DP 27112012 - 1er décembre 2012[3]

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DP 27112012 - 1er décembre 2012[3]
Dossier de presse
1er Décembre - Journée mondiale de lutte contre le sida
SIDA
LE
RENONCEMENT
N’EST PAS
UNE OPTION
CONTACT PRESSE
Antoine Henry
T : 01.41.83.46.53
P : 06.10.41.23.86
M : [email protected]
1
Sommaire
Sida : en attendant le changement
p.3
Les chiffres de l’épidémie
p.4
Les personnes séropositives, vrais
pigeons de la crise
p.5
L'aide au développement,l’autre victime
de la rigueur
1er décembre - Actions de AIDES dans
toute la France
p.9
p.17
2
Journée mondiale de lutte contre le sida - 01/12/2012
En 2012, nous avons eu
un changement de
Président
Nous attendons maintenant un
changement de politique
Après une campagne menée à droite toute et une mandature Sarkozy :
!
!
Marquée par une aggravation des conditions de vie des malades
Emaillée de mesures sécuritaires ayant fragilisé les personnes les plus
vulnérables au VIH.
L’arrivée au pouvoir de François Hollande pouvait être synonyme d’espoir.
Dans son interview donnée en mars 2012 à Seronet (1), le candidat François Hollande
avait d’ailleurs pris un certain nombre d’engagements qui nous semblaient aller dans le
bon sens.
7 mois plus tard, cette journée mondiale est l'occasion d'un premier bilan. Nous
n'attendions pas de miracles en quelques mois, mais le nouveau gouvernement peine à
convaincre de sa détermination. Les premiers indicateurs ne sont pas bons. Les
déclarations s'accumulent, tantôt contradictoires, tantôt maladroites. Certains
engagements tardent à se mettre en place, d'autres sont édulcorés, reniés ou carrément
enterrés. Sur des sujets majeurs comme le droit au séjour des étrangers malades, la
sérophobie ou l'accès aux seringues stériles en prison, les ministères se renvoient la
balle sans qu'aucune orientation claire ne soit prise. Sur le plan budgétaire les valeurs
de solidarité et de justice ont vite laissé place au dogme de la rigueur.
En ce 1er décembre 2012, AIDES affiche son inquiétude et appelle le gouvernement à
réagir : il doit engager au plus vite un véritable travail de concertation avec les
associations, afin de prendre les mesures necessaires pour faire reculer l'épidémie. A
commencer par celles sur lesquelles il s'était engagé durant sa campagne.
Parce que notre combat dépasse largement les seules attributions du ministère de la
Santé, AIDES appelle à la mise en place d'une mission interministérielle dédiée à la
lutte contre le sida. Une meilleure coordination des politiques publiques est
indispensable pour une riposte efficace à l'épidémie.
Le renoncement n'est pas une option
(1): http://www.seronet.info/article/francois-hollande-le-sida-ne-doit-pas-seulement-concerner-ceux-qui-sont-porteurs-de-cettema
3
Dans le monde
34 millions de personnes vivent avec le VIH.
1,7 million de personnes sont mortes faute de traitement en 2011 contre
2,2 millions en 2005 (1).
2,5 millions de personnes ont été infectées en 2011
Une personne sur deux éligible au traitement n'y a toujours pas accès,
malgré un accès au traitement antirétroviral qui a progressé de 63 % sur les
24 derniers mois et une mortalité qui a diminué de plus de 25 % entre 2005 et
2011.
L’Afrique est la première région concernée par le VIH avec 23 millions de
personnes séropositives, suivie par l’Asie du Sud et du Sud-Est (4 millions de
personnes) et l’Amérique latine (1,5 million de personnes).
L'épidémie est en forte progression en Europe de l'Est et en Asie Centrale
(Russie essentiellement). Entre 2001 et 2011, le nombre estimé de personnes
vivant avec le VIH dans cette région du monde est passé de 970 000 à 1,4
million. Cette progression est essentiellement due à l'absence de politique
protectrices pour les usagers de drogues par injection, qui représentent près de
40 % des nouvelles infections (2). Par ailleurs, l’accès au traitement y reste
très faible : seul 25 % des malades en bénéficient.
En France
150.000 personnes vivent avec le VIH.
Plus de 6.000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année dont
55 % de personnes hétérosexuelles et 45 % de personnes homosexuelles.
La population d'origine africaine et caribéenne reste l'une des plus touchées
par le VIH en France, en particulier les femmes. Les usagers de drogues sont le
troisième groupe concerné par l’épidémie (100 découvertes de nouvelles
infections par an).
Territorialement, l’épidémie se concentre en Île-de-France (45 % des
nouvelles découvertes) et dans les départements français d’Amérique (10 %).
(1) Source : http://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2012/november/
20121120prresults/
(2) Selon les rapports de situation nationaux et les estimations de l’ONUSIDA pour 2012, plus de 15% des personnes qui
s’injectent des drogues au Bélarus et au Tadjikistan vivent avec le VIH ; plus de 20% en Ukraine ; et plus de 50% en Estonie.
4
Les personnes séropositives, vrais
pigeons de la crise
La crise est un argument confortable pour justifier le durcissement des
conditions de vie des personnes séropositives et excuser les rigidités morales
qui empêchent de mettre en place un cadre protecteur pour les communautés
vulnérables au VIH et aux hépatites virales. A y regarder de plus près, cet
argument ne tient pas. Plus que jamais, rappelons qu’investir dans la santé est
coût-efficace !
AIDES appelle à la mise en place de politiques de santé courageuses, afin de réduire le
nombre des nouvelles infections. Des réformes structurelles et sociétales sont
également nécessaires pour améliorer la prévention. Des réformes qui pour beaucoup
d'entre elles, ne coûtent rien, ou si peu, et permettront de faire de grandes économies
sur le long terme.
« Je ne me résous pas à ce que ces disparités, injustices, inégalités demeurent voire
s’aggravent. Je vois un certain nombre de nos concitoyens qui ne peuvent plus se
soigner faute de moyens. Je vois aussi des maladies qui avaient disparu, comme la
tuberculose, qui ressurgissent. Je vois une montée de la pauvreté et de la précarité,
dont le traitement ne peut plus être simplement médical », déclarait François Hollande
lors de sa campagne.
Aujourd’hui au pouvoir, l’ex-candidat socialiste serait-il frappé d’amnésie ? Depuis son
élection, peu de signaux politiques vont dans le sens d’une réduction des inégalités de
santé.
Sur le financement de la santé d'abord : « Hier, il fallait tailler dans les dépenses
publiques de santé sous prétexte que les malades étaient des fraudeurs en puissance,
Aujourd’hui, c’est au nom de la crise que l’on refuse de revenir sur les « restes à
charge » grevant les malades. Même s'il avait annoncé la couleur, on peut toutefois
regretter que ce gouvernement privilégie une logique comptable court-termiste à la
santé publique et à la qualité de vie des malades », déclare Bruno Spire, président de
AIDES.
Les discriminations, facteur aggravant les inégalités de
santé
Le VIH touche d’abord les communautés ou territoires les plus vulnérables (étrangers,
usagers de drogues, travailleurs(se) du sexe, trans, populations d’outre-mer) qui
subissent des discriminations la part de la société et de l’Etat. Encore aujourd’hui, des
étrangers gravement malades sont expulsés, conséquence des réformes du
gouvernement précédent. Pour les travailleurs du sexe relégués à la périphérie des
villes et pourchassés par les autorités, se protéger du VIH et accéder aux soins est un
défi de tous les instants. Les usagers de drogues connaissent le même sort :
criminalisés et privés d’un accès aux soins adapté, ils s’exposent à des risques accrus
de transmission du VIH et du VHC.
La barrière financière dans l'accès aux
soins
Faute de moyens, près d’un quart des Français renoncent à se soigner. C’est d’autant
plus compliqué pour des personnes séropositives, davantage confrontées à la précarité
que la population générale… Selon notre enquête VIH, Hépatites et Vous (2010), 39,5
% des personnes séropositives fréquentant nos accueils et 52.3 % des personnes
coinfectées (VIH, VHC) gagnent moins de 950 euros/mois. A l’âge de la retraite, seuls
19,3 % peuvent compter sur une pension à taux plein. Dans ces conditions, les
personnes malades peuvent difficilement assumer des dépenses médicales dont une
part croissante n'est plus remboursée : dépassements d’honoraires, forfaits, franchises
médicales, etc. Ces restes à charge peuvent s'élever à 700 euros par an pour une
personne séropositive, soit l'équivalent d'un mois d'Allocation Adulte Handicapé).
Au delà de la mise en danger des personnes elles-mêmes, ces inégalités de santé ont
une double conséquence :
1)
Economique :
2)
Sanitaire :
Les renonciations de soins entrainent des retards dans la
prise en charge médicale des patients, ce qui conduit à l’aggravation de la
maladie, et donc à des surcoûts pour la collectivité. Par exemple, le surcoût
financier du droit d’entrée de 30 euros que le précédent gouvernement a imposé
aux sans-papiers comme condition pour bénéficier de l’Aide Médicale d’Etat a
été estimé à une vingtaine de millions d’euros. Comment ne pas craindre dans
ce cas les conséquences à long terme des 700 euros de restes à charge pour les
personnes séropositives ?
Le VIH/sida ou les hépatites virales se distinguent des autres
maladies par le lien direct entre la santé de chacun et la santé de tous. Offrir
une bonne prise en charge à une personne séropositive permet aussi de limiter
la transmission. A l’inverse, discriminer certaines catégories de population ou
limiter leur accès aux soins, c’est mettre en danger toute la société.
Malgré les annonces de campagne, la réduction des inégalités de santé
ne semble plus faire partie des priorités du nouveau gouvernement
Des méthodes gouvernementales qui
laissent perplexe
Le gouvernement Ayrault se voulait en rupture avec le gouvernement précédent,
privilégiant une meilleure concertation avec les associations. Pourtant, au bout de six
mois, nous pointons déjà un certain nombre de « problèmes de communication » :
-
Pas de calendrier précis sur les annonces.
Mise en place de groupes de travail opaques, auxquels les associations ne sont
pas conviées
Une concertation de façade sur certains sujets, mais peu ou pas de prise en
compte de la parole associative.
Des ministères qui se renvoient systématiquement la balle sur de nombreux
sujets de fond, comme le droit au séjour pour soins, les soins funéraires,, l’accès
aux seringues stériles en prison, la sérophobie...
Des premiers signaux peu encourageants
Crise ou pas crise, certaines mesures ne coûteraient rien et pourraient être mise en
place dès maintenant. Elles permettraient au gouvernement de faire preuve de sa
bonne volonté à peu de frais. Abolir les législations discriminatoires contre les usagers
de drogue et les travailleurs du sexe n’a pas grand chose à voir avec le règlement de la
crise. Légiférer sur les refus de soins non plus. Pourtant ces mesures iraient clairement
dans le sens de la santé publique. Plus les droits des personnes sont respectés, mieux
elles se soignent, et moins elles ont besoin de soins lourds et coûteux. Si la collectivité y
gagne, pourquoi tardent-elles à être appliquées ?
Pour réduire les inégalités de santé et lutter contre le discriminations :
des mesures à 0 euro
- Lutter plus efficacement contre les refus de soins,
- Dépsychiatriser le parcours de santé des personnes trans
- Abolir des législations répressives contre les usagers de drogue et les
travailleurs du sexe
- Abroger l'interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives,
une discrimination post-mortem insupportable pour les proches et les familles.
D'autres mesures demandent un investissement modeste et rapidement
compensé par les économies qu'elles permettraient de réaliser.
-
Mettre en place des programmes d’échange de seringues en prison
Fusionner l’aide médicale d’Etat (AME) et la CMU
Supprimer le régime dérogatoire de la sécurité sociale dans les DOM-TOM
Améliorer la participation des malades aux politiques de santé
Il est temps d’enrayer la dynamique de l’épidémie, en progression stable mais constante
depuis plusieurs années. Nous pressons le gouvernement à mettre en place des
mesures claires pour protéger les malades et les populations concernées. Un socle de
droits permettant à chacun de vivre et d'être soigné dignement.
Des raisons dʼêtre inquiets : En Grèce, une cure
d'austérité qui fait exploser l'épidémie !
Investir dans l'accès aux soins ? « Mais vous n'y pensez pas, c’est la crise ! » Un coup
d’œil sur la situation en Grèce permet de se construire un tout autre point de vue.
Nous ferions bien d'y réfléchir avant d'être à notre tour confronté à la même
situation. Couper dans les dépenses de santé, c’est laisser filer une épidémie et
sacrifier les malades qui n’ont pas les moyens de se soigner.
Les récentes données épidémiologiques de la Grèce sont catastrophiques. Entre 2010 et
2011, le nombre de contaminations par le virus du sida a fait un bond de 57% dans tout le
pays, selon le rapport 2012 de l'Onusida. Une augmentation qui s'inscrit dans une baisse
constante des crédits alloués à la santé et aux programmes médico-sociaux depuis 2008.
Pour la seule année 2010, une nouvelle coupe de 6,7% a été votée.
Cette politique d’austérité imposée par l’UE a des conséquences très concrètes sur les
politiques de prévention : les distributions gratuites de préservatifs, notamment pour les
travailleurs du sexe, ont quasiment cessé. Alors que l'on constate une forte recrudescence
de la consommation de drogue et des pratiques d'injection (+ 20% pour l'héroïne en 2010),
les programmes d'aide aux toxicomanes sont taillés à la hache. Résultat, les programmes
de distribution de seringues stériles ont été suspendus, et le nombre de contaminations au
VIH parmi les usagers de drogue a été multiplié par 15 !
En Espagne, la liquidation progressive du système de santé porte aussi ses premiers
fruits : les hôpitaux manquent de lit et les pharmacies manquent de médicaments. S'il est
encore trop tôt pour établir un lien chiffré entre cure d’austérité et nombre de
contaminations, la cure d'austérité et la privatisation rampante du système de santé écarte
d'ores et déjà une grande partie de la population du système de santé. Et le pire est peutêtre à venir : le gouvernement espagnol prévoit une nouvelle économie de 7 milliards par an
sur le dos des malades.
La situation en Grèce et en Espagne montre que les coupes budgétaires dans le domaine
de la santé sont le fruit de politiques court-termistes, qui aggravent la situation de vie de
populations entières. Rappelons que leur épidémie est aussi la nôtre…
L'aide au développement, l’autre
victime de la rigueur
En 2013 le sida tuera encore 1,7 million de personnes. Plus que
n'importe quel conflit armé. En Afrique subsaharienne, 1 adulte sur 20 vivra
avec le VIH. L'épidémie continuera de grever le développement de continents
entiers.
Notre pays a longtemps joué un rôle central dans le combat mondial contre
l'épidémie. L'élection de Hollande et ses déclarations unanimement saluées à la
conférence sida de Washington laissaient à penser que la France était sur le point de
retrouver ce leadership. Le désenchantement ne s'est pas fait attendre et depuis cet
été, les mauvaises nouvelles s'accumulent. A l'heure où nous avons enfin les moyens
d'inverser la courbe de l'épidémie, notre pays ne respecte pas ses engagements envers
les pays du Sud. Les jeux d'écriture comptable et les exercices de communication n’y
changeront rien : l'aide au développement baissera en 2013. Comment prétendre
entrainer le monde dans une riposte coordonnée contre le sida lorsqu'on s'empresse
de tailler dans l'aide au développement sitôt élu ?
Cette inclinaison gouvernementale montre la manière dont les socialistes
considèrent la solidarité internationale : tout au plus, une variable d'ajustement
budgétaire, une logique urgentiste de colmatage de brèches.
Pour AIDES au contraire, l'aide au développement est une force, la lutte contre le
sida un investissement. L'enjeu est géopolitique autant que sanitaire. Créatrice de
développement humain et de stabilité économique, la solidarité Nord-Sud n'est pas un
problème : elle est une partie de la solution.
AIDES appelle M. Hollande à respecter ses engagements en dégageant
de nouvelles ressources pour le développement et la lutte contre le
sida. L'APD doit être portée à 0,7% du PIB comme il s'y est engagé, et
la taxe sur la spéculation affectée pour moitié aux grandes urgences
mondiales
Les enjeux de la lutte contre le sida dans
le monde
L’épidémie dans le monde
34 millions de personnes sont touchées par le VIH, et plus de 1,7 millions sont mortes
des suites du sida l'an dernier.
L’Afrique est la plus durement touchée avec 23 millions de personnes séropositives,
suivie par l’Asie du Sud et du Sud-Est (4 millions de personnes) et l’Amérique latine (1,5
million de personnes).
Des succès spectaculaires
Depuis sa création en 2001, le Fonds mondial a permis de sauver plus de cinq millions
de vies. Aujourd’hui, 47 % des personnes qui ont besoin d’un traitement y ont accès. De
manière concomitante, le nombre de décès a chuté de 25% depuis 2005.
L'accès aux traitements pour endiguer l'épidémie : une
stratégie qui marche !
Grâce au Fonds Mondial, nous sommes passés de 2,2 millions de morts par an en
2005 à 1,8 million en 2011, et le nombre de nouvelles contaminations a tendance à se
stabiliser. C'est le signe que le rôle préventif du traitement fonctionne.
La dynamique de l’épidémie doit être inversée
La mauvaise nouvelle, c'est que l'effort reste insuffisant : le sida tue toujours 5.000
personnes par jour et, pour inverser la tendance, les mises sous traitements doivent aller plus
vite que les nouvelles contaminations. Si on n'atteint pas cet objectif rapidement, toute
ambition de mettre fin à l'épidémie restera vaine.
Des besoins en hausse
7 millions de personnes admissibles au traitement n’y ont pas accès, et risquent la
mort à brève ou moyenne échéance. Première cause : le manque de financements. Pour
parvenir à l’accès universel aux traitements, un investissement de 4 milliards de dollars
supplémentaires par an est nécessaire. Si l'on prend en compte l'intégralité des besoins,
comme la prise en charge des orphelins du sida, ce sont 7 milliards de dollars qui manquent
chaque année à la lutte.
Des recettes en baisse
Sous prétexte de la crise, les Etats abaissent depuis 2008 leurs contributions au Fonds
Mondial. Point d’orgue en décembre 2011, le dernier round de financement du Fonds mondial
est annulé, laissant 500.000 malades sans traitement
Des engagements non tenus
En 2005 à Gleneagles, les pays du G8 promettaient l'accès universel aux traitements
pour 2010. Cette promesse n'ayant pas été tenue, les 193 pays des Nations Unies ont pris un
nouvel engagement en juin 2011 : mettre 15 millions de personnes sous traitement d'ici
2015.
Explosion de lʼépidémie de
VIH en Europe de lʼest et en
Russie
L'épidémie de VIH a explosé en Europe de l’est et en Asie Centrale passant de
970 000 à 1,4 million de personnes touchées entre 2001 et 2011. Les causes
de cette explosion ? La répression féroce des usagers de drogues et l'absence
de politique de réduction des risques. Exemple en Russie.
En Russie, le bilan annuel des décès provoqués par l’héroïne dépasse, et de loin, celui de la
guerre d’Afghanistan en 1979 (30.000 contre 13.500). Cette hécatombe explique peut-être
l’activisme forcené de Vladimir Poutine à faire la chasse aux trafiquants et usagers de
drogue. Mais, à l'image de la guerre mondiale contre les stupéfiants, son échec est patent.
Non seulement la drogue, les trafics et la corruption continuent à ravager le pays, mais le
Président russe a ouvert un autre front : celui de l’épidémie de VIH. Comme évoqué ci-avant,
le nombre de personnes infectées s’accroit de façon exponentielle.
La cause de cette explosion est bien connue : la consommation d’héroïne par voie injectable
qui génère désormais la moitié des contaminations, couplée à une prise en charge
totalement défaillante. En effet, seul un quart des personnes qui ont besoin d’un traitement
en bénéficie. Enfin, l'épidémie du VIH trouve un terreau fertile dans le système pénitentiaire
russe délabré, où les détenus s’injectent dans des conditions indignes.
Dans une totale schizophrénie, la Russie a prévu des programmes de réduction des
risques… qui ne peuvent être mis en place, faute de cadre légal. Pire : les « réformateurs »
sont priés de se taire. Ainsi, le Dr Vladimir Mendelevich, un médecin, a été emprisonné et un
site internet de la fondation Andrey Rylkov fermé pour avoir fait la promotion de la réduction
des risques (méthadone, matériel stérile d'injection et salles de consommation supervisées).
Devant ces résultats catastrophiques, Vladimir Poutine doit prendre conscience que sa
guerre conduit à une impasse totale. La seule politique qui a fait ses preuves, c’est une
politique fondée sur la dépénalisation des usagers de drogues et la mise à disposition d’outils
de réduction des risques.
« La France aussi généreuse malgré la crise » ?
La grande illusion gouvernementale
Les efforts financiers en faveur de la solidarité internationale se
poursuivraient malgré la crise ? Difficile d’y voir clair tant les gouvernements
successifs affectionnent les effets d'annonce et les jeux d’écriture. Les socialistes
ne dérogent pas à la règle, passant maître dans l'enfumage gouvernemental dès
qu'il est question d'aide au développement. Il suffit de se pencher en détail sur le
projet de loi de finance 2013 pour s'en convaincre : le financement de la
solidarité internationale va bel et bien baisser en 2013.
AIDES déplore la volte-face du gouvernement et lui demande de respecter ses
engagements.
Lors de sa campagne et de ses interventions présidentielles dans divers sommets
internationaux, François Hollande s’était clairement engagé en faveur de la solidarité
internationale. Il avait même suscité de grands espoirs parmi les malades du sida, en
intervenant personnellement à la conférence de Washington. Affirmant que "mettre fin
au sida, c'est possible", il appelait à la mise en place de financement innovants affectés
"en grande partie" à la lutte contre les pandémies et l'extrême pauvreté. Hélas ses
premiers discours sont contredits par un budget 2013 qui met l'APD à la diète :
« La France avait promis de porter l’APD à 0,7% du PIB d’ici à 2012 et d’allouer
en grande partie les recettes de la Taxe sur les transactions financières aux objectifs de
développement. Quelques mois plus tard, l’APD est en baisse de 200M d’euros et la
part de la taxe affectée à la solidarité internationale se retrouve plafonnée à 3,75%»,
explique Vincent Pelletier, directeur général de AIDES.
L’argumentaire visant à justifier ces reculades est bien rôdé.
Il mérite d’être déconstruit
Idée reçue n°1 – « Le gouvernement a fait le choix de ne pas
sacrifier la solidarité internationale en contexte de
crise », Pascal Canfin, Le Nouvel Observateur, 24 octobre
2012, p.114-117
Il a donc été décidé d’affecter 10% des recettes de la TTF aux objectifs de
développement, ce qui correspondrait à 160 M d’euros. C’est en tout cas ce que Pascal
Canfin, ministre de la Coopération, nous assure.
En réalité, ce chiffre s’effondre grâce à un malicieux jeu d’écriture. L’autorisation de
décaisser cette somme a bien été prise… mais sur trois ans. L’actuel texte prévoit de
décaisser seulement 60 millions d’euros cette année, soit en fait 3,75 % des revenus
de cette taxe. Les sommes allouées au développement sont donc plafonnées, quels
que soient les revenus de la TTF. Le gouvernement prévoit de rehausser le plafond
dans les deux années qui viennent de façon à atteindre les 160 millions prévus en
2015. Mais pourquoi cet objectif serait-il respecté demain alors qu’il ne l’est pas
aujourd’hui ? S’agit-il d’indexer les promesses sur des hypothèses de croissance sans
cesse démenties ?
Quant à la taxe européenne, elle est toujours dans les cartons faute de consensus
politique des pays l’UE. Mais on peut d’ores et déjà douter de la bonne volonté de
l’exécutif sur le sujet. Certes, MM. Canfin et Moscovici clament partout que la TTF
européenne servira au financement du développement. Mais selon nos informations,
aucune instruction en ce sens n’est parvenue aux négociateurs à Bruxelles. Sommesnous encore dans le double discours ? « Le rendez-vous des ministres des Finances
(ECOFIN) du 4 décembre prochain sera l’occasion de rallier de nouveaux pays au projet
de taxe européenne. Nous attendons Pierre Moscovici de pied ferme : il devra rappeler
l’importance d’allouer ses recettes aux objectifs de développement » déclare
Francesca Belli, responsable du plaidoyer international à AIDES.
L’aide au développement n’est pas mieux lotie. Français Hollande s’était
pourtant engagé à la porter à 0,7 % du PIB. Un engagement réitéré par Pascal
Canfin (« Atteindre 0,7 reste l’objectif ») dans l’interview du Nouvel Observateur mâtiné
d’une bonne dose de langue de bois
(« mais avant d’augmenter l’aide au
développement, il faut mieux évaluer son efficacité »). Nous ne sommes pas opposés à
un audit – nécessaire - sauf s’il s’agit d’une énième manœuvre visant à repousser aux
calendes grecques le respect des 0,7 %.
Un coup d’œil jeté sur le contenu de la loi de finance permet d’ores et déjà de
se convaincre que l’APD accusera une baisse de 200M d’euros en 2013.
Alors quand Pascal Canfin nous assure que le Président de la
République a fait le choix de ne pas sacrifier la solidarité internationale,
on ne sait plus trop bien si on doit rire ou pleurer
Idée reçue n°2 – « La dette impose de réduire le financement de
la solidarité internationale »
La dette imposerait une réduction des dépenses publiques, et de l’aide au
développement en particulier ? C’est le sens de l’intervention de François Hollande à
l’Assemblée Générale des Nations Unies du 25 septembre dernier qui appelait « à
regarder la réalité (de la crise) », c’est-à-dire à accepter la baisse de l’aide publique au
développement. Mais est-ce vraiment une orientation inéluctable ? Cet argument
masque mal la réalité du politique faite de choix au détriment d’autres…
A quoi correspondent les 160 millions de la TTF ?
- A l’enveloppe de la France pour l’euro 2016
- Aux revenus de la future taxe sur le pétrole
Et si la France tenait ses engagements ?
- Crédits d’impôt aux entreprises : 20 milliards – APD portée à 0,7 du PIB : 18
milliards
- La défiscalisation sur l’investissement immobilier dans les DOM-TOM : 0,7
milliard – passer de 3,75% à 50% la part des recette de la TTF allouée au
développement : 0,8 milliard
En considérant la solidarité internationale comme la variable d’ajustement de la
crise, le gouvernement envoie également un mauvais signal aux pays donateurs du
Fonds Mondial.
Ce signal nourrit le sentiment tenace que la lutte contre le sida est un fardeau,
que les sommes investies le sont à fonds perdus, que l’urgence est indéfiniment
« reportable ». Un comble au moment où les succès du Fonds Mondial nous permettent
d’envisager un monde débarrassé du sida. Il faut le dire et le répéter : la lutte contre le sida est rentable, et investir dès à
présent les sommes nécessaires permettra de faire de substantielles économies
demain grâce aux millions de contaminations évitées. Selon une étude publiée dans
The Lancet en juin 2011, un investissement annuel de 15,4 milliards d’euros jusqu'en
2020 permettrait d'éviter 12,2 millions de nouvelles infections et 7,4 millions de décès
en 5 ans. Ce qui représente 29,4 millions d’années de vie gagnées et 20 milliards
d'euros par an de ressources supplémentaires pour l'ensemble des pays touchés. Soit
un bénéfice net moyen de 5 milliards d'euros par an d'ici 2020.
En investissant 15 milliards dans la lutte contre le sida, on en récupère
20. Quelle politique peut se targuer d’un tel rapport coût/efficacité ?
Idée reçue n°3 – La France est plus généreuse que les autres
pays
La France serait plus généreuse que d’autres pays ? La réalité est plus contrastée !
Contrairement au Royaume-Uni et à la Norvège, la France n’a pas atteint son objectif de
porter l’APD à 0,7 % du PIB.
Par ailleurs, elle a de plus en plus recours
aux prêts, plutôt qu’aux dons, pour
financer cer tains secteurs de
développement comme la santé. Comme
le souligne le Comité d’aide au
développement de l’OCDE: « Les cinq
secteurs (éducation, santé,
développement durable, agriculture et
sécurité alimentaire, soutien à la
croissance…) sur lesquels la France veut
se concentrer (...) ne se prêtent pas
facilement aux prêts, puisqu’ils ne sont
pas des secteurs productifs. Pourtant, la
France a réduit ses dons.» Le
gouvernement se retrouve là encore en
porte à faux avec ses propres engagements de campagne. François Hollande s’était en
effet engagé à rétablir « dès 2013, les dons bilatéraux pour des projets de développement
à leur niveau en 2007 ». L’augmentation pharaonique du nombre de prêts corrélée à la
baisse massive des dons depuis 2010 pose évidemment une autre question :
Peut-on intégrer dans l’« aide au développement » de l’argent que
l’on donne d’une main pour le reprendre de l’autre ?
15
AIDES demande la levée
des plafonds du Fonds
mondial
Le Fonds mondial est en passe d’instaurer des plafonds
limitant le nombre de malades pouvant désormais être soignés
par pays. Pascal Canfin et François Hollande doivent se
mobiliser personnellement contre une telle décision.
Jusqu’ici, lorsque le Fonds mondial jugeait pertinent le programme de lutte contre les
pandémies d’un pays pauvre, ce pays voyait son programme financé par le Fonds
mondial. Lorsque le Fonds n’avait pas assez d’argent pour financer toutes les demandes
de subvention, il finançait intégralement les demandes les plus prioritaires, et ensuite
tentait de trouver des ressources additionnelles pour financer les demandes restantes.
La réforme votée par le France au CA du Fonds mondial le 15 novembre dernier
instaure le plafonnement a priori des investissements du Fonds mondial dans les pays
pauvres. Ce plafonnement aura pour absurde conséquence d'entraver la montée en
puissance des programmes les plus efficaces de lutte contre les pandémies, au lieu de la
soutenir intégralement comme par le passé.
L’idée de cette réforme est que le Fonds mondial utilisera désormais une formule
mathématique pour calculer administrativement le « montant idéal » que chaque pays
pauvre devrait recevoir par programme, formule qui va jusqu’à prévoir que, si un pays
pauvre trouve des sommes supplémentaires en dehors du Fonds mondial, ces sommes
soient retranchées de l’enveloppe à laquelle il aurait eu droit autrement. Un tel
changement de méthode dans le mode de financement revient de fait à empêcher les
pays pauvres de mettre en oeuvre des programmes de lutte contre les pandémies à
hauteur des besoins des malades.
16
ANNUAIRE DES ACTIONS AIDES (1er décembre 2012)
Région
Territoire d'action
Ville
Saint-Laurent-du-Maroni
Guyane
Caraïbes
Mana
Apatou
Guadeloupe - Saint-Martin
Martinique
Saint-Martin
Auvergne
Grand Languedoc
Grand Est
Dispensaire Sandy Ground
TROD + visibilité
28 novembre de 9 à 13h
Dispensaire Concordia
TROD + visibilité
29
29
30
30
Hôpital
Local AIDES
Ecole Jean de La Fontaine
?
TROD + prévention
TROD + prévention
novembre
novembre
novembre
novembre
Place du marché aux fleurs
Quartier Saint Roch
Place du marché
Place du centre ville à définir
TROD
TROD + visibilité
TROD
TROD
26 novembre de 10 à 12h et de 14 à 20h
Local AIDES
RDRS + TROD
26 novembre de 22 à 1h
27 novembre de 11 à 17h
27 novembre de 21 à 00h
28 novembre de 14 à 17h
28 novembre de 22 à 1h
29 novembre de 12 à 15h
29 novembre de 17 à 20h
29 novembre de 22 à 1h
30 novembre de 19 à 22h
30 novembre de 23 à 2h
30 novembre de 0 à 3h
1er décembre de 14 à 17h
1er décembre de 15 à 18h et de 20 à 22h
1er décembre de 0 à 3h
1er décembre
2 décembre de 18 à 21h
1er décembre
Sauna Club 72 - 11 rue du Béarnais
Université Paul Sabatier
Ile du ramier
Sauna Le KS - 6 rue Saint Ferréol
Bar Le Bear's - 20 rue des 7 troubadours
Sex-shop Le Lyonx - 2 rue Lafon
Sauna Le Colonial - 8 place de Belfort
Bar Le Limelight - 23 boulevard Riquet
Bar Le Quinquina - 26 rue Peyras
Bar Le Grand Cirque - 14 boulevard Riquet
Club Le Shanghaï
Centre LGBT - 38 rue d'Aubuisson
Sauna Le KS - 6 rue Saint Ferréol
Club Le Kléo - 1 avenue du Grand Ramier
Centre ville
Bar Le Beaucoup - 9 place du pont neuf
Place de la République
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
Atelier "Et si on parlait Q" (animé par un médecin)
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
Visibilté
RDRS + TROD
TROD + visibilité
1er décembre de 10 à 18h
1er décembre de 10 à 18h
30 novembre - toute la journée
30 novembre - soirée
26 novembre - soirée
1er décembre - toute la journée
Local AIDES
Local AIDES
Rues
Chalon-sur-Saône
Cinéma
Centre social de Marbé
Centre-ville de Mâcon
RDRS + TROD
RDRS + TROD
Visibilité + action de rue
Spectacle (Les Totors) + débat
Film (Le secret de Chanda) + débat
RDRS + TROD
Happening + village associatif
27 novembre en journée
Nevers
Formation à l'utilisation du DVD "Maladire"
1er décembre
Cosne-sur-Loire puis Nevers (en soirée)
Reims
1er décembre (9 à 13h à confirmer)
Local (à confirmer)
Besançon
1er décembre à partir de 22h
29 novembre 17h30-20h
1er décembre après-midi
2 commerces gays
Local AIDES
Centre-ville de Nancy
Théâtre interactif sur le sida et les discriminations liées
Visibilité : dépistage d'élus (mairie, conseil général, conseil
régional, député)
RDRS + TROD
Inauguration permanence TROD + point presse
Visibilité + TROD (projet)
28 novembre (après-midi et soirée)
Vittel (complexe sportif)
Match contre le sida : stand info avec poss. de TROD
29 novembre (après-midi et soirée)
30 novembre après-midi
1er décembre après-midi
Saint-Dié (maison de quartier KAFE)
Local AIDES
Epinal - galerie St Nicolas centre-ville
Stand info visibilité + TROD
Permanence dépistage au local
Stand info visibilité + TROD
30 novembre journée
Metz (place de la Rép. et maison des asso)
Visibilité + TROD
1er décembre après-midi
Metz centre (lieu à préciser)
Visibilité + TROD
Quimper
1er
1er
1er
1er
1er
1er
3 commerces gays
Local AIDES
Place de la liberté
Conférence de presse et marché
Discothèque LGBT "Underground"
Discothèque Starman à Gourin (56)
Visibilité + TROD
Porte ouverte + TROD
Visibilité
Plaidoyer TROD / Ville de Lorient
RDRS + TROD
RDRS + TROD
Orléans
1er décembre 11h-20h
Place d'Arc - Orléans
RDRS + TROD
Tours
1er décembre 11h-20h - 2 décembre 17h
Place des Tanneurs - Tours (concert lyrique)
RDRS + TROD + visibilité
Rennes
1er décembre de 19 à 4h
Nantes
30 novembre 22h00 à 1H00
La Roche-sur-Yon
1er décembre
Bar LGBT + Discothèque Le Bachi
Bar le Ferry + affichage nocture ville de Nantes +
action TROD (lieu à confirmer)
Centre ville et local de AIDES
RDRS + TROD
RDRS + TROD + visibilité + invitaiton dépistage "acteurs de la ville
de Nantes"
RDRS + TROD + visibilité
Centre LGBT
Sun city (sauna)
Centre LGBT
Centre LGBT
Sun city (sauna)
Le Dépôt
Mairie
Pss
Bunker
Mairie
Hôpital Tenon
Résidence ALJT Frida Kahlo + Estudiantine
du CROUS à Bobigny
Gare routière
Gare routière
Salle des fêtes
Collectif Emergence
Gare RER + espace tête à tête
Faculté
Quartier nord de Bagnolet
CADA
Salle des sports
Les cuizines
Médiathèque
A proximité du métro La Chapelle
Cité Pablo Picasso
Gare RER
Parvis de l'hôtel de ville
Rue du pont de fer
Centre commercial "Créteil soleil"
Centre commercial "Créteil soleil"
BHV Homme - Rue de la Verrerie
Gare RER
Gare RER
Place du marché
Terrasses de l'agora
Terrasses de l'agora
Paris 1er
Chatillon
Chatillon
Cité internationale universitaire
Gare RER
Maison de quartier
Maison de quartier
Place de France
Foyer ADOMA
Foyer Equinoxe
Gare RER Versailles Chantiers
Foyer ADEF
Selon nos interventions en LCCS HSH
Cinéma l'Omnia, rue de la République
Quartier Saint Sever
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
Stand d'info
Stand d'info
Red and White (Amiens)
Lune des Pirates (Amiens)
RDRS + TROD + visibilité
RDRS + TROD + visibilité
Salle rouge Ampérage (festif techno)
RDRCPP + TROD
Béziers
Nîmes
Roussillon
Perpignan
Alsace
Strasbourg
Mulhouse
Nevers
Nancy
Epinal
Metz
Le Mans
Laval
Brest
Lorient
29 novembre - toute la journée
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
à partir de 19h
de 10 à 16h
de 10 à 18h
de 24 à 4h
de 24 à 4h
Centre
Haute Bretagne
Vendée Atlantique
Paris 3
Paris 10
Paris 11
Paris 20
Ile-de-France Nord Est
Torcy
Rosny-sous-Bois
Champs-sur-Marne
Bagnolet
Roissy-en-Brie
Mitry Mory
Chelles
Ile-de-France Nord Ouest
Meaux
Paris 18
Nanterre
Saint-Maur-des-Fossés
Choisy-le-Roi
Villeneuve-Saint-Georges
Créteil
Ile-de-France Sud Est
Paris 4
Juvisy-sur-Orge
Corbeil-Essonne
Courcouronnes
Evry
Paris 1
Chatillon
Paris 14
Fontenay aux Roses
Ile-de-France Sud Ouest
Normandie
Fresnes
Massy
La Verrière
Montigny
Versailles
Coignières
Rouen
Le Havre
Lille
Nord Pas de Calais Picardie
28 novembre de 17 à 21h
29 novembre de 21 à 24h
30 novembre de 17 à 21h
1er décembre de 17 à 21h
1er décembre de 17 à 20h
2 décembre de 17 à 20h
27 novembre de 14 à 19h
29 novembre de 18 à 21h
27 novembre de 21 à 24h
30 novembre de 10 à 17h
30 novembre de 10 à 17h
26 novembre en journée
Bobigny
Montreuil
Amiens
Valenciennes
28 novembre de 11 à 17h
29 novembre de 11 à 17h
30 novembre de 19 à 22h
29 novembre de 18 à 20h
27 novembre de 14 à 20h
29 novembre de 11 à 15h
30 novembre de 13 à 18h
30 novembre de 14 à 19h
30 novembre de 18 à 23h
1er décembre de 14 à 24h
2 décembre de 10 à 16h
Les 26, 27 et 28/11 de 14 à 19h
Du 29 novembre au 1er décembre
20 novembre de 10 à 18h
21 novembre de 10 à 18h
22 novembre de 10 à 18h
23 novembre de 10 à 18h
24 novembre de 10 à 18h
28 novembre au 2 décembre de 16 à 0h
4 décembre de 10 à 18h
5 décembre de 10 à 18h
6 décembre de 10 à 18h
7 décembre de 10 à 18h
8 décembre de 10 à 18h
1er décembre de 10 à 18h
30 novembre de 18 à 22h
1er décembre de 10 à 16h30
4 et 7 décembre de 12 à 15h
26 novembre de 15 à 19h
30 novembre de 14 à 18h
28 novembre de 12h30 à 17h30
1er décembre de 13 à 18h
26 novembre de 14 à 18h
1er décembre de 10 à 12h30
1er décembre de 14 à 18h
3 décembre de 11 à 17h
Semaine pré et post 1er décembre
30 novembre journée/soir
1er décembre de 10h à 18h
En attente
En attente
1er décembre à partir de 22h
1er décembre à partir de 19h
En attente
1er décembre
Arc alpin
Rhône-Alpes
Méditerrannée
de 9 à 18h
de 9 à 18h
de 13h30 à 17h
soirée
Conférence de presse CPAM/AIDES
Flashmob lycée Marie Curie
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD d'élus : députés, sénateurs, élus municipaux
TROD + dépistage ANPAA
TROD
TROD
TROD
TROD
Mâcon
Grand Ouest
27 novembre de 9 à 15h
CPAM
Place de Jaude
Cécler
Sauna d'Italie
Bar le marais
Le Zyzy
Local de AIDES
CAARUD
Espace LGBT
Quorum Saint Jean FJT
Thiers
CAARUD Issoire
Chalon-sur-Saône
Nord Ouest
Ile-de-France
Affichage campagne "Si j'étais séropositif" avec visages
locaux
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
TROD
TROD + interventions à la radio
28 novembre à 11h
29 novembre vers 14h30
29 novembre de 17h30 à 20h30
1er décembre de 13 à 16h
1er décembre de 19h30 à 23h
1er décembre de 00h30 à 03h30
1er décembre de 11 à 16h
3 décembre de 14 à 18h
3 décembre de 16 à 20h
5 décembre de 17h30 à 20h
4 décembre de 15 à 17h
5 décembre de 12h30 à 16h30
En attente
En attente
30 novembre de 18h30 à 0h30
1er décembre de 18 à 1h
29 novembre de 11 à 18h
1er décembre de 11 à 18h
Toulouse
Bretagne Atlantique
Local de AIDES
Quartier Baka Lycée
Village chinois, centre de musique en live
Quartier malgaches
Passage radio
Charvein
Village Apatou (fleuve)
Quartier/dispensaire
Youth Radio Concordia
TROD + barbecue
Village associatif : animations, DJ, steel band, mur
d'expression, théâtre forum + TROD
RDRS + TROD + visibilité
Midi Pyrénées
Anjou Maine
La Poste/Mairie/CAF
Du 26 au 30 novembre 9 à 17h
26 novembre 17 à 20h
28 novembre 18 à 21h
30 novembre 17 à 20h
1er décembre
27 novembre 17 à 20h
30 novembre 9 à 13h
26 novembre de 9 à 15h
26 novembre de 14 à 18h
Fort-de-France
Montpellier
Lorraine
Du 26 novembre au 1er décembre
Place du marché / kiosque
Thiers
Issoire
Montluçon
Vichy
Franche Comté
Type d'action
(RDR-S, visibilité, TROD, etc.)
Vendredi 30/11 au soir jusqu'au 1/12
Clermont-Ferrand
Champagne Ardennes
Lieu de l'action
1er décembre de 9 à 18h
Fort-de-France
Auvergne
Languedoc
Date et heure de l'action
Grenoble
Commentaires
CIDDIST + AIDES
CIDDIST + AIDES / Partenariat avec l'asso Sandy
Ground on the moove
CIDDIST + AIDES / Partenariat avec la fédération
franco-haïteinne
CIDDIST + AIDES
AIDES + 5 infirmières étudiantes
CIDDIST + AIDES
Partenaires haïtiens + AIDES
Partenaires : Croix-Rouge, CAHU, SLD, CIDDIST,
Chrétien et sida, Corazones unidos, etc.
Un village avec du dépistage en clôture un concert
Thème : dépistage
Fly des militants sur actions 1er décembre
Foyer d'hébergement CODA / CHRS
A confirmer
Semaine du dépistage rapide
En partenariat avec le CDAG/CIDDIST et le SNEG
Grande marche du 1er décembre (sous réserve)
Sous réserve
Invitation de personnalités au dépistage + médias
Invitation de personnalités au dépistage + médias
Action : séropo ou pas séropo ?
Formation d'infirmières scolaires et de professionnels
du champ sanitaire et social
Part. avec le collectif sida de Nevers (idem supra)
En cours de négociation
A organiser en lien avec le collectif sida et hépatites
Action organisée par CIDDIST et "Les héritières de demain"
Action organisé par le collectif partenarial messin de lutte contre le
sida (horaires à préciser)
Lieu en fonction autorisation mairie
A confirmer semaine 46
Changement d'adresse de AIDES - CAARUD
Action dans le cadre du collectif sida ville de Brest
2 points de dépistage
2 points de dépistage
Village associatif du collectif, 4 lieux de dépistage,
1 accueil AIDES, 1 accueil des assos du collectif
Participation à un forum des professionnels de santé
et assos de lutte contre le VIH
Nb de points de dépistage à déterminer
Campagne d'affichage le 1er décembre à 16H00
RDRS + TROD + stand d'info + visibilité + exposition
RDRS + TROD
RDRS + TROD
Pièce de théâtre + débat
Collectif CAARUD info TROD
RDRS + TROD
Stand + dépistage avec le CDAG
RDRS + TROD
TROD dans un foyer
Soirée Solidarité sida
Concert "1é heures contre le sida"
Stand
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
TROD + mobilisation
Projection débat (lycéens en journée / adultes le soir)
TROD + visibilité + mobilisation
2 bus de dépistage et 1 stand de prévention
"La semaine de la santé sexuelle et du dépistage" (n°4)
Avec bus de dépistage
Avec bus de dépistage
Avec bus de dépistage
Salles et bus de dépistage
Barnum
Avec bus de dépistage
Déclinaison de la campagne "Juste un doigt…"
Projection de "House of boys" à 20h
Animation musicale
ANNUAIRE DES ACTIONS AIDES (1er décembre 2012)
Région
Territoire d'action
Arc alpin
Ville
Grenoble
Chambéry
Rhône-Alpes
Caraïbes
Méditerrannée
Durance Camargue
PACA Est
PACA Ouest
Avignon
Nice
Marseille
Toulon
Vallée du Rhône
Lyon
3 décembre à partir de 18h30
30 novembre en soirée
1er décembre
1er décembre à partir de 22h
En attente
1er décembre à partir de 17h
Conférence étudiants paramed et TS
Semaine de dep pré 1er décembre
En attente
27 novembre de 18h30 à 21h
28 novembre de 16h30 à 20h30
29 et 30 novembre, et 1er déc - après-midi
1er décembre à 16h
1er décembre après-midi
2 décembre à partir de 15h
4 décembre de 18h30 à 21h
5 décembre de 9 à 12h
5 décembre de 16h30 à 20h30
MFPF de Grenoble
Sauna "Les dunes" (soirée gang bang)
Stand
Etablissement gay
Etablissement gay
Centre ville de Nice + Cinéma le Mercury
Salle Vallier à Marseille
Commerces HSH
Débat "Vivre sa sexualité lorsqu'on est séropositif"
RDRS + TROD
Stand
TROD + visibilité + mobilisation
TROD + visibilité + mobilisation
Visbilité, TROD, mobilisation, projection débat
"Si j'étais" + démo TROD + intervention tribune
TROD + visibilité + mobilisation
ARIS (centre LGBT)
Local de AIDES
Commerces afro-caribéens - La Guillotière
Place Bellecour
ARIS (centre LGBT)
Sauna Sun City
ARIS (centre LGBT)
MSP Des Buers - Villeurbanne
Local de AIDES
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
Marche de la solidarité
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD
RDRS + TROD + visibilité
RDRS + TROD
1er décembre
1er décembre à 12h
Bordeaux
Centre ville d'Agen
Local de AIDES
1er décembre à 14 et à 15h
Centre ville
ENAP
Local de AIDES
Bayonne
Brive-la-Gaillarde
1er décembre
30 novembre en journée
1er décembre
En attente
30 novembre en fin d'après-midi
Semaine du 26 au 30 novembre
28 novembre en journée
30 novembre de 14 à 18h
30 novembre en soirée
1er décembre de 11 à 17h
1er ou 2 décembre
Local de AIDES
Local de AIDES
Local du CAARUD + CH Esquirol
Place du 63ème régiment d'infanterie
Restaurant Mont Cameroun
Place du commerce Corgnac
Stade de rugby - Brive
Echange : les enjeux de la lutte contre le VIH aujourd'hui
Visibilité + RDRS +TROD
Dépistage VHC + Fibroscan
Visibilité + RDRS +TROD
Visibilité + RDRS +TROD
Visibilité + RDRS +TROD
Visibilité - Campagne "Si j'étais séropositif"
Poitiers
1er décembre de 10 à 17h
Place de la pairie
RDRS + TROD + visibilité
Angoulême
1er décembre de 10 à 17h
Place Hergé
RDRS + TROD + visibilité
La Rochelle
1er décembre de 10 à 17h
Vieux port
RDRS + TROD + visibilité
Niort
1er décembre de 10 à 17h
Place des halles (Niort)
RDRS + TROD + visibilité
Agen
Sud Ouest
Type d'action
(RDR-S, visibilité, TROD, etc.)
1er décembre
1er décembre
Jusqu'au 15 novembre
1er décembre de 9 à 18h
1er décembre à 12h
Aquitaine
Bayonne
Pau
Périgueux
Poitou-Charente
Lieu de l'action
Actions TROD suivies par des journalistes
Buffet avec des partenaires
Participation à la chaîne de solidarité + Flashmob organisée
par le collectif sida 33
Présence à un débat avec Didier Lestrade
Demande de l'ISEG d'intervention auprès des étudiants
Concours photo "Mon préso et moi on s'affiche"
Visibilté + TROD (stand)
Pot avec les élus/partenaires
Flashmob organisée avec Sun forme (club de zumba) et
théâtre forum
Sensibilisation sur TROD
Inauguration du nouveau local
Participation à une manif contre "Alliance vita"
Bordeaux
Limousin
Date et heure de l'action
Limoges
1er décembre
Commentaires
En partenariat avec "Des ils et des elles" et le SNEG (?)
En partenariat avec "Des ils et des elles" et le SNEG (?)
Marche + projection du film "We were here"
Bus de dépistage
Co-organisée avec la LGP de Lyon
En lien avec le PIMMS
En fonction des disponibilités des militants
En cours de calage
En cours de calage
Invités : militants, partenaires et politiques
Partenariat avec Entr'AIDSida Limousin
Partenariat Pôle Addictologie en Limousin
Partenariat avec ViaSanté et le CDAG
Bus pour TROD et/ou PES - Stand de visibilité - Animations
(batucada, du son contre le VIH, etc.)
Bus pour TROD et/ou PES - Stand de visibilité - Animations
(batucada, du son contre le VIH, etc.)
Bus pour TROD et/ou PES - Stand de visibilité - Animations
(batucada, du son contre le VIH, etc.)
Animations : zumba, crieur public, expo d'œuvres
Créée en 1984, AIDES est l’une des plus importantes
associations européennes de lutte contre le VIH/sida.
AIDES est reconnue d’utilité publique depuis 1990.
AIDES soutient directement les personnes séropositives et leur
entourage.
AIDES informe tous les publics sur le sida.
AIDES alerte les pouvoirs publics.
AIDES mobilise des centaines de volontaires qui permettent à
l’association d’accomplir efficacement ses missions sur le
terrain.
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