Kapoor à Berlin - Berliner Festspiele
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Kapoor à Berlin - Berliner Festspiele
Berlin, le 13 mars 2013 Kapoor à Berlin Du 18 mai au 24 novembre 2013 Horaires d’ouverture : Du mercredi au lundi de 10h à 19h, fermé le mardi Organisateur : Berliner Festspiele. Subventionnée par le Hauptstadtkulturfonds. Commissaire : Norman Rosenthal Avec l’aimable soutien de : Lisson Gallery, Gladstone Gallery, Fondazione Prada Milan Partenaires : Wall, Dussmann, Yorck Kino, Alexa, Megaposter GmbH / Humboldt, Visit Berlin, DB – Der schöne Tag, Lufthansa, The Mandala Partenaires médias : Tagesspiegel, Zitty, Monopol, Exberliner radio eins Contact presse : Tél. : +49 (0)30 / 25486-236, Fax : +49 (0)30 / 25486-235 E-mail : [email protected] Avec la collaboration de : ARTPRESS – Ute Weingarten, Téléphone : +49 (0) 30 48 49 63 50 E-mail : [email protected] Relations publiques : Katrin Mundorf, Tél. : +49 (0)30 / 25486-112, Fax : +49 (0)30 / 25486-107 E-mail : [email protected] Anish Kapoor est l’un des plus grands artistes contemporains au monde. Depuis ses premières sculptures – des formes simples composées sur le sol avec des pigments colorés – Kapoor a créé une œuvre polymorphe à partir de pierre, d’acier, de cire, de PVC et de matériaux high-tech. Les frontières entre peinture et sculpture s’estompent dans ses objets, sculptures et installations. Pour sa première grande exposition à Berlin il animera l’ensemble du premier étage du Martin-Gropius-Bau, y compris la splendide cour intérieure. De nombreux travaux sont conçus spécialement pour l’exposition, qui permettra en 70 pièces de se faire une idée de l’œuvre poétique et abstraite réalisée entre 1988 et aujourd’hui. ________________________________________________________________________________ Martin-Gropius-Bau am Potsdamer Platz / Informations / Expositions Anish Kapoor Modifications possibles / Horaires d’ouverture : merc. – lun. 10h – 19 heures, fermé le mardi S-Bahn : Anhalter Bahnhof/Potsdamer Platz, U-Bahn : Potsdamer Platz ; impression: 16.05.2013 Anish Kapoor, né à Bombay en 1954, fait partie des plus célèbres protagonistes de la British Sculpture. Il est arrivé à Londres en 1973, où il travaille et vit depuis. Kapoor a étudié la sculpture à la Hornsey School of Art, l’école supérieure de beaux-arts la plus radicale de Londres à l’époque. Elle était la plus perméable aux révolutions de Marcuse qui agitaient alors les mouvements étudiants. En 1990, il représente la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise et reçoit le prix très convoité du jury international, le « Premio 2000 ». L’année suivante il est le lauréat du célèbre prix Turner. Son œuvre, maintes fois primée, est exposée dans le monde entier depuis le début des années 1980. Un des traits typiques des travaux de Kapoor est leur inépuisable capacité à réinventer sans cesse le langage artistique, que ce soit dans une dimension monumentale ou intime, et à révéler les multiples dualités qui, dans leur quête de forces esthétiques, surgissent tant dans la perfection que dans le chaos. Ses œuvres sont créées à partir de matières synthétiques et naturelles. Elles sont au service du langage métaphorique de Kapoor, dont l’abstraction est infiniment suggestive et imaginative. Présentons brièvement quelques travaux de l’exposition au Martin-Gropius-Bau : À la fin des années 1980, Anish Kapoor travaille la pierre. « Wound » s’inscrit dans cette voie : il taille une artère dans la face interne de deux pierres et la remplit d’un pigment rouge profond. L’artère se prolonge sur le mur, au pied duquel les pierres se rejoignent en formant un V. La couleur rouge souligne l’organique. Le titre de l’œuvre convoque de nombreuses images dans le for intérieur des spectateurs et guide la lecture. L’univers d’Anish Kapoor est parsemé de trous noirs. L’un des points d’orgue de la documenta IX fut la salle de Kapoor « Descent into Limbo » (1992) : au centre d’un cube dans lequel on pouvait pénétrer s’ouvrait un trou noir d’une profondeur apparemment abyssale dans le sol et y attirait littéralement le spectateur. Une version remaniée de ce travail sera présentée au Martin-Gropius-Bau. Les miroirs concaves ou convexes de Kapoor mettent le monde sens dessus dessous. Le reflet des surfaces blanches lustrées offre au spectateur une vision déformée de sa propre personne et de la pièce dans laquelle il se trouve. Les miroirs en acier luisant disloquent temps et espace. Le spectateur est renvoyé à lui-même. Dans « Vertigo » (2008), les perspectives se multiplient de façon simultanée dans un même reflet. Le spectateur se voit comme à travers des verres de lunettes, de près et de loin à la fois. Tous ces objets réfléchissants jouent avec la perception. Malgré leur minimalisme, ils ne sont pas hermétiques mais ouverts et accessibles. Ils invitent le spectateur à entrer dans un pays des merveilles moderne et à en devenir l’un des acteurs. Dans les travaux de cire de Kapoor, le spectateur tenace devient l’observateur d’objets en constant changement. Grâce à sa malléabilité, la cire se prête à l’ébauche d’idées plastiques spontanées et a toujours été utilisée en sculpture pour modeler des projets, former des empreintes et réaliser des moules. Kapoor ôte toute sa fadeur à ce matériau et le place au cœur de son idée plastique. Kapoor échappe à tous les schémas. Une de ses caractéristiques est aussi de redéfinir dans chaque nouvelle œuvre le rapport de la peinture et de la sculpture à l’architecture. Il crée une nouvelle sculpture pour la cour intérieure du Martin-Gropius-Bau, bâtie dans le style néorenaissance. Sa forme et sa matière sont tenues secrètes jusqu’au vernissage de l’exposition. Elle s’inscrira dans la tradition d’El Lissitzky, le grand constructiviste russe, qui a réalisé une série de lithographies dans les années 1920. Les lithographies représentent l’opéra célèbre de Malevitch « Victoire sur le soleil » (première 1913). Avec les « prouns », El Lissitzky inventa un nouvel univers qu’il décrivit lui-même comme une « station d’aiguillage entre peinture et architecture ». ________________________________________________________________________________ Martin-Gropius-Bau am Potsdamer Platz / Informations / Expositions Anish Kapoor Modifications possibles / Horaires d’ouverture : merc. – lun. 10h – 19 heures, fermé le mardi S-Bahn : Anhalter Bahnhof/Potsdamer Platz, U-Bahn : Potsdamer Platz ; impression: 16.05.2013 Catalogue: Anish Kapoor. Symphony for a Beloved Sun Verlag Walther König Édition du musée: allemand, anglais, 34 € Édition en librairie: allemand, anglais 48 € (ISBN 978-3-86335-327-8) Entrée 11 € / Tarif réduit 8 € Entrée libre pour les moins de 16 ans Groupes (à partir de 5 personnes) 8 € p.p. / Tarif réduit 6 € p.p. Pass musée à prix promotionnel à la caisse Billets en ligne : www.gropiusbau.de Visites guidées Dimanche 14 heures (sans inscription) Pour en savoir plus : www.gropiusbau.de Visites guidées sur inscription Pour les groupes : visites guidées (60 min.) 65 € + entrée de 8 € p.p. Pour les groupes scolaires et étudiants (60 min.) 45 € + entrée de 6 € p.p. Conseils et inscription pour les visites guidées et ateliers MuseumsInformation Berlin Tél. +49 (0)30 / 24749-888, Fax +49 (0)30 / 24749-883 [email protected] www.museumsdienst-berlin.de ________________________________________________________________________________ Martin-Gropius-Bau am Potsdamer Platz / Informations / Expositions Anish Kapoor Modifications possibles / Horaires d’ouverture : merc. – lun. 10h – 19 heures, fermé le mardi S-Bahn : Anhalter Bahnhof/Potsdamer Platz, U-Bahn : Potsdamer Platz ; impression: 16.05.2013