La quête. La richesse de l`aikido fait de cet art martial une quête de

La quête.
La richesse de l’aikido fait de cet art martial une quête de savoir et de
connaissance sans fin et sans limite. Penser que l’on est au bout du chemin parce
que l’on pratique depuis longtemps est une erreur. Le but et la recherche sont
sans fin.
Avoir un but est parfois utile et nécessaire mais il faut savoir dépasser ce but
pour augmenter encore notre savoir et améliorer sans arrêt notre pratique.
La richesse de la vie, ce n’est pas d’avoir beaucoup d’argent, mais plutôt avoir une
vie riche en expériences et en rencontres avec autrui. Pouvoir échanger des
idées et des expériences avec les autres, pouvoir pratiquer l’aikido avec ceux-ci
est une vraie richesse pour celui qui a un esprit ouvert vers les autres, la nature
et la vie.
Avoir une vie sans but, c’est passer à côté des vraies valeurs de notre existence.
Il faut connaître la voie de chaque métier, et non se limiter à celui que l’on
exerce. Embrasser tous les arts et non se borner à un seul et surtout ne rien
faire d’inutile.
Selon Myamoto Musachi : « attitude de l’homme ordinaire : il n’attend rien ni en
bien ni en mal de lui même ; et tout des circonstances extérieurs ».
« Attitude du philosophe : il attend tout en bien ou en mal de lui-même. Signes
distinctifs de l’homme en progrès : il ne blâme personne, ne loue personne, ne
reproche rien à personne, n’accuse personne ; il ne dit jamais rien qui tende à
faire croire qu’il sait quelque chose ou qu’il est quelqu’un. En cas d’échec ou
d’obstacle, il ne s’en prend qu’à lui-même.
En un seul mot, le seul ennemi qu’il ait à redouter, c’est lui-même ».
RENSON Yves Santan Ryu.