Dossier presse

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Dossier presse
Projet 2015
Cie Arquidam
JEAN ET BEATRICE
Un texte de Carole Fréchette
Mise en scène Séverine Zufferey
Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected]
LE CONTENU
LA DISTRIBUTION
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LE TEXTE
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L'AUTEUR
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LES INTENTIONS DE MISE EN SCENE
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LES CURRICULUMS VITAE
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LA COMPAGNIE ARQUIDAM
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TOURNEE
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LA DISTRIBUTION
Durée
Mise en scène
75 minutes
Séverine Zufferey
Dramaturgie et assistanat
Interprétation
Création lumières
Guy Chevalley
Maxime Bailleul
Séverine Zufferey
Baptiste Mongis
Scénographie
Sév&Sam
Administration
Sam
Graphisme
Aki
Production
Cie Arquidam
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LE TEXTE
Dans un appartement au trente-troisième étage d'une tour, Béatrice attend l'homme
qui la délivrera de sa solitude. Elle fait passer une annonce promettant une
récompense substantielle à l'homme qui saura l'intéresser, l'émouvoir et la séduire.
Jean, un chasseur de primes expérimenté, se soumet aux trois épreuves par appât du
gain. Mais Béatrice hausse les enchères. Il s'agit en fait d'inventer l'amour.
L'appartement se transforme alors en piège, la rencontre devient un duel. Tour à
tour, Jean et Béatrice mettent en scène leurs gestes de l'intimité, miment les
échanges de confidences, les disputes et les réconciliations, le partage du quotidien
et l'usure du temps. Chaque tentative est une sorte de théâtre-vérité. Suffirait-il de
croire à l'amour pour le faire exister ?
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L'AUTEUR
Québéquoise, formée à l'Ecole Nationale de Théâtre du Canada, Carole Fréchette
fait partie du Théâtre des Cuisines jusqu'au tournant des années quatre-vingt. Elle a
été parallèlement enseignante, organisatrice de festival et critique.
Elle est l'auteur de douze pièces dont Les Quatre morts de Marie, Les sept jours de
Simon Labrosse, La peau D'Elisa, Violetta sur la terre, Le Collier d'Hélène.
Son théâtre est traduit à ce jour en quinze langues et joué dans de nombreux pays à
travers le monde.
Certains de ses textes ont été produits à la radio. Les sept jours de Simon Labrosse
ainsi que Jean et Béatrice ont été adaptés pour la télévision: un court métrage a
également été tiré de Les sept jours de Simon Labrosse.
Ses œuvres ont été saluées par de nombreuses récompenses au Canada et ailleurs.
En 2002, la SACD lui a décerné le prix de la Francophonie qui soulignait le
rayonnement de son œuvre dans l'espace francophonie; elle reçoit de nombreux prix
dont le prix Siminovitch à Toronto, une des plus importantes récompenses théâtrales
du Canada.
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LES INTENTIONS DE MISE EN SCENE
La pièce se présente comme une métaphore de toute relation amoureuse, ou plutôt de
l'apprentissage de l'amour inhérent à celle-ci, ramené à un niveau symbolique qui en
souligne toute la violence, toute la crudité. En ce domaine, qui peut se dire adulte ?
Chaque liaison nous replace dans une forme d'adolescence qui ne peut qu'avancer à
tâtons et voit ses idéaux ébranlés par la réalité de l'autre dans toute son altérité,
quand il cesse d'être fantasme ou projection. Sous des allures de conte de fée
moderne, le texte propose une analyse des motivations à l'œuvre dans la séduction.
Il y a donc Jean et Béatrice. Loin de former le couple attendu, ils constituent deux
individualités qui se rencontrent et se confrontent. Leur chemin n'est pas tracé
d'avance, ils sont acteurs de leur histoire mais restent soumis à leurs propres réflexes.
Toute l'intrigue repose sur la possibilité de trouver, à un moment donné, un
emboîtement à leurs volontés respectives, emboîtement qui pourra ensuite s'inscrire
dans le cercle d'une relation, à l'image d'une clé jouant dans la serrure.
La mise en scène explorera donc ces empêchements, ces espoirs exprimés et déçus.
La pièce se déroule intégralement dans l'appartement de Béatrice. Ce confinement
physique peut bien sûr se lire comme une limite psychique du personnage – son
incapacité à s'abandonner à l'amour. Le décor sera donc pensé comme une entité
organique qui réagit à ses émotions : du sable par terre qui emprisonne les pieds de
Béatrice, des pommes suspendues au plafond comme des cœurs qui tantôt rougeoient
tantôt s’enténèbrent... Une véritable symbiose.
Jean fait ici figure d'intrus. Réservé, pragmatique, autoproclamé chasseur de primes,
il cache le manque de sens de son existence derrière une obsession de l'argent, à
l'image d'un billet de banque avec lequel il jouera de façon maniaque. Pris au piège
de Béatrice, acculé face à ses propres failles, il fendra littéralement le mur pour
s'échapper, laissant derrière lui une trace rougeâtre. Dans ce lieu protégé, les
ouvertures sont autant de cicatrices.
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Les éléments de décor que sont le fauteuil et la table basse intégreront un système
d'attaque et de défense : arme, refuge ou bouclier, ils valseront sous les coups,
jusqu'à servir à un simulacre de lit conjugal, autre champ de bataille. Enfin les effets
sonores seront réduits au minimum pour laisser place à l'affrontement verbal.
Quelques notes d'un air bien connu (« Un jour, mon prince viendra ») rythmeront
simplement les endormissements de Béatrice voulus par le texte et pensés ici comme
des tentatives d'autodéfense, par un retour au rêve de l'amour parfait.
Mais loin de louvoyer du côté de la fable amoureuse ou de la psychanalyse, la mise
en scène s'attachera à donner une vision vivante de l'affrontement de Jean et
Béatrice, qui n'évacue pas la question du désir, du corps comme enjeu de séduction
ou encore de la violence potentielle. L'effort physique demandé aux comédiens est se
présente comme le complément indissociable de la réflexion de l'auteure, à l'image
de l'amour même qui est à la fois intellectuel et charnel.
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LES CURRICULUMS VITAE
Séverine Zufferey
Formée au conservatoire de danse de Sion et à
l'école professionnelle de danse Epsedanse à
Montpellier, Séverine travaille pendant quinze ans
comme interprète pour plusieurs compagnies
artistiques en Allemagne, Espagne et Suisse. Depuis
1997, elle réalise avec sa compagnie Arquidam une
dizaine de créations mêlant danse et théâtre. Après
un séjour de deux ans à Paris, où elle entreprend une
formation de théâtre et de mise en scène, elle monte La Station Champbaudet dans le
cadre du festival Labiche au théâtre du Nord-Ouest à Paris. De retour en Suisse, elle
monte Music-Hall au théâtre des Grottes en 2012 et au Comico Teatro, spectacle
pour lequel elle reçoit le soutien de la Ville de Genève et la Loterie Romande. En
2012, elle écrit sa première pièce de théâtre La Petite Quincaillerie de la mort qu'elle
monte en 2014 au théâtre des Grottes. En 2013, elle est sélectionnée pour suivre le
cours d'écriture dramatique des Maisons Mainou avec un nouveau texte Les Rigoles.
Maxime Bailleul
Après un DEUG en Arts du spectacle, il étudie chez Blanche
Salant et Paul Weaver, à l'acting Laboratory ainsi qu'au
Sudden Théâtre.
Maxime Bailleul joue dans quelques comédies musicales pour
enfants. Il travaille dans plusieurs spectacles mis en scène par
Raymond Acquaviva dont entre autres: Aux larmes citoyens
'Dom Juan, Le Misanthrope. En juillet 2002, il rentre dans la
troupe de Pierre Cardin suite au Festival du Palais Bulle. Avec
cette troupe il a incarné en Italie et en Russie Gorvenal dans
Tristan et Iseult, Federico Garcia Lorca dans Dali Folies, et John de Nantucket dans
'Pawana'. Il a également joué dans Petites comédies rurales de Roland Fichet - mise
en scène de Bruno Allain, Le malade imaginaire de Molière - mise en scène de
Léonard Matton, Le rêve de Sigismond de Calderon - mise en scène de Stéphane
Roche, Le diable en partage de Fabrice Melquiot - mise en scène de Johana Boyé,
Les monstres de Dubillard - mise en scène de Prune Lichtlé. Il joue en 2012 dans
Une femme nommée Marie sous la direction de Robert Hossein. En Suisse dès 2012,
il travaille pour la compagnie genevoise Arquidam dans Music-Hall et La Petite
quincaillerie de la mortCie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected]
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Guy Chevalley
Guy Chevalley est né en 1985 à Genève. Diplômé en
histoire de l'art et socioéconomie à l'Université de Genève,
il travaille actuellement comme rédacteur-correcteur
indépendant en marge de son engagement dans le collectif
AJAR – Association de jeunes auteurs, qu'il a cofondé en
2012. Récompensé de plusieurs prix littéraires, dont le Prix
du Jeune Ecrivain de langue française en 2009, il oriente
son écriture vers le théâtre après deux ateliers suivis auprès d'Emanuelle delle Piane
en 2012 et 2013, à la Villa Bernasconi et aux Maisons Mainou. Il a également été
chroniqueur théâtre pour le mensuel 360° et récemment lauréat du concours de
piécettes organisé par les associations Tulalu et Poudre d'âmes, soutenu par la SSA:
son texte Le piège à guêpes a été mis en lecture au Théâtre du Lapin Vert et publié
dans Le Persil.
Baptiste Mongis
Création lumières, technicien
Après un Bac en Arts Appliqués, un DMA en régie de spectacle, il
crée en 2011, avec Gabrielle Marion, le collectif What's The Foc
au sein duquel il travaille comme éclairagiste mais aussi comme
auteur et metteur en scène. En 2010 il obtient à Lyon une licence
et un master en études théâtrales puis monte à Paris où il accepte
un poste de régisseur au théâtre de l'Essaïon. Il intervient
régulièrement comme créateur lumières auprès de troupes
indépendantes qui le font voyager dans toute la France. Il poursuit
parallèlement son travail d'écriture. Il est lauréat du Prix du Jeune
Ecrivain 2011).
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LA COMPAGNIE ARQUIDAM
La compagnie Arquidam voit le jour au milieu des années 1990 sous l'impulsion de
Séverine Zufferey, animée par l'envie de monter ses propres créations.
De 1995 à 2008, la compagnie crée plus d'une dizaine de spectacles, d'abord
chorégraphiques: Antwort Auf? Soledad, Corrida... et Poison qui reçoit le Prix du
meilleur espoir au Festival de danse off de Montreux. Elle oriente ensuite son travail
vers le théâtre et réalise des mises en scène de textes divers, parfois écrits pour
l'occasion (Au bord de la vie, Petites métamorphoses sans gravité, 1,2,3 Solos).
Une période de résidence à Berlin puis à Paris, va marquer un tournant important
dans ses choix artistiques. Après la mise en scène d'un Labiche, la compagnie cultive
son identité théâtrale à travers la création de spectacles d'auteurs contemporains et /
ou suisses.
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TOURNEE
Du 07 au 17 janvier 2015, Me - Sa 20H00
Au Théâtre L'Etincelle MQJ, 18bis, Avenue Ste-Clotilde, 1211 Genève,
Réservations: Tél. 022 545 20 20
Du 23 au 24 janvier 2015, Ve - Sa 20H15
Au Alizée-Théâtre, Route de Riddes 87, 1950 Sion,
Réservations: Sms/Tél. 079 714 23 41; [email protected]
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