Saison 2016 - 2017

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Saison 2016 - 2017
PROGRAMMES EN DIFFUSION
© Guy Durand
Saison 2016 - 2017
STRADIVARIA - ENSEMBLE BAROQUE DE NANTES
Depuis 1987 Stradivaria - Ensemble Baroque de Nantes, dirigé par le
violoniste Daniel Cuiller, renoue avec la musique des grands
compositeurs de l’époque baroque. L’Ensemble s’attache à interpréter
ce répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles, tout en respectant l’exigence
historique de ce patrimoine musical.
Cette démarche dans laquelle Stradivaria s’inscrit nécessite un réel
engagement de la part de chacun de ses membres, chanteurs et
instrumentistes. Dotés d’une parfaite connaissance des œuvres
baroques, ils restituent avec authenticité les qualités sonores de ce
répertoire en jouant sur des instruments conformes aux critères
organologiques de l’époque. Leur cheminement sur les styles, les
phrasés, l’ornementation et l’exigence technique fait que l’on reconnait
aujourd’hui le « son Stradivaria ».
Largement plébiscitées par le public, les « cordes » de Stradivaria sont à l’origine de cette sonorité, riche, ample, souple, jouant
des couleurs et de l’harmonie entre les instruments en suivant avec soin les contours du texte musical. L’Ensemble acquiert ainsi
une réputation de premier plan, à commencer par la France où Stradivaria se produit sur de nombreuses scènes baroques et
classiques telles que les festivals de Sablé, Pontoise, Lyon, la Cité de la Musique à Paris ou encore la Folle Journée ; puis à
l’étranger avec notamment le festival Montréal Baroque, le festival d’Utrecht, mais aussi plusieurs tournées passant par les scènes
les plus prestigieuses d’Asie.
Cette réussite alliée à la profession de foi artistique de Daniel Cuiller est naturellement illustrée par de nombreux enregistrements
salués par la critique internationale. Parmi ceux-ci, les Concertos pour Clavecin de J.S. Bach ont reçu le « Choc de l’année 2009 » du
magazine Classica ainsi que le fameux Critic’s Choice du magazine britannique Gramophone. Le dernier disque consacré aux
sonates de Giovanni Battista Fontana est sorti le 11 mars 2014. Il met à l’honneur le premier recueil connu de musique écrite pour
violon datant du début du XVIIe siècle : Giovanni Battista FONTANA - Sonate a violino ed altri strumenti... chez Mirare - Réf.
MIR214. Cet enregistrement vient d’obtenir une excellente critique de Muse Baroque, 5 diapasons du magazine Diapason (Mai
2014) et 4 étoiles de Classica.
En juin 2015, Stradivaria a enregistré son programme « Motets pour les Victoires de Louis XV » à la Chapelle Royale de Versailles,
pour la collection de disques Alpha - Versailles. Sortie de l’enregistrement prévu au printemps 2016.
« Récréer en interprétant, montrer plus que démontrer, laisser parler la musique... »
Excellence
« Stradivaria est un ensemble d’une parfaite homogénéité, à la diction parfaite, au phrasé soigné, aux timbres transparents. […] Stradivaria nous a
proposé plus qu’il nous a imposé, suggéré plus qu’il n’a dicté, montré plus qu’il n’a démontré. Et ce faisant, il nous a rendu entièrement réceptif, ouvert
sur nos propres sensations, libre de faire du chemin en nous. La musique au-delà de la musique… »
Gérard Abrial - www.easyclassic.com
Authenticité
« Acteurs du réveil “ d’époque ” depuis vingt ans, Daniel Cuiller et ses camarades préfèrent aux paris médiatiques un travail de fond sur le son et
l’expression, miroir de la foisonnante richesse d’invention d’un baroque en constant devenir. »
Roger Tellart - La Lettre du Musicien.
Sensibilité
« L’exécution musicale est, il est vrai, de toute première qualité, à commencer par la direction de Daniel Cuiller, souple, sensible, presque sensuelle.
Stradivaria lui répond avec des sonorités pleines, voire opulentes, sans rien de rêche, d’âpre ni d’agressif. »
Richard Martet - Opéra Magazine.
VIVALDI - HAENDEL
Raphaël PIDOUX
Daniel CUILLER
violoncelle solo
violon solo
4 violons
alto
violoncelle
contrebasse
clavecin
Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759)
Concerto grosso opus 6 n°1
Antonio VIVALDI (1678 - 1741)
Concerto pour violoncelle RV 416
Concerto pour deux violons opus 3 n° 11
Concerto pour violoncelle RV 424
Concerto pour 2 violons, 2 violoncelles, cordes & continuo RV 564
« La littérature baroque pour le violoncelle est exquise, flamboyante et incontournable. C'est la clef de voûte de notre répertoire.
Quand on y ajoute le plaisir de la rencontre avec les membres de l'Ensemble Stradivaria, on réalise un rêve ! Vivaldi, star mondiale,
reste encore à découvrir dans ces concerti. La mélancolie et l'énergie du prêtre roux mettent en valeur l'élégance du violoncelle. »
Raphaël PIDOUX
Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1987, Raphaël Pidoux suit le cycle de perfectionnement
avec Philippe Muller et de musique de chambre au sein du Trio Wanderer avec Jean-Claude Pennetier; Il se perfectionne auprès de
Janos Starker à l’Université d’Indiana aux USA. En 1988, Il est lauréat du Concours International « Bach » de Leipzig. Parallèlement
à sa carrière avec le Trio Wanderer, Raphaël Pidoux joue régulièrement avec Christophe Coin et l’ensemble baroque de Limoges,
les Quatuors Manfred, Mosaïques, l’Orchestre « Les Siècles » que dirige François-Xavier Roth, l’Opéra de Rouen... il aborde
également le répertoire de Piazzolla avec l’accordéoniste Richard Galliano. Il joue dans « Bach Suite », chorégraphie de Noureev
avec Kader Belarbi à l’Opéra de Paris. Raphaël Pidoux est Professeur au CNSMD de Paris. Il joue un violoncelle de Goffredo
CAPPA (Saluzzo 1680).
Concert en 2015: Le 14 novembre au Carré - Scène Nationale de Château-Gontier, le 21 novembre à Montfaucon - Scène de Pays
dans les Mauges.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
8 000 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
LE VOYAGE BURLESQUE
Dominique VISSE
contre-ténor
Daniel CUILLER
violon
violon
alto
violoncelle
contrebasse
clavecin
Michel CORRETTE (1707 - 1795)
« La Furstemberg - les Sauvages »
Michel CORRETTE (1707 - 1795)
«V ‘la c’que c’est qu’ d’aller au bois »
Philippe COURBOIS (? - 1730)
« Dom Quichotte »
Thomas BALZAR (1631 - 1663)
« John come Kiss Me »
Jean-Marie LECLAIR (1697-1764)
Sonate à deux violons sans basse
Nicolas RACOT de GRANDVAL (1676 - 1753)
« La Matrone d'Éphèse »
Avec Dominique Visse, l’une des figures les plus aimées du chant « baroque », partons pour un voyage musical à la façon d’un
« divertissement à la française » ! Musique de taverne, airs à boire, couplets à danser, chansons populaires s’y côtoient, visitant les
thèmes les plus en vogue au 18ème siècle, pour le plaisir de tous !
Philippe Courbois fut l'un des promoteurs du nouveau genre de la cantate et de la fusion moderne des goûts français et italiens,
dans ce que François Couperin appela plus tard les "goûts réunis". Comme dans de nombreuses imitations du célèbre roman de
Cervantes qui fleurirent au XVII° siècle, Courbois et son librettiste, Louis Fuzelier, ignorent la finesse psychologique du roman,
pour mettre en évidence le ridicule du personnage de Don Quichotte et du couple qu'il forme avec son compagnon d'aventures,
Sancho Pansa. Le rire naît du télescopage entre la musique magnifique, souvent touchante, et les paroles que prononce Don
Quichotte, qui ignore les codes esthétiques de la culture mondaine.
Dramaturge autant que musicien-compositeur, Nicolas Racot de Grandval a publié de nombreuses comédies pour le théâtre
français et s'est intéressé de près aux comédies mêlées d'ariettes. La Matrone d'Éphèse s'inscrit dans une tradition qui remontait à
Pétrone. À partir de ce conte satirique, Grandval a réalisé une véritable saynète dont quatre personnages, très typés, sont
incarnés par un unique chanteur, qui interprète aussi le récitant. Par l'extrême variété de sa versification et la vigueur de ses
"dialogues", l'œuvre dégage une fraîcheur et une énergie d'une grande modernité, un brouillage complet de toutes les catégories
musicales et théâtrales comiques de l'époque, le burlesque, le grivois, le satirique se répondent.
Concerts en 2015 -: Tournée en Nouvelle - Calédonie, Japon et Chine en septembre 2015.
Concerts en 2016: le 8 mars, dans le cadre de la saison « Baroque en scène » de la Cité des Congrès, Nantes
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
5 500 € H.T. (hors frais de déplacements/hébergements)
NUOVE INVENZIONI—CRÉATION 2014
David CHEVALLIER
création musicale et théorbe
Daniel CUILLER
Jérôme VAN WAERBEKE
Benoît VANDEN BEMDEN
Freddy EICHELBERGER
violon
violon
violone
clavecin et orgue
Dialogue entre des musiques que 4 siècles séparent
Giovanni Battista FONTANA (1571-1630)
Sonata undecima a due violini col basso
David CHEVALLIER
Sonata 7811
Programme en lien avec le dernier disque de
Stradivaria « Sonate a violino ed altri
strumenti » de Giovanni Battista FONTANA.
Label MIRARE (mars 2014)
Giovanni Battista FONTANA
Sonata 2 a violino solo e basso
Sonata settima a due violini col basso
David CHEVALLIER
Undicesimamente
Giovanni Battista FONTANA
Sonata ottava a due violini col basso
David CHEVALLIER
Nuova Invenzione
Les « Nuove Invenzioni » sont l’occasion pour David Chevallier d’approfondir un travail entamé en 2007 avec ses « Gesualdo
Variations », poursuivi en 2009 avec « Double Dowland » et en 2012 avec « Sit Fast & Fear Not ».
Trois visions d’une possible rencontre entre musique ancienne d’une part, et musique improvisée, jazz d’aujourd’hui d’autre part.
Mais les « Nuove Invenzioni » sont un pas supplémentaire vers la musique baroque, puisque pour la première fois, David Chevallier
collaborera exclusivement avec des musiciens spécialistes de ce style musical, Daniel Cuiller et Stradivaria.
Le travail de cet ensemble sur les sonates de Giovanni Battista Fontana (1571-1630) donne l’occasion au compositeur de réaliser
une sorte de miroir, quelque peu déformant, de ces œuvres virtuoses du maître italien.
De même, si le discours des « Nuove Invenzioni » se veut contemporain, David Chevallier et Daniel Cuiller sont attachés à la
nécessaire cohérence entre cette création et la musique qui l’inspire. Ainsi le travail de réalisation du continuo (clavecin/orgue,
théorbe, violone), typique de la musique de cette époque sera primordial, et laissera la même part de liberté aux instrumentistes
que dans les sonates originales.
Comment ne pas être inspiré par cette promesse de liberté ?
Résidence / Création au Lieu Unique - Scène Nationale de Nantes, le 27 février 2014.
Découvrez la présentation de ce programme en vidéo sur Vimeo : http://vimeo.com/95501621 .
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
4 200 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
IF MUSIC BE THE FOOD OF LOVE
Anne MAGOUËT
soprano
Daniel CUILLER
violon et direction
violon
2 violes de gambe
clavecin
Les plus beaux airs de la musique vocale anglaise baroque
Henry PURCELL (1659-1695)
Henry PURCELL
Suite en sol mineur pour clavecin
« If Music be the Food of Love »
Dido and Aeneas :
Come away, Sailors Dance, Lonesome Vales,
Ritournelle, Oft she visits
John DOWLAND (1563-1626)
« Flow my Tears » variations - Lachrimae
Henry PURCELL
Fantasia N° 5 - « O Solitude » - Plaint « O Let me Weep »
Chaconne de « King Arthur »
Fantasia N°1 pour cordes
« Music for a While »
Thomas BALTZAR (1631-1663)
« John com kiss me »
Henry PURCELL
Fairy Queen - Second Music, Aire & Dance of the Haymakers,
Prelude Act 3, If Love is a Sweet Passion
Henry PURCELL joua un rôle essentiel dans la musique de son époque. Il est le premier (et peut-être le seul) grand compositeur
anglais alors que l’Italie et la France dominent la musique européenne et que l’Autriche et l’Allemagne s’apprêtent à les relayer.
Par ailleurs, sa musique consacrée à la cour du roi, à l'église et à la scène développe une alternative aux écoles françaises et
italiennes en en réalisant la synthèse.
John DOWLAND était compositeur et luthiste né en 1563 et mort en 1626. Très peu d'éléments sur la première partie de sa vie
sont disponibles, mais il serait né à Londres ou éventuellement à Dublin. Séjournant à Paris au service de l'ambassadeur auprès de
la cour française, il se convertit au catholicisme romain. Selon ses dires, cela contribua à l'écarter d'un poste à la cour protestante
d'Élisabeth Ire d'Angleterre, et l'amena à travailler à la cour de Christian IV de Danemark. Retournant en Angleterre en 1606 puis
en 1612, il assura un des postes de luthiste auprès de Jacques Ier d'Angleterre et curieusement, il n'y a plus aucune composition
depuis cette date jusqu'à sa mort à Londres en 1626.
Violoniste allemand, Thomas BALTZAR est né à Lübeck. Son jeu du violon n’avait jamais été atteint au préalable en Angleterre et
selon certains musicologues, la musique instrumentale de Henry PURCELL se serait beaucoup enrichie à son écoute.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
4 600 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
AMADEUS DIVERTIMENTI
Daniel CUILLER
Laetitia GILLARDOT
Sophie CERF
Aldo RIPOCHE
violon
violon
alto
violoncelle
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791)
Divertimento KV 137
Andante
Allegro
Allegro assai
Divertimento KV 138
Allegro
Andante
Presto
Quatuor KV 173
Allegro ma molto moderato
Andantino grazioso
Menuet – Trio
Allegro
Divertimento KV 136
Allegro
Andante
Presto
Le Divertimento est un genre musical apparu à partir du XVIIIe siècle. De style le plus souvent léger et allègre, le divertimento est
composé pour un ensemble réduit et porte parfois le titre de Sérénade ou Notturno (« Eine Kleine NachtMusik »). Mozart est
connu pour avoir composé différents types de divertimenti, prenant même quelquefois la forme de petites symphonies, par
exemple les « Symphonies de Salzbourg » KV 136-137-138. Pleins de thèmes primesautiers, dramatiques ou mélancoliques, ces
trois Divertimenti ont une structure harmonique limpide, mais non dénuée de raffinement. L’effet brillant domine sans jamais
sombrer dans la trivialité. Bref: un condensé de la musique la plus allègre et la plus réjouissante que le jeune Mozart ait jamais
consacrée aux cordes.
Les « Quatuors Viennois » sont une série de 6 quatuors à cordes composés par Wolfgang Amadeus Mozart au cours de son
troisième séjour viennois entre août et septembre 1773. Il s'agit du second cycle de quatuors, après ses « Quatuors
Milanais » (écrits quelques mois plus tôt). Ils se distinguent de ces derniers par l'apparition d'un mouvement intermédiaire, le
menuet. Son treizième et dernier viennois présenté par Stradivaria dans ce programme est considéré comme sa dernière œuvre
de jeunesse (composé à l'âge de 17 ans) pour quatuor.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
2 800 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
LES FOLIES
Daniel CUILLER
Camille AUBRET
Marion MARTINEAU
Jocelyne CUILLER
violon
violon
viole de gambe et violoncelle
clavecin
Sur le thème de la Follia
Orlando PASQUINI (1637-1710)
La Folia pour clavecin
Arcangelo CORELLI (1653-1713)
La Follia - Sonate Opus V- N°12
Carl Philip Emanuel BACH (1714-1788)
Variations pour le clavecin sur la Folia
Arcangelo CORELLI (1653-1713)
Sonate en trio pour deux violons et basse
Marin MARAIS (1656-1728)
Les Folies d’Espagne - Variations pour viole et basse continue
Antonio VIVALDI (1678-1741)
La Follia - Sonate en trio (deux violons et basse continue)
Au tournant du Grand siècle, l’activité artistique se ternissant à Versailles avec le vieillissement de Louis XIV, quelques riches
aristocrates se substituèrent à la cour pour faire entendre ce qui se faisait de mieux en musique. Ils furent bientôt suivis par des
bourgeois parisiens, d’importants mécènes : le Duc d’Orléans, la Princesse de Conti, le Prince de Carignan et de grands financiers
comme La Poupelinière, Pierre Crozat, faisant de Paris le centre de l’intensité artistique. Les musiciens à la mode : Marin Marais,
François Couperin, Philidor, Mouret, Rebel puis Jean-Philippe Rameau défendent le « goût français » face à l’influence très en
vogue du style « chantant et virtuose » importé avec le violon par les musiciens venus d’Italie.
« La Follia », danse d’origine portugaise, est un des thèmes musicaux les plus anciens et les plus joués. Pendant plus de deux
siècles ce thème de « La Follia » sera repris par un grand nombre de compositeurs dans toute l’Europe. Les musiciens de
Stradivaria nous en présentent les plus belles variations.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
2 800 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
LES MUSICIENS DE HAMBOURG
Daniel CUILLER
Emmanuel JACQUES
violon et direction
violoncelle solo
5 violons
2 altos
violoncelle
contrebasse
clavecin
Georg Philipp TELEMANN (1681-1767)
«Die Dirne», Suite pour cordes et basse continue
Carl Philipp Emanuel BACH (1714-1788)
Concerto A moll - Wotquenne 170 pour violoncelle
Carl Philipp Emanuel BACH 1714-1788)
Sinfonia A Dur - Wotquenne 182/4
Allegro ma non troppo - Adagio innocentemente - Allegro
assai
Georg Philipp TELEMANN (1681-1767)
Suite « La Musette »
La grande ville hanséatique, Hambourg, connait au début du 17è siècle, à côté de sa puissance économique, marchande, politique
et diplomatique, un développement de l’activité culturelle et artistique indéniable. Dès 1648, à la fin de la guerre de Trente ans,
Hambourg possède le premier opéra en Allemagne et attire les grands compositeurs. C’est ici que se développe pour la première
fois un important répertoire opératique en langue allemande.
Quelque 250 œuvres lyriques, pour la plupart créées en langue vernaculaire par des compositeurs aussi célèbres que Haendel,
Keiser ou Telemann, sont représentées entre 1678 et 1740 sur la scène du Marché aux oies (Gänsemarktoper), un établissement
qui revêt une dimension exceptionnelle dans l’histoire théâtrale allemande. Telemann y joue un rôle de premier ordre et c’est son
filleul, Carl Phillipp Emanuel Bach, qui lui succèdera. Auteur d’environ six mille œuvres, Telemann, grâce à sa vivacité d’écriture
est un compositeur capital de l’ère baroque allemande; manifestant également des affinités avec la musique française, il écrira
quelque deux cents « divertissements à la française » en une seule année… Carl Philipp Emanuel est le second fils de Johann
Sebastian Bach qui ne saurait lui trouver meilleur parrain que son ami Telemann… Ce remarquable musicien, dont on fête le trois
centième anniversaire de la naissance, pédagogue et claveciniste exceptionnel fera dire à W.A. Mozart : « il est le père, nous
sommes des enfants ».
Résidence / Création en 2014 au Festival des Abbayes en Lorraine.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
8 500 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
UN DIVERTISSEMENT VIENNOIS
2 hautbois
2 clarinettes
2 bassons
2 cors
Wolfgang Amadeus MOZART (1759-1791)
Sérénade en mi bémol Majeur - K.375
Wolfgang Amadeus MOZART (1759-1791)
Don Giovanni - arrangement Josef Triebensee
Franz KROMMER (1759-1831)
Partita
Ludwig Van BEETHOVEN ( 1770-1827)
Octuor op.103
En 1782, l'Empereur Joseph II fonde à Vienne la prestigieuse Harmonie Impériale, un ensemble d'instruments à vent réunissant
quelques uns des plus grands virtuoses de l'époque. Depuis quelques années en effet, Vienne est la capitale d'un nouveau genre
musical : il est à la mode, dans l'aristocratie, d'entretenir une formation musicale de ce type pour animer les divertissements de
plein air, les concerts ou la musique de table (tafelmusik).
Cette pratique est illustrée dans le dernier acte de l'opéra de Mozart Don Giovanni : le noble espagnol invite un petit groupe
constitué d'instruments à vent pour divertir les invités en jouant des arrangements d'airs d'opéras récents. C'est ainsi que de
nombreux princes rassemblent autour d'eux les meilleurs musiciens et commandent aux compositeurs et arrangeurs un nouveau
répertoire approprié à cet ensemble de vents appelé Harmonie.
La formation la plus courante est un octuor, constitué de deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons et deux cors, auxquels
s'ajoute parfois une contrebasse.
Le répertoire consiste souvent en transcriptions d'opéras de l'époque : pour diffuser la nouvelle musique à moindre frais, la
transcription est idéale, à une époque où la radio n'existe pas... Les voix sont remplacées par les hautbois ou clarinettes, et un
large public mélomane peut ainsi apprécier les airs à la mode, que ce soit lors d'un concert, d'un repas ou d'une promenade au
parc.
En dehors des transcriptions, les compositeurs écrivent aussi des pièces originales pour octuor : partitas, divertimenti, nocturnes,
sérénades, ce sont avant tout des pièces de « divertissement ». Les grands Mozart, Schubert, Beethoven ou Haydn ont écrit pour
cette formation, mais on trouve par ailleurs de nombreuses pièces d'excellente facture chez des compositeurs moins connus,
comme Druchetzky, Krommer, Rosetti, Dittersdorf, etc. Ce programme illustre ces différents aspects du répertoire d'Harmonie
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
8 500 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
MOTETS POUR LES VICTOIRES DE LOUIS XV
Daniel CUILLER
direction
Anne MAGOUËT
Robert GETCHELL
Alain BUET
soprano
haute-contre
baryton-basse
STRADIVARIA
LES CRIS DE PARIS
20 musiciens
18 chanteurs - dir. Geoffroy JOURDAIN
Te Deum - Diligam Te, Domine de Henry MADIN (1698 - 1748) - Création 2013
Henry MADIN (1698 - 1748)
Diligam Te, Domine HM. 22 (1737)
Henry MADIN (1698 - 1748)
Te Deum HM. 48 (1746)
Pierre-Montan BERTON (1727 -1780)
Chaconne
Extraite des «Simphonies pour le Mariage du Comte d’Artois»
Versailles -1778
« ... un nouveau motet en trompettes & tymballes, qui parut à toute la Cour, & à tous les Auditeurs, d’autant plus admirable par la
beauté des récits, la science des Chœurs & la noblesse des expressions, que les paroles tirées du premier livre des Paralipomènes
[Chroniques], chapitre 29, sembloient être faites exprès la louange du Roi, au sujet de la victoire que l’armée de France venoit de
remporter sur les troupes des Alliés ... ce qui fit plaisir à tout le monde qui en témoigna sa joye à ce célèbre auteur » .
Jean-Paul C. Montagnier / « Henry Madin, un musicien lorrain au service de Louis XV »
Né à Verdun, ce musicien lorrain ayant servi les Cathédrales de Meaux, Bourges, Tours, et Rouen, termina sa longue carrière de
Maître de Chapelle à la Cour de Versailles. Si Lalande porta le genre du Motet à son apogée, Madin sut le maintenir à la Cour
jusqu’à sa disparition en 1748. Le « Diligam Te, Domine », composé en 1737, fut régulièrement chanté au Concert Spirituel jusqu’en
avril 1762, quant au Te Deum, il restera le plus long des Motets français de son époque avec ses 15 mouvements et les 1555
mesures qui le composent.
Afin de saluer la prise de Fribourg, Madin fit chanter le « Te Deum » à Notre-Dame de Paris le 02 décembre 1744 puis à la Chapelle
Royale de Versailles. Il fut également donné pendant la messe ordinaire du 21 juin 1745, après que la Reine eût appris la reddition
de la citadelle de Tournai le 19 juin.
Programme enregistré lors du concert à la Chapelle Royale de Versailles en juin 2015, pour la collection de disques Alpha - Versailles.
Sortie prévue du CD au printemps 2016.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
20 000 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements pour les 42 personnes)
REBEL - FRANCOEUR
Daniel CUILLER
Direction
7 violons
2 altos
2 violoncelles
1 contrebasse
2 flûtes
2 hautbois
1 basson
1 trompette
1 clavecin
1 théorbe
1 timbale
Jean-Féry REBEL (1666-1747)
Les Plaisirs Champêtres
Les Elémens
Le Chaos
La Terre et l’Eau
Le Feu - Chaconne
L’Air - Ramage
Rossignols
Tambourins
Sicilienne
Air pour l’Amour - Rondeau
Caprice
Le joueur de trompette, Gérard DOU
François FRANCOEUR (1698 – 1787)
Simphonies pour le Festin Royal de Monseigneur le Comte
d’Artois
Ouverture
Air gracieux
Menuets 1 & 2
Gavottes 1 & 2
Air vif
Air doux
Gavottes légères
Chaconne
Jean-Féry Rebel (1666-1747) était violoniste et compositeur. Il était le fils d’un chanteur, et fut remarqué pour ses dons, dès huit
ans, par Lully, auquel il doit sa formation. En 1705, il fut recruté parmi les Vingt-quatre Violons du Roi. Il devint plus tard maître de
musique à l'Académie royale de Musique en 1716, puis compositeur de la Chambre du roi en 1726, et enfin maître de musique de
l'Académie Française en 1742. Rebel a été l’un des premiers musiciens français à composer des sonates à l’italienne, souvent
marquées d’une grande originalité et d’une audace harmonique certaine. Les Elémens racontent la création du monde en faisant
apparaître tour à tour les 4 éléments : la Terre, l’Eau, le Feu et l’Air. Son fils, François Rebel, sera ensuite co-directeur de l’Opéra
de Paris avec François Francoeur.
François Francoeur (1698 – 1787) Né le 8 septembre 1698 à Paris, François Francoeur était le cadet d’une famille de musiciens.
Violoniste comme son père Joseph, dont il fut l’élève, il entre dans l’orchestre de l’Opéra en 1713 avant d’être nommé Musicien de
la Chambre du Roi en 1727. François Francoeur continue de partager ses fonctions entre l’Opéra et la Cour puisqu’à la fois,
devenant Maître de Musique à Paris (1739), puis Surintendant de la musique de la chambre (1744). Ami de François Rebel depuis
l’adolescence, il collabore avec celui-ci à la représentation d’une dizaine d’ouvrages lyriques, puis il partage la direction de l’Opéra
de Paris, avec lui vers 1750. Anobli en 1764 par Louis XV, il conserve sa charge jusqu’en 1776, période fructueuse pendant laquelle il
participe, en tant que violoniste et compositeur, aux divertissements et nombreuses fêtes donnés à la Cour.
On célèbre à l’Orangerie du Château de Versailles, le mariage du Comte d’Artois, futur Charles X avec Marie Thérèse de Savoie
(novembre 1773) et de grandes réjouissances sont organisées : « …il y eut le plus grand désordre après la cérémonie religieuse,
d’abord l’après-midi dans les appartements, puis le soir au festin Royal… », festin pour lequel Francoeur avait écrit ses fameuses
« Simphonies ».
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes
13 500 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements pour les 22 personnes)
AUTRES PROGRAMMES
CODE BACH AVEC JEAN ROUAUD - Ecrivain, Prix Goncourt 1990 « Les Champs d’honneur »
Distribution : J. Rouaud + 4 musiciens
Programme : Autour de l’Art de la fugue de J.S. BACH
Par un dialogue entre Daniel Cuiller et Jean Rouaud, dont un extrait du livre « L’invention de l’auteur » est consacré à BACH, sont dévoilées les
clés de ce monument de la musique, l’évolution des différentes fugues interprétées, l’attrait de Bach pour les nombres et sa relation avec la
société Mitzler de Leipzig.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes 3 550 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
SONATES D’AUTOMNE
Distribution : Daniel et Jocelyne CUILLER, violon et clavecin
Quelques œuvres du programme : Sonate n°6 du 1er livre de F.FRANCOEUR, Sonate n°2 du 3ème livre de J.M.LECLAIR
Violonistes passés maîtres dans l’art de la danse et la direction de ballet, François Francoeur et Jean-Marie Leclair sont les chefs de file de toute
une génération. Ils illustrent cette pléiade de musiciens ayant véritablement défendu le « goût français », des années 1700 à 1730.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes 1 500 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
UNE SOIREE CHEZ BACH AVEC PATRICK BARBIER - Concert Rencontre
Distribution : P. Barbier (conférencier et musicologue) + 6 musiciens
Quelques œuvres du programme : Concerto en sol mineur pour clavecin BWV 1058- Allegro et le Cinquième Concerto Brandebourgeois BWV 1050 1er mvt Allegro de J.S.BACH, Les Bergeries de F. COUPERIN, Concerto pour hautbois - mouvement lent à la flûte de A.MARCELLO.
Ce spectacle d’une durée d’1h20 sans entracte permet d’approcher de façon vivante l’homme et l’œuvre, le contexte historique, politique et
religieux. Une sorte de conversation s’établit entre le conteur et l’ensemble instrumental.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes 4 150 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
LES MOZART S’AMUSENT
Distribution : 11 musiciens
Quelques œuvres du programme : La Symphonie des jouets de L.MOZART, Minuetto et Divertimento KV 205 de W.A.MOZART.
La Symphonie des jouets , longtemps attribué à Joseph Haydn, fait partie d’un ensemble en 8 mouvements faisant intervenir des jouets
d’enfants, coucou, crécelle, trompette...Une œuvre que les enfants adorent et qu’il faut absolument connaître.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes 6 800 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
STABAT MATER DE PERGOLESI
Distribution: A.Magouët (soprano) et J.M.Fumas (contre-ténor) + 6 musiciens
Programme : Stabat Mater , Salve Regina et Sonate en trio « Pulcinella » de G.B. PERGOLESI
Ecrits à la fin de sa vie, le Stabat Mater et le Salve Regina sont imprégnés d’une religiosité intime. Musicien fétiche à la gloire posthume,
Pergolesi laisse ici deux œuvres d’un grand lyrisme et d’une émotion simple.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes 7 100 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
CONCERTS DE NOEL
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Concert famille
Noël en Argentine
Distribution : 7 musiciens, Maîtrise de Sainte-Anne d’Auray: 14 chanteurs, et trio argentin: D.Baroni, A. Pacin, H.Gomez
Quelques œuvres du programme : Répons de la semaine Sainte (musique baroque sud-américaine), Misa Criolla et Navidad Nuestra d’Ariel
RAMIREZ.
La Misa Criolla, composée en 1963, est l’une des œuvres vocales majeures d’Ariel Ramirez (1921 - 2010), pianiste et compositeur argentin.
En prélude aux fêtes de Noël, Daniel Cuiller imagine un programme sur les cultures d’Amérique du Sud.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes 4 300 € H.T (hors frais de déplacements/hébergements)
Noël en Allemagne
Distribution : A.Magouët et A.Bré, sopranos + 4 musiciens
Quelques œuvres du programme : Praetorius, Schütz, Bach, Buxtehude, Rosenmüller
Des motets de Schütz aux chorals luthériens de Praetorius, ce programme retrace en musique l'histoire de la nativité depuis l'Avent jusqu'à la
crèche.
Budget de vente comprenant les cachets et charges sociales des artistes 4 800 € H.T
(hors frais de déplacements/hébergements/orgue positif)
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