մենք ենք ապագան
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CENTENAIRE DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS 19151915- 2015 ՄԵՆՔ ԵՆՔ ԱՊԱԳԱՆ « NOUS SOMMES L’AVENIR » Les orphelins du génocide des Arméniens de 1915 En 2015, aura lieu la commémoration internationale du centenaire du génocide des Arméniens. Arméniens. Survenu en 1915 dans la Turquie ottomane, ottomane, ce crime a fait près d’1 d’1 500 000 victimes et chassé les survivants de leur territoire historique. historique. À cette occasion, la Maison de la Culture Arménienne de Grenoble et du Dauphiné a souhaité contribuer à cet évènement en concevant une exposition itinérante exceptionnelle, exceptionnelle, consacrée d’une part au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes et internationales, et, d’autre part, de manière inédite, inédite, aux orphelinats qui ont été établis établis en France pour les accueillir. accueillir. Cette exposition mêlera des photographies d’archives, des documents familiaux et des travaux réalisés de jeunes orphelines entre 1918 et 1923. Par– Par–delà l’intérêt du thème abordé, cette exposition se veut un hommage des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmise transmise. L’EXPOSITION Composée de 22 panneaux reproduisant des photographies, des cartes, des documents d’archives ou familiaux, l’exposition Nous Nous sommes l’avenir ! Les orphelins du génocide des Arméniens de 1915 est organisées en six séquences thématiques permettant de retracer brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide et plus longuement le sort des enfants rescapés, les enjeux liés à leur sauvetage, sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats au ProcheProche-Orient et, et, histoire très méconnue, de leur établissement en France. Cet Cet avantavant-dernier volet, particulièrement intéressant, intéressant, mais sur lequel n’existe aucun travail scientifique, est à peu peu près ignoré, y compris des descendants, et l’exposition ambitionne de les faire mieux connaître. LES ARMENIENS A LA VEILLE DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE L’exposition propose un panorama de la présence arménienne sur l’ensemble de son territoire historique. historique. On y découvre la diversité de la communauté de part et d’autre de la Turquie, une population qui oscille entre un mode de vie très traditionnel d’une part et une politique éducative moderne d’autre part, la volonté de faire siennes siennes les innovations en provenance d’Occident, tout en conservant son identité. identité. 1915, LE GENOCIDE L’exposition rappelle la politique du Comité Union et Progrès, mouvement nationaliste qui instaure une dictature militaire et met en œuvre une politique d’éradication du peuple peuple arménien du sol de l’Empire ottoman. ottoman. Le génocide est accompagné d’une politique de arménienne, arménienne, destruction par de l’identité l’enlèvement et l’assimilation des jeunes femmes et des enfants, la destruction du patrimoine architectural et la captation des biens arméniens pour créer un EtatEtat-nation turc après la chute de l’Empire. LE SAUVETAGE À la fin de la guerre, les survivants se trouvent dispersés en territoires arabes, arabes, en Syrie, en Palestine, en Irak, Irak, et abandonnés à leur sort. L’exposition retrace retrace comment des des institutions arméniennes et internationales vont alors mettre en place une vaste entreprise humanitaire, humanitaire, rechercher et prendre en charge les déportés errants sur les chemins. Ces organisations recherchent également les jeunes femmes et les enfants enlevés et détenus par des familles turques, kurdes, ou bédouines. Les survivantes sont alors regroupées dans des centres et les enfants dans des orphelinats. Tous ces efforts visent à rassembler ce qui reste du peuple arménien dans l’espoir de parvenir parvenir à une reconstruction nationale en Cilicie… Cilicie… mais cellecelle-ci n’aura pas lieu. L’accent est mis tout particulièrement sur l’organisation américaine du NER et celle arménienne de l’UGAB mais évoque évoque également l’action d’autres structures moins connues. LA FRANCE, TERRE D’ACCUEIL À partir de 1922, la victoire kémaliste, kémaliste, engendre un exode massif des Arméniens survivants. Prolongeant leur mission entreprise dès après le génocide, plusieurs organisations vont transférer leurs orphelinats en France. L’exposition L’exposition retrace l’histoire et la démarche éducative de quatre structures majeures : Tebrotzassère, Karagheuzian, Karagheuzian, la l’Écolecole-orphelinat Fondation l’Orphelinat Howard FrancoFranco- arménien de NoisyNoisy-lele-Grand et NotreNotreDame– Dame–dede-lala-montagne. montagne. Leur œuvre est mise en perspective perspective avec le programme de suivi et d’intégration sociale des orphelins adultes mis en place par la communauté arménienne dès son arrivée, arrivée, comme Aubenas (Ardèche) par exemple. Cette partie de l’exposition, comme la précédente, mobilise tout particulièrement particulièrement des archives familiales recue recueillies pour l’occasion à Grenoble, à Valence, à Décines. Décines. L’ORPHELINAT, UN FOYER COMMUN L’avantL’avant-dernière séquence de l’exposition donne à voir les parcours de vie d’ d’orphelins recueillis par des institutions arméniennes arméniennes ou américaines. témoignage de Accompagnée Accompagnées leurs enfants, du des photographies à différentes époques de leur vie laissent entrevoir ce que furent furent leur expérience et les modalités de leur adaptation à leur terre d’accueil. d’accueil. En creux, leur histoire permet permet de mieux appréhender ce qui fut le socle de la communauté arménienne de France. BRODEUSES ET DENTELIERES La dernière partie de l’exposition l’exposition diffère des panneaux dans sa forme et propose de s’attarder sur des productions réalisée réalisées par des orphelines arméniennes entre 1918 et 1923, 1923, ou plus tardivement, en perpétuant les techniques et points de la broderie arménienne appris dans les orphelinats de jeunes filles. Recueillies par le NER, des centaines d’entre elles furent formées afin de disposer d’un d’un moyen moyen de gagner leur vie devenues adultes. D’une délicatesse extraordinaire, leurs ouvrages contrastent avec la brutalité à laquelle elles furent soumises et sont une traduction concrète de l’éducation qu’ qu’elles elles reçurent. Chaque Chaque pièce est accompagnée accompagnée d’un portrait portrait de sa brodeuse, tandis que des images d’archives du NER donnent à voir l’environnement l’environnement de travail de ces jeunes femmes. LES ORGANISATEURS LA MAISON DE LA CULTURE ARMENIENNE DE GRENOBLE ET DU DAUPHINE AUPHINE La Maison de la Culture Arménienne de Grenoble Grenoble et du Dauphiné a été créée en 1983, elle s’est donné pour but de maintenir vivaces la langue et la culture arméniennes dans les conditions difficiles de la vie en diaspora. Favoriser le rapprochement de la communauté d’origine arménienne existant à Grenoble et dans le département, développer et mettre en valeur le patrimoine culturel et artistique arménien, promouvoir les échanges francofranco-arméniens ainsi que les échanges avec les autres communautés, apporter une assistance sociale et éducative aux primo primomo-arrivants arméniens par l’enseignement de la langue française et arménienne aux enfants, aux jeunes et aux adultes, aider aux démarches administratives, faciliter accueil et animation destinés aux personnes du troisième âge ; favoriser l’insertion des jeunes jeunes dans les activités associatives par le sport et la culture ; perpétuer les traditions arméniennes ; s’interdire toute activité à caractère politique. L’EQUIPE PROJET L’exposition L’exposition est conçue et coordonnée par Antoine Bédrossian de la MCAGD. Avec la participation participation de : Monique Atamian, MCAGD Elisabeth Pellet, Amicale des Arméniens de Romans Maïté Rémon, professeur de français Janine Vartanian et Anaït Avédissian , Ecole Tebrotzassère, Paris Boris Adjémian, Bibliothèque Nubar Robert Tafankejian, Tafankejian, association Cartofila Paul Vautel, Association Association « Notre Montagne », Nice Christian Artin, Association ARAM, Marseille Alexandre Siranossian, collectionneur Conseils Conseils techniques techniques : Laure Piaton, CPACPA-Valence Romans Sud RhôneRhône-Alpes CONSEILLER ONSEILLER SCIENTIFIQUE SCIENTIFIQUE VAHE AHE TACHJIAN L'historien Vahé Tachjian a obtenu son doctorat en histoire et civilisation à l'É l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris. Ses Ses recherches recherches portent portent sur la période de l'occupation française de la Cilicie, de la Syrie et du Liban entre les deux Guerres uerres mondiales. mondiales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les Arméniens dans l'Empire Ottoman, Ottoman, le problème des des réfugiés dans le MoyenMoyen-Orient et les relations arménoarméno-kurdes kurdes. Il est actuellement le directeur de projet projet et rédacteur en chef de www.houshamadyan.org qui a été créé à Berlin en 2011. 2011.