Voyage en Grèce2

Transcription

Voyage en Grèce2
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Récit du voyage en Grèce
Du 15 août au 6 septembre
1998
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14 et 15 août
Jour 1
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I
l est deux heures de l'après-midi et la limousine qui doit nous prendre pour nous conduire à l'aéroport
doit arriver dans quelques minutes. Sonia fait ses dernières recommandations à Stella, la mère de la
voisine qui restera à la maison pour s'occuper de Coco, notre chatte et de Sunny, notre Perruche.
Dernières salutations et dans l'entrée, la limousine nous attend. C'est le début d'un long voyage tant attendu
en Grèce. À 3:00 heures de l’après midi nous sommes à l'aéroport, au nouveau terminal numéro 3. Nos
valises sont enregistrées et nous nous retrouvons dans la salle d'attente. Le départ du vol du Boeing 747 de
la KLM pour Amsterdam est prévu pour 5:50 heures. L'avion géant vient de se placer le long de la rampe
et on annonce l'embarquement. À 6:30 le 747 prend son envol et nous sommes en route pour Athènes via
Amsterdam. Notre vol passe au-dessus du lac Ontario, nous passons juste au sud de Montréal et du hublot
de l'avion nous pouvons apercevoir Québec et l'Île d'Orléans. Quelques minutes plus tard nous sommes audessus du Nouveau-Brunswick, et ensuite c'est Terre-Neuve et puis l'Atlantique. Un écran derrière le siège
avant indique notre trajectoire au dessus de l’Atlantique. L’écran nous donne aussi la vitesse de l’avion,
l’altitude et la température à l’extérieur, le temps qu’il reste avant l’atterrissage.
Notre entrée en Europe se fait par l'Irlande du Nord. Nous survolons le Pays de Galles et
l'Angleterre. Après avoir traversé la mer du Nord on nous annonce que nous atterrirons incessamment à
l'aéroport Schipole de Amsterdam. Le paysage est vert. Nous survolons un pays de digues et de canaux où
l'eau est omniprésente. Des autoroutes sillonnent le pays. Des maisons de briques rouges longent des
canaux. Le paysage se rapproche de nous. Un crissement des pneus sur la piste nous alerte que nous avons
atterri avec succès en Hollande. Notre avion fait le tour de l'aérogare Schipole (prononcer Chki- Pole) un
immense aéroport où des centaines d'avions attendent de partir vers tous les coins du monde. Notre avion
vient se placer dans une aile au nord ouest de l'aérogare. Il est 7:10 du matin, heure d'Amsterdam le 15
août. Les voyageurs dans l'aérogare sont plutôt rare. Il y en a des gens de tous les pays, et on entend toute
sorte de langues. Cet aéroport est très propre et immense et très fonctionnel. Notre avion pour Athènes se
trouve à la porte D36. C'est complètement à l'autre extrémité. On doit marcher environ un kilomètre jusqu'à
la porte D36. Des trottoirs mécaniques facilitent le déplacement et des indications nous guident vers la
section D et la porte 36 est à l'extrémité d'un long corridor vitré. Le long du corridor, des rampes vers
d'autres avions pour l'Allemagne, la France, l'Espagne. Autour de la porte D36 des touristes sont déjà assis.
On entend parler anglais, américain, de l'allemand, de l'italien, et bien entendu grec, des grecs qui
retournent à Athènes. Les grecs sont facilement repérable avec leur chapelet qu'ils font tourner autour de
leurs doigts, le komboloye. Notre avion pour la Grèce doit s'envoler vers 10:30. C'est un Boeing 737 de la
KLM. Nous devons arriver à Athènes 3 heures et demi plus tard. Une collation nous est servie sur l'avion.
Nous survolons l’Allemagne, les Alpes, et l’Italie. J'en profite pour reprendre le sommeil perdu avant
d'arriver à destination. Il y a une heure de différence entre Amsterdam et Athènes. Sonia me réveille juste
comme nous amorçons notre approche à l'aéroport d'Athènes. Nous survolons les eaux bleus du golfe de
Saronique. La côte grecque en banlieu d'Athène est couverte de plages. Le terrain est brun jaune et
dépourvu d'arbres à part des oliviers gris vert accrochés aux montagnes. Ce pays contraste avec la Hollande
verte. On sent la chaleur et la brillance du soleil et le manque de pluie. On est arrivé en Grèce. L'avion se
pose. Nous passons le long de hangars et d'avions de la Olympic Airways, compagnie d'aviation qui a déjà
appartenue à Aristote Onassis. Un bel aérogare blanc. Nous passons devant et notre avion s'arrête au beau
milieu de la piste. Des escaliers sont placés le long de l'avion pour nous laisser descendre et un autobus
nous amène vers l'aérogare. Nous goûtons à la chaleur de la Grèce. Il fait 35° à notre arrivée. Pas un nuage
ne vient souiller le ciel bleu d'Athènes. On traverse la douane et ensuite on se rend vers les carrousels pour
y cueillir nos valises. Koula, (Agiliki, Angélique)) ma belle soeur, est là qui nous attendait, ce sont de
belles retrouvailles après deux ans. Elle et sont mari (Anestis) étaient venus à Waterloo en 1996. Anestis est
avec la foule derrière la barrière et gesticule dans l’espoir qu’on puisse le repérer. Finalement, après avoir
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trouvé nos valises, nous nous retrouvons avec nos parents. Anestis et Koula sont bien content de nous
retrouver.
Un taxi jaune (à Athènes tous les taxis sont de cette couleur.) nous conduit vers l'appartement de
Koula et Anestis. C'est notre premier contact avec la Grèce et Athènes. Une route large nous mène vers la
capitale. Ça circule bien mais la raison est que la moitié d'Athènes est en vacance et la ville se vide durant
le mois d'août. Le chauffeur conduit vite. Il s'enfile dans des rue étroites, on aperçoit le Parthénon, on
passe devant le stade des jeux d'Athènes de 1896, virage à gauche à droite dans toute sorte de rues étroites
et finalement nous nous trouvons devant l'appartement de Koula, Konstantin Tsaldari 70. C'est au-dessus
d'un concessionnaire de voitures Renault. Elle habite dans un édifice de 5 étages comme la plupart des
bâtiments d'Athènes dans un trois et demi. Ce n'est pas bien grand. En entrant, en avant, un salon qui
donne accès à un balcon avec vue sur la rue Konstantin Tsaldari. On passe par un long couloir qui mène
vers une petite cuisine. Juste avant la cuisine à gauche, la salle de bain et finalement l'unique chambre à
coucher. La chambre à coucher donne sur un autre balcon sur une cours arrière très peu profonde. Le
voisin derrière ne se trouve qu'à une douzaine de pieds. Pas beaucoup de lumière arrive sur ce balcon qui
est entouré des appartements avoisinants. Dans le salon, Koula a son piano et leurs possessions les plus
chères sont à la vue des visiteurs exposées sur des tables. Quelques antiquités, des photos anciennes, des
icônes religieux exposés sur les murs meublent la pièce. Koula et Anestis nous ont prêté leur chambre le
temps de notre séjour. Ils dormiront sur un matelas dans le salon. En Grèce, les plafond sont haut ce qui
aide à dissiper la chaleur de l'appartement vers le haut. Ici, il n'y a pas de climatisation d'air.
Après avoir pris une bonne douche pour nous rafraîchir de notre voyage, j'ai gagné quelques
heures sur mon sommeil. Le soir, vers 19:30 Anestis nous a conduit à la colline Lykavittos, (colline des
Loups) colline qui se trouve au beau milieu de la ville d'Athènes d'où nous avons le meilleur point de vue
pour observer cette ville. On s'arrête donc au bas de cette colline qui a la forme d'un rocher étroit et haut.
Pour une couple de dollars (400 Drachmes Drs. ) on prend un funiculaire qui nous mène au sommet. Sur le
haut, la vue d'Athènes est surprenante. Tout au haut on trouve une chapelle dédié à St-Georges (Agios
Giorgios). Il y a aussi une terrasse avec restaurant où on peut manger. Ce soir là nous avons mangé dans un
des cafés qui se trouvent sur le versant est de la colline Lykavittos. La vue de cette terrasse donnait sur
l'Acropole et le Parthénon. Sonia et moi avons mangé des Souvlakis et du poisson de la Méditerranée
(Tsipouras). La note du soupé, probablement à cause de la vue, était assez élevé. J'ai remarqué que les gens
qui mangeaient à cette terrasse là n'étaient pas grecs. C'est un endroit pour touristes. Nous sommes
retourné à l'appartement pour nous coucher avant d'entreprendre notre journée du lendemain.
dimanche 16 août - Jour 2

L
e dimanche matin, nous nous sommes levé tôt et après le déjeuné (toast miel et café grec) nous
sommes parti pour Varkiza où il y a une très belle plage sur le golfe de Saronique. Pour situer
Varkiza, on s'y rend par la route en se dirigeant vers le sud-est. (Voir la carte en page 16). La route
passe juste au sud de l'Aéroport où nous sommes arrivé hier. La route longe le Golfe de Saronique. C'est
l'étendue d'eau qui se trouve au sud d'Athènes. Le relief du pays est montagneux, comme partout ailleurs,
des collines dénudées d'arbres où seulement ce qu'il y a de plus végétation coriace peut survivre. Beaucoup
de ces collines couvrant la Grèce étaient autrefois couvertes de forêts de pins qui ont été détruites par des
incendies laissant des pentes dépourvues de verdure. Seule, des maisons de stuc blanc ont été construites
sur le versant de ces montagnes. La route épouse la côte du golfe, et on passe près de belles stations
balnéaires qui sont autant de clubs privés ou de plages avec clubs et terrasses. À Varkisa, la plage est
payante comme à beaucoup d'autres endroits. Entre la plage et le stationnement, des eucalyptus sont plein
de cigales qui chantent. La plage est de sable fin et l'eau, comme partout ailleurs en Grèce, est claire et
limpide mais pas excessivement chaude. Des poissons viennent nous chatouiller les orteils. Il n'est que
neuf heures et peu de gens sont sur la plage à cette heure matinale. Des retraités matinaux sont déjà à l'eau.
Plus tard, vers onze heures la foule commence à arriver. Nous sommes resté jusque vers midi et nous
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avons repris le chemin de retour vers l'appartement de Koula. En laissant le parc de stationnement de la
plage, il y avait une voiture qui portait des plaques du Québec; "Je me souviens". Plus tard je verrai aussi
une motocyclette portant aussi une plaque du Québec en plein cœur d'Athènes. Au retour, nous avons
mangé du poisson pour le lunch dans la mini cuisine de Koula. Nous avons mangé des Tsipouras, sorte de
poisson de la mer Méditerranée que l'on pêche sur les côtes Grecques. Pour accompagner le poisson, un
bon verre d'Ouzo. Comme nous sommes en Grèce et que la sieste est de rigueur, nous nous sommes plié à
la coutume et avons dormi une couple d'heures après le dîner. La vie en Grèce s'arrête l'après-midi entre
deux heures et cinq heures et l'activité ne reprend que vers 5:00 heures.
Vers cinq heures, Anestis et moi, avons été marcher autour du quartier où ils habitent. J'ai pris
quelques photos et nous nous sommes arrêté chez des gens dont le balcon arrière avait une très bonne vue
d'Athènes et de l'Acropole à l'horizon. On leur a demandé le droit de passer pour se rendre sur leur balcon.
Des gens bien gentils, le mari et sa femme étaient d'anciens professeurs d'Anglais, maintenant à la retraite.
Ils nous ont invités à prendre un café grec avec du gâteau. On en a profité pour faire un brin de jasette. La
dame avait un frère aux États-Unis. Après le café on est retourné à l'appartement. Anestis m'a expliqué que
les gens à Athènes tiennent à rester anonymes et que des invitations spontanées comme celle là sont assez
rares. Le soir, nous avons été visiter le quartier Plaka. C'est un ancien quartier Athènes, un peu comme le
vieux Montréal. C'est un quartier de boutiques touristiques où on peut acheter des souvenirs cartes etc.
Les rues sont étroites, les maisons sont anciennes et diffèrent des autres maisons de la moderne Athènes.
Ici nous sommes à l'ombre de l'Acropole. C'est un des seuls quartiers intéressants d'Athènes. Nous
sommes resté là pour manger le soir dans une de terrasses de ce quartier. On y jouait du bouzouki,
musiques et danses traditionnelles grecques. J'ai mangé du jarret d'agneau aux aubergines. C'était très bon
le tout accompagné de vin rouge grec. Malheureusement, le vin avait été servi presque chaud. On a du s'en
remettre à des cubes de glace pour le rendre un peu plus frais.
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lundi 17 août - Jour 3

L
e matin, nous nous sommes rendu au centre ville avec Koula. Nous avons pris l'autobus. J'avais
Besoin de me rendre dans une banque pour obtenir de l'argent du pays, des drachmes. Le taux de
change était assez favorable à la monnaie canadienne. On obtenait environ 195 drs pour chaque
dollar. Je me suis rendu à une succursale de la banque de Nouvelle-Écosse, banque avec laquelle je fais
affaire ici à Waterloo. Je m'informe auprès d'un préposé pour savoir comment je pourrais me servir de ma
carte de guichet automatique. Il me dit en anglais qu'il regrette que sa banque n'est pas de guichet
automatique pour effectuer mon retrait et me dit,
- Le conseil que je peux vous donner c'est que vous vous rendiez à la banque voisine qui eux ont un
guichet automatique.
- Je lui réponds,
- "Le conseil que je peux vous donner est que vous vous fassiez installer un de ces guichets
automatiques.
La banque voisine avait effectivement un guichet automatique et une fois ma carte insérée j'ai pu retirer
100,000 drachmes (500 dollars) sans difficulté. Toutefois, je n'ai jamais pu me servir de ma carte Visa pour
obtenir de l'argent. J'ai pu toutefois m'en servir pour faire des achats et payer les hôtels et restaurants.
Ensuite c'est chez un bijoutier que nous nous sommes rendu. Aujourd'hui c'est notre 24ème
anniversaire de mariage. Nous nous sommes acheté tous les deux des joncs de mariage. J'avais perdu le
mien depuis plusieurs années.
Athènes est une ville bruyante. La circulation y est intense et ceux qui n'ont pas le moyen de
s'acheter une voiture se déplace en motocyclette de toutes les grosseurs ou en scooter. Plusieurs de ces
motos ont des moteurs deux temps qui brûlent de l'huile et qui font un vacarme infernal. Les autobus en
font autant en crachant de la fumé bleue et des voitures anciennes non équipées de système antipollution
empoisonnent l'air. Il n'est jamais bien agréable de marcher dans cette ville. Des trolleybus vétustes de
couleur orange fabriqués en Russie parcourent aussi la ville. Un billet coûte 200 Dr ( un dollar). Il faut se
rendre à Athènes le matin pour éviter la chaleur de l'après-midi. (35°). Les édifices d'Athènes auraient en
générale besoin d'être rénovés ou d'un bon époussetage pour enlever la suie qui recouvre l'extérieur. Il y a
des panneaux réclame partout qui annoncent deux Big-Macs pour 900 Dr (4.50). Il faut faire très attention
quand on traverse la rue car les grecs au volant eux ne font attention à rien et roulent vite. L'air est
difficilement supportable. Pour le lunch nous sommes allé manger au Wendy's du centre ville. On retrouve
le même menu qu'ici au Canada. Avec mon hamburger, je prends ce qu'on appelle en Grèce un Nesfrappé.
C'est en fait du Nescafé froid servit avec de la glace, sucré au goût qu'on sirote lentement. Je vais laisser
les Nesfrappés aux grecs, pas très bon. J'en profite aussi pour me familiariser avec l'argent du pays. Il était
assez facile de faire la conversion de drachmes à dollar. Quelque chose qui coûte 2000 drachmes équivaut
à environ $10.00. On prend le 2000 on pousse le point de deux places vers la gauche et on divise par deux.
(2000= 20.00 = 10.00). Je n'ai donc jamais eu de difficulté avec les prix de cette façon.
On est revenu du centre ville par taxi. Les taxis sont très abordables. Ils sont généralement de
couleurs jaunes et facile à repérer. Notre course en taxi du centre ville à l'appartement ne coûte que
quelques dollars. Le soir, nous nous sommes rendu sur une des collines d'Athènes pour voir l'étendu de
cette ville. Athènes est entourée de montagnes et s'ouvre sur le golfe de Saronique au port du Pirée.
Plusieurs collines s'élèvent au milieu de la ville. C'est sur une de ces collines où nous nous trouvons. Au
loin devant nous, la colline Lykavittos (Lyka veut dire loup en Grec) où nous étions hier et à droite nous
pouvons voir le Parthénon au loin. Nous sommes juste en arrière du quartier où se trouve l'appartement de
Koula. Athènes compte 4 millions d'habitants et s'étend à perte de vue. Près de la moitié de la population
de la Grèce y vit.
Pour notre 24ème anniversaire de mariage, Anestis et Koula voulait nous surprendre en nous
amenant manger au restaurant Dionisos, un souper qui restera mémorable. Dionisos est un restaurant de
luxe d'Athènes. Un grand restaurant avec terrasse, avec tables sous les pins. Ce soir là les cigales
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chantaient aussi fort qu'elles en étaient capable comme dans les films de Pagnol dans le sud de la France.
C'était comme un décor de film. Gzig Gzig Gzig Gzig. Le bruit en est assourdissant et couvrait notre voix.
Beaucoup de touristes autour de nous, mais aussi des grecs. Les tables étaient recouvertes de nappes vert
pâle, assiettes et coutelleries marqués du nom de la maison, tout y était pour agrémenter le client. Nous
avons mangé de l'espadon (Swordfish) avec des frites. L'espadon cuit sur la broche était accompagné d'une
salade grecque, salade de tomates, concombres, oignons, olives de Kalamata, fromage feta, de la sauce
Tsaziki, ( yogourt, concombre haché fin, ail, et fines herbes). Le tout était arrosé d'une bonne bouteille de
vin blanc. Devant nous à gauche le Parthénon illuminé. (On y donnait un spectacle son et lumière). Koula
et Anestis, pour notre anniversaire avaient donné à Sonia un bracelet. Quand à moi, ils m'ont offert une
pièce de monnaie en or, un souverain d’Angleterre. Un beau cadeau d'anniversaire. Demain nous partons
tôt pour Égio. C'est là où habite les parents de Sonia et l’endroit où elle a grandi.
mardi 18 août - Jour 4

M
ardi matin, levé tôt; encore une fois. Il est cinq heures. La nuit enveloppe encore Athène. Nous
sommes sur la route qui se rend à Égio. Égio, c'est au Péloponèse une petite ville d’environ
quinze milles habitants sur le golfe de Corinthe. Nous traversons Athènes vers 5:30 le matin.
Au sud d'Athènes autour du Pirée, c'est la banlieue industrielle d'Athènes. C'est une banlieue pas très
attrayante jonchée de détritus et de toutes sortes de laideur. Aussi bien passer là durant la nuit. Le soleil se
pointe et Athènes est à une cinquantaine de kilomètres derrière nous. Une autoroute payante à 6 voies
nous conduit vers Corinthe. Au sud de la route, à une centaines de pieds plus bas, c'est la mer et de l'autre
côté il y a des montagnes arides dénudées d'arbres de différent tintes de jaune d'ocre et d'orangé.
La loi grecque sur l'affichage sur les routes est assez libérale et généralement pas respectée. Les
routes sont longées de panneaux réclames qui gâchent le paysage. De chaque coté de la route, des vergés
d'oliviers, des maisons de ciment passées à la chaux, toits de tuile rouge, des cyprès géants forment le
décors. À certains endroits, on a dû couper la montagne pour laisser passer la route. En avant de nous, le
golfe de Saronique. Quelques minutes plus tard, nous passons au-dessus du canal de Corinthe. Ce canal a
été creusé en 1893 et relie le golfe de Saronique et le golfe de Corinthe ce qui évite aux navires un long
détour autour du Péloponèse. À son plus profond, on a coupé le roc jusqu'à une profondeurs de 300 pieds. Il
a près de 6 kilomètres de longueur. Ce canal ne compte aucune écluse car le niveau d'eau est le même entre
les deux golfes. Une fois le canal traversé, nous nous trouvons sur la péninsule du Péloponnèse. Le décor
est contrastant. Nous avons le golfe de Corinthe au nord et les montagnes au sud. La plaine est couverte de
citronniers, d'orangers, de pêchers et d'oliviers. La Grèce est un des plus grands producteurs d'olives au
monde. Une partie de cette production est transformé en huile d'olive.
Du canal de Corinthe il reste encore 85 km à parcourir avant notre arrivée. La route passe de 6
voies à 2 voies et continue vers l'ouest en direction de Patras. La route est large et l'accotement est
asphalté. Anestis conduit à cheval sur la ligne blanche qui démarque l'accotement et la chaussé comme
toutes les autres voitures de petite cylindré. Les voitures qui nous doublent s'enfilent entre notre véhicule et
les voitures qui viennent en sens contraire. La Grèce est le pays idéal pour pratiquer la conduite défensive.
Nous nous sommes arrêté à une halte routière ; un McDonald où on a pris un café et on s'est dégourdi les
jambes.
Nous sommes arrivés à Égio un peu après 8:00 heures. La mère de Sonia nous attendait et ce fut
les embrassades la gorge serrée et les larmes pour tout le monde. Sonia n'avait pas vu sa mère depuis plus
de 20 ans. J'ai retrouvé une femme toute menue qui paraît avoir quatre-vingt ans avancés. Ce qu'elle était
contente de revoir sa fille après tant d'années. Sophia, Sophia, pédi mou ( Mon enfant) qu'elle ne cessait de
répéter. Je m'imagine sa joie de revoir sa fille qu'elle a vue grandir. Maria, madame Travlou (la mère de
Sonia) habite le rez-de-chaussée d'une maison à quatre logements. L'édifice est en béton armé comme la
plupart des édifices en Grèce. Les planchers sont en marbre ou en béton polis. Les fenêtres sont équipées
de volets qu'on ferme le jour pour garder la fraîcheur. En général les plafonds sont hauts, à 10 pieds, pour
rendre les pièces plus fraîche l'été. Il y a un balcon en avant qui donne sur la rue et une terrasse en arrière
d’où on peut voir le golfe de Corinthe et les montagnes de la Grèce principale de l'autre côté. J'ai écrit ces
lignes sur la terrasse en arrière de la maison à l'ombre d'un acacia. Autour de moi, on retrouve des plantes
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tropicales de tous genres. Un citronnier dans un pot, des cactus, un hydranger, un bananier etc. Devant moi
le toit de tuiles rouges des maisons voisines en contrebas. D'immense palmiers s'élèvent entre les maisons
et au loin le golfe. Le voisin fait l'élevage d'oiseaux qui chantent à n'en plus finir. J'ai de la difficulté à
m'imaginer le paradis mieux que cela. Peut-être s'il faisait moins chaud, disons 28° au lieu de 35° comme
maintenant, mais il ne fait pas trop en demander.
Après les rencontres et les embrassades, Anestis Koula et moi nous sommes parti au centre de
Égio faire des achats. Ici pas question d'aller au centre d'achat, on achète ses légumes chez le légumiers, le
poisson chez le poissonnier, la viande chez le boucher, le pain à la boulangerie etc. J'en ai profité pour aller
chercher de l'argent à la banque. Ce matin il y avait foule. On devait prendre un billet pour faire la queue.
On servait le numéro 240 et mon billet était le 342. Anestis avait estimé que ces 102 personnes prendraient
environ ¾ heures. On est donc revenu faire d'autres achats, et visité Égio. Charmante petite ville qui a été
sévèrement secoué durant un tremblement de terre en 1995. Il ne reste presque plus de bâtiments qui
montrent des traces de ce séisme. Des gens partout dans les rues étroites. Encore là le chaos. Des voitures
qui veulent toutes passer en même temps. Dans le centre de la ville, un jardin avec parasol. Sous les
acacias, des hommes grecs égrainent les billes de leur komboloye, sorte de chapelets de grosses billes de
couleur qu’ils font virevolter autour de leur index et le majeur, le tout en buvant un café grec. Nous
sommes bien dans un pays méditerranéen. Revenu à la Banque, il restait que quatre personnes devant nous.
Nous sommes revenus du marché avec des tsipouras (poissons grecs) et de quoi faire une bonne salade
grecque, fromage féta, concombre, tomates etc. On avait aussi acheté un gâteau, car c’était l’anniversaire
de naissance de ma belle-mère. Après le lunch, on a fait une bonne sieste car on s'était levé à 4:30 ce matin.
Après la sieste, nous nous sommes rendu à la plage locale, une plage où j'ai appris qu'il me fallait des
souliers de bain. La plage est faite de cailloux. L'eau était bien limpide et assez chaude. À cet endroit, le
golfe a une dizaine de kilomètres de largeur. On voit très bien les montagnes de l'autre côtés. Certaines de
ces montagnes ont près de 5000 pieds d'altitude. C’est presque juste en face que de l’autre côté du Golfe
que l’on retrouve les ruines de Delphe, 45 km à vol d’oiseaux.
Le soir, vers 6 heures nous nous sommes rendu au sanctuaire de Panaghia Tripiti. (La Vierge de
Tripiti) qui fait face au port. Là, Sonia a retrouvé Kotso. Lorsqu'elle était jeune, Kotso aidait le père de
Sonia dans son travail et ils étaient resté amis depuis leur jeune âge. Kotso s'occupe de la maintenance du
sanctuaire. On a rencontré son épouse et ses quatre enfants. Il nous a fait visité le sanctuaire de Panaghia
Tripiti. Après notre visite, nous nous sommes rendu dans un restaurant près golfe. Anestis, Koula, Sonia et
sa mère et moi avons mangé là de très bons souvlakis au porc avec des frites et la fameuse salade grecque.
Je pense que ce menu reviendra souvent. C'est un restaurant terrasse ou nous mangeons sous des
eucalyptus. Nous sommes revenu le soir nous coucher à la maison de la mère de Sonia. C'était la fin d'une
journée bien remplie.
mercredi 19 août - Jour 5
L
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e mercredi, dans la matinée, nous sommes allé visiter le père de Sonia. Il est dans un hospice pour
les vieillards à Égio. Sonia n'avait pas vu son père depuis qu'elle avait quitté la Grèce il y a plus de
25 ans. Il a dû être placé parce que la mère de Sonia ne pouvait plus s'occuper de lui. Il souffre de
diabète ce qui l'a rendu aveugle au fil des ans. Il s'était fait opérer pour les yeux il y a quelques années mais
la condition de ses yeux s'est détériorée. Il est maintenant alité presque continuellement. L'hospice est
neuf. Il a été reconstruit après le séisme de 1995. Encore une fois on ne pouvait que difficilement contrôler
nos émotions. Il a demandé à Sonia de s'asseoir à côté de lui. Il a commencé à lui tâté le nez pour essayer
de la reconnaître. Il lui pris les mains longuement. Sonia ressemble à son père. Il lui dit ; "On a le même
nez". Il semblait être content de "revoir" Sophia ainsi que Koula. Il ne voit plus, mais il entend encore très
bien et il a encore toute sa raison. Il m'a pris les mains et voulait en savoir plus à mon sujet. Il se mit aussi
a raconter des histoires de son jeune temps. (en grec). On est resté une heure et on lui a laissé de l'argent
pour qu'il se paye quelques gâteries… en cachette. On a dû quitter son père car nous devions nous rendre à
Patras.
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Quand nous habitions Halifax, nous avions fait la connaissance d'amis d'origines grecques qui par
la suite étaient retournés habiter Patras en Grèce vers 1978. Christos et Tassia (Anastasia) habitent
maintenant cette ville de Grèce qui se trouve à une quarantaine de kilomètres à l'ouest d'Égio où nous
sommes pour trois jours. Tassia est la marraine d'Isabelle, ma fille. Elle est bien loin sa marraine. Sophia
leurs avait promis que nous viendrions les visiter si jamais nous étions en Grèce. Anestis et Koula sont
restés à Égio tandis que Sonia et moi avons pris le train le matin en direction de Patras. Le trajet prend
moins d'une heure. Patras c'est la troisième ville en importance en Grèce après Athènes et Thessalonique.
Le train partait à 11:30 pour arriver à Patras à 12:15. Il y a tout un rituel autour de la gare avant l'arrivé du
train. Le chef de gare se promène avec son bâton qui a un cercle vert à une extrémité. Il porte fièrement
une casquette rouge. S'il doit s'absenter de son poste à l'intérieur de la gare, il barre la porte et personne ne
peut se procurer de billet. On doit attendre qu'il ait fini ses fonctions autour d'un train de marchandise
avant de pouvoir se procurer son billet. Le train de marchandise laisse une motocyclette à Égio. Il règle les
papiers et revient à son poste. Il ouvre finalement la porte et je peux acheter mon billet. Nous prenons un
train express qu'on appelle ici les Inter-City. Ces trains sont de couleurs orange et beige, trois voitures en
tout et climatisées. Le train était bondé de touristes allemands, anglais, italiens mais surtout de grecs qui
se déplaçaient. Nous avons eu de la difficulté à nous trouver un siège. La première classe n'avait aucun
siège de libre. Un siège en première coûte un surplus de 100 Dr ( .50). Une gitane au visage brun et plissé
et sa petite fille étaient en face de nous. Les chemin de fer Grecs ( ΣΕ Sideridromou Hellinicos ; sideri =
fer et dromou = chemin Hellinicos = Grec) ont ceci de particuliers c'est que dans le sud au Péloponnèse
l'écartement des voies est de 1 mètre et que dans le nord l'écartement est standard comme ici au Canada. On
a donc l'impression de rouler sur un chemin de fer dans un parc d'amusement étant donné l'étroitesse des
voies. Il va s'en dire que l'Inter-City brasse son voyageur. Aux passages à niveau des préposés ferment
encore les barrières manuellement avant le passage du train. De notre train on a une belle vue sur les eaux
bleus du golfe de Corinthe. La voie suis la côte. Nous passons à travers des villages aux maisons blanches
et au toit de tuiles rouges. Le paysage est composé de palmiers, de bougainvilliers aux fleurs fuchsia,
d'oliviers, de citronniers. Des anciennes locomotives à vapeurs et de vieux wagons rouillent dans un
cimetière ferroviaire. Les stations défilent derrière nous, des stations en stuc jaune et toit de tuile, et portant
des noms comme Rododafni, Selianitika, Lambiri, Pasthopirgos, Rio-Pio et finalement c'est Patras. La gare
se trouve dans le port. Plusieurs ferries géants sont amarrés à cet endroit. C'est le point d'arrivé de plusieurs
ferries en provenance d'Italie ou bien tout juste en face de l'autre côté du golfe. On peut aussi prendre le
ferry pour Corfou (Kerkira) cette île de la mer Adriatique où le prince Philip, le mari de la reine Élisabeth
est né.. En même temps que notre train celui en provenance de Kalamata était aussi en gare. Cela faisait
bien du monde sur le quai de la gare et bien de l'affairement. Malgré cela nous avons reconnu Tassia parmi
la foule. Elle était venu à notre rencontre. Son mari et elle ont un magasin pas très loin d'ici, un genre de
petit dépanneur qui s'adresse en général au voyageur qui prennent les traversiers. Ils viennent ici s'acheter
des sandwichs, des boissons gazeuses et autre victuailles avant de s'embarquer. Chritos nous attendait à la
porte. Nous nous sommes rappelé des souvenirs et nous avons parlé au sujet de nos filles. Ils ont deux
filles aussi, de 25 et 28 ans. Nous les avons laissés pour quelques temps pour aller visiter la ville. Il faisait
très chaud cette journée là. Patras n'a pas grand chose de bien excitant à montrer à part, encore une fois
comme Athènes, une circulation folle. On dit que les visiteurs à Patras n'y restent que le temps de prendre
le prochain train ou un ferry pour un autre endroit. C'est bien vrai car j'aurai bien pu me passer de visiter
Patras. On a mangé dans un restaurant taverne du centre-ville de Patras. Nous sommes retournés au
magasin de Tassia et resté quelques temps de plus et nous avons fait nos adieux. Le train pour revenir à
Égio partait à 16:35. Nous étions de retour à 15:10. Anestis nous attendait à la gare. Comme la plage est
près de la gare, c'est sans hésitation que nous sommes allé nous rafraîchir dans l'eau du golf.
Le soir venu, nous sommes parti en voiture en direction de Pirgaki à une demie heure d'Égio pour
aller rendre visite à Soula, une ancienne voisine de Sonia lorsqu'elle vivait à Égio. Pirgaki se trouve dans
les montagnes au sud d'Égio. La route que nous avons prise doit zigzag autour des montagnes. Le décors
est typiquement balkanique. La route étroite suis le flanc des montagnes. L'herbe est jaune et les pins sont
omniprésent. Récemment un feu de forêt à détruit plusieurs hectares de pins. On passe au-dessus de vallée
ou se trouve des villages. Notre escalade en auto nous amène finalement à la maison d'été de Soula. Nous
sommes à 900 mètres d'altitude (3000 pieds). L'air est beaucoup plus frais qu'à Égio. Soula habite Égio
l'hiver 900 mètres plus bas et 10 kilomètres plus au nord. La fille de Soula se trouvait là avec son fils. Ils
habitent Volos. Plus tard son fils Nico et son épouse sont venu nous joindre. Elle nous avait préparé des
brochettes de porc et beaucoup d'autres bonnes choses. On est revenu l'estomac bien plein. Il était minuit.
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jeudi 20 août - Jour 6

O
n se lève tôt une fois de plus. Il est six heures. On se rend à Diakofto où nous devons prendre le
train à crémaillère qui se rend à Kalavrita. Le premier train part de Diakofto à huit heures le
matin et une horde de touristes était déjà là qui attendait le départ. Il n'est pas étonnant qu'il y
est tant de touristes pour faire le trajet car c'en est un des plus spectaculaire en Grèce. Le train diesel
composé de deux voitures monte à 800 mètres d'altitude sur une distance de 22 kilomètres. Le trajet prend
environ une heure. Un train à crémaillère, c'est un train qui à certains endroit a un troisième rail au centre
avec un engrenage pour aider à escalader les pentes. Le parcours suit une gorge creusée par une rivière
qui se trouve tout au fond et qui se rend jusqu'à la mer. La voie n'a que 70 cm d'écartement. Le chemin de
fer passe le long d'escarpements où on a coupé le roc pour pouvoir y poser les rails. À bien des endroits la
falaise à été coupé et forme une voûte au dessus de la voie. Notre train s'engouffre dans plusieurs tunnels,
serpente le long du torrent. Les montagnes le long de la voie sont saisissantes et semblent
infranchissables. Lorsque la monté devient abrupte c'est là que la crémaillère vient à la rescousse. Le train
ralenti pour que
Train à crémaillière à la station de Zahlorou entre Diakofto et Kalavrita
l'engrenage centrale s'accroche aux dents de la crémaillère et le train se met à monter lentement. Le long
du parcours, on arrête pour prendre des passagers à Zahlorou. Ce sont encore des touristes qui montent,
d'autres descendent. Certains continueront le voyage à pied jusqu'à Kalavrita. La voie passe au beau
milieu du village et, à un certain endroit, presque sur le perron d'un des hôtels de la ville. Une heure
environ après notre départ de Diakofto, nous voilà finalement à Kalavrita, jolie petit village pris entre les
montagnes du Péloponnèse. Au centre du village, un ou deux hôtels, des cafés terrasse, si ce n'était de
l'architecture, on pourrait se croire en Suisse. On s'est donc installé dans un de ces cafés et nous avons
pris le déjeuné. Une vieille dame habillé de noir et couverte d'un châle noir sur la tête vient nous servir.
Elle doit être bien vieille. Elle marche difficilement en se balançant de gauche à droite. On a pris la
spécialité de la place, pain grillé avec du beurre au miel ainsi qu'une tasse de café grec. En face de nous
l'hôtel Maria a son café en face de l'autre côté de la rue. Derrière nous un édifice imposant, le musée de
l'holocauste rappelant le massacre des hommes du village par les Allemands en 1943. Près de 1500
hommes aussi jeune que 15 ans ont été assassinés par les nazis par représailles au milices grecques qui
faisaient la résistance durant la guerre. Au nord de la ville on a aussi érigé un monument en leur honneur.
Plus loin dans le village, il y a un parc ou les hommes sirotent un café sous les acacias. Une cathédrale se
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trouve juste à côté. Une des horloges aux éguilles fixes au sommet du clocher marque une heure et dix,
l'heure où a eu lieu le massacre.
Nous avons pris un taxi qui nous a conduit au Monastère Moni Agias Lavras situé à quelques
kilomètres au sud de la ville. Le monastère est construit sur une colline qui surplombe deux villages. Le
monastère de Moni Agias Lavras est plein d'histoire. On dit que c'est là que s'amorçât la révolte du peuple
grec contre l'envahisseur Ottoman en 1821. C'est aussi là qu'on leva pour la première fois le drapeau de la
Grèce indépendante. Nous avons visité rapidement l'enceinte du monastère mais comme je portais des short
j'ai dû enfiler une paire de pantalon par dessus. Nous sommes retourné à Kalavrita pour prendre le train de
11:45. Encore un fois j'avais des billets de première classe ce qui me permit de m'asseoir en avant et de
prendre un vidéo du trajet. La prise d'images vidéo est difficile car le train se déplace de tout côté de
gauche à droite. Une fois de retour à Diakofto, nous avons repris notre voiture et nous nous sommes dirigé
vers la maison de Sissi, une connaissance de Sonia lorsqu'elle était jeune. Sissi s'occupait des filles Travlou
(Sonia, Koula et Ritsa) . Sonia a un très bon souvenir d'elle. Elle les amenait souvent à la plage l'été. Sissi
à maintenant une maison de vacance près de Égio qu'elle partage avec son mari, sa fille et son gendre
Marco que nous avons rencontré une première fois dans une banque à Athènes quelques jours auparavant.
Comme ils habitent près de la plage, nous en avons profité pour nous baigner. Comme à Égio plus à
l’ouest c’est une plage de cailloux, mais l'eau du golfe de Corinthe toujours aussi claire. Ils nous ont gardés
pour le lunch. Il on une longue table installé sous une vigne de raisins jaune, du raisin succulent pour faire
du vin. Nous avons mangé du poisson, du calmar (kalamari) des frites, salades de légumes. Il y avait aussi
du vlita sur la table. Du vlita, c'est une sorte d'amarante verte comestible qui se prépare comme des
épinards cuits. On y ajoute des oignons frits et du jus de citron. C'est un très bon laxatif me dit-on. On
pourrait se faire de la salade de vlita ici au Canada en allant au printemps dans nos champs de fraises retirer
l’amarante sauvage qu’on y trouve que l’on considère comme mauvais herbe. Marco fait aussi son vin, un
vin résiné comme il s'en fait en Grèce. Pas mauvais son vin. En avant de leur maison, un figuier. J'ai eu la
chance de goûter à quelques une de ces figues. Elles étaient très bonne. Sissi me fit la démonstration de la
cueillette de ce fruit avec une longue tige qui se ferme pour pouvoir saisir la figue.
Plus tard après le lunch nous sommes retourné à Égio. Anestis et Koula en ont profité pour faire la
sieste. De mon côté j'ai pu continuer à écrire le journal de mon voyage. Le soir nous sommes retourné nous
baigner à la plage de Égio. Kotso, que nous avions rencontré le premier jour à Égio et qui nous avait
conduit à l'hospice où se trouve le père de Sonia nous avait invité à aller souper chez lui. Il était 10:00
heures le soir lorsque nous sommes arrivé. Sa femme et leur quatre enfants ( 2 garçons et deux filles) nous
attendaient. Elle avait préparé plein de bonne choses. Au menu des Tyropitas, sorte de mille feuille rempli
de fromage, macaroni avec sauce au bœuf et tomate, spinacopita, mille feuilles aux épinards, finalement
crème caramellée et crème glacé entre deux biscuits.
Aussi tôt que nos assiettes se vidaient, on les remplissait. Pas moyen de refuser. On est revenu de
là le ventre bien plein. On a fait nos adieux à Kotso et sa famille car demain nous nous en retournons à
Athènes.
vendredi 21 août - Jour 7

L
evé tôt car nous retournons à Athènes. Il était 5:00 heures et après le déjeuné nous avons quitté
Égio. Nous avons fait nos adieux à la mère de Sonia. Le soleil se levait sur le golfe de Corinthe.
Le soleil rouge du matin se reflétait sur l'eau du golfe. Nous nous sommes arrêté à Corinthe pour
aller voir le canal construit entre 1883 et 1893. Ce canal évite aux navires d'avoir à contourner la péninsule
du Péloponnèse. Ce canal est très impressionnant. On dirait un tranché coupé au couteau dans le roc. Il
mesure 300 pieds de profondeur à l'endroit le plus haut. Rendu à Athènes, l'après-midi, nous sommes allé
au centre ville pour acheter des souvenirs. Nous avons lunché dans un café du quartier Plaka. Pour revenir
à l'appartement de Koula nous avons pris le trolleybus no. 15 .
Le soir nous avons mangé à la maison. On s'est couché tôt car demain nous partons faire
une croisière d'un jour dans le golfe de Saronique
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samedi 22 août - Jour 8

S
e lever à 5:00 heures est devenu presque une
habitude. Après le déjeuné on se rend au Pirée
au quai du Trocadéro prendre notre bateau
pour faire une croisière d'un jour. Le bateau part à huit
heures. Plusieurs autobus de touristes venant d'hôtels
d'Athènes amènent des passagers pour cette croisière. Au
quai, plusieurs autres bateaux du même genre offrent des
croisières semblables vers d'autres destinations. Notre
bateau, l'Aegian Glory nous amène aux îles de Poros,
Hydra et Aegina les trois se trouvant dans le golfe de
Saronique au sud d'Athènes. Ce sont les trois îles juste au
sud du Pirée (Pireas) sur la carte. Cette croisière coûte
environ 75 dollars ( 15000 Dr) par personne et cela inclus le
lunch. Le cousin de Sonia, Yannis (Travlos) et son épouse
Katarina nous accompagnaient pour cette croisière. Ils
avaient aussi avec eux leur fils de 11 ans Démostène.
Yannis est le fils du frère du père de Sonia. Sonia ne l'avait
pas vue depuis son départ de Grèce et ne connaissait pas son
épouse. Elle est notaire au Pirée et lui a pris une retraite
anticipée de la marine grecque. Katarina parle bien français
et elle me dit qu’elle écoute sur TV5 en Grèce des émissions
du Québec qu’elle dit mieux comprendre que celles venant
de France. Elle explique cela par le fait que l’on ne parle pas
aussi vite.
Du Pirée (Pireas sur la carte) nous avons pris la
direction de l'île de Poros. Le village de Poros est comme
une carte postale. De beaux yachts blancs sont amarrés au
port. Juste en face de nous le village de Galatas sur le
Péloponnèse qui n'est qu'à un jet de pierre. Plusieurs cafés
font face au quai et fourmillent de touristes. Nous restons
une heure, juste assez de temps pour une brève excursion de la place. Poros village, est situé sur une
presqu'île. L’Île de Poros et le village sont des lieus de destination pour les Athéniens les fins de semaines.
Comme pour la plupart des autres îles grecs une colline domine le centre. Sur cette île on y trouve entre
autre un temple dédié à Poséidon. Nous reprenons notre bateau pour nous rentre à l’île d’Hydra. ( Idra sur
la carte).
Hydra est probablement l'île qui a le plus de grâce et la plus intéressante. Le village d'Hydra est
construit comme un amphithéâtre c'est à dire que le maisons sont construites sur une pente formant un
demi-cercle entourant le port. Ce qui la rend encore plus intéressante, c'est que toute circulation motorisée
y est complètement défendue. On se déplace sur l'île à dos d'âne ou de mule. Comme son nom pourrait
l'indiquer, l'île a déjà été très fertile et aurait contenu de l'eau. L'île est maintenant dénudé sans aucun
arbres et on doit importer l'eau du Péloponnèse. Nous reprenons le bateau et le lunch nous est servi à bord.
Un orchestre grec joue des airs traditionnels. Un groupe de danseurs folkoriques grecs dansent sur ces
mélodies. Sur le bateau il y a aussi une piscine qu'on a rempli d'eau de mer. Prochaine destination Aegina,
( prononce È-gui-na). Nous resterons sur cette île deux heures. Un voyage optionnel doit nous amener au
temple d'Aphaia (Aféa) qui coûtait 5000 Dr ( $25) par personne. Pas donné! Au lieu de s'y rendre par
autobus, Anestis à proposé de s'y rendre en taxi, plus confortable et aussi moins cher. L'allée retour nous a
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coûté 4000 Dr pour les deux. Seulement Anestis et moi y sont allé. La route escalade la montagne et nous
passons près de champs d'oliviers et des pinèdes. Le temple d'Aphaia est très beau et de là nous avons une
très belle vue de la ville d'Aegina. Le temple d’Aphaia avec ceux du Parthénon et celui de Poséidon sur la
pointe de Sounion forment un triangle équilatéral presque parfait. Ce temple aux colonnes doriques a été
contruit vers 480 avant J.C. et se tourne vers le golfe Saronique. Aphaia était la une déesse de la fertilité.
De retour au village de Aegina (Égine) ont fait le tour du jolie port qui comme pour la plupart des villes
côtières est le point d’attraction. Le port est très joli et on y trouve accosté en plus du traditionnel bateau de
pêcheur une foule de yatch aussi luxueux les uns que les autres. On peut prendre une calèche pour faire le
tour de la ville. Une douzaine de cafés bordent le port. Il faut demander le prix pour une crème glacé.
Après avoir demandé à ceux qui l’accompagnaient si ils aimeraient avoir de la crème glacé en cône, elle a
dû débourser plus de $30.00. (6000 Drs) On a quitté Aegina pour s'en retourner au Pirée. C'est dommage
qu'on ne soit pas resté plus longtemps Nous étions de retour vers 6:00 heures. Ce soir nous avons soupé à
la maison.
dimanche 23 août - Jour 9

C
e matin nous sommes parti visiter les temples Grecs d'Athènes. Nous nous sommes
rendu en premier visiter l'Acropole. Il était assez tôt le matin et déjà une foule de
touristes s'y trouvaient déjà et bien entendu les cigales chantaient du plus fort de leurs
ailes. L'Acropole comprend les édifices comme le Parthénon et à côté l'Érechtion et le temple avec les
cariatides, ce temple avec les colonnes en
forme de femmes. Mon billet d'entrée apparaît
a côté. Il en coûte 2000 Drs ($10) pour aller
visiter ce site historique qui date de 450 ans
avant Jésus-Christ. Tout visite à Athènes
oblige à aller voir cet endroit. Par la suite,
nous sommes allé visiter le jardin royal
d'Athènes. Ce jardin était l'endroit où le roi de
Grèce se promenait à l'abris des regards. De
nos jours, la population d'Athènes à accès libre
à ces jardins. Pas bien loin de là on trouve le
Vouli c'est à dire le parlement grec. Devant le
Parlement à 11:00 heures il y a le changement
de la garde et la cérémonie au Soldat Inconnu.
Deux soldats habillés de la traditionnelle jupe
blanche, (Tsolias) soulier en suède noir et
pompon rouge, monte la garde devant le parlement. Le changement de la garde prend une bonne demiheure. La cérémonie est intéressante à voir.
Au retour nous nous sommes arrêté pour visiter le temple de Zeus qui se situe aussi au centre ville.
À deux ou trois kilomètre au sud ouest on a une vue d’ensemble de l’Accropole. Du temple de Zeus il ne
reste plus qu'un douzaine de colonnes. Voisin de ce site, le stade Olympique où eut lieu les premiers jeux
de l'aire moderne en 1896. Athènes aura peut-être les jeux de 2004. Demain nous partons pour Santorini.
Nous avons déjà fait nos préparatifs. Nous partons pour cinq jours.
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lundi 24 août - Jour 10

L
evé tôt de pied ferme. Sonia et Koula ont préparé les bagages pour notre séjour de 4 nuits à
Santorin. Santorin est l'île de Cyclades la plus au sud de cet archipel. Un taxi est passé nous
prendre un peu avant six heures ce matin là. Le trajet de l'appartement de Koula vers le Pirée
prend environ 1/2 heure. Nous traversons des quartiers du Pirée qui ne sont pas très beaux. Les gens qui
habitent cette ville semblent moins en moyen que ceux d'Athènes. Le Pirée se trouve juste au sud
d'Athènes. Finalement, nous arrivons au port qui est déjà, à cette heure matinal, bien achalandé. Une
douzaines de ferries sont déjà amarrés. Notre ferry, l'Olympic Express n'est toujours pas là. Koula et
Anestis se sont rendu dans un dépanneur pour acheter des sandwichs des bouteilles d'eau car sur le ferry
on nous dit que les prix sont exorbitants. Les ferries en Grèce sont comme les autobus ou les trains pour
d'autre pays. On les prend pour se rendre sur les îles Grecques, Crêtes, Mykonos, Patmos, Samos,
Rhodos, et j'en passe. Ce sont en général des entreprises privée et il se font concurrence. Plusieurs
compétiteurs se rendent aussi vers Santorin. Finalement, vers 7:30 heures l'Olympic Express jette ses
amarres et un cortège de camions, d'autobus, de voitures, de motocyclettes, de gens avec des valises, avec
sacs à dos sortent de ce bateau géant. Du ventre de ce ferry il en sortira pendent une demi-heure avant
qu'on nous laisse finalement monter à bord. Avant que le bateau soit près pour le départ il est passé 8:15
heures. Nous avons déjà du retard. Nous faisons cap vers Paros, notre première escale. Ensuite se sera
Naxos, Ios et finalement notre destination Santorin que nous devrions atteindre vers la fin de l'après-midi.
Le voyage aura pris en tout près de 10 heures. À 10:15 nous passons au nord de l'île St-Georges. À
gauche, l'île de Kea et devant nous Kithnos. Deux autres ferries nous accompagnent à notre gauche. Nous
sommes à mi-chemin de Paros que nous devrions attendre au début de l'après-midi. À 13:20 nous sommes
à Paros. Comme le reste des Cyclades, l'île est dénudé d'arbre. C'est un gros rocher de quelques
kilomètres de largeur. Un village entoure le port. La mer est comme une autoroute et les ferries sont
fréquents. En plus des ferries, il y a des hydrofoils, sorte de bateaux qui plane sur l'eau transportent des
voyageurs seulement mais vont beaucoup plus vite. Trois ferries sont sortis du port avant que nous
accostions. Un autre entrait à notre sortie de Paros. Nous avons laissé Paros à 13:45 en direction de
Naxos. On est arrivé à Naxos un peu après 14:30. Nous prenons quelques passagers pour Ios et Santorin.
Naxos se trouve à cinq kilomètres à l'est de Paros. C'est une île qui a un quinzaine de kilomètres de
largeur. Cette île, la plus fertile des Cyclades, produit des Olives et des citrons du maïs et des patates. À
son centre le mont Zeus est le plus élevé des îles Cycladiques. Il mesure 1010 mètres. (environ 3400
pieds).
Direction Ios que l'on dit être "l'enfant terrible" des Cyclades. Ios n'est pas très grande. C'est
comme les autres une île sans arbre. Elle mesure 6 kilomètres sur 12. Nous laissons quelques voitures et
passagers et nous reprenons la mer pour notre destination finale Santorin aussi appelé Thira (Θιρα) en
Grec.
De Ios nous pouvons apercevoir Santorin. Notre entrée à Santorin se fait au large de Ioa, le
village de Santorin situé à l'extrémité nord de cette île. Santorin est l'île que l'on considère la plus
spectaculaire des Cyclades. Cette île était beaucoup plus grande mais son centre s'effondra il y a des
siècles, et la légende qui veux que ce soit l'énigmatique Atlantide.
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En effet sur un de ses cotés, là ou le centre c'est effondré on peut voir une haute falaise de 250
mètres de haut. En face, l'île de Thirassa montre les même caractéristiques. Entre les deux îles une île de
couleur noir, un ancien volcan éteint, c'est Nea Kameni. Nous passons entre la ville de Fira ou se trouve
notre hôtel et le volcan. Le port se trouve à l'extrémité sud de l'île. Nos débarquons du ferry à 17:30, une
demi-heure de retard sur l'horaire. Le port est une étroite bande de terre entre la mer et la haute falaise
dont le sommet est à près 1000 pieds plus haut. Le soleil couchant éclaire la falaise d'un rouge vif. Une
foule de touristes se trouvaient sur le quai et les camions qui descendaient du ferry devaient se frayer un
chemin entre tout ce monde là. Dans la cohue nous avons trouvé un autobus pour Fira. Notre autobus une
fois remplis entrepris la lente escalade de la falaise. La route monte en lacet. Il n'y a pas moins de 8
boucles lors de cette ascension. La route est étroite et les camions doivent s'arrêter à côté du chemin pour
nous laisser passer. Droit en bas notre ferry 500 pieds plus bas qui devient de plus en plus petit au fur et à
mesure de notre escalade. Nous montons toujours et finalement nous atteignons le dessus du plateau. La
route continue vers Fira en suivant le bord de l'escarpement. En quelques minutes nous étions à Fira. On
nous a laissé à la gare d'autobus qui se trouve à quelques pas de l'hôtel Atlantis où nous resterons pour le
quatre prochains soirs. C'est un des hôtels les mieux coté de l'île. C'est un des trois hôtels de catégorie A
de la place. Nous avons une grande chambre avec deux lits simples. Air climatisé, télé couleur. Une belle
chambre de bain en céramique. La fenêtre avec porte-volet s'ouvre sur un balcon. De notre balcon la vue
est spectaculaire. Milles pieds plus bas la mer. De chaque côté la ville de Fira. Sous notre balcon, une rue
piétonnière où papas et vieilles dames en noir déambulent. Quelques minutes après notre arrivée, le soleil
se couchait derrière l'île de Thirasia. De Fira on entend la musique des cafés avoisinant. Notre hôtel a
aussi une piscine qui se trouve à l'extrémité du couloir sur le même planché que notre chambre. Deux
colonnes supportant une partie du deuxième étage se trouvent dans la piscine; espace oblige. Lors de
rénovation on a enlevé une chambre et ôter un mur pour y creuser la piscine.
Le soir Anestis, Koula, Sonia et moi sommes allé marcher dans les rues étroites de Fira. Beaucoup
de Restaurants terrasses accrochés en flanc de la falaise offrent de bons repas au touristes. Le premier soir
nous sommes allé manger au restaurant Dionisos. Leur terrasse est planté de plusieurs arbres mais nous
n'avions pas la vue sur le lagon. Nous pouvions observer l'autre côté de l'île et son aéroport. Notre repas
était assez bon et pas trop cher. J'ai mangé une assiette de poisson de l'endroit avec salade. Des chats
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viennent quêter leur maigre pitance. Il y en a plusieurs sur l'île. Nous avons passé le reste de la soirée à
explorer les boutiques et magasins de souvenir de Fira.
mardi 25 août - Jour 11
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N
ous nous sommes levé ce matin vers huit heures et nous avons pris notre déjeuné sur le balcon
de notre chambre. Le lever du soleil éclairait la falaise de Thirasia de l'autre côté du lagon.
Avec Koula et Anestis nous avons pris l'autobus pour la plage St-Georges sur le versant est de
l'île. C'est une plage de sable noir d'origine volcanique. Le sable à mi-jour est brûlant. L'eau était chaude et
aussi claire qu'ailleurs. Vers une heure, nous avons pris le lunch dans un café adjacent à la plage. C'est
notre onzième jour ici en Grèce et je n'ai toujours pas vu encore un nuage. La température se maintient
autour de 30° C. C'est peut-être chaud mais ici il y a toujours une bonne brise et ce n'est pas très humide.
Le soir nous avons visité des boutiques d'art et nous avons soupé dans un des restaurants terrasse
surplombant la falaise. Nous avons une très belle vue sur le port où mouillait un grand voilier. Au-dessus
de nous, la terrasse d'un autre restaurant.
mercredi 26 août - Jour 12
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L
evé à sept heures. Comme hier le spectacle de l'île de Thirasia éclairée de teinte rosée par le
soleil matinal. Ce matin nous avons pris notre petit déjeuné dans la salle à manger. La salle à
mangé se trouve en avant de l'édifice et toutes les tables ont une vue sur la mer. On peut aussi
avoir accès à un balcon extérieur. Ce matin au lieu des œufs et de bacon comme hier, nous avons demandé
à la place un plat de yogourt. Au menu, café toast, gâteau, jus d'orange frais. À 10 heures nous partons
pour Ioa (prononce I-A) à l'extrémité nord de l'île. C'est un village charmant avec rue étroite construit sur
le haut de la falaise. Pour nous rendre, nous avons
pris un autobus qui a emprunté une route étroite qui
suis la montagne sur un dizaine de kilomètre jusqu'à
Ioa. À certains endroits nous avons la falaise d'un
côté et un versant abrupte de la montagne de l'autre.
Les rencontres avec les véhicules venant en sens
inverse se font difficilement. Sur le versant est de la
montagne, des maisons blanches ici et là. On fait
aussi le culture de la vigne qui pousse couché au sol.
La pente roule jusque vers la mer ou se trouvent
plusieurs plages.
En entrant à Ioa, un camion était parqué pour
décharger une cargaison de bouteilles d'eau. Notre
chauffeur d'autobus demanda s'il ne pouvait pas
déplacer son véhicule pour pouvoir nous laissez
passer. Il refusait parce qu'il disait qu'il y avait assez
de place pour passer. Il y avait à peine un ou deux
pouce entre notre autobus et le camion d'un côté et
des voitures de l'autre. Heureusement que les
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rétroviseurs de l'autobus pouvaient se plier vers l'intérieur. Nous avons finalement pu continuer notre route
vers Ioa. Une fois rendu au village, on voudrait prendre des photos de tout ce que l'on voit. Devant nous la
mer et l'île de Ios. À côté un moulin à vent transformé en restaurant. Au bas de la falaise, un port de
pêcheur. Une vingtaine de bateaux de pêche s'y trouve en plus de bateau de plaisance. Les rues sont juste
assez large pour laisser passer les piétons. De chaque côté, des maisons blanche passé à la chaux avec des
portes peinturées de bleu, de rouge, et le ciel bleu comme le bleu à laver. En avant, c'est un cloché au dôme
bleu, une vieille porte écarlate, un bougainvillier en fleur, des ânes transportant des touristes, l'occasion de
prendre des photos ne manque pas. Le retour de Ioa se fit une fois de plus par autobus. Au lieu du lunch
au restaurant, nous avons opter pour faire des achats à l'épicerie, fromage, raisins fruit etc. Pour le soupé,
c'est chez Zorba que nous avons mangé. Zorba se trouve près du téléférique. Un trio joue de la musique
grecque. Au menu, du poisson bien entendu, mais aussi des grillades. Dans ces restaurants les menu sont
souvent en quatre langues, le grec, l'anglais l'allemand et le français. Comme bien d'autre restaurant en
plus d'un bon repas, nous avions une vue superbe sur la ville de Fira juste en bas et sur le port. Un bateau
de croisière se trouvait dans le port tout illuminé.
jeudi 27 août - Jour 13

C'est sur le balcon de notre chambre d'hôtel que nous avons pris notre dernier petit déjeuner sur
l'île de Santorin. Demain nous retournons à Athènes. Vers 9:00 heures moi et Sonia sommes allé faire une
excursion dans Fira. J'avais bien l'intention de descendre la falaise à pied. Un chemin pavé en pierre
descend en lacet jusqu'à un port tout au bas de la falaise. La descente prend une bonne demi-heure de
marche. Je savais que si j'avais annoncé mes intentions à Sonia nous ne serons jamais allé bien loin. Je
prends le chemin qui se dirige vers le port. Sonia s'aperçoit que je veux descendre. Le chemin est couvert
de crottin de mules. Sonia me dit qu'elle ne marchera pas la dessus et qu'on va se salir les semelles de nos
souliers. (!!!) Je lui dis que nous ne ferons que quelques pas vers le bas et qu'on va remonter. Mais je
savais bien qu'on descendrait jusqu'en bas. À tout minutes des touristes à dos de mule venaient à contre
sens. Il fallait rapidement se protéger les pieds en montant sur le muret qui longe le chemin. Notre descente
c'est fait assez facilement malgré le va et vient des mules chargé de touristes. Au bas de la falaise il y a
une couple de cafés et des magasins de souvenir. Beaucoup de bateaux de pêcheurs. Aucune route pour
véhicule motorisé ne donne accès à ce port. On y accède seulement par la chemin que nous venons de
prendre ou par le téléphérique. Ce port sert aussi pour les visiteurs qui arrivent par bateau de croisières.
Sonia m'avait bien dit qu'elle ne prendrait jamais le téléphérique. Notre seule autre porte de sortie, le
chemin emprunté par les mules. Nous sommes donc remonté par le téléphérique. 800 Drs par personnes
($4.00). La monté prend moins d'une minute et on nous laisse près du restaurant Zorba où nous avons
mangé hier soir. Le soleil de midi tape fort même si nous sommes à fin août.
Durant l'après-midi nous avons profité de la piscine pour la dernière fois. Le soir j'ai pris des
photos du coucher de soleil et pour souper nous sommes retourné où nous avions manger le premier soir,
chez Dionisos. Mousaka pour moi, ( bœuf haché et aubergine couvert de patate en purée couvert d'une
béchamel et gratiné). Poisson frit et frites pour Sonia. Anestis et Koula ont pris un steak Roquefort. Tôt
couché pour pouvoir nous lever de bonne heure et prendre le ferry de huit heures qui nous ramène à
Athènes.
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vendredi 28 août - Jour 14
L

evé à cinq heures, avec les poules. Après le déjeuné un préposé de l'hôtel est venu nous conduire
au port d'Athénias où notre ferry doit partir pour le Pirée. On refait la même route où nous avons
passé lundi. Le ferry est parti à 8:10 heures et nous sommes passé devant Fira, et avons fait nos
adieux à Santorin mais nous en garderons de beaux souvenirs. Le ferry fait le trajet inverse de lundi Ios,
Naxos, Paros et nous arrivons au Pirée vers 17:45 heures. Notre ferry se nomme le Santorini Express mais
des indices indiquaient que c'était un ancien ferry Français le Chartres qui faisait peut-être la navette entre
la France et la Corse ou sur la manche. Le bateau était moins beau que le premier. Les sièges étaient
moins confortable, et ne pouvaient pas s'incliner. Il y était donc difficile de dormir. À l'arrivée c'est une
fois de plus la cohue. Les gens se précipitent hors du ferry avec les voitures, les motocyclettes, les
camions poids lourd, les autobus, et tous ces véhicules klaxonnent en même temps.
On doit maintenant trouver un taxi qui nous remmènera à Athènes. Un taxi jaune d'Athènes nous
prend pour nous conduire au quartier Polygono où habite Koula. Les chauffeurs de taxis d'Athènes
roulent vite. C'est incroyable: il coupe, brûle les feux rouges ici et là, passe à droite sans signaler, là où
toute personne sensée aurait mis les freins, lui il accélère en espérant qu'un ouverture se fasse devant lui.
L'ouverture entre deux voitures ne se fait pas. À la dernière minute il freine et évite de justesse la collision.
La "course" en taxi durera une demi-heure dans les rues achalandées d'Athènes. L'air est très polluée et ça
se sent. Les autobus qui brûle du diesel empestent et comme notre taxi n'a pas la climatisation, il faut bien
garder les fenêtres ouverte. Le coût de notre randonnée en taxi; environ 15 dollars pour une trentaine de
kilomètres. On est finalement arrivé au 70 rue Konstantin Tsaldari là où habite Koula.
samedi 29 août - Jour 15

C
e matin nous sommes allé au super marché faire nos emplettes. Le magasin est à quelques minutes
de l'appartement de Koula. Le magasin est à trois étages. Au sous-sol, on retrouve les aliments
frais, viandes, légumes et au rez-de-chaussée, les conserve, céréales, pâtes, pains etc. et au dernier
étage on retrouve de la quincaillerie des vêtements etc. Le temps que les femmes faisaient leurs achats, j'ai
essayé de trouver des articles qui proviendraient du Canada. Rien ! ou presque, des bouteilles de whisky
Canadian Club fait à Walkerville (Windsor) en Ontario. On vend des boissons alcoolisées dans les épiceries
en plus du vin et de la bière. Donc en Grèce pas de magasin d'alcool ou du moins j'en n'ai pas vu. Plus tard
par autobus Anestis et moi nous nous sommes rendu au centre ville dans une boutique de photographie.
Anestis avait besoin des films avant notre départ pour Mykonos. Il me dit qu'il vient ici depuis plusieurs
années. Il me dit, en pointant une jeune fille du doigt, qu'elle est de Égio l'endroit où a grandi Sonia. C'est
elle qui vient à la caisse. Il dit à la fille en grec que je suis du Canada. Elle répond qu'elle a un oncle au
Canada, à Calgary. Anestis lui demande, le nom de son oncle et elle répond "Vasilis Mentisopoulos". C'est
le mari de Ritsa la sœur de Sonia. Il a changé son nom pour Bill Mentis depuis qu'il est au Canada. Le
monde est petit. En fait le grand-père de la jeune fille était le frère de Bill.
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dimanche 30 août - Jour 16

N
ous sommes en Grèce depuis deux semaines, le temps passe vite mais on a l'impression d'avoir été
ici plus d'un mois. Ce matin nous nous sommes levé encore tôt pour nous rendre vers la propriété
que Koula a à l'est d'Athènes. Ce terrain vacant se trouve à Vravrona sur un élévation d'où nous
pouvons voir la mer Égée. On ne sait pas si on va construire ou bien vendre la propriété. Nous avons
continué vers le sud vers Porto-Rafti. Sur la route nous avons visité les ruines du temples d'Arthémise. Il n'y
avait que nous. Le route passe entre des collines
couvertes d'oliviers et de vignes. Porto-Rafti (Port
aux tailleurs) est une jolie ville qui entoure une
baie. Les grecs d'Athènes s'y rendent les fin de
semaines. L'avenue principale de Porto-Rafti
longe la baie. Des terrasses et cafés sont construits
ici et là sur la baie. De belles demeures blanches
au toit de tuiles rouges sont construit en flanc de
montagne ce qui donne à cette ville un air de
Riviera Grecque. Des bougainvilliers, des palmiers
et autre essence d'arbre exotique lui assurent une
allure semi-tropicale. Nous avons continué vers
Avlaki où nous nous sommes arrêté pour nous
baigner à la plage de la place. L'eau, comme
ailleurs, était de sable fin. Des acacias offrent de
l'ombre au baigneurs. Des poissons viennent nous
chatouiller les orteils. Vers une heure, nous
sommes retourné à Athènes par Markopoulo. On y
trouve le fabricant de vin Kourtakis qui fabrique
entre autre le vin Apelia que l'on retrouve sur les
tablettes des magasins des Alcools au Canada. La
région produit le raisin nécessaire à la production
de vin.
Anestis devait s'occuper de certaines
affaires à son travail. Sonia et moi somme allé
marcher dans le Parc Vert d'Athènes. Ce n'était pas bien loin de l'appartement de Koula. C'est un grand
parc d'acacia, de palmier et d'autres arbre semi tropicaux. On y trouve une obélisque à l'honneur de la
déesse Athéna. Un autre monument montre le roi Constantin à cheval. Malheureusement ce beau parc est
couvert de détritus. Les monuments sont aussi couverts de graffiti. Les trottoirs sont couvert de journaux,
bouteilles d'eau en plastique, de paquets de cigarette, c'est malheureux mais on ne semble pas vouloir rien
faire pour nettoyer ce parc. En un mot, c'est très sale. Des chiens errants courent ici et là. Une chienne est
étendu sur la terre nue entourée d'une porté de sept chiots. On se demande comment tant de chiens et de
chats se multiplient ainsi librement et peuvent survivre dans une ville comme Athènes.
Le soir nous avons mangé sur le balcon de l'appartement de Koula. C'est presque un exploit de
pouvoir se parler. Le bruit des automobiles, mais surtout des motocyclettes est assourdissant.
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Mykonos et ses célèbres moulins à vent
lundi 31 août - Jour 17

Q
uatre heures trente, c'est le levé. Je commence à croire que je viens de rentrer dans quelque sorte
d'ordre monastique, où je dois me lever pour sonner les matines. En fait, je commence à prendre
l'habitude de me lever à l'heure des poules. Ce matin nous partons pour Mykonos. Un taxi vient
nous prendre à l'appartement de Koula pour nous conduire à Rafina sur la mer Égée. Rafina (voir la carte
précédente) c'est juste au nord de Vravronas à environ une trentaine de kilomètres à l'est d'Athènes. Rafina
après le Pirée, c'est le port de Ferries le plus achalandé. Notre ferry, le Pénélope A est déjà accosté au quai
et nous devons lever l'ancre à 8:00 heures. Nous laissons Rafina un peu après huit heures. C'est un ferry
confortable un peu comme le premier bateau qui nous a conduit à Santorin. Nous devons arriver à Mykonos
à 12:25. Notre itinéraire nous mène à l'île de Andros, Tinos et finalement à Mykonos. C'est trois îles sont
une à la suite de l'autre avec quelques kilomètres entre elles. Ces trois îles se ressemblent en ce qu'elles ont
toute un montagne au centre, et qu'elles sont à peu près dénudées d'arbre.
Nous faisons donc escale à Andros. Nous arrêtons ensuite à Tinos pour laisser un groupe de
pélerins, des femmes habillées de noir et quelques papas, des prêtres grecs, qui vont au sanctuaire de la
vierge Panaghia Evangelistra. Ce sanctuaire de marbre domine la ville de Tinos. Les ports des îles Cyclades
se ressemblent à peu près tous. Des restaurants et terrasse construits autour du port, des bateaux de
pêcheurs de toutes les couleurs, le bleu de la mer Égée, le montagnes en arrière-plan dépourvues d'arbres.
Les femmes en noir sont toutes sorties du bateau. La porte arrière remonte et nous naviguons vers notre
destination finale Mykonos. Cette dernière étape prendra ¾ heures. Nous arriverons une heure plus tard
avec un peu de retard.
En entrant dans le port on reconnaît vite les cinq moulins à vent qui caractérisent si bien cette île.
Encore une fois le point d'attraction de l'île gravite autour du port. Restaurant, bistros, terrasse entourent le
port. Sur le montagnes autour de la ville, des maisons passées à la chaud, tout aussi blanches les unes que
les autres. Les maisons on un toit plat pour la majorité. À l'arrivé c'était la cohue une fois de plus. Le quai
est bondé de monde, des gens qui arrivent, des gens qui partent, de gens qui se cherchent un hôtel; bien du
monde. Nous arrivons à repérer un mini bus qui appartient à notre hôtel. Notre hôtel, le Kalypso fait parti
d'un ensemble de 4 hôtels que l'on appelle les "K" hôtels. Ils portent les noms de Kalypso, Kohili, Kima et
Koraly. Notre mini-bus se fait un chemin à travers la foule et nous empruntons une des rues étroites de
Mykonos. Mykonos est l'île grecques la plus visité de Grèce et ça parait. C'est aussi l'île la plus chère et
celle qui à la vie nocturne la plus sophistiquée. Nous devons rester ici deux nuits. Il est difficile de décrire
en quelques lignes la plus célèbre des îles grecques. Pendant plusieurs décennies, Mykonos resta en
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première ligne sur le plan des divertissements. Malgré l'afflux important des milliers de touristes, qui
chaque été viennent visiter l'île, les habitants de Mykonos ont su respecter sa beauté singulière et conserver
l'aspect traditionnel de la très belle Chora ( La ville du port de Mykonos). En entrant dans le port, nous
sommes accueillis par les moulins à vent, emblème caractéristique de l'île, mais aussi par le pélican Pétro
qui déambule dans le port. A l'ombre des moulins à vent, s'étendent les maisons cubiques de Mykonos,
entièrement blanches mais ornées de volets aux couleurs vives généralement bleu, d'escaliers extérieurs et
de pots de fleurs. Dans les ruelles étroites dont les bords et les marches sont blanchis à la chaux, on trouve
des magasins assez chics où toutes les grandes marques sont représentées, ainsi que des bijouteries
luxueuses.
Si le soir, Mykonos appartient aux touristes, le matin en revanche elle peut profiter de sa tranquillité.
Le soleil inonde l'île d'une lumière éblouissante qui fait resplendir les maisons blanches et les eaux d'un
bleu azur de l'Égée. Panaghia Paraportiani, une église orthodoxe qui renferme 3 chapelles est
vraisemblablement le plus bel exemple de l'architecture des Cyclades, attire notre regard par ses courbes
voluptueuses et sa plasticité. Placés tout autour, des photographes et des peintres amateurs essaient de
retracer sur le papier la simplicité de ses formes.
Le coucher du soleil est encore plus beau dans le quartier Alefkandra, la petite "Venise" de Mykonos.
En arrière plan, les cinq moulins à vent. Quand la mer est déchaînée, les embruns se déposent jusque
sur les vitres des bars pleins d'ambiance de l'endroit. Lorsque le temps est calme vous pouvez déguster
votre verre tout en regardant le soleil plonger doucement dans la mer Égée et l'horizon s'habiller de
pourpre. A Mykonos, les nuits sont longues et vous trouverez des dizaines de bars pour tous les goûts.
Durant les moments de répit, entre deux divertissements, il est intéressant de visiter le Musée
Archéologique de Chora qui abrite des objets remarquables provenant des fouilles de la nécropole de
Rhénée.
Bien que chaque été, l'île de Myconos soit fouettée par le meltème, il est possible de se renseigner
auprès des gens du pays pour connaître les plages abritées du vent en fonction de sa direction.
Nous arrivons à notre hôtel qui se trouvent à un kilomètre de Mykonos (le port). Cet hôtel se
trouve sur une hauteur et on a une très belle vue de la ville et des cinq moulins à vent. L'hôtel est composé
de bloc où se trouve chacune des chambres. Il y a une trentaines de chambres réparties autour du bloc
principale qui inclus le réception, un bar, un restaurant avec terrasse faisant face à la piscine extérieures.
Chacune des chambres sont reliées entre elles par des trottoirs et des escaliers. Notre chambre et celle
d'Anestis et de Koula sont adjacentes. Notre chambre est assez grande. Une porte fenêtre s'ouvre sur un
balcon où nous avons une vue sur la ville. On a l'air climatisé, un téléviseur couleur, une belle salle de bain
en céramique avec douche.
Le soir, nous sommes allé marcher dans les rues étroites de Mykonos. La ville est saturée de
touristes de tous les pays, j'ai même entendu parler français avec l'accent Québecois. Le chemin qui nous
mène à la ville est étroit et bordé de chaque côté d'un muret de pierre. Il n'y a pas de trottoir et il faut
toujours s'assurer qu'aucune voiture viennent nous faucher les jambes. Au centre de la ville de Mykonos, la
circulation automobile est défendue et de toute façon serait impraticable à cause de l'étroitesse des rues. Les
rues à certains endroit n'ont que quelques pieds de largeur. Cette ville est comme un énorme labyrinthe et on
peut facilement s'y perdre, aucune des rues ne sont rectilignes. Des boutiques de souvenirs longent les rues.
C'est une ville bien charmante, les gens y sont accueillants.
Autour du port, les terrasses sont bondées de touristes. Pélican géant, célébrité des cartes postales
se pavane autour des touristes. On le nomme Pétro. Les gens sont autour de lui pour le photographier. Avec
son long bec, il peigne ses plumes pour se montrer à son meilleur sur les photos. Nous avons mangé dans
une des terrasses près du quartier Venise. Les prix sont abordable. Nous avons mangé des fruits de mer. Le
soir nous sommes rentré à l'hôtel à pied.
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Le quartier Vénétia (Venise) à Mykonos
er
mardi 1
septembre - Jour 18

L
ever à 7:30. Le soleil se lève sur Mykonos. La ville sera complètement éclairé quand le soleil
aura passé au-dessus des montagnes. Le déjeuné a été pris au restaurant de l'hôtel Kalypso. Anestis
et Koula nous attendaient. Les fenêtres du restaurant donnent sur la piscine. Des baigneurs
matinaux s'y baignaient déjà. Il y a beaucoup de touristes allemands. Pour le déjeuné on a un buffet. Jus
et fruits frais de toutes sortes, céréales, yogourt, toast et confitures, œufs, bacon etc. Après le déjeuné
j'avais proposé de se rendre à une des plages de l'île qui est mentionné dans un livre touristique de la Grèce.
Nous avons appelé un taxi pour nous mené à la plage Agio Yannis (S-Jean) à quelques kilomètres de
Mykonos. C'est sur cette plage que fut tournée la comédie britannique,
"Sherley Valentine" que nous avions déjà vu sur cassette vidéo à la maison il
y a quelques années. C'est une plage de sable, plantée de "palapa" sorte de
parasol fait de palme. C'est une plage superbe. Trois cafés sur la plage dont
un qui servit au tournage du film "Sherley Valentine" Nous sommes revenu à
l'hôtel en taxi vers 1:30. Nous avons pris le lunch et nous avons passé notre
après midi dans la piscine. La vie dure quoi. Anestis est parti prendre des
photos des moulins à vent et le coucher de soleil. Nous l'avons retrouver le
soir et nous avons pris notre souper dans un des cafés qui se trouvent au centre
de Mykonos. Autour d'un des parcs de la ville on retrouve trois au quatre
restaurants avec terrasse. J'ai mangé du spaghetti avec sauce au fruits de mer.
Nous sommes rentré à l'hôtel vers onze heures. Sonia commençait à avoir un
rhume. Nous pension rester une nuit de plus mais nous avons choisi plutôt de
rentrer avec Anestis et Koula demain après midi.
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mercredi 2 septembre - Jour 19

N
ous avons pris le déjeuné encore une fois au restaurant de l'hôtel. Ce matin le vent souffle fort du
nord. L'air est sec et le mercure monte au-dessus de 25° C vers midi. Il fait un peu moins chaud
qu'hier. On doit toujours se méfier du soleil car un coup de soleil se produit assez rapidement en
Grèce. On s'en rend compte car après une dizaine de minutes au soleil on sent une chaleur intense sur la
peau. Heureusement j'ai su éviter les insolations car ce n'est jamais plaisant en voyage.
Nous avons pris le dîner à l'hôtel. Le mini bus de l'hôtel est venu nous reconduire au port. Notre
ferry est au port. Nous devons faire nos adieux à Mykonos. Notre séjour à été trop court. Nous ferons le
voyage inverse de lundi, Tinos, Andros et Rafina.
Arrivé à Rafina, un taxi nous a conduit à Athènes. Ce fut tout un voyage. La route était bloquée
au début à cause de l'arrivée de quelques ferries à Rafina. Le chauffeur était pressé. Il commença à
dépasser des véhicules en avant de nous ce qui engendra une querelle avec le chauffeur d'une autre voiture.
Cette engueulade en règle dura aussi longtemps que cette voiture était devant nous. J'étais content de ne
pas comprendre le grec. Le trafic à Athènes était au point mort. Il était 8:30 du soir et il n'y avait pas grand
voiture qui avançaient. Finalement pouce à pouce nous avons laissé Sonia et Koula chez le docteurs pour
soigner son rhume. Anestis et moi avons continué vers l'appartement. Koula et Sonia sont venues nous
rejoindre un peu plus tard. Ce soir là, nous avons commandé une pizza et mangé à la maison.
jeudi 3 septembre - Jour 20
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L
e matin, Yannis et Christou le mari de Maria la cousine de Sonia est venu me prendre pour aller
visiter quelques endroits d'Athènes. Nous nous sommes rendu sur une montagne où on retrouve un
ancien monastère construit il y a près de mille ans. J'ai pris plusieurs photographies. De là nous
avions une vue splendide sur Athènes. On passe quelques temps dans un café d’Athènes avec Kristos, et
Yannis et on s’échange des histoires. Le soir, tous ensemble nous sommes allé dans un petit restaurant près
de l'appartement de Koula. Nous avons fini la fin de la soirée à l'appartement de Koula.
vendredi 4 septembre - Jour 21

K
ristou et moi sommes allé au Pirée où il fait l'installation d'un système de climatisation dans un
nouvel édifice. J'ai pu constater quelques différences dans le code de la construction entre nos
deux pays. La sécurité au travail est à peu près pas respectée. Les ouvriers ne portent pas de
casques durs ou de chaussures renforcées. Nous avons aussi rendu visite à Katarina la femme de Yannis
qui est notaire au Pirée.
Vers la fin de l'après-midi nous avons pris la voiture pour nous rendre au cap Sounion pour aller
voir le temple de Poséidon. On s'est rendu au cap Sounion par la route qui suit le littoral du golfe de
Saronique. La visite du Cap Sounion nous offre la possibilité, en traversant la banlieue sud et les lieux
de villégiature du littoral, de contempler l'une des plus belles régions de l'Attique, la région entourant
Athènes. Récemment, toute la région qui s'étend de Paléo Faliro jusqu'à Sounion, a pris le nom de Côte
Apollon. En s'approchant de Sounion, de pan et d'autre de la route, on découvre un grand nombre de
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tavernes, mais aussi des plages de sable splendides qui sont vraisemblablement les plus belles d'Attique. Le
grand atout de cette région est l'association de la beauté naturelle et de la proximité d'Athènes.
Le temple de Poséidon se dresse à l'extrême pointe du Cap Sounion. Le temple fut bâti aux alentours de
440 av. J-C et il se distingue par la technique exceptionnelle employée pour faire face à l'érosion saline.
En 412 av. J-C, Sounion fut fortifié par des remparts qui entouraient le temple de Poséidon, Dieu de la mer.
Au nord du temple, sur la colline opposée on aperçoit les fondations du temple d'Athéna érigé à la même
époque.
La mythologie a associé le nom de la mer Égée au promontoire de Sounion. D'après la légende, le roi
Egée juché sur le plus haut point du rocher attendait le retour de son fils Thésée qui s'était rendu en Crête
pour tuer le terrible Minotaure. Père et fils s'étaient entendu pour qu'en rentrant, le bateau hisse les voiles
blanches en cas de bonne nouvelle ou dans le cas contraire, les voiles noires avec lesquelles il était parti.
Egée scrutant le large avec attention vit revenir au loin le bateau de son fils arborant les voiles noires,
hissées jusqu'à mi-hauteur du mât. Croyant que Thèsée avait péri au cours de son combat contre le
Minotaure, Égée, se jeta dans la mer, ne pouvant surmonter la mort de son fils. Ainsi la mer où Égée se
noya, pris son nom et depuis lors est appelée mer Égée. Cependant la vérité était que Thésée, transporté de
joie par sa victoire, omit de changer les voiles.
L'emplacement exceptionnel du temple mais aussi le charme de l'édifice, ses colonnes de marbre sont
parmi les plus belle de Grèce attirent été comme hiver des centaines de visiteurs à Sounion. Au moment
où le soleil décline sur l'Égée et baigne de lumière les vestiges du temple antique perchés sur ce rocher
escarpé, on se trouve face à l'un des plus beaux couchers de soleil de Grèce.
Avant de retourner à Athènes, nous nous sommes arrêtés à une terrasse sur le golfe de Saronique. La
terrasse était juste à côté de la berge. Nous nous sommes régalé de plats de poissons.
samedi 5 septembre - Jour 22
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A
ujourd'hui, c'est notre dernière journée complète en Grèce. Anestis et moi sommes retournés à
la plage d'Avlakis sur la mer Égée. La côte de la mer Égée est parsemée de baies, endroits
idéals pour les plages. Près de cette plage qui appartient au gouvernement grec, nous nous
sommes arrêté pour luncher dans un taverne à Avlaki. Encore une fois notre table étais tout près de l'eau
et nous avons une fois de plus mangé du poisson. On ne se lasse pas de manger du poisson frais en Grèce.
Le soir, nous avons rencontré Yannis ( le cousin de Sonia) et son épouse Katarina, Maria, la sœur de
Yannis et son mari Kristou au Pirée. Le quartier de la marina se porte bien à la marche. Une foule de
cafés- terrasses sont construits autour de cette marina où l'on retrouve certains des plus beaux yachts de la
Méditerranée. Nous avons examiné le menu de chacun des restaurants et finalement nous avons finalement
décidé où nous mangions. Les cousins de Sonia nous invitaient à souper avant notre départ. On a eu droit
à une variété de fruits de mer de la Méditerranée. Un plat de petits poissons, un autre plat de crevettes
géantes, un plat de kalamari ( calmar), de la pieuvres frites, d'autres poissons, et tout cela accompagné de
salade grecque. Pour arroser cela, un bon vin blanc grec. Nous avons remercier nos cousins pour le bon
souper. Après la soirée nous avons fait nos adieux et nous les avons convié à venir nous visiter au Canada.
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dimanche 6 septembre - Jour 23
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N
os valises étaient faite depuis la veille. Un taxi est venu nous prendre pour nous conduire à
l'aéroport. Notre avion s'envolait à 2:30 (P.M). Nous avons fait nos adieux à Koula et Anestis
et les avons remercié de leur hospitalité. Pris de tant d'émotions, je ne pouvais plus prononcer un
mot, mais je suis sûr que Koula et Anestis ont compris. Nous leurs avons laissé un dernier au revoir à
travers la porte de la salle d'attente. Nous leur avons dit à la prochaine.
Nous sommes arrivés à Amsterdam vers la fin de l'après-midi. Notre Boeing 747 est parti avec
plus d'une heure de retard mais durant la traversé de l'Atlantique nous avons repris notre retard ce qui fait
que nous sommes arrivé à Toronto à l'heure prévue vers 9:45 du soir. La sortie des valises a été retardée à
l'aéroport par une orage électrique. Nous avons dû attendre plus de deux heures. Il était passé une heure du
matin quand nous avons pris le mini bus qui nous ramenait à Waterloo. Nous sommes arrivé à la maison
vers 2:30 du matin bien fatigué et content de retrouver notre maison après trois semaines d'absence. Coco
(la chatte) et Sunny ( la perruche) étaient à la maison qui nous attendaient. Une pile de courrier à ouvrir et
mardi matin, de retour au travail. Que de souvenirs, quelques regrets, mais pas fâché d'être de retour.
Billet de mille Drachmes, soit environ cinq dollars canadiens.
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