RT - Cerimes
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RT - Cerimes
Radiophysique Lille – 5 au 7 mars 2015 Cours de DES d’Oncologie Radiothérapie Intégration des nouvelles modalités d’Imagerie en radiothérapie : TEP, IRM, fusion et recalage en pratique Point de vue du médecin R. de Crevoisier Intégration des nouvelles modalités d’Imagerie en radiothérapie 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage 2. TEP/IRM pour la planification initiale - Pratique standard - Dose-tumor painting 3. Images en cas d’IGRT et de RT adaptative - IGRT (recalage rigide) - RT adaptative et guidage par la dose (recalage elastique) 4. Images pour prédire et analyser les récidives 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage Images « standards » (planification): CT (morphologique et densité électronique) et doses Images: CT, TEP, IRM, CBCT et doses Informations: morphologiques et fonctionnelles/métaboliques Différentes applications/intégrations des images dans le workflow de RT: POURQUOI et COMMENT ? 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage - Bilan d’extension initial et suivi (diagnostic précoce de la récidive) Bilan initial Suivi TDM RT 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage - Optimisation de la définition des volumes cibles à la planification et de la délivrance du traitement Planification IGRT/RT adaptative TDM RT 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage - Prédiction et analyse des récidives Analyse des récidives Planification Prédictive (récidive) Bilan initial Suivi TDM RT 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage - Bilan d’extension initial et suivi (diagnostic précoce de la récidive) Optimisation de la définition des volumes cibles à la planification et de la délivrance du traitement Prédiction et analyse des récidives Analyse des récidives Planification Prédictive (récidive) Bilan initial IGRT/RT adaptative TDM RT Suivi 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage Mise en correspondance: - d’images quelques fois multimodales (TEP,IRM,…) - effectuées à des moments différents, comprenant donc des variations anatomiques (déplacement et déformations) - provenant le plus souvent d’un même individu, quelque fois entre individus différents Différentes méthodes de recalage ? Précision du recalage ? 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage 9 Principe du recalage = transformation spatiale qui fait correspondre les points homologues, d’une image (flottante) vers une autre image (fixe) TM → F Fixed Image Moving Image O. Acosta, LTSI Rigid transformation Rotation & Displacement TM →F ? Moving image Fixed image O. Acosta, LTSI Affine transformation Rotation & Displacement & Shear TM →F ? Moving image Fixed image O. Acosta, LTSI Non-affine transformation (elastic) Deformation Free Form Deformation (FFD), Demons… Parallel lines DO NOT stay parallel O. Acosta, LTSI Validation du recalage entre 2 images ? – Visuellement : images en mosaïque Avant recalage Initial Après recalage Affine FFD Différentes methodes de recalage O. Acosta, LTSI Validation du recalage entre 2 images ? – Visuellement : images de colorations différentes Validation du recalage entre 2 images ? – Quantitativement : distance entre points de reference anatomiques (définis par l’expert et l’algorithme de recalage) Rigaud, BioMed Research International 2015 Validation du recalage entre 2 images ? – Quantitativement : recouvrement des structures = index de Dice A B A B Organ A,B O. Acosta, LTSI Intégration des nouvelles modalités d’Imagerie en radiothérapie 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage 2. TEP/IRM pour la planification initiale - Pratique standard - Dose-tumor painting 3. Images en cas d’IGRT et de RT adaptative - IGRT (recalage rigide) - RT adaptative et guidage par la dose (recalage élastique) 4. Images pour prédire la récidive et analyser les récidives 2. TEP/IRM pour la planification initiale TEP/TDM TOXICITE minimale IRM Optimiser la definition du volume cible Planification Diminuer la dose dans les OARs Escalade dose Augmenter le CONTROLE LOCAL TDM RT Principe de la (18F)-fluoro-désoxyglucose [(18F)-FDG] TEP • Traceur=glucose • Marqueur =18 fluor émetteur de positon, +électron= annihilation + émetteur de 2 photons de direction opposée, détectés par des caméras TEP-FDG et fixation tumorale - radiotraceur le + utilisé - spécificité: modérée, fixation: réactions inflammatoires (y compris radiques), tissus granulomateux, organes à forte consommation de glucose (coeur ou cerveau) - sensibilité: fonction: - de la taille des lésions: faux négatifs < 7 mm - de la résolution de la TEP (4 à 5 mm) - du type histologique ou grade de différenciation - mauvaise visualisation de l’infiltration muqueuse - caractère pathologique de la fixation: analyse qualitative par le médecin nucléaire, même s’il est possible de calculer des paramètres numériques: maximal Standardized uptake value (SUVmax) and Metabolic tumor volume (MTV) = volume correspondant à un % du SUVmax, total lesion glycolysis (TLG) Indication des traceurs TEP par localisations tumorales C. Rossier, Cancer/Radiothérapie 2012 Intégration des nouvelles modalités d’Imagerie en radiothérapie 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage 2. TEP/IRM pour la planification initiale - Pratique standard - Dose-tumor painting 3. Images en cas d’IGRT et de RT adaptative - IGRT (recalage rigide) - RT adaptative et guidage par la dose (recalage élastique) 4. Images pour prédire la récidive et analyser les récidives 2. TEP pour la planification initiale Pratique standard Apport majeur de la TEP: = modification des volumes cibles (up/down -staging) 2. TEP pour la planification initiale Pratique standard = table spécifique (plan dur) et lasers: positionnement identique à la RT vacations spécifiques sinon utiliser la TEP effectuée pour le bilan initial acquisition planification 2. recalage rigide TDMTEP TDMpl 1. même référentiel spatial 3. fusion TEP TEP TDMpl Impact de la position du patient lors de l’acquisition TEP (/position de traitement) et de la mobilité des structures anatomiques surestimation et mauvais positionnement du GTV TEP 4D 2. TEP pour la planification initiale Pratique standard Lire très attentivement le compte-rendu de l’examen TEP (solliciter le médecin nucléaire) concernant l’interprétation des hyperfixations: approche qualitative très peu normalisée et pas de valeurs seuils. paramètres impactant sur les valeurs de SUV ou sur la visualisation des hyperfixations: protocoles d’injection et d’acquisition d’images, caméras, reconstruction d’image, bruit de fond, masse maigre, pseudo-normalisation à partir de différents organes (foie,…), échelles de visualisation par couleurs (linéaire ou non,…) 2. TEP pour la planification initiale Pratique standard pas de délinéation de GTV à partir d’un seuillage qui sera forcément arbitraire (utiliser l’image CT) outil de délinéation/segmentation (semi-)automatique en cours de développement 2. TEP pour la planification initiale Pratique standard inclusion ou non d’une « structure anatomique » dans le GTV Diminution de la variabilité de délinéation cibles inter/intra-opérateurs C. Rash, ESTRO Teaching Course des volumes cibles Impact du seuillage sur la visualisation tumorale 2. TEP pour la planification initiale GG rétropharyngé nécrotique sans fixation ? (console de RT) Impact du seuillage sur la visualisation tumorale TEP pour la planification des tumeurs bronchiques TEP Poumon - Impact sur la planification VPN= 90% (peu de faux neg) Sp=40-80% (inflammation) Se=80-95% (taille) Up-staging: . GG histo (médiastinoscopie) . métastase - Down staging: atélectasie =diminution du GTV (80% des cas) - selective nodal irradiation - Atéléctasie C. Rossier, Cancer/Radiothérapie 2012 TEP pour la planification des tumeurs oesophagiennes TEP Œsophage (+jonction OG) - Tumeur oeso : bonne corrélation TEP et anapath GG : faire une écho-endoscopie (Se=20 à 90% et Sp=90% Impact sur la planification Impact dosimétrique variable selon les études TEP pour la planification des autres tumeurs digestives Estomac Rectum Canal anal Pancreas Foie TEP Impact sur la planification paroi gastrique fixe ++ Se (TP et GG) =50% Bilan d’extension Tumeur rectale : bonne corrélation TEP et anapath GG : Se =50% GG : Sp= 85% T pancreas, GG et méta Foie sain : captation FDG +++ CHC de Ht grade et méta (FDG) CHC bas grade (choline) Non/peu utilisé - TEP TDM et IRM > TEP ou IRM pour la tumeur primitive Stratégique pour le boost Augmentation du volume cible Canal anal Intérêt de l’IRM mais attention au recalage rigide: décalage des structures du fait des variations antomiques PROSTATE CT is not the optimal imaging for prostate delineation, even if it remains the reference (dose calculation) Inter/intra-observer variability 8 observers, 10 pts, 2 delineations (prostate and SV) at 3 months interval bases prostate/SV apex Messai SFRO 2006 MRI for prostate delineation ? CT scan over-estimates the apex Prostate reference imaging = MRI MRI: useful: - to define CTV margins around the prostate (T3-T4) +++ - for proper prostate gland delineation ? not easy, lack of tool for a straight prostate rigid MRI to CT registration ( use fiducials) - to define dominant lesion for a boost ? (next future) - “MRI simulator” without CT (electronic density from atlas based CT) ? (Dowling ESTRO 2013) TEP pour la planification des tumeurs prostatiques TEP Prostate - - Impact sur la planification FDG : élimination urinaire, la tumeur ne fixe pas et = décision/volume cible la prostatite fixe en cas de RT de Choline : phospholipides (membrane cellulaire), rattrapage élimination urinaire faible : peu d’intérêt pour la TP et pour les GG au diagnostic = à la rechute biologique , pour la localiser : locale, GG ou méta ? fonction du PSA : Se=50% qd PSA entre 1 et 3 ng/ml et 80% qd PSA > 3 ng/ml TEP pour la planification des tumeurs ORL TEP ORL - TP : Se et Sp= 90% Bonne corrélation anatomo-pathologique Pas de détection de l’extension muqueuse (examen clinique/endoscopie) Impact sur la planification - Modification des volumes cible pour 10 à 30% des pts : - fixation GG - méta - 2nde tumeur synchrone (poumon) - Identification de la TP en cas de GG isolés (25%) - Diminution de la variabilité de délinéation des volumes cibles inter/intra-opérateurs - Diminution du GTV - 29 patients - Comparaison avec valeurs de référence: anatomopathologie - Seuillage adaptatif (SBR) Daisne et al, Radiology 2004 TEP pour la planification des tumeurs cérébrales TEP cerveau - - Référence = IRM avec recalage rigide précis (sauf nerfs optiques) mais difficulté pour: o différencier radionécrose et progression o pseudo-progression par altération de la barrière hémato-encéphalique FDG : fixation intense du cerveau sain Nvx traceurs :11C- méthionine (grading tumoral), 18Ffluoroethyl tyrosine (radionécrose, Sp=90%), 18F-dopa Impact sur la planification Diminution de la variabilité de délinéation inter-observateurs, mais choix de seuillage (40% SUVmax pour (18F)-fet) TEP pour la planification des tumeurs gynécologiques et lymphomes TEP Col utérin Endomètre Lymphomes Impact sur la planification - IRM= référence (paramètres) Modification du volume cible et des - TEP doses (GG) dans 20% des cas - TP : Se=75% et Sp=95% - GG : Se=90% (lombo_aortique) TP et GG : Se=90%, comme Peu de données l’IRM Se=Sp=95% - changements (dose totale, volumes et nombres de volume cibles) pour 13% des pts atteints d’une maladie de Hodgkin de stade I ou II - chez l’enfant : 70% de modifications Intégration des nouvelles modalités d’Imagerie en radiothérapie 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage 2. TEP/IRM pour la planification initiale - Pratique standard - Dose-tumor painting 3. Images en cas d’IGRT et de RT adaptative - IGRT (recalage rigide) - RT adaptative et guidage par la dose (recalage elastique) 4. Images pour prédire la récidive et analyser les récidives 2. TEP pour la planification initiale Dose Tumor Painting Ling et al. 2000 Dose painting by contours Boost intégré (SIB) Toward dose tumor painting (prostate) MRI + biopsies Targeting dominant lesion High risk cancer Main issue = recurrence Dose escalation in: the whole prostate + tumor Increase local control GTV=PET = tumour-to background choline uptake ratio >2 (studies correlating choline PET results with histopathologic examinations) - Prostate = 66.6 Gy in 37 fractions (1.8 Gy/ fr) - GTV-PET=83.25 Gy in 37 fractions (2.25 Gy/ fr) 89.2 Gy (dosimetric study only) Pinkawa, radiother Oncol 2010 230 patients -Intraprostatic lesion defined by MRI (pelvic coil+spectroscopic endorectal coil) (+ 4 mm PTV) - Total Dose: - in the prostate =76 Gy in 38 fractions (2 Gy/fr) - in the IPL= 82 Gy in 38 fractions (2,16 Gy/fr) Grade 3 or 4 acute GI toxicity = 0 Grade 3 acute GU toxicity = 7% 86 Gy (α/β=1.5) Fonteyne IJROBP 2008 Toward dose tumor painting (prostate) MRI + biopsies Targeting dominant lesion High risk cancer low risk cancer Main issue Main issue=recurrence = quality of life Dose escalation in: the whole prostate + tumor Increase local control Focal therapy in cancer only Decrease toxicity (impotency) Toward dose tumor painting MRI + TEP+ biopsies Targeting dominant lesion High risk cancer low risk cancer Dose escalation in: the whole prostate + tumor Focal therapy in cancer only Increase local control Decrease toxicity (impotency) Dose painting by numbers Intégration des nouvelles modalités d’Imagerie en radiothérapie 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage 2. TEP/IRM pour la planification initiale - Pratique standard - Dose-tumor painting 3. Images en cas d’IGRT et de RT adaptative - IGRT (recalage rigide) - RT adaptative et guidage par la dose (recalage élastique) 4. Images pour prédire la récidive et analyser les récidives Strategies to compensate for anatomical variations Displacements POPULATION based strategies Deformations Van Herk recipe: at least 90% of pts receive a minimal dose of 90% in more than 99% of the PTV Margins PTV/PRV - Rational margins: not only empirical , however complex for deformations - PTV never being to zero even if IGRT/adaptive RT: residual uncertainties: delineation/intrafraction/registration Strategies to compensate for anatomical variations Displacements POPULATION based strategies PTV/PRV Deformations Specific PATIENT based strategies IGRT (rigid registration) - Tumor (prostate,…) - Bone (Noded, brain) Strategies to compensate for anatomical variations Displacements POPULATION based strategies PTV/PRV Deformations Specific PATIENT based strategies IGRT (rigid registration) Adaptive RT (re-planning) Dose guided RT (at the fraction) Planning Per-Tt imaging (CBCT, CT) Contouring propagation DGRT 1 No variation in external contour and same electronic density IMPORTATION of the dose distribution from the planning CT into the CBCT Dose guided RT (at the fraction) Planning Per-Tt imaging (CBCT, CT) Contouring propagation DGRT 1 DGRT 2 CT during RT CBCT Calibration of the CBCT images: electronic density/HU Importation of the beams parameters into the CT/CBCT IMPORTATION of the dose distribution from the planning CT to the CBCT DOSE distribution CALCULATION on the CT/CBCT Dose guided RT (at the fraction) Planning Per-Tt imaging (CBCT, CT) Contouring propagation DGRT 1 DGRT 2 CT during RT CBCT Calibration of the CBCT images: electronic density/HU Importation of the beams parameters into the CT/CBCT IMPORTATION of the dose distribution from the planning CT to the CBCT DOSE distribution CALCULATION on the CT/CBCT DGRT 3 In vivo DOSE MEASURMENT (flat panel) 3D dose reconstruction 3D dose distribution visualisation DVH at the fraction Not realistic to re-plan at the fraction Need for: - CUMULATING the dose fraction after fraction - COMPARISON with the planned dose - DECIDING (or not) to re-plan Strategies to compensate for anatomical variations Displacements POPULATION based strategies Deformations Specific PATIENT based strategies Dose monotoring or dose guided RT (at the fraction/cumulated) PTV/PRV IGRT (rigid registration) Adaptive RT (re-planning:on/off-line) Cumulative dose in prostate (elastic registration) Planning CT CBCT ? 3D dose of the day 3D dose of the day reported on the planning CT Cumulative dose in prostate vectors Demons method CBCT ANATOMY Planning CT Elastic transformation DOSE CUMULATIVE DOSE 3D dose of several fractions PLANNING DOSE COMPARISON Planning Treatment fractions (wekly CT) Parotid Cazoulat Cancer Radiother 2011 Intégration des nouvelles modalités d’Imagerie en radiothérapie 1. Intérêt des nouvelles modalités d’imagerie et problématique du recalage 2. TEP/IRM pour la planification initiale - Pratique standard - Dose-tumor painting 3. Images en cas d’IGRT et de RT adaptative - IGRT (recalage rigide) - RT adaptative et guidage par la dose (recalage elastique) 4. Images pour prédire et analyser la récidive 4. Images pour prédire et analyser la récidive Prédiction (récidive) Intensification des non-répondeurs Bilan initial Suivi TDM RT TEP pré- et plus récemment per-thérapeutique (SUVmax, MTV (40% SUVmax)) prédit le risque de récidive/déces dans de nombreuses tumeurs: col utérin, ORL, lymphome, canal anal, pancréas,… Mais: manque de reproductibilité multicentrique (standardisation des méthodes) + analyse multivariée (TEP vs IRM) 4. Images pour prédire et analyser la récidive Cancers du col utérus SUVmax MTV (40% SUVmax) Leseur , ESTRO 2011 2-MATERIAL 3-RESULTS 4- CONCLUSION 4. Images pour prédire et analyser la récidive Cancers du col utérus Median follow up: 18 months [4-33] Significant impact of MTV (metabolic tumor volume) and SUVmax on disease free survival MTV < 14 cc MTV ≥ 14 cc p= 0.02 p= 0.01 Leseur , ESTRO 2011 4. Images pour prédire et analyser la récidive Inflammation en cours de RT Before RT At 46 Gy Comparison between pre-treatment (left) and per-treatment (right) FDG-PET images. The tonsilar tumor visible before treatment (arrow) has almost completely disappeared after 46 Gy. A large zone of mucositis was observed at the level of the floor of mouth (arrow head). Geets et al, Radiotherapy and Oncology, 2006 4. Images pour prédire et analyser la récidive Analyse des récidives Contours Dose Suivi TDM RT Dans le PTV Augmenter la dose (+CQ) En bordure de PTV Augmenter le volume cible (+CQ) En bordure de PTV Traitement systémique In field: 92% of pts Marginal: 8% of pts Chajon , Radiation Oncol 2013 4. Images pour prédire et analyser la récidive Récidives majoritairement dans la zone d’hyperfixation au PET: – 61 patients traités par Radio-chimiothérapie concomitante (tous ayant eu un PET/CT) – 9 récidives: 8 dans la zone d’hyperfixation PET-BTV Soto, Int. J. Radiation Oncology Biol. Phys 2008 Conclusions: Imagerie multimodale et recalage en RT Place majeure de la TEP et de l’IRM en RT, pour la quasitotalité des tumeurs Enjeux: contrôle local (et indirectement toxicité) - Bilan d’extension initial et suivi (diagnostic précoce de la récidive: RT de rattrapage) Optimisation de la définition des volumes cibles à la planification Optimisation de la délivrance du traitement: IGRT/RT adaptative Optimiser la balistique d’irradiation (analyse des récidives) et intensifier le traitement des pts non répondeurs (prédiction et des récidives) Implique différentes modalités de recalage Limites de la TEP dans la délinéation tumorale (pb de quantification/standardisation attention au seuillage) Place des machines hybrides TEP/IRM ? IMAGING FOR FUN F.Dubus Medical Physicist, PhD in Physics Physics Department Centre O.Lambret, 3 rue Combemale, Lille France How to create a picture of an object? You need a wave or a particle, which acts on a object, to be measured by a detector: - electro-magnetic wave: X-rays, MRI - acoustic wave: echography - radioactive elements: γ-rays - particles: neutrons, electrons -General physical principle: excite a system and look at the response. 1- 2D imaging 10 years ago X Ray tube Collimator Beam Soft Air tissue Bone Patient Table Grid AEC detectors Cassette Each detector element is hit by a number of particles N N 0 e ( x , y ) ds b ea m p a th with N0= number of incident photons and the linear attenuation coefficient (x,y) at position (x,y). Integration is performed along the straight beam path s through the plane. 1- X-ray: beam attenuation projection through a patient 1- X-ray: beam attenuation projection through a patient -Not the best because of beam divergence - We only the integrated information along the path, which means that the incidence has to be well chosen. -Not simple for contouring: Humans are not clever enough to render a 3D tumour based on 2 radiographies. 1- X-ray: Computed Tomography Because of the beatles rock band success, EMI invested in X-ray research 1- X-ray: Computed Tomography 1- X-ray: Computed Tomography Projection and Radon Transform The following assumptions are made: - the examined object is penetrated by a bundle of parallel rays. The procedure can be described in a plane (x,y). - The beam is attenuated by the two-dimensional attenuation coefficient (x,y). - Scattered photons do not hit the detector, so scattering looks like absorption. - The beam is monoenergetic (not true for photons). 1- X-ray: computed tomography For reminder, again the representation in the spatial and in the Fourier Domain: 1- X-ray: Computed Tomography Look at a picture ….. In the fourier Domain!!!! 1- X-ray: Computed Tomography Look at a picture ….. In the spatial Domain!!!! Noise in the picture is : -a Quantum Property of photons Be careful of the filter of reconstruction: B30f in this case 1- X-ray: Computed Tomography Reconstruction changes the Image Quality Less noise in the picture: worse for the radiologist filter of reconstruction: I40f 1- X-ray: Computed Tomography Noise in the fourier domain explains and quantifies what we see….. 1- X-ray: Computed Tomography The fourier domain explains and quantifies what we see….. 1- X-ray: Computed Tomography Noise in the fourier domain explains and quantifies what we see….. 1- X-ray: Computed Tomography Are we sensitive to spatial frequencies? Visible pattern Not visible 1- X-ray: Spatial resolution:What is the best CT? Modulation Transfer Function 1 0,9 0,8 0,7 Scanner Jean-Pierre 0,6 Scanner Jean-Paul 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 0 1 2 3 4 5 6 spatial frequency in cm-1 7 8 Jean-Paul is worse than Jean-Pierre for contouring. 1- X-ray: In low contrast regions, SNR is crucial Lesion: -11HU Lesion: -5HU 1- X-ray: Which parameters for image quality? - kV, mA, pitch, physical filter, Spectrum - patient itself, prothesis, movement - reconstruction filter, iterative reconstruction 1- X-ray: Computed Tomography Need of a good image quality 1- X-ray: computed tomography Hounsfield scale: N CT 1000 . water water Conversion from HU to density is necessary to calculate the dose. 1- X-ray: 4D-CT We need a good 4D CT. 2-MRI: complicated Quantum physics 2-MRI: but also a magnet 2-MRI: Reference imaging for the neuro Matching CT-MRI for the skull works quite good 2-MRI: Are you confident about your machine? uniformity SNR SR Slice thickness CNR of 4 inserts 2-anatomic MRI: simpliest sequence T2 SE No distorsion: TE and TR determine the contrast. 3-Fast sequences: steady states • Spoiled Steady states free precession: Dixon’s Method • TR about 5ms 2-Fast sequences Simulation of the signals of different tissues TR=4.263ms Flip angle=15° TE=1.136ms They converge to steady states. 0,3000 0,2500 liver spleen 0,2000 pancreas muscle 0,1500 bone marrow FAT 0,1000 prostate Water 0,0500 0,0000 0 10 20 30 40 50 60 2-MRI: Fast sequence • In phase picture: 2-Fast sequences -Out phase picture 2-functional MRI: simple sequence of DWI 2-MRI: simple sequence of DWI 2-functional MRI 2-MRI: Can we contour on DWI? T2 Old DWI new DWI 2-Functional MRI: distorsion Distorsion analysis 2-Functional MRI: example ADC: loss of signal 2-Functional MRI: perfusion 2-Functional MRI: perfusion 2-Functional MRI: perfusion Work of Romaric Dal Ktrans Kep Ve Vp 3-Matching 3-Matching 3-Matching 3-Matching 4-Future: phase imaging with coherent beam Intensity oscillations Counts/s Invented by Professor U.Bonse, 15years ago. PhD in Physics of F.Dubus Angle of Phase shifter [°] 4-future: phase imaging with coherent beam 4-Future: phase imaging with coherent beam