Dossier presse
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Projet 2015 Cie Arquidam JEAN ET BEATRICE Un texte de Carole Fréchette Mise en scène Séverine Zufferey Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] LE CONTENU LA DISTRIBUTION 3 LE TEXTE 4 L'AUTEUR 5 LES INTENTIONS DE MISE EN SCENE 6 LES CURRICULUMS VITAE 8 LA COMPAGNIE ARQUIDAM 10 TOURNEE 11 Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -2 - LA DISTRIBUTION Durée Mise en scène 75 minutes Séverine Zufferey Dramaturgie et assistanat Interprétation Création lumières Guy Chevalley Maxime Bailleul Séverine Zufferey Baptiste Mongis Scénographie Sév&Sam Administration Sam Graphisme Aki Production Cie Arquidam Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -3 - LE TEXTE Dans un appartement au trente-troisième étage d'une tour, Béatrice attend l'homme qui la délivrera de sa solitude. Elle fait passer une annonce promettant une récompense substantielle à l'homme qui saura l'intéresser, l'émouvoir et la séduire. Jean, un chasseur de primes expérimenté, se soumet aux trois épreuves par appât du gain. Mais Béatrice hausse les enchères. Il s'agit en fait d'inventer l'amour. L'appartement se transforme alors en piège, la rencontre devient un duel. Tour à tour, Jean et Béatrice mettent en scène leurs gestes de l'intimité, miment les échanges de confidences, les disputes et les réconciliations, le partage du quotidien et l'usure du temps. Chaque tentative est une sorte de théâtre-vérité. Suffirait-il de croire à l'amour pour le faire exister ? Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -4 - L'AUTEUR Québéquoise, formée à l'Ecole Nationale de Théâtre du Canada, Carole Fréchette fait partie du Théâtre des Cuisines jusqu'au tournant des années quatre-vingt. Elle a été parallèlement enseignante, organisatrice de festival et critique. Elle est l'auteur de douze pièces dont Les Quatre morts de Marie, Les sept jours de Simon Labrosse, La peau D'Elisa, Violetta sur la terre, Le Collier d'Hélène. Son théâtre est traduit à ce jour en quinze langues et joué dans de nombreux pays à travers le monde. Certains de ses textes ont été produits à la radio. Les sept jours de Simon Labrosse ainsi que Jean et Béatrice ont été adaptés pour la télévision: un court métrage a également été tiré de Les sept jours de Simon Labrosse. Ses œuvres ont été saluées par de nombreuses récompenses au Canada et ailleurs. En 2002, la SACD lui a décerné le prix de la Francophonie qui soulignait le rayonnement de son œuvre dans l'espace francophonie; elle reçoit de nombreux prix dont le prix Siminovitch à Toronto, une des plus importantes récompenses théâtrales du Canada. Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -5 - LES INTENTIONS DE MISE EN SCENE La pièce se présente comme une métaphore de toute relation amoureuse, ou plutôt de l'apprentissage de l'amour inhérent à celle-ci, ramené à un niveau symbolique qui en souligne toute la violence, toute la crudité. En ce domaine, qui peut se dire adulte ? Chaque liaison nous replace dans une forme d'adolescence qui ne peut qu'avancer à tâtons et voit ses idéaux ébranlés par la réalité de l'autre dans toute son altérité, quand il cesse d'être fantasme ou projection. Sous des allures de conte de fée moderne, le texte propose une analyse des motivations à l'œuvre dans la séduction. Il y a donc Jean et Béatrice. Loin de former le couple attendu, ils constituent deux individualités qui se rencontrent et se confrontent. Leur chemin n'est pas tracé d'avance, ils sont acteurs de leur histoire mais restent soumis à leurs propres réflexes. Toute l'intrigue repose sur la possibilité de trouver, à un moment donné, un emboîtement à leurs volontés respectives, emboîtement qui pourra ensuite s'inscrire dans le cercle d'une relation, à l'image d'une clé jouant dans la serrure. La mise en scène explorera donc ces empêchements, ces espoirs exprimés et déçus. La pièce se déroule intégralement dans l'appartement de Béatrice. Ce confinement physique peut bien sûr se lire comme une limite psychique du personnage – son incapacité à s'abandonner à l'amour. Le décor sera donc pensé comme une entité organique qui réagit à ses émotions : du sable par terre qui emprisonne les pieds de Béatrice, des pommes suspendues au plafond comme des cœurs qui tantôt rougeoient tantôt s’enténèbrent... Une véritable symbiose. Jean fait ici figure d'intrus. Réservé, pragmatique, autoproclamé chasseur de primes, il cache le manque de sens de son existence derrière une obsession de l'argent, à l'image d'un billet de banque avec lequel il jouera de façon maniaque. Pris au piège de Béatrice, acculé face à ses propres failles, il fendra littéralement le mur pour s'échapper, laissant derrière lui une trace rougeâtre. Dans ce lieu protégé, les ouvertures sont autant de cicatrices. Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -6 - Les éléments de décor que sont le fauteuil et la table basse intégreront un système d'attaque et de défense : arme, refuge ou bouclier, ils valseront sous les coups, jusqu'à servir à un simulacre de lit conjugal, autre champ de bataille. Enfin les effets sonores seront réduits au minimum pour laisser place à l'affrontement verbal. Quelques notes d'un air bien connu (« Un jour, mon prince viendra ») rythmeront simplement les endormissements de Béatrice voulus par le texte et pensés ici comme des tentatives d'autodéfense, par un retour au rêve de l'amour parfait. Mais loin de louvoyer du côté de la fable amoureuse ou de la psychanalyse, la mise en scène s'attachera à donner une vision vivante de l'affrontement de Jean et Béatrice, qui n'évacue pas la question du désir, du corps comme enjeu de séduction ou encore de la violence potentielle. L'effort physique demandé aux comédiens est se présente comme le complément indissociable de la réflexion de l'auteure, à l'image de l'amour même qui est à la fois intellectuel et charnel. Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -7 - LES CURRICULUMS VITAE Séverine Zufferey Formée au conservatoire de danse de Sion et à l'école professionnelle de danse Epsedanse à Montpellier, Séverine travaille pendant quinze ans comme interprète pour plusieurs compagnies artistiques en Allemagne, Espagne et Suisse. Depuis 1997, elle réalise avec sa compagnie Arquidam une dizaine de créations mêlant danse et théâtre. Après un séjour de deux ans à Paris, où elle entreprend une formation de théâtre et de mise en scène, elle monte La Station Champbaudet dans le cadre du festival Labiche au théâtre du Nord-Ouest à Paris. De retour en Suisse, elle monte Music-Hall au théâtre des Grottes en 2012 et au Comico Teatro, spectacle pour lequel elle reçoit le soutien de la Ville de Genève et la Loterie Romande. En 2012, elle écrit sa première pièce de théâtre La Petite Quincaillerie de la mort qu'elle monte en 2014 au théâtre des Grottes. En 2013, elle est sélectionnée pour suivre le cours d'écriture dramatique des Maisons Mainou avec un nouveau texte Les Rigoles. Maxime Bailleul Après un DEUG en Arts du spectacle, il étudie chez Blanche Salant et Paul Weaver, à l'acting Laboratory ainsi qu'au Sudden Théâtre. Maxime Bailleul joue dans quelques comédies musicales pour enfants. Il travaille dans plusieurs spectacles mis en scène par Raymond Acquaviva dont entre autres: Aux larmes citoyens 'Dom Juan, Le Misanthrope. En juillet 2002, il rentre dans la troupe de Pierre Cardin suite au Festival du Palais Bulle. Avec cette troupe il a incarné en Italie et en Russie Gorvenal dans Tristan et Iseult, Federico Garcia Lorca dans Dali Folies, et John de Nantucket dans 'Pawana'. Il a également joué dans Petites comédies rurales de Roland Fichet - mise en scène de Bruno Allain, Le malade imaginaire de Molière - mise en scène de Léonard Matton, Le rêve de Sigismond de Calderon - mise en scène de Stéphane Roche, Le diable en partage de Fabrice Melquiot - mise en scène de Johana Boyé, Les monstres de Dubillard - mise en scène de Prune Lichtlé. Il joue en 2012 dans Une femme nommée Marie sous la direction de Robert Hossein. En Suisse dès 2012, il travaille pour la compagnie genevoise Arquidam dans Music-Hall et La Petite quincaillerie de la mortCie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -8 - Guy Chevalley Guy Chevalley est né en 1985 à Genève. Diplômé en histoire de l'art et socioéconomie à l'Université de Genève, il travaille actuellement comme rédacteur-correcteur indépendant en marge de son engagement dans le collectif AJAR – Association de jeunes auteurs, qu'il a cofondé en 2012. Récompensé de plusieurs prix littéraires, dont le Prix du Jeune Ecrivain de langue française en 2009, il oriente son écriture vers le théâtre après deux ateliers suivis auprès d'Emanuelle delle Piane en 2012 et 2013, à la Villa Bernasconi et aux Maisons Mainou. Il a également été chroniqueur théâtre pour le mensuel 360° et récemment lauréat du concours de piécettes organisé par les associations Tulalu et Poudre d'âmes, soutenu par la SSA: son texte Le piège à guêpes a été mis en lecture au Théâtre du Lapin Vert et publié dans Le Persil. Baptiste Mongis Création lumières, technicien Après un Bac en Arts Appliqués, un DMA en régie de spectacle, il crée en 2011, avec Gabrielle Marion, le collectif What's The Foc au sein duquel il travaille comme éclairagiste mais aussi comme auteur et metteur en scène. En 2010 il obtient à Lyon une licence et un master en études théâtrales puis monte à Paris où il accepte un poste de régisseur au théâtre de l'Essaïon. Il intervient régulièrement comme créateur lumières auprès de troupes indépendantes qui le font voyager dans toute la France. Il poursuit parallèlement son travail d'écriture. Il est lauréat du Prix du Jeune Ecrivain 2011). Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -9 - LA COMPAGNIE ARQUIDAM La compagnie Arquidam voit le jour au milieu des années 1990 sous l'impulsion de Séverine Zufferey, animée par l'envie de monter ses propres créations. De 1995 à 2008, la compagnie crée plus d'une dizaine de spectacles, d'abord chorégraphiques: Antwort Auf? Soledad, Corrida... et Poison qui reçoit le Prix du meilleur espoir au Festival de danse off de Montreux. Elle oriente ensuite son travail vers le théâtre et réalise des mises en scène de textes divers, parfois écrits pour l'occasion (Au bord de la vie, Petites métamorphoses sans gravité, 1,2,3 Solos). Une période de résidence à Berlin puis à Paris, va marquer un tournant important dans ses choix artistiques. Après la mise en scène d'un Labiche, la compagnie cultive son identité théâtrale à travers la création de spectacles d'auteurs contemporains et / ou suisses. Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -10 - TOURNEE Du 07 au 17 janvier 2015, Me - Sa 20H00 Au Théâtre L'Etincelle MQJ, 18bis, Avenue Ste-Clotilde, 1211 Genève, Réservations: Tél. 022 545 20 20 Du 23 au 24 janvier 2015, Ve - Sa 20H15 Au Alizée-Théâtre, Route de Riddes 87, 1950 Sion, Réservations: Sms/Tél. 079 714 23 41; [email protected] Cie Arquidam / 1, rue A. Verchère / 1217 Meyrin / www.arquidam.ch / [email protected] Page -11 -