mise en œuvre du schéma des formations

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mise en œuvre du schéma des formations
MISE EN ŒUVRE
DU SCHÉMA DES FORMATIONS
Synthèse de l’étude de filière sur l’évolution
du système emploi - formation
Filière métiers de la communication en Île-de-France
Étude réalisée par le Cabinet GESTE
AVRIL 2003
Suivi :
Unité LYCÉES
Direction des politiques éducatives et de l’équipement
Service Formations
Date de mise à jour : Avril 2006
Unité DÉVELOPPEMENT
Mission Stratégie
Service Programmation et Partenariats
Le champ de l’étude de filière
Délimitation du champ
Cahier des charges :
« La filière est constituée autour des formations aux métiers de l’édition- imprimerie- arts appliqués
(hors artisanat d’art), avec une extension au son et au multimédia ainsi qu’à la communication en
général. En font partie les groupes 322 (Techniques de l’imprimerie et de l’édition), 323 (Techniques
de l’image et du son, métiers connexes du spectacle), mais aussi 320 (Spécialités plurivalentes de la
communication), 321 (journalisme et communication), et 325 (Documentation, bibliothèque,
administration des données).
Constat :
Le champ est très large, à la fois en terme de nombre de diplômes et de formations pouvant y être
intégrés, mais également en terme de métiers préparés et de secteurs d’insertion professionnelle.
Méthode :
Le champ a été délimité en fonction :
des compétences de la Région : la Région dispose d’une compétence de droit commun sur
l’apprentissage et la formation continue des jeunes de moins de 26 ans (hors jeunes bénéficiaires
de TRACE) et des demandeurs d’emploi. Elle a en outre la responsabilité de la définition des
grandes orientations selon lesquelles les recteurs fixent les structures pédagogiques des lycées et
participe à la mise en place des formations en fournissant les équipements et les locaux
nécessaires. L’étude s’intéresse donc particulièrement aux formations de niveaux V, IV et III et
aux formations supérieures en apprentissage.
de l’objet des études de filières : fournir un cadre à la concertation sur l’avenir des filières;
propositions pour encadrer l’action des pouvoirs publics en matière de carte des formations
Le champ adopté :
- Trois sous-filières :
Arts graphiques/ communication visuelle- publicité
Industries de la communication graphique et finition
Image, son, audiovisuel
Deux secteurs écartés (parce que formations professionnelles aux niveaux V à III peu
nombreuses et nombre de personnes en apprentissage au niveau I-II faible)
Journalisme information
Documentation bibliothèque
Le « multimédia » a été abordé dans les trois sous- filières, en transversal : l’introduction des
outils du multimédia dans les métiers traditionnels et le développement de nouvelles fonctions
liées à ces outils ont des implications pour le système de formation, qui se sont avérées difficiles
à cerner précisément aujourd’hui. A ce titre, une étude complémentaire aurait du sens d’ici deux
à trois ans. Le rapport final contient une annexe proposant quelques orientations générales sur
ce point.
ð
Prise en compte des formations professionnelles et techniques préparant aux métiers liés
aux supports de communication
Préalables transversaux
-
Concentration en Région Ile de France des emplois dans ces sous-filières (plus ou moins selon
les sous- filières)
Attractivité : Forte pour les formations artistiques et technico - artistiques /moindre pour les
formations techniques (notamment productique graphique)
Formations « coûteuses » en investissements matériels
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
Arts graphiques / communication visuelle publicité
1. Formations initiales
Diplômes préparés
Formations préparant aux métiers d’arts, exercés principalement dans un contexte artisanal ou en tant
qu’indépendant :
BMA (Brevet des métiers d’arts) Graphisme et décor option graphiste en lettres et décor (voie
scolaire)
BMA Graphisme et décor option décorateur de surface et volumes (voie scolaire)
BMA Arts de la reliure dorure
DMA arts graphiques option gravure (voie scolaire)
DMA arts graphiques option illustration (voie scolaire)
DMA arts graphiques option typographisme (voie scolaire)
DMA Arts graphiques option reliure-dorure (voie scolaire)
Formations arts graphiques préparant à des métiers de la communication visuelle, dans plusieurs
secteurs professionnels :
CAP Dessinateur d’exécution en communication graphique (voie scolaire et apprentissage)
CAP Agent d’exécution graphiste décorateur (voie scolaire)
CAP Arts de la reliure
Bac pro artisanat et métiers d’art option communication graphique (voie scolaire et
apprentissage)
BT Dessinateur maquettiste : option arts graphiques (voie scolaire)
BTS communication visuelle (CV) (voie scolaire)
Effectifs de formés dans les lycées - publics et privés - et dans les CFA en Ile de France (niveau III à V)
FILIERE ARTS GRAPHIQUES, COMMUNICATION, PUBLICITE - Nombre d'inscrits en formation en Ile-de-France
Niveau Formation
DESSINATEUR D' EXECUTION EN
5
COMMUNICATION GRAPHIQUE (CAP)
AGENT D'EXECUTION GRAPHISTE DECORATEUR
(CAP)
5
5
ARTS DE LA RELIURE (CAP)
1990
Sous-Total niv V
4
4
4
DESSINATEUR MAQUETTISTE OP. A: ARTS
GRAPHIQUES (BT)
3
3
3
3
3
3
3
METIERS ARTS GRAPHIQUES OP: ART DE LA
GRAVURE (DMA)
ARTS GRAPHIQUES OPTION GRAVURE (DMA)
METIERS ARTS GRAPH. OP: ART DE
L'ILLUSTRATION (DMA)
ARTS GRAPHIQUES OPTION ILLUSTRATION
(DMA)
METIERS ARTS GRAPHIQUES OP: ART DE LA
RELIURE (DMA)
ARTS GRAPHIQUES OPTION RELIURE - DORURE
(DMA)
ARTS GRAPHIQUES OPTION TYPOGRAPHISME
(DMA)
COMMUNICATION VISUELLE (BTS)
Sous-Total niv III
1993
1994
VOIE SCOLAIRE
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
APPRENTISSAGE
2001
617
561
403
402
383
68
177
51
69
49
88
41
104
45
117
49
115
49
146
42
171
39
165
45
168
41
18
228
118
129
149
166
781
749
613
612
592
282
310
330
333
332
312
309
327
333
303
301
29
23
19
28
32
35
33
25
28
74
109
133
150
152
207
296
311
304
94
662
639
633
94
24
22
23
27
25
27
10
24
26
19
23
259
22
288
21
296
357
383
386
282
347
433
465
484
490
493
569
17
43
15
19
19
18
18
18
12
12
17
26
21
25
25
32
38
35
19
13
7
17
86
68
37
256
41
TOTAL FILIERE ARTS GRAPHIQUES,
COMMUNICATION, PUBLICITE
1992
18
ARTS DE LA RELUIRE & DE LA DORURE (BMA)
ARTISANAT & METIERS D'ART OP: COMMUNIC.
GRAPH. (BAC PRO)
Sous-Total niv IV
3
256
1991
9
45
9
53
297 386 620 604
11
55
649
8
58
12
20
14
87
212
8
231
155
285
319
691 811 1559 1637 1632 1634 1611
Dans ce tableau, les effectifs en formation en voie scolaire concernent l'offre de formation publique et privée, sous contrat et hors contrat.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
162
Fort développement des effectifs de formés : plus important pour les diplômes de la communication
graphique et visuelle/ moins important pour les diplômes préparant aux métiers d’art. Les effectifs
mentionnés ci-dessus sont des effectifs de formés pour toutes les années de formations (par exemple,
le nombre de formés en BTS est l’addition des formés sur les deux années de formation).
En 2002, alors que le BTS CV option graphisme, édition, publicité (produit papier) compte un effectif
de 280 formés (deux années confondues), soit 16 formés de moins qu’en 2001, l’option multimédia
compte 109 formés, dont 79 en première année. Il y a donc en 2002 une nette augmentation du
nombre global de formé en BTS CV deux options confondues.
Attractivité : très forte
Réformes récentes
-
CAP Dessinateur d’exécution en communication graphique : rénové en 1997 avec notamment une
« informatisation ».
BTS communication visuelle : rénové en 2000 (premiers effectifs rentrée 2001) avec une
décomposition en deux options, l’option graphisme, édition, publicité (produit papier) et l’option
multimédia (produit « écran »). C’est le support final qui distingue les deux options, l’option
multimédia ne formant en aucun cas des techniciens de l’outil informatique utilisé (mais des
concepteurs d’images), et l’outil informatique devant être maîtrisé par les élèves des deux options.
A court ou moyen terme, les deux options pourraient être réunies.
2. Formations continues
-
Offre abondante, d’inégale qualité
Distinction formations courte durée (maîtrise logiciels) et formations longues (conception d’image
et bagage culturel et artistique)
Existence de formations continues arrivant en complément aux formations initiales (au niveau IV
notamment)
Peu de formations ouvertes aux DE (tensions sur le marché du travail, coût de ces formations)
3. Cohérence des filières de formation / poursuites d’études par niveau
Niveau V
Une poursuite d’études après le CAP agent d’exécution graphiste décorateur facilitée avec la création
du BMA graphisme et décor
Niveau IV
Une grosse difficulté pour les Bac pro artisanat et métiers d’art option communication graphique et les
BT Dessinateur maquettiste à poursuivre leurs études : difficulté pour l’accès au BTS communication
visuelle (très sélectif) et à l’université (procédure RAVEL non accessible aux BT)
Niveau III
Poursuite d’études de 50 à 80% après le BTS CV
4. Insertion professionnelle et besoins de recrutement par niveau
Evolution des emplois en Ile-de-Frane (Source : INSEE, enquête emploi)
PCS
Code
4631
3735
(1)
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
Evolution
1993-2001
Assistants techniques de la
publicité, des relations publiques
(salariés ou indépendants)
Courbe de tendance(1)
15 039
11 965
7 513
11 462
9 111
10 960
11 382
10 457
7 958
9 954
8 589
9 452
9 582
8 949
9 192
8 447
6 703
7 944
-55%
-34%
Cadres de la publicité; cadres
des relations publiques
Courbe de tendance(1)
14 500
12 636
16 703
14 434
18 098
16 233
20 069
18 031
22 079
19 830
21 758
21 628
23 034
23 426
29 178
25 225
29 230
27 023
102%
114%
La courbe de tendance est obtenue par régression linéaire. Elle permet de donner la tendance d’évolution linéaire (régulière) des effectifs après
2
lissage. Toutefois, la courbe de tendance linéaire n’est pas significative (le coefficient de détermination R indiquant la qualité de l’ajustement – est
médiocre) lorsque les données qui constituent la série statistique sont trop fluctuantes, comme c’est le cas pour les assistants techniques de la
publicité et des relations publiques. Pour cette profession, la fiabilisation des données de base est nécessaire pour pouvoir cerner les tendances
d’évolution.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
Effectifs emploi IDF par PCS
35000
Assistants techniques de
la publicité, des relations
publiques (salariés ou
indépendants)
30000
25000
Cadres de la publicité;
cadres des relations
publiques
20000
15000
10000
5000
0
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Source : INSEE, enquête emploi
Une courbe des emplois en Ile de France qui manifeste très nettement une élévation du niveau de
qualification dans les principaux secteurs employeurs, à savoir la publicité et les relations publiques
(secteurs par ailleurs toujours très sensibles aux évolutions de la conjoncture).
Néanmoins, il reste des emplois d’exécution, à condition d’être spécialisé sur un outil ou dans un
secteur spécifique.
Niveau V
Très peu d’insertion professionnelle. Poursuite d’études très majoritaire
Niveau IV
Insertion professionnelle à des postes d’exécution (qui ne correspondent pas au référentiel du Bac pro
ou du BT), facilitée par des modules complémentaires d’adaptation à un outil ou à un segment du
secteur
Très souvent des contrats à durée déterminée pour commencer
Niveau III
Insertion professionnelle généralement à des postes d’assistants qui laissent peu de place à la
créativité
Très souvent des contrats à durée déterminée pour commencer
Besoins de compléments de formation à envisager
- Post niveau IV : Compléments de formation pour une adaptation à un outil spécifique ou à un
secteur
- Post niveau III : Un besoin de complément post-BTS (+ 1 an) à envisager (licence professionnelle
par exemple) : souhait fort de poursuite d’études des sortants de BTS (causes : sélection candidats
à l’entrée ; âge de sortie pour postes d’encadrants ; postes proposés) ; logique européenne
(bac+3)
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
5. Préconisations
Les préconisations pour lesquelles la Région peut avoir un rôle moteur sont mentionnées par un « R ».
Préconisations transversales
•
« R » : La forte attractivité des formations de cette sous-filière rend nécessaire le renforcement de
la communication sur les formations, les métiers (faible part de créativité dans les postes
correspondant à chaque niveau) et les perspectives d’insertion professionnelle. Ce renforcement de
la communication serait ciblé vers les élèves, mais aussi vers les structures d’orientation (CIO,
CIBC) et les enseignants (notamment des collèges). La forme d’un CD Rom qui favoriserait la parole
d’étudiants et de professionnels a été évoquée.
Le renforcement de la communication pourrait prendre appui sur les initiatives développées dans le
cadre du réseau des métiers.
•
« R » : Réinterroger les partenariats entreprises- secteur professionnel / organismes de
formation
Les modalités d’organisation des entreprises du secteur (variabilité forte de la charge et des horaires
de travail en fonction des commandes et des rendus) rendent parfois difficile la logique d’alternance
programmée entre la formation et le travail. Plus largement, en dehors des relations bilatérales
entretenues entre les lycées et leurs entreprises partenaires, il y a une difficulté pour les organismes
de formation à identifier des interlocuteurs « entreprises- secteur professionnel » sur les questions
de formation.
L’alternance, malgré les difficultés d’organisation limitant son développement à court terme, paraît
néanmoins pertinente dans un secteur où il est (notamment) important de se « faire connaître » pour
trouver une insertion professionnelle.
Il paraît donc nécessaire de :
- Etudier les modalités d’identification d’interlocuteurs « entreprises- secteur professionnel » et plus
précisément d’identification des pratiques de recrutement et des conditions de travail dans les
entreprises du secteur ; l’AACC et les partenaires entreprises des lycées pourraient être les
premières entrées
- Réfléchir avec ces interlocuteurs à l’adaptation des modalités d’organisation de l’apprentissage,
qui concernent le CAP Dessinateur d’exécution en communication graphique et le Bac pro
artisanat et métiers d’arts option communication graphique, et qui pourraient concerner à terme
une licence professionnelle (la création d’une potentielle licence professionnelle posera la
question de l’organisation de l’alternance).
- Pour, à terme, définir des orientations sur la pertinence du développement de l’apprentissage
dans la sous-filière.
Formation initiale
« R » : Maintenir les flux de formation initiale à tous les niveaux
La filière arts graphiques / communication visuelle - publicité, très attractive parce qu’intégrant une
dimension créative (plus forte que dans la filière industrie graphique), offre des débouchés comptés, qui
semblent justifier le maintien ou la faible augmentation actuelle du nombre de places offertes en
formation initiale, quel que soit le niveau.
Niveau V
• « R » : Maintenir les flux de formés du CAP Dessinateur d’exécution en communication graphique en
cohérence avec les flux de formés du Bac pro artisanat et métiers d’arts option communication
graphique, qui représente un débouché naturel pour une très grande majorité d’élèves
• « R » : Maintenir les flux de formés du CAP Agent d’exécution graphiste décorateur.
• Envisager la création d’une FCIL dorure qui compléterait le cursus des CAP arts de la reliure et de la
dorure
Niveau IV
• « R » : Maintenir les flux de formés du Bac pro artisanat et métiers d’arts option communication
graphique et du BT Dessinateur maquettiste option arts graphiques
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
•
Etudier les pistes pour favoriser une poursuite d’études ou une insertion professionnelle des
détenteurs du bac pro et du BT :
- Etudier la pertinence d’une classe Passerelle pour des Bac pro et des BT souhaitant entrer en
BTS communication visuelle
- « R » : Etudier les modalités de financement de compléments de formation (FCIL) de
spécialisation dans un secteur porteur1 ou d’outillage spécifique (informatique, logiciel,
ou enseignement général). Ces compléments, souples, pourraient être adaptés tous les
ans en fonction des évolutions des besoins des entreprises avec qui il faudrait construire un
partenariat permanent. Cette souplesse semble pertinente dans un secteur très dépendant de
la conjoncture économique et aux contenus très évolutifs.
- « R » : Communiquer sur les BTS Arts appliqués hors Ile de France, moins sélectifs et plus
ouverts aux bacs pro et aux BT.
- « R » : Encourager la constitution d’associations d’anciens ou de réseaux d’anciens pour
développer la connaissance et la circulation d’information sur les métiers, et favoriser le
rapprochement des établissements avec les entreprises dans lesquelles certains anciens
élèves ont été embauchés
- Permettre un accès simultané avec les autres sections au système RAVEL pour ne pas
défavoriser les BT dans l’accès à l’université.
Niveau III
• « R » : Maintenir le flux de formés du BTS Communication visuelle option graphisme, édition,
publicité. Ne pas modifier dans une premier temps les flux de formés (correspondant à la montée
en charge) de l’option multimédia de ce même BTS et suivre l’insertion professionnelle des
premiers sortants. La création de l’option multimédia du BTS Communication visuelle (premiers
effectifs rentrée 2001 et premières sorties juin 2003) a déjà impliqué une augmentation du volume
global de formés pour le BTS CV. Le taux d’attractivité est fort mais le marché du travail reste peu
favorable. La politique académique, prudente sur l’ouverture de places, est jugée raisonnable par la
majorité des interlocuteurs.
• Etudier la possibilité de promouvoir l’accès à ce BTS des BT et des Bac pro par une mise à niveau
• « R » : Envisager, à terme, une troisième année liée au cursus du BTS (sous forme de licence
professionnelle)
• « R » : Maintenir les flux de formés des DMA arts graphiques
Formation continue
•
•
« R » : Maintenir le nombre de places de stages conventionnés par la Région pour les demandeurs
d’emploi
« R » : Etudier les modalités de financement de compléments de formation (Formation continue) de
spécialisation dans un secteur porteur (formation longue, qualifiante) ou d’outillage spécifique
(informatique, logiciel, ou enseignement général – formations courtes). Ces compléments, souples,
pourraient être adaptés régulièrement en fonction des évolutions des besoins des entreprises avec
qui il faudrait construire un partenariat permanent. Cette souplesse est nécessaire dans un secteur
très dépendant de la conjoncture économique et aux contenus très évolutifs.
1 La FCIL maquettiste volumiste graphiste en cartonnage du lycée Tolbiac a été conçue dans cet esprit
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
Industries de la communication graphique et finition
1. Formations initiales
Diplômes préparés
Formations préparant aux métiers de la prépresse, de la presse, de la finition et de l’édition
La filière étant en cours de rénovation, les appellations suivantes sont provisoires.
- BEP des métiers graphiques
- CAP sérigraphie industrielle
- MC finition
- bac pro des industries graphiques – Elaboration et mise en forme des données
- bac pro des industries graphiques – Impression - finition
- BTS des industries graphiques, opt. Elaboration et mise en forme des données ; opt Impressionfinition
- BTS édition
Effectifs de formés dans les lycées - publics et privés - et dans les CFA en Ile de France (niveau III à V)
FILIERE INDUSTRIES DE LA COMMUNICATION GRPHIQUE ET FINITION- Nombre d'inscrits en formation de niveau V à III en Ile-de-France
Niveau Formation
1990
CONDUITE MACHINES AUTOMATIS BROCHURE
RELIURE IND (CAP)
5
INDUSTRIES GRAPHIQUES IMPRESSION (BEP)
5
INDUSTRIES GRAPHIQUES PREPAR. FORM. IMPR.
(BEP)
5
5
SERIGRAPHIE INDUSTRIELLE(CAP)
5
1991
4
4
3
3
3
86
95
Sous-Total niv III
181
TOTAL FILIERE COMMUNICATIION GRAPHIQUE ET
FINITION
181
83
116
2001
APPRENTISSAGE
2001
23
214
27
197
16
203
16
183
22
199
42
290
15
285
15
287
12
296
26
305
25
43
20
133
12
157
5
181
44
238
22
195
84
272
325
249
302
87
84
35
13
13
8
217
441
511
531
606
626
559
531
534
559
105
97
211
162
174
179
139
135
173
172
48
47
107
89
91
109
117
81
82
46
97
258
269
263
270
248
252
254
254
94
116
80
121
114
94
98
102
71
45
35
94
97
94
96
95
102
109
114
119
13
INDUSTRIES GRAPHIQUES (PREPA. FORME
IMPRIMANTE) (BAC PRO)
INDUSTRIES GRAPHIQUES OP: IMPRESSION (BAC
PRO)
EDITION (BTS)
INDUSTRIES GRAPHIQUES (BTS)
INDUSTRIES GRAPHIQUES : COMMUNICATION
GRAPHIQUE (BTS)
INDUSTRIES GRAPHIQUES : PRODUCTIQUE
GRAPHIQUE (BTS)
REPRESENTANT EN EDITION (TH)
2000
1994
Sous-Total niv IV
3
3
1999
1993
SES TECHNIQUES DE L'IMPRIMERIE ET DE L'EDITION
Sous-Total niv V
1998
VOIE SCOLAIRE
1995
1996
1997
1992
95
144
44
43
47
47
46
45
41
54
56
33
15 (1)
199
239
254
220
262
257
235
245
252
239
220
96
199
456
792
989 1062 1126 1131 1052 1035 1027 1033
295
Dans ce tableau, les effectifs en formation en voie scolaire concernent l'offre de formation publique et privée, sous contrat et hors contrat.
(1) Apprentissage : 15 places conventionnées, première rentrée en septembre 2001
Les flux sont globalement stables depuis 1994 (près d’un millier d’élèves).
Le flux d’inscrits en niveau V est prépondérant (plus de la moitié des inscrits de la sous-filière en
2001).
Une réforme des formations est en cours (cf infra). Ce sont les formations de niveau IV qui
constitueront à l’avenir le premier niveau d’insertion professionnelle, pour l’ensemble des métiers
d’opérateurs et de conducteurs de machines de la pré-presse ou de la presse. Le niveau V devient un
niveau préparatoire pour le bac pro (pour la filière des industries graphiques) et reste un niveau
d’insertion pour la filière finition.
Au niveau III, un BTS à deux options a vocation à pourvoir les recrutements de techniciens supérieurs
en charge de la conduite et de la supervision des machines complexes, ou d’occuper des postes
d’encadrement intermédiaire.
Le niveau III est le premier niveau de formation dans le domaine de l’édition.
Attractivité : forte pour les formations de la prépresse (préparation de la forme imprimante) et de
l’édition, médiocre pour celles de la presse (impression) et de la finition.
Réforme en cours. La réforme de la filière est en cours, elle vise à permettre une connaissance plus
globale de la chaîne graphique et à intégrer les nouvelles technologies numériques dans les
enseignements. Le projet de réforme va conduire à faire du futur BEP un tronc commun, dans le cadre
de deux années propédeutiques permettant aux jeunes en formation de découvrir l’ensemble des
métiers de la prépresse, de la presse et de la finition. Il s’agit « d’assurer une connaissance globale de
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
la chaîne graphique ainsi que les pré-requis nécessaires pour une intégration dans un des
baccalauréats professionnels de la filière » (projet de référentiel).
2. Formations continues
En ce qui concerne les formations continues conventionnées par la Région :
le nombre de places conventionnées a légèrement progressé de 1998 à 2001 (près de 160 places
au total, en quasi-totalité pour la formation des adultes demandeurs d’emploi). Elles couvrent
l’ensemble des domaines techniques de la prépresse et de la presse (conduite de machines à
imprimer simples ou complexes, conduite d’une rotative offset, intégration texte-image sur écran,
massicotier-plieur, etc).
le coût du matériel étant élevé, l’utilisation des installations existantes dans les lycées (pour les
GRETA) est nécessaire.
la plupart de ces formations ne sont pas qualifiantes, mais certains GRETA proposent des
possibilités d’obtention du BTS de productique graphique par unités capitalisables (GRETA
réseau graphique)
En ce qui concerne les formations continues en alternance (contrats de qualification, contrats
d’adaptation, contrats d’orientation) :
selon l’OPCA CGM, il y a eu 200 contrats en alternance dans le secteur de l’imprimerie (dont près
de 180 contrats de qualification) en 2001 en Ile-de-France, et près de 120 dans le secteur de
l’édition. Les flux sont négligeables (moins d’une dizaine) dans la finition.
dans l’imprimerie, 38 % des contrats concernent des jeunes qui étaient juste avant en scolarité,
25 % des demandeurs d’emploi, 14 % des salariés. Le niveau Bac et plus représente environ 70%
des jeunes signant un contrat de qualification dans l’imprimerie.
dans l’édition, 45 % des stagiaires étaient issus du milieu scolaire, 17 % étaient demandeurs
d’emploi, 15 % étaient salariés. Dans ce secteur de l’édition, plus de 85% des jeunes entrant en
contrat de qualification sont bacheliers ou diplômés d'études supérieures (la moyenne nationale,
tous secteurs confondus, est de 58%).
Malgré la baisse observée depuis 3 ans du nombre de contrats en alternance (- 10 % en 2002 par
rapport à 2001 pour les contrats de qualification, et surtout – 50 % pour les contrats d’adaptation,
selon l’OPCA CGM), en raison d’une conjoncture difficile de l’emploi dans le secteur, la branche
souhaite développer l’alternance (soit en contrats de qualification, lorsqu’il n’existe pas de filière de
formation initiale diplômante clairement identifiée, comme c’est typiquement le cas dans le secteur de
la finition, soit dans le cadre de l’apprentissage).
Enfin, il faut rappeler que la branche a signé un Engagement de Développement De la Formation
continue (EDDF) pour développer les compétences de ses salariés pour la période 2001-2004, visant
l’accès à des certificats de qualification professionnelle (CQP) validés par la Commission Paritaire
Nationale de l’Emploi (CPNE). L’OPCA CGM a également signé en 2002 une convention reconduite
en 2003 avec la Région Ile-de-France pour le cofinancement d’actions de formation en direction des
salariés des très petites entreprises.
3. Cohérence des filières de formation / poursuites d’études par niveau
Niveau V
Selon les lycées, entre la moitié et les deux tiers des sortants de BEP industries graphiques
poursuivent en bac pro. Cette proportion devrait augmenter, la réforme de la filière encourageant la
poursuite vers le niveau IV.
Niveau IV
La finalité première des bacs pro Industries graphiques est l’insertion professionnelle, mais on
constate cependant dans certains centres de formation que les meilleurs élèves sont encouragés à
tenter leur chance en BTS. Ils sont alors en concurrence avec les sortants de bacs généraux ou
tertiaires, qui peuvent avoir effectué une année de mise à niveau dans les enseignements techniques.
Niveau III
Les poursuites d’études en sortie de BTS sont très rares en communication graphique et productique
graphique, mais peuvent être importantes dans certains lycées pour le BTS édition (jusqu’à 40 % de
poursuites d’études, éventuellement vers une licence professionnelle).
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
4. L’évolution des emplois par professions
Familles Professionnelles
Evolution
1993-2001
Code
PCS
2141
Artisans de l'imprimerie et de l'édition
Courbe de tendance(1)
2 832
2 690
2 232
2 632
3 059
2 574
1 912
2 516
3 088
2 458
2 149
2 400
1 415
2 342
2 061
2 284
2 854
2 226
1%
-17%
Ouvriers de la photogravure et des
laboratoires photographiques et
cinématographiques
Courbe de tendance(1)
5 369
7 560
7 812
6 881
5 018
6 202
4 830
5 524
4 933
4 845
3 741
4 166
2 889
3 488
2 083
2 809
823
2 131
-85%
-72%
6282
Ouvriers de la composition
Courbe de tendance(1)
4 599
3 852
3 337
3 563
3 049
3 275
1 947
2 986
1 236
2 698
1 572
2 409
2 018
2 121
2 158
1 832
1 765
1 544
-62%
-60%
6283
Ouvriers de l'impression
Courbe de tendance(1)
11 754
14 033
13 634
13 676
14 787
13 318
14 929
12 961
11 642
12 604
9 878
12 247
10 057
11 889
13 173
11 532
10 368
11 175
-12%
-20%
Ouvriers qualifiés de la brochure, de la
reliure et du façonnage du papiercarton
Courbe de tendance(1)
3 959
4 988
6 082
4 668
4 929
4 347
4 224
4 027
1 011
3 706
1 592
3 386
1 641
3 065
4 072
2 745
2 961
2 424
-25%
-51%
Assistants techniques de l'édition et de
l'imprimerie
Courbe de tendance(1)
4 718
5 906
8 755
6 137
7 045
6 369
5 993
6 601
5 949
6 833
7 529
7 065
7 426
7 297
7 927
7 529
8 243
7 761
75%
31%
Cadres techniques de l'imprimerie et
de l'édition
Courbe de tendance(1)
4 645
4 806
5 947
4 810
4 609
4 814
5 176
4 818
5 446
4 822
3 441
4 826
2 857
4 830
3 346
4 834
7 965
4 838
71%
1%
F440 ouvriers qualifiés de
l'impression des industries 6281
graphiques
F441 ouvriers qualifiés du
façonnage des industries
6284
graphiques
F570 techniciens et agents de
maîtrise des industries légères
4771
et graphiques
H090 ingénieurs et cadres de
fabrication et de la production3838
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
(1) La courbe de tendance est obtenue par régression linéaire. Elle permet de donner la tendance d’évolution linéaire
(régulière) des effectifs après lissage. Toutefois, la courbe de tendance linéaire n’est pas significative (le coefficient de
détermination R2 indiquant la qualité de l’ajustement – est médiocre) lorsque les données qui constituent la série
statistique sont trop fluctuantes, comme c’est le cas pour les artisans de l’imprimerie et de l’édition, les ouvriers qualifiés
de la brochure-reliure, les assistants techniques de l’édition et de l’imprimerie, et les cadres techniques de l’imprimerie et
de l’édition. Pour ces professions, la fiabilisation des données de base est nécessaire pour pouvoir décerner les
tendances d’évolution.
Effectifs des métiers de la communication graphique et de la
finition en Ile-de-France
16 000
14 000
6283
2141
12 000
6281
10 000
6282
8 000
6283
4771
6 000
3838
6284
4771
6281
4 000
2 000
6284
3838
6282
2141
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
Source : INSEE, enquête emploi
Les ouvriers de l’impression rassemblent le plus grand nombre de salariés dans cette famille
professionnelle (près de 10 000 en mars 2001). Comme les autres emplois de cette famille, les
effectifs ont subi les effets de la crise qui a affecté le secteur.
On observe la quasi-disparition des ouvriers de la photogravure et des laboratoires photographiques
et cinématographiques (il y aurait eu beaucoup de départs en province ou à l’étranger des entreprises
qui réalisaient cette activité). Les ouvriers de la composition ont également perdu plus de la moitié de
leurs effectifs en 8 ans. Les ouvriers qualifiés de la brochure, de la reliure et du façonnage du papiercarton étaient sur une pente similaire, au moins jusqu’en 1999.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
Les métiers d’artisans de l’imprimerie et de l’édition ont pu maintenir un effectif de 2000 à 3000
salariés sur la période.
Il y aurait beaucoup de départs en retraite à prévoir dans les métiers de la finition.
Le turn-over est important dans les métiers de la conception et de la fabrication, notamment en ce qui
concerne les conducteurs de machines d’impression.
5. Insertion professionnelle et besoins de recrutement par niveau
(source : étude Formation Initiale - OPCA CGM/Observatoire -)
Globalement, l’insertion professionnelle est très satisfaisante dans les métiers de la presse (et il y a
une insuffisance de candidats motivés pour ces métiers), difficile en prépresse (pléthore de formés
alors que les débouchés sont moindres).
Les sortants du BTS édition n’éprouvent pas de difficultés (la sélection à l’entrée étant très
importante).
Dans le secteur de la finition, des débouchés sont identifiés en niveau IV et V, mais la formation
actuelle (CAP COMAREB) ne répond pas aux besoins des employeurs et ces métiers souffrent d’un
manque d’attractivité.
Des distinctions sont à faire par niveaux et par formations.
L’insertion professionnelle au niveau V devient de plus en plus difficile dans les métiers de la
prépresse et de la presse, mais elle reste une réalité pour une partie encore significative des
sortants (entre un tiers et la moitié selon les centres de formation et la sous-filière).
Le BEP ne permet plus de répondre aux exigences induites par les évolutions technologiques. Se
greffe une autre raison avancée par certains représentants de la branche : la chute du niveau des
jeunes entrant en BEP, qui sont souvent en situation d’échec scolaire.
Dans le secteur de la finition, des débouchés existent en niveau V, mais le CAP existant étant
inadapté aux besoins de la branche, une réflexion est en cours sur la création d’une mention
complémentaire en finition.
Le niveau IV devient le premier niveau d’entrée dans les métiers de la prépresse et de la presse
aujourd’hui. Selon la branche, il y a un déficit de diplômés à ce niveau, particulièrement dans le
secteur de la presse. Il faut prendre en compte les perspectives de départs en retraite massifs dans
les secteurs de la prépresse, de la presse et de la finition.
Des besoins sont identifiés en niveau IV dans le secteur de la reliure-brochure industrielle.
Au niveau bac + 2 (BTS), il y a des besoins, mais quantitativement moindres qu’au niveau IV.
Ce niveau devient le premier niveau d’encadrement intermédiaire, mais peut désormais conduire ses
titulaires vers des fonctions de production, à un niveau supérieur aux bac pro (les titulaires du BTS
seraient en quelque sorte référents, au sein des ateliers importants comportant une équipe de
plusieurs conducteurs), éventuellement sous la responsabilité d’un ingénieur.
6. Préconisations
Les préconisations pour lesquelles la Région peut avoir un rôle moteur sont mentionnées par un
« R ».
Préconisations transversales
Le problème majeur de la sous-filière tient au manque d’attractivité des métiers de la presse et de la
finition, et à sa capacité à attirer des candidats motivés.
Il convient donc :
d’informer et sensibiliser de façon ciblée et adaptée les personnes en charge de l’orientation des
jeunes et les jeunes eux-mêmes sur la réalité des métiers des industries de la communication
graphique et de la finition, et sur les débouchés dans le secteur (« R » et branche). Le réseau
des métiers pourrait également contribuer à cette action.
d’améliorer le processus d’entrée dans les filières de formation (afin d’augmenter les flux en bac
pro, puis de faciliter l’entrée en formation en BTS) dans le cadre défini par la réforme.
Formation initiale
Niveau V
Stabiliser les flux de formés mais améliorer le processus d’orientation (en poursuites d’études vers le
bac pro)
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
-
-
-
dans le cadre du nouveau BEP « industries graphiques et finition 2 » en tronc commun, valoriser
le critère de motivation à l ’entrée, et encourager l ’orientation vers le bac pro IG-impression
(poursuite d’études) (« R »)
maintenir la possibilité de sortie et d’insertion professionnelle en niveau V avec des formations
complémentaires, soit après la MC finition en alternance, soit en prévoyant des FCIL ou l ’accès à
un CQP en contrat de qualification (« R »)
En ce qui concerne la finition, la priorité est à donner aux formations en alternance de niveau V
(mention complémentaire en 3ème année après les deux années de tronc commun en BEP, en
remplacement de l’actuel CAP COMAREB), avec une évolution à terme vers le niveau IV en
finition-routage pour répondre à l’élévation du niveau requis pour les conducteurs de chaînes de
brochage ou d’ensembles automatisés de reliure-brochure (décisions CPC)
Niveau IV
-
-
-
-
Augmenter modérément les capacités d’accueil en bac pro (en voie scolaire et par
apprentissage), d’abord en bac pro impression. Il ne s’agit pas d’ouvrir de nouveaux bac pro en
Ile-de-France, mais d’augmenter le nombre de sections dans les lycées existants, en tenant
compte des capacités différentes des lycées. (« R »)
Rééquilibrer les promotions entre le bac pro Industries graphiques - « prépresse » et le bac pro
Industries Graphiques - « impression », en augmentant ces dernières. Stabiliser les fl ux en
prépresse, mais augmenter la sélectivité. (« R »)
Au cours de la période intermédiaire 2003 –2007 – dans l’attente de la sortie des diplômés des
bac pro rénovés – une pénurie relative de sortants des FI est prévisible. Dans cet intervalle, la
formation continue3 pourrait être utilisée pour pallier qualitativement – sinon quantitativement – à
cette situation.
Prendre en compte les attentes du secteur de la finition en ce qui concerne la création d’un bac
pro « finition-routage » ou l’adaptation du contenu des formations en bac Pro PSPA (Pilotage des
Systèmes de Production Automatisés) (décisions CPC)
Niveau III
-
-
-
améliorer l ’accès au BTS Industries Graphiques, notamment option productique graphique
(envisager des classes passerelles destinées à faciliter l’entrée en formation aux sortants de bacs
généraux ou tertiaires) (« R »)
stabiliser les flux de formés au niveau III, que ce soit en BTS Industries Graphiques (options
communication graphique et productique graphique) ou en BTS édition. (« R »)
envisager la création d’une formation de technicien supérieur plus technique (dans le domaine de
la productique graphique notamment, l’actuel BTS étant essentiellement orienté vers la gestion
de production) (CPC)
la formation du BTS édition est ancienne et inadaptée, elle devrait être réformée (CPC)
Formation continue
Il convient d’envisager avec beaucoup de prudence le développement des formations continues de
jeunes faiblement qualifiés et de demandeurs d’emploi, en sélectionnant les candidats motivés et en
privilégiant les formations individualisées, modulaires, adaptées à leurs besoins.
-
-
-
l’information des conseillers en charge de l’orientation des demandeurs d’emploi et des jeunes
sans qualification (ANPE, ML, PAIO, CIDJ, etc…) est un préalable pour éviter une orientation
vouée à l’échec (« R »)
le financement d’actions de positionnement (évaluation des compétences et aptitudes des jeunes
et demandeurs d’emploi souhaitant se former) est indispensable, pour permettre l’orientation et
surtout la définition de parcours de formation adaptés aux candidats (« R »)
les formations de demandeurs d’emploi doivent être développées avec prudence. Elles doivent
être modulaires et permettre l’individualisation (elles doivent en particulier être adaptées au niveau
de formation initiale et au parcours professionnel antérieur des candidats), à l’instar de celles
2 Au moment de la rédaction de cette note, les intitulés définitifs des filières de formation rénovées n’étaient pas
connus. Les appellations de diplômes utilisées ici sont issues de documents de travail de la CPC et ne sont donc
pas validées.
3 Cf. infra, formation continue.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
-
développées par certains GRETA. Il conviendrait d’utiliser les possibilités de la VAE pour adapter
les cursus.
Pour les jeunes de 16 à 25 ans faiblement qualifiés, il convient d’être prudent. Le nombre de
contrats de qualification signés dans le secteur des industries de la communication graphique a
diminué depuis 3 ans, mais la branche souhaite développer l’alternance, particulièrement dans
certains secteurs tels que la finition où il y a « carence » de la formation initiale (cf infra). La
Région pourrait participer à des actions de communication en lien avec la branche, en direction
des jeunes et de leurs familles, ainsi que des structures d’orientation (CIO…) pour soutenir cet
effort. (« R »)
Il est par contre envisageable de mener une réflexion sur le financement de formations
complémentaires pour des sortants de BEP, ou de parcours qualifiants articulés avec une sortie
de Bac pro notamment. (« R »)
Comme tenu de la période intermédiaire 2003-2007 pendant laquelle sera formée la première
génération des diplômés du nouveau bac pro en formation initiale 4, la formation continue peut
qualitativement contribuer à pallier – au moins qualitativement – aux besoins de qualification. Il
convient de favoriser le développement de nouvelles formations complémentaires d’initiative
locale de techniciens qualifiés (pour la conduite de machines à imprimer complexes et pour la
conduite de machines industrielles de reliure-brochure). Ces formations pourraient permettre aux
sortants de niveau BEP qui ne poursuivent pas en bac pro (soit 33% à 50% des effectifs
actuellement) d’augmenter leur niveau de qualification et d’être plus apte à répondre aux
exigences des métiers actuels. (« R »)
-
Dans le secteur de la finition, des actions visant à augmenter les flux de formés devraient être
développées, car les 3 CQP existants sont peu utilisés. Le CQP de conduite de chaîne de
brochage n’est attribué qu’à l’issue de formations internes, aucun centre de formation continue ne
disposant actuellement des équipements nécessaires, trop onéreux.
Des possibilités existent notamment pour la formation de jeunes sans qualification en alternance
(CQP de massicotiers-plieurs, conducteurs d’encarteuses-piqueuses…). Des formations
adaptées, modulaires, permettraient un meilleur ajustement en fonction du profil des candidats.
(« R »)
4 Cf. supra, préconisations « formation initiale ».
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
Image, son et audiovisuel
1. Formations initiales
Diplômes préparés
Formations préparant aux métiers de la photographie :
CAP Photographe
Bac Pro Artisanat et métiers d’art, op. photographie
BTS photographie
Formations préparant aux métiers de l’image (hors photographie), du son et de l’audiovisuel :
BT Métiers de la musique
BTS audiovisuel options : métiers du son ; technique d’ingénierie et d’exploitation des
équipements ; métiers de l’image ; montage et postproduction ; gestion de production
A noter que d’autres formations relevant de cette sous-filière n’existent pas en Ile-de-France (DMA
Régie lumière, DMA Cinéma d’animation) et que certaines d’entre elles n’existent qu’en apprentissage
(CAP d’opérateur- projectionniste, MC Vendeur de produits multimédia en niveau IV, et Titre
homologué de régisseur du spectacle en niveau III)
Effectifs de formés dans les lycées - publics et privés - et dans les CFA en Ile de France (niveau III à V)
FILIERE IMAGE-SON-AUDIOVISUEL - Nombre d'inscrits en formation de niveau V à III en Ile-de-France
Niveau Formation
OPERATEUR PROJECTIONNISTE DE L'AUDIO-VISUEL
5
(CAP)
PHOTOGRAPHE (CAP)
5
PHOTOGRAPHE OP. B: RETOUCHE (CAP)
5
5
PHOTOGRAPHE( CAP)
Sous-Total niv V
4
4
ARTISANAT & METIERS D'ART OP: PHOTOGRAPHIE
(BAC PRO)
METIERS DE LA MUSIQUE (BT)
4
MENTION COMPLEMENTAIRE "VENDEUR DE
PRODUITS MULTIMEDIA"
Sous-Total niv IV
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
AUDIOVISUEL OP. A: EXPLOIT. & MAINT. EQUI.P
AUDIOVIS. (BTS)
AUDIOVISUEL OP. B: ADM. DE PROD. AUDIO. & DES
SPECTACLES (BTS)
AUDIOVISUEL OP. C: MONTAGE (BTS)
AUDIOVISUEL OP: EXPLOIT. EQUIP. AUDIO. (BTS)
AUDIOVISUEL OP: ADMIN. PRODUCT. ET SPECT.
(BTS)
AUDIOVISUEL OP: IMAGE (BTS)
AUDIOVISUEL OP: MONTAGE (BTS)
AUDIOVISUEL OP: SON (BTS)
PHOTOGRAPHIE (BTS)
PHOTOGRAPHIE (BTS)
TITRE HOMOLOGUE DE REGISSEUR DU SPECTACLE
Sous-Total niv III
TOTAL FILIERE IMAGE - SON - AUDIOVISUEL
VOIE SCOLAIRE
1995
1996
1990
1991
1992
1993
1994
1997
1998
1999
2000
279
67
285
69
297
45
265
43
37
243
41
264
36
346
354
342
308
321
46
49
29
48
22
45
46
49
77
32
31
32
16
36
31
2001
215
43
263
47
244
44
242
35
92
24
142
266
300
258
310
288
277
258
266
25
53
71
55
77
52
87
48
87
42
97
45
103
50
101
52
67
78
126
129
135
129
142
153
153
32
28
24
22
24
24
23
23
24
23
16
80
61
28
120
65
29
24
117
51
12
24
12
40
12
23
12
24
12
24
12
24
23
25
12
23
27
24
24
28
31
25
24
39
31
24
34
16
62
58
57
53
APPRENTISSAGE
2001
24
86
110
9
16
32
48
9
48
40 (1)
7
128
146
96
317
259
121
111
112
169
179
189
204
47
520
549
515
692
658
547
498
557
586
598
600
623
166
Dans ce tableau, les effectifs en formation en voie scolaire concernent l'offre de formation publique et privée, sous contrat et hors contrat.
(1) Apprentissage : 40 places conventionnées, mais aucun inscrit en formation début 2001.
Il y a eu environ 550 à 600 inscrits en formation par an depuis 1995, en légère progression.
Plus de 40 % des formés en niveau V (CAP photographie principalement) en 2001. Les flux sont en
baisse.
Le niveau IV représente 1/4 des inscrits, essentiellement en bac pro artisanat et métiers d’art option
photographie (en croissance).
Le niveau III représente 1/3 des inscrits, se répartissant entre les BTS audiovisuel et photographie (en
forte croissance).
Attractivité : sous-filière très attractive, aussi bien pour la photographie que pour l’audiovisuel.
Réforme récente
Le BTS audiovisuel vient d’être rénové (2002), principalement pour prendre en compte les nouvelles
technologies numériques.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
La réforme du bac pro artisanat et métiers d’art option photographie (2002) a pour objectif d’actualiser
les apprentissages techniques, de renforcer les connaissances dans le domaine de la réglementation
juridique (droit à l’image), de renforcer l’autonomie. Le BTS a également été rénové en 2002
(numérique).
Ouverture récente de nouvelles formations, notamment en apprentissage
Cette donnée importante doit être prise en compte, elle explique en partie les préconisations
formulées. En niveau III, il convient de prendre en compte surtout la réorganisation du CFA du
spectacle vivant, de l’audiovisuel et du multimédia, à Bagnolet, qui vise la formation de 120 apprentis
par an à partir de la rentrée au second semestre 2003.
2. Formations continues
En ce qui concerne les formations continues conventionnées par la Région :
le nombre de places conventionnées est très élevé (il a doublé entre 1998 et 2000, passant de
500 à 1000 places, avant de revenir à 800 en 2001). Cette sous-filière représente près de la
moitié des places conventionnées dans le domaine « communication ». Elles couvrent l’ensemble
des domaines techniques de la photographie, de la prise de vue, du son, du montage, de
l’animation et du multimédia.
En ce qui concerne l’offre privée : elle est importante (quantitativement) et de qualité inégale.
En ce qui concerne les formations continues en alternance :
l’alternance est plus développée dans le secteur privé (champ de l’AFDAS), qui recense
environ 500 contrats de qualification de techniciens image-son-audiovisuel en Ile-de-France dans
les entreprises des secteurs production audiovisuelle et cinéma (50 % des contrats IDF),
industries techniques, radio/TV, exploitation cinématographique, distribution audiovisuelle et
cinéma, multimédia-images de synthèse ;
le nombre de contrats de qualification reste par contre négligeable dans le secteur audiovisuel
public (AUVICOM).
3. Cohérence des filières de formation / poursuites d’études par niveau
Niveau V
Le CAP de photographe correspond aujourd’hui au niveau pré-requis pour entrer en bac pro. Une part
importante des sortants poursuivent vers le bac pro. Il y a de moins en moins de sorties directes du
CAP pour s’insérer sur le marché du travail (excepté dans certains laboratoires de développement
rapide, essentiellement dans des emplois d’exécutants).
Niveau IV
Le Bac Pro artisanat et métiers d’art option photographie correspond au premier niveau d’exercice en
autonomie, sur le plan technique (pour ce qui concerne la réalisation et la prise de vue), sous la
responsabilité d’un créatif.
L’insertion professionnelle des sortants est de plus en plus difficile, le niveau BTS tendant à s’imposer
progressivement. Les poursuites d’études à ce niveau sont cependant difficiles du fait de la forte
sélectivité du BTS.
Niveau III
Le BTS audiovisuel – comme le BTS de photographie – vise principalement l’insertion professionnelle.
Les poursuites d’études – notamment vers les écoles supérieures type FEMIS ou Ecole Louis Lumière
– restent exceptionnelles.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
4. L’évolution des emplois par professions
Familles Professionnelles
Code
PCS
3511
Journalistes, secrétaires de rédaction
Courbe de tendance(1)
3521
3523
U092 journalistes et cadres de
l'édition
U180 professionnels des
spectacles
4633
1993
Croissance
1993-2001
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
17 228
18 350
21 151
18 934
21 101
19 518
20 251
20 102
20 870
20 686
19 980
21 270
25 641
21 854
22 237
22 438
22 972
23 022
33%
25%
Cadres de la presse, de l'édition, de l'audiovisuel et
des spectacles
Courbe de tendance(1)
6 971
7 994
10 630
8 322
8 716
8 649
8 069
8 977
12 163
9 304
9 516
9 632
7 823
9 959
11 435
10 287
11 365
10 615
63%
33%
Cadres techniques de la réalisation des spectacles
vivants et audiovisuels
Courbe de tendance(1)
6 657
7 807
10 776
8 312
8 847
8 816
9 751
9 321
10 365
9 825
12 440
10 330
10 707
10 834
10 879
11 339
12 545
11 843
88%
52%
Assistants techniques de la réalisation des
spectacles vivants et audiovisuels (salariés ou
indépendants)
Courbe de tendance(1)
8 182
3 183
7 564
4 830
9 105
6 477
5 159
8 125
9 281
9 772
10 425
11 419
13 108
13 067
18 812
14 714
21 138
16 361
158%
414%
(1) La courbe de tendance est obtenue par régression linéaire. Elle permet de donner la tendance d’évolution linéaire
(régulière) des effectifs après lissage. Toutefois, la courbe de tendance linéaire n’est pas significative (le coefficient de
détermination R2indiquant donc la qualité de l’ajustement – est médiocre) lorsque les données qui constituent la série
statistique sont trop fluctuantes, comme c’est le cas pour les cadres de la presse, de l’édition, de l’audiovisuel et des
spectacles. Pour cette profession, la fiabilisation des données de base est nécessaire pour pouvoir décerner les
tendances d’évolution.
Légende :
Métiers de l'image, du son et de l'audiovisuel
3523 : Cadres techniques
de la réalisation des
spectacles vivants et
audiovisuels
25 000
20 000
15 000
3523
4633
10 000
4633 : Assistants
techniques de la
réalisation des spectacles
vivants et audiovisuels
(salariés ou
indépendants)
5 000
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Source : INSEE, enquête emploi
On observe la très forte progression des effectifs d’assistants techniques de la réalisation de
spectacles vivants et audiovisuels, ainsi que la progression (moindre) des cadres techniques. Ces
évolutions doivent être considérées avec prudence : le secteur se caractérise aussi par des
recompositions (des métiers disparaissent – monteurs “actualités” par exemple, les journalistes
effectuant de plus en plus des prémontages ou des montages simples – ou se rapprochent (preneur
de son – monteur par exemple, voire JRI/monteur).
En ce qui concerne les photographes, il y avait environ 4200 photographes salariés en Ile-de-France
en mars 2001, et 3600 indépendants.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
Evolution des emplois de photographes (salariés et
indépendants) en France et en Ile-de-France
18000
16000
16765
16495
15224
14000
12000
10000
8000
6844
7821
6152
France
IDF
6000
4000
2000
0
1993
1997
2001
Source : INSEE, enquête emploi
5. Insertion professionnelle et besoins de recrutement par niveau
Photographie
En niveau V (CAP de photographie), l’insertion professionnelle est très difficile et se limite à des
emplois d’assistant en laboratoire.
En niveau IV, l’insertion des sortants du bac pro est satisfaisante à la sortie des formations publiques,
plus difficile dans les formations privées (d’inégale qualité, plus onéreuses et moins sélectives). Au
niveau III, l’insertion est satisfaisante dans l’unique lycée professionnel public, ce qui résulte aussi de
la forte sélectivité de cette formation. Les taux d’insertion dans les formations privées sont
probablement moins satisfaisants. Pour l’accès au statut de photographe indépendant, le BTS
s’impose de plus en plus.
Pour la photographie artistique, les formations supérieures (type Louis Lumière) sont souvent
nécessaires.
Audiovisuel
L’insertion professionnelle des diplômés du BTS est satisfaisante (essentiellement dans les sociétés
de production et d’exploitation audiovisuelle, les radios, les prestataires techniques, plus rarement
dans le cinéma, réservé aux sortants des grandes écoles), mais inégale selon les options (meilleure
en techniques d’ingénierie et d’exploitation des équipements).
Il convient de prendre en compte les tendances actuelles observées dans le secteur audiovisuel :
recomposition des métiers (disparition ou rapprochement, développement des bi-qualifications) et
surtout difficultés réelles de nombreux intermittents.
6. Préconisations
Les préconisations pour lesquelles la Région peut avoir un rôle moteur sont mentionnées par un
« R ».
Formation initiale
Niveau V
- CAP d ’opérateur-projectionniste : il n’y a plus de flux de formés en Ile-de-France qu’en
apprentissage). Une étude d’opportunité pourrait être lancée pour mieux évaluer les besoins en Ilede-France, car l’ANPE mentionne des offres d’emploi non satisfaites.
Il ne semble toutefois pas pertinent aujourd’hui de développer cette formation sous sa forme
actuelle. Une évaluation nationale approfondie des besoins auprès des exploitants de salles de
cinéma est à faire, elle devrait avoir lieu lorsque la CPC lancera le processus de réforme de ce
diplôme
- CAP de photographie : stabilisation des flux de diplômés. (« R »)
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final
Niveau IV
Bac pro de photographie : stabilisation des flux de diplômés car les débouchés sont incertains
(« R »)
Niveau III
Stabilisation des flux du BTS de photographie, en particulier en option prise de vue (« R »). Le
BTS s’impose de plus en plus pour pouvoir exercer le métier de photographe indépendant.
Il faut rappeler toutefois que le BTS de photographe en apprentissage va disparaître, en raison
de taux de remplissage décevants.
-
Stabilisation des flux du BTS audiovisuel (tenir compte des difficultés de nombreux intermittents,
des récentes ouvertures de sections – BTS Audiovisuel du Lycée Suger à Saint-Denis (option
administration de la production et option son), BTS audiovisuel option exploitation des
équipements audiovisuels, formation développée par l'INA en partenariat avec le Lycée EvaristeGallois de Noisy (première rentrée en septembre 2002) – et réorganisation du CFA à Bagnolet,
couvrant les 5 options). (« R »)
Formation continue
Aider le financement de formations pour les intermittents (actions de mise à niveau technique
notamment, mais aussi de remobilisation), en complément à l’AFDAS (« R »). C’est la première
priorité, avant d’envisager de développer les formations pour les demandeurs d’emploi et les jeunes
sans qualification.
Étudier l ’opportunité de renforcer les formations pré-qualifiantes ciblées de demandeurs d’emploi – à
l’instar de celle développée par l’INA Formation - et de jeunes peu qualifiés (en nombre limité), puis
encourager les parcours en contrat de qualification (« R »).
Des besoins de formations continues complémentaires (en droit, en gestion...) sont peut-être à
développer pour les photographes (minoritaires) qui se destinent à devenir indépendants, notamment
parmi les plus motivés qui souhaitent devenir créateurs d’entreprises. (« R »)
***
Enfin, concernant le multimédia, certains centres (Gobelins) ont récemment développé une offre en
niveau III (CCIP « dessinateur d’animation », en voie scolaire, et CCIP « concepteur de projet
multimédia, par apprentissage ») qui sont très attractives. De même, le CFA de la communication
multimédia et des arts graphiques a créé un Titre homologué de « technicien supérieur en intégration
de données multimédia », positionné entre le niveau IV et le niveau III.
Comme indiqué en introduction, il apparaît qu’une étude d’opportunité aurait du sens d’ici deux à trois
ans(« R »). Les évolutions des métiers ne sont pas apparues suffisamment mûres actuellement pour
fixer des orientations. L’étude préconisée, à la lumière des évolutions de cette période de deux à trois
ans, pourrait porter sur l’opportunité du développement :
de formations complémentaires (ou de modules de formation) dans le champ du multimédia
(niveau Technicien & Technicien Supérieur)
de formations - passerelles et/ou transversales liant les champ du multimédia, de la
communication et des télécoms.
Etude de filière communication – Synthèse du rapport final