphique ci-contre présente le volume des recherches
effectuées sur les trois dernières années et la répartition
des chercheurs : institutionnels Air France (« Air France
Magazine, animations des Délégations, Communication
Historique), auteurs et maisons d’édition (livres, revues
« Icare », Hachette, Gallimard), collectionneurs d’objets
(affiches, menus, cendriers, photos). Tous veulent connaître l’origine et les anecdotes liées à leur chine, les familles
recherchent la carrière de leur ascendant et sont souvent
très soucieuses de la conservation de sa mémoire (famille
Saint-Exupéry, Macaigne, Vanier…). Les exposants extérieurs nous sollicitent pour aider aux légendes des objets
exposés (Musée de la Poste, Musée de la Chemiserie…).
Les philatélistes comme M. Maréchal, médaille d’Or, et les
cartophilistes sont parmi les chercheurs les plus assidus
reliant Histoire et plis aéronautiques pour leurs travaux
d’expositions internationales. Ils nous en apprennent
souvent plus que nous leur en apprenons ! Les maquettistes et les restaurateurs d’avions recherchent des plans et
des détails, les réalisateurs peaufinent la véracité historique de leurs films. Les artistes recherchent la traçabilité
de leurs œuvres dans les collections. Les autres demandes
ressemblent à un inventaire à la Prévert, source également
d’enrichissement potentiel du savoir. Depuis 2008, un
travail exponentiel de numérisation au cours de la recherche permet d’éviter, dans la majeure partie des demandes,
des sorties de documents originaux. ■
Véronique Peyraud
Denis Parenteau
1
1 Expo-vente, Toussus, 2005
2 Tapisseries de Boeing 707 au Musée de la Marine, 2011
3 Exposition Blériot, CNAM, 2009
Expositions
Depuis plus de trente ans, les objets de la collection Musée Air France apparaissent
emblématiquement dans la plupart des grands Musées parisiens comme le Musée des Arts
Décoratifs, le Centre Georges Pompidou et le Musée de la Poste.
2
Plus récemment le Musée de la Marine à Paris
nous a offert une excellente opportunité de présenter le Boeing 707 en partenaire du Paquebot
France des années soixante.
Il serait fastidieux d’énumérer de façon exhaustive toutes
les expositions de ces dernières années et celles auxquelles
l’Association Musée Air France participe actuellement.
En région, l’Association a été mobilisée pour valoriser des
éléments divers des collections de jouets auxquelles le
regretté Bernard Macaire apportait son savoir et ses dons.
Le Château de Chambord présenta des menus, le Musée
de la Chemiserie d’Argenton-sur-Creuse des valises TAI,
UTA, AF et l’année suivante, en 2009, des uniformes bleus
IT, AF. A l’Abri du Marin à Combrit en 2010, des objets
de navigation aérienne ont été montrés au public, assortis d’une recherche en amont qui a mobilisé des anciens
chefs navigateurs d’Air France (Messieurs Fournier et
Hamelin), le commandant de bord de Concorde Claude
Delorme, en des réunions de travail très techniques.
Les futures expositions auxquelles nous travaillons
valoriseront toujours les affiches (Destination
Outre-Mer, Le Bourget, juin 2011), et nous irons
au-delà des frontières avec une occasion donnée
par les Musées Royaux de Bruxelles. A chaque fois
un travail de recherche de renseignements les plus
précis, dans le réseau de l’Association du Musée
Air France et des commissaires d’exposition, puis de
numérisation sur les documents et objets, a permis
au travers de ces expositions
d’approfondir la connaissance de l’histoire de l’Aéronautique civile. ■
L’Association a participé à de grandes manifestations
d’anniversaires aéronautiques importants comme celles
des frères Wright (Musée de Téssé du Mans en 20082009), de Blériot (exposition au Conservatoire des Arts et
Métiers en 2009), pour le Centenaire de l’Aéronautique
en Aquitaine (plaquette sur Mérignac). Elle a été engagée
deux fois pour le Centenaire de l’Hydraviation, en exposant des maquettes et des photos à la Maison de
l’Artisanat et des Métiers d’Art à Marseille puis dans le
Hall de la DGAC à Issy-les-Moulineaux.
3
Présentation d’uniformes anciens devant l’A320 à l’ancienne livrée, Münich, 18 septembre 2009
2
Dons et achats
LES COLLECTIONS ASSEMBLEES
PAR LE MUSEE AIR FRANCE
Véronique Peyraud
Denis Parenteau
2 000 affiches
5 000 annonces de presse
6 000 photos d’avion
11 000 photos de lieux et de personnages
2 000 films ou éléments de films
350 maquettes d’avion
LES DESSINS, PROJETS,
PHOTOS, CARNETS DE VOL
Le legs de Roger Mangiavacca en 2010 a été particulièrement important
pour les collections : Roger était resté au service de la publicité longtemps et sa fréquentation des artistes qui ont œuvré pour la Compagnie
faisait de lui un homme au cœur de tous les projets publicitaires aboutis ou non et il en avait gardé la trace, maintenant dans nos collections
grâce à lui. Son talent de photograveur lui avait permis d’illustrer de
nombreux routiers Air France et nous en avons les œuvres originales.
Madame Vanier nous a remis de nombreux objets et photos ayant
appartenu à son père, M. Ferisse les carnets de vol de son père. L’achat
des deux carnets de vol de Chailloux est très important pour l’histoire
des lignes Farman.
dont environ 70 d’1 m à 2,5 m
400 jouets
2 000 documents philatéliques
400 œuvres d’art
1 000 menus
2 000 objets et documents publicitaires
2 000 livres
10 000 revues
300 dessins
LES UNIFORMES, VALISES,
INSIGNES, FOULARDS
Pour des questions de place tous les
dons ne peuvent figurer ici ; parmi les
plus étonnants de ces dernières années :
un blouson ayant appartenu à Blériot
en 2009, une tenue complète de sortie
Valisette enfant,1960
d’un apprenti de Vilgénis qui nous a
été donnée par son propriétaire en personne cette année, des robes Nina Ricci, Christian Dior, Balenciaga,
Carven…, un casque colonial. Ces dons sont souvent apportés par
ceux qui les ont portés eux-mêmes ; ils ont un supplément d’âme car
nous avons alors la chance d’enregistrer des détails peu connus comme
l’histoire de ces brassards portés par les hôtesses chargées des enfants
vers 1950, de cette valisette en tissu remise aux enfants voyageant seuls
vers 1960. Nous avons échangé avec Madame Sotto en personne des
foulards planisphères Lucien Boucher contre un foulard dessiné par
Sotto pour la campagne publicitaire Art Du Voyage que nous ne possédions pas. Encore merci à tous les donateurs.
3
1
Les collections
LES AFFICHES
Le Colonel Edmond Petit à l’ Académie de l’Air en 1985 rappelait les impératifs imposés par Air France depuis son origine aux affichistes pour sélectionner leur projet et les lancer de par le monde entier : choc, persuasion, séduction, efficacité et… ubiquité ! Depuis 10 ans la collection d’affiches tend à rassembler le maximum de ces illustrations et l’outil Internet a particulièrement
aidé ces dernières années Monsieur Parenteau à réunir des affiches publiées à
l’étranger, qu’elles soient maintenant d’Air France et KLM et dont nous n’avions qu’une connaissance fragmentaire, comme les affiches Dorrit Dekk par
exemple publiées au Royaume-Uni. De nombreux échanges avec les collectionneurs ont permis de compléter des séries d’artistes. Des échanges aussi
avec des services comme celui récemment avec Air France Cargo au sujet du
contrat de maintenance canadien 2011 nous a permis d’obtenir un lot d’affiches de communication sur la sécurité au travail particulièrement éducatif
contre un peu de notre savoir historique pour leurs clients. Nous avons reçu
des dons importants comme celui d’une dame professeur de dessin qui nous
a fait parvenir une série complète d’affiches Mathieu.
2
Affiche Dorrit Dekk, 1953
Véronique Peyraud
Denis Parenteau
1
2
3
4
4
Yves Le Mée restaure les panneaux d’un bar du Boeing 707
Bernard Macaire présente une maquette de sa collection
Eléments de collections en attente de classement
Trois copies d’uniformes en cours de réalisation
dans l’atelier d’Isabelle Pastel
LES MAQUETTES ET JOUETS
Tous les adhérents de l’Association savent que cette collection ne
serait presque rien sans l’apport du regretté Bernard Macaire,
membre fondateur du Musée, qui avait offert de son vivant
notamment le superbe Lieutenant de Vaisseau Paris de grande
valeur, puis par son legs de très nombreuses maquettes que nous
a remises Madame Macaire. Frédéric Marchand travaille actuellement à un recensement de toute la production française et
étrangère en jouet d’avions AIR FRANCE KLM et cela aidera
encore la collection à s’enrichir mais cela ne remplacera pas l’œil
aiguisé dans les chines de M. Parenteau, les échanges pour récupérer des maquettes d’agence dont nous n’avons connaissance
de l’existence que par les photos anciennes de vitrines ou de
stands de foire des années 30-40… Pour les maquettes modernes
les constructeurs comme Boeing récemment nous en offrent
parfois et c’est un bonheur !
3
Jean Signoret
Bernard Pourchet
Editions du Musée
Les réseaux
LES PUBLICATIONS DU MUSEE
1
Les plaquettes anniversaires
Autres travaux
> 2002 - 50 ans au Mexique 1952-2002,
> 2002 - L’odyssée
bilingue, français, espagnol.
d’Air France
au Japon 1952-2002
> 2003 - 50 ans au Brésil 1953-2003,
bilingue, français, portugais.
> 2004 - 50 ans en Thaïlande 1953-2004,
bilingue, français, thaï.
> 2005 - 50 ans à New Delhi 1955-2005, en anglais.
> 2006 - 80 ans des ailes françaises à Berlin
(1926-2006) en allemand.
> 2006 - 40 ans à Shanghai 1966-2006,
texte français et chinois (mandarin).
> 2007 - 40 ans à Mumbai (Bombay) 1967-2007,
Toutes ces plaquettes
anniversaires :
> 2003 - Icare 185/186
3e tome de l’histoire
d’Air France (1983-2003)
> ont été le support de communication utilisé par les
délégations à l’occasion des
manifestations organisées
localement (invités, autorités locales, presse,
clients privilégiés, réseau d’agences de voyage),
> 2004 - 50 ans de
la réouverture
de Copenhague
et de Stockholm
> 2007 - 60 ans
> ont le même format A5, reliées, couverture toilée
avec une couleur emblématique du pays,
aux Antilles
(1947-2007)
> sont imprimées et façonnées localement,
en anglais.
> 2008 - 70 ans à Hong Kong 1947-2008, en anglais.
Ces quatre historiques ont
fait l’objet de documents
et/ou expositions, pour lesquels le Musée a fourni la
rédaction et l’iconographie.
■
> sont consultables sur le site Internet du Musée. ■
> 2011 - 75 ans à Dakar 1936-2011, en français. ■
2
Les histoires par pays des ailes françaises
> 2006 - L’Allemagne
Les autres publications
> 2009 - L’histoire de Vilgénis
L’Amicale Air France
N’oublions pas que l’idée d’un Musée Air France a été suggérée en 1972 au Président par
l’Amicale d’Air France, créée en 1968 pour les personnels ayant appartenu aux
Compagnies constitutives d’Air France, auxquels se sont ajoutés ensuite les membres de
l’Association des Pionniers des Lignes Latécoère et Aéropostale. En 2001, l’Amicale
parraine la création de l’Association Musée Air France.
L’Amicale UTA (Anciens de la TAI, UAT puis UTA)
Dépositaire du patrimoine correspondant, elle est aussi impliquée dès le début, dans la
nouvelle Association Musée Air France. Il en est de même pour l’Amicale des
Anciens d’Air Inter. Les Présidents de ces trois Associations sont membres fondateurs
et administrateurs de l’Association Musée Air France.
L’APCOS (Association des Professionnels du Concorde et du Supersonique)
Egalement liée au Musée, regroupe des professionnels ayant travaillé sur Concorde aussi
bien à Air France que chez les constructeurs (SNIAS, SNECMA, équipementiers…),
dépositaire du patrimoine Concorde qu’elle conserve et valorise lors d’expositions ou
conférences.
On peut aussi évoquer les autres associations liées à Air France, telle celle des Anciens de
La Postale de Nuit, du Commissariat Aérien, des anciens OMN…
> 2010 - La Grande-Bretagne,
A Century of French Wings over GBI (1909-2009).
> 2010 - La formation des personnels navigants
techniques à Vilgénis
Ces associations contribuent dans leurs domaines d’activité à la conservation de la
mémoire et du patrimoine Air France. Le rayonnement du Musée Air France s’est très vite
élargi à l’extérieur du groupe.
> 2011 - L’Italie, Un siècle de présence des ailes françaises (1911-2011).
> 2011 - L’histoire d’Air France en image,
CD-Rom de 11 minutes. ■
L’Aéroclub de France où nous sommes présent dans les commissions Patrimoine et
> 2011 - Le Sénégal, 75 ans au Sénégal (1936-2011). ■
Expertise et validation
Historique
Bernard Pourchet
L’Association Musée Air
France a eu pour objectif prioritaire ces dix dernières années, à la
suite du travail effectué précédemment par Jean Lasserre et
Hélène Le Guernevé, de continuer
à enrichir les collections patrimoniales Air France par des dons ou
des achats. Une autre des missions
fondamentales du Musée est de faire
connaître et valoriser l’histoire du groupe Air France. Avec des bénévoles, le
Musée a aussi pour mission de valider les
documents, publications, informations
concernant l’histoire de la Compagnie
après s’être assuré de la vérité historique,
tout particulièrement pour les publications paraissant sous le cachet Air France.
Grâce à notre banque de données historiques, avec l’aide d’experts, membres de
l’Association, tels Robert Espérou ou
Vital Ferry réputés pour leurs connaissances et leur rigueur, nous pouvons
valider, compléter et enrichir des textes
ou articles ayant pour thème Air France.
Nous faisons aussi appel aux adhérents
et aux retraités via l’Amicale d’Air France
ou l’ARAF qui ont été témoins et acteurs
de l’épopée Air France.
4
3
Dés sa création en 2000, le Musée Air France a su se faire connaître auprès des principales associations concernées par le patrimoine et
l’histoire de l’aviation, plusieurs membres du bureau étant au préalable déjà
adhérents de ces organismes, ce qui a facilité l’établissement de liens amicaux. Nous allons évoquer les principales associations avec lesquelles nous
avons des relations privilégiées à continuer et renforcer.
Nous apportons notre contribution au Service
Communication Air France, notamment en ce
qui concerne :
> la participation, conception et validation
des panneaux des expositions itinérantes
(Mermoz, Saint-Exupéry, Aéropostale en
Amérique du Sud…) ;
> de nombreux chapitres du site Internet
« Air France la Saga » qui ont été réalisés
avec notre support et validation historique.
(Pour mémoire, l’initiative de créer ce site
revient à Denis Parenteau en 2005) ;
> les éphémérides qui permettent de rappeler,
par année, les principaux événements de
l’histoire du groupe (premiers vols, ouvertures de ligne, mise en service avions…) ;
> la participation et validation des textes
commémoratifs des 70 et 75 ans d’Air
France ;
> l’assistance et vérification d’ouvrages
(A380 et rappel du
passé long-courriers) ;
> la vérification
des articles à
connotation
historique publiés
dans « Air France
Magazine »…
Ce travail de vérification, de compléments d’information demande parfois beaucoup de temps et de recherches, sachant que l’Histoire évolue en
fonction de la découverte de documents méconnus qui apportent des
précisions nouvelles. Il faut aussi
reconnaître que nous avons des difficultés dans ce travail car le souci de
communiquer peut parfois ne pas
être en phase avec la réalité historique souvent interprétée, embellie ou réorientée.
A nous de vérifier avec rigueur tout en
enrichissant.
Dans un souci d’efficacité et de gain de
temps, nous cherchons à établir des procédures avec les services concernés (information à l’avance de la publication d’un article, rencontre avec le rédacteur pour le
conseiller dans ses recherches).
L’Association Musée Air France, maintenant reconnue à l’extérieur, est de plus en
plus sollicitée par les chercheurs, journalistes, éditeurs voulant se référer à l’histoire
d’Air France.
En liaison avec le Centre de Documentation du Musée, nous leur proposons de
vérifier en final le contenu historique de
leur texte se référant à Air France. Nous
sommes aussi sollicités lorsqu’il s’agit de
valider des maquettes d’avions ou lors de
la réalisation de films.
Concernant l’avenir, l’objectif est de réussir
à informatiser toutes nos références historiques (documents, archives, ouvrages…)
de façon à avoir une seule banque de données officielle, validée par le Musée et pouvant être consultée par les différents
demandeurs d’information y compris les
services d’Air France. Programme ambitieux, sachant que la connaissance de
l’Histoire peut être utilisée à titre de communication interne aussi bien qu’externe.
Démarche indispensable à laquelle nous
participerons avec le nouveau Service
Archives et Patrimoine dépendant de la
Direction d’Air France et dont l’objectif
est de gérer et de conserver son patrimoine.
La connaissance de l’Histoire ne devraitelle pas contribuer à comprendre le présent
pour mieux appréhender l’avenir ? ■
Histoire, Arts et Lettres. Cette institution datant de 1893 a toujours un rôle en termes
d’organisation et de parrainage de manifestations aéronautiques. Dans ces commissions,
des représentants d’organismes ou administrations tel le Ministère de la Culture, de la Défense
sont présents. Des réflexions et actions sont
d’ailleurs en cours pour une meilleur prise en
compte du patrimoine industriel souvent méconnu et non conservé.
Le musée régional de l’air d’Angers, GPPA
(Groupement pour la Préservation du Patrimoine
Aéronautique) est aussi très impliqué avec ses
bénévoles dans ces actions de conservation et
peut servir de référence.
Le Musée Air France a aussi des liens avec
l’Académie de l’Air et de l’Espace, le
service Mémoire de l’Aviation Civile (DGAC),
l’Association des Vielles Racines, les Amis du
Musée de l’Air et de nombreux musées. Nos liens
avec ces associations ou instances représentatives
sont maintenant bien établis, néanmoins ce
réseau doit être renforcé et élargi pour réfléchir,
coordonner et agir pour la sauvegarde du patrimoine aéronautique et ses composantes, sachant
que toutes les associations sont confrontées aux
mêmes problèmes. Des actions, des solutions
communes voire des mutualisations dans certains
domaines spécifiques devront être étudiées et envisagées.
Après une première expérience cette année,
le Musée de l’Air et de l’Espace envisage
d’organiser annuellement un carrefour des
associations. Excellente initiative à laquelle nous
nous associerons l’année prochaine et à laquelle
nos adhérents pourraient aussi participer. Avec
l’arrivée d’une nouvelle Directrice du Musée de
l’Air, Catherine Maunoury, deux fois championne
du monde de voltige aérienne mais aussi très attachée à Air France, n’est-ce pas aussi l’opportunité
d’envisager un partenariat avec le Musée de
l’Air et de l’Espace pour réfléchir à la création et
au contenu d’un espace dédié à l’Aviation commerciale française, dont Air France, TAI, UAT, Air
Inter, UTA… ? Rêve ou concrétisation à terme
d’un espace Air France au sein du Musée de l’Air ?
A suivre. ■
Hélène Franchi
LA BIBLIOTHEQUE
DU MUSEE
Bibliothèque
Le Musée Air France possède une collection de 1 500 livres
environ (*) dont certains exemplaires sont uniques. Cette collection a
été initialisée par Edmond Petit, premier
conservateur du Musée, puis enrichie
ensuite grâce à Jean Lasserre, assisté
d’Hélène Le Guernevé. Le but était de
regrouper des ouvrages sur l’aviation
civile. Cette collection comporte aussi
des revues de référence telles que
« L’Aérophile », entièrement reliée et
première revue aéronautique mondiale
publiée de 1893 à 1947, ainsi que
« Les Ailes » de 1921 à 1962 et « L’Aéronautique » de 1921 à 1939. Cette bibliothèque compte également les revues du
groupe Air France de « Terre et Ciel »,
« Atlas » qui devient « Air France magazine » à « Concorde »… et autres tels que
« Pionniers », « Aviation magazine »,
« Trait d’Union », liste non exhaustive.
Démarrée de façon manuscrite par
Hélène Le Guernevé, Bernard Chauvières
a repris les fiches et a transposé les informations en un fichier Acces et, depuis
fin 2003, je complète au fur et à mesure
des achats pour partie ou dons de différentes origines. Les dons proviennent
soit des membres de l’Association, soit
des collections des différents conservateurs, de Denis Parenteau et de certains
éditeurs lorsque le Musée a apporté une
contribution ; cette mention est apportée en rubrique « Observations » du
fichier. Certains ouvrages sont dédicacés. Nous en profitons pour remercier
les adhérents qui ont enrichit la bibliothèque du Musée. Le nombre moyen de
livres acquis par année est de 100 à 150,
variable selon les années. En dehors
d’enregistrer les acquisitions, de recenser et compléter les revues manquantes
et d’échanger avec le Service Archives et
Patrimoine, un travail est en cours pour
déterminer les thèmes de chaque livre
qui sont : l’Aéropostale, aviateurs/
pilotes, aviatrices, affiches/peintres/
dessinateurs/BD/photos, type appareils
(Concorde, Caravelle…), constructeurs,
lignes aériennes, histoire des compagnies aériennes, histoire de l’aviation,
transport aérien, philatélie et poste
aérienne, autour du métier de pilote,
aéroports, tourisme et divers autres.
Et puis nous pensons pour le futur
à d’autres moyens plus modernes
(numérisation d’ouvrages importants).
Nous ne sommes pas
une bibliothèque de
prêt mais de consultation pour les chercheurs ou passionnés,
merci de prendre rendez-vous si vous êtes
intéressés. ■
* pour 1 800 enregistrements, sachant que tome
1, 2, etc. et réédition n’ont
qu’un seul numéro ainsi
que version bilingue et
plus.
5
Christian Arnold
Photo avec l’autorisation de la Mairie de Courbevoie
(photo Getty Images)
Nicolas Crouzet
Les outils informatiques
Le site informatique
L’INFORMATIQUE
AU MUSEE AIR FRANCE
Historique
LE SITE INTERNET DU MUSEE : airfrancemusee.org
1
Il y a 10 ans…
C’étaient les débuts d’Internet. A cette
époque, le site général de la Compagnie Air
France, dont j’étais responsable pour la France,
avait démarré la réservation en ligne et le paiement en ligne fin 1999. Au Musée, c’est avant
tout le Président, Denis Parenteau, qui, fin
2002, me charge de créer un site pour
l’Association du Musée, sans budget. Denis
connaît (par l’entremise de France Chatriot,
adhérente fidèle) le Directeur du Pôle multimedia de l’Université Léonard de Vinci dans les
Hauts-de-Seine. Une équipe d’étudiants, avec
comme leader Carl Hallard, qui travaille
aujourd’hui dans la Silicon Valley, va nous
écouter (nous, c’est Aline Maigne et moimême) durant près de 6 mois à raison d’une ou
deux réunions par semaine. Le cahier des charges est élaboré en commun et le site démarre…
fin 2003. Ensuite, il faut faire la version anglaise, ce qui sera fait avec l’aide de l’Amicale d’Air
France, en Grande-Bretagne. Merci à Alex
Caruana ! Un hommage particulier doit être
fait à Aline Maigne car, si la discussion des
visuels et des couleurs fut collective, c’est
son œil, son goût très sûr, qui permirent à
cette première version d’être en harmonie avec
2
La maturité
avec Todofrancia
et François Eldin
Devant le bon accueil du site, l’objectif est
de mettre en service la Boutique en ligne
(commandes, paiements, distribution
mondiale des pièces du catalogue). Je vais
rédiger un nouveau cahier des charges (c’est
devenu un peu ma spécialité… j’avais élaboré celui qui a servi de base au site central
d’Air France en 2001) et nous avons la
chance de rencontrer François Eldin,
ancien Directeur de la Communication
d’Air France, qui, avec une petite société
qu’il a créée à Buenos Aires, va réaliser une
seconde version du site. Les atouts de cette
nouvelle version sont très importants : des
visuels remarquables, une introduction élégante, des menus clairs et une manipulation
(les informaticiens disent une administration) vraiment professionnelle (le « manager »). En outre, la Boutique, animée avec
maestria par Bernard Blox, peut fonctionner (commandes, paiements en ligne).
3
Et les progrès continuent…
4
Et maintenant…
Dans la partie réservée aux adhérents, les Ephémérides seront introduits puis
un module réservé aux Archives mais, surtout à cette époque (la nouvelle version a été
lancée en juin 2006), c’est l’histoire d’Air France qui va être présentée grâce à la vidéo
LA SAGA, magnifique réalisation créée sous l’impulsion de Denis Parenteau.
Enfin, l’équipe de Todofrancia organisera la mise en ligne de la « Lettre du Musée »,
Une nouvelle série de progrès (parfois invisibles au public car ils concernent
les outils de travail, le « back office », comme on dit, si important partout) vient d’être
mise en service : la possibilité pour un collaborateur-bénévole de travailler sur une autre
plateforme (wifeo) et ensuite d’intégrer son travail dans le site ; la possibilité de préparer une nouvelle page et, avant de la mettre en ligne, de la garder en réserve (c’est la distinction entre création de page Internet et publication édition) ; la duplication possible
des collections sur le site ouvert au public et sur l’espace réservé aux adhérents qui
auront ainsi la primauté pour certains documents, nouvelles rubriques, textes et documents et enfin une fonction TREE, permettant de faire évoluer l’arborescence du site.
Et les résultats… Les dernières statistiques disponibles au 22 avril 2011 (Xiti) révèlent à
la fois une grande stabilité depuis 5 ans assortie d’un tassement (14 %) inévitable depuis
que la Boutique fut recentrée sur les ventes dans le seul local de l’Aérogare des Invalides en
2009. En résumé, à ce jour, plus de 2 000 visiteurs par mois sur le site, un temps moyen de
4 mn 50, une origine surtout métropolitaine (89 %), Google dominant les accès par moteur
de recherche (93 %) et Windows pour les systèmes d’exploitation de nos visiteurs (76 %), à
noter néanmoins 17 % d’utilisateurs de Mac. Et plus de 15 000 pages vues par mois.
Daniel Elluard
Les débuts
A ces débuts, il fallait tout faire : homogénéiser les systèmes d’exploitation des ordinateurs achetés à des prix
modiques, supprimer les logiciels pré-installés pour le
« grand public » et installer sur toutes les machines la
même bureautique MS Office 2000, celle de la Compagnie, faire un inventaire de notre patrimoine informatique, et assurer nous-mêmes l’entretien de ce parc d’environ une dizaine d’ordinateurs, sans faire appel aux services de la Compagnie.
Le recensement
Par la suite, il fallait faire le recensement de toutes les archives (le temps d’Hélène Le Guernevé et de Jean Lasserre) ;
un travail énorme qui nécessitait de nouveaux investissements dans la micro-informatique : achats de scanners,
dont trois au format DIN A3, achats d’ordinateurs portables, sans oublier de nouveaux logiciels indispensables
pour la numérisation et l’archivage de ces collections
monumentales. Heureusement pour le Musée, le
Président, déjà à l’âge mûr, était et l’est toujours, très
ouvert aux nouvelles technologies ; aidé par son
assise culturelle, son ouverture intellectuelle, ses connaissances de l’Histoire de la France, et sa longue carrière
dans la Compagnie, il a assuré, pratiquement à lui tout
seul, l’ensemble de saisies des affiches d’Air France sur le
logiciel Photoshop d’Adobe.
Grâce à lui et suite à son accord, j’ai pu procéder à l’achat de quelques logiciels coûteux
comme QuarkXpress, Acrobat 9 Pro, Photoshop 7, et la Créative Suite 4, tous d’Adobe. On
pourrait se poser la question dans quel but le
Musée a fait tous ces investissements, alors que
la Compagnie dispose d’un réseau informatique performant. Certes, mais pas du tout
adapté aux exigences d’une association comme
le Musée. Il est impossible d’installer les logiciels cités ci-dessus sur le système de la
Compagnie sans passer par l’autorité du WebMaster, impossible de communiquer et
d’échanger des fichiers car leur taille à transmettre est limitée, etc. Pour toutes ces raisons, le Musée
était dans l’obligation de se doter d’un accès propre à
l’Internet. Compte tenu de la disposition de ses locaux :
au sous-sol à côté du restaurant Chez Françoise d’une
part, et au premier étage, en empiétant sur une partie de
la salle de réunion, d’autre part. Ceci a imposé l’installation des deux lignes téléphoniques, indépendantes du
standard d’Air France, et des deux abonnements à la “Live
Box” d’Orange.
L’avenir
En conclusion, à la fin de cette période intéressante de
presque une décennie au Musée, j’ai un souhait à formuler qui consiste à redéfinir les besoins du Musée en matériel informatique. En effet, compte tenu de leur ancienneté et de l’évolution fulgurante de l’informatique et des
systèmes d’information, un renouvellement concerté de
notre parc informatique s’avère indispensable. ■
Bernard Blox
La numérisation et le classement
Jean-Claude Nivet
Un coup de main appréciable
EN ROUTE VERS LA NUMÉRISATION
6
L’informatique
J’ai pu assister à la première Assemblée Générale du Musée,
le 8 juin 2002, grâce à l’invitation de mademoiselle
Chatriot, cousine de ma femme, dont la mère, sculpteur,
est l’auteur du buste de Mermoz. C’était la première fois
de ma vie que je mettais les pieds à « l’intérieur » d’une
compagnie aérienne, moi qui venais du monde du bâtiment/génie civil et qui n’était pas un « ancien d’Air
France ». Le président de l’Association nous a fait une
démonstration du fichier « affiches » sur Excel de
Microsoft qu’il fallait compléter par la suite. Il a fait un
appel vibrant pour les candidatures de bénévoles.
Sensible à cet appel, et étant convaincu de l’intérêt de la
micro-informatique au sein d’une association, j’ai donc
proposé au Président mes services et pris ma place, en
tant que bénévole dans le service informatique, en septembre 2002.
Les ventes
Classement
La numérisation
Suite à une boutade amicale faite à Hélène
Le Guernevé, je l’ai aidée lors des ventes
exceptionnelles de produits du Musée au
siège à Roissy. Je suis venu ensuite sur
demande effectuer des renforts ponctuels au
point de vente des Invalides animé par Eric
Brocheret, et toujours lors des expositionsventes organisées par Bernard Blox après le
décès d’Hélène Le Guernevé (salon de la
Maquette, Montreuil, les Ailes Brisées, salon
du Bourget…).
Comme je suis venu de plus en plus régulièrement, Denis Parenteau a voulu en profiter
en me confiant de nouvelles tâches concernant la photothèque. Il s’agissait d’abord de
classer les photos (ordre alphabétique pour
les personnages, thématique pour les avions,
les lieux…). Classement poursuivi par
M. Hubert de Turpin.
Après ce travail important, j’ai
commencé à numériser des
photos, documents et carnets
de vol, par exemple les 10
carnets de vol de Henri Roth,
1 300 pages environ. Pour les
photos je dois en être à 5 000,
parmi lesquelles beaucoup
ont été utilisées dans les
brochures relatant la vie en
escale, et je continue dans
cette tâche depuis. C’est devenu un peu ma spécialité au
Musée.
Un jour il m’a demandé si je pouvais me
lancer dans un travail de longue haleine,
c’est-à-dire m’occuper des affiches d’origine, les numéroter, les classer, les mettre sous
enveloppe, et les pendre dans une armoire.
Cela m’a pris la valeur de plusieurs mois
pour trier 1 700 à 1 800 affiches.
Photographe passionné de l’Aéropostale
(partie importante du passé d’Air France),
Jean-Claude Nivet apporte une technicité
nouvelle dans le cadre de la numérisation.
Actuellement pour le Musée, avec un appareil lui appartenant, il numérise en haute
définition les photographies, négatifs, diapositives, plaques de verre, et documents
concernant « Les Hommes de la Ligne »
France-Amérique du Sud, des Lignes
Latécoère, Aéropostale et Air France : elles
serviront pour la réalisation d’un spectacle
multivision panoramique. Il souhaite le
projeter à l’ensemble des adhérents du
Musée Air France et tout au long des escales
de la Ligne, de Toulouse à Santiago du Chili.
Lors de notre récente visite au centre technique de
la BNF (Bibliothèque Nationale de France), nous
avons pu voir leurs méthodes et procédés de
numérisation ; ils font appel à des sociétés spécialisées pour certains travaux spécifiques. Pour
effectuer une numérisation plus rapide de ses
livres et revues, le Musée Air France envisage soit
de faire appel à ces sociétés spécialisées, soit d’acquérir un appareil, afin de permettre un accès plus
facile aux revues les plus utilisées et fragilisées par
un usage répété. Revues générales : « Les Ailes »,
« L’Aérophile », « L’Aéronautique », « La Vie au
Grand Air », « Le Trait d’Union », « Icare,
« Aviation Magazine », « Pionniers »…
Revues Air France : « France Aviation », « Terre et
Ciel », « Air France Revue », « Intrado », briefings,
rapports annuels. Et aussi : horaires des vols,
numéros de vol, éphémérides…
Diffusion et création de produits dérivés sur 10 ans
10 ANS DE PRODUITS DERIVES
Dès sa création, l’Association du Musée Air France a décidé de développer et
commercialiser une large gamme de produits dérivés comme vecteur de communication à travers le monde de la très riche histoire d’Air France et des entreprises qui
l’ont constituée (Air Orient, Air Union, la CIDNA, la SGTA, l’Aéropostale, TAI, UAT, UTA,
Air Inter…)
+ de 250 produits développés
> Participation à l’écriture d’une cinquantaine d’ouvrages
> Participation à la réalisation de 8 DVD et cassettes
> Impression de 80 affiches, planisphères et lithographies
> Impression de 40 gouaches et cartes postales
> Fabrication avec des partenaires sélectionnés de :
30 maquettes d’avions
8 répliques de véhicules
3 poupées hôtesses
9 pièces en Or et en Argent
12 affiches sur laque
1 calendrier perpétuel
1 jeux de 7 familles
4 mugs
2 puzzles
4 carrés de soie
2 montres
4 boîtes de biscuits
1 cabas planisphère
3 serviettes de bar
3 accroche-sacs
> Et pour fêter le retour de LA CREVETTE :
1 porte-clés
1 thermomètre
1 étiquette bagage
1 serre-livres
1 girouette
1 ventilateur
1 horloge murale
+ de 600 000 produits
vendus pour une valeur
> Réalisés avec nos principaux
partenaires :
Gallimard
Hachette
Le Cherche Midi
Privat
Hermès
La Monnaie de Paris
Seven 7
Sinn
Newco
Socatec
Herpa
Clouet
Pilot Station
Norev
Nathan
Eligor
Fonbelle
Cartexpo
Sur tous les canaux
de distribution
> Boutiques Musée et Air France
> Boutique en ligne mondiale
> Vente à bord des avions
> Expositions-ventes
> Campagnes auprès des clients Fréquence +
> Campagnes auprès des actionnaires AF-KL
> Réseau de distributeurs
> Lancement de collections
(Monnaie de Paris, Hachette)
> Campagnes de presse
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