Conjoncture Produits Bois Construction n°25 - 1er trim 2014

Transcription

Avril 2014
Conjoncture Produits Bois Construction n°25
1er trimestre 2014 :
L'entretien-amélioration n'arrive plus à soutenir l'activité globale
Stabilisée dans les derniers mois de l'année 2013, l'activité des entre-‐
prises bretonnes de charpente et menuiserie s'est de nouveau dété-‐
riorée en début d'année 2014, tout comme celle des négociants.
solde d'opinions (%)
L'activité des entreprises de charpente et menuiserie
Toutes les entreprises sont touchées, en particulier les PME, les entre-‐
prises finistériennes et les charpentiers. L'analyse par marché montre
une nouvelle contraction d'activité sur les marchés de la construction
neuve (logement et non-‐résidentiel). Seules les entreprises d'Ille-‐et-‐
Vilaine voient leur niveau de production augmenter dans le secteur
des bâtiments non résidentiels. Le marché de l'entretien-‐améliora-‐
tion, quant à lui, est resté bien orienté, même s'il a été moins soutenu
qu'en fin d'année dernière, période au cours de laquelle les particu-‐
liers avaient anticipé leurs travaux, en prévision de la hausse de la TVA
au 1er janvier 2014. Au final, l'activité globale s'inscrit en recul car la
hausse sur le marché de l'entretien-‐amélioration n'arrive plus à com-‐
penser la baisse sur celui de la contruction neuve. En conséquence,
l'emploi salarié est de nouveau sous tension. Autre point à souligner :
la hausse du prix d'achat des produits bois.
A court terme, contre toute attente, les entreprises prévoient une pro-‐
gression d'activité, situation qu'elles n'avaient plus anticipée depuis
deux ans. Cet optimisme se retrouve quels que soient la taille, le mé-‐
tier et la localisation de l'entreprise. Les espoirs sont essentiellement
portés par la bonne tenue du marché de l'entretien-‐amélioration, no-‐
tamment des travaux de rénovation énergétique, ainsi que par la
construction neuve de logements (uniquement en Ille-‐et-‐Vilaine). Les
carnets de commandes sont jugés inférieurs à la normale (valeur : 4,1
carnets de commandes
20
0
-‐ 4 %
-20
1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T
2008
2013
2011
2012
2009
2010
Evolution constatée
Evolution prévue
2014
unité : solde d'opinions
L'activité des négociants de produits bois construction
évolution constatée activité globale
évolution prévue
activité globale
stocks
mois). Les tensions sur l'emploi devraient s'atténuer.
Du côté des négociants, le niveau d'activité, stabilisé depuis mi-‐
2013, ne s'est pas maintenu au cours du 1er trimestre 2014 ; il est glo-‐
balement en recul. Les stocks sont jugés normaux pour cette période
de l'année. L'emploi salarié s'est toutefois maintenu. Les perspectives
à court terme s'annoncent limitées. Contexte régional de l'activité bâtiment
évolution constatée
A la fin du mois de mars, le secteur du Bâtiment est toujours dans une conjoncture difficile, avec un niveau de production en repli par rapport à la même période de l'année passée en ce qui concerne la construction neuve, et une activité peu dynamique
sur le marché de l'entretien-amélioration. Cette situation est illustrée par la baisse de la consommation de matériaux : ciment
(- 3 % en bilan annuel 2013 par rapport à 2012) et béton prêt à l'emploi (- 13 % à fin février 2014 par rapport à la même période de l'année passée). Les carnets de commandes restent peu fournis. Cette mauvaise conjoncture continue de générer des
tensions sur l'emploi et sur les prix des marchés traités, quelle que soit la nature des travaux à réaliser.
A court terme, au regard du nombre de permis de construire délivrés au cours des trois premiers mois de l'année par rapport à
la même période de l'année précédente, les perspectives d'activité s'annoncent très limitées sur l'ensemble des marchés, particulièrement sur celui du logement (autorisation en baisse de 46 %).
1
évolution prévue
Conjoncture produits bois construction n° 25 - 1er trimestre 2014 ● Avril 2014
LES MARCHÉS
Les logements neufs
L'activité bâtiment
30
devis
0
évolution des mises en chantier (en nombre)
Logements individuels
-30
-60
2008
2009
2010
2011
2012
2013
-‐ 20 %
-‐ 22 %
2014
Evolution prévue
2013
2014
Logements collectifs
3000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
2000
1000
0
1er tri 2è tri 3è tri 4è tri
La dégradation de l'activité, enregistrée depuis plus de deux ans sur le marché du
logement neuf, s'est accentuée en ce début d'année. Toutes les entreprises sont
concernées, les plus touchées étant les PME, les entreprises installées dans le Finis-‐
évolution des autorisations (en nombre)
tère et les menuisiers. Les opinions sur le nombre de devis traités se sont stabili-‐
Logements individuels
Logements collectifs
sées à un niveau bas. Ce constat est en accord avec l'évolution globale du bâtiment
6000
3000
5000
sur le marché du logement neuf : les mises en chantier ont reculé de 22 % par rap-‐
2000
4000
port au 4è trimestre 2013 et de 19 % par rapport au 1er trimestre 2013. Le recul
3000
1000
2000
est même plus marqué sur le marché du collectif. Le niveau de production sur trois
1000
0
mois, soit 3 544 logements commencés (individuel et collectif), atteint un point bas
historique.
source : DREAL / Sit@del2
Pour les mois à venir, contre toute attente, les chefs d'entreprise anticipent un ar-‐
rêt de la dégradation et une stabilisation de leur activité ; ce constat global est
néanmoins à relativiser car il est en grande partie lié aux opinions positives des entreprises d'Ille-‐et-‐Vilaine et des charpentiers, les au-‐
tres entreprises restant pessimistes sur leur activité à venir. La détérioration des carnets de commandes se poursuit, les chefs d'entre-‐
prise étant plus nombreux qu'au trimestre précédent à les juger inférieurs à la normale (valeur : 4 mois). Dans les prochains mois, les
perspectives de l'activité globale du bâtiment sur le marché du logement neuf restent défavorables, au regard du nombre d'autorisa-‐
tions délivrées (-‐ 9 % par rapport au 4ème trimestre 2013 et -‐ 46 % par rapport au 1er trimestre 2013). Les locaux non résidentiels neufs
40
L'activité bâtiment
devis
20
évolution des mises en chantier (en m2)
Secteur secondaire
0
-20
-40
2013
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Secteur tertiaire
-‐ 10 %
-‐ 26 %
200000
300000
150000
250000
2014
200000
100000
Evolution prévue
50000
2014
150000
100000
L'activité sur le marché du non-‐résidentiel neuf s'est de nouveau détériorée pour
les entreprises, toutes tailles et tous métiers confondus ; seules celles installées
évolution des autorisations (en m2)
dans les Côtes d'Armor et en Ille-‐et-‐Vilaine indiquent, respectivement, une stabilité
Secteur secondaire
Secteur tertiaire
et une hausse de leur activité. Ce sont les entreprises finistériennes et morbihan-‐
200000
naises, d'une part, et les fabricants d'autre part, qui rencontrent le plus de difficul-‐
300000
150000
tés. A l'échelle régionale, le niveau global de production est en hausse (+ 50 % par
200000
100000
rapport au 4ème trimestre 2013 et + 34 % par rapport au 1er trimestre 2013). Ce
50000
100000
sont les mises en chantier dans le secteur secondaire (bâtiments industriels et de
stockage), marché à plus faible valeur ajoutée, qui ont le plus progressé par rapport
source : DREAL / Sit@del2
à la même période de l'année précédente (+ 83 % contre + 13 % pour le secteur ter-‐
tiaire).
A court terme, les perspectives restent défavorables pour l'ensemble des entreprises, notamment pour les PME, les entreprises du Mor-‐
bihan et les fabricants. Les carnets de commandes restent dégradés, les chefs d'entreprise étant plus nombreux qu'il y a trois mois à les
juger inférieurs à la normale (en valeur : 4,4 mois). Pour les mois à venir, la tendance globale d'activité du bâtiment s'annonce peu favora-‐
ble, les autorisations ayant évolué à la baisse (-‐ 9 % par rapport au 4ème trimestre 2013 et -‐ 5 % par rapport au 1er trimestre 2013). Cette
baisse touche uniquement le secteur tertiaire (-‐ 17 % sur trois mois et -‐ 19 % par rapport au 1er trimestre 2013), le secteur secondaire
conservant une orientation positive (+ 3 % et + 16 % respectivement).
2
L'entretien-‐amélioration
Indice des Prix d'Entretien-‐Amélioration des logements
devis
20
IPEA
106
10
104
0
+ 6 %
+ 2 %
102
100
-10
-20
2008
2009
2011
2010
2012
2013
2014
Evolution prévue
L'activité sur le marché de l'entretien-‐amélioration est restée correctement orientée, à un ni-‐
veau un peu moins soutenu qu'il y a trois mois. La fin d'année 2013 avait en effet bénéficié d'une
anticipation de travaux, en lien avec la hausse annoncée de la TVA au 1er janvier 2014. Toutes les
entreprises, quels que soient leur taille, leur métier et leur localisation, indiquent une améliora-‐
tion de leur activité, les plus optimistes étant les fabricants et les entreprises morbihannaises.
A court terme, les prévisions s'annoncent favorables pour l'ensemble des entreprises, les plus
confiants étant les menuisiers et les entreprises du Morbihan. Les opinions sur les carnets de
commandes sont stables, les chefs d'entreprise étant aussi nombreux qu'il y a trois mois à les ju-‐
ger normaux pour cette période de l'année (valeur : 4,2 mois). Cette évolution s'inscrit dans un contexte de transition énergétique, avec la mise en place de me-‐
sures incitatives qui devraient soutenir les travaux de rénovation énergétique (TVA à taux réduit,
crédit d'impôt en faveur du développement durable, éco-‐PTZ...).
Au 4è trimestre 2013,
l'indice des prix des tra-‐
vaux d'entretien -‐ amé-‐
lioration des logements
(IPEA) est en hausse de
0,4 % sur trois mois. Sur
un an, l'IPEA a augmen-‐
té de 1,2 %. source : INSEE, Ministère de l'Ecologie -‐ base et référence 100 en 2010
Les éco-‐PTZ au 4ème trimestre 2013 en Bretagne
1 116 éco-‐PTZ ont été
distribués au 4è trimes-‐
tre 2013 en Bretagne,
800
soit une hausse de 34 %
par rapport au trimes-‐
600
tre précédent et de 5 %
par rapport au 4è tri-‐
mestre 2012. Avec 12,2 % des éco-‐PTZ distribués en
France, la Bretagne reste en tête du classement des ré-‐
gions françaises, devant les Pays-‐de-‐la-‐Loire et Rhône-‐
Alpes.
source : SGFGAS -‐ unité : nombre de prêts
1200
1000
NB : Les donnée issues du Baromètre trimestriel de l'entre-‐
tien-‐amélioration sont actuellement indisponibles ; à défaut,
l'évolution de l'IPEA et du nombre d'éco-‐PTZ distribués per-‐
mettent d'avoir une indication de tendance.
2012
2013
LES PRIX
70
60
50
40
30
20
10
0
-10
-20
-30
-40
-50
40
20
solde d'opinions
solde d'opinions
Entreprises de charpente et menuiserie
achat produits bois tarif des prestations 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
0
-20
-40
2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Evolution pratiquée du tarif des prestations
Evolution prévue du tarif des prestations
Négociants de produits bois construction
évolution des prix de vente de produits bois
(par rapport au trimestre précédent)
produits de charpente
poutres lamellé-‐collé
et poutres en I
parquets, lambris
poutres contre
collées et aboutés
fenêtres, portes
portails
panneaux et dalles OSB
terrasses,
bardages
panneaux de fibres isolantes
2014
Les prix d'achat des produits bois sont toujours déclarés
majoritairement en hausse par les chefs d'entreprise,
qui sont nettement plus nombreux qu'au trimestre pré-‐
cédent à le signaler, comme c'est généralement le cas en
début de chaque année.
Les tarifs des prestations pratiqués par les entreprises
sont stables ou en légère baisse, sauf pour les artisans
qui déclarent une hausse. A court terme, la hausse des
prix à l'achat du bois devrait être répercutée par l'en-‐
semble des entreprises avec des tarifs qui devraient croî-‐
tre, de façon plus marquée chez les artisans, les entrepri-‐
ses d'Ille-‐et-‐Vilaine et les charpentiers.
Selon les négociants, les prix de vente des produits de
charpente, des produits de structure, des portes, fenê-‐
tres, terrasses et bardages sont en hausse sur 3 mois. Les
prix de certains produits bois d'aménagement intérieur
(parquets et lambris) et extérieur (portail) sont stables,
comme ceux des panneaux de fibres isolantes. Pour les
panneaux et les dalles OSB, les prix sont en baisse.
Appels d'offres publiés dans la presse au cours du 1er trimestre 2014 et intégrant un lot bois (liste non exhaustive) : (le maître d'ouvrage est indiqué entre parenthèses) (* : + bardage bois) Lot Bardage Bois
-‐ construction de 8 pavillons individuels -‐ Plouézec (22) (Armorique Habitat)
-‐ construction de 12 logements individuels -‐ Mellac (29) (Habitat 29)
-‐ construction d'un ensemble de 43 logements -‐ Morlaix (29) (Aiguillon Construction)
-‐ extension du foyer -‐ Plomelin (29) (OPAC Quimper-‐Cornouaille)
-‐ construction de 26+34 logements -‐ Acigné (35) (Néotoa)
-‐ construction de 47 logements collectifs -‐ Melesse (35) (Néotoa)
-‐ extension-‐restructuration café/épicerie avec logement -‐ Saint-‐Gonlay (35) (commune)
-‐ construction de 17 logements collectifs et bureaux -‐ Auray (56) (Fily Promotion)
-‐ construction de 28 logements -‐ Lanester (56) (Le Logis Breton)
-‐ construction de 26 logements -‐ Saint-‐Avé (56) (Aiguillon Construction)
-‐ construction d'un Ehpad de 102 lits -‐ Sainte-‐Anne d'Auray (56) (Association Lann Eol)
Lot Ossature Bois
-‐ restructuration du bâtiment vie scolaire lycée Pavie*-‐Guingamp (22)(Région Bretagne)
-‐ construction du bâtiment foyer lycée Lesven -‐ Brest (29) (Région Bretagne)
-‐ construction service restauration lycée Amiral-‐Ronarc'h*-‐ Brest (29) (Région Bretagne)
-‐ construction de bâtiments Domaine Ménez Meur* -‐ Hanvec (29) (SAFI)
-‐ extension de l'école élémentaire* -‐ Sibiril (29) (commune)
-‐ construction de 10 logements -‐ Châteaubourg (35) (Néotoa)
-‐ réalisation de 45 logements et pôle dentiste* -‐ Montauban-‐de-‐Bretagne (35) (Espacil)
-‐ construction de 18 logements en 2 bâtiments* -‐ Nouvoitou (35) (SA HLM Les Foyers)
-‐ construction de 20 logements collectifs* -‐ Nouvoitou (35) (Néotoa)
-‐ construction de 17 logements* -‐ Séné (56) (Vannes Golfe Habitat)
3
L'EMPLOI
Entreprises de charpente et menuiserie
Négociants de produits bois construction
Les effectifs salariés ont continué de se ré-‐
duire en ce début d'année au sein des entre-‐
10
effectifs salariés
effectifs salariés
prises. Cette situation est rencontrée par tou-‐
5
évolution constatée
évolution prévue
0
tes les entreprises, quels que soient leur taille,
-5
leur métier et leur localisation. Les plus forts
-10
reculs concernent les entreprises finistérien-‐
-15
2011
2012
2013
2014
2008
2009
2010
nes et les fabricants. Une entreprise sur dix
Evolution constatée des effectifs salariés
Evolution prévue des effectifs salariés
(12 %) indique rencontrer des difficultés de
Recours à
l
'intérim
recrutement. C'est le cas surtout pour les
Recours à l'intérim
PME, les entreprises d'Ille-‐et-‐Vilaine et les
1er trimestre 2014
2ème trimestre 2014
1er trimestre 2014
2ème trimestre 2014
charpentiers. Par profil, les charpentiers res-‐
oui
oui
non
oui
oui
20%
20%
23%
tent les plus recherchés. 23 % des entreprises
40%
ont eu recours à l'intérim au cours du trimes-‐
60%
77%
80%
80%
tre : ce niveau est stable par rapport à celui du
non
non
non
début de l'année 2013. Les besoins en emplois
intérimaires restent plus importants au sein
des PME (44 %). S'agissant des prévisions d'emploi à court terme, la prudence est toujours de mise de la part des entreprises qui anticipent
une stabilisation, au mieux une légère hausse. Les besoins futurs en personnel intérimaire devraient rester limités. Les effectifs salariés au sein des entreprises de négoce sont restée stables en ce début d'année, avec un recours à l'intérim important sur trois
mois. A court terme, les effectifs salariés devraient se maintenir et les besoins intérimaires, être restreints. solde d'opinions (%)
15
Besoins de main d'oeuvre recensés pour 2014
L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO), réalisée par Pôle Emploi, mesure les inten-‐
tions de recrutement des employeurs pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de
postes et de remplacements.
En Bretagne, tous secteurs confondus, 21 % des établissements prévoient au moins une
embauche en 2014, contre 19 % l'an passé. Dans le secteur de la construction, cette part
atteint un peu moins de 14 %, niveau équivalent à celui de 2013. S'agissant du nombre
d'intentions d'embauche, il enregistre une baisse de 2 % à 3 044 postes dans la construc-‐
tion, alors qu'il augmente de 4,4 % sur un an, tous secteurs confondus.
Par emploi, 49 intentions d'embauche de charpentiers bois sont recensées en Bretagne
pour l'année 2014 contre 117 en 2013, soit une baisse de 58 %. L'ille-‐et-‐Vilaine concen-‐
tre 39 % de ces intentions. S'agissant des menuisiers et ouvriers de l'agencement et de
l'isolation, les besoins bretons s'élèvent à 269 contre 397 un an plus tôt, soit une baisse
de 32 %. Un besoin sur trois est situé en Ille-‐et-‐Vilaine. Intention d'embauche des charpentiers par département
22%
17%
Intention d'embauche des menuisiers par département
27%
22%
39%
23%
16%
34%
Côtes d'Armor
Finistère
Ille-‐et-‐Vilaine
Morbihan
source : Pôle Emploi
Note méthodologique
Ce tableau de bord trimestriel est issu de deux enquêtes réalisées par la Cellule Économique de Bretagne.
Une enquête téléphonique a été menée au cours du mois d'avril 2014 auprès d'un échantillon de 216 entreprises bretonnes
de charpente et menuiserie (code NAF 2008 16.23Z, 43.91A, 43.32A). Cet échantillon représente 1/6 des entreprises présen-‐
tes en Bretagne employant des salariés (source : ACOSS-‐URSSAF). Seules les entreprises travaillant le bois ont été interro-‐
gées. L'échantillon se décompose de la façon suivante : 11 % de fabricants de charpente et menuiserie (16.23 Z), 25 % en tra-‐
vaux de charpente (43.91 A) et 64 % en travaux de menuiserie (43.32 A). À noter que la plupart des entreprises de l'échan-‐
tillon ayant le code NAF 2008 43.32A exerce également une activité de charpente. 64 % des entreprises ont une taille d'effec-‐
tif inférieure ou égale à 10 salariés. 26 % sont installées dans les Côtes d'Armor, 25 % dans le Finistère, 28 % en Ille-‐et-‐Vilaine
et 21 % dans le Morbihan.
Une deuxième enquête a été réalisée en avril 2014 auprès des négociants bretons multispécialistes ou spécialisés bois. Après
relance, le taux de retour atteint 55 %.
Les analyses de l'activité bâtiment sont issues des publications de la Cellule Économique de Bretagne.
Le solde d'opinions correspond à la différence entre le pourcentage d'entreprises donnant un avis en hausse et le pourcen-‐
tage d'entreprises donnant un avis en baisse. Les réponses stables n'influencent pas la valeur du solde. Un solde positif repré-‐
sente une amélioration de la situation, un solde négatif une détérioration et un solde nul une stabilisation.
Dans les locaux non résidentiels, le secteur secondaire comprend les bâtiments industriels, artisanaux et de stockage non
agricole. Le secteur tertiaire comprend les bâtiments commerciaux, les bureaux, les hébergements, les bâtiments d'ensei-‐
gnement, de culture et loisirs, de santé, d'hygiène et d'action sociale, les ouvrages spéciaux et les transports.
Revue de presse
- A Plaine-Haute (22), une nouvelle école publique va être
construite en ossature bois, pour un coût estimé à
1,665 M€ HT. Télégramme Saint-Brieuc - 17/01/14
- La scierie Aprobois, basée à Carhaix, va s'associer à l'entreprise HD Services, basée à Loudéac et spécialisée dans
la bûche, afin de créer une entreprise productrice de granulés de bois à partir des sous-produits de scierie. L'investissement de cette structure, qui sera installée à Rostrenen
(22), est de 10 M€, pour une création de 15 emplois directs
et 80 emplois indirects. Télégramme Carhaix - 25/02/14
Edition -‐ Rédaction -‐ Composition :
Cellule Économique de Bretagne
7, Boulevard Solferino -‐ 35000 RENNES -‐ Tél : 02 99 30 23 51 -‐ Fax : 02 99 31 40 45
Email : contact@cellule-‐eco-‐bretagne.asso.fr -‐ site : www.cellule-‐eco-‐bretagne.asso.fr
n° ISSN : 1760-‐5458
4

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