Paysage Audiovisuel › Législation ›

Transcription

Paysage Audiovisuel › Législation ›
Newsletter N°120 – Mars 2015
#mediamerica
TRANSMEDIA
Une belle sélection de Français dans les sections interactives du Tribeca Film Festival
Pour son édition 2015, le Tribeca Film Festival (New York – 16-26 avril) présentera son volet « innovation » dans les
Spring Studios. Qualifié de « creative hub », ce nouvel espace rassemblera cinéastes, créateurs, professionnels et
festivaliers pour expérimenter et découvrir les dernières tendances du storytelling interactif.
Dans ce cadre, le Tribeca Film Institute organise TFI interactive, une journée de conférences et de démonstrations
avec des speakers et des créateurs venus du cinéma, des medias, du gaming, des secteurs technologiques, ou de la
société civile pour explorer les nouvelles formes de storytelling.
Le Tribeca Film Institute (TFI) organise chaque année de nombreux événements (conférences, attributions de
bourses, hackathons) à travers le monde pour promouvoir les dernières innovations dans le secteur du transmedia et
des nouvelles écritures. C’est l’un des organismes les plus à la pointe sur le sujet aux Etats-Unis. Il soutient
financièrement des œuvres ambitieuses notamment à travers son NEW MEDIA FUND: des bourses sont attribuées
chaque année par la JustFilms Ford Foundation aux meilleurs projets de documentaires interactifs sur des sujets
sociaux. L’appel à candidatures du NEW MEDIA FUND est ouvert jusqu’au 12 mai prochain.
TFI interactive sera justement l’occasion d’assister aux pitchs des lauréats 2014-15 de cette prestigieuse (et
conséquente) bourse New Media Fund. Parmi eux, cette année encore, la France est bien représentée avec deux
projets sur trois. Déjà en 2014, parmi les 7 projets interactifs soutenus, 3 étaient des productions ou co-productions
françaises. (voir nos articles : Le New Media Fund du Tribeca Film Institute, une opportunité pour les créateurs
transmedia Français et Tribeca Hacks , Cross Video Days et Sunny Lab, deux semaines d’immersion dans le
transmedia Français grâce à la coopération entre les services culturels de l’Ambassade et TFI).
Les deux nouveaux projets français soutenus par le New Media Fund sont :
– NOTE ON BLINDNESS produit par Arnaud Colinart (Ex-Nihilo), un projet transmedia de Peter Middleton et James
Spinney qui propose une immersion sensorielle et psychologique dans la peau d’un homme qui perd progressivement
la vue.
– THE ENEMY de Karim Ben Khelifa et produit par Chloé Jarris (Camera Lucida) et coproduite par France
Télévisions, une œuvre qui rompt avec la représentation de la guerre livrée par les médias. Ce projet en réalité
virtuelle propose de se déplacer librement au cœur d’un face-à-face entre deux combattants à travers une expérience
innovante et immersive.
Le public pourra d’ailleurs expérimenter The Enemy dans la cadre de STORYSCAPES, l’espace dans lequel sont
présentées 5 installations interactives qui donnent vie à des histoires en utilisant des technologies innovantes.
Parmi les 5 installations présentées à Storyscapes du 16 au 19 avril, outre The Enemy, on peut noter une autre
œuvre française : DO NOT TRACK issue du documentaire interactif de Brett Gaylor et Sébastien Brothier (production
Upian, ARTE, ONF, BR) qui mène une enquête en ligne sur l’économie de l’Internet gratuit, le tracking et comment la
personnalisation des données affecte notre compréhension du monde.
Les Spring Studios accueilleront aussi d’autres programmes expérimentaux variés couvrant un large spectre de
technologies innovantes, notamment au sein du Stanford University’s Virtual Human Interaction Lab, qui travaillera
avec Worldviz LLC pour développer des expériences de réalité virtuelle.
Le 22 avril, le programme de conférences Tribeca Talks®: Imagination monté avec l’incubateur new yorkais The
Hatchery, rassemblera des conférenciers de renommée mondiale, des “gourous” de la technologie comme Astro
Teller, surnommé « Captain of Moonshots », qui dirige la moonshot factory de Google censée donner vie aux « idées
magiques » ; ou Ashwin Vasavada, scientifique qui travaille à la NASA et pilote notamment les projets sur Mars ; ou
encore Tim Armstrong le PDG d’AOL.
Parallèlement à cela se tiendra GAME FOR CHANGE (21-23 avril), un festival dans le festival, consacré au serious
game et dont l’objectif est de « célébrer le pouvoir positif des jeux vidéo ». Le Français David Dufresne actuellement
ww.mediamerica.org
1
en résidence au MIT avec le soutien du l’Institut Français, y présentera son webdoc- game interactif FORT MC
MONEY (le 21 avril).
Tribeca Festival Sets Digital Interactive Slate, Virtual Reality Demos, Variety, 10/03/2015
Interactive Storytelling and innovation collide at Spring studios for 2015 Tribeca Film Festival, Tribecafilm.com,
10/03/2015
Le New Media Fund du Tribeca Film Institute, une opportunité pour les créateurs transmedia Français, Mediamerica
Tribeca Hacks , Cross Video Days et Sunny Lab, deux semaines d’immersion dans le transmedia Français,
Mediamerica
CINEMA
Le cinéma français mis à l’honneur en mars à New York
Du 6 au 15 mars se sont tenus à New-York les 20ème Rendez-Vous with French Cinema, co-organisés par Unifrance
Films et la Film Society Lincoln Center en étroite association avec les services culturels de l’Ambassade de France, la
Brooklyn Academy of Music (BAM) et le IFC Center qui tous deux accueillaient des projections.
Afin de marquer un anniversaire important et de donner une nouvelle impulsion à ce rendez-vous incontournable aux
Etats-Unis, plusieurs opérations ont été amplifiées ou menées en parallèle : Master Classes des artistes invités,
rencontres avec les étudiants, séances scolaires, rencontres avec les artistes (Talks gratuits), exposition
photographique au sein des Services culturels de l’Ambassade de France, Focus autour de Benoît Jacquot au French
Institute Alliance Française (FIAF), Mission de la présidente du Centre National du Cinéma et de l’image animée
(CNC) et enfin invitation de compositeurs français de musique de films.
1. Les 20ème Rendez-Vous with French Cinema
Parrainée par le cinéaste américain Martin Scorsese et présidée par Nathalie Baye, cette 20ème édition proposait 22
longs métrages et 4 courts métrages au public américain.
Trois cœurs, de Benoît Jacquot, a ouvert les festivités le vendredi 6 mars, en présence de l’équipe du film dont le
réalisateur et Charlotte Gainsbourg, ainsi que le président d’Unifrance et sa déléguée générale, Jean-Paul Salomé et
Isabelle Giordano, la présidente du CNC Frédérique Bredin et son directeur des affaires internationales, PierreEmmanuel Lecerf, et de nombreux talents français et américains (Nathalie Baye, Serge Toubiana, Christophe
Honoré, Gilles Lelouche, Cédric Jimenez, Mélanie Laurent, Wanda Sykes, etc.).
La sélection complète de Rendez-Vous with French Cinema :
Trois coeurs – Benoit Jacquot (Ouverture)
Réalité – Quentin Dupieux (Clôture)
Terre battue – Stéphane Demoustier
Respire – Mélanie Laurent
La French – Cédric Jimenez
Fidélio, l’odyssée d’Alice – Lucie Borleteau
Mange tes morts – Jean-Charles Hue
Gaby Baby Doll – Sophie Letourneur
Hippocrate – Thomas Lilti
Dans la cour – Pierre Salvadori
L’Homme qu’on aimait trop – André Téchiné
Les Combattants – Thomas Cailley
Qu’Allah bénisse la France ! - Abd Al Malik
Métamorphoses – Christophe Honoré
Mon amie Victoria – Jean-Paul Civeyrac
La Prochaine Fois je viserai le cœur – Cédric Anger
Party Girl – Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis
Le Dos rouge – Antoine Barraud
L’Affaire SK1 – Frédéric Tellier
Une histoire américaine – Armel Hostiou
La Vie sauvage – Cédric Kahn
Bébé tigre – Cyprien Vial
Courts-métrages :
Le Plus petit appartement de Paris – Héléna Villovitch
La Contre-allée – Cécile Ducrocq
Espace - Éléonore Gilbert
Extrasystole – Alice Douard
ww.mediamerica.org
2
Les rencontres gratuites
Plusieurs rencontres gratuites avec des acteurs et réalisateurs français ont été organisées en marge du festival :
Charlotte Gainsbourg et Benoît Jacquot le vendredi 6, Nathalie Baye et Mélanie Laurent le dimanche 8, Guillaume
Canet le mardi 10.
Rétrospective Benoît Jacquot au FIAF et décoration du distributeur américain Charles Cohen à l’Ambassade
de France
Le FIAF a présenté en mars une rétrospective consacrée à Benoît Jacquot. L’ouverture de la série a eu lieu le 3 mars
avec la projection de la version restaurée de La Désenchantée, un film distribué aux Etats-Unis par Charles Cohen,
également distributeur de Trois cœurs (et de Timbuktu pour information). Ce dernier s’est vu remettre le 12 mars, par
le conseiller culturel adjoint, l’insigne de chevalier dans l’ordre des arts et des lettres au sein des Services culturels de
l’Ambassade de France.
Les compositeurs de musique
Pour la première fois, deux groupes de compositeurs de musique français ont été invités à participer au festival. Il
s’agissait de Low Entertainment et HiTnRun qui ont composé les musiques de trois des films présentés et pour
lesquels une rencontre a été organisée avec une quinzaine de professionnels américains (Music composers et Music
Supervisors) en étroite association avec la SACEM et le Bureau Export de la Musique française.
Panel sur la Cinéphilie
Enfin, un panel sur la cinéphilie au XXIème siècle, 21st Century Cinephile, a été organisé le 7 mars devant une
centaine de personnes : il était composé de Melissa Anderson (journaliste), Thierry Lounas (SO FILM magazine),
Florence Ben Sadoun (journaliste ELLE), Serge Toubiana (Cinémathèque Française), Nicholas Elliott (Correspondant
Les Cahiers du Cinéma à New York) ; et avait pour modérateurs Isabelle Giordano et Dennis Lim (Film Society of
Lincoln Center).
Les masterclass
Master class Benoît Jacquot – Columbia University,
Modérateur: Bette Gordon
Master class Kristina Larsen – Columbia University
Modérateur: Sandra Schulberg
Master class Abd Al Malik – Campus du Lincoln Center
Masterclass organisée avec les étudiants du département français et cinéma de lʼUniversité de Fordham, au campus
du Lincoln Center, en présence de 25 jeunes lycéens participants au programme French Heritage piloté par les
Services culturels de l’Ambassade de France.
Modératrice: Audrey Evrard
Master class Anne-Dominique Toussaint – New York University
Modérateur: Peter Newman
Master class Thierry Lounas – New York University
Modérateur: Peter Newman
Master class Christophe Honoré – City University of New York
Modérateur : David Gerstner
Master class au Lycée français pour les classes en option cinéma (seconde, première, terminale) : Christophe
Honoré, Thomas Cailley.
2. La Mission à New-York du CNC
A l’occasion de ce 20ème anniversaire, la présidente du CNC et ses équipes (Pierre-Emmanuel Lecerf, DRI DAF, et
Françoise Pams, conseillère spéciale) se sont rendus à New-York pour une mission coordonnée par les Services
culturels de l’Ambassade de France.
Ce déplacement a notamment permis d’organiser une conférence à la Maison française de Columbia University
autour du système français de financement de la création cinématographique, intitulée : French Cinema, A State
Affair : History of Cinema and Public Policies from World War II to the Digital Age.
Frédérique Bredin, Pierre-Emmanuel Lecerf, Laurent Creton, et Jonathan Buchsbaum ont animé cette table-ronde
avec pour modérateur le célèbre producteur et désormais professeur à Columbia, James Schamus.
Le Département audiovisuel des Services culturels a également organisé l’intervention du CNC dans le cadre de la
conférence organisée par IFP (Indepedent Film Project) au NY Media Center de Brooklyn sous le titre de : Art of Film
Finance : Building Your Global Strategy
Cette conférence a réuni plus de 80 professionnels new-yorkais de la production cinématographique, audiovisuelle et
dans le domaine des nouvelles écritures.
De nombreuses réunions de travail ont également été montées, avec notamment le Tribeca Film Institute avec lequel
des pistes concrètes de partenariat ont été évoquées, ainsi qu’avec la Motion Pictures Association of America
(MPAA). Le Sénateur Chris Dodd, Président (Chairman et CEO) de la MPAA depuis 2011, a d’ailleurs fait
spécifiquement le déplacement depuis Washington avec ses équipes afin de participer à cette réunion montée par les
Services culturels de l’Ambassade de France. Des points essentiels de la relation transatlantique ont été abordés : les
réflexions menées à Bruxelles sur une possible réforme du droit d’auteur, le piratage illégal de contenus sur le web, le
financement de la création, l’ouverture du marché chinois, etc.
ww.mediamerica.org
3
Les relations MPAA et CNC sont traditionnellement étroites. Lors du combat sur l’exclusion des services audiovisuels
du mandat de négociation de l’UE dans le cadre du TTIP, la MPAA s’est distinguée par un discours favorable à la
défense de l’exception culturelle française.
3. La Galerie Cinéma accueillie aux Services Culturels de l’Ambassade de France
Suite au succès de la première galerie d’art dédiée au cinéma qui a ouvert à Paris en septembre 2013, la productrice
Anne-Dominique Toussaint a ouvert à New York, en partenariat avec les services culturels de l’Ambassade de France
et grâce au Fonds culturel franco-américain (DGA/MPA/SACEM/WGAW) et plusieurs partenaires privés, une
exposition collective sur la 5ème avenue dans l’hôtel particulier qui abrite la librairie française Albertine et les Services
Culturels de l’Ambassade de France.
Du 10 mars au 10 avril 2015, le public new yorkais peut ainsi découvrir le concept atypique de la Galerie Cinema où
des artistes prestigieux démontrent l’évidence et la permanence du lien entre cinéma et art : les réalisateurs Cédric
Klapisch, Atiq Rahimi et Jan Kounen, les chefs-opérateurs Ed Lachman et Agnès Godard, les acteurs James Franco
et Vincent Perez, le photographe de l’agence Magnum Harry Gruyaert, et le réalisateur photographe Raymond
Depardon.
Le vernissage de l’exposition a eu lieu le 9 mars 2015 dans le cadre des 20ème Rendez-Vous With French Cinema,
en présence de la délégation artistique et du chef-opérateur Ed Lachman, artiste exposé au sein de la Galerie pour
cette exposition éphémère.
Six conseils pour financer son film indépendant – compte rendu du Art of Film Finance du Made in NY Media
Center
Début mars s’est tenu le Art of Film Finance, un atelier organisé par le Made in NY Media Center d’IFP. Des
producteurs, des distributeurs et d’autres experts du secteur audiovisuel se sont réunis pour réfléchir aux moyens de
financer les films. Parmi les conférenciers se trouvaient des représentants du CNC, dont Xavier Lardoux, directeur du
cinéma, invité grâce à la coopération entre les Services Culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis et le
Made in NY Media Center.
Il ne s’agissait pas de faire un état des lieux et de souligner les difficultés qu’un producteur rencontre pour financer un
film indépendant, quelques pistes de réflexions et des conseils pratiques ont été apportés. IndieWire les a synthétisés
en 6 points :
1 – L’artiste doit être un entrepreneur
Cela a été l’un des principaux mots d’ordre des panélistes qui ont insisté sur le rôle de « businessman » du cinéaste
indépendant. Anne Carey, responsable de la production chez Archer Gray (10,000 Saints, Diary of a Teenage Girl,
Mr. Holmes), résume cela d’une phrase : « L’artiste doit certes avoir une vision et être ambitieux mais il doit aussi être
pragmatique ».
2 – Connaître son public
Le cinéaste doit bien identifier son public. Brian Newman, consultant pour le Sundance Institute Transparency Project
et Mickey Slevin, Head of Finance and Operations chez Filmbuff, insistent sur le fait que cela permet de bien définir la
stratégie de distribution. Certes il y a souvent des exceptions mais généralement les fictions ont plus de succès en
VOD – comme VHX, la plateforme de distribution pour les cinéastes indépendants désireux de vendre leurs
programmes en ligne – tandis que les documentaires sont mieux distribués sur iTunes.
3 – Toutes les plateformes VOD ne se valent pas
Encore au stade embryonnaire, le Transparency Project tente d’analyser et d’agréger des informations sur les
distributions des contenus sur les diverses plateformes. Celles-ci sont souvent regroupées par les analystes et les
producteurs pêle-mêle sous une étiquette commune : « VOD » ou « divers ». Il est indispensable de les analyser
séparément pour développer sa stratégie de distribution.
4 – Il y a de l’argent si l’on sait où chercher
Les panelistes ont largement insisté sur les nouvelles opportunités que représentent les plateformes pour les films
indépendants – même si souvent une distribution en ligne peut nuire à une sortie en salles (voir notre article Les plus
importantes chaînes de cinéma boycottent Beasts of No Nation diffusé simultanément sur Netflix, Mediamerica, mars
2015).
5 – Un bon choix d’acteurs
Avoir des acteurs connus (« A-list ») aide évidemment à financer le film, mais il faut surtout que le casting
corresponde à l’ambition artistique du film.
6 – Des financements publics existent en Europe et dans divers villes et pays via des incitations fiscales.
Les panélistes ont déploré que de tels soutiens publics soient souvent mal perçus aux Etats-Unis, et se sont montrés
très intéressés par le modèle français. Xavier Lardoux, directeur du cinéma du Centre national du cinéma et de
ww.mediamerica.org
4
l’image animée (CNC), a ainsi souligné que le CNC offre 800 millions d’Euros par an pour soutenir la production et la
distribution de films, ainsi qu’une déduction fiscale de 20% qui pourrait augmenter l’année prochaine pour attirer les
tournages en France. Indiewire cite l’exemple de Woody Allen avec Midnight in Paris et Magic in the Moonlight avant
de donner le lien pour en savoir plus sur ce système.
Mais New York aussi peut aider en remboursant entre 15 et 30% du budget en incitations fiscales (le pourcentage
peut monter jusqu’à 50% au Canada). New York peut ainsi payer pour les salaires « below the line » (donc pas ceux
des acteurs, scénaristes, réalisateurs ou producteurs). Plus d’infos sur les crédits de production dans l’état de New
York sont disponibles sur le site nylovesfilm.com. Si le tournage a lieu à New York City, il est possible de candidater
auprès du “Made in NY” Marketing Credit.
Attention, Filmmakers: 6 Tips for Getting Your Film Financed, Indiewire, 10/03/2015
Grande rétrospective d’Abderrahmane Sissako aux Etats-Unis, à la suite du succès de Timbuktu
Du 1er au 22 avril 2015, les services culturels de l’ambassade de France aux États-Unis, avec le concours de la
Cinémathèque Afrique de l’Institut français à Paris organisent, une tournée et une rétrospective itinérante consacrées
au réalisateur Abderrahmane Sissako. Ce dernier assurera présentations, master classes et rencontres auprès de 5
institutions et universités américaines parmi les plus prestigieuses.
Abderrahmane Sissako est un cinéaste majeur du cinéma africain et mondial, récemment sous les feux de l’actualité
avec son dernier film TIMBUKTU, présenté en compétition au Festival de Cannes 2014, ayant obtenu 7 Césars 2015
et ayant été nommé pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Depuis sa sortie le 28 janvier dernier aux États-Unis, TIMBUKTU connaît un important succès critique et commercial
avec un Box-Office de près d’un million de dollars pour les États-Unis et le Canada. Le film a été joué dans 135
cinémas et est encore actuellement diffusé sur 42 écrans.
A cette occasion, une grande rétrospective des œuvres majeures du cinéaste circulera dans 5 grandes villes dont
Minneapolis (Walker Art Center), Princeton University, Charlottesville (Viginia University), Bloomington (Indiana
University) et Hanover (Darmouth College).
En complément, sera organisée le 6 avril à Washington DC, une projection exceptionnelle de TIMBUKTU à la Motion
Picture Association of America (MPAA) pour le State Department américain, en présence notamment de Chris Dodd,
patron de la MPAA et de Rick Stengle, Under Secretary of State for Public Diplomacy and Public Affairs.
Programme :
– Du 1er au 6 avril à Minneapolis, Walker Art Center
– Le 6 avril à Washington, D.C., MPAA.
– Du 7 au 9 avril à Princeton, Princeton University
– Du 9 au13 avril à Charlottesville, University of Virginia
– Du 13 au 19 avril à Bloomington, Indiana University
– Du 20 au 22 avril à Honover, Dartmouth College
La Rétrospective propose les films suivants :
– ROSTOV-LUANDA, 29 min, 1997
– SABRIYA, 26 min, 1997
- LE JEU, 23 min, film de fin d’études. Situé dans le désert mauritanien et tourné au Tukménistan, 1989
– OCTOBRE, 37 min, tourné dans le banlieue de Moscou. (Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes, Prix du
meilleur court métrage au 3e Festival du cinéma africain de Milan,1992,
– LA VIE SUR TERRE, 60 min, 1998
– HEREMAKONO (En attendant le bonheur), 90 min, (Grand prix-Étalon de Yenenga au 18e FESPACO en 2003),
inspiré au cinéaste par son bref retour en Mauritanie en 1980, 2002,
– BAMAKO, 112 min, 2006
– TIMBUKTU, 97 min, 2014, dernier long-métrage ayant obtenu 7 Césars et une nomination pour l’Oscar du Meilleur
Film Etranger.
Des masterclasses, rencontres et projections seront organisés dans les institutions partenaires avec les différents
départements universitaires : Cinema Studies, African Studies, Film Studies, Media Studies, Russian Studies,
Religious Studies, Political Science…
Tom Rothman est nommé à la tête de Sony Motion Picture Group
Sony Pictures a nommé le mois dernier Tom Rothman à la présidence de ses studios de cinéma après l’éviction
récente d’Amy Pascal suite à la cyber-attaque qui a divulgué e-mails, budgets, salaires et autres informations au
public.
ww.mediamerica.org
5
Depuis 2013, Tom Rothman dirigait TriStar Productions de Sony. Il avait été auparavant président et CEO de Fox
Filmed Entertainment pendant 12 ans aux côtés de Jim Gianopulos. Il avait précédemment fondé Fox Searchlight,
dirigé les productions mondiales pour la Samuel Goldwyn Company de 1989 à 1994 et travaillé à Columbia Pictures
de 1987 à 1989.
A Fox, Tom Rothman était connu pour maîtriser parfaitement les coûts et pour gérer de façon très pratique les
grandes productions. Lors des nombreuses années qu’il a passées dans la compagnie, le studio a établi des records
de profits. Parmi ces succès, Tom Rothman compte les deux plus gros succès du box-office mondial: Titanic et
Avatar qui ont rapporté, à eux deux, plus de 40 milliards et plus de 150 nominations aux Oscars.
Pendant son nouveau contrat de 5 ans avec Sony, Tom Rothman devra éclaircir la situation après l’histoire de la
cyber-attaque mais aussi essayer de sécuriser financièrement le studio et de lancer une liste de franchises à tarif
avantageux, en s’appuyant sur les séries Spider-Man et Ghostbusters.
Il a également été annoncé que le contrat de Michael Lynton avait été reconduit comme président et directeur général
de Sony Pictures Entertainment et PDG de Sony Entertainment. C’est là un vote de confiance pour un responsable
qui s’est trouvé au cœur de la tempête lors de la cyber-attaque.
Tom Rothman Named Head Of Sony Motion Picture Group, de James Rainey et Brent Lang, Variety, 24 février 2015
Film France en force au Locations Show de Los Angeles pour promouvoir la France
Film France accompagné de 12 sociétés et des commissions locales du film d’Ile de France, de la Guadeloupe et de
la Réunion, était présente début mars à Los Angeles pour Destination France, une opération de promotion du
territoire organisée avec le soutien des Services culturels de l’Ambassade de France (Consulat de France à Los
Angeles), qui cette année s’appuyait notamment sur les récentes améliorations du C2I, mais aussi sur la baisse de
l’Euro.
15 sociétés et commissions locales du film françaises (liste plus bas) participaient début mars à Destination France,
l’opération de promotion du territoire orchestrée chaque année à Los Angeles par Film France à l’occasion du salon
Locations Show. Destination France conjuguait, pendant une semaine, une présence sur un stand au salon au Hyatt
de Century City, un diner VIP à la Résidence du Consul Général de France, des breakfasts d’information pour
les productions indépendantes : « C’est la troisième fois que nous faisons partie de la délégation française pour
Destination France, et nous y retournerons l’année prochaine, explique Xavier Roy de Froggie, qui a organisé les
tournages en France de série US comme Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D ou Covert Affairs. C’est la seule occasion de
rencontrer face à face et dans un temps très court des dizaines de porteurs de projets de tournage en France,
producteurs, réalisateurs et scénaristes, avec un échange beaucoup plus complet que par e-mail ou par téléphone ».
De la production, aux VFX en passant par les studios de tournage, les sociétés françaises présentes offraient aux
professionnels américains tous les segments industriels nécessaires à la fabrication d‘un film ou d’une série TV. Et
les trois commissions régionale du film du réseau Film France présentes dans la délégation : Ile-de-France,
Guadeloupe et la Réunion, ont pu mettre en valeur la large pallette des décors disponibles.
« Film France continue son exploration globale des marché étrangers, à la fois dans les pays établis comme dans
ceux en émergence, créant de nouveaux marchés à capter pour le secteur de la production », dit John Bernard de
Peninsula Films (Hunger Games 3, Tomorrowland…)
L’équipe de Film France, à l’occasion de la visite des major studios a pu présenter les récentes améliorations du
Crédit d’Impôt International à une trentaine décideurs-clés. « L’amélioration du C2I avec un taux à 30% en 2016 est
accueillie comme un facteur extrêmement positif par nos interlocuteurs américains et renforce nettement la position
de la France par rapport à nos voisins notamment européens », constate Valérie Lépine-Karnik, DG de Film France.
Par ailleurs, Film France a pu mettre en avant la baisse actuelle de l’Euro, autre facteur de compétitivité: « Avec un
dollar et une livre sterling très forts par rapport à l’Euro, allié à l’amélioration du C2I, le marché des productions
étrangères peut maintenant connaître une vraie croissance en France », analyse John Bernard.
Les sociétés françaises participant à Destination France :
Cactus Films
Chez Eddy
Dum Dum Films
Froggie Production
IFilm Europe
I Mediate Clearance
Kanzaman
Les Androïdes associés
Péninsula Films
Provence Studios
Purple Papaya Films
The Bridge VFX
Pour plus d’informations : Film France
ww.mediamerica.org
6
TELEVISION
Les spectateurs réclament plus de diversité au cinéma et à la télévision
La situation ne semble pas avoir beaucoup évolué depuis le rapport de février 2014 du centre de recherche Ralph
Bunche de l’université UCLA sur la place des minorités et des femmes dans l’industrie hollywoodienne. Darnell Hunt,
le directeur du centre, souligne que leur sous-représentation est d’ailleurs très ancienne : « Dès le début du cinéma,
les postes à responsabilité, que ce soit devant ou derrière la caméra, ont été pourvus par les hommes blancs. Les
femmes et les minorités ont été peu impliqués dans ce processus créatif essentiel pour la constitution d’histoires
nationales populaires».
Le dernier rapport publié début 2015 a étudié les sorties cinéma et les émissions de télévision diffusées en clair, sur
le câble et les plateformes numériques de 2012 à 2013, afin de mesurer la présence des femmes et des minorités
devant et derrière la caméra. Au-delà des considérations éthiques, l’aspect économique est largement abordé : «Ce
qui est nouveau, c’est que le business tel que nous le connaissons pourrait bientôt ne plus être rentable», annonce
Darnell Hunt. « Hollywood doit valoriser les minorités dans ses productions pour qu’elles restent attractives auprès
d’un public américain toujours plus varié ». Celui-ci semble préférer « un contenu diversifié créé par des talents
diversifiés » – en un mot, « la diversité fait vendre ». D’ailleurs l’étude de 2014 (The 2014 Hollywood Diversity Report:
Making Sense of the Disconnect) affirmait déjà que les films dont le casting reflétait la forte diversité de la population
américaine généraient un box-office supérieur à la moyenne.
Le rapport pointe le fait que les minorités vont bientôt devenir une majorité aux Etats-Unis mais qu’elles restent sousreprésentées à Hollywood. La situation aurait même tendance à s’aggraver par certains aspects. Ainsi les femmes
ont vu leurs salaires diminuer d’une année sur l’autre. Le rapport de l’an passé montrait que les minorités et les
femmes occupant des positions influentes à Hollywood étaient sous-représentées par rapport à la démographie
actuelle de la population américaine. Ce document affirmait que les pourcentages d’acteurs, scénaristes, réalisateurs
et producteurs de cinéma et de télévision de sexe féminin et/ou appartenant à une minorité représentaient moins de
10% à 50% de leur part réelle dans la population.
Report: Audiences Demand More Diversity in Film and TV, Variety, 25/02/2015
Show Business Diversity Trailing U.S. Demographics, UCLA Report Shows, Variety, 12/02/2014
VOD
Les plus importantes chaînes de cinéma boycottent Beasts of No Nation diffusé simultanément sur Netflix
Une novelle fois, la chronologie des médias est remise en cause aux États-Unis par une plateforme de diffusion en
ligne et cela ne va pas sans heurts. Netflix crée la polémique après avoir acheté pour 12 millions de dollars le dernier
film de Cary Fukunaga, Beasts of No Nation, avec l’intention de le diffuser en même temps que sa sortie en salles.
Les quatre plus grandes chaînes de cinéma – AMC, Regal, Cinemark et Carmike – ont alors annoncé qu’elles ne
projetteraient pas ce drame sur les enfants soldats en Afrique si le traditionnel lapse de temps de 90 jours entre la
sortie en salles et la diffusion VOD n’était pas respecté.
Ce n’est pas la première fois que Netflix bouleverse cette chronologie. On se souvient des vives réactions
provoquées par la sortie simultanée sur la plateforme et dans les salles de cinéma IMAX partenaire de l’opération, de
la suite du film à succès Tigre et Dragon. La plupart des exploitants avaient refusé de le mettre à l’affiche (voir notre
article Netflix divise Hollywood en produisant son premier film de cinéma, Mediamerica, mars 2014).
Mais tous ne sont pas opposés à ces sorties simultanées. Ainsi the Alamo Drafthouse, une chaîne indépendante de
19 cinémas au Texas, à New York et en Californie a bien l’intention de projeter Beasts of No Nation. Son directeur et
fondateur, Tim League, déclare ne pas avoir d’idées arrêtées sur le sujet : « Je vois des films, je veux les montrer, et
je les montre quelle que soit leur stratégie de sortie ». D’ailleurs, il rappelle que Snowpiercer a connu un certain
succès dans ses salles, même si le film était sorti en VOD alors qu’il était encore à l’affiche. Tim League ne considère
pas être en compétition directe avec Netflix.
L’un des producteurs de Beasts of No Nation, Amy Kaufman, affirme que c’est une belle opportunité pour le film de
recevoir ainsi le « label Netflix ». Cela lui permet de toucher un public plus large. La qualité des séries et des
documentaires diffusés sur Netflix ou sur HBO modifie les habitudes de consommation des spectateurs. Le succès de
True Detective, la série diffusée sur HBO et réalisée par Cary Fukunaga, augure de bons résultats pour son dernier
film. Beasts of No Nation pourrait être à l’affiche dans 200 à 250 cinémas indépendants.
Major Theater Chains to Boycott Netflix’s ‘Beasts of No Nation’, Variety, 03/03/2015
Netflix divise Hollywood en produisant son premier film de cinéma, Mediamerica, mars 2014
ww.mediamerica.org
7
LEGISLATION
Après avoir adopté l’Open Internet Order le 26 février, la FCC publie ses nouvelles règles sur la neutralité du
net
Après plusieurs mois de débat public et d’incertitudes, la Federal Communications Commission (FCC) a adopté le 26
février l’Open Internet Order par trois votes pour (les deux commissaires démocrates et Tom Wheeler) et deux contre
(les deux commissaires républicains).
Le règlement (Order), dont l’intégralité a été publiée dans un document de plus de 300 pages le 12 mars, met en
place trois règles principales. Les FAI ne pourront pas
1/ bloquer l’accès à des contenus, services, applications et appareils légaux (no blocking)
2/ ralentir ou accélérer intentionnellement le trafic (no throttling)
3/ hiérarchiser les contenus et services sur Internet (no paid prioritization).
Pour y parvenir, le règlement requalifie les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) en « services de télécommunications
» (jusqu’alors « services d’information ») relevant du Titre II du Communications Act de 1934, cadre légal s’appliquant
aux infrastructures d’utilité publique. Le texte prévoit certaines exceptions nécessaires à une gestion raisonnable du
réseau (reasonable network management exception), ainsi que la mise en place de règles de conduite et de
transparence pour les FAI. Ces règles prévoient néanmoins de moderniser l’application du Titre II afin de préserver la
capacité d’investissement des opérateurs dans le développement des réseaux. Dans cet objectif, la FCC restreindra
son intervention auprès des FAI à un nombre limité de dispositions du Titre II. L’Order exclurait notamment du champ
d’action de la FCC la réglementation des prix, le dégroupage du dernier « mile » et l’imposition de nouvelles taxes
locales ou fédérales. Les règles prendront effet 60 jours après leur publication au Federal Register.
Le vote de la FCC a été salué par les tenants d’une régulation stricte, qui garantit la préservation d’un Internet libre et
ouvert. On compte parmi eux un grand nombre d’élus démocrates, certains fournisseurs de services (Netflix, Mozilla,
Etsy) et des associations de défense des libertés civiles (l’Open Technology Institute, Public Knowledge). The Internet
Association, qui représente la plupart des géants de l’Internet comme Google, Facebook et Yahoo, s’est également
réjouie du résultat de ce vote, même si à titre individuel les grands groupes sont restés relativement discrets. Selon le
quotidien The Hill, Eric Schmidt se serait récemment exprimé contre l’application du Titre II.
Les Républicains, globalement opposés à ce projet, sont en revanche d’ores et déjà en ordre de bataille pour contrer
la régulation de la FCC. Une proposition de loi a été déposée le 3 mars par la Représentante Marsha Blackburn (RTenn), soutenue par 19 autres Républicains. La loi, baptisée « Internet Freedom Act », interdirait à la FCC de
requalifier les FAI en services de télécommunications. Cette proposition n’emporte cependant pas le soutien de tous
les Républicains alors qu’une autre proposition est en préparation, soutenue par les Représentants Fred Upton, (RMich), président du Committee on Energy and Commerce et Greg Walden (R-Ore), président du Subcommittee on
Communications and Technology. Celle-ci ferait appliquer la neutralité du net tout en limitant les pouvoirs de la FCC,
en empêchant la requalification des FAI au sein du Titre II. Les signataires de cette proposition espèrent rallier un
soutien bipartisan autour de ce compromis. Le Congrès pourrait également rejeter les règles de la FCC dans le cadre
d’une resolution of disapproval votée par les deux chambres, à laquelle le Président Obama pourrait cependant
opposer son véto. Le vote a par ailleurs suscité des critiques immédiates de la part des FAI qui redoutent une
réglementation et une fiscalité plus lourdes en étant reclassés « services de télécommunications ». Ils étudient
désormais scrupuleusement le texte récemment publié, certains d’entre eux ayant déjà annoncé leur intention de faire
appel devant le juge fédéral.
Ella Filippi
Service Economique Régional de l’Ambassade de France à Washington
RADIO
“RFI by AudioNow® Digital”, première application multilingue sur appel téléphonique aux Etats-Unis
RFI, radio d’actualité française diffusant ses programmes dans le monde entier en français et en 12 autres langues, et
AudioNow® Digital, l’un des principaux développeurs d’applications mobiles multilingues pour les radiodiffuseurs
lancent l’application « RFI by AudioNow® Digital », donnant accès aux programmes de RFI en douze langues.
Pour la première fois aux Etats-Unis, les mobinautes peuvent choisir d’écouter les émissions de RFI en streaming ou
sur appel téléphonique. L’application gratuite est disponible dans le pays sur l’App Store et sur Google Play.
Via l’application, les auditeurs peuvent accéder à la demande aux journaux d’information de RFI en
brésilien/portugais, cambodgien, chinois, anglais, français, haoussa, persan, roumain, russe, espagnol, swahili et
ww.mediamerica.org
8
vietnamien. Ils peuvent également écouter en direct les programmes de RFI en français et en roumain, 24 heures sur
24, 7 jours sur 7.
L’application, participative et conviviale, offre la possibilité à l’utilisateur de gérer sa consommation de bande
passante, de recevoir des alertes urgentes, de partager des contenus sur les réseaux sociaux…
Alors que de nombreux auditeurs des diasporas utilisent les heures d’appel de leur forfait pour accéder aux contenus
audio, une suite d’applications AudioNow® Digital donne aujourd’hui la possibilité de choisir de les écouter soit sur
leur forfait d’appels soit sur leur forfait internet. « RFI by AudioNow® Digital » s’inscrit dans cette offre adaptée aux
évolutions des usages et vient compléter le service téléphonique d’écoute RFI sur Audionow toujours en vigueur et
qui rencontre un grand succès avec plus de 5 millions d’appels chaque mois.
MUSIQUE
Live Nation domine l’industrie du live
Live Nation confirme sa place de premier producteur de concerts au monde en 2014 avec 25 millions de tickets
vendus sur le seul territoire américain. Selon Boxscore, ces ventes auraient rapporté 2,1 milliards de dollars. Les
tournées des artistes du Top 25 du Boxscore ont majoritairement contribué à ces revenus (les One Direction arrivent
en première position avec 290$ millions de recettes, suivis par Justin Timberlake –environ 143,5$ millions- puis par
The Rolling Stones avec presque 128$ millions de revenus).
Ces chiffres s’inscrivent dans un contexte plus global d’augmentation de la rentabilité de l’industrie du live depuis les
cinq dernières années. Cette croissance a été rendue possible grâce à :
• Une augmentation du prix des places
• La diversification de l’offre musicale
• Des publics de plus en plus variés
En effet, la majorité des genres musicaux a été représentée dans le top 25 du Boxscore en 2014. Si les résultats de
2014 n’ont pas été aussi fructueux que ceux de 2013 (avec 26% d’augmentation contre 1, 7% en 2012 et 3, 4% en
2014) pour les tournées du Boxscore, 2014 aura cependant été, selon Billboard, une année record avec des revenus
approchant les 20 milliards de dollars si l’on compte les clubs, les casinos et les concerts privés. Ces résultats
laissent présager une année 2015 positive pour l’industrie du live.
Live Nation devrait continuer à dominer le secteur. La société a d’ailleurs acquis 51% des parts de C3 Presents et de
son festival Lollapalooza et a annoncé pour 2016 l’ouverture d’une nouvelle salle de concerts, The Pavillion, qui fera
partie de la Music Factory, le large complexe en construction de la ville d’Irving au Texas.
Plus d’informations : Billboard/Billboard/Billboard
Informations fournies par le Bureau Export de la musique à New York
ww.mediamerica.org
9