Capture - Variation Media Art Fair

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Capture - Variation Media Art Fair
CATALOGUE D’EXPOSITION
COMMISSAIRE - DOMINIQUE MOULON
©Juan Le Parc
A PROPOS
Variation - Media Art Fair est une foire un
peu particulière puisqu’elle est dédiée
aux pratiques artistiques numériques d’art
contemporain. Ces mêmes pratiques ont
émergées avec la démocratisation des
ordinateurs et des réseaux. Puis elles se
sont développées au travers d’associations
et de festivals, trop souvent à l’écart du
marché dont on sait la position dominante
dans le monde de l’art contemporain.
Or le public est prêt à accueillir des
oeuvres qui participent des cultures
numériques que tous nous partageons. Il
est même quelques collectionneurs comme
Alain Servais, à Bruxelles, ou Hampus
Lindwall, à Paris, qui se constituent des
collections résolument numériques. Sans
omettre les galeries telle la Dam de Berlin
ou la Bitforms de New York, qui présentent
des artistes usant des technologies de leur
temps.
Mais elles sont trop peu nombreuses pour
être rassemblées en stands classiques
au sein d’une foire dédiée. C’est là
qu’intervient Variation - Média Art Fair, une
foire hors du commun où les pratiques
s’entremêlent, car il y a du numérique
dans la photographie, la vidéo, dans les
installations, jusque dans les sculptures
de prototypage. Une foire qui traite
également avec les artistes ou leurs
galeristes, agents ou producteurs. Une
foire qui souhaite propulser les artistes aux
pratiques émergentes sur marché de l’art
contemporain.
A Variation - Media Art Fair on croise
les collectionneurs, les responsables
d’institutions muséales, les artistes et les
galeristes, les critiques d’art, mais aussi le
grand public guidé par des médiateurs à la
découverte des œuvres et de l’univers des
artistes exposés.
Plus de 50 artistes ont répondu présent à
l’invitation de Dominique Moulon, commissaire de l’exposition. Ce commissariat
reflète la diversité et la richesse de l’art
numérique: par le biais d’œuvres historiques, art vidéo, sculptures lumineuses,
stéréo-lithographies, tirages numériques,
dispositifs génératifs, installations interactives, art sonore, robotique, design, objets
connectés.
LES PRODUCTEURS
Art2M, Art to Machine est une start-up innovante fondée en 2009
et présidée par Anne-Cécile Worms, spécialisée dans la production
et la diffusion d’oeuvres d’art numérique exclusives ou sur-mesure,
de prototypes, d’objets connectés et de design innovant. Art2M
est labellisée JEI – Jeune Entreprise Innovante). Nous travaillons
depuis 2009 pour créer des installations et des événements liés à
l’art et aux nouvelles technologies. Art2M est le producteur de Water
Light Graffiti, une oeuvre d’Antonin Fourneau, dont le succès est
aujourd’hui international.
MCD, Musiques Cultures Digitales est une association qui a pour
objectif d’informer, promouvoir et accompagner la diffusion des
cultures digitales, depuis 2003. Son activité s’articule autour de
l’édition de la revue trimestrielle MCD, distribuée en kiosque,
dédiée à la création numérique, de l’accompagnement des artistes
et innovateurs, de la direction d’un lieu de fabrique culturelle et
numérique – les Ekluz – (Paris 10ème), et de la production de
projets, expositions et ateliers de création numérique.
Vanessa Quang, Galerie GVQ.
Galeriste parisienne depuis quinze années, elle a co-fondé
SHOW OFF en 2006 devenu VARIATION en 2014. De formation
scientifique, elle a tout naturellement depuis le début de sa galerie
intégré les oeuvres numériques dans sa programmation. Sa
galerie située dans le Marais, représente des artistes émergents et
confirmés.
NextDay! est une association qui a pour principal sujet la
valorisation, en France et à l’international, des pratiques innovantes
– technologiques, culturelles, économiques et sociales. Conçue
comme un laboratoire composé d’experts et de structures investies,
NextDay! est force de proposition pour accompagner tous les
acteurs, publics et privés dans leurs projets opérationnels et
réflexions de prospective positive.
LE LIEU
HALLE DES BLANCS MANTEAUX
Pierre-Charles Krieg
48 rue Vieille du Temple
75004 Paris
Dans une scénographie aérée à l’Espace des Blancs Manteaux, l’événément retrouve
son esprit convivial et pionnier qui fait sa force. Des médiateurs culturels seront présents
pour expliquer les œuvres et informer sur les artistes afin de privilégier la vente. Des
visites guidées de collectionneurs et d’écoles s’organise tout le long de la semaine.Après
l ‘espace Pierre Cardin (Paris 8) en 2013, c’est à l’espace des Blancs Manteaux, en plein
cœur du Marais (Paris 4), que se tiendra une nouvelle fois Variation - Media Art Fair.
En 2014, VARIATION a ouvert avec près de 4 000 visiteurs présents au vernissage.
A l’espace des Blancs Manteaux, pendant 7 jours, près de 12 000 visiteurs,
collectionneurs, professionnels, artistes, et amateurs d’art ont visité VARIATION.
L’ÉDITO
Dominique Moulon
Commissaire de l’exposition
VARIATION - MEDIA ART
FAIR
Dans le milieu des années soixante, l’artiste Robert Rauschenberg s’est associé
avec l’ingénieur Billy Klüver pour organiser neuf soirées performatives dont
l’une intitulée Variations VII par John Cage. C’est à cette effervescence que se
réfère la foire Variation qui se focalise sur les pratiques émergentes. Variation
est une foire à la scénographie ouverte. Cela lui confère des allures de salon des
singularités contemporaines.
Les œuvres présentées ont des formes les plus diverses, mais elles ont en
commun de documenter nos sociétés dans l’usage des technologies et médias
d’aujourd’hui. Les artistes qui s’y rencontrent sont de toutes générations, de
multiples origines géographiques. Et leurs œuvres contemporaines, qui nous
disent le monde d’aujourd’hui, dialoguent ensemble. Les collectionneurs, tout
comme les artistes, galeristes, curateurs et critiques, participent grandement
à la reconnaissance de ces œuvres de pratiques singulières. Du temps de
John Cage, nous étions dans une forme de l’avant des machines ou réseaux.
Maintenant, nous serions plutôt dans un après des cultures numériques
que nous avons tous intégrées. Le monde s’est virtualisé au point que nous
en souhaitons aujourd’hui la rematérialisation. Or ce sont précisément ces
transitions que documentent les œuvres singulières de Variation.
www.mediaartdesign.net
www.moocdigitalmedia.paris
VARIATION - MEDIA ART FAIR
2014
LES ARTISTES
Donald Abad (FR)
Memo Akten (TR)
Art Orienté Objet (FR)
Jean-Pierre Attal (FR)
Cécile Babiole (FR)
Marion Balac (FR)
Maurice Benayoun (FR)
Samuel Bianchini (FR)
Matthew Biederman (CA)
Julien Borrel (FR)
François Brument (FR)
Edmond Couchot et Michel
Bret (FR)
Luc Courchesne (CA)
Michaël Cros (FR)
Enora Denis (FR)
Quentin Destieu & Sylvain
Huguet (FR)
Côme di Meglio & Eliott
Paquet (FR)
Pascal Dombis (FR)
Jan Domicz (PL)
Reynald Drouhin (FR)
Fleury Fontaine (FR)
Juliette Goiffon & Charles
Beauté (FR)
Lia Giraud (FR)
Shaun Gladwell (AS)
Catherine Ikam & Louis Fléri
(FR)
Pascal Haudressy (FR)
Claudia Hart (US)
Eduardo Kac (US)
Jean-Benoit Lallemant (FR)
Hee Won Lee (KR)
Joanie Lemercier (FR)
Juan Le Parc (FR)
Julio Le Parc (AR)
Selma Lepart (FR)
Julien Levesque (FR)
LIA (AT)
Christophe Luxereau (FR)
Laurent Mareschal (FR)
Mazaccio & Drowilal (FR)
Audrey Martin & Thomas
Rochon (FR)
Albertine Meunier (FR)
Barnabé Moinard (FR)
ORLAN (FR)
Alejandro Otero (VE)
Rolando Peña (VE)
Pascale Peyret (FR)
Bertrand Planes (FR)
Dani Ploeger (GB)
Olivier Ratsi (FR)
Théoriz & Pia MYrvoLD (NO)
Patrick Tresset (GB)
François Vogel (FR)
Du Zhenjun (CN)
Plateaux
2015
1,80x1,80 m
Bois, métal, papier,
plâtre, résine
Installation de réalité
augmentée
Edition 1
Courtesy Donald Abad
Prix sur demande
DONALD
ABAD
Depuis 2003 Donald Abad poursuit des
projets artistiques, enseigne à l’école
supérieure d’art et de design d’Amiens,
aux ateliers du Carrousel du Louvre, à
l’Académie Charpentier ainsi qu’à l’université
Paris 8. Il est lui-même diplômé et postdiplômé de l’école nationale supérieur des
Arts décoratifs de Paris. Donald Abad utilise
des moyens numériques tels que la vidéo,
pour témoigner d’une expérience, interactive
et digitale (un voyage, une épreuve, un
miracle numérique). Ces aventures vidéo
évoquent souvent la dualité Technologie/
Nature et nourrissent une interrogation sur la
place de l’individu face à son environnement.
Il travaille également avec des matériaux
trouvés sur place, au gré de ses aventures,
et qu’il disperse à la fin d’une exposition.
L’art numérique doit être abordé selon lui en
termes d’évènements, de moments, plutôt
que sous la forme de pièces permanentes
et pérennes. Seule la capture du dispositif,
l’interaction public/œuvre, la mise en abîme,
les émotions et les réactions suscitent
un intérêt pour l’artiste. Nombres de ses
créations ont été présentées en France
(Gaité Lyrique, Forum des images et
Centre Pompidou à Paris). Il a également
récemment participé au META Festival à la
galerie Laurent Mueller en avril 2015.
Les œuvres de Donald Abad font vivre
une véritable aventure à celui qui les
contemple. Face à un environnement donné
et aux moyens de nouveaux médias et de
technologies nomades, il nous offre, avec
cette œuvre, un voyage pour la lune. Il
s’agit de la première installation réalisée
par l’artiste. Le support constitue la pièce
de collection et témoigne du surgissement
du miracle qui est l’apparition de la réalité
augmentée. Effectivement celle-ci apparaît
grâce à un fragment de planète, posé sur
un socle. Cette installation est conçue dans
l’idée d’un plateau, comme celui d’un jeu
type wargame (appelé « jeu de plateau »),
ou d’un décor de cinéma (maquette pour un
film de SF pré-images de synthèse). L’action
de cadrer avec un appareil photo ou caméra,
permet de neutraliser l’effet de perspective,
et de s’en servir comme d’un support visuel,
afin que le miracle survienne.
Waves #3
2014
Vidéo numérique
sans son
2’
Edition 6 + 1 EA
Prix sur demande
MEMO
AKTEN
Memo Akten est un artiste et ingénieur
turc né à Istanbul, vivant actuellement à
Londres. Il utilise des algorithmes afin de
développer des systèmes qui révèlent la
confrontation entre l’Homme et la machine
ainsi que ses répercussions sur la nature,
la science, la technologie, la culture et
la tradition. Sa production artistique se
manifeste à travers différents médias et
supports tels que la vidéo, les effets sonores,
la lumière, la danse, les logiciels ainsi que
des performances et des installations.
C’est au travers de la science qu’il tente de
comprendre le monde et la nature humaine.
Il s’intéresse à la mécanique quantique
mais également aux neurosciences, à
l’anthropologie et la philosophie. Memo
Akten combine donc un art conceptuel
avec des formes concrètes et des éléments
sonores qui offrent une lecture poétique du
lien entre machine et nature. En 2013 sa
collaboration avec Quayola, Forms, remporte
le Golden Nica décerné par le Prix Ars
Electronica. Depuis 2009 ses œuvres Body
Paint et Gold sont exposées au Victoria and
Albert Museum dans le cadre de l’exposition
Decode. En 2014, son œuvre Laser Forest
est présentée dans le cadre de l’exposition
Barbican Digital.
La série Waves : Cette œuvre est une
succession de trois vidéos différentes.
Chaque tableau présente une vague qui
oscille et qui change de forme, de taille, de
matière et de couleur suivant les vidéos.
Dans cette œuvre, Akten intègre la question
du mouvement synchronisé ou aléatoire en
s’inspirant de l’observation de la nature. Ici,
les observations scientifiques de la vague
sont le point de départ d’une écriture qui tient
sa poésie du mystère de cette oscillation
millimétrée et chorégraphiée. Waves porte
l’ambivalence de l’eau qui est à la fois signe
de danger et de mort mais qui est aussi
porteur d’espoir, de vie, et de liberté. Il utilise
des outils scientifiques ainsi qu’un support
visuel et sonore afin de révéler et amplifier
la poésie de notre monde. Provoquant chez
nous un émerveillement propre à l’enfance,
il nous initie de nouveau à la poésie du
monde qui nous entoure. Akten revisite les
représentations traditionnelles, artistiques
et scientifiques de l’Océan et nous offre une
nouvelle expérience de l’observation de la
nature et en particulier ici, du mouvement
des vagues.
QUE LE CHEVAL
VIVE EN MOI : LA
VISITATION
2011
100x150 cm
Tirage lambda
Edition 1/10
Prix sur demande
ART ORIENTÉ
OBJET
Marion Laval-Jeantet fait ses études aux
Beaux-Arts de Paris. Elle étudie également
les sciences et structures de la matière ainsi
que l’éthologie et l’ethnopsychiatrie. Elle
s’associe avec Benoit Mangin, passionné
d’astrologie et professeur universitaire.
En 1991, ils créent ensemble le collectif
artistique Art Orienté Objet, qui devient le
premier expérimentateur artistique de la
biotechnologie. Ils mettent en œuvre des
projets surprenants et poétiques qui révèlent
nos comportements face à l’existence, à
l’environnement et aux animaux. Ce collectif
Bio-Art, au travers de leurs expériences,
repousse les limites de la « conscience
incarnée » et les limites entre art, biologie,
et éthologie. En 2011 ils réalisent une
exposition intitulée La part de l’animal
au centre d’art contemporain de Rurart à
Venours. En 2012 ils participent au festival
du centre Georges Pompidou, Hors-Piste.
Ils reçoivent également le Golden Nica
catégorie « art hybride » à l’Ars Electronica
2011.
L’œuvre May the horse Live in me, est une
performance réalisée le 20 février 2012 à
la galerie Kapelica à Ljubljana en Slovénie.
Durant la première phase Marion LavalJeantet est allongée sur une table ; elle
se fait injecter du sang de cheval par son
partenaire Benoit Mangin. Depuis 2009
l’artiste s’était préparée à recevoir la dose
d’immunoglobines du cheval. Après injection
l’artiste se lève et chausse des prothèses
afin que son regard croise celui du cheval
pour entrer complètement en fusion avec
lui. Elle fait plusieurs tours de la salle avec
le cheval qui est en confiance. S’allongeant
de nouveau, Benoit Mangin lui prélève du
sang 20 min après le début de l’expérience
au moment où les marqueurs antigène
témoignent le plus de la présence d’un corps
étranger équin. A la fin de la performance
Marion revêt la blouse du scientifique et
observe le sang qui est en train d’être
lyophilisé par Benoit Mangin. Il est ensuite
transféré dans 8 boites métalliques. La
magie se mêle alors au scientifique car le
sang contenu dans ces boites se trouve être
en toute logique du sang de centaure.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
QUE LE CHEVAL VIVE EN MOI : ENSEMBLE
2011
100x150 cm, Tirage lambda
Edition 1/10
Prix sur demande
QUE LE CHEVAL VIVE EN MOI : LA PART ANIMALE
2011
100x150 cm, Tirage lambda
Edition 1/10
Prix sur demande
PAYSAGE
ETHNOGRAPHIQUE
#02
2012
75x100 cm
Tirage Lambda satiné
Edition 1/5
Courtesy Galerie
Olivier Waltman
Prix sur demande
JEAN-PIERRE
ATTAL
Jean-Pierre Attal propose dans ses
photographies un regard sur la place de
l’individu dans la ville. Il est représenté à
Paris depuis 2006 par la Galerie Olivier
Waltman et expose avec elle dans de
nombreuses foires d’art contemporain
internationales : Art Paris, London Art Fair,
Art London, Art Miami, Art Wynwood, Pulse
New York. En 2008, Teymour Edition publie
son livre: « Chroniques Urbaines ». Ces
œuvres ont été acquises par des fondations
et des collections publiques telles que la
Bibliothèque Nationale de France ou Le
musée Carnavalet.
Cette série photographique s’inscrit dans
la thématique de la représentation de la
société urbaine que Jean-Pierre Attal aborde
depuis une quinzaine d’années. L’idée de
cette série survient en 2011, moment à
partir duquel il rassemble des photographies
de personnages sur l’Esplanade de la
Défense puis cherche à les intégrer dans
un paysage. Jean-Pierre Attal se place au
niveau de l’ethnologue et de l’anthropologue
afin d’explorer l’intimité anonyme de la
société urbaine. Il utilise un grand format afin
d’offrir une double lecture de l’image. Une
vue de loin nous permet de distinguer une
mosaïque, mais lorsque l’on s’approche, on
se rend compte de l’infinité des détails qui
la constitue. Des hommes et des femmes
acteurs de la cité, sont sortis d’un contexte
urbain et dérivent au hasard dans un
paysage naturel sans avoir conscience de
leur environnement. Jean-Pierre Attal extrait
ces individus de la mégalopole survoltée et
les place dans un paysage neutre, naturel.
Enfin on ne peut nier qu’il s’agisse d’une
œuvre digitale car les flous posés sur
les visages assurent l’anonymat de ces
personnes mais rappellent également qu’il
s’agit bien d’une photographie allégorique et
non de portraits.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
PAYSAGE ETHNOGRAPHIQUE #09
2012,120x160 cm
Tirage Lambda satiné
Edition 1/5
Courtesy Galerie Olivier Waltman
Prix sur demande
PAYSAGE ETHNOGRAPHIQUE #7
2012, 75x100 cm
Tirage Lambda satiné
Edition 1/5
Courtesy Galerie Olivier Waltman
Prix sur demande
Copies non conformes
2013-2015
Dimensions variables
170 lettres en matière
plastique en (ABS)et 10
perches en bois
Impression 3D
Courtesy Production
Les Ondes avec l’aide
de ENSBA Paris – Pôle
Numérique (2013),
Goldsmiths University
of London – Department of Computing
(2014) et de l’Espace
Jean-Roger Caussimon
(2015)
Prix sur demande
CÉCILE
BABIOLE
Cécile Babiole est une artiste française
qui vit et travaille à Paris. Elle associe arts
visuels et sonores à travers des installations
et des performances qui interrogent avec
singularité et ironie nos systèmes de
représentations et nos technologies. Elle
explore les conséquences du passage répété
de l’analogie au numérique et vice versa
et met ainsi en scène la dégradation de
l’information. Ses œuvres ont été exposées
au Centre Pompidou à Paris, à Mutek-Elektra
de Montréal, à Beijing, à Lima et elle reçoit
de nombreux prix qui récompensent ses
installations et performances, notamment le
prix Ars Electronica, Lacarno, le prix SCAM
ainsi qu’une bourse à la Villa Médicis hors
les murs.
Cécile Babiole signe ici une installation de
petites sculptures qui subissent une érosion
et une mutation à mesure de l’opération de
reproduction. Chaque bloque est constitué
de 17 caractères typographiques formant
une phrase « JE NE DOIS PAS COPIER ».
Mais à mesure que l’œuvre se constitue les
caractères de la phrase sont de moins en
moins lisibles. Dans cette œuvre, la phrase
s’inspire des punitions de son enfance qui
consistaient à recopier manuellement des
phrases sentencieuses 100 fois. Ici la phrase
est recopiée en utilisant un procédé de
fabrication numérique. Chacun des signes
est modélisé et imprimé en 3D, puis l’objet
résultant est numérisé grâce à un scanner
3D. Ce nouveau modèle est réimprimé, et
ainsi de suite. Le résultat de cette opération
révèle que chaque nouvelle génération
accentue la dérive de forme jusqu’à ce
que les dernières sculptures reproduites
soient devenues méconnaissables. Selon
l’interprétation de l’artiste, cette œuvre
constitue l’expression d’un des paradoxes
de notre culture numérique. Ce paradoxe
tient au fait que la possibilité de reproduire à
l’infini des informations s’accompagne d’une
fragilité maximale des supports. Ainsi cette
œuvre est une forme de vanité numérique,
de ruine numérique. Le titre de l’œuvre est
inspiré d’une nouvelle littéraire de Philip K
Dick, Pay for the printer (1956),
V. Murugan, Sao
Francisco, Canindé,
Ceara, Brasil (Série
Anonymous Gods),
2014
40 x 22,25 cm
Impressions
pigmentaires sous
diasec
Courtesy Picture :
Google Street View.
Courtesy de Marion
Balac
Prix sur demande
MARION
BALAC
Son univers tourne généralement autour
des thèmes de la jungle, des animaux, des
végétaux, de la vie sauvage. Une exposition
personnelle a été réalisée à la galerie Le
Toutou Chic à Metz début 2015 puis elle
a participé à une exposition collective à
l’Abbaye d’Annecy-le-Vieux. Elle obtient
notamment la bourse de la Casa Velázquez
qui lui permet de partir en résidence à
l’Académie de France à Madrid durant deux
mois (Juin et Juillet 2015).
La série réalisée par Marion Balac réunit
plusieurs photographies de statues religieuses
ou commerciales qui ont été floutées par
erreur par l’algorithme de Google Street View.
Son projet interroge deux thèmes majeurs de
notre société, l’intimité et la religion depuis le
point de vue unique d’un robot. Elle montre
que Google n’est pas infaillible et peut être
trompé. Cette série photographique porte en
elle les limites de la protection de l’intimité
car flouter ces statues iconique n’a aucun
effet, on peut tout de même les reconnaitre.
Dans le Las Vegas de Google Street View,
le Sphinx a troqué son flamboyant masque
de Touthankhamon contre le visage érodé
de son modèle égyptien. « Si l’une de nos
images contient un visage identifiable […],
notre technologie floute automatiquement ces
éléments pour empêcher toute identification
de la personne ». Floutés par Google, tous
les visages se valent. Ainsi ces grandes
statues – religieuses ou commerciales – se
dissimulent-elles de ceux qui les regardent,
unilatéralement, depuis leur fauteuil.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
SPHYNX, LUXOR, LAS VEGAS, NEVADA
2014, 40x22,25 cm
Impression pigmentaire sous diasec. Courtesy Picture: Google Street
View. Courtesy de Marion Balac
Pièce unique
Prix sur demande
MURUGAN, SAO FRANCISCO, CANINDE, CEARA, BRASIL
2014, 40x22,25 cm
Impression pigmentaire sous diasec. Courtesy Picture: Google Street
View. Courtesy of Marion Balac
Pièce unique
Prix sur demande
SENDAI DAIKANNON, SENDAI, JAPAN
2014, 40x22,25 cm
Impression pigmentaire sous diasec. Courtesy Picture: Google Street
View. Courtesy de Marion Balac
Pièce unique
Prix sur demande
MAZU, XINWU, TAOYUAN, TAIWAN
2014, 40x22,25 cm
Impression pigmentaire sous diasec. Courtesy Picture: Google Street
View.Courtesy de Marion Balac
Prix sur demande
Dildomatic Opera
2011
33x18 cm
Etui en cuir et velours,
Vibromasseur,
Circuit Electronique,
Godmichet « preparé »
Courtesy Maurice
Benayoun Moben
Prix sur demande
MAURICE
BENAYOUN
Maurice Benayoun est un artiste plasticien
en art numérique français. Il est considéré
comme l’un des chefs de file de la création
numérique mais ses œuvres ne se limitent
pas aux pratiques technologiques. En effet
ce qu’il nomme Open Art prend différentes
formes comme la photographie, les vidéos,
les installations, les performances, la fiction,
la théorie de l’art, la réalité virtuelle, la réalité
augmentée ou bien encore la scénographie
d’exposition. Il présente en 2008 son blog en
tant que thèse de doctorat en Art et Science
de l’Art à l’université Paris 1, Panthéon
Sorbonne. Il est actuellement Professeur à
la School Creative Media de l’université de
Hong Kong. Ses travaux artistiques sont
largement exposés dans les grands musées
internationaux : Centre Pompidou, musée
d’art contemporain de Lyon, Musée d’art
moderne de la ville de Paris, Musée d’art
contemporain de Montréal, eArts Shanghai,
Ars Electronica Center, mais également dans
plusieurs collections publiques et privées.
Dildomatic Opera est une performance
musicale faisant appel à un godemichet.
L’artiste détourne donc cet objet en utilisant
le circuit bending, pratique qui consiste
à court-circuiter volontairement des
instruments de musiques électronique de
faible tension électrique afin de créer de
nouveaux générateurs de sons. Ainsi la
pulsion sadique se détourne de son véritable
objet car c’est finalement la tentative de
convertir sons, notes, voies, en bégaiements,
hurlements et autres borborygmes
électroniques. Pour lui le référent absolu de
l’interaction est le dialogue or pour que le jeu
« intéresse » il doit incarner cette interaction.
L’art étant selon l’artiste une forme
d’onanisme narcissique et désespéré il place
le corps au centre de la manipulation. Ainsi
une femme ou un homme nu essaye, avec
l’enthousiasme que donne le plaisir extrême
teinté de désespoir, de tirer le maximum d’un
godemichet modifié. De l’objet, jaillissent
des câbles qui suggèrent que la vibration
qu’il produit est immédiatement traduite en
hauteur et intensité du son qui accompagne
les gestes et la progression du sujet. La
voix qui ressort de l’objet oscille entre la
tessiture d’une cantatrice proche de l’extase
et un ténor touchant au but. Les deux voies
se mêlent aux sonorités instrumentales,
puissantes et déroutantes du godemichet en
action.
Pleureuses
2010
60x90 cm
Serie photographique
«rapport d’expérience»
Dispositif élaborer
avec CEA : Pascal Viel
avec la collaboration
de Bruno Coltrinari et
Daniel Desforge. Ce
projet est mené avec
l’aide du Département
de l’Essonne.
Edition 7 + 2 EA
Prix sur demande
SAMUEL
BIANCHINI &
DIDIER
BOUCHON
Samuel Bianchini (1971) est artiste et
enseignant-chercheur. Il vit et travaille
à Paris. Ses œuvres sont régulièrement
exposées en France et à l’étranger :
Kunsthaus PasquArt (Bienne), Art Basel,
Institut français de Tokyo, Centre Georges
Pompidou (Paris), Deutsches HygieneMuseum (Dresde), Musée national d’art
contemporain d’Athènes, Jeu de Paume
(Paris), etc. Ses réalisations mettent en
œuvre des opérations physiques autant
que symboliques, en contexte, en public et
en temps réel, nous incitant à contempler,
à réfléchir autant qu’à agir. Soutenant le
principe d’une “esthétique opérationnelle”,
Samuel Bianchini interroge les rapports
entre nos dispositifs technologiques les plus
prospectifs, nos modes de représentation,
nos nouvelles formes d’expériences
esthétiques et nos organisations sociopolitiques. Pour cela, il collabore avec
des scientifiques et des laboratoires de
recherche en ingénierie. Après avoir soutenu
sa thèse de doctorat au Palais de Tokyo
avec une exposition personnelle, il est
aujourd’hui enseignant-chercheur (Maître
de conférences en Arts et Sciences de
l’art) à l’École nationale supérieure des
Arts Décoratifs (Paris) où il dirige le groupe
de recherche Reflective Interaction (DiiP/
EnsadLab) sur les dispositifs interactifs et
performatifs. Il va soutenir prochainement
une Habilitation à diriger des recherches
(HDR) au croisement de problématiques
artistiques, technologiques et politiques,
intitulée Dispositifs artistiques, dispositifs
politiques.
Après des études de biologie et un diplôme
d’arts appliqués à l’école Boulle, Didier
Bouchon se tourne, de façon autodidacte,
vers la programmation et le graphisme.
Il développe un intérêt immédiat pour les
problématiques liées à la Vie Artificielle
et à l’Intelligence Artificielle. Dès lors, il
devient l’un des pionniers des jeux vidéo et
des systèmes 3D. Développeur pour Cryo,
Infogrammes, Virgin Games, et Mindscape,
on lui doit notamment, en collaboration avec
Philippe Ulrich, L’arche du capitaine Blood
(1988, Ère Informatique).
Entre 2003 et 2015, Didier Bouchon a
été directeur technique du pôle création
au Cube, Centre de création numérique.
À ce titre, il a réalisé ou supervisé les
développements des œuvres qui y ont été
produites. Ainsi, que ce soit au Cube ou avec
Music2eyes, il a collaboré avec des artistes
tels que Miguel Chevalier, Bernard Michel,
Bertrand Planes, Bertrand Lamarche, Anne
Sarah Le Meur, Moebius, et des institutions
comme le ZKM de Karlsruhe. Actuellement,
il intervient dans le cadre du programme de
recherche Refective Interaction / DiiP de
l’EnsadLab, laboratoire de l’École nationale
supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD). Il
co-signe l’œuvre Hors Cadre, avec Samuel
Bianchini.
Qui n’a jamais contemplé des gouttes
d’eau cherchant leur chemin sur une vitre
? Le projet Pleureuses met en œuvre ce
phénomène mais en contrôlant le parcours
des gouttes tout comme leur production. La
vitre, subtilement éclairée, est positionnée
dans un espace favorisant des regards
de part et d’autre de celle-ci : elle laisse
ainsi entrevoir des visages, un visage de
pleureuse à sa surface et aussi d’autres à
travers elle, ceux des spectateurs, pour les
habiller furtivement d’une expression qui les
dépasse. Résolument prospectif dans les
technologies qu’il met en œuvre, le projet
Pleureuses dialogue en même temps avec
l’histoire de l’art. Il adopte en effet un sujet
maintes fois traité, de l’Antiquité – comme
Hors Cadre
avec Didier Bouchon
2015
100x100x7cm
Bois, Moteur
Prototype
Prix sur demande
dans la Tombe de Ramose dans l’ancienne
Égypte – jusqu’à l’époque moderne, par
exemple chez Picasso, avec la série des
femmes qui pleurent (1936-1937) ou même,
plus récemment, dans cette installation
magistrale de Bill Viola, He weeps for you
(1976). Un tel sujet associe depuis toujours
sentiment profond et simulacre, affect et
représentation. Poursuivant cette tension, le
sensible rencontre ici la technologie la plus
évoluée pour nous prêter des sentiments, en
creux ou en transparence.
Un cadre est accroché à un mur. Il est vide
et sobre aucun contenu, aucun fond, en bois
brut, sans moulure ou autre ornement. Mais,
par intermittence, il bouge, subtilement,
se tord sur lui-même. Ponctuellement, ses
mouvements se font plus brusques, violents
même. Le cadre est comme un corps,
révélant des pulsions qui le dépassent, qu’il
n’est pas en mesure de contenir, de cadrer,
mais qu’il révèle par ses seuls mouvements
et non par une quelconque représentation
qu’il pourrait contenir.
Substracting Color
2010
Vidéo HD, son
Courtesy de l’artiste
Edition 1/5
Prix sur demande
MATTHEW
BIEDERMAN
Né en 1972 à Chicago Heights, Illinois,
USA. Depuis 1990 le travail de Matthew
Biederman mêle nouveaux médias,
architecture, systèmes, communautés
et continents. Il crée des œuvres dans
lesquelles la lumière, l’espace, et le son se
reflètent dans les subtilités de la conscience.
Depuis 2008, il a cofondé Arctic Perspective
Initiative, projet dédié à la fusion des
connaissances traditionnelles grâce aux
nouvelles technologies afin d’avoir une plus
grande autonomie dans ces régions polaires
et une meilleure connaissance du monde.
Biederman s’est vu décerner le prix Bay
Area Artist Award in Video par New Lagton
Arts. Il a gagné la première place dans la
catégorie des Arts Visuelles du Slovenia’s
Break21 festival et son travail avec API a
été nommé par le site ARTFORUM dans le
top 10 des meilleures expositions en 2010.
Il fut artiste résident dans de nombreuses
institutions et instituts, notamment le Center
for Exeprimental Television, CMU’s CREATE
lab, the Wave Farm et plus encore. Son
travail fut exposé à la Biennal de Lyon, à la
biennale d’Istanbul Design, au musée de
la photographie de Tokyo, à ELEKTRA, à
la Biennale de Montréal (Musée des Arts
Contemporain), à la Biennale de Digital Art
(BIAN, Montréal), à Artissima (Turin), à la
biennale de Moscou.
Cette pièce explore les notions et
compréhension des couleurs à partir de deux
points de vue – un point de vue depuis une
perspective purement phénoménologique et
un autre depuis une perspective scientifique
qui examine les tensions entre elles. La
perception, dénomination, sentiment que
l’on ressent d’une couleur à une autre est
purement individuel -il ne croit pas en les
idées universalistes, tel que le discours
porté par Kandinsky. Il y a de l’humour dans
cette pièce – il soustrait les couleurs, ajoute
les couleurs, et met en place une tension
de compréhension et de perception. Il est
très impliqué dans la conservation et la
préservation d’un grand nombre d’œuvres
électroniques anciennes, à la fois numérique
et analogue. Il voit le futur comme un
champ fracturé de distribution, réception, et
compréhension.
Piles
2014
25x15x25 cm
Faïence blanche
Courtesy de l’artiste
Pièce unique
Prix sur demande
JULIEN
BORREL
Né à Noisy-Le-Grand en 1987, Julien Borrel
vit et travaille à Montpellier. Après avoir suivi
une formation scientifique, Julien Borrel se
lance dans une carrière artistique. Empreint
de culture scientifique et technique, il prend
acte de la présence des algorithmes dans
nos existences et prolonge l’application
scientifique plus loin que nécessaire. Il
les applique à l’inutile, les laissant tourner
en boucle ou dérailler. Il pose un regard «
d’expert naïf » sur les objets qui l’entourent
au quotidien, et essaie de les définir de
manière rationnelle. Les objets se forment
dès que les limites de ces algorithmes
sont atteintes, ou lorsqu’un déraillement
subvient. Parfois c’est une boucle vaine,
sans but qui s’installe. Le travail de Julien
Borrel est de plus en plus reconnu, il a
notamment été sélectionné pour le 60° salon
de Montrouge, au Beffroi de Montrouge en
2015. Il a également présenté La Vaisselle,
Piles et Un parfait cercle lors de l’exposition
itération organisée par la galerie Saint-Ravy
à Montpellier en 2014.
C’est en faisant la vaisselle dans son
appartement d’étudiant, que les questions de
gain de place et d’optimisation de l’espace
lui sont venues. Aussi le rapprochement avec
les « piles de données » en informatique
l’a influencé sur la création de lois autour
du rangement. Cette œuvre s’intéresse de
façon peu commune à la vaisselle rangée.
Durant cette vidéo, Julien Borrel commence
par énumérer les définitions données par le
dictionnaire, tandis qu’au fur et à mesure les
définitions se complexifient en s’appuyant
sur des théorèmes mathématiques et
des concepts relatifs à la programmation
informatique. Une fois le sujet largement
encadré par la parole et la théorie, on assiste
à une chorégraphie dans laquelle chaque
geste est régi par cette logique scientifique et
rationnelle, il empile de La Vaisselle jusqu’au
déraillement de son système.
Après la réalisation de La Vaisselle, son désir
était d’extraire une caractéristique sculpturale
de la vidéo. Il souhaitait faire des vues en
coupe de piles de vaisselle, de trouver un
geste naïf et simple, destructeur et créateur
à la fois. Chaque pile est présentée de telle
sorte que l’on puisse observer comment elles
sont construites. La coupe unifie les objets,
ils ne forment plus qu’un.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
LA VAISSELLE
2013
Vidéo numérique Full HD
5min27sec
Courtesy de l’artiste Edition 1/3 + 1 EA
Prix sur demande
Vase #44
2008
Dimensions variables
Frittage de poudre
polyamide
Programmation
informatique et impression
3D
Courtesy In-Flexions
Prototypes
Œuvre personnalisée sur
commande
Prix sur demande
FRANÇOIS
BRUMENT
François Brument est un designer français,
diplômé de l’ENCSI/Les Ateliers en 2004, il
fait du numérique son médium de création.
Ses recherches portent sur les potentiels
de la création numérique dans le champ
du design. Designer avant-gardiste, il fait
figure de référence artistique aujourd’hui
notamment dans l’invention de la pratique
numérique du design et des recherches
de nouvelles voies de conceptions et de
productions. Il conçoit le design numérique
non plus comme la production d’un seul
et même objet pour tous mais plutôt de
proposer des objets singuliers, voire
personnalisés et d’y ramener une forme
de poésie. François Brument enseigne sa
vision avant-gardiste du design à l’ENSCI /
Les Atelier ainsi qu’à l’Ecole Supérieure d’Art
et de Design de Saint Etienne. François
Brument enseigne sa vision avant-gardiste
du design à l’ENSCI /Les Atelier ainsi qu’à
l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de
Saint Etienne. En collaboration avec Sonia
Laugier, ingénieur et designer, diplômé de
centrale Nantes et de l’ENSCI/Les Ateliers,
ils réalisent différents projets et obtiennent
la bourse Carte Blanche du VIA Design
en 2013 et réalisent Habitat imprimé,
une construction d’habitat à partir d’une
imprimante 3D. Ses travaux sont exposés
en France et à l’étranger depuis 2005 et
figure dans les collections du Fonds National
d’Art Contemporain, du Centre Pompidou,
du musée des Arts Décoratifs du centre
Canadien d’Architecture et du VIA.
Le vase 44 est une série de 11 vases qui
résulte d’une programmation informatique qui
combine l’analyse sonore et la modélisation
3D. Chaque vase est unique car il est réalisé
à partir du son de la voix ou le souffle d’une
personne. Les vibrations modulent une
phrase, cette phrase est ensuite analysée et
encodée grâce à la technologie numérique
et restituée grâce au procédé de frittage de
poudre polyamide en 3D en un objet incarné
et sensible. François Brument exploite
les technologies numériques comme outil
paradoxal de réalisation d’un objet artisanal
complètement personnalisé. Le design
numérique permet à l’artiste d’innover de
nouvelles formes d’objets qui avaient jusquelà toujours la même forme. Il lui permet
également de créer un lien sensible entre
une personne et l’objet au moyen d’outils
numériques qui s’effacent au profil de l’objet.
DUAL PAINTINGS / GIOTTO
/ SAN FRANCESCO
PREDICA AGLI UCCELLI,
1295-1300
2015
30x45 cm
Technique mixte
Pièce unique
Prix sur demande
CHRISTOPHE
BRUNO
Christophe Bruno vit et travaille à Paris. Il a
démarré son activité artistique en Septembre
2001. Son oeuvre polymorphe (installations,
performances, travaux conceptuels…)
propose une réflexion critique sur les
phénomènes de réseau et de globalisation
dans les champs du langage et de l’image.
Primé au Festival Ars Electronica en 2003
pour le Google Adwords Happening, une
performance globale sur le « capitalisme
sémantique », et au Share Festival à Turin
pour Human Browser, il a aussi remporté
le Prix ARCO nouveaux media 2007 de la
Foire d’art contemporain de Madrid, avec son
oeuvre Fascinum. Il est lauréat de deux aides
du DICREAM (Ministère de la Culture et de
la Communication – Centre National de la
Cinématographie) en 2004 et 2006, pour ses
projets Dreamlogs et Logo.Hallucination.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
DUAL PAINTINGS / KLEIN / IKB 191, 1962
2015, 21X30 cm
Technique mixte
Pièce unique, A4 rééditable 30x45 cm
Prix sur demande
DUAL PAINTINGS / REMBRANDT / SELF-PORTRAIT, CIRCA 1665
2015, 21X30 cm
Technique mixte
Pièce unique, A4 rééditable 30x45 cm
Prix sur demande
DUAL PAINTINGS / RYMAN / UNTITLED, 1964
2015, 21X30 cm
Technique mixte
Pièce unique, A4 rééditable 30x45 cm
Prix sur demande
DUAL PAINTINGS / VAN GOGH / LES TOURNESOLS, 1888
2015, 21X30 cm
Technique mixte
Pièce unique, A4 rééditable 30x45 cm
Prix sur demande
DUAL PAINTINGS / RICHTER / 4900 COLOURS VERSION II
PLATE 1
2007, 30x45 cm
Technique mixte
Pièce unique
Prix sur demande
SCORE-LANDSCAPE OF IMPROBABLE
2014, 24x32 cm
Réalisé lors du workshop Improbable de l’ESCP, avec Sylvain
Bureau et Pierre Tectin- Mine de plomb sur papier, EA
Prix sur demande
EXTENDED BOW-TIE TOPOLOGY OF NETWORK CAPITALISM
2013, 21x30 cm
Encre sur papier , EA
Prix sur demande
BOW-TIE 1
2013, 15x21 cm
Encre sur papier, EA
Prix sur demande
BOW-TIE 2
2013, 21x30 cm
Encre sur papier, EA
Prix sur demande
ART AS SCRUM
2015, 30x42 cm
Encre sur papier, techniques mixte, EA
Prix sur demande
EXPANSION-RECESSION 1929-1979-2029
2015, 30x42 cm
Encre sur papier, EA
Prix sur demande
Les Pissenlits
1990
Logiciel 3D temps réel
Anyflo
développé par Michel
Bret
Prix sur demande
EDMOND
COUCHOT &
MICHEL BRET
Edmond Couchot est professeur émérite
des Universités. Il est cofondateur de la
formation de 2ème cycle Arts et Technologies
de l’Image(ATI), qu’il a dirigée depuis sa
création en 1982 jusqu’en 2000. En tant que
théoricien, Edmond Couchot s’est intéressé
aux rapports de l’art et de la technologie,
et plus particulièrement à celui des arts de
l’image et des techniques informatiques.
Depuis quelques années, il a réorienté
sa recherche et travaille sur l’impact des
sciences et technologies de la cognition
sur les théories de l’art et l’esthétique. Il a
publié sur ces différents thèmes près d’une
centaine d’articles et cinq livres.
Michel Bret est professeur honoraire des
universités et cofondateur de la formation
Arts et Technologies de l’Image à l’Université
Paris 8. Dès 1975, il a commencé à
développer des logiciels d’images de
synthèse. Michel Bret est aussi l’auteur de
nombreux films en images de synthèse et
il a également publié de nombreux articles
et plusieurs ouvrages d’infographie. Il
mène actuellement des recherches dans
le domaine de la vie et de l’intelligence
artificielle en relation avec l’art.
En 1988 Edmond Couchot et Michel Bret
ont réalisé conjointement La Plume, puis
Pissenlit en 1990. Tout deux mathématiciens,
informaticiens et artistes ont réalisé ces
dispositifs cybernétiques interactifs qui
réagissent au souffle du spectateur. C’est
l’interaction entre le spectateur et l’œuvre qui
permet à cette dernière de prendre vie. Le
principe consiste à souffler sur une image.
Sur l’écran apparaissent plusieurs pissenlits,
et lorsque l’on souffle sur les fleurs virtuelles,
des multitudes d’akènes s’en détachent et
s’en vont au hasard du vent. Ces images
sont le résultat d’une interaction entre les
objets virtuels, pissenlits, et un élément
extérieur, le souffle du spectateur. Pas de
pissenlits en mouvement dans l’espace
virtuel de l’ordinateur sans ce souffle réel,
incitateur. Chaque expérience est unique.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
La Plume
1988-1990
Logiciel 3D temps réel Anyflo développé par Michel Bret
Prix sur demande
Portrait n°1
1990
Installation interactive
Courtesy Pierre-François Ouellette Art
Contemporain
Edition 1/5
Prix sur demande
LUC
COURCHESNE
Luc Courchesne vit et travaille à Montréal. Il
est professeur honoraire de l’Université de
Montréal, membre fondateur de la société
des Arts technologiques et membres de
l’Académie royale des arts du Canada
depuis 2010. Né au Québec en 1952, il est
diplômé de la Nova Scotia College of Art
and Design mais également d’un master of
Science in Visual Studies of Massachusetts
Institute of Technology (Cambridge). Sa
pratique artistique prend essor en 1984
alors qu’il coréalise Elastic Movies, une
des premières œuvres utilisant la vidéo
interactive. Il participe à l’émergence des arts
médiatiques et numériques en proposant
des portraits interactifs aux systèmes
d’expérience immersive. Le portrait est
en lui-même genre artistique traditionnel
que Luc Courchesne veut moderniser en
l’étudiant à travers le prisme des nouvelles
technologies. Son travail fait partie de
plusieurs grandes collections d’Amérique du
Nord, d’Europe, et d’Asie, et a été présenté
dans le cadre de plus de 100 expositions
importantes à travers le monde. Il remporte
notamment le Grand prix de la Biennale
1997 du InterCommunication Center à Tokyo
ainsi que le prix d’honneur dans la catégorie
arts interactifs des Prix Ars Electronica en
2002.
C’est en 1980 que l’idée d’un visiteur
engageant une conversation avec l’œuvre
elle-même lui est venue, et c’est en 1989
que les moyens de réaliser le projet sont
apparus. Marie est une montréalaise dans
la trentaine (jouée par Paule Ducharne)
et qui semble perdue dans ses pensées.
Sélectionnez une question type qui va
engager une conversation avec elle et qui
se développera au fil de votre curiosité et
des humeurs du personnage. Un manque
de tact écourtera la rencontre qui autrement
pourra donner lieu, entre autres choses,
à un échange intime sur l’amour dans le
contexte d’une rencontre virtuelle. Cette
installation vidéo interactive Portrait n°1
explore le portrait à l’âge des technologies
de l’information et du cyberespace. Après le
portrait peint et le portrait photographique,
le portrait hypermédia s’intéresse à la
personne en cherchant cette fois à capter
des fragments de gestes.
DATASAUVAGES
2015
200 x 150 cm
Installation
comportementale
interactive
Edition 1/100
Courtesy La MétaCarpe
Prix sur demande
MICHAËL
CROS
Michaël Cros est un artiste pluridisciplinaire
à la fois plasticien et chorégraphe qui
travaille autour du corps, qu’il soit pris
individuellement ou en relation avec son
environnement. Diplômé des Beaux-Arts
de Marseille et de Lyon, il a fondé en 2003
la Méta-Carpe pour produire promouvoir
et diffuser son travail ainsi que celui de
ses proches collaborateurs. Depuis 2008,
il met en place un univers à la fois étrange
et inquiétant constitué de corps hybrides,
mécanisés, sombres et de végétaux. Ces
créatures, ersatz d’une humanité « altérée»
lui permettent de questionner notre condition
humaine et ses frontières (quelque part entre
le règne animal et le monde des machines)
ainsi que les liens qui nous poussent à vivre
ensemble. Avec DATASAUVAGES, il choisit
d’explorer la question de la domestication et
du libre-arbitre au travers d’une installation
comportementale interactive qui place à face
à face un visiteur et un ordinateur.
DATASAUVAGES est une œuvre
comportementale interactive : une application
multi-fenêtres tourne en permanence sur
un poste de travail (ordinateur + imprimante
+ table de bureau + fauteuil). On voit un
ensemble de données (dessins, photos,
sons, textes et vidéos) autour du thème «
sauvage ». Le visiteur est invité à s’assoir,
observer, et répondre aux questions de la
machine (avec la souris et le clavier). Un
paysage sonore accompagne l’expérience. Il
est constitué de différentes matières sonores
et voix de penseurs ou hommes politiques
qui questionnent la frontière entre l’homme
et l’animal. L’état du système peut évoluer
entre calme et nervosité, en fonction de la
présence du visiteur et de son propre état.
C’est une sorte de tête à tête qui se met en
place progressivement, ponctué par des
impressions de data sur feuilles A4. Mais
attention aux états limites !
Game Girl
2013
105x70 cm
Impression sur dibond
Courtesy Enora Denis
Edition 1/10
Prix sur demande
ENORA
DENIS
a également cofondé la revue Nichons-nous
dans l’Internet. Son travail a été exposé lors
du 60e Salon de Montrouge (sélection 2015)
Née en 1984 à Ploërmel, vit et travaille à
Paris.
En détournant le nom de la célèbre console
Game Boy, Game Girl elle dénonce
l’invisibilité des femmes dans le monde de
l’industrie des jeux vidéo — qu’il s’agisse
des joueuses ou de la conception des jeux
eux-mêmes —, le sexisme, voir la violence
dont les femmes sont victimes. Une étude
publiée par le Internet Advertising Bureau
révèle pourtant que 52 % des gamers sont
des femmes.
Le travail d’Énora Denis traite de la
représentation et de la représentativité des
corps dans la société contemporaine en se
focalisant sur trois axes : la mise en scène
du politique, la mise en image du sexisme,
la scénographie des objets au quotidien.
Pour produire ses œuvres, à l’ironie sage
et sérieuse, Énora Denis manipule images
et objets trouvés. Elle les détourne et
s’approprie leurs codes pour dévoiler le
mécanisme des pouvoirs et les rituels sans
lesquels ils ne s’exprimeraient pas. Elle
interroge ainsi notre statut de producteur et
de consommateur permanent dans la société
du tout média. Nourrie par les imaginaires
issus de cette pop culture numérique et
souhaitant questionner la construction et la
circulation des images, Énora Denis utilise
des techniques désormais démocratisées
(collages numériques, archivage d’images,
vidéo, dessin). Les supports qu’elle choisit
– qu’ils soient physiques (papiers-peints,
cartes postales, posters) ou numériques
(Tumblr, animations, etc) –, laissent
transparaître la théâtralisation des identités
et des objets à l’ère médiatique. Énora Denis
- Stéphanie Vidal -
La refonte
2014
Technique mixte
Courtesy Collectif
Dardex
Pièce unique
Prix sur demande
QUENTIN
DESTIEU &
SYLVAIN
HUGUET
Quentin Destieu et Sylvain Huguet sont
tous deux des artistes français diplômés
de l’école supérieure d’art d’Aix-enProvence où ils vivent et poursuivent
désormais une carrière artistique. Au
cours de leurs études en 2003, ils fondent
le collectif Dardex. En collaboration
avec différents artistes et chercheurs, ils
développent au moyen des médias actuels
des installations et des performances
multimédia, utilisant l’interactivité et le jeu.
Leur stratégie artistique est axée sur des
idées d’appropriation et de détournement
de matériaux existants. Leur travail
questionne un monde saturé par les médias
et la technologie, explorant les frontières
et les relations entre technologie et culture
populaire. Ils sont également fondateurs de
l’associationM2F Créations/ Lab GAMERZ
qui met en place des échanges culturels
entre différentes structures européennes et
artistes internationaux. Un de leurs projets,
le festival GAMERZ à Aix-en-Provence, est
devenu au fil des années un rendez-vous
majeur des arts numériques, notamment
grâce aux résidences proposées aux
artistes tout au long de l’année. Loin de
se cantonner à cela, les deux artistes
présentent régulièrement leurs travaux dans
différentes expositions et festivals en France
et à l’étranger. Ils ont notamment participé
à l’exposition Refonte titrée à partir de leur
œuvre présentée, à la friche La Belle de Mai
à Marseille, en 2015.
Refonte est une série de pointes de lances
et d’armes rudimentaires réalisées à partir
de différents matériaux récupérés sur
des déchets d’équipements électriques
et électroniques. Ces armes suggèrent
un changement radical de direction, une
refonte de nos sociétés industrielles. La
transformation de notre technologie en un
outil primitif, plaçant l’homme devant sa
nature première, oppose l’état de nature à
l’état social, dans une « guerre technologique
» contemporaine féroce. Ils échappent au
rôle de leurs usages premiers, court-circuités
d’une voie toute destinée. Considéré comme
nocif, leur désamorçage passe par une
déconstruction puis une reconstruction
imaginative et survivaliste de ce qui les
compose.
An Average Idea of
The Sky
2014
160x80 cm
Impression sur
plexiglas
Courtesy Eliott Paquet
et Côme Di Meglio
Edition 1/3
Prix sur demande
CÔME DI
MEGLIO
& ELIOTT
PAQUET
Né en 1988 à Paris Côme Di Meglio y mène
une carrière artistique. En 2009, il intègre
l’Ecole Nationale Supérieure des Arts
Décoratifs ce qui lui permet de confirmer
son attrait pour la sculpture comme moyen
privilégié d’expression. Il y découvre d’autres
médiums artistiques tels que le son et la
vidéo. Eliott Paquet est un jeune artiste
contemporain né en 1990. Elliott s’inspire
d’architectures ancestrales et monumentales,
de littérature de science-fiction, des théories
avant-gardistes contre les paradigmes
scientifiques et de musique contemporaine.
Toutes ces inspirations constituent une façon
de percevoir le monde qui l’entoure. Côme
et Eliott se rencontrent lors d’un cours aux
ateliers de Sèvres. Ils mènent au moins un
projet ensemble par an en marge de leurs
pratiques personnelles. Eliott Paquet a
présenté ses travaux lors d’une exposition
personnelle en 2013 à Paris. Une exposition
personnelle a aussi été organisée à la
galerie Géraldine Banier, Paris, France. Ainsi
qu’en 2014 à la Galerie Vanessa Quang, «
Archéologie du présent » et a participé à la
Art Paris Art Fair au Grand Palais. Côme Di
Meglio lui, a remporté le second prix du jury,
du prix Dauphine pour l’art contemporain,
Nef, sculpture.
Le key-word « sky » est tapé sur Google
Image. Tous les résultats dont la résolution
est supérieure à 4mpx (méga pixels) sont
téléchargés. Ces images sont superposées
grâce à un système de calques de
transparence. L’impression sur plexiglas
permet une profondeur et une luminosité
qui accentue la dimension virtuelle de
l’objet. Ces panneaux font partie intégrante
de l’installation Welcome Back Baby.
L’expérience de WBB prévoit une salle
d’attente, mélange d’esthétique corporate
et salon de soin, techno-new age. An
Average Idea Of The Sky, prend un caractère
ambivalent, entre élément décoratif de
scénographie et œuvre autonome selon
son dispositif d’installation. La surface
réfléchissante du plexiglas montre au
regardeur son propre reflet dans cet espace
flottant, ces travaux sont une extension
directe de l’expérience WBB.
Blue Screen of Death
2015
95x55x10 cm
écran lenticulaire,
logiciel spécifique du
son
Courtesy Pascal
Dombis / ADAGP 2015
Edition 1/3
Prix sur demande
PASCAL
DOMBIS
Pascal Dombis est un artiste plasticien
qui travaille sur l’excès de processus
technologiques. Pascal Dombis exploite
la coexistence paradoxale entre contrôle
ordonné et aléatoire plus ou moins
chaotique pour produire des formes visuelles
imprévisibles, instables et dynamiques,
qu’il synthétise en impressions murales,
pièces lenticulaires ou bien en installations
vidéo. A partir d’un excès de processus
technologiques, Pascal Dombis cherche à
troubler le spectateur en le confrontant à «
son » irrationnel primitif. Parmi ses dernières
expositions personnelles, en 2015 : The
End(less) à Budapest Art Factory, (HU) ainsi
que Text(e)-Fil(e)s, Cité de la Mode et du
Design, à Paris (FR), et The limits of Control
à la Galerie Pascal Janssens, à Gand (BE)
Blue Screen Of Death est une pièce qui traite
des formes de bruits et d’erreurs provenant
d’un excès de données monochromes
bleus. La pièce fonctionne sur le principe
d’un fondu très lent entre les couleurs Bleu,
Blanc et Noir. Les motifs changent selon
la position du spectateur car la surface
de l’écran est réalisée à partir d’un effet
lenticulaire. Pascal Dombis privilégie ce
matériau depuis une quinzaine d’année. Il
cherche à développer des troubles visuels,
des accidents. Particulièrement inspiré par
le manifeste futuriste de Russolo, L’art des
bruits publié en 1913, il proclame que son
travail se trouve dans la lignée de cette
exploration artistique des bruits. A partir
d’un ensemble de données excessives, un
bruit visuel de larges données, big data, est
généré et il cherche à y faire apparaitre des
formes, des structures ou des rythmes, qui
ne sont pas initialement programmée, mais
qui émergent, qu’il sélectionne ensuite afin
de les développer. Son travail consiste à
provoquer les plus petites inexactitudes pour
qu’elles entrainent le plus de distorsions.
Plus le nombre de données traitées est
important, plus le nombre de bruits et
d’erreurs augmente. Le titre Bleu Screen
Of Death est une référence à l’expression
geek qui décrit les écrans bleus affichés par
Windows après avoir rencontré une erreur
irrécupérable avant de provoquer l’arrêt du
système
Elevator and a Kid
2015
Vidéo, son
Courtesy Jan Domicz
Edition de 5
Prix sur demande
JAN
DOMICZ
Jan Domicz est un artiste polonais né en
1990 à Opole. Il travaille et vit à Frankfort.
Il est diplômé de l’université des Arts de
Pologne et a étudié à Stadelschule (dans
la classe de Simon Starling / Peter Fischli).
Il travaille actuellement sur des nouveaux
projets pour MMK Franckfort am Main et
pour la Galerie Spreez à Munich. Il a réalisé
de nombreuses expositions personnelles et
en groupe à Berlin, en Pologne, à Prague,
en République Tchèque. Il a reçu le premier
prix de l’édition Polonaise Henkel Art. Il fut
également nominé pour le Master d’Art de
Samsung et fut dans les 6 premiers du prix
Szpilman en 2011.
La vidéo met en scène une situation qui
figure plusieurs personnages. La scène se
passe dans un ascenseur d’un immeuble
résidentiel. On demande à un adolescent
de bouger ses jambes derrière et devant.
Il provoque des bruits de détecteurs
de mouvement, et provoque l’arrêt de
l’ascenseur.
Sans Titre n°20
(Série Message)
2015
54x36 cm
Tirage lambda
contrecollé sur
aluminium sous diasec
Courtesy Reynald
Drouhin et Galerie
Vanessa Quang
Edition 1/5 + 2 EA
Prix sur demande
REYNALD
DROUHIN
Reynald Drouhin expérimente depuis
toujours le médium internet en cherchant
à le représenter. Au fil des avancées
technologiques dans le domaine du
numérique, il détourne des données
disponibles sur la toile, des logiciels et
leur usage, expérimente les erreurs et les
incidents. Ses œuvres résultent souvent
de données codifiées ou d’un protocole
établi – parfois génératif – et révèlent une
profusion de représentations aléatoires
et fragmentaires. Esthétiquement, c’est
à travers les espaces monochrome et
minimaliste qu’il traduit sa perception du
monde contemporain, se détachant de plus
en plus de la « matière » internet elle-même
pour représenter cet autre espace-temps.
« Chaque tirage de la série représente
des ciels nuageux sur lesquels s’inscrit
une forme géométrique renversée, parfois
presque invisible. Cette permutation
représente un monolithe isométrique venant
troubler la lecture frontale de l’image et en
donner une perspective étrange ». La série
Message, s’inscrit dans une recherche plus
large de l’artiste sur cette forme monolithe,
apparaissant ici en transparence comme
pour jouer sur avec nos sens. Cette forme
géométrique est chez Reynald Drouhin au
départ un clin d’œil au skateboard, qu’il va
rapidement utiliser pour traduire l’idée de
paysage dans son travail. La problématique
de l’archivage et de son inscription ou non
est également un thème récurrent, ainsi cette
œuvre interroge aussi bien la mémoire qui
s’efface, la capture du flux que la présence
éphémère. Ces monolithes donnent à voir
un message à décoder, une énigme, le
témoignage d’une présence.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
SANS TITRE N°10, SERIE MESSAGE
2015
54x36 cm
Tirage lambda contrecollé sur aluminium sous diasec
Courtesy Reynald Drouhin et Galerie Vanessa Quang
Edition 1/5 + 2 EA
Prix sur demande
SANS TITRE N°5, SERIE MESSAGE
2015
54x36 cm
Tirage lambda contrecollé sur aluminium sous diasec
Courtesy Reynald Drouhin et Galerie Vanessa Quang
Edition 1/5 + 2 EA
Prix sur demande
SANS TITRE N°11, SERIE MESSAGE
2015
54x36 cm
Tirage lambda contrecollé sur aluminium sous diasec
Courtesy Reynald Drouhin et Galerie Vanessa Quang
Edition 1/5 + 2 EA
Prix sur demande
I Need a Haircut, Vectorisation 1
2014
1,80x1,80 m
Moteur de jeu vidéo, Oculus Rift, Impression sur
verre
Courtesy des artistes
Installation et impression : Prix sur demande
FLEURYFONTAINE
Le duo d’artistes parisiens
« Fleuryfontaine » est formé par Galdric
Fleury et Antoine Fontaine. Tous deux
nés en 1985, sont diplômés de l’Ecole
Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy.
Ce duo s’intéresse aux interactions entre
l’homme et son environnement en faisant
des technologies de l’information et de la
communication son terrain d’expérimentation.
La restitution de son travail prend aussi bien
la forme d’installations, de performances
que d’images générées numériquement.
Fleuryfontaine a réalisé une résidence
en Corée au Gyeonggi Creation Center
du 31 août au 15 octobre 2015. Ils seront
également représentés à l’exposition Jeune
Création de la galerie Thaddaeus Ropac à
Paris, du 17 au 24 janvier 2016.
Une caméra stéréoscopique explore un
environnement numérique, au travers de
laquelle le spectateur peut observer ce
qui l’entoure grâce à un périphérique de
réalité virtuelle et un casque audio. Dans
cet environnement où seul le regard est
libre, un data center et un salon de coiffure
cohabitent. Un poste de radio diffuse l’Introït
et le Kyrie du Requiem de Verdi, l’un des
morceaux que Gerardo Gentilella avait pour
habitude de diffuser dans son salon de
coiffure du New York Stock Exchange où
depuis 43 ans, il coupait les cheveux des
traders, avant de le fermer le 30 Juin 2006.
En mars de la même année, Archipelago
Holdings, firme spécialisée dans le trading à
haute fréquence, avait fusionné avec le New
York Stock Exchange pour former NYSE
Arca, société “for-profit”.
ALGAEGRAPHIES :
ENTROPIE I
2015
33x58 cm
Images vivantes formées
par des Micro-algues
Algaegraphies,
impressions numériques,
double encrage sur
plexiglas
Courtesy Lia Giraud
Edition 1/8
Prix sur demande
LIA
GIRAUD
Née en 1985 à Paris, Lia Giraud est une
artiste représentative du bioart, courant de
l’art contemporain théorisé depuis les années
2000. Diplômée de l’école nationale d’art
de Cergy, et passionnée de photographie,
Lia Giraud se tourne vers le milieu de la
biologie lorsqu’elle se rend compte que
l’image de par son utilisation sur Internet
est devenue mobile, variable et éphémère.
L’artiste a inventé pour ce projet un procédé
unique de fixation, qui est maintenu secret,
même si toute image est amenée un jour à
disparaitre, et c’est également le propos de
ses algaegraphies qui montre que malgré
nos efforts, les images ont un temps de
vie limité et que de toute manière elle sont
amenées à voir leur forme changée. Ainsi
ces algae-graphie sont une transcription
de ses connaissances photographiques
dans le domaine biologique. Plaçant les
micro-algues comme support d’une réflexion
technique et symbolique de l’image, le
projet Algaegraphique questionne la
nature des représentations issues de notre
sphère technoscientifique. Il s’attache
plus particulièrement à explorer les zones
d’interdépendances existant entre une entité
biologique et son environnement technique.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
ALGAEGRAPHIES : CANOPEE
2015, 65x300 cm
Images vivantes formées par des Micro-algues
Algaegraphies, impressions numériques, Courtesy Lia Giraud
Edition 1/3
Prix sur demande
ALGAEGRAPHIES : ENTROPIE II
2015, 33x58 cm
Images vivantes formées par des Micro-algues
Algaegraphies, impressions numériques double encrage sur
plexiglas
Courtesy Lia Giraud, Edition 1/8
Prix sur demande
ALGAEGRAPHIES : ENTROPIE III
2015, 33x58 cm
Images vivantes formées par des Micro-algues
Algaegraphies, impressions numériques double encrage sur
plexiglas
Courtesy Lia Giraud, Edition 1/8
Prix sur demande
ALGAEGRAPHIES : ENTROPIE IV
2015, 33x58 cm
Images vivantes formées par des Micro-algues
Algaegraphies, impressions numériques double encrage sur
plexiglas
Courtesy Lia Giraud, Edition 1/8
Prix sur demande
ALGAEGRAPHIES : ENTROPIE V
2015, 33x58 cm
Images vivantes formées par des Micro-algues
Algaegraphies, impressions numériques double encrage sur
plexiglas Courtesy Lia Giraud
Edition 1/8
Prix sur demande
Interceptor Deluge
2015
Vidéo sans son
Courtesy Shaun
Gladwell
Edition 1/3
Prix sur demande
SHAUN
GLADWELL
Shaun Gladwell est né en 1972 à Sydney,
Australie. Il vit et travaille à Londres,
Grande- Bretagne. Diplômé de l’Université
des Arts de Sydney, d’une maîtrise du
College of Fine Arts de NouvellesGalles
du Sud et du Goldsmiths College de
Londres, Shaun Gladwell est avant tout
un vidéaste. Le ralentissement apparaît
dans le travail de Shaun Gladwell comme
un élément essentiel dans la maitrise du
temps, plaçant d’emblée l’artiste parmi les
grands romantiques d’aujourd’hui. Début
2015, une double exposition majeure à
l’UNSW (université de Nouvelles-Galles du
Sud) et SCAF (Sherman Contemporary Art
Foundation) lui est consacrée à Sydney.
En 2011, l’artiste réalise une exposition
personnelle au musée Schunck à Heerlen,
Pays-Bas et en 2013 au De La Warr Pavilion,
UK. Son travail a été présenté dans des
expositions collectives importantes: « The
Power of Doubt », organisée par Hou Hanru,
Museo Colecciones ICO, Madrid, 2011 ;
« Paradise Lost », Istanbul Musée d’Art,
2011 ; « Panoramas Sud », 17e Festival
international d’art contemporain SESC
Videobrasil, São Paulo, Brésil, 2011 ; et dans
la collection de la famille John Kaldor, galerie
d’art de Nouvelles-Galles du Sud, 2011.
Shaun Gladwell a représenté l’Australie à
la 53e Biennale de Venise et s’est rendu en
Afghanistan en tant qu’« Official Memorial
War Artist » en 2009.
Interceptor Deluge Sequence (2015) évoque
un lien symbolique fort : le lien établi entre
le corps de l’homme qu’il est et l’utérus de
la femme qu’il a habité. Dans cette œuvre
récente de l’artiste australien, on voit la figure
typique de Gladwell, un homme habillé et
casqué de noir, sortir et tourner autour d’une
voiture à l’allure spéciale mais familière:
la voiture de MAD MAX, l’interceptor.
Gladwell a eu recourt à la symbolique
forte de l’interceptor, symbole d’un monde
post-apocalyptique et d’une société à bout
de souffle, qui est ici ‘lavée’, ‘purifiée’ par
Max, dans l’espoir que l’espèce humaine ne
causera pas sa propre perte.
Top 100
2015
100 plaques de laiton
gravées
22x30 cm
Pièces uniques
Prix sur demande
JULIETTE
GOIFFON &
CHARLES
BEAUTÉ
Charles Beauté est né en 1985. Il est
diplômé des arts-décoratifs de Strasbourg.
Juliette Goiffon est née en 1987. Elle est
diplômée des arts-décoratifs de Strasbourg
et des beaux-arts de Paris. Menant
conjointement des activités d’exploration,
de recherches, d’expérimentation,
de documentation, et de graphisme,
ils mêlent technologie de pointe et
profonds archaïsmes, en adoptant une
approche poétique, à travers des gestes
volontairement absurdes, consciemment
désespérés : des tentatives. Une grande
partie de leurs sources viennent d’Internet
car c’est surtout l’aspect générationnel
qui les intéresse et qu’ils appliquent à leur
travail. L’innovation des outils et le libre
partage d’informations font d’Internet un des
enjeux centraux de leur travail. Ils puisent
également leur inspiration dans des œuvres,
des livres mais également des forums de
discussion. Révélant les complexités de
notre société à l’ère de sa dématérialisation,
tous deux collaborent depuis plusieurs année
à la confrontation du papier et des données
virtuelles, de la matière physique et du
numérique. Ils seront exposés en Janvier
2016 à la galerie Thaddeaus Ropac à Paris
Pantin. Ainsi qu’en Mars 2016 pour un soloshow à la galerie Eva Meyer à Paris et en
août 2016 lors d’un solo-show au Centre
d’art contemporain La Halle des Bouches, à
Vienne.
Successivement en 1972 et en 1973, les
plaques de Pioneer, deux plaques en or,
sont gravées d’un résumé dessiné de
l’humanité et envoyées dans l’espace :
un témoignage de l’existence de la Terre
et des Hommes pour de potentiels êtres
extraterrestres. Ce fait historique alimente
l’élaboration de Top 100, série de gravures
des cents sites Internet les plus visités
dans le monde en 2015. Entre la trouvaille
archéologique et l’objet du futur, les cent
plaques gravées qui constituent le Top 100
oscillent entre différentes temporalités.
Future trace du passé, ce classement figuré
se pose comme témoin, trace physique
de l’existence d’Internet, et de son état
en 2015. Mais aujourd’hui, le Top 100 se
fait aussi révélateur de faits sociétaux,
démographiques, sociologiques, et déborde
très largement du simple portrait d’Internet et
des géants qui le composent.
Digital Death
2013
Animation 3D, en
boucle
Courtesy Claudia Hart
Edition de 3
Prix sur demande
CLAUDIA
HART
Claudia Hart poursuit une carrière d’artiste,
de commissaire d’exposition et de critique,
depuis 1988. Elle crée des représentations
virtuelles qui prennent la forme d’images
3D intégrées à la photographie, aux
installations d’animation multi-chaînes, à des
performances, et à des sculptures, utilisant
des productions techniques évoluées telle
que Rapid Prototyping, CNC routing et des
applications utilisant la réalité augmentée.
Son travail aborde des problématiques liées
à la représentation, au rôle de l’ordinateur
au sein des valeurs contemporaines de
détournement de l’identité, et à la réalité et
plus précisément, ce qui peut être considéré
comme « naturel ». Son projet est de
féminiser la culture à tendance masculine
dans le monde de la technologie en y
injectant une subjectivité émotionnelle dans
le monde cartésien du design numérique.
La vie digitale est en fin de compte imparfaite
et insaisissable, encore plus que la vie
biologique. Depuis le moment de création, la
vie digital est marquée par une multitude de
myriades et devient rapidement obsolète. Par
conséquent la vie digitale n’est rien de plus
qu’une simple illusion pour obtenir une réalité
encore plus basique, c’est ce qu’incarne
Digital Death.
Pierre
2015
Vidéo
Edition 1/5
Prix sur demande
PASCAL
HAUDRESSY
Après dix années passées à l’Unesco en
tant que responsable de projets culturels
et de nombreuses réalisations impliquant
des artistes de notoriété internationale,
Pascal Haudressy décide de se consacrer
pleinement à son travail artistique personnel.
Ses premières œuvres datent de 2005.
Dès le départ, ses sculptures, installations
et vidéos se caractérisent par leur
exceptionnelle technicité et par l’utilisation
de matériaux et de technologies de pointe.
Le caractère esthétique du travail clairement
assumé par l’artiste ne se départit jamais
d’une forte dimension symbolique et d’un
questionnement existentiel sur le devenir de
l’homme. Virus, clonage, nanotechnologies,
robotique, réalité virtuelle : les mutations du
réel et la pluralité des expériences qui en
découlent constituent le point nodal de la
réflexion et de la pratique artistique novatrice
de Pascal Haudressy.
Le “Pierre” de Pascal Haudressy revisite
la peinture de Filippino Lippi. Dans sa
fixité, l’œuvre est toutefois animé d’infimes
vibrations par l’instabilité des myriades de
segments de droites qui en composent les
contours. »
Autoportrait Digital
2006
70 cm de hauteur
Résine epoxy
Installation de réalité
augmentée
Fraisage numérique
d’après modèle 3D
Courtesy des artistes
Pièce unique
Prix sur demande
CATHERINE
IKAM &
LOUIS FLÉRI
Catherine Ikam travaille depuis 1980 sur
le concept de l’identité à l’âge électronique
et plus particulièrement sur les thèmes de
l’identité et de l’apparence, du vivant et de
l’artificiel, de l’humain et du modèle. Elle
est considérée comme l’une des artistes
pionnieres dans le domaine des nouvelles
technologies en Europe. En 1980 elle
crée au Musée National d’Art Moderne
du Centre Georges Pompidou un parcours sur le thème de l’identité, itinéraire à
travers les accidents de la représentation
de soi ; avec Fragments d’un Archétype et
Identité III, elle introduit la fragmentation
dans les installations vidéo (Nam june Paik
Videocryptography 1980). Catherine Ikam
a été Research Fellow au Massachussett’s
Institute of Technology, auteur-producteur de
programmes sur Antenne 2 consacrés aux
nouvelles technologies, co- auteur avec Tod
Machover d’un opéra video Valis, coproduit
par l’IRCAM et le Musée National d’Art
Moderne pour le 10e anniversaire du Centre
Georges Pompidou. Elle a recu le prix
Arcimboldo 2000 de la création numérique
et ses œuvres sont présentées largement
en France et à l’étranger. Elle a été artiste
invitée au BanffCentre for the Arts au
Canada en 2000 et au Studio National des
Arts contemporains du Fresnoy pour l’année
2005/2006. où elle a réalisé Digital diaries.
Louis Fléri aborde les nouvelles technologies
au début des années 80. Journaliste
indépendant spécialisé dans les nouvelles
images, il est devenu producteur audiovisuel
en 1987 et a réalisé plusieurs vidéogrammes
dans le domaine de l’art contemporain. Il a
obtenu le grand Prix IMA- GINA catégorie Art
en 1992.
Cette sculpture est issue d’une saisie «
Cyberware » de Catherine réalisée en
1991 à Jussieu. Les artistes possèdent de
nombreux polaroids de cette époque. À
partir de cette base de données en 3D (20
000 polygones), ils ont réalisé en 1991 six
autoportraits, » Cet autoportrait digital a été
présenté pour la première fois en 2007 lors
de l’exposition « DIGITAL DIARIES » à la
Maison Européenne de la Photographie à
Paris.
AMALGAM
1990
10cmx7,5 cm
Hologramme
Courtesy Rolando
Carmona et Henrique
Faria, NYC
Edition 1/3
Prix sur demande
EDUARDO
KAC
Eduardo Kac est internationalement reconnu
pour ses oeuvres interactives sur le Net et
sa pratique en bio art. Dans les années 80,
pionnier de l’art des télécommunications préInternet, Eduardo Kac est reconnu au début
des années 90 avec ses oeuvres radicales
dans le domaine de la téléprésence.
Eduardo Kac propose un « art transgénique
» à base d’organismes génétiquement
modifiés à des fins artistiques. Après avoir
défrayé la chronique avec le projet d’un
lapin fluorescent vert (GFP Bunny (2000),
ensuite nommé Alba), il s’interroge, dans ses
installations Genesis (1999), Le Huitième
Jour (2001), et Move 36 (2002/2004), sur
les croyances modernes. Dans Genesis,
Kac incite les participants à provoquer
des mutations génétiques en temps réel,
proposant un perfide et déstabilisant jeu
par internet. Son oeuvre a été l’objet de
nombreuses expositions aux Etats-Unis, en
Europe , en Amérique du Sud, et en Asie.
Des oeuvres de Kac ont été acquises par
les collections permanentes de nombreux
musées, entre autres les Musées d’Art
Moderne de New York et de Rio de Janeiro,
ZKM Museum, Zentrum für Kunst und
Medientechnologie, Karlsruhe, Allemagne,
et Museo extremeño e iberoamericano de
arte contemporáneo, Badajoz, Espagne.
On retrouve ses oeuvres dans plusieurs
collections d’entreprises privées. Il est
membre du comité rédactionnel de la revue
Leonardo, une publication du MIT. Les écrits
de Kac sur l’art électronique ainsi que des
articles consacrés à son oeuvre ont paru
dans de nombreux ouvrages, magazines et
journaux un peu partout dans le monde. Il fait
intervenir les participants dans des situations
comprenant des éléments comme la lumière,
le langage, des lieux éloignés les uns des
autres, la télérobotique, la vidéo conférence,
les éléments biologiques, la video, l’échange
et la transformation de l’information au
travers des réseaux.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
REABRACADABRA
1985
24,5x25x24,5 cm
Oeuvre sur Minitel
Courtesy Rolando Carmona Henrique Faria, NYC
Pièce unique + 2 EA
Prix sur demande
Trackpad, US drone
strikes, Yemen
2014
350x170 cm
Technique mixte
(série Trackpad)
Edition 1/1
Courtesy Jean-Benoît
Lallemant
Prix sur demande
JEAN-BENOÎT
LALLEMANT
Né en France en 1981, Jean-Benoît
Lallemant est un artiste qui interroge la
représentation à l’heure d’Internet, du
temps réel et des nouvelles technologies
de communication. Plus particulièrement
son attention se porte sur la position
de la peinture dans ce contexte et plus
précisément de la peinture d’histoire. Ainsi
Jean-Benoît Lallemant propose un sujet
qui se trouve être l’histoire, un médium, la
peinture traditionnel c’est à dire toile/châssis/
couleur, et une stratégie : rendre compte
d’un certain état du monde en croisant les
possibilités de la peinture et celles du Web.
L’artiste s’est également intéressé à la
question des constituants matériologiques
de la peinture et du tableau, plus largement
aux écrans (comme obstacle du regard) et à
la visibilité, en des temps ou tout se montre
mais où rien ne se voit. La confrontation des
modes d’expression a occupé l’essentiel de
ses recherches. Selon Jean-Marc Huitorel,
critique d’art, commissaire, enseignant, et
collaborateur de la revue ArtPresse, l’un des
traits caractéristiques de son œuvre, est la
stratégie de ralentissement. En effet une
tension se créer entre des problématiques
liées à l’accélération du temps jusqu’à
son absorption et son annulation dans le
temps dit réel, produit par les nouvelles
technologies d’une part, et cette manière
artisanale, le fait main, qui caractérise sa
méthode d’autre part. C’est en cela que
réside sa singularité et plus encore son
efficacité.
La série Trackpad, sont des toiles de
lin brut tendues sur châssis, derrière
lesquelles un mécanisme reporte les points
d’impacts d’une guerre télécommandée :
la déformation ciblée de la toile figure les
frappes aériennes des drones américains
au Wasiristan et au Yemen. A l’aune de la
guerre chirurgicale, la peinture d’histoire
révise sa technique et son mode d’apparition
: le pinceau s’y abstient, aucune image
ne demeure à sa surface tandis que
derrière elle se produit un évènement
fugace et monstrueux – qui dénature la
bidimensionnalité du tableau – et ne laisse
aucune trace. Texte rédigé par Julie Portier,
Critique d’art et commissaire d’exposition.
Ecrit régulièrement pour le quotidien de l’art
et d’autres revues spécialisées.
Infinity IV
2014
Vidéo
Camera phantom
Remerciements Dom
Perignon
Courtesy Hee Won
Lee
Edition 2/10
Prix sur demande
HEEWON
LEE
Né en 1978 en Corée du Sud, HeeWon
Lee vit et travaille à Paris. Après le lycée,
HeeWon Lee intègre une école de design
spécialisée dans la mode avant de quitter
Séoul pour voyager en France en 2002.
Elle va suivre des cours de français à
l’université tout en poursuivant son activité
artistique. Elle entre ensuite à l’Ecole
Nationale Supérieure d’Art de Nancy en
communication d’art visuel, avant de suivre
un troisième cycle à Le Fresnoy-le studio
National d’Arts Contemporain à Tourcoing.
HeeWon Lee est une artiste multimédia qui
développe une pratique artistique autour
de la vidéo, du graphisme, du son, et des
installations. HeeWon Lee réalise un grand
nombre d’exposition en 2015, Hors les
murs-Infinity II, Artup, Le Fresnoy, studio
des arts contemporain, Grand palais, Lille,
Le Fresnoy, Mémoire de l’imagination,
Bibliothèque Nationale de France, Paris,
Interstice, Eglise du vieux St-sauveur,
Cean, Paysage, corps : Contemplation,
LUX Scène Nationale de Valence, France,
Polytech Science Art, Polytechnic Museum,
Moscow, Russie, Variation, Espace des
Blancs Manteaux, Paris. Elle réalise un
grand nombre de résidences, notamment
à la Gaité Lyrique en 2013, et à la Cité
Internationale des Arts, la ville de Paris.
Elle fut récompensée pour son travail de la
part de la direction Régionale des Affaires
Culturelles d’Ile-de-France ainsi que du
Centre National des Arts Plastiques, la
production grant, Arcadi, et production grant
de Dicréam (CNC) Paris.
Infinity IV nous absorbe dans un temps
limité, à la latence permanente, ou
tout pourrait advenir dans cette lenteur
surnaturelle. Une suspension tout en tension
dans un noir et blanc intemporel. Objet quasi
monolithique, au magnétisme incantatoire
qui nous entraine dans l’antichambre
d’une dimension parallèle ou d’une forme
chamanique.
Motif, 218 cubes
2015
100x61 cm
Impression sur dibond
Vidéo projection 5’18
Courtesy Joanie
Lemercier
Prix sur demande
JOANIE
LEMERCIER
Joanie Lemercier est un artiste français
qui réalise des projections de lumière dans
l’espace et étudie leur influence sur notre
perception. Dès le début de ses créations
artistiques, il a commencé à jouer avec
ces structures concrètes notamment leur
matérialité, ainsi qu’avec l’utilisation de la
lumière pour manipuler la perception de la
réalité. Joanie Lemercier travaille avec la
lumière projetée depuis 2006 et a cofondé
un label d’art visuel « AntiVJ » en 2008,
avec Yannick Jacquet, Romain Tardy et
Olivier Ratsi. Il a travaillé sur le design de
nombreuses scènes, notamment pour des
festivals comme Mutek (Montréal, Mexico) et
a travaillé en collaboration avec des artistes
tels que Flying Lotus (show à la Roundhouse
London), avec le groupe Portishead
(Olympiade culturelle de Londres 2012), et
sur des vidéo-projections architecturales,
de par le monde. Son travail fut exposé
au musée chinois de l’art digital à Pékin,
à la foire Art Basel à Miami et au festival
du film Sundance 2013. Il est actuellement
représenté par la Galerie Muriel Guepin à
New York.
Motif : Cette série présente des motifs
répétitifs constitués de formes géométriques
simples, avec une ombre délicate qui
souligne les qualités structurantes de la
composition. Se concentrant principalement
sur des illusions d’optique, il montre ainsi
la façon dont la perception des spectateurs
peut être déçue et il interroge les fondements
de la perception de la réalité.
Tesselation : Contrairement à un vidéo
projecteur qui animerait une impression
de loin, un papier riche en minéraux, lisse
et au motif d’une mosaïque, est fixé tel
un écran au moniteur puis est illuminé à
l’arrière. Tandis que la lumière LCD suit la
forme des motifs, la mosaïque prend vie et
la profondeur ainsi que le mouvement se
développent.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
Tessellation 67P
2014
100x61 cm
Impression sur papier, bright screen, 3’
Courtesy Joanie Lemercier
Prix sur demande
Motif, 232 octaèdres
2015
100x61 cm
Impression sur dibond
Vidéo projection, 3’
Courtesy Joanie Lemercier
Prix sur demande
Manipuler la chance
2014
Tirage numérique
35×50 cm
Edition 1/10
Prix sur demande
SELMA
LEPART
Selma Lepart est une artiste plasticienne,
diplômée de l’École Supérieure des Arts
Décoratifs de Strasbourg. Elle utilise
pour ses créations des matériaux ou des
techniques issues de l’informatique, de
la physique et de la chimie ou encore les
nanotechnologies. Elle a pu bénéficier ces
dernières années de temps de travail au
sein même de l’Université des Sciences
de Montpellier Ce contexte lui a permis de
réaliser notamment les créations Mercure
Noir et Esquive présentées dans différents
contextes en France (Fondation Vasarely,
Année de la chimie – CCSTI Espace
Mendès-France à Poitiers, Exposition
Immersions Digitales, société Accenture
à Paris, festival Ososphère à Strasbourg,
OBORO à Montréal…).
Ready-Made informatique, Manipuler la
chance dans sa première étape ,a été obtenu
en récupérant des fichiers informatiques
endommagés au cours des diverses
manipulations que la machine effectue en
interne. Un ordinateur (et par extension,
un programme, un robot, etc.) doit suivre
des instructions pour fonctionner, ce qui le
rend intégralement prédictible. Le fichier
abîmé survit comme l’expression d’une
défaillance, d’une brèche dans la mémoire
numériquement ordinairement sûre – il est
donc l’occasion pour la machine d’exprimer
une impensable individualité sous la forme
d’un rendu visuel inventé de toute pièce.
La deuxième étape de Manipuler la chance
reprend les mêmes fichiers informatiques,
ouverts selon une technique différente – et
chaque nouvelle lecture de ces fichiers
créera une interprétation différente de la
machine, un rendu inédit, une réinvention
complète. L’absolue clarté du code devient
toute relative, la machine, lorsqu’elle se parle
à elle-même, semble capable d’inventer des
marges, des images fantômes, des rêves de
pixels – l’ébauche d’une conscience formelle
(ses propres gravures rupestres).
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
2014
35x50 cm
Tirage numérique
Edition 1/10
Prix sur demande
2014
30x30 cm
Tirage numérique
Edition 1/10
Prix sur demande
2014
30x30 cm
Tirage numérique
Edition 1/10
Prix sur demande
CERCLE EN
CONTORSIONS SUR
TRAME
1966
123x123x20 cm
Technique mixte
Courtesy de l’artiste
Edition 1/9
Prix sur demande
JULIO
LE PARC
Précurseur de l’art cinétique et de l’Op Art,
il participe en 1960 à la fondation du groupe
GRAV (groupe de recherche d’art visuel)
qui concrétise, donne forme, organise et
développe la confrontation d’expériences et
d’idées. En 1966, est organisée sa première
exposition personnelle à la Howard Wide
Gallery à New York. La même année, il
gagne le Grand Prix de la peinture à la
Biennale de Venise. Artiste engagé, c’est
en mai 1968 que sa participation active à «
l’atelier populaire » des Beaux-Arts mène
à son expulsion de France. Il lutte aussi
contre les dictatures en Amérique latine.
Julio Le Parc fut également lauréat du
grand prix international de peinture de la
biennale de Venise. A travers ses œuvres,
Le Parc privilégie « le rapport direct avec
le public sans explication ni commentaires
». Il veut trouver avec le public les moyens
de « combattre la passivité, la dépendance
ou le conditionnement idéologique, en
développant les capacités de réflexion,
de comparaison, d’analyse, de réaction
et d’action ». Julio Le Parc est une figure
emblématique de l’histoire de l’art qui lui
vaudra de nombreuses expositions dédiées
à son travail, notamment au palais de Tokyo
en 2013.
Les expériences avec les « contorsions »,
ont pour origine quelques-uns des thèmes
des ensembles de » mouvement surprise
« . Et, comme dans d’autres cas, ils ont
été développés indépendamment. Les »
contorsions « , par exemple, utilisent des
rubans flexibles de rhodoïd blanc formant
des cercles placés sur un fond noir, devant
lequel ils se déforment lentement, actionnés
par deux manettes commandant des vitesses
différentes (moteurs de 5 t/min et 4 t/min).
Le même principe utilise par ailleurs des
rubans d’acier inoxydable poli. Placés devant
un fond rayé, ils recueillent et déforment les
raies dans leur mouvement. Placés parfois
sur un fond blanc, l’incidence évidente de
la lumière s’ajoute aux déformations des
rubans, ce qui l’amena logiquement aux
recherches avec la lumière artificielle dirigée.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
PROJECTION
1966
Technique mixte
Courtesy de l’artiste
Edition 1/9
Prix sur demande
Kajiroa I
2015
60x60 cm
Tirage lambda sous
plexiglas
Courtesy Juan Le Parc
Edition 1/9
Prix sur demande
JUAN
LE PARC
Né en 1960 à Paris, Juan Le Parc travaille
depuis plusieurs années sur les formes
de représentation du corps humain en
associant dans sa démarche les pratiques
artistiques et scientifiques. En reprenant
les modifications scientifiques, il crée des
univers plastiques remplis d’êtres hybrides,
chimériques sortis d’imaginaires mythiques.
Il déploie une tétralogie artistique basée
sur une esthétique de la monstruosité qui
lui permet de disséquer les contradictions
idéologiques qui soutendent les discours
univoques sur la perfection du corps humain
contemporain. Il tente d’apporter une
alternative à la procréation médicalement
assisté en proposant une procréation
assisté par l’imaginaire, s’inspirant des
mythes de fécondité et des rites érotiques.
Il est cofondateur du « Laboratoire des Arts
Cognifits » et de la compagnie de théâtre
d’intervention urbaine « Conspiration
Publique » avec laquelle il crée des
spectacles multimédias étranges sur le corps
humain et ses modifications corporelles
et psychiques tels que Chaosmose ou
Suspension Cube. Il travaille régulièrement
avec des institutions médicales et
scientifiques sur des projets ayant train
aux problématiques de l’art et la science.
Actuellement il développe des travaux
scéniques, sonores et plastiques sur les
interfaces homme-machine en temps réel.
Juan Le Parc consacre son travail la
sculpture digitale en 3D, à la réalité virtuelle
et au machinima. Entre art et science,
il interroge sur le statut du vivant, sur
la modification du concept de beauté,
sur la politique du sexe. « Kajiroa »
Soumission à l’autorité, s’interroge sur la
statuaire de la soumission à travers des
positions corporelles et comportementales
emblématique. Là où le corps s’envisage
comme territoire de résistance aux
prédations idéologiques et commerciales.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
KAIJIROA II
2015, 60x60 cm
Tirage lambda sous plexiglas
Courtesy de l’artiste
Edition 1/9
Prix sur demande
KAIJIROA III
2015, 60x60 cm
Tirage lambda sous plexiglas
Courtesy de l’artiste
Edition 1/9
Prix sur demande
Books Scapes
2012-2015
20x29x2 cm
Impression numérique
Courtesy Julien Levesque
Edition 1/6 + 1 EA
Prix sur demande
JULIEN
LEVESQUE
Né en 1982, l’artiste vit et travaille à Paris.
Issu d’une formation multiple, il est diplômé
des Beaux-Arts de Paris tout en étudiant
en parallèle à l’université Paris 8 en Arts
plastiques avec une spécialisation dans
les nouveaux médias. Il a également mené
le post diplôme de l’Ensad Lab et fut à un
moment donné dans les trois écoles en
même temps. Depuis plusieurs années,
il intègre régulièrement Internet dans son
travail inventant des dispositifs interactifs,
des sites et des objets questionnant d’une
manière ludique et poétique notre réalité
contemporaine. Les thèmes récurrents à
son travail sont l’identité, la réappropriation
de l’image, les paysages, les liens entre
réel et virtuel, en général. Le réseau est la
source d’inspiration, le stimuli qui déclenche
le processus créatif. Venant s’introduire
dans ces espaces communautaires, Julien
Levesque exploite les outils de notre
quotidien comme un immense terrain de
jeu. Un jeu parfois absurde et non dénué
d’une certaine ironie dans nos sociétés en
proie à des mutations rapides et des rituels
automatisés.
Books Scapes nous rappellent les gravures
du XVIIIe siècle. Ces paysages à la fois
oniriques et singuliers nous invitent à une
expérience visuelle fragmentée, composée
pour chaque paysage de 100 petites images
piochées dans différents livres numérises et
accessibles en ligne (libres de droits) issues
de Google books. Ces collages numériques
font échos à nos souvenirs de lectures.
Ces images étreintes flottent comme une
nébuleuse dans le cadre nous laissant croire
à un mirage de nos pensées.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
BOOKS SCAPES
2012-2015
20x29x2 cm
Impression numérique
Courtesy Julien Levesque
Edition 1/6 + 1 EA
Prix sur demande
BOOKS SCAPES
2012-2015
20x29x2 cm
Impression numérique
Courtesy Julien Levesque
Edition 1/6 + 1 EA
Prix sur demande
Three Suns
2012
Vidéo
Code Génératif
Courtesy LIA
Edition de 5 + 1 EA
Prix sur demande
LIA
LIA est une artiste autrichienne qui vit et
travaille à Vienne. Elle est considérée
comme l’un des pionniers du software et
du net art et poursuit une carrière artistique
depuis 1995. Elle développe sa pratique
artistique sur tout type de support tel que
la vidéo, la performance, le software, les
installations, la sculpture, les projections,
et les applications digitales. Le codage
est sa matière première. LIA transpose un
concept en une structure formelle écrite
qui peut être utilisée pour créer une «
machine » qui génère des effets multimédia
en temps réel. Puisque son concept est
fluide – contrairement à l’écriture formelle
du code qui requière la précision d’un
ingénieur- la traduction du processus
entre machine et artiste peut être vue
comme une conversation. Le processus
est répété jusqu’à ce que LIA soit satisfaite
de l’interprétation de la machine et que le
cadre, dans lequel l’œuvre se développe,
soit considéré comme fini. Combinant les
traditions du dessin et de la peinture avec
l’esthétique des images digitales et des
algorithmes, les œuvres de LIA présentent
des qualités minimalistes ainsi que des
affinités avec un art conceptuel. Les travaux
de LIA ont été exposés à l’international
notamment, Poetic Codings, à Sans Jose
Institute of Contemporary Art, en 2014.
Mais également au Musée Autrichien des
Arts Appliqués, Contemporary Art Vienna
en 2014. Au victoria & Albert Museum en
collaboration avec onedotzero, à Londres en
2009. En Israël en 2012 au Design Museum
Holon. Au Garage Centre for Contemporary
Culture, Moscou, 2011 etc. L’artiste a
également reçu un certain nombre de prix,
dont le Digital Graffiti Curator’s Choice
Award en 2014 ; le Prix Ars Electronica, avec
Mention Honorable en 2007.
Avec son œuvre « Three Suns », LIA invite le
spectateur à un voyage à travers un univers
de superformules et de sons hypnotisant.
Trois objets noirs partagent l’espace avec
des rayons lumineux orange. Générant un
son continu qui dépends de leur position
relative par rapport aux autres, ils sont
constamment en mouvement et changeant
de taille, s’encerclent les uns les autres.
Tandis qu’ils voyagent seul, ils laissent
des traces, qui sont au-dessus du temps,
au-dessus de l’écriture, et qui évoquent une
vision d’infinité.
Vanité jaune or
2009
100x100 cm
Tirage lambda sous
diasec
Courtesy Christophe
Luxereau, Galerie
Vanessa Quang
Edition 2/5
Prix sur demande
CHRISTOPHE
LUXEREAU
Diplômé de l’école des Beaux-Arts et
de l’école d’architecture en ingénierie
civile. Christophe Luxereau compte
parmi les artistes dont les territoires
d’expérimentation se situent dans cet
entredeux de l’hybridation, entre réel et
virtuel. Il augmente, par l’image, les êtres,
les corps ou seulement les membres, pour
mieux nous évoquer un monde à l’ère des
biotechnologies. De l’histoire de l’art, il
retient les thématiques universelles tandis
que sa pratique se situe dans un « après
la photographie ». Et c’est finalement
par la mise en scène qu’il sollicite notre
imaginaire en attirant notre attention sur des
problématiques sociétales et philosophiques.
Chemical Sunset, est une série de 36 vues,
ready-made photographique évoquant
la fin annoncée de l’image argentique.
Ces photographies évoquent le moment
de bascule entre l’image physique et sa
dématérialisation numérique. Un dernier
hommage à la matière, texture et aux
codes de la photographie argentique. Ses
vues s’inscrivent dans une réflexion sur
la lumière, une histoire de l’art dans la
lignée des vues de la cathédrale de Rouen
de Monet, du mont Fuji par Hokusaï ou
encore de l’œuvre de Rothko. C’est une
proposition née de l’accident, de l’incertain,
composant fondateur de l’art sensible. Son
utilisation de l’argentique s’est arrêtée,
comme pour de nombreux photographes
professionnels,au milieu des années 90. Il a
vu le vent du numérique se lever, annonçant
l’obsolescence de la chimie et la nostalgie
prévisible de l’aléatoire déjoué désormais par
la facilité technique. Il n’en reste aujourd’hui
qu’un souvenir suranné de décors capturés
dont l’émotion reste la seule trace.
Deuxième volet faisant suite aux
psychotropes, Vanités s’inscrit dans une
réflexion sur la virtualité et ses sources dans
l’art. La série de crânes nous renvoie à cette
nécessité de possession même au sein des
communautés virtuelles telle que Second
life. Ces crânes nous rappellent aussi que la
virtualité est associée à cette idée de survie
sous forme désincarnée, de corps sans
organe qu’est le réseau (Internet).
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
CHEMICAL SUNSET (SERIE DE 36)
2015
70x50 cm
Tirage lambda sous diasec
Courtesy Christophe Luxereau, Galerie Vanessa Quang
Edition 1/5
Prix sur demande
Le trio (Jules,
Catherine et Jim)
2011
120x60x90 cm
Carte Arduino,
servomoteurs,
composants
électroniques,
métronomes, bois
Installation sonore
Courtesy Laurent
Maureschal
Edition 3 + 1 EA
Prix sur demande
LAURENT
MARESCHAL
Laurent Mareschal est né à Dijon en 1975.
Il vit et travaille à Paris et y poursuit une
carrière d’artiste plasticien. Il fit ses études
aux Beaux-Arts de Paris (2000-2002) puis
devient résident au studio national des
arts contemporains. Dans ses vidéos,
installations et performances, Laurent
Mareschal recourt à des moyens inattendus.
Au cours de déplacements de contextes
symboliques, un geste simple devient le
support à une confrontation politique, un jeu
se transforme en lutte désespérée contre
le temps, une rencontre conviviale autour
d’une installation éphémère fait émerger
les récits historiques. Entre l’engagement
et la subtilité, ses projets trouvent leur force
dans l’expérience de ceux qui les partagent.
(Anna Olszewska, commissaire d’exposition
indépendante)Laurent Mareschal expose
régulièrement en France et à l’étranger, son
travail a notamment été montré au Victoria
& Albert Museum (Londres, Angleterre), au
Van Abbe Museum (Eindhoven, Hollande),
au CAPC (Bordeaux), au Grand Palais
(Paris), au Manege (Moscou, Russie), au
Fresnoy (Tourcoing), à BPS 22 (Charleroi,
Belgique) à la Fondation Ecureuil (Toulouse),
au Musée d’art d’Ashdod (Israël). En 2011, le
musée d’Art d’Ashdod a publié son premier
catalogue monographique.
Le Trio (Jules, Catherine et Jim) raconte
l’histoire d’un trio amoureux par le
truchement du rythme joué par trois
métronomes… Ces trois comparses qui
s’agitent s’appellent Jules, Catherine et Jim,
nommés ainsi en hommage aux héros du
roman d’Henri Pierre Roché et du film de
François Truffaut « Jules et Jim ». Les trois
métronomes battent au rythme du cœur
de ce fameux trio amoureux, ensemble à
deux, les uns contre les autres, etc. Cette
pièce raconte une histoire d’amour, avec
ses moments de béatitude et ses tragédies,
mais d’une manière abstraite à travers cette
courte chorégraphie rythmique.
Global Damage #1
2015
62,8x43,2 cm
Film plastique blanc
ABS et contreplaqué
Imprimante 3D et
découpe laser
Courtesy Audrey
Martin & Thomas
Rochon
Edition 1/25 + 2 EA
Prix sur demande
AUDREY
MARTIN &
THOMAS
ROCHON
Audrey Martin est une artiste qui vit et
travaille à Montpellier. Elle est diplômée de
l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de
Strasbourg. Son travail aborde l’idée du hors
champ à la fois spatial et temporel. A partir
de zones oubliées ou abandonnées, elle fait
apparaitre des images qu’elle s’applique à
déconstruire aussitôt. En 2015, elle présente
une exposition au Café Europa à Mons en
Belgique. Elle participe à l’exposition « Avoir
des yeux au bout des doigts » au centre d’art
L’œil, le Pompidou. Elle travaille actuellement
sur des projets à l’étranger et participe à
différentes résidences, et est également
membre du collectif La Glacière. Né en
1984, Thomas Rochon vit et travaille à Lyon.
Graphiste diplômé de l’Ecole Supérieure des
Arts Décoratifs de Strasbourg, il a travaillé
trois ans à Barcelone au sein du studio
RunDesign. Depuis 2012, il est installé
à Lyon où il travaille comme graphiste
indépendant. Il intervient dans tous les
domaines de design graphique (web, édition,
typographie, signalétique…). En 2011, il
fonde avec Audrey Martin et Muriel Joya le
collectif la Glacière dans lequel il multiplie les
collaborations.
Cette série de cartes postales numérotées
retranscrit des simulations de catastrophes
naturelles liées à l’impact d’une météorite
avec la Terre. Chaque personne peut
modifier ses données scientifiques (poids,
masse, vitesse) pour façonner sa propre
fin du monde sur le site www.purdue.edu/
impactearth. Grâce au site créé par des
scientifiques, l’homme peut mettre au point
et assister à sa catastrophe en rentrant
toutes les données scientifiques de la
météorite. Il est l’instigateur de sa propre fin
et peut la maitriser devant son ordinateur.
Ce geste presque ironique nous donne un
pouvoir virtuel inconditionnel, nous pouvons
à présent commander l’univers à la manière
de Dieu. La destruction de la terre devient
un jeu, un acte banal. Chacun peut choisir
et décider de sa fin du monde. Derrière cette
simulation, les scientifiques nous proposent
des résultats concrets, comme si ce genre
de catastrophe rentrait dans l’ordre naturel
des choses.
FONT DU SURF
(GOING SURFING)
2014
67x87 cm
Impression jet d’encre
sur papier satiné 260g
Courtesy Mazaccio &
Drowilal
Edition 2/3
Prix sur demande
MAZACCIO &
ROBERT
DROWILAL
Elise Mazac dit Mazaccio née en 1988.
Robert Drowilal né en 1986. Dès leur
rencontre en 2006, leur complicité a été
immédiate. Inspirés tous deux par l’art
conceptuel, le cinéma, la photographie
américaine et japonaise, ils prennent un vrai
plaisir à concevoir ensemble leurs œuvres
et s’associent. Ils pratiquent la photographie
en duo, autant pour la prise de vue que pour
la sélection des images. Leur photographie
ne s’attache pas seulement à décrire un lieu
ou des sujets spécifiques, elles sont aussi un
mode d’écriture qui leur permet de semer le
trouble entre le réel et sa représentation. Les
cultures numériques ont largement influencé
leur approche du médium photographique.
Leur association a généré de nombreuses
œuvres comme Paparazzia 2012, Wild Style
2014, et Champagne 2015. En parallèle
de leur pratique de la photographie ils ont
toujours collectionné beaucoup d’images
et pratique le photomontage. Les deux
pratiques se nourrissent mutuellement;
L’association, la confrontation, l’édition et
le montage d’images constituent pour eux
une partie importante du travail. D’une
manière générale leur travaux artistiques
court-circuitent les représentations qui nous
entourent, et offrent une réflexion sur les
modes de circulation et de consommation
des images.
Les collages de cette série intitulée «
Paparazzis », rassemblent sur une même
image des célébrités prises en photo
par des paparazzis dans leurs activités
favorites : à la plage, jouant au golf, allant au
supermarché… L’accumulation désamorce
le côté exceptionnel, et les stars retournent à
l’anonymat d’une foule.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
JOUENT AU GOLF (PLAYING GOLF)
2014
67x87 cm
Impression jet d’encre sur papier satiné 260g
Courtesy Mazaccio & Drowilal
Edition 2/3
Prix sur demande
Internet, est-ce que tu
m’aimes?
2015
Chien à la tête qui
bouge, arduino yun,
internet
Pièce unique
Prix sur demande
ALBERTINE
MEUNIER
Albertine Meunier pratique l’art dit numérique
depuis 1998 et utilise tout particulièrement
Internet comme matériau. Elle se définit
elle-même comme une net artiste, artiste
pas nette. Cette expression bien que
légèrement désuète – un net artiste étant
tout simplement un artiste de son temps –
contribue à lui conférer un visage humain,
bien loin de la froideur des machines
numériques. Ses travaux questionnent,
autant de manière critique que ludique, les
grands acteurs de l’Internet tel que Google,
Twitter ou Facebook et le nouveau monde
qui nous entoure, nouveau monde, qui,
rempli de transistors et microprocesseurs,
vit à la vitesse de la lumière des réseaux.
Elle tente dans ses recherches et dans ses
œuvres à révéler l’invisible ou la poésie
des choses numériques. Ainsi, elle travaille
plus particulièrement autour des grands
thèmes suivants : l’esthétique de l’Internet, la
matérialité et la matérialisation de l’Internet
mais explore aussi l’accumulation infinie que
provoque la forme numérique.
Dans notre temps, où ego et amour de soi
sont largement ancrés, où « liker » devient le
mode d’appréciation immédiat, une question
devient centrale. Cinq petits chiens à la tête
mouvante vous écoutent en permanence et
vous rassurent si vous leur posez la bonne
question: Est-ce-que tu m’aimes ? Cette
pièce, connectée à Internet, peut se jouer
de n’importe quel endroit dans le monde,
comme une pièce en duo, une personne
dans un lieu dialogue avec une personne
dans un autre lieu.
Jour après jour, les données de
mouvements sont capturées et s’inscrivent
sans fin dans des fermes de serveur.
Couchés sur le papier, les mouvements
d’Albertine se repèrent très facilement…
succession de 1, de 2, de 3, de 4 ou de 5. Au
premier coup d’œil, on repère le symptôme
des temps modernes, Etre immobile, soit
à dormir soit souvent le nez collé à l’écran.
Inéluctablement le papier listing imprime tous
les gestes d’Albertine.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
MLPL – 64 / xx
2015
Imprimante, papier listing, google activity api
Mouvement’s life paper listing
Pièce unique
Prix sur demande
L
2015
50x70 cm
Tirage jet d’encre
Courtesy Barnabé
Moinard
Edition 1/5
Prix sur demande
BARNABÉ
MOINARD
Barnabé Moinard est un artiste français né
en 1990. Il vit et travaille entre Arles et Paris.
Diplômé d’histoire de l’art à la Sorbonne, il
intègre ensuite l’Ecole Nationale Supérieure
de la Photographie d’Arles dont il poursuit
actuellement la dernière année du cursus.
Selon Banarbé Moinard, la grande force de
l’art numérique est très clairement celle de
la possibilité de dialogue entre l’œuvre et
le visiteur. En interrogeant la technologie
par l’art, Barnabé Moinard assure permettre
de mieux se rendre compte des enjeux et
des problématiques que celle-ci implique.
Lorsqu’il travaille, il essaye de suivre son
travail là où il l’emmène jusqu’à le faire
dérailler en quelque sorte. Il s’agit pour lui
d’être en permanence à la limite. Il aime
chercher à dérouter le regard, à ne pas
donner ce qui est attendu.
L’imagerie numérique, du smartphone au
drone de combat, est devenue indépendante
de l’œil humain. Le numérique peut créer
une image de la même façon qu’il peut
la lire voire même – parfois pour le pire
– l’interpréter. La question de l’image
opératoire dont a parlé mieux que quiconque
Harun Farocki est au cœur de ce travail qui
a vu le jour suite à un workshop à l’ENSP
d’Arles. Ces images sont des détournements
technologiques. Un programme inspiré des
moyens de reconnaissance lit et interprète
une image donnée (couleurs, formes
et lignes). Or, il n’y a rien à savoir dans
ces images, il est vain d’y chercher des
informations. De plus le résultat est souvent
erroné ou du moins inutile. Mais tant pis,
puisque s’ouvre alors un champ intriguant
qui voit l’objectivité de la machine rencontrer
la subjectivité de la création, l’espace se
modifier, la figuration devenir géométrie.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
Reconstruction
2015
50x40 cm
Tirage jet d’encre
Courtesy Barnabé Moinard
Edition 1/5
Prix sur demande
Camille #1
2015
50x50 cm
Tirage jet d’encre
Courtesy Barnabé Moinard
Edition 1/5
Prix sur demande
-Refiguration / Self-Hybridation
n°14
1998 Self-hybridation
précolombienne
Image : 150x100 cm
Tirage lambda couleur, encadré,
sous plexiglas
Edition de 3 + 1 EA
Prix sur demande
ORLAN
ORLAN est une artiste s’exprimant à travers
différents supports : peinture, sculpture,
installations, performance, photographie,
images numériques, biotechnologies. C’est
une des artistes françaises de l’art corporel
les plus connues au monde. Dès les années
1960, ORLAN interroge le statut du corps et
les pressions politiques, religieuses, sociales
qui s’y inscrivent. Son travail dénonce la
violence faite aux corps et en particulier aux
corps des femmes, et s’engage ainsi dans
un combat féministe. Elle fait de son corps
l’instrument privilégié où se joue notre propre
rapport à l’altérité. Le travail d’ORLAN sur
le corps se fait également par le biais de la
photographie : ainsi trouve-t-on ce médium
dans la photographie-sculpture du Baiser
de l’artiste, mais aussi des photographies
d’ORLAN en madone, dans le dispositif
scénique des opérations chirurgicales –
performances, photographies-affiches de
cinéma, etc. ORLAN explore également
l’utilisation des nouvelles technologies dans
le domaine des arts. Dans son travail de la
fin des années 1990 et du début des années
2000, les Self-Hybridations, l’artiste, par
le biais de la photographie numérique et
des logiciels de retouches infographiques,
hybride des visages de cultures différentes
(amérindiens, précolombiens, africains).
ORLAN tente ensuite d’élargir encore
les frontières de l’art contemporain en
utilisant les biotechnologies pour créer une
installation intitulée Manteau d’Arlequin, faite
à partir de cellules de l’artiste et de cellules
d’origines humaine et animale.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
Masque Janus Ekoi Nigeria et visages de femmes
Euro-Forezienne
2003
124x155,5 cm
Tirage lambda couleur, encadré, sous plexiglas
Edition 1/7 + 1 EA
Prix sur demande
Masque heaume Suku avec oiseau et visage de femme
Euro-Stéphanoise
2000
124x155,5 cm
Tirage lambda couleur, encadré, sous plexiglas
Edition 1/7 + 1 EA
Prix sur demande
SERIE « SALUDO AL
SIGLO XXI »
1986
100x100 cm
développé avec
logiciel CADAM,
metod « Ray Tracing »
impression numérique
Courtesy Rolando
Pena
Edition 1/3
Prix sur demande
ALEJANDRO
OTERO
Alejandro Otero est un artiste Vénézuélien
né en 1921 et décédé en 1990. Otero
travaille les formes basiques, abandonnant
la forme réelle des objets pour n’en faire
ressortir que leur essence plastique. Ce
style se retrouve par exemple dans ses
Cacerolas (casseroles) 1946, et dans ses
Cafeteras (cafetières) 1947. Il initia en 1951
un nouveau style non figuratif : des lignes de
couleur sur fond clair. En 1956, le Museum of
Modern Art de New York acheta le Coloritmo
n°1. Otero rentra à Caracas en 1964. À partir
de là, l’intérêt qu’il portait à la technologie
détermine une grande partie de son œuvre.
En 1973, Otero commença à travailler sur
la série de tableaux Tablones, variante des
lignes de couleur sur fond clair de 1951.
Après sa mort, par décret présidentiel, la
Fundación Museo de Arte La Rinconada vit
son nom changé en Fundación Museo de
Artes Visuales Alejandro Otero.
Cette œuvre est le résultat d’une recherche
menée pendant plus d’un an par Alejandro
Otero. Il a commencé en Mai 1986, à IBM
au centre scientifique vénézuélien en tant
que chercheur invité. Otero s’intéresse
alors au point de vue de l’ordinateur, c’est
ainsi que ses sculptures sont devenues
particulièrement esthétiques et pertinentes
pour le design automatique en raison de leur
nature géométrique.
Dans la pratique, le travail est programmé
pour résoudre les problèmes de design
conceptuel des modules qui sont stockés
dans la base de data et utilisés dans la
construction de différentes sculptures.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
SERIE « SALUDO AL SIGLO XXI »
30x30 cm
Courtesy Rolando Pena
Pièce unique
Prix sur demande
SERIE « SALUDO AL SIGLO XXI »
30x30 cm
Courtesy Rolando Pena
Pièce unique
Prix sur demande
SERIE « SALUDO AL SIGLO XXI »
30x30 cm
Courtesy Rolando Pena
Pièce unique
Prix sur demande
Or Noir
2014
6min30
Vidéo
Courtesy Rolando
Carmona
Prix sur demande
ROLANDO
PEÑA
Rolando Peña est un artiste vénézuélien
né en 1943. Il est l’un des pionniers de la
scène underground latino-américaine des
années 60, et une figure majeure de l’art
contemporain vénézuélien. Surnommé
le « Prince noir », Pena a été formé à la
danse et au théâtre. Il a créé de nombreux
happenings, projets de cinéma expansif,
projets multimédia et performances entre
Caracas et NY depuis 1964. Il fait partie
de cette génération de pionniers qui
arrivèrent à la technologie en partant de
l’art conceptuel, dans l’intention de créer
un espace de dialogique entre l’œuvre d’art
et le spectateur. Il développe d’abord ses «
expériences » en utilisant les technologies
analogiques, jusqu’aux années 80, quand
il intègre les laboratoires d’IBM à Caracas.
Depuis ce moment jusqu’à aujourd’hui il
élabore une vaste production d’œuvres
multimédia, générant des espaces virtuels,
animations digitales ou sculptures 3D afin de
réfléchir sur son obsession : « l’or noir » (Le
pétrole). Il a fait du baril doré à la fois une
icône et une allégorie de notre époque.
Depuis plus de quarante ans, il s’est identifié
à la fois personnellement et artistiquement
au seul thème du pétrole. Il reconnait la
puissance presque divine que l’on accorde
à cette substance noire (appelée Mené pour
les indiens qui l’utilisaient simplement pour
imperméabiliser leurs pirogues.)
« Méne digital » (1990) est une des
premières œuvres numériques au
Venezuela.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
MENE DIGITAL
1987-1990, 1x1 m
Tirage Lambda
Courtesy Rolando Carmona
Edition 1/3
Prix sur demande
MENE DIGITAL
1987-2015, 30x30 cm
Tirage Lambda
Courtesy Rolando Carmona
Pièce unique
Prix sur demande
Incunable Digital
(serie)
2014-2015
36x46 cm
Photogramme
Courtesy Pascale
Peyret – Incunable
Digital 2014
Pièce unique
Prix sur demande
PASCALE
PEYRET
Pascale Peyret, photographe et plasticienne
vit et travaille à Paris. Installations,
photographies, vidéos, son travail interroge
notre perception du monde et l’ambiguïté
des liens qui unissent l’homme à la nature
et aux produits manufacturés. Elle participe
actuellement aux Photaumnales de Beauvais
où elle présente DesAssemblage(s) une
série de travaux qui associent les outils
numériques d’aujourd’hui aux techniques
anciennes de photographie.
Cette image pétrifiée abstraite et
onirique qui s’immobilise sur les écrans
d’ordinateur brisés ou ont défilé des millions
d’informations. Le flux des données s’enraye,
le temps se fige sur ces épanchements
de cristaux liquides. Elle y voit une forme
d’archéologie digitale. Incunable Digital
donne une lecture singulière de ces icones
numériques. Pascale Peyret utilise la
technique « pauvre » du photogramme pour
enregistrer la lumière qui émane des écrans
cassés. Dans l’obscurité du laboratoire
se révèle l’empreinte fossile de formes
quasi organiques. Pascale Peyret explore
le matériau informatique au rebus depuis
une dizaine d’années; Chaque création est
une sorte de témoin temporel précis. On
peut d’ores et déjà parler d’une archéologie
numérique. Incunable Digital s’inscrit dans
cette observation. A travers des installations,
des photographies, des vidéos, son travail
questionne la mémoire du règne végétal, et
celle des hommes à travers leurs productions
industrielles. La série Incunable Digital met
en œuvre la technique photographique «
pauvre » du photogramme pour révéler un
négatif de l’image fossile, un tirage unique à
l’ère de l’image multiple.
The Place We’ve
Been-Genève
20+1V2
2014
40x60 cm
Emulsion
photosensible sur
peinture
Courtesy Laurence
Bernard
Pièce unique
Prix sur demande
BERTRAND
PLANES
Bertrand Planes est né à Perpignan en 1975.
Il vit et travaille actuellement à Paris. Initié
au codage et aux arts visuels, il est diplômé
des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD) et de
l’Ecole Supérieure des Arts de Grenoble. Il
est notamment connu pour ses réflexions
sur la finalité de l’art. Il crée des vidéos,
met en place des processus techniques
complexes en collaboration avec les
chercheurs du CNRS et créer de nouveaux
outils à partir de mécanismes préexistant.
Une des pratiques artistiques de Bertrand
Planes consiste à altérés les impératifs
fonctionnels et commerciaux d’une série
d’objets standards. Tout en conservant leurs
qualités esthétiques, il le garde éloignés de
ces fonctions premières afin d’en apporter,
d’en créer de nouvelles, pouvant être parfois
en complète contradiction avec leur fonction
d’origine. Bertrand Planes s’est installé au
revers du réel, tout contre lui, pour mieux
le tirailler. Sculpture constructiviste blanche
métamorphosée par le truchement d’une
projection vidéo en ode consumériste :
Planes navigue en surface pour mieux
percer son illusionnisme. Aux meubles qu’il
récupère, il donne une nouvelle existence.
Peints en blanc comme une empreinte
fantomatique, les mises en scènes revêtent
leur passé fonctionnel le temps de l’image de
leur matière projetée.
Il est co-auteur d’articles scientifiques.
Ses dernières expositions se sont tenues
à Berlin, Saint-Pétersbourg, Copenhague,
Paris, Singapour, Brésil, Moscou.
Après avoir enduit d’émulsion photosensible
la toile et le cadre, l’image du tableau est
projetée sur le tableau lui-même à l’aide d’un
vidéo projecteur, puis l’image est révélée
dans un bain de chimie argentique.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
The Place We’ve Been GENÈVE 21+1V2
2014
68x47 cm
Emulsion photosensible sur peinture
Courtesy Laurence Bernard
Pièce unique
Prix sur demande
VIRT1210
2015
25x18x2 cm
Technique mixte
Courtesy Dani Ploeger
Edition 6/10
Prix sur demande
DANI
PLOEGER
Dani Ploeger est un artiste et théoricien
vivant actuellement à Londres. Dani Ploeger
est doctorant de l’University of Sussex,
UK, et Professeur, il préside notamment
le cours sur les Arts de la Performance
à la Royal Central School of Speech
and Drama, University of London. Il est
également chercheur en charge d’un projet
arts-science AHRC-funded, portant sur
la performance digitale et les politiques
de gaspillage électronique. Sur le plan
artistique, ses travaux actuels portent sur la
matérialité des appareils électroniques. Il est
particulièrement intéressé par la décadence
des nouveaux médias, dans un contexte
muséal et plus largement au sein de la
culture.
Depuis deux ans, il voyage à travers la
Grande-Bretagne, les Etats-Unis, Hong
Kong, Nigeria et Egypte pour suivre les
traces de la consommation électronique
depuis les centres commerciaux et le centre
de la culture consommatrice jusqu’à sa
vie après utilisation, dans les poubelles et
les lieux de traitements pour le gaspillage
électronique qui sont cachés de notre
expérience quotidienne. Intéressé par la
rematérialisation de l’expérience faite par
l’utilisation d’appareils électroniques, qui
sont souvent trompeusement perçus comme
immatériels à travers une focalisation sur
leur design agréable, une obsolescence
rapide, et des concepts comme le « Cloud
», la « réalité virtuelle », et « village global
». La couche de métal réduit les appareils à
leur seule opération la plus basique, c’està-dire le chargement de batterie. Ainsi, ils
deviennent des objets individualisés qui
sont principalement expérimentables au
niveau de la matière et qui survivront à leurs
homologues ordinaires. VIRT1210 (iPad
mini), est une tentative de réaccommodation
de la poussière obtenue lors du traitement
du gaspillage électronique et qui provient
d’une usine de recyclage en GrandeBretagne. Le matériel toxique, qui reste
après que toutes les ressources recyclables
en ont été extraites est présenté dans un
emballage blister de vente au détail standard
(VIRT1210) pour les accessoires d’iPad Mini.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
Charging
2014-2015
70x30x110 cm
Technique mixte
Courtesy Dani Ploeger
Edition 1/1 + 1 EA
Prix sur demande
RCTNGL
2015
Dimensions variables
Technique mixte
Courtesy Olivier Ratsi
Edition 1/3 + 1 EA
Prix sur demande
OLIVIER
RATSI
Olivier Ratsi vit et travaille à Paris. Le travail
d’Olivier Ratsi pose la réalité objective, le
temps, l’espace et la matière comme autant
de notions d’informations intangibles. Se
basant sur l’expérience de la réalité et de ses
représentations ainsi que sur la perception
de l’espace, il conçoit des œuvres qui
amènent le spectateur à se questionner
sur sa propre interprétation du réel. Son
travail a été présenté dans le New York
Times Magazine pour lequel il a réalisé un
travail de commande, ainsi que dans des
festivals d’arts numériques tels qu’Elektra
et Mutek au Canada, en Suisse au Mapping
Festival, en Corée, à Taiwan, au festival
Croisement en Chine, au Mexique, au
Brésil, Vidéoformes, et Bains Numériques…
Olivier Ratsi a cofondé ANTIVJ en 2007,
un «label visuel» spécialisé dans les
projections audiovisuelles, les performances
architecturales et les installations
lumineuses. En 2015, il a participé à
l’exposition Cinétique Numérique Aujourd’hui
/ Galerie Denise René, Paris, France, ainsi
qu’à l’exposition Anarchitecture Tokyo /
Atsuko Gallery, à Tokyo. Au festival Mutek
à Barcelone, ainsi qu’à la Media Ambition
Tokyo à Tokyo.
RCTNGL est une œuvre issue d’un projet
global appelé Echolyse. Ce projet questionne
notre appréhension de l’espace sous
différentes formes : installation autonome
et in situ ou réalisation de modules sous la
forme d’objets. RCTNGL se compose d’un
support en angle droit sur lequel est projeté
un contenu génératif. Ce dispositif utilise
la technique de l’anamorphose permettant
de révéler au spectateur, lorsqu’il se situe
à une distance précise, une nouvelle
approche du dispositif. Depuis des années,
son travail est basé sur des dispositifs
mélangeant différentes techniques, utilisées
principalement lors de performances
mapping : l’anamorphose, l’utilisation de la
perspective et du principe du point de fuite…
Ces techniques poussées d’une manière
radicale ont formé le noyau du projet
Echolyse en aboutissant sur une série de
travaux de tailles différentes ; RCTNGL étant
le projet le plus petit et le plus adapté pour
être présenté en configuration « galerie ».
Hybrid Love I
2015
120x100x300 cm
Technique mixte
Courtesy Pia MYrvoLD
& Théoriz
Pièce unique
Prix sur demande
PIA
MYRVOLD &
THÉORIZ
Pia MYrvoLD : est une artiste née en
Norvège en 1960. Elle vit et travaille à
Paris et à New York depuis 1992. Avec
la philosophie d’un art interdisciplinaire,
depuis les années 80, Pia MYrvoLD explore
et combine en même temps les media
: la peinture, le son, la vidéo, le design,
l’urbanisme et les nouvelles technologies. La
recherche expérimentale de Pia MYrvoLD
sur les media visuels a tissé un pont entre
la mode et les nouvelles technologies,
le monde de l’art et du design dans ses
projets hybrides. Dans le catalogue “Works
in motion” la philosophe Christine BuciGlucksmann écrit : “Pia MYrvoLD inscrit
dans l’art une complexité pensée et multisensorielle, où elle se revendique comme
peintre dans les images flux qui captent le
temps et l’ambivalence de toute culture de
plus en plus hybridée.”
THÉORIZ est un collectif d’artiste et un
studio de création Art et technologie
spécialisé dans la conception d’expériences
interactives et de spectacles audiovisuels
innovants. Porté par David- Alexandre
CHANEL et Jonathan RICHER, artistes
et ingénieurs dans les nouveaux médias,
THÉORIZ s’intéresse aux émotions que
nous éprouvons au contact des nouvelles
technologies, questionnant la science par
l’Art.
Avec cette œuvre, ils ont enquêté sur le lien
entre la machine et l’humain
et notre faculté à les aimer si rapidement,
et de nous rapprocher d’eux au point même
de les toucher. Interagir et expérimenter
la vie d’un robot est un début à notre
compréhension de leur futur. Fasciné
par notre relation avec les technologies
innovantes d’aujourd’hui, Théoriz a
commencé à travailler avec des robots,
expérimentant l’attraction spéciale que l’on
a pour ces créatures, et nos sentiments
spéciaux pour eux.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
Hybrid Love II
2015
120x100x300 cm
Technique mixte
Courtesy Pia MYrvoLD & Théoriz
Pièce unique
Prix sur demande
Hybrid Love III
2015
120x100x300 cm
Technique mixte
Courtesy Pia MYrvoLD & Théoriz
Pièce unique
Prix sur demande
C3PO by PAUL-D
2015
25x30 cm
Acrylique sur toile
Courtesy de l’artiste
Pièce unique
Prix sur demande
PATRICK
TRESSET
Patrick Tresset est un artiste français qui
vit et travaille à Londres. Il pratique depuis
toujours l’informatique, la peinture, le
dessin ainsi que la sculpture. Fasciné par le
comportement humain, son attention se porte
plus spécifiquement sur la façon dont on
perçoit le monde. De ce fait la représentation
de l’Artiste est également sous entendue à
travers ces robots. Son but artistique est de
créer des systèmes autonomes capables de
produire des images qui ont une similitude
émotionnelle et un impact esthétique aussi
fort qu’une œuvre produite par la main de
l’Homme. La machine n’a donc pas vocation
à dessiner aussi bien que l’humain mais à
avoir un effet esthétique sur le spectateur.
Le travail de Patrick Tresset connait un large
succès, de nombreux musées exposent
ses œuvres, notamment le Victoria and
Albert Museum (UK), le Centre Pompidou
(FR). Sa dernière exposition de avril à juin
2015 a eu lieu au musée d’Art Moderne et
Contemporain de Séoul en Corée du Sud.
En tant que chercheur, il publie des articles
sur l’intelligence artificielle, l’esthétique et
la créativité numérique, la robotique, le
dessin, l’art digital ainsi que sur le graphisme
numérique.
5 Robots Named Paul est une installation
théâtrale dans laquelle l’humain devient un
acteur. A travers une scène qui nous rappelle
le cours de dessin de modèles vivants,
l’humain prend place afin d’être dessiné par
5 robots.
Autres oeuvres exposées à VARIATION :
NAO by PAUL-D
2015
25x30 cm
Acrylique sur toile
Courtesy de l’artiste
Pièce unique
Prix sur demande
PINOCCHIO
2015
25x30 cm
Acrylique sur toile
Courtesy de l’artiste
Pièce unique
Prix sur demande
Cloud Gate Variation
#18
2012
176,46x150 cm
Tirage numérique
monté sur dibond
Courtesy François
Vogel
Prix sur demande
FRANÇOIS
VOGEL
François Vogel est né et a grandi à Meudon
en banlieue parisienne. Il commence des
études scientifiques tout en pratiquant le
dessin, la peinture et le cinéma d’animation.
Après des études d’arts plastiques, il part
faire son service militaire comme tambour
en Nouvelle Calédonie. De retour à Paris,
il partage son temps entre la photographie
(expériences avec le sténopé, fabrications
d’appareils photographiques, de caméra), et
la vidéo (assiste l’artiste vidéaste Dominik
Barbier, réalise des truquages au studio
Mikros image). C’est ainsi que depuis une
vingtaine d’années, il combine son poste de
directeur (publicités) et son travail d’auteur
(court métrages). Ses court métrages ont
remporté de nombreux prix dans les festivals
et ont fait l’objet de plusieurs rétrospectives
(Clermont-Ferrand, Dubaï, Sofia, Sapporo,
Milan, Vendôme et Valence). Inventeur
d’appareils photo, fabricant de caméras
virtuelles, François Vogel est à la fois artiste
et chercheur. Depuis ses expériences
photographiques jusqu’à ses créations
cinématographiques, il joue avec notre
regard, manipule notre perception du réel
et nous plonge dans un univers unique. Il
crée en 2008 la société Drosofilms, avec
laquelle il produit aujourd’hui ses courts
métrages. Il s’agit de deux autoportraits, l’un
photographié dans un escalier d’immeuble
à Sao Paulo, l’autre devant le « Cloud Gate
» de Chicago. Ces photographies que
l’on pourrait qualifier de selfies déformés,
présentent un personnage posant devant un
espace qui se courbe, se replie sur lui-même
et se multiplie. Mais à l’inverse du selfie dont
le message est : « regardez, j’étais ici ! » et
qui ancre le personnage dans un lieu, ces
autoportraits envisagent un lien différent
entre le sujet et le décor qui l’entoure. Dans
ces autoportraits, le sujet se retrouve en
apesanteur dans le décor plutôt que d’y
être posé et le monde autour de lui semble
vivant, presque menaçant, au point de
vouloir l’engloutir.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
CLOUD GATE Variation #18
2012
176,46x150 cm
Tirage numérique monté sur dibond
Copyright ©François Vogel
Edition 1/5 + 2 EA
Prix sur demande
REGLEMENT DE
JEU
SERIE
COLOSSEUM
2014
120x160 cm
Tirage C-print sous
Diasec
Courtesy Du
Zhenjun, Galerie RX
France
Edition de 6
Prix sur demande
DU
ZHENJUN
Né en 1961 à Shanghai, Chine. Il vit
et travaille entre Paris et Shanghai. De
formation classique, Du Zhenjun est
un artiste pluridisciplinaire qui mène un
travail singulier au sein duquel il utilise le
multimédia. Dans son travail de vidéo, il
impulse une interactivité pour quiconque
s’approche de ses installations et utilise
l’informatique comme vecteur de messages
actuels afin de révéler les pouvoirs de la
société de l’information et sa capacité à
intégrer quiconque, à manipuler l’individu.
Transformant l’espace, il offre divers niveaux
de lecture dans des créations de grande
amplitude qui oscillent entre un rendu
ludique et un contenu tragique. Tout comme
sa première série photographique « Tour de
Babel » débutée en 2010, témoignant – entre
l’ironie et le questionnement – d’un monde
contemporain apocalyptique où l’humanité
affronte des catastrophes qu’elle a autogénérées. En 2015, il propose une exposition
personnelle à la Pearl Lam Gallery à
Shanghai et se trouve être l’affiche officielle
de Roland Garros. En 2014, il présente
son travail au Château de Chambord en
France. Son travail est également largement
présenté à l’international (Allemagne,
Espagne, Japon etc…).
Le projet de la tour de Babel a commencé
en 2008 avec la création de 6 photos
représentant un nouveau pays imaginé
par l’artiste. Chaque photo correspond à
un événement particulier qui se déroule
dans ce pays, au pied d’une tour, créée de
toute pièce par un assemblage de photos
numériques. Cette série s’articule autour
du thème du langage numérique donc
universel. En 2011 sont apparues d’autres
photographies centrées davantage sur
le bas de la tour, où les humains et leurs
comportements passent au 1er plan. La série
Coloseum est la seconde partie du projet.
Elle représente également l’univers d’Internet
où sévit une compétitivité cruelle où chaque
individu mène un combat permanent sur une
scène mondialisée.
Autre oeuvre exposée à VARIATION :
DISTRESS : TOUR DE BABEL
SERIE COLOSSEUM
2014
120x160 cm
Tirage C-print sous Diasec
Courtesy Du Zhenjun, Galerie RX France
Edition de 6
Prix sur demande
NOS PARTENAIRES
Un grand merci à ceux qui nous aident par leur contribution à produire cette exposition.
CONTACTS
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culturels, à la Gaîté Lyrique.
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