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Il y a un autre film qui à marqué ma vie : FOREST GUMP! Je peux le voir encore et encore!!! Pour moi il eprouve de la joie, de la peine et de l’espoir. La vie quoi! Ce film traverse l’histoire avec humour. Il evoque LA DETERMINATION ( «la vie c’est comme une boite de chocolat, on ne sais jamais sur quoi on va tomber»). Sans parler de Tom Hanks qui joue merveilleusement bien. Allez, Cours Forest! MOON Il y a bien un film, ou des films qui ont changés ma vie. Je dirais en fait un acteur. C’est bête à dire, mais Brad Pitt (dans ses premiers films en tout cas) degageait une assurance, et une classe inégalée. Il m’a inspiré pas mal d’expressions, d’attitudes, et de phrases que j’utilise encore. (J’ai adoré principalement «SNATCH» et «FIGHT CLUB») F. Martin LE FILM QUI A CHANGÉ MA VIE OU QUI A EU UN IMPACT: «LA COULEUR POURPRE» - Avec Woopy Goldberg et Danny Glover J’ai vu ce film une bonne dizaine de fois depuis mon enfance et c’est toujours avec émotion que je le regarde même si je connais l’histoire par coeur. C’est toujours la même joie et la même peine que j’éprouve au fil de l’histoire. Il s’agit du premier film que j’ai vu sur la culture afro-américaine et la ségrégation, et qui me révoltait déjà à l’époque. Résultat, aujourd’hui je suis en couple avec un antillais et nous avons deux beaux garçons métissés. Nadia CINEMA LE SEPTIEME ART. Chacun d’entre nous a été marqué par un film, une histoire, un personnage, quelque chose qui a modifié notre comportement, comme si en sortant du cinéma on était devenu quelqu’un d’autre, quelqu’un d’autre pour longtemps ou pour toujours. Le film qui a changé ma vie… Dès ma plus tendre enfance je rêvais, voyageais, m’inventais un monde, une autre identité, mon imagination débordait ! J’en étais même arrivé à me persuader que de ma famille je n’étais qu’une pièce rapportée, une enfant adoptée ! Cette famille à qui encore aujourd’hui je cache qui je suis et cela malgré moi, l’habitude sans doute, la pudeur qui suit ma route comme un aspic qui a chaque piqure me déroute. Je me souviens qu’au lycée le clown de service j’étais, c’est pour cela que je n’ai pas continué, amuser les autres était mon passe-temps préféré, les faire rire, les voir heureux les devoirs passaient après ! « Être » admiré pour une soi-disant bonne humeur, être considérée comme quelqu’un de bien dans sa peau, libérée … malgré l’angoisse qui m’envahissait. En réalité je n’arrivais pas à m’affirmer car je ne comprenais pas non plus ce qu’il se passait. A l’école, une enfant et une adolescente délurée et à la maison, quelqu’un de pas compliqué sur laquelle on pouvait compter, qui faisait de son mieux pour que les autres aillent mieux. Dans les flaques d’eau j’ai toujours aimé sauter, dans l’herbe fraiche me rouler, le chocolat ! Les yeux fermés j’adore le manger, émettre des sons de bonheur lorsqu’il fond dans ma bouche et coule tout le long de ma gorge, jusqu’à le sentir déferler dans mon œsophage comme une vague délicieuse de fraicheur, de force et de sensations. Mais lorsque l’on est jeune adulte ces choses-là ne se font pas ! En une, deux personnalités. Une personnalité qui s’est longtemps cherchée. Pourquoi cela ? Quelle importance cela à ? Des millions de personnes connaissent ça et trouvent la solution plus rapidement que moi ou pas ! Devenir adulte ou pas ? Comment réussir cela ? Arriver à s’accepter, comprendre qui l’on est, un film me l’a donné. Il n’a pas changé ma vie, non, mais il m’a appris que, d’autres comme moi existaient et que je ne devais pas le cacher. Il m’a rassuré, interrogé, réconforté, raccommodé avec la société. J’ai compris en le voyant que toutes les idées « loufoques » ou originales que j’avais : comme une mouche qui dès le début du film se fait écraser (ça me fait marrer !) d’autres comme moi, l’avais pensé. Dans la salle de cinéma, certains ne comprenaient pas l’hilarité à laquelle je me laissais aller, mais, d’autres riaient aux éclats… Nous étions faits du même bois. Complètement disjonctée, sur la lune habiter ! Juste ne pas se prendre au sérieux, être tout simplement heureux, prendre la vie comme elle vient avec toujours comme raison, que le verre soit à moitié plein ! Des moindres petits plaisirs de la vie se contenter, les apprécier, les avaler, les déguster, les savourer, aimer, exister, jusqu’à la lie… Oui pour moi la vie est ainsi… Qu’est-ce-qui a fait qu’à ce constat je sois arrivée, ben, je vais vous raconter. Après un divorce difficile, je me suis retrouvée libérée, plus aucune humiliation je ne subirais ! J’étais ce que j’étais et pas moins que les autres je valais, la force en moi revenait et je, je devais combattre pour exister. Essayer d’être enfin qui j’étais en se moquant des « qu’en dira-t-on » des « culs bien pensant », du jugement des gens. Je m’en fichais, je vivais et je savais qu’au moins pour une fois dans ma vie, je ne me reniais pas, telle que j’étais je m’acceptais, ma valeur pour une fois je comprenais. Avec ma fille, la liberté ! La joie de vivre revenait, Amélie POULAIN m’a aidé à vivre en toute sérénité. C. MARTINEZ 07 juin 2016