Le 26 novenbre 1316 Dans la seigneurie de notre Dame des Vertus
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Le 26 novenbre 1316 Dans la seigneurie de notre Dame des Vertus
Le 26 novenbre 1316 Dans la seigneurie de notre Dame des Vertus e matin-là, le seigneur Alicorne était de bonne humeur. Le civet de lapin à la muscade et à la bière du banquet l’avait plongé dans un profond sommeil toute la nuit. Il décida de faire le tour de la seigneurie pour vérifier que tout allait bien. Il demanda à son écuyer Jessy de lui préparer son cheval ainsi que celui de son épouse la comtesse Ceren. Le pont levis s’abaissa et il partit au trot sur son cheval blanc« » tonnerre « » en direction du village. A droite du chemin il vit le cruel Achraf qui était pendu au gibet. Il avait été condamné à mort pour vol de grains 2 jours auparavant. Ceren n’osait pas regarder… Ils virent ensuite de chaque côté du chemin en pierre ses terres agricoles qui constituent la réserve. C’est-à-dire les terres cultivées dont il conserve toutes les récoltes pour son usage personnel. Iqsa et Elora qui étaient en train de tailler la vigne les saluèrent. Cette réserve était principalement dominée par les plantations de blé. En traversant la rivière, ils entraient dans le village en passant juste à côté du moulin à eau. Hézil était en train de l’actionner afin de créer de la farine pour sa famille. Alicorne lui rappella qu’elle devait payer les banalités car elle se servait de son moulin. Ils rencontrèrent le forgeron Steven qui était en train de réaliser un clou en fer. Enfin, au centre du village ils descendirent du cheval pour entrer dans l’église et dire à m. le curé André de faire passer le message aux paysans qu’une grande fête aurait lieu dans 15 jours pour la naissance de son premier enfant. Ils apercurent en face à côté du four à pain Manar qui faisait cuire son pain de seigle. Awatef et Irina surgirent et indiquèrent qu’elles n’avaient pas le temps de faire les corvées jeudi car elles devaient s’occuper des moissons. Le seigneur Alicorne les traita de paresseuses et repartit avec Ceren. Il sortit du village et arriva au niveau d’une ferme isolée ou Nisrine et Ines ramassaient les citrouilles. Irina demanda avec beaucoup de respect à la comtesse Ceren si elle acceptait de devenir la marraine de son 7éme fils. Celle-ci accepta avec un grand sourire. Alicorne repartit avec de la confiture de mure. Ils traversaient maintenant les tenures c’est-à-dire les terres qu’il louait à ses paysans et dont les récoltes étaient pour les paysans. Il y avait 2 catégories de paysans. Les paysans libres qu’on appelle les vilains ; Radouane et Youssef en sont. Et puis les cerfs qui sont des paysans attachés à des terres et qui ne peuvent pas les quitter : ce sont par exemple Hugo et sa femme Julie. Il monta ensuite sur la colline et vit au loin son château (avec le donjon massif dans lequel il apercevait Kassandhra la cuisinière) sur une autre colline entourée par la rivière, la réserve, le village, les tenures et les fermes isolées. Il décida de rentrer au château par la forêt. Nisrine et Zohra étaient en train d’entrainer les faucons. Alicorne emporta son préféré appelé « météore » et alla chasser le lièvre quand il sentit une ombre derrière lui. Il sortit son épée et cria « attaque météore, attaque ! » Météore s’éleva à 500m de hauteur et piqua puis foudroya l’ombre qui s’échappait. Des cris retentirent et André le bras ensanglanté hurla « pitié » au seigneur. Ce dernier rappela météore et vit André sortir de sa cachette avec plusieurs lapins autour de la taille :« Ah vil chenapan ! Tu oses braconner sur mes terres. Hé bien donne-moi ces lapins et suis moi au château, tu vas recevoir une bonne correction ! » Il galopa alors jusqu’au château et croisa 3 bonnes sœurs qui étaient en pèlerinage sur la route. Il les salua et leur proposa de se reposer au château ce soir. Elisa, Yasmine et Irina acceptèrent et il les accompagna jusqu’au pont levis. Kassandhra l’attendait et râla car il ne l’avait pas prévenu et elle n’avait pas assez de viande pour tout le monde. Alors Alicorne sortit les lapins qu’il avait confisqués et les donna à la cuisinière qui fut rassurée et esquissa un sourire ...… D’après Les annales de Notre Dame des Vertus rédigées par la poétesse Anne de 1313 à 1318.