DP 27112012 - 1er décembre 2012[3]
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DP 27112012 - 1er décembre 2012[3]
Dossier de presse 1er Décembre - Journée mondiale de lutte contre le sida SIDA LE RENONCEMENT N’EST PAS UNE OPTION CONTACT PRESSE Antoine Henry T : 01.41.83.46.53 P : 06.10.41.23.86 M : [email protected] 1 Sommaire Sida : en attendant le changement p.3 Les chiffres de l’épidémie p.4 Les personnes séropositives, vrais pigeons de la crise p.5 L'aide au développement,l’autre victime de la rigueur 1er décembre - Actions de AIDES dans toute la France p.9 p.17 2 Journée mondiale de lutte contre le sida - 01/12/2012 En 2012, nous avons eu un changement de Président Nous attendons maintenant un changement de politique Après une campagne menée à droite toute et une mandature Sarkozy : ! ! Marquée par une aggravation des conditions de vie des malades Emaillée de mesures sécuritaires ayant fragilisé les personnes les plus vulnérables au VIH. L’arrivée au pouvoir de François Hollande pouvait être synonyme d’espoir. Dans son interview donnée en mars 2012 à Seronet (1), le candidat François Hollande avait d’ailleurs pris un certain nombre d’engagements qui nous semblaient aller dans le bon sens. 7 mois plus tard, cette journée mondiale est l'occasion d'un premier bilan. Nous n'attendions pas de miracles en quelques mois, mais le nouveau gouvernement peine à convaincre de sa détermination. Les premiers indicateurs ne sont pas bons. Les déclarations s'accumulent, tantôt contradictoires, tantôt maladroites. Certains engagements tardent à se mettre en place, d'autres sont édulcorés, reniés ou carrément enterrés. Sur des sujets majeurs comme le droit au séjour des étrangers malades, la sérophobie ou l'accès aux seringues stériles en prison, les ministères se renvoient la balle sans qu'aucune orientation claire ne soit prise. Sur le plan budgétaire les valeurs de solidarité et de justice ont vite laissé place au dogme de la rigueur. En ce 1er décembre 2012, AIDES affiche son inquiétude et appelle le gouvernement à réagir : il doit engager au plus vite un véritable travail de concertation avec les associations, afin de prendre les mesures necessaires pour faire reculer l'épidémie. A commencer par celles sur lesquelles il s'était engagé durant sa campagne. Parce que notre combat dépasse largement les seules attributions du ministère de la Santé, AIDES appelle à la mise en place d'une mission interministérielle dédiée à la lutte contre le sida. Une meilleure coordination des politiques publiques est indispensable pour une riposte efficace à l'épidémie. Le renoncement n'est pas une option (1): http://www.seronet.info/article/francois-hollande-le-sida-ne-doit-pas-seulement-concerner-ceux-qui-sont-porteurs-de-cettema 3 Dans le monde 34 millions de personnes vivent avec le VIH. 1,7 million de personnes sont mortes faute de traitement en 2011 contre 2,2 millions en 2005 (1). 2,5 millions de personnes ont été infectées en 2011 Une personne sur deux éligible au traitement n'y a toujours pas accès, malgré un accès au traitement antirétroviral qui a progressé de 63 % sur les 24 derniers mois et une mortalité qui a diminué de plus de 25 % entre 2005 et 2011. L’Afrique est la première région concernée par le VIH avec 23 millions de personnes séropositives, suivie par l’Asie du Sud et du Sud-Est (4 millions de personnes) et l’Amérique latine (1,5 million de personnes). L'épidémie est en forte progression en Europe de l'Est et en Asie Centrale (Russie essentiellement). Entre 2001 et 2011, le nombre estimé de personnes vivant avec le VIH dans cette région du monde est passé de 970 000 à 1,4 million. Cette progression est essentiellement due à l'absence de politique protectrices pour les usagers de drogues par injection, qui représentent près de 40 % des nouvelles infections (2). Par ailleurs, l’accès au traitement y reste très faible : seul 25 % des malades en bénéficient. En France 150.000 personnes vivent avec le VIH. Plus de 6.000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année dont 55 % de personnes hétérosexuelles et 45 % de personnes homosexuelles. La population d'origine africaine et caribéenne reste l'une des plus touchées par le VIH en France, en particulier les femmes. Les usagers de drogues sont le troisième groupe concerné par l’épidémie (100 découvertes de nouvelles infections par an). Territorialement, l’épidémie se concentre en Île-de-France (45 % des nouvelles découvertes) et dans les départements français d’Amérique (10 %). (1) Source : http://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2012/november/ 20121120prresults/ (2) Selon les rapports de situation nationaux et les estimations de l’ONUSIDA pour 2012, plus de 15% des personnes qui s’injectent des drogues au Bélarus et au Tadjikistan vivent avec le VIH ; plus de 20% en Ukraine ; et plus de 50% en Estonie. 4 Les personnes séropositives, vrais pigeons de la crise La crise est un argument confortable pour justifier le durcissement des conditions de vie des personnes séropositives et excuser les rigidités morales qui empêchent de mettre en place un cadre protecteur pour les communautés vulnérables au VIH et aux hépatites virales. A y regarder de plus près, cet argument ne tient pas. Plus que jamais, rappelons qu’investir dans la santé est coût-efficace ! AIDES appelle à la mise en place de politiques de santé courageuses, afin de réduire le nombre des nouvelles infections. Des réformes structurelles et sociétales sont également nécessaires pour améliorer la prévention. Des réformes qui pour beaucoup d'entre elles, ne coûtent rien, ou si peu, et permettront de faire de grandes économies sur le long terme. « Je ne me résous pas à ce que ces disparités, injustices, inégalités demeurent voire s’aggravent. Je vois un certain nombre de nos concitoyens qui ne peuvent plus se soigner faute de moyens. Je vois aussi des maladies qui avaient disparu, comme la tuberculose, qui ressurgissent. Je vois une montée de la pauvreté et de la précarité, dont le traitement ne peut plus être simplement médical », déclarait François Hollande lors de sa campagne. Aujourd’hui au pouvoir, l’ex-candidat socialiste serait-il frappé d’amnésie ? Depuis son élection, peu de signaux politiques vont dans le sens d’une réduction des inégalités de santé. Sur le financement de la santé d'abord : « Hier, il fallait tailler dans les dépenses publiques de santé sous prétexte que les malades étaient des fraudeurs en puissance, Aujourd’hui, c’est au nom de la crise que l’on refuse de revenir sur les « restes à charge » grevant les malades. Même s'il avait annoncé la couleur, on peut toutefois regretter que ce gouvernement privilégie une logique comptable court-termiste à la santé publique et à la qualité de vie des malades », déclare Bruno Spire, président de AIDES. Les discriminations, facteur aggravant les inégalités de santé Le VIH touche d’abord les communautés ou territoires les plus vulnérables (étrangers, usagers de drogues, travailleurs(se) du sexe, trans, populations d’outre-mer) qui subissent des discriminations la part de la société et de l’Etat. Encore aujourd’hui, des étrangers gravement malades sont expulsés, conséquence des réformes du gouvernement précédent. Pour les travailleurs du sexe relégués à la périphérie des villes et pourchassés par les autorités, se protéger du VIH et accéder aux soins est un défi de tous les instants. Les usagers de drogues connaissent le même sort : criminalisés et privés d’un accès aux soins adapté, ils s’exposent à des risques accrus de transmission du VIH et du VHC. La barrière financière dans l'accès aux soins Faute de moyens, près d’un quart des Français renoncent à se soigner. C’est d’autant plus compliqué pour des personnes séropositives, davantage confrontées à la précarité que la population générale… Selon notre enquête VIH, Hépatites et Vous (2010), 39,5 % des personnes séropositives fréquentant nos accueils et 52.3 % des personnes coinfectées (VIH, VHC) gagnent moins de 950 euros/mois. A l’âge de la retraite, seuls 19,3 % peuvent compter sur une pension à taux plein. Dans ces conditions, les personnes malades peuvent difficilement assumer des dépenses médicales dont une part croissante n'est plus remboursée : dépassements d’honoraires, forfaits, franchises médicales, etc. Ces restes à charge peuvent s'élever à 700 euros par an pour une personne séropositive, soit l'équivalent d'un mois d'Allocation Adulte Handicapé). Au delà de la mise en danger des personnes elles-mêmes, ces inégalités de santé ont une double conséquence : 1) Economique : 2) Sanitaire : Les renonciations de soins entrainent des retards dans la prise en charge médicale des patients, ce qui conduit à l’aggravation de la maladie, et donc à des surcoûts pour la collectivité. Par exemple, le surcoût financier du droit d’entrée de 30 euros que le précédent gouvernement a imposé aux sans-papiers comme condition pour bénéficier de l’Aide Médicale d’Etat a été estimé à une vingtaine de millions d’euros. Comment ne pas craindre dans ce cas les conséquences à long terme des 700 euros de restes à charge pour les personnes séropositives ? Le VIH/sida ou les hépatites virales se distinguent des autres maladies par le lien direct entre la santé de chacun et la santé de tous. Offrir une bonne prise en charge à une personne séropositive permet aussi de limiter la transmission. A l’inverse, discriminer certaines catégories de population ou limiter leur accès aux soins, c’est mettre en danger toute la société. Malgré les annonces de campagne, la réduction des inégalités de santé ne semble plus faire partie des priorités du nouveau gouvernement Des méthodes gouvernementales qui laissent perplexe Le gouvernement Ayrault se voulait en rupture avec le gouvernement précédent, privilégiant une meilleure concertation avec les associations. Pourtant, au bout de six mois, nous pointons déjà un certain nombre de « problèmes de communication » : - Pas de calendrier précis sur les annonces. Mise en place de groupes de travail opaques, auxquels les associations ne sont pas conviées Une concertation de façade sur certains sujets, mais peu ou pas de prise en compte de la parole associative. Des ministères qui se renvoient systématiquement la balle sur de nombreux sujets de fond, comme le droit au séjour pour soins, les soins funéraires,, l’accès aux seringues stériles en prison, la sérophobie... Des premiers signaux peu encourageants Crise ou pas crise, certaines mesures ne coûteraient rien et pourraient être mise en place dès maintenant. Elles permettraient au gouvernement de faire preuve de sa bonne volonté à peu de frais. Abolir les législations discriminatoires contre les usagers de drogue et les travailleurs du sexe n’a pas grand chose à voir avec le règlement de la crise. Légiférer sur les refus de soins non plus. Pourtant ces mesures iraient clairement dans le sens de la santé publique. Plus les droits des personnes sont respectés, mieux elles se soignent, et moins elles ont besoin de soins lourds et coûteux. Si la collectivité y gagne, pourquoi tardent-elles à être appliquées ? Pour réduire les inégalités de santé et lutter contre le discriminations : des mesures à 0 euro - Lutter plus efficacement contre les refus de soins, - Dépsychiatriser le parcours de santé des personnes trans - Abolir des législations répressives contre les usagers de drogue et les travailleurs du sexe - Abroger l'interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives, une discrimination post-mortem insupportable pour les proches et les familles. D'autres mesures demandent un investissement modeste et rapidement compensé par les économies qu'elles permettraient de réaliser. - Mettre en place des programmes d’échange de seringues en prison Fusionner l’aide médicale d’Etat (AME) et la CMU Supprimer le régime dérogatoire de la sécurité sociale dans les DOM-TOM Améliorer la participation des malades aux politiques de santé Il est temps d’enrayer la dynamique de l’épidémie, en progression stable mais constante depuis plusieurs années. Nous pressons le gouvernement à mettre en place des mesures claires pour protéger les malades et les populations concernées. Un socle de droits permettant à chacun de vivre et d'être soigné dignement. Des raisons dʼêtre inquiets : En Grèce, une cure d'austérité qui fait exploser l'épidémie ! Investir dans l'accès aux soins ? « Mais vous n'y pensez pas, c’est la crise ! » Un coup d’œil sur la situation en Grèce permet de se construire un tout autre point de vue. Nous ferions bien d'y réfléchir avant d'être à notre tour confronté à la même situation. Couper dans les dépenses de santé, c’est laisser filer une épidémie et sacrifier les malades qui n’ont pas les moyens de se soigner. Les récentes données épidémiologiques de la Grèce sont catastrophiques. Entre 2010 et 2011, le nombre de contaminations par le virus du sida a fait un bond de 57% dans tout le pays, selon le rapport 2012 de l'Onusida. Une augmentation qui s'inscrit dans une baisse constante des crédits alloués à la santé et aux programmes médico-sociaux depuis 2008. Pour la seule année 2010, une nouvelle coupe de 6,7% a été votée. Cette politique d’austérité imposée par l’UE a des conséquences très concrètes sur les politiques de prévention : les distributions gratuites de préservatifs, notamment pour les travailleurs du sexe, ont quasiment cessé. Alors que l'on constate une forte recrudescence de la consommation de drogue et des pratiques d'injection (+ 20% pour l'héroïne en 2010), les programmes d'aide aux toxicomanes sont taillés à la hache. Résultat, les programmes de distribution de seringues stériles ont été suspendus, et le nombre de contaminations au VIH parmi les usagers de drogue a été multiplié par 15 ! En Espagne, la liquidation progressive du système de santé porte aussi ses premiers fruits : les hôpitaux manquent de lit et les pharmacies manquent de médicaments. S'il est encore trop tôt pour établir un lien chiffré entre cure d’austérité et nombre de contaminations, la cure d'austérité et la privatisation rampante du système de santé écarte d'ores et déjà une grande partie de la population du système de santé. Et le pire est peutêtre à venir : le gouvernement espagnol prévoit une nouvelle économie de 7 milliards par an sur le dos des malades. La situation en Grèce et en Espagne montre que les coupes budgétaires dans le domaine de la santé sont le fruit de politiques court-termistes, qui aggravent la situation de vie de populations entières. Rappelons que leur épidémie est aussi la nôtre… L'aide au développement, l’autre victime de la rigueur En 2013 le sida tuera encore 1,7 million de personnes. Plus que n'importe quel conflit armé. En Afrique subsaharienne, 1 adulte sur 20 vivra avec le VIH. L'épidémie continuera de grever le développement de continents entiers. Notre pays a longtemps joué un rôle central dans le combat mondial contre l'épidémie. L'élection de Hollande et ses déclarations unanimement saluées à la conférence sida de Washington laissaient à penser que la France était sur le point de retrouver ce leadership. Le désenchantement ne s'est pas fait attendre et depuis cet été, les mauvaises nouvelles s'accumulent. A l'heure où nous avons enfin les moyens d'inverser la courbe de l'épidémie, notre pays ne respecte pas ses engagements envers les pays du Sud. Les jeux d'écriture comptable et les exercices de communication n’y changeront rien : l'aide au développement baissera en 2013. Comment prétendre entrainer le monde dans une riposte coordonnée contre le sida lorsqu'on s'empresse de tailler dans l'aide au développement sitôt élu ? Cette inclinaison gouvernementale montre la manière dont les socialistes considèrent la solidarité internationale : tout au plus, une variable d'ajustement budgétaire, une logique urgentiste de colmatage de brèches. Pour AIDES au contraire, l'aide au développement est une force, la lutte contre le sida un investissement. L'enjeu est géopolitique autant que sanitaire. Créatrice de développement humain et de stabilité économique, la solidarité Nord-Sud n'est pas un problème : elle est une partie de la solution. AIDES appelle M. Hollande à respecter ses engagements en dégageant de nouvelles ressources pour le développement et la lutte contre le sida. L'APD doit être portée à 0,7% du PIB comme il s'y est engagé, et la taxe sur la spéculation affectée pour moitié aux grandes urgences mondiales Les enjeux de la lutte contre le sida dans le monde L’épidémie dans le monde 34 millions de personnes sont touchées par le VIH, et plus de 1,7 millions sont mortes des suites du sida l'an dernier. L’Afrique est la plus durement touchée avec 23 millions de personnes séropositives, suivie par l’Asie du Sud et du Sud-Est (4 millions de personnes) et l’Amérique latine (1,5 million de personnes). Des succès spectaculaires Depuis sa création en 2001, le Fonds mondial a permis de sauver plus de cinq millions de vies. Aujourd’hui, 47 % des personnes qui ont besoin d’un traitement y ont accès. De manière concomitante, le nombre de décès a chuté de 25% depuis 2005. L'accès aux traitements pour endiguer l'épidémie : une stratégie qui marche ! Grâce au Fonds Mondial, nous sommes passés de 2,2 millions de morts par an en 2005 à 1,8 million en 2011, et le nombre de nouvelles contaminations a tendance à se stabiliser. C'est le signe que le rôle préventif du traitement fonctionne. La dynamique de l’épidémie doit être inversée La mauvaise nouvelle, c'est que l'effort reste insuffisant : le sida tue toujours 5.000 personnes par jour et, pour inverser la tendance, les mises sous traitements doivent aller plus vite que les nouvelles contaminations. Si on n'atteint pas cet objectif rapidement, toute ambition de mettre fin à l'épidémie restera vaine. Des besoins en hausse 7 millions de personnes admissibles au traitement n’y ont pas accès, et risquent la mort à brève ou moyenne échéance. Première cause : le manque de financements. Pour parvenir à l’accès universel aux traitements, un investissement de 4 milliards de dollars supplémentaires par an est nécessaire. Si l'on prend en compte l'intégralité des besoins, comme la prise en charge des orphelins du sida, ce sont 7 milliards de dollars qui manquent chaque année à la lutte. Des recettes en baisse Sous prétexte de la crise, les Etats abaissent depuis 2008 leurs contributions au Fonds Mondial. Point d’orgue en décembre 2011, le dernier round de financement du Fonds mondial est annulé, laissant 500.000 malades sans traitement Des engagements non tenus En 2005 à Gleneagles, les pays du G8 promettaient l'accès universel aux traitements pour 2010. Cette promesse n'ayant pas été tenue, les 193 pays des Nations Unies ont pris un nouvel engagement en juin 2011 : mettre 15 millions de personnes sous traitement d'ici 2015. Explosion de lʼépidémie de VIH en Europe de lʼest et en Russie L'épidémie de VIH a explosé en Europe de l’est et en Asie Centrale passant de 970 000 à 1,4 million de personnes touchées entre 2001 et 2011. Les causes de cette explosion ? La répression féroce des usagers de drogues et l'absence de politique de réduction des risques. Exemple en Russie. En Russie, le bilan annuel des décès provoqués par l’héroïne dépasse, et de loin, celui de la guerre d’Afghanistan en 1979 (30.000 contre 13.500). Cette hécatombe explique peut-être l’activisme forcené de Vladimir Poutine à faire la chasse aux trafiquants et usagers de drogue. Mais, à l'image de la guerre mondiale contre les stupéfiants, son échec est patent. Non seulement la drogue, les trafics et la corruption continuent à ravager le pays, mais le Président russe a ouvert un autre front : celui de l’épidémie de VIH. Comme évoqué ci-avant, le nombre de personnes infectées s’accroit de façon exponentielle. La cause de cette explosion est bien connue : la consommation d’héroïne par voie injectable qui génère désormais la moitié des contaminations, couplée à une prise en charge totalement défaillante. En effet, seul un quart des personnes qui ont besoin d’un traitement en bénéficie. Enfin, l'épidémie du VIH trouve un terreau fertile dans le système pénitentiaire russe délabré, où les détenus s’injectent dans des conditions indignes. Dans une totale schizophrénie, la Russie a prévu des programmes de réduction des risques… qui ne peuvent être mis en place, faute de cadre légal. Pire : les « réformateurs » sont priés de se taire. Ainsi, le Dr Vladimir Mendelevich, un médecin, a été emprisonné et un site internet de la fondation Andrey Rylkov fermé pour avoir fait la promotion de la réduction des risques (méthadone, matériel stérile d'injection et salles de consommation supervisées). Devant ces résultats catastrophiques, Vladimir Poutine doit prendre conscience que sa guerre conduit à une impasse totale. La seule politique qui a fait ses preuves, c’est une politique fondée sur la dépénalisation des usagers de drogues et la mise à disposition d’outils de réduction des risques. « La France aussi généreuse malgré la crise » ? La grande illusion gouvernementale Les efforts financiers en faveur de la solidarité internationale se poursuivraient malgré la crise ? Difficile d’y voir clair tant les gouvernements successifs affectionnent les effets d'annonce et les jeux d’écriture. Les socialistes ne dérogent pas à la règle, passant maître dans l'enfumage gouvernemental dès qu'il est question d'aide au développement. Il suffit de se pencher en détail sur le projet de loi de finance 2013 pour s'en convaincre : le financement de la solidarité internationale va bel et bien baisser en 2013. AIDES déplore la volte-face du gouvernement et lui demande de respecter ses engagements. Lors de sa campagne et de ses interventions présidentielles dans divers sommets internationaux, François Hollande s’était clairement engagé en faveur de la solidarité internationale. Il avait même suscité de grands espoirs parmi les malades du sida, en intervenant personnellement à la conférence de Washington. Affirmant que "mettre fin au sida, c'est possible", il appelait à la mise en place de financement innovants affectés "en grande partie" à la lutte contre les pandémies et l'extrême pauvreté. Hélas ses premiers discours sont contredits par un budget 2013 qui met l'APD à la diète : « La France avait promis de porter l’APD à 0,7% du PIB d’ici à 2012 et d’allouer en grande partie les recettes de la Taxe sur les transactions financières aux objectifs de développement. Quelques mois plus tard, l’APD est en baisse de 200M d’euros et la part de la taxe affectée à la solidarité internationale se retrouve plafonnée à 3,75%», explique Vincent Pelletier, directeur général de AIDES. L’argumentaire visant à justifier ces reculades est bien rôdé. Il mérite d’être déconstruit Idée reçue n°1 – « Le gouvernement a fait le choix de ne pas sacrifier la solidarité internationale en contexte de crise », Pascal Canfin, Le Nouvel Observateur, 24 octobre 2012, p.114-117 Il a donc été décidé d’affecter 10% des recettes de la TTF aux objectifs de développement, ce qui correspondrait à 160 M d’euros. C’est en tout cas ce que Pascal Canfin, ministre de la Coopération, nous assure. En réalité, ce chiffre s’effondre grâce à un malicieux jeu d’écriture. L’autorisation de décaisser cette somme a bien été prise… mais sur trois ans. L’actuel texte prévoit de décaisser seulement 60 millions d’euros cette année, soit en fait 3,75 % des revenus de cette taxe. Les sommes allouées au développement sont donc plafonnées, quels que soient les revenus de la TTF. Le gouvernement prévoit de rehausser le plafond dans les deux années qui viennent de façon à atteindre les 160 millions prévus en 2015. Mais pourquoi cet objectif serait-il respecté demain alors qu’il ne l’est pas aujourd’hui ? S’agit-il d’indexer les promesses sur des hypothèses de croissance sans cesse démenties ? Quant à la taxe européenne, elle est toujours dans les cartons faute de consensus politique des pays l’UE. Mais on peut d’ores et déjà douter de la bonne volonté de l’exécutif sur le sujet. Certes, MM. Canfin et Moscovici clament partout que la TTF européenne servira au financement du développement. Mais selon nos informations, aucune instruction en ce sens n’est parvenue aux négociateurs à Bruxelles. Sommesnous encore dans le double discours ? « Le rendez-vous des ministres des Finances (ECOFIN) du 4 décembre prochain sera l’occasion de rallier de nouveaux pays au projet de taxe européenne. Nous attendons Pierre Moscovici de pied ferme : il devra rappeler l’importance d’allouer ses recettes aux objectifs de développement » déclare Francesca Belli, responsable du plaidoyer international à AIDES. L’aide au développement n’est pas mieux lotie. Français Hollande s’était pourtant engagé à la porter à 0,7 % du PIB. Un engagement réitéré par Pascal Canfin (« Atteindre 0,7 reste l’objectif ») dans l’interview du Nouvel Observateur mâtiné d’une bonne dose de langue de bois (« mais avant d’augmenter l’aide au développement, il faut mieux évaluer son efficacité »). Nous ne sommes pas opposés à un audit – nécessaire - sauf s’il s’agit d’une énième manœuvre visant à repousser aux calendes grecques le respect des 0,7 %. Un coup d’œil jeté sur le contenu de la loi de finance permet d’ores et déjà de se convaincre que l’APD accusera une baisse de 200M d’euros en 2013. Alors quand Pascal Canfin nous assure que le Président de la République a fait le choix de ne pas sacrifier la solidarité internationale, on ne sait plus trop bien si on doit rire ou pleurer Idée reçue n°2 – « La dette impose de réduire le financement de la solidarité internationale » La dette imposerait une réduction des dépenses publiques, et de l’aide au développement en particulier ? C’est le sens de l’intervention de François Hollande à l’Assemblée Générale des Nations Unies du 25 septembre dernier qui appelait « à regarder la réalité (de la crise) », c’est-à-dire à accepter la baisse de l’aide publique au développement. Mais est-ce vraiment une orientation inéluctable ? Cet argument masque mal la réalité du politique faite de choix au détriment d’autres… A quoi correspondent les 160 millions de la TTF ? - A l’enveloppe de la France pour l’euro 2016 - Aux revenus de la future taxe sur le pétrole Et si la France tenait ses engagements ? - Crédits d’impôt aux entreprises : 20 milliards – APD portée à 0,7 du PIB : 18 milliards - La défiscalisation sur l’investissement immobilier dans les DOM-TOM : 0,7 milliard – passer de 3,75% à 50% la part des recette de la TTF allouée au développement : 0,8 milliard En considérant la solidarité internationale comme la variable d’ajustement de la crise, le gouvernement envoie également un mauvais signal aux pays donateurs du Fonds Mondial. Ce signal nourrit le sentiment tenace que la lutte contre le sida est un fardeau, que les sommes investies le sont à fonds perdus, que l’urgence est indéfiniment « reportable ». Un comble au moment où les succès du Fonds Mondial nous permettent d’envisager un monde débarrassé du sida. Il faut le dire et le répéter : la lutte contre le sida est rentable, et investir dès à présent les sommes nécessaires permettra de faire de substantielles économies demain grâce aux millions de contaminations évitées. Selon une étude publiée dans The Lancet en juin 2011, un investissement annuel de 15,4 milliards d’euros jusqu'en 2020 permettrait d'éviter 12,2 millions de nouvelles infections et 7,4 millions de décès en 5 ans. Ce qui représente 29,4 millions d’années de vie gagnées et 20 milliards d'euros par an de ressources supplémentaires pour l'ensemble des pays touchés. Soit un bénéfice net moyen de 5 milliards d'euros par an d'ici 2020. En investissant 15 milliards dans la lutte contre le sida, on en récupère 20. Quelle politique peut se targuer d’un tel rapport coût/efficacité ? Idée reçue n°3 – La France est plus généreuse que les autres pays La France serait plus généreuse que d’autres pays ? La réalité est plus contrastée ! Contrairement au Royaume-Uni et à la Norvège, la France n’a pas atteint son objectif de porter l’APD à 0,7 % du PIB. Par ailleurs, elle a de plus en plus recours aux prêts, plutôt qu’aux dons, pour financer cer tains secteurs de développement comme la santé. Comme le souligne le Comité d’aide au développement de l’OCDE: « Les cinq secteurs (éducation, santé, développement durable, agriculture et sécurité alimentaire, soutien à la croissance…) sur lesquels la France veut se concentrer (...) ne se prêtent pas facilement aux prêts, puisqu’ils ne sont pas des secteurs productifs. Pourtant, la France a réduit ses dons.» Le gouvernement se retrouve là encore en porte à faux avec ses propres engagements de campagne. François Hollande s’était en effet engagé à rétablir « dès 2013, les dons bilatéraux pour des projets de développement à leur niveau en 2007 ». L’augmentation pharaonique du nombre de prêts corrélée à la baisse massive des dons depuis 2010 pose évidemment une autre question : Peut-on intégrer dans l’« aide au développement » de l’argent que l’on donne d’une main pour le reprendre de l’autre ? 15 AIDES demande la levée des plafonds du Fonds mondial Le Fonds mondial est en passe d’instaurer des plafonds limitant le nombre de malades pouvant désormais être soignés par pays. Pascal Canfin et François Hollande doivent se mobiliser personnellement contre une telle décision. Jusqu’ici, lorsque le Fonds mondial jugeait pertinent le programme de lutte contre les pandémies d’un pays pauvre, ce pays voyait son programme financé par le Fonds mondial. Lorsque le Fonds n’avait pas assez d’argent pour financer toutes les demandes de subvention, il finançait intégralement les demandes les plus prioritaires, et ensuite tentait de trouver des ressources additionnelles pour financer les demandes restantes. La réforme votée par le France au CA du Fonds mondial le 15 novembre dernier instaure le plafonnement a priori des investissements du Fonds mondial dans les pays pauvres. Ce plafonnement aura pour absurde conséquence d'entraver la montée en puissance des programmes les plus efficaces de lutte contre les pandémies, au lieu de la soutenir intégralement comme par le passé. L’idée de cette réforme est que le Fonds mondial utilisera désormais une formule mathématique pour calculer administrativement le « montant idéal » que chaque pays pauvre devrait recevoir par programme, formule qui va jusqu’à prévoir que, si un pays pauvre trouve des sommes supplémentaires en dehors du Fonds mondial, ces sommes soient retranchées de l’enveloppe à laquelle il aurait eu droit autrement. Un tel changement de méthode dans le mode de financement revient de fait à empêcher les pays pauvres de mettre en oeuvre des programmes de lutte contre les pandémies à hauteur des besoins des malades. 16 ANNUAIRE DES ACTIONS AIDES (1er décembre 2012) Région Territoire d'action Ville Saint-Laurent-du-Maroni Guyane Caraïbes Mana Apatou Guadeloupe - Saint-Martin Martinique Saint-Martin Auvergne Grand Languedoc Grand Est Dispensaire Sandy Ground TROD + visibilité 28 novembre de 9 à 13h Dispensaire Concordia TROD + visibilité 29 29 30 30 Hôpital Local AIDES Ecole Jean de La Fontaine ? TROD + prévention TROD + prévention novembre novembre novembre novembre Place du marché aux fleurs Quartier Saint Roch Place du marché Place du centre ville à définir TROD TROD + visibilité TROD TROD 26 novembre de 10 à 12h et de 14 à 20h Local AIDES RDRS + TROD 26 novembre de 22 à 1h 27 novembre de 11 à 17h 27 novembre de 21 à 00h 28 novembre de 14 à 17h 28 novembre de 22 à 1h 29 novembre de 12 à 15h 29 novembre de 17 à 20h 29 novembre de 22 à 1h 30 novembre de 19 à 22h 30 novembre de 23 à 2h 30 novembre de 0 à 3h 1er décembre de 14 à 17h 1er décembre de 15 à 18h et de 20 à 22h 1er décembre de 0 à 3h 1er décembre 2 décembre de 18 à 21h 1er décembre Sauna Club 72 - 11 rue du Béarnais Université Paul Sabatier Ile du ramier Sauna Le KS - 6 rue Saint Ferréol Bar Le Bear's - 20 rue des 7 troubadours Sex-shop Le Lyonx - 2 rue Lafon Sauna Le Colonial - 8 place de Belfort Bar Le Limelight - 23 boulevard Riquet Bar Le Quinquina - 26 rue Peyras Bar Le Grand Cirque - 14 boulevard Riquet Club Le Shanghaï Centre LGBT - 38 rue d'Aubuisson Sauna Le KS - 6 rue Saint Ferréol Club Le Kléo - 1 avenue du Grand Ramier Centre ville Bar Le Beaucoup - 9 place du pont neuf Place de la République RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD Atelier "Et si on parlait Q" (animé par un médecin) RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD Visibilté RDRS + TROD TROD + visibilité 1er décembre de 10 à 18h 1er décembre de 10 à 18h 30 novembre - toute la journée 30 novembre - soirée 26 novembre - soirée 1er décembre - toute la journée Local AIDES Local AIDES Rues Chalon-sur-Saône Cinéma Centre social de Marbé Centre-ville de Mâcon RDRS + TROD RDRS + TROD Visibilité + action de rue Spectacle (Les Totors) + débat Film (Le secret de Chanda) + débat RDRS + TROD Happening + village associatif 27 novembre en journée Nevers Formation à l'utilisation du DVD "Maladire" 1er décembre Cosne-sur-Loire puis Nevers (en soirée) Reims 1er décembre (9 à 13h à confirmer) Local (à confirmer) Besançon 1er décembre à partir de 22h 29 novembre 17h30-20h 1er décembre après-midi 2 commerces gays Local AIDES Centre-ville de Nancy Théâtre interactif sur le sida et les discriminations liées Visibilité : dépistage d'élus (mairie, conseil général, conseil régional, député) RDRS + TROD Inauguration permanence TROD + point presse Visibilité + TROD (projet) 28 novembre (après-midi et soirée) Vittel (complexe sportif) Match contre le sida : stand info avec poss. de TROD 29 novembre (après-midi et soirée) 30 novembre après-midi 1er décembre après-midi Saint-Dié (maison de quartier KAFE) Local AIDES Epinal - galerie St Nicolas centre-ville Stand info visibilité + TROD Permanence dépistage au local Stand info visibilité + TROD 30 novembre journée Metz (place de la Rép. et maison des asso) Visibilité + TROD 1er décembre après-midi Metz centre (lieu à préciser) Visibilité + TROD Quimper 1er 1er 1er 1er 1er 1er 3 commerces gays Local AIDES Place de la liberté Conférence de presse et marché Discothèque LGBT "Underground" Discothèque Starman à Gourin (56) Visibilité + TROD Porte ouverte + TROD Visibilité Plaidoyer TROD / Ville de Lorient RDRS + TROD RDRS + TROD Orléans 1er décembre 11h-20h Place d'Arc - Orléans RDRS + TROD Tours 1er décembre 11h-20h - 2 décembre 17h Place des Tanneurs - Tours (concert lyrique) RDRS + TROD + visibilité Rennes 1er décembre de 19 à 4h Nantes 30 novembre 22h00 à 1H00 La Roche-sur-Yon 1er décembre Bar LGBT + Discothèque Le Bachi Bar le Ferry + affichage nocture ville de Nantes + action TROD (lieu à confirmer) Centre ville et local de AIDES RDRS + TROD RDRS + TROD + visibilité + invitaiton dépistage "acteurs de la ville de Nantes" RDRS + TROD + visibilité Centre LGBT Sun city (sauna) Centre LGBT Centre LGBT Sun city (sauna) Le Dépôt Mairie Pss Bunker Mairie Hôpital Tenon Résidence ALJT Frida Kahlo + Estudiantine du CROUS à Bobigny Gare routière Gare routière Salle des fêtes Collectif Emergence Gare RER + espace tête à tête Faculté Quartier nord de Bagnolet CADA Salle des sports Les cuizines Médiathèque A proximité du métro La Chapelle Cité Pablo Picasso Gare RER Parvis de l'hôtel de ville Rue du pont de fer Centre commercial "Créteil soleil" Centre commercial "Créteil soleil" BHV Homme - Rue de la Verrerie Gare RER Gare RER Place du marché Terrasses de l'agora Terrasses de l'agora Paris 1er Chatillon Chatillon Cité internationale universitaire Gare RER Maison de quartier Maison de quartier Place de France Foyer ADOMA Foyer Equinoxe Gare RER Versailles Chantiers Foyer ADEF Selon nos interventions en LCCS HSH Cinéma l'Omnia, rue de la République Quartier Saint Sever RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD Stand d'info Stand d'info Red and White (Amiens) Lune des Pirates (Amiens) RDRS + TROD + visibilité RDRS + TROD + visibilité Salle rouge Ampérage (festif techno) RDRCPP + TROD Béziers Nîmes Roussillon Perpignan Alsace Strasbourg Mulhouse Nevers Nancy Epinal Metz Le Mans Laval Brest Lorient 29 novembre - toute la journée décembre décembre décembre décembre décembre décembre à partir de 19h de 10 à 16h de 10 à 18h de 24 à 4h de 24 à 4h Centre Haute Bretagne Vendée Atlantique Paris 3 Paris 10 Paris 11 Paris 20 Ile-de-France Nord Est Torcy Rosny-sous-Bois Champs-sur-Marne Bagnolet Roissy-en-Brie Mitry Mory Chelles Ile-de-France Nord Ouest Meaux Paris 18 Nanterre Saint-Maur-des-Fossés Choisy-le-Roi Villeneuve-Saint-Georges Créteil Ile-de-France Sud Est Paris 4 Juvisy-sur-Orge Corbeil-Essonne Courcouronnes Evry Paris 1 Chatillon Paris 14 Fontenay aux Roses Ile-de-France Sud Ouest Normandie Fresnes Massy La Verrière Montigny Versailles Coignières Rouen Le Havre Lille Nord Pas de Calais Picardie 28 novembre de 17 à 21h 29 novembre de 21 à 24h 30 novembre de 17 à 21h 1er décembre de 17 à 21h 1er décembre de 17 à 20h 2 décembre de 17 à 20h 27 novembre de 14 à 19h 29 novembre de 18 à 21h 27 novembre de 21 à 24h 30 novembre de 10 à 17h 30 novembre de 10 à 17h 26 novembre en journée Bobigny Montreuil Amiens Valenciennes 28 novembre de 11 à 17h 29 novembre de 11 à 17h 30 novembre de 19 à 22h 29 novembre de 18 à 20h 27 novembre de 14 à 20h 29 novembre de 11 à 15h 30 novembre de 13 à 18h 30 novembre de 14 à 19h 30 novembre de 18 à 23h 1er décembre de 14 à 24h 2 décembre de 10 à 16h Les 26, 27 et 28/11 de 14 à 19h Du 29 novembre au 1er décembre 20 novembre de 10 à 18h 21 novembre de 10 à 18h 22 novembre de 10 à 18h 23 novembre de 10 à 18h 24 novembre de 10 à 18h 28 novembre au 2 décembre de 16 à 0h 4 décembre de 10 à 18h 5 décembre de 10 à 18h 6 décembre de 10 à 18h 7 décembre de 10 à 18h 8 décembre de 10 à 18h 1er décembre de 10 à 18h 30 novembre de 18 à 22h 1er décembre de 10 à 16h30 4 et 7 décembre de 12 à 15h 26 novembre de 15 à 19h 30 novembre de 14 à 18h 28 novembre de 12h30 à 17h30 1er décembre de 13 à 18h 26 novembre de 14 à 18h 1er décembre de 10 à 12h30 1er décembre de 14 à 18h 3 décembre de 11 à 17h Semaine pré et post 1er décembre 30 novembre journée/soir 1er décembre de 10h à 18h En attente En attente 1er décembre à partir de 22h 1er décembre à partir de 19h En attente 1er décembre Arc alpin Rhône-Alpes Méditerrannée de 9 à 18h de 9 à 18h de 13h30 à 17h soirée Conférence de presse CPAM/AIDES Flashmob lycée Marie Curie TROD TROD TROD TROD TROD d'élus : députés, sénateurs, élus municipaux TROD + dépistage ANPAA TROD TROD TROD TROD Mâcon Grand Ouest 27 novembre de 9 à 15h CPAM Place de Jaude Cécler Sauna d'Italie Bar le marais Le Zyzy Local de AIDES CAARUD Espace LGBT Quorum Saint Jean FJT Thiers CAARUD Issoire Chalon-sur-Saône Nord Ouest Ile-de-France Affichage campagne "Si j'étais séropositif" avec visages locaux RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD TROD TROD + interventions à la radio 28 novembre à 11h 29 novembre vers 14h30 29 novembre de 17h30 à 20h30 1er décembre de 13 à 16h 1er décembre de 19h30 à 23h 1er décembre de 00h30 à 03h30 1er décembre de 11 à 16h 3 décembre de 14 à 18h 3 décembre de 16 à 20h 5 décembre de 17h30 à 20h 4 décembre de 15 à 17h 5 décembre de 12h30 à 16h30 En attente En attente 30 novembre de 18h30 à 0h30 1er décembre de 18 à 1h 29 novembre de 11 à 18h 1er décembre de 11 à 18h Toulouse Bretagne Atlantique Local de AIDES Quartier Baka Lycée Village chinois, centre de musique en live Quartier malgaches Passage radio Charvein Village Apatou (fleuve) Quartier/dispensaire Youth Radio Concordia TROD + barbecue Village associatif : animations, DJ, steel band, mur d'expression, théâtre forum + TROD RDRS + TROD + visibilité Midi Pyrénées Anjou Maine La Poste/Mairie/CAF Du 26 au 30 novembre 9 à 17h 26 novembre 17 à 20h 28 novembre 18 à 21h 30 novembre 17 à 20h 1er décembre 27 novembre 17 à 20h 30 novembre 9 à 13h 26 novembre de 9 à 15h 26 novembre de 14 à 18h Fort-de-France Montpellier Lorraine Du 26 novembre au 1er décembre Place du marché / kiosque Thiers Issoire Montluçon Vichy Franche Comté Type d'action (RDR-S, visibilité, TROD, etc.) Vendredi 30/11 au soir jusqu'au 1/12 Clermont-Ferrand Champagne Ardennes Lieu de l'action 1er décembre de 9 à 18h Fort-de-France Auvergne Languedoc Date et heure de l'action Grenoble Commentaires CIDDIST + AIDES CIDDIST + AIDES / Partenariat avec l'asso Sandy Ground on the moove CIDDIST + AIDES / Partenariat avec la fédération franco-haïteinne CIDDIST + AIDES AIDES + 5 infirmières étudiantes CIDDIST + AIDES Partenaires haïtiens + AIDES Partenaires : Croix-Rouge, CAHU, SLD, CIDDIST, Chrétien et sida, Corazones unidos, etc. Un village avec du dépistage en clôture un concert Thème : dépistage Fly des militants sur actions 1er décembre Foyer d'hébergement CODA / CHRS A confirmer Semaine du dépistage rapide En partenariat avec le CDAG/CIDDIST et le SNEG Grande marche du 1er décembre (sous réserve) Sous réserve Invitation de personnalités au dépistage + médias Invitation de personnalités au dépistage + médias Action : séropo ou pas séropo ? Formation d'infirmières scolaires et de professionnels du champ sanitaire et social Part. avec le collectif sida de Nevers (idem supra) En cours de négociation A organiser en lien avec le collectif sida et hépatites Action organisée par CIDDIST et "Les héritières de demain" Action organisé par le collectif partenarial messin de lutte contre le sida (horaires à préciser) Lieu en fonction autorisation mairie A confirmer semaine 46 Changement d'adresse de AIDES - CAARUD Action dans le cadre du collectif sida ville de Brest 2 points de dépistage 2 points de dépistage Village associatif du collectif, 4 lieux de dépistage, 1 accueil AIDES, 1 accueil des assos du collectif Participation à un forum des professionnels de santé et assos de lutte contre le VIH Nb de points de dépistage à déterminer Campagne d'affichage le 1er décembre à 16H00 RDRS + TROD + stand d'info + visibilité + exposition RDRS + TROD RDRS + TROD Pièce de théâtre + débat Collectif CAARUD info TROD RDRS + TROD Stand + dépistage avec le CDAG RDRS + TROD TROD dans un foyer Soirée Solidarité sida Concert "1é heures contre le sida" Stand TROD TROD TROD TROD TROD TROD TROD TROD TROD TROD TROD TROD TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD TROD + mobilisation Projection débat (lycéens en journée / adultes le soir) TROD + visibilité + mobilisation 2 bus de dépistage et 1 stand de prévention "La semaine de la santé sexuelle et du dépistage" (n°4) Avec bus de dépistage Avec bus de dépistage Avec bus de dépistage Salles et bus de dépistage Barnum Avec bus de dépistage Déclinaison de la campagne "Juste un doigt…" Projection de "House of boys" à 20h Animation musicale ANNUAIRE DES ACTIONS AIDES (1er décembre 2012) Région Territoire d'action Arc alpin Ville Grenoble Chambéry Rhône-Alpes Caraïbes Méditerrannée Durance Camargue PACA Est PACA Ouest Avignon Nice Marseille Toulon Vallée du Rhône Lyon 3 décembre à partir de 18h30 30 novembre en soirée 1er décembre 1er décembre à partir de 22h En attente 1er décembre à partir de 17h Conférence étudiants paramed et TS Semaine de dep pré 1er décembre En attente 27 novembre de 18h30 à 21h 28 novembre de 16h30 à 20h30 29 et 30 novembre, et 1er déc - après-midi 1er décembre à 16h 1er décembre après-midi 2 décembre à partir de 15h 4 décembre de 18h30 à 21h 5 décembre de 9 à 12h 5 décembre de 16h30 à 20h30 MFPF de Grenoble Sauna "Les dunes" (soirée gang bang) Stand Etablissement gay Etablissement gay Centre ville de Nice + Cinéma le Mercury Salle Vallier à Marseille Commerces HSH Débat "Vivre sa sexualité lorsqu'on est séropositif" RDRS + TROD Stand TROD + visibilité + mobilisation TROD + visibilité + mobilisation Visbilité, TROD, mobilisation, projection débat "Si j'étais" + démo TROD + intervention tribune TROD + visibilité + mobilisation ARIS (centre LGBT) Local de AIDES Commerces afro-caribéens - La Guillotière Place Bellecour ARIS (centre LGBT) Sauna Sun City ARIS (centre LGBT) MSP Des Buers - Villeurbanne Local de AIDES RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD Marche de la solidarité RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD RDRS + TROD + visibilité RDRS + TROD 1er décembre 1er décembre à 12h Bordeaux Centre ville d'Agen Local de AIDES 1er décembre à 14 et à 15h Centre ville ENAP Local de AIDES Bayonne Brive-la-Gaillarde 1er décembre 30 novembre en journée 1er décembre En attente 30 novembre en fin d'après-midi Semaine du 26 au 30 novembre 28 novembre en journée 30 novembre de 14 à 18h 30 novembre en soirée 1er décembre de 11 à 17h 1er ou 2 décembre Local de AIDES Local de AIDES Local du CAARUD + CH Esquirol Place du 63ème régiment d'infanterie Restaurant Mont Cameroun Place du commerce Corgnac Stade de rugby - Brive Echange : les enjeux de la lutte contre le VIH aujourd'hui Visibilité + RDRS +TROD Dépistage VHC + Fibroscan Visibilité + RDRS +TROD Visibilité + RDRS +TROD Visibilité + RDRS +TROD Visibilité - Campagne "Si j'étais séropositif" Poitiers 1er décembre de 10 à 17h Place de la pairie RDRS + TROD + visibilité Angoulême 1er décembre de 10 à 17h Place Hergé RDRS + TROD + visibilité La Rochelle 1er décembre de 10 à 17h Vieux port RDRS + TROD + visibilité Niort 1er décembre de 10 à 17h Place des halles (Niort) RDRS + TROD + visibilité Agen Sud Ouest Type d'action (RDR-S, visibilité, TROD, etc.) 1er décembre 1er décembre Jusqu'au 15 novembre 1er décembre de 9 à 18h 1er décembre à 12h Aquitaine Bayonne Pau Périgueux Poitou-Charente Lieu de l'action Actions TROD suivies par des journalistes Buffet avec des partenaires Participation à la chaîne de solidarité + Flashmob organisée par le collectif sida 33 Présence à un débat avec Didier Lestrade Demande de l'ISEG d'intervention auprès des étudiants Concours photo "Mon préso et moi on s'affiche" Visibilté + TROD (stand) Pot avec les élus/partenaires Flashmob organisée avec Sun forme (club de zumba) et théâtre forum Sensibilisation sur TROD Inauguration du nouveau local Participation à une manif contre "Alliance vita" Bordeaux Limousin Date et heure de l'action Limoges 1er décembre Commentaires En partenariat avec "Des ils et des elles" et le SNEG (?) En partenariat avec "Des ils et des elles" et le SNEG (?) Marche + projection du film "We were here" Bus de dépistage Co-organisée avec la LGP de Lyon En lien avec le PIMMS En fonction des disponibilités des militants En cours de calage En cours de calage Invités : militants, partenaires et politiques Partenariat avec Entr'AIDSida Limousin Partenariat Pôle Addictologie en Limousin Partenariat avec ViaSanté et le CDAG Bus pour TROD et/ou PES - Stand de visibilité - Animations (batucada, du son contre le VIH, etc.) Bus pour TROD et/ou PES - Stand de visibilité - Animations (batucada, du son contre le VIH, etc.) Bus pour TROD et/ou PES - Stand de visibilité - Animations (batucada, du son contre le VIH, etc.) Animations : zumba, crieur public, expo d'œuvres Créée en 1984, AIDES est l’une des plus importantes associations européennes de lutte contre le VIH/sida. AIDES est reconnue d’utilité publique depuis 1990. AIDES soutient directement les personnes séropositives et leur entourage. AIDES informe tous les publics sur le sida. AIDES alerte les pouvoirs publics. AIDES mobilise des centaines de volontaires qui permettent à l’association d’accomplir efficacement ses missions sur le terrain. 17