Lettre CRIF – 2 octobre 2010 - Ibilce

Transcription

Lettre CRIF – 2 octobre 2010 - Ibilce
Lettre CRIF – 2
octobre 2010
CENTRE DE RESSOURCES ET INFORMATION EN FRANÇAIS
www.ibilce.unesp.br/departamentos/lem/crif.php – [email protected]
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Consulado Geral da França
em São Paulo
IBILCE
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Le MOT DU CRIF
La Lettre 1 a parue en mai 2010, sur le site du CRIF et n'avait que quelques exemplaires imprimés. C'est comme
ça qu'on continue cette initiative ce mois d'octobre.
Et on voudrait profiter de cet espace d'un côté pour annoncer à tous l'arrivée de Lucie DEBIENNE, notre professeur
stagiaire, nouvelle venue de France pour séjourner à notre Institut jusqu'au premier semestre 2011. Elle représente
l'importante présence d'un natif, spécialiste en FLE (Français comme Langue Étrangère) et jouera également son rôle
auprès du CRIF, parce que ce centre a l'intention de continuer à mettre en place une aide effective aux étudiants et à tous
ceux que le français intéresse. Soyez alors très bienvenue, Mademoiselle Debienne!
D'un autre côté on refait notre invitation: venez-nous visister, soit pour vos doutes (la monitrice Karina Rodrigues et
maintenant Lucie Debienne sont à votre disposition – il ne faut que remarquer les horaires d'accueil), soit pour consulter
notre bibliothèque ou notre site (en bref avec 18 vocabulaires techniques en ligne, produits depuis quelques années dans la
discipline Stage de Traduction et maintenant informatisés).
BONNE LECTURE !
Claudia XATARA / Prof.
Karina RODRIGUES / Monitrice
TRADUCTION
Mieux vaut perdre la laine que le mouton. // Vão-se os anéis, mas ficam os dedos. - Claudia XATARA / Prof.
Texte original (www.letras.ufmg.br/redigir/JuDescascandoAbacaxisCV.doc)
Elisa, cara de pau,
Ontem tomei um chá de cadeira no restaurante e você não apareceu. Fiquei com a cabeça cheia de minhocas. O
que houve? Não vou ficar enchendo lingüiça, nem chorando o leite derramado, mas quero te dizer que você me deixou ao
deus dará e eu não vou ficar mais engolindo sapo.
Você estava com a faca e o queijo na mão, mas ficou procurando chifre na cabeça de cavalo e meteu os pés pelas
mãos. Agora entrou pelo cano, porque eu não vou ficar carregando uma mala sem alça pelo resto da minha vida.
Não vou ficar marcando touca com uma relação que só me faz descascar abacaxi.
Não pense você que vou abandonar as chuteiras. Antes que eu bata as botas vou encontrar muito filé por aí e vou
botar pra quebrar. Você já era. Bola pra frente!
Traductions des étudiants en 2e année de Traduction:
1) sans considérer la valeur idiomatique des expressions (Aline, Ana Letícia, Bruna, Patrícia et Thaís / Trad. II):
Elisa, espèce d’effrontée,
Je t’ai attendue longtemps au restaurant hier, et tu n’es pas venue. J’ai pensé à un tas de bêtises. Qu’est-ce qui
s’est passé ? Je ne vais pas dire de choses inutiles, ni me plaindre de ce qui est déjà passé, mais il faut que je te dise : tu
m’as laissé sans me donner des explications et je ne vais plus supporter tes impudences.
Tout était pour toi, mais tu as cherché des problèmes là où il n’y en a pas et tu t’es trompée. Maintenant, tu peux
être sûre que tu n’as pas réussi, parce que je ne vais plus supporter quelqu’un si chiante le reste de ma vie.
Je ne vais plus perdre mon temps dans une relation qui ne m’offre que des problèmes.
Ne pense pas que moi, je vais renoncer de trouver quelqu’un d’autre. Avant que je meure, je vais rencontrer
beaucoup de belles femmes ici et là et je vais beaucoup m’amuser.
Tu fais partie de mon passé. Maintenant, je vais m’occuper de mon avenir !
2) en prenant en compte toutes les expressions (Carolina Reis, Carolina Valerini, Nathalia et Talita / Trad. II):
Elisa, tu n’as pas de figure !
Hier j’ai fait tapisserie dans le restaurant et tu n’es pas venue. J’ai eu des lubies. Qu’est-ce qui s’est passé? Je ne vais
ni enfiler des perles, ni pleurer misère, mais je veux te dire que tu m’as fait aller à hue et à dia et je ne vais plus aval er des
couleuvres.
Tu tenais le bon bout, mais tu cherchais midi à quatorze heures et tu as mis les pieds dans le plat. Maintenant, tu as fait
chou blanc, parce que je n’irai pas saisir un pot sans anses tout le reste de ma vie.
Je ne vais pas louper le coche avec une relation qui me fait seulement résoudre une tumeur.
Tu ne penses pas que je vais quitter la partie. Avant de casser ma pipe, je rencontrerai beaucoup de beaux brins de
filles par le monde et je vais m’éclater. Tu es vieux jeu. En avant toutes !
INVITATIONS
Le CRIF vous invite à participer d'un programme culturel très actif: LES PERSONALITÉS D'EXPRESSION
FRANÇAISE. L'unité I sera LES GRANDS PENSEURS FRANÇAIS: mercredi, de 18 à 19h (horaire pour possibiliter la participation
de tous!!):
DESCARTES – XVII siècle (Prof. Marcos Serzedello – Dép. d'Éducation): 20/10, amphithéâtre II
VOLTAIRE – XVIII siècle (Prof. Norma Wimmer - Dép. de Lettres Modernes): 27/10, aud. B
AUGUSTE COMTE – XIX siècle (Prof. Norma Wimmer - Dép. de Lettres Modernes): 03/11, aud. B
LACAN – XX siècle (Prof. César Frasseto - Dép. d'Éducation): 10/11, aud. B
Le CCLi vous invite au CAFÉ PARLÉ qui aura lieu le jeudi 21 octobre, de 19 à 21 heures. Quoi de plus agréable et
motivant que d’utiliser une langue dans un contexte réel de communication? Rio Preto dispose depuis peu d’un espace
privilégié d’interaction en langue française. Il s’agit d’une soirée où les participants inscrits ont la possibilité de faire
connaissance avec d’autres membres de la communauté francophone locale, de discuter en français dans une ambiance
informelle de café-bistrot, ainsi que de déguster un peu de la gastronomie française. Le tout accompagné de la bonne
musique française, bien entendu ! Tous sont les bienvenus, du niveau débutant à l’avancé. C'est déjà notre troisième
édition! Au menu, il y aura des quiches et du vin à volonté, au prix de 25 reais par personne. Inscriptions sur le site
www.cclinet.com.br ou par téléphone, au numéro 32 22 40 26.
Dans le cadre de ses événements linguistiques, le CCLi propose aussi d'autres soirées Speak’n’rock en anglais,
Charla con Tapas en espagnol et Parla che ti fa bene en italien. Nous comptons sur vous pour les diffuser !
Adriana Mara Reis Le Bourlegat / Prof. CCLi
MESSAGERIE
Le CRIF a besoin des adresses électroniques des étudiants de Lettres du soir: svp, qu'un représentant de chaque salle
passe-nous ([email protected]) la liste complète des adresses de vos copains!
DÉSIRS
Je veux gagner à la loterie. Avec l'argent que je veux acheter une propriété et d'investir dans des actions, de sorte que tout
travail soit une activité amusante et stimulante, pas une obligation. - Beatriz / Trad. I
Je voudrais souhaiter aux étudiants de l'Iblice, surtout ceux qui font Traduction, une bonne fin de semestre avec
d'excellentes notes dans les épreuves. Je sais que ce n'est pas facile, mais il faut étudier beaucoup si on veut finir l'année
sans soucis. Bonne chance à tous! - Geam / Trad. I
Je veux déménager pour un appartement plus proche de l'IBILCE pour ne pas devoir me dépêcher beaucoup à l'heure du
déjeuner. - Isabela / Trad. I
Je voudrais aller avec ma prof Claudia Xatara et mes copains dans le voyage d'études en 2011, pour connaître Paris,
étudier la langue française et le plus important: aller au Bal du Pompier! - Mie Ishii / Trad. I
J'aime beaucoup l'argent, et j'aimais encore plus si j'en avais vraiment beaucoup, mais je ne pense pas que cela va se
passer, alors je voudrais juste obtenir mon diplôme en traduction et d'acheter une maison pour moi. Avec l'argent je
pourrais faire plusieurs choses comme manger plus, voyager en France, en Italie, pour connaître les plats typiques de ces
pays. - Rafael / Trad. I
CRÉATION
L’échange d’études: une leçon de vie - Mônica Carvalho Verzola / Trad. III
« Passer un séjour à l’extérieur est formidable », disent les connaisseurs du monde. Cependant, c’est seulement ce
mot qui peut décrire l’une des plus belles expériences de la vie d’une personne ? Sûrement pas. Voyager dans d’autres
pays et y rester quelques temps c’est connaître un nouvel univers plein de secrets et d’histoire. C’est apprendre à survivre
seul, jour après jour, parmi de différentes situations, d’habitudes et de traditions. C’est parler d’autres langues et enrichir la
culture, en tenant compte d’autres idéologies et de pensées qu’on trouve dehors.
L’émotion commence avant de partir. L’imaginaire est rempli non seulement d’expectatives, mais aussi de la peur
de laisser le pays d’origine; non seulement d’euphorie, mais aussi de stéréotypes qui circulent autour de chaque société; ce
sont à la fois des sentiments de joie et d’insécurité. Jusqu’au moment du départ, ce mélange de sensations insiste pour
confondre les plans du voyage et finit, beaucoup de fois, pour changer la décision finale. Il est nécessaire d’avoir une
volonté très grande d’explorer de nouveaux horizons et d’être prêt pour affronter les défis.
Dans le pays choisi pour l’échange d’études, toute la crainte et l’anxiété d’être en contact avec l’inconnu deviennent
des efforts pour s’adapter de la meilleure façon possible et pour profiter chaque seconde du séjour. Visiter des monuments,
pratiquer des langues étrangères, prendre des photos, goûter des plats typiques, savoir plus sur l’histoire du lieu, faire des
nouvelles amitiés: tout cela est une expérience indescriptible et incomparable. Seulement quand on peut vivre cela, on
découvre la magnitude et la beauté du contact avec d’autres cultures.
Bien sûr qu’il y a des difficultés aussi. Ce n’est pas seulement les différences culturelles qui peuvent apporter des
problèmes, mais aussi des diverses situations du quotidien. En outre, le manque de toutes les personnes et toutes les
choses qui sont restées dans le pays d’origine est énorme, cependant cela constitue l’un des plus grands enseignements
que l’échange fournit: on apprend vraiment à donner de la valeur aux choses les plus petites et à mettre en valeur chaque
situation et chaque jour comme s’ils étaient les derniers.
Quand l’échange finit, il n’y a que de joie : une mission complète; un but accompli; beaucoup d’histoires à raconter.
C’est indiscutable qu’un voyage comme celui-là enrichit extrêmement nos connaissances. Non pas un seul apprentissage,
mais d’innombrables apprentissages. Non pas un simple souvenir, mais ce sont des plusieurs souvenirs gardés dans la
mémoire, ce qui constitue l’une des rares choses qu’une personne n’oublie jamais.
DERNIER MOT
6 VERITES SUR LES HOMMES POUR LES FEMMES (contribution de Maria Emília Chanut / Prof.)
Vérité n°1 : L'homme parfait n'existe pas
À celles qui me rétorquent : « Mais si, voyez, le mien », je dis : profitez de la perfection de l'homme tout neuf ; en général,
ses qualités s'autodétruisent à la fin du premier mois d'utilisation. J'explique. Au début, lorsqu'il vous demandait ce que vous
changeriez chez lui si vous le pouviez, vous ne bronchiez pas, genre : « Ne change rien, ô Homme. » Il faut dire qu'il vous
offrait des fleurs, repassait ses chemises avant de se mettre dedans, et situait la cuisine. Aujourd'hui, pour voir des fleurs, il
vous faut pousser jusqu'au jardin botanique et, pour qu'il marche tout seul jusqu'à la cuisine, vous êtes obligée de ruser : «
Tiens, depuis l'évier, je vois notre nouvelle voisine. Inouï ce qu'elle ressemble à Monica Bellucci, en nu. »
En résumé et sans tomber dans des clichés qui ne sont pas le genre de la maison : l'homme est criblé de défauts. Parmi les
plus fréquemment constatés : son incapacité à communiquer, ses ex, son inaptitude à nous dire si, oui ou non, cette robe
nous grossit, ses ex, et sa passion pour le canapé, qu'il ne quitte pour ainsi dire plus. À ce stade de l'article, la lectrice
devient extrêmement paranoïaque. Qu'elle se rassure : l'homme capable de porter deux jours de suite le mêm e pantalon
peut encore servir. Il suffit de l'aimer quand même. Certaines filles (pas vous, hein) ont la manie de chercher des défauts
aux garçons. Et à force de chercher, elles trouvent. Ma solution : arrêter de chercher. Dossier suivant, s'il vous plaît.
Vérité n°2 : Quand ils disent qu'ils sont heureux pour vous, vos amis célibataires mentent
La certitude selon laquelle nos amis sont heureux de nous voir heureuse est une utopie qui voudrait, sous prétexte
que l'on s'aime à deux, que tout le monde soit raccord. Cette attitude « grande chaîne de l'amour » est tout à fait charmante,
mais attention à l'épreuve des faits. Dans la réalité, vos copines doivent avant tout composer avec le fait que les soirées
jusqu'à point d'heure à refaire le monde sont finies, pour cause de refonte du monde avec un garçon à demeure. Après cette
douloureuse prise de conscience, s'il leur reste de l'énergie, libre à elles de s'esbaudir sur la délicieuse façon qu'a l'élu de
vous tenir la main. Ne perdez pas de vue que transformer son aimé en icône de vos soirées entre copains est une tâche
colossale. Bien sûr, vos amis sourient à l'énoncé de vos rendez-vous romantiques.
Bien sûr, ils gigotent la tête lorsque vous faites le menu des qualités multiples de votre garçon. Mais quelques
semaines à ce régime, et ils craquent. Il faut les comprendre : la façon dont il noue ses lacets, cette délicate fossette qu'il a
sur le menton, comment vous dire, ils s'en foutent. Autrement dit : vos amis ne seront pas forcément les siens, et
réciproquement. Ou alors si : ses amis seront certes les vôtres, mais votre canapé, votre télé et vos chips aussi. Seule
solution : la parité. Vos dîners se feront à six. Deux amis à vous, deux amis à lui. Que les meilleurs gagnent.
Vérité n°3 : Un homme marié le reste (marié)
L'homme marié n'est pas différent des autres, ce n'est pas écrit dessus et, au besoin, il enlève son alliance dans
l'ascenseur. Mais voilà, l'homme marié est marié. Pas avec vous. Depuis longtemps. Plusieurs cas de figure : il est marié,
mais sa femme est une harpie. Là, il vient de s'échapper, il est dix heures du soir, il souffre, il n'en peut plus et vous
l'accueillez à bras ouverts car, bien sûr, vous y croyez. Ou alors il est marié, mais c'est provisoire, parce qu'il est en instance
de divorce, vu qu'il a rencontré la perle rare (vous), mais la perle doit être patiente, parce que sa femme est très fragile, en
plus il y a les enfants, et vous le plaignez car, bien sûr, vous y croyez. Puisque, avec vous, ce n'est pas pareil. Là, si vous
étiez dans une sitcom américaine, de gros rires éclateraient en fond sonore. Je répète lentement : « Dans 70 % des cas, ce
sont les femmes qui demandent le divorce. » La solution, pour vous, consiste donc à attendre que sa légitime découvre ellemême son infortune, en croisant les doigts pour qu'elle en prenne vraiment ombrage.
Vérité n°4 : L'homme qui mate n'est pas forcément infidèle
Tous ces mois passés à séparer le bon grain de l'ivraie. Toutes ces contorsions pour vérifier que vous étiez bien
faits l'un pour l'autre. Et voilà qu'en violation flagrante de vos accords de fusion-absorption, Monsieur se devisse les
cervicales sur cette pétasse qui fait du rappel avec les ficelles de son string. En bref, s'il est capable de montrer de l'intérêt
pour la propriétaire de ces lèvres qu'on pourrait servir dans des hot-dogs, que fait-il avec vous, au juste ?
Notez qu'il ne s'agit que de fantasmes, et que la plupart des hommes n'ont ni l'audace ni la forfanterie d'assaillir des
femmes si différentes de vous. Obtenir un sourire gracieux en échange de leur sourire libidineux leur donne l'illusion qu'ils
ont encore un âge, et que leur pénis fonctionnera pour l'éternité, avec la régularité et la prestance d'un coucou suisse. Mais,
plus souvent, ils s'émerveillent simplement de la variété de femmes désirables à portée de leur regard. Ils se disent que, si
ces filles leur en laissent tant voir, c'est que c'est bientôt l'été. Et ça, ça leur fait voir l'hiver du bon côté.
Vérité n°5 : Vous avez le droit d'avoir un officiel et 86 coups de coeur
De face, cet homme est renversant de virilité et d'élégance ; de dos, il ressemble à une bouchée Mon Chéri.
Ajoutez à cela qu'il aime la cuisine indienne, qu'il dit « infirmière » et pas « infermière » et que le cinéma asiatique ne
l'endort pas, et roule. Seulement voilà : cet homme n'est pas le vôtre. Vous détournez donc pudiquement votre esprit :
désormais, on ne vous prendra plus à concupiscer sur autrui. Eh bien, remettez donc vos yeux où ils étaient : « Les femmes
adhèrent souvent à ce mythe romantique qui veut qu'une fois en couple elles ne doivent pas fantasmer sur quelqu'un d'autre
que leur conjoint, note Michael Gurian, psychothérapeute et auteur de « Ce qu'il y a de formidable chez les garçons » (Albin
Michel).
Or la nature humaine est curieuse, elle a besoin de regarder. Il est ridicule d'imaginer que la pensée mène
nécessairement à l'acte. » Être fidèle ne vous oblige donc pas à être aussi mentalement monogame. Votre moitié est tout à
fait stimulante, mais enfin, en bonne humaine, vous êtes curieuse, et puis les pectoraux de cet inconnu sous vos doigts sont
le signe que vous menez une saine vie spirituelle. On ne va pas vous le reprocher, non plus.
Vérité n°6 : Le mythe de la passion éternelle en est un (mythe)
Vous : « Heu, même pas vrai, moi et mon amoureux sommes très passionnés, hyper fusionnels, d'ailleurs c'est de
mieux en mieux, n'est-ce pas, Amour ? Bordel, dis, tu pourrais répondre ! » Le collectif des amoureux a tranché : la période
durant laquelle on se contemple mutuellement comme Cabrel son enfant nu sur les galets n'a qu'un temps. Court, en
général. Il arrive vite, le « Chéri(e)... ça va ? » murmuré vaguement, comme si vous croisiez le chien du voisin. Mais résistez
à l'envie de me répondre : « Si c'est pour m'apprendre que l'amour ne dure qu'un temps, ça valait bien la peine de me tenir
134 lignes. »
Prenez de la hauteur, et riez jaune : certes, la passion ne dure pas, mais, après la passion, l'amour, ahah. «
Beaucoup d'entre nous, confondant la disparition de l'étincelle originelle avec celle de l'amour, sont tristes et déçus, constate
John Jacobs, psychiatre et auteur de « les 7 Mensonges sur le mariage » (First). Or une relation à long terme exige que
l'exaltation des débuts se transforme en attachement plus durable et moins intense. Elle requiert que chacun connaisse
l'autre en profondeur. » L'amour se construit dans la durée, pas dans la précipitation, comme on dit dans « Sous le soleil ».
Et puis arrêtons de déifier les débuts : on a mal au ventre, on fixe son portable des nuits entières, et personne ne se sent
grandi d'avoir passé quatre heures à essayer des culottes avant un rendez-vous, hein, bon.
Responsables de cette Lettre:
Claudia XATARA – Prof. du Département de Lettres Modernes – IBILCE/UNESP
Karina RODRIGUES: Monitrice du CRIF en 2010
Centre de Ressources et Informations en Français
UNESP / Consulat Général de France à SP
R. Cristóvão Colombo, 2265
15054-000 – São José do Rio Preto – SP – Brésil