g Écho des villes Les microbus électriques desservent Nantes A

n° 103 09.2003
le magazine de l’environnement sonore
g
Echo Bruit
Écho des villes
à sa maniabilité, rouler facilement
dans les rues étroites du Centre Ville
de Tours. Il peut transporter une
vingtaine de passagers, et répond donc
efficacement aux besoins de transport
dans ce quartier spécifique. De plus, il
n’engendre aucun désagrément pour
la population puisque son énergie
électrique le rend silencieux et non
polluant. Ce procédé avait déjà été
expérimenté à Rome en 2001 et deux
exemplaires avaient été prêtés à Tours
par la Ville de Rome.
http://www.ville-tours.fr
nécessaires pour retrouver un niveau
sonore réglementaire. Une restitution
qui doit se faire sous contrôle de la
police nationale.
Les amateurs de pots trafiqués,
eux, sont sans doute moins sereins,
d’autant que les amendes pleuvent
depuis que la municipalité s’est dotée
d’un sonomètre. Ainsi, depuis le 1er
janvier, 71 procès verbaux ont déjà été
dressés. En juillet, ce sont 12 deuxroues qui ont été immobilisés. Ceux qui
ont des scooters trafiqués commencent
à faire des détours pour éviter Yerres,
constate la police.
A noter que le plan d’actions contre
le bruit annoncé lundi 6 octobre
par la ministre de l’écologie prévoit
notamment la publication d’un décret
qui permettra la saisie des pots
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d’échappement non conformes.
■
Les microbus
électriques
desservent Nantes
La Communauté urbaine de Nantes et
la SEMITAN ont lancé dans le cadre
de la semaine des transports publics
une expérimentation de microbus
électriques. Six engins ont desservi
du 16 septembre à fin octobre et
desserviront de fin novembre à
début janvier le cœur de Nantes. Non
polluants et silencieux, ces petits
véhicules circulent sur des itinéraires
complémentaires à ceux des transports
publics de la ville. Ces véhicules d’une
capacité de sept passagers ont une
autonomie de quatre heures et sont
accessibles moyennant 0,50 Euros pour
les non-titulaires d’un titre de transport
du réseau de la SEMITAN.
SEMITAN
Tél. : 02 51 81 78 70
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A Yerres (91),
on traque les
deux-roues bruyants
Dans le cadre de la lutte contre les
nuisances sonores engendrées par les
deux roues, Nicolas Dupont-Aignan,
le député-maire de Yerres (Essonne) a
décidé de passer à la vitesse supérieure.
Désormais, c’est la «tolérance zéro» qui
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Du 9 au 29 octobre 2003, à BoulogneBillancourt, les propriétaires de deux-roues
ont pu faire contrôler le niveau sonore de leur
engin. Neuvième du genre, cette campagne
constitue la dernière occasion de faire vérifier
la conformité avant verbalisation.
s’applique pour les pots d’échappement
non réglementaires. Après avoir acheté
un sonomètre, le maire vient de faire
aménager spécialement un local
pour que la police municipale puisse
confisquer quelques jours les deuxroues trop bruyants. Le bâtiment, avec
porte blindée et alarme, se trouve
dans un endroit tenu secret. Il s’agit
clairement de décourager les jeunes
de trafiquer leur scooter. Auparavant,
les policiers municipaux dressaient
une contravention et les deux-roues
restaient immobilisés au domicile du
contrevenant. On imagine facilement
que cette mesure était rarement
respectée. Maintenant, ceux qui se
feront prendre devront rentrer à pied
et les engins seront gardés au moins
48 heures. Les contrevenants ne
pourront récupérer leur bien qu’à la
condition qu’ils fassent les réparations
« Carmen »,
déception…
La superproduction de
«Carmen» représentée
au stade de France en
septembre a finalement été
rythmée par le bruit des
autoroutes.
Les efforts pour atténuer les nuisances
sonores (le trafic de l’A1 et A86) n’ont
guère porté leurs fruits. Au stade
de France, les responsables avaient
promis un effort (voir EB 102), pour
sinon supprimer du moins atténuer les
nuisances sonores mais le résultat n’est
guère positif. Il semble que tout l’effort
se soit en fait porté sur la sonorisation
poussée à son maximum d’intensité. Cette
amplification du son a abouti, certes, à ce
que l’on entende moins que pour «Aïda»
ou le «Requiem» de Verdi les autoroutes,
mais dénature totalement les sonorités
de l’orchestre (le Philharmonique de
Radio France dirigé par l’Italien Marco
Guidarini) et les voix des chœurs d’adultes
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et d’enfants (ceux de Radio France).