Wilfried - Animalzoofrance

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Wilfried - Animalzoofrance
Wilfried
Par Grand Alezan
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L’histoire que je vais vous raconter se déroule il y’a fort longtemps, dans le pays de
Nehekhara, du nom de sa capitale et de son fondateur. A cette époque reculée les magiciens,
sorcières, loup-garou et autres populations mythiques n’étaient pas des légendes. Les
magiciens et magiciennes, descendant des anciens druides et héritier de leurs pouvoirs et de
leurs connaissances, étaient même courants et regroupés dans un ordre très puissant ayant une
forte influence politique. Tout ceci se déroulait bien sûr avant l’arrivée au pouvoir de la secte
des chrétiens et de leur dictature.
Wilfried, le jeune homme qui nous intéresse, n’avait pas vraiment conscience des ces
bouleversements passés et futurs et s’en moquait pas mal. Lui ce qu’il aimait surtout, c’était
de terminer sa journée à l’auberge des deux lacs devant une bonne bière. Un réconfort bien
mérité et partagé entre amis après une chaude et dure journée à la scierie du village où il
travaillait.
Ce soir là était un peu particulier. En effet la belle Thallia, une jeune magicienne de quatrième
cercle passerait la nuit à l’auberge. Wilfried en était amoureux et à chaque fois qu’elle était de
passage au village il tentait sa chance. Mais il n’intéressait pas Thallia, celle-ci le repoussait
toujours gentiment mais fermement. Pourtant Wilfried était un beau jeune homme très attirant
que ses années de travail à la ferme puis à la scierie avaient rendu fort et large. Un très bon
parti que ce disputait les jeunes femmes du village. Lui n’avait d’yeux que pour Thallia.
Comme les autres soirs où celle-ci passait la soirée à l’auberge, Wilfried décida de tenter à
nouveau sa chance. Cette fois-ci il avait un peu abusé de cette fabuleuse boisson aromatisée
au houblon et ne tint pas compte de l’avis de ses amis.
- Bonsoir Thallia, tu vas bien ?
- Jusqu'à maintenant oui.
- Tu te souviens de moi ?
- Comment ne pas t’oublier ! j’en ai des troubles du sommeille à chaque fois que je sais
que je vais devoir m’arrêter ici.
- C’est gentil… tu m’aimes ?
- Non ! je t’ai déjà dit ! Tu es lourd à la fin. Combien de fois je devrais te répéter que je
ne veux pas de toi ? En plus tu es complètement bourré, va cuver ta bière et fout moi
la paix.
Les amis de Wilfried, voyant que la magicienne commençait à s’énerver étaient intervenus
pour éviter qu’il ne se mette dans une mauvaise passe.
- Laisses tomber Willy, tu sais bien qu’elle ne veut pas de toi. Laisses la tranquilles
avant qu’elle ne te transforme en crapaud ou en quelque chose de pas naturel…
- Oui Willy écoutes tes amis vas, ça serait préférable pour toi, menaça Thallia.
Wilfried alla s’asseoir dans un coin pour bouder mais sans pour autant quitter Thallia des
yeux. Qu’est ce qu’elle était belle avec ses longs cheveux blonds et son visage fin. Elle était
étonnement jeune pour une quatrième cercle, elle avait du commencer à étudier très jeune.
Thallia s’habillait toujours comme un homme et ne craignait personne, ni bêtes ni hommes.
Elle ne se déplaçait jamais sans sa fine et longue épée forgée spécialement pour elle dans
l’une des meilleur forge de la capitale.
C’est son indépendance et son fort caractère qui plaisait beaucoup à Wilfried, cela changeait
de toutes ces filles qui étaient prête à se coucher à ses pieds pour obtenir ses faveurs.
Paradoxalement, c’est justement ce qu’il était prêt à faire pour obtenir celles de Thallia.
Plus tard dans la soirée, la magicienne décida que le temps d’aller se coucher était venu. Elle
pris donc la direction des chambres mais ne pu gravir la première marche de l’escalier sans
que Wilfried l’aborde à nouveau.
- Tu vas déjà te coucher ?
- Willy, laisses moi veux-tu. Je suis fatiguée et ne suis pas d’humeur à te supporter
longtemps…
- S’il te plait, prend moi avec toi ! je serais ton chevalier servant, prêt à donner ma vie
pour toi…
- C’est touchant, mais je n’ai besoin de personne.
- Laisses moi juste une chance… Dit-il en se mettant à genoux devant elle.
- D’accord, je vais te laisser une dernière chance de comprendre ce que veux dire non.
Rejoins moi dans la cours tout à l’heure, mais soit seul…
- Merci ! tu ne le regretteras pas…
- Moi non mais toi si, dit-elle à voix basse.
Wilfried retourna s’asseoir dans son coin et observa fixement l’escalier qui montait aux
chambres de l’auberge. Il resta là très tard dans la nuit bien après que tous ses amis soient
partis se coucher. Dans la salle de l’auberge il ne restait plus que lui et un autre client qui
dormait sur un banc. Même le patron avait tout bouclé et dormait déjà depuis longtemps.
Finalement Thallia finit par descendre et sorti directement sans même regarder Wilfried.
Il la retrouva dans la cours adossée au coin du bâtiment.
Wilfried ne se méfia pas, et confiant il s’approcha directement d’elle dans le but de
l’embrasser. S’imaginant que c’est la raison pour laquelle Thallia l’avait invitée à la rejoindre
dehors. Avant même qu’il n’ait pu poser ses mains sur la taille de la magicienne, il se retrouva
allongé à plat ventre sur le sol.
- Non mais dis donc, tu te crois où là ? demanda Thallia furieuse.
- Excuses moi, j’ai voulu aller trop vite. Je ne me rends pas bien compte. J’ai
terriblement envie de toi. Je veux être ton mâle, ton étalon dévoué pour ton plaisir.
Wilfried rampa alors un peu pour s’accrocher au bottes de Thallia, ce qui lui valu un coup de
pied au visage.
- Si tu ne veux pas comprendre que je ne veux pas de toi, il ne faut t’en prendre qu’a
toi-même. Mais je ne vais pas renoncer à te le faire comprendre, même si je dois user
de la manière forte.
Wilfried fut plus blessé dans son orgueil que physiquement. Lui aussi, inconscient de ce qu’il
risquait et grisé par les restes d’alcool qu’il avait dans le sang, décida d’user de la manière
forte. Il se releva et se prépara à attaquer.
- Tu n’as aucune chance contre moi petit, dit Thallia pour le provoquer. Tu es prévisible
au possible, je n’ai même pas besoin de faire appel à mes pouvoirs pour savoir ce que
tu vas faire.
Thallia ne dégaina même pas son épée et affichait un air serein, prête à contrer la piètre
attaque que préparait Wilfried.
-
Tu es saoul comme une vache mon pauvre, il suffit que je te souffle dessus et tu
t’écroules.
- Non mais tu vas voir, je vais t’apprendre à parler à un homme.
- Mais j’y compte bien… Je t’attends.
Wilfried se précipita alors sur elle, les poings en avant et la mâchoire serrée. Il reçut en
réponse un magnifique coup de pied dans les testicules qui lui arracha un grognement de
douleur. Il s’agenouilla le souffle coupé en se tenant l’entrejambe.
Thallia se mit alors à tourner autour de lui.
- Bon alors compris ou pas ?
- Tu vas voir salope, répondit Wilfried entre ses dents.
- Tu sais ce qu’elle te dit la salope ? répondit Thallia avant de lui décrocher un nouveau
coup de pied monumental entre les jambes.
Wilfried hurla de nouveau de douleur, mais cette fois ci parce qu’il avait au moins trois doigts
de cassés.
-
J’ai un principe, reprit Thallia. Pour obtenir quelque chose d’un mec, il faut le tenir
par les couilles… et s’il ne comprend pas, il faut lui casser. Tu as compris, ou je
continue ?
- La prochaine fois que tu reviens ici, je te tue.
- Arrêtes j’ai peur. Tu n’es pas différent des autres mecs. Tu fais le gentil mais dès que
ta fierté en prend un coup il n’est plus question d’être le gentil mâle bien élevé. Même
les animaux ont plus de respect pour leur femelles que toi. Tu ne mérites que mon
mépris. Tiens, d’ailleurs en parlant d’animaux, en quoi je vais bien pouvoir te
transformer histoire que tu comprennes bien qui je suis.
Thallia tournait toujours autour de lui en réfléchissant à voix haute. Wilfried lui tentait de
reprendre son souffle et de faire l’inventaire des dégâts. Elle l’avait pris par surprise et profité
de son point faible. Mais il ne voulait pas rester sur cette humiliation.
- En quoi je pourrais bien te transformer dit moi ? En crapaud ? Non trop classique… en
chien ? Et si t’es une sale bête t’es capable de me mordre.
Pendant ce temps, Wilfried avait préparé sa nouvelle attaque. Faisant mine de rien, il bondit
sur Thallia et la plaqua au sol sans qu’elle n’ait eu le temps de réagir cette fois. Mais l’effet de
surprise fut court et la magicienne repris rapidement l’avantage. D’un coup de genoux dans la
mâchoire, elle envoya balader le pauvre Wilfried qui s’évanoui sous le choc.
Chapitre 2
Au petit matin, quand Wilfried s’éveilla, il ne senti séquelle de sa bagarre de la nuit. Par
contre il ne se sentait pas vraiment bien. Ce n’est pas franchement sa santé qui allait mal, mais
il se sentait étranger à son corps. Naturellement Thallia avait du le transformer en quelque
chose de pas humain, la surprise c’était de savoir en quoi. Entre le moment où il s’éveilla et le
moment où il se rendit compte qu’il avait été transformé en cheval, il ne s’était écoulé qu’une
seconde tant son esprit avait eu tôt fait d’accumuler et d’analyser les divers informations qu’il
avait a sa disposition.
Wilfried était à l’écurie, il le su immédiatement à l’odeur, couché dans la paille. Il ne pouvait
voir que d’un œil car l’autre étant contre le sol. Il ressentait son corps comme une masse
lourde et imposante. Ses poumons mettaient une éternité à se remplir et à se vider malgré la
taille de ses naseaux. Toute les odeurs lui venaient amplifiée au moins mille fois, de même
que les bruits. Son champ de vision, bien que limité à un œil était gigantesque, il voyait son
nouveau corps allongé dans la paille, mais manquait de précision. Il sentait qu’il n’avait plus
de mains ni de pieds, ni de doigts sans pour autant que ceux-ci ai été coupé.
Maintenant qu’il savait ce qu’il était, il lui restait à savoir combien de temps il allait rester
ainsi, et surtout, comment faire pour se lever. Il commença par lever la tête afin de finir de se
réveiller complètement et d’analyser la situation. D’après ce qu’il vit, il était un cheval noir.
D’après ce qu’il pouvait sentir de lui-même, il était un mâle entier. Il portait un licol et était
attaché à un anneau au fond de la stalle dans laquelle il avait été placé.
Jusqu'alors couché sur le côté, il ramena ses jambes sous son corps pour se mettre plus ou
moins sur le ventre. Puis il tendit les jambes antérieures et le ramena un peu vers lui afin de se
surélever. Enfin, par une impulsion sur ses postérieurs, il finit par se relever complètement. Il
se trouvait donc maintenant debout sur ses quatre sabots.
Cela avait été plus facile qu’il ne le craignait et sa nouvelle position de quadrupède lui
semblait finalement bien naturelle. Il s’étira et cela lui fit du bien après l’engourdissement
provoqué par sa précédente position.
Immédiatement, les plus basses fonctions de son corps se manifestèrent. Il avait surtout envie
d’uriner mais il fallait aussi qu’il décharge ses intestins.
- Je vais faire ici ? Comme ça ? A mes pieds et je vais devoir piétiner dedans ? Se dit-il.
Il avait essayé de parler, mais il n’avait prononcé que quelques sons, mélange de
hennissements et de grognements.
Wilfried essaya de se retenir un moment, mais l’envie fut trop pressente. Il se retrouva donc
avec un monticule de crottin chaud et odorant à ses pieds. Puis il fit un pas en avant
uniquement avec ses antérieurs afin de se trouver bien en extension. Il laissa son sexe se
déployer un peu puis se laissa aller. Un déluge d’urine inonda la paille de sa stalle, le jet doré
n’en finissant plus. Quelle humiliation et quelle honte de devoir faire ses besoins ainsi.
Mais ce qui étonna Wilfried cependant, c’est avec quelle facilité il avait fait ça très
naturellement, comme n’importe quel autre cheval. Il connaissait ce corps chevalin par cœur
et savait exactement comme s’en servir.
Il avait maintenant faim. Heureusement, le râtelier avait été garni d’une bonne brassée d’herbe
fraîche que Wilfried s’empressa de goûter.
Il devait être très tôt dans la matinée, le soleil se levait à peine mais par cette belle journée
estivale qui s’annonçait, Wilfried avait la curieuse envie d’aller brouter dans les prés. Derrière
la scierie où il travaillait, il y’avait un beau carré d’herbe bien grasse qu’il aurait adoré
manger. Pour l’instant il se délectait de se qui se trouvait dans son râtelier.
Une fois son estomac rempli. Wilfried se mit à évaluer la situation. Le cheval était loin d’être
le pire animal de la création dans lequel un homme pouvait être transformé. Thallia n’avait
pas été trop méchante. Il aurait très bien pu se réveiller en crapaud ou en limace…
Par contre il se demandait combien de temps elle comptait le laisser ainsi. Le plus court serait
le mieux ! Wilfried pris la décision de ne plus être agressif envers Thallia car il ne voulait pas
prendre le risque de terminer sa vie dans la peau d’un cheval.
Il était prêt à se faire pardonner et lui présenterais des excuses dès que possible. Il prit
également la décision de ne plus boire. L’alcool ayant tendance à lui faire faire des choses
qu’il avait ensuite à regretter.
Cette transformation était bénéfique pour lui, elle lui faisait prendre plein de résolutions qu’il
n’aurait jamais pris autrement. Et si c’était là le but que recherchais Thallia, elle avait réussit.
Il espérait juste que ça ne durerait pas trop longtemps.
Wilfried continua de mâchouiller tranquillement son herbe en attendant que quelqu’un
s’intéresse à lui. C’est un peu plus tard que Thallia arriva à l’écurie pour prendre des
nouvelles de sa dernière victime. Elle semblait heureuse et de bonne humeur.
- Bonjour Willy, dit-elle joviale. Tu vas bien ? pas trop la gueule de bois ce matin ?
Wilfried s’arrêta de brouter un instant pour se tourner vers elle puis fit mine de l’ignorer.
- Fais pas la tête, ça pourrait être pire non ? Bon, si tu promet d’être sage ça ne durera
pas longtemps. Tu voulais être mon étalon non ? C’est ce que tu as dis hier soir…
alors voilà qui est fait ! Je n’ai pas de cheval, tu vas donc me rendre service un petit
moment, le temps que tu comprennes qu’on n’embête pas les jeunes filles. Ensuite je
te rendrais ta liberté et ta forme normale.
Wilfried continuait à brouter en faisant mine de ne pas entendre. Il ne voulait pas se montrer
agressif, mais avait bien l’intention de faire comprendre à la magicienne que ce n’est pas des
choses qui se font.
- Willy ! Je sais que notre relation n’a pas commencé de la meilleure manière mais
écoutes moi, regardes moi !
- La faute à qui ? pensa Wilfried.
Il se tourna alors vers elle, les oreilles dans sa direction, l’air attentif.
- Tu me promets de rester sage ? Réponds avec la tête…
Il fit signe que oui de la tête.
Elle ouvrit alors la chaîne qui clôturait la stalle et détacha Wilfried pour le sortir dans la cours
devant les écuries de l’auberge.
- Bon, je vais me servir de toi pendant un moment, le temps de rentrer à Nehekhara, tu
me ferra gagner un temps précieux. C’est d’ailleurs pour ça que je t’ai transformé en
cheval.
Tu as vu, je ne me suis pas moqué de toi. Tu es vraiment un bel étalon. Un petit coup
de brosse pour faire briller tout ça et nous seront prêt pour partir.
Effectivement Wilfried était maintenant un très beau cheval. Il était un grand étalon
entièrement noir, très musclé, avec toute la noblesse des meilleurs palefrois des grands
chevaliers du royaume. Il n’était pas un simple cheval de trait qui servait aux labours, ni un
petit coursier léger des petites gens, mais un vrais cheval de guerre, puissant et imposant.
Thallia le brossa rapidement puis le harnacha complètement avant de l’attacher à un anneau
scellé dans le mur. Elle parti pendant un moment et revint avec ses affaires.
- Voilà, j’ai payé l’aubergiste, nous pouvons y aller, dit-elle.
Thallia fixa ses sacs de part et d’autre de la selle de Willy, le détacha et monta.
Une fois qu’elle fut en selle, Wilfried eu un étrange pressentiment. Il craignait, il avait même
la certitude, que s’il quittait son village ainsi transformé en compagnie de Thallia, plus jamais
il ne le reverrait et plus jamais il ne redeviendrait humain. Ainsi, quand la magicienne le
talonna doucement pour le faire avancer, il refusa. Elle talonna plus fort mais il ne bougea pas
plus. Thallia commençait à s’énerver.
- Alors tête de mule ! Tu vas avancer ? Ce n’est pas en âne que je t’ai transformé
pourtant.
Elle redonna de grands coups de talons qui firent vraiment mal à Willy mais il contenta
d’hennir de douleur sans faire un seul pas.
- Tu m’avais promis d’être sage ! dit-elle en sautant de selle.
Elle saisit les rênes et les tira d’un coup sec afin de punir Wilfried.
- Alors bourrique, tu vas avancer ?
Signe de tête négatif de la part de Willy.
- Pourquoi ? Je peux savoir ? ça te plait pas de venir avec moi ?
Signe négatif.
- Alors qu’est ce qu’il y’a, tu veux pas que je te monte ?
Signe négatif.
- Bon, ma patience à des limites ! Je vais trouver le moyen de te faire avancer, tu vas
voir…
Thallia claqua des doigts juste derrière la tête de Wilfried qui ne comprit pas immédiatement
pourquoi. Elle fouilla ensuite dans ses sacoches pour trouver une longueur de cordelette fine
et un petit couteau au manche métallique. Elle passa ensuite derrière Willy.
Celui-ci méfiant, voulu s’écarter un peu mais n’y parvint pas. Il était comme cloué au sol !
Impossible de bouger le moindre muscle des jambes. Wilfried se mit à paniquer. Il ne
connaissait pas les intentions de Thallia mais craignait le pire.
- Tiens moi ça, tu sera gentil, dit Thallia en lui soulevant la queue.
Elle lui planta ensuite le manche du couteau dans l’anus. Willy hennit de surprise. Ce n’avait
pas été douloureux, heureusement, mais jamais rien n’était rentré par là et la sensation était
quelque peu inattendue. Sans doute agréable dans d’autres circonstance se dit Willy, mais
terriblement humiliante, surtout pour un étalon. Bien sûr, quand Thallia relâcha sa queue,
celle-ci alla immédiatement s’appuyer sur la pointe du couteau. Wilfried eu tôt fait de la
relever et de la garder bien en l’air.
Pendant ce temps là, Thallia préparait un nœud coulissant sur sa cordelette. Elle passa ensuite
la boucle de ce nœud autour des testicules de Willy et serra…
De nouveau, Willy hennit de surprise, pour l’instant ce n’était pas franchement pénible, juste
désagréable. Mais cela pouvait sans doute faire très mal si jamais elle venait à tirer plus fort.
- Quand je te dis qu’un mâle il faut le tenir par les couilles ! Mais n’oublies pas non plus
que ; je dis aussi que si on ne peut pas le tenir par cette partie de son anatomie, il faut
lui couper…
Donc si tu n’avances pas, tu sais ce qu’il t’attend. Je le ferrais ici, à vif…
La perspective de devenir un cheval hongre et donc un homme eunuque ne l’enchantait pas
franchement. Mais Willy se trouvait confronté à un vrai dilemme. Si jamais son intuition était
exacte, il allait rester un cheval toute sa vie. Mais d’un autre côté, s’il refusait d’avancer il y
perdrait sa virilité et d’une manière certaine. Finalement, il se dit qu’il était idiot de finir sa
vie en tan que hongre, et que s’il devait rester un cheval, autan rester entier le plus longtemps
possible.
-
T’es mignon avec la queue en l’air. Il doit être possible de faire en sorte que ce
couteau reste là le temps que ça m’amuse.
Thallia saisi alors la pointe du couteau entre le pouce et l’index et se mit à le faire tourner tout
doucement et alternativement dans un sens puis dans l’autre. Soudain, il semblait à Wilfried
que le manche de se couteau toujours planté dans son anus grossissait. Finalement, l’extrémité
du manche était devenue énorme et remplissait complètement son rectum encore plus que si
un crottin était prêt à sortir. Il lui était désormais impossible de chasser l’intrus en poussant.
Wilfried éprouvait par la même occasion des sensations troublante, à la fois gênante et à la
fois excitante.
Thallia fit passer les deux brins de la cordelette de chaque côté de sa queue et les attacha
ensemble à un anneau derrière la selle. Puis elle remonta en selle.
- Voilà, maintenant pour te motiver, je n’ai plus qu’à tirer sur cette ficelle. Ça te
rappellera ce qui t’attend si jamais tu n’avances pas. En plus, si tu fais vraiment ta tête
de mule, il me suffira simplement de tirer très fort, et tes jolies boules finiront par
terre…
Pour illustrer ses propos, Thallia tira un peu sur les fameuses ficelles. Wilfried ressenti alors
une vive brûlure au niveau du scrotum comme si la ficelle était en fait un fil de fer chauffé au
rouge.
Cette fois-ci, quand Thallia lui talonna les flancs, Willy avança…
Parcourant une dernières fois les rues de son village natal, le pauvre cheval leur fit un adieu
silencieux. Thallia était heureuse, elle avait trouvé un larbin docile qu’elle n’avait aucun
remord à torturer.
Chapitre 3
Wilfried du marcher toutes la journée avec cet harnachement humiliant et douloureux. Ils ne
s’arrêtèrent qu’une fois pour manger où elle le laissa brouter tranquillement. Le moment de la
délivrance n’arriva qu’en début de soirée quand Thallia décida de s’arrêter pour la nuit.
Wilfried avait les testicules et l’anus en feu, ainsi que les muscles de la queue tétanisés.
Quand enfin elle lui retira le couteau après l’avoir fait “dégonfler” et qu’elle lui libera les
bourses, il fut infiniment soulagé.
- C’est bien, tu as été un bon cheval finalement, lui dit elle en lui tapotant la croupe. Si
tu promets d’être sage et obéissant, demain je laisserais ton petit trou et tes bijoux de
famille tranquilles. Tu promets d’être sage ?
Willy fit un oui de la tête, très convaincu.
Elle termina de retirer tout son harnachement puis le laissa en liberté.
- Je te laisse en liberté brouter où tu veux, mais que tu quittes mon champ de vison et je
te cloue sur place la mâchoire soudée jusqu'à demain matin. Compris ?
Là encore, Willy répondit affirmativement. Hors de question maintenant de défier la
magicienne. Sa première journée en tant que cheval avait été trop désagréable pour qu’il
prenne le risque de recommencer. Pour l’instant, son ventre criait famine. Il se mit à brouter
sur le champ.
Thallia ramassa un peu de bois de mort puis alluma un feu simplement en usant de ses
pouvoirs. Elle mangea un peu de provisions emportées de l’auberge puis, la nuit étant tombée,
se coucha. Wilfried n’était pas tranquille. Son instinct de cheval lui jouait des tours et il
s’imaginait qu’à chaque instant quelque chose allait surgir pour le dévorer. Il brouta une
bonne partie de la nuit en restant constamment aux aguets. Puis son ventre enfin rempli, il se
rapprocha un peu de Thallia pour bénéficier de sa protection, au cas où…
Trop inquiet pour se coucher, il resta debout mais finit tout de même par s’endormir un
moment.
Wilfried et Thallia se réveillèrent quasiment en même temps aux premières lueurs du jour.
Willy était en forme et se sentait fin prêt pour une nouvelle journée dans la peau d’un cheval.
Il avait peu dormis mais était finalement bien reposé.
- Bonjour Willy ! lança la magicienne visiblement de bonne humeur. Bien dormis ?
Willy comme à son habitude répondis d’un signe de tête. Aujourd’hui il n’avait pas envie de
l’irriter et espérait ainsi passer une bonne journée.
Avant que Thallia ne décide de reprendre la route, Willy se dépêcha de manger. La
magicienne pendant ce temps là mangeait elle aussi un peu de ses provisions.
Seulement quelques minutes après qu’il se soit mit à brouter, Willy senti son sexe glisser
lentement de son fourreau. Il était en forme, heureux et détendu et finalement c’était une
réponse tout à fait naturelle de son corps. Mais c’était aussi la première fois qu’il éprouvait
vraiment la sensation d’être un étalon. Son pénis s’était déployé complètement en quelques
secondes et Willy le sentait pendre lourdement sous son ventre. C’était une sensation très
agréable et très excitante. Le plaisir simple de se sentir mâle et d’éprouver sa virilité.
Sur le coup il s’arrêta de brouter pour se concentrer plus complètement sur cette nouvelle
sensation. Il poussa un peu et sa verge réagit immédiatement en se tendant sous son ventre. La
sensation était sublime, comparable à une bonne masturbation libératrice. Il poussa encore et
son membre vint cette fois claquer contre son ventre, lui procurant des sensations encore plus
intense. C’était trop bon ! Il fallait qu’il continue jusqu'à se soulager.
Thallia l’aperçut alors.
- Alors gros cochon ! on se fait un petit plaisir solitaire.
Willy se tourna vers elle, les oreilles attentives.
- Tu veux de l’aide peut-être ?
L’étalon ne répondit rien, Thallia étant sournoise, il ne voulait pas prendre de risque.
Naturellement, une aide de sa part aurait été la bienvenue mais après ce qu’elle lui avait fait
subir, il aurait été étonnant que ses intentions à son égard aient changées. Il se tourna alors
pour lui présenter sa croupe et ne pouvant arrêter de se masturber pour si peu, continua tout
seul. Signifiant ainsi qu’il n’avait pas besoin d’elle.
Thallia se leva et s’approcha doucement de Willy. Elle posa une main sur sa croupe qu’elle
caressa un moment puis fit glisser sa main entre les cuisses de l’étalon pour aller caresser
tendrement les testicules qu’elle avait tant martyrisé la veille.
Willy, ayant un peu repris confiance, ne bougea pas quand elle se déplaça pour s’agenouiller à
côté de lui. Elle saisit son membre alors gonflé à bloc, prêt à éjaculer, pour le caresser
doucement de toute sa longueur. Elle aperçu alors une touffe d’orties se trouvant à porté de la
main. Elle en saisit un bon bouquet qu’elle frotta vigoureusement sur tout la hampe chevaline.
Willy ne compris pas immédiatement ce qu’elle venait de faire mais quand il se tourna pour
regarder, son regard exprima immédiatement une grande terreur.
Il se sauva immédiatement et débanda aussitôt. Trop tard, quelques secondes plus tard une
horrible brûlure lui enflamma la verge comme si celle-ci était en train de rôtir sur un brasier.
Il piétina sur place, se mit à galoper en tout sens, puis il s’arrêta pour se coucher et se rouler
mais rien n’y fit. La douleur était vraiment insupportable.
Thallia pendant ce temps n’en pouvait plus de rire et de se moquer de lui.
- Ça t’apprendra gros cochon. Quand on est un cheval bien élevé on ne se branle pas
comme ça devant une jeune fille !
Il fallut d’interminables minutes pour qu’enfin la douleur s’estompe. Mais son sexe lui brûlait
encore. Celui-ci était couvert de grosses cloques qui semblaient battre au rythme de son cœur
qui s’était alors emballé. Malgré qu’il ne soit plus en érection, son sexe refusait de rentrer
dans son fourreau. Il avait quasiment doublé de volume à cause de cloques et resta ainsi
pendants plusieurs heures.
Thallia était remontée en selle, et ils avaient repris la route. Wilfried obéissait bien sagement
mais il était très pénible pour lui de marcher avec le sexe dehors qui venait battre contre ses
jambes. Enfin son pénis dégonfla, il retourna dans son fourreau et y resta bien caché pour le
reste de la journée.
Le deuxième soir ressembla beaucoup au premier. A part peut-être que Wilfried passa une
meilleur journée. Effectivement, après coup, sa petite mésaventure du matin se révéla moins
pénible que ses entraves de la veille.
Le lendemain matin par contre fut beaucoup plus agréable. Wilfried se réveilla bien avant
Thallia. Il s’éloigna donc discrètement d’elle afin de brouter tranquillement sans risquer de la
réveiller. Comme la veille, peu après qu’il ait commencé de manger, il ne pu réprimer une
agréable érection si excitante. Willy recommença alors à se masturber. Il craignait que Thallia
ne se réveille mais il avait tellement envie qu’il ne pu s’en empêcher et continua.
Il faisait claquer sa gigantesque verge noire contre son ventre, et celle-ci devenait de plus en
plus grosse et de plus en plus dur. De grosses veines gonflées se dessinaient à sa surface et
son gland avait doublé de volume. L’orgasme n’était plus très loin, Wilfried le sentait venir. Il
poussait de plus en plus fort et son membre claquait de plus en plus fort contre son ventre.
Il baissa la tête et coucha les oreilles en arrière, et finalement, dans une poussée encore plus
forte et encore plus longue que les autres, son orgasme vint. Un petit bruit de liquide sous
pression qui s’échappe se fit entendre, et deux grande giclés de sperme chaud et gluant
mouillèrent le sol.
Wilfried débanda un peu et il resta comme abasourdi pendant un bon moment. Il était
littéralement vidé, ça avait été un orgasme vraiment libérateur. Finalement son lourd membre
retourna dans son fourreau. Il se remit à brouter comme si jamais rien ne s’était passé.
Thallia se réveilla un peu plus tard et ils reprirent la route aux premiers rayons du soleil. Pour
la première fois dans sa vie de cheval, Wilfried passa une journée sans subir de mauvais
traitement.
Le lendemain matin, Il eut de nouveau une bonne érection et le souvenir du plaisir pris la
veille n’arrangea rien. Willy voulu goûter de nouveau à ce petit plaisir. Cette fois encore il
s’éloigna discrètement de Thallia qui dormait toujours et se mit à se masturber.
Mais Thallia se réveilla peu après.
- Bonjour mon gros ! Lança t-elle. Dis donc, tu es un peu loin de moi je trouve. Reviens
par ici…
Wilfried était paniqué. Il ne savait pas trop quoi faire. S’il faisait demi tour, elle verrait
certainement ce qu’il était en train de faire. Mais s’il n’obéissait pas, il risquait de s’exposer à
des représailles. De toutes façons, quoi qu’il fasse, il allait sans doute passer un mauvais
moment.
Il se retourna donc et revint vers Thallia.
- Dis donc gros cochon, t’étais encore en train de te branler…
Willy baissa la tête et coucha les oreilles pour montrer qu’il était honteux et désolé de ce qu’il
avait fait.
- Oh le pauvre étalon. Tu avais vraiment beaucoup envie ?
Il répondit affirmativement.
- Ça doit être dur pour toi. Je vais t’aider si tu veux.
Willy pris peur, se souvenant parfaitement de la dernière fois où elle l’avait aidé. Il recula
d’un pas et se prépara à fuir.
- Là, n’ai pas peur. Je ne vais pas te faire de mal cette fois ci. Je veux juste voir ce que
ça fait de tripoter un bel étalon comme toi, fait moi confiance…
Willy ne lui faisait pas confiance. Il avait appris à ses dépends qu’il ne fallait pas faire
confiance aux magiciennes. De toutes façons il ne bandait plus, il espérait alors que Thallia
abandonne.
Elle s’approcha un peu mais il fit un pas de côté.
- Ne craint rien, je veux juste toucher et peut-être même goûter un peu. Tu sais pour
arriver à mon rang une jeune fille qui veut devenir magicienne doit faire vœux de
chasteté et faire abstraction des désirs de son corps. Ce n’est qu’a cette condition que
son esprit peu s’élever spirituellement et qu’elle peut atteindre la sagesse. Comme tu
dois t’en douter je suis pucelle et je le resterais. Mais j’ai quand même envie de savoir
le goût du sexe d’un mâle. Le tien est beau, il me fait envie…
A cette explication, Wilfried compris beaucoup de choses concernant la magicienne. Il
comprit déjà pourquoi elle l’avait toujours repoussé mais aussi pourquoi elle était aussi
sadique avec lui. Sûrement frustrée de ne pas pouvoir se laisser aller à ses désirs, elle s’en
prenait aux autres et particulièrement à ceux qui lui faisait envie. Sans doute que la vue de
quelqu’un qui se laisse aller à ces merveilleux plaisirs la rendait-elle également jalouse,
augmentant sa frustration. Tout s’expliquait…
Sa place n’était pas franchement un cadeau finalement. Willy n’en aurait pas voulu. Mais ça
n’excusait pas son comportement.
Thallia s’approcha de lui et se mit à le caresser tendrement. Wilfried se laissa faire, mais il
craignait un nouveau tour et restait sur ses gardes. Petit à petit, les caresses de Thallia se
portèrent sur l’entrejambes de l’étalon. Finalement elle lui caressait et pétrissait doucement
ses gros testicules bouillant de désir. Wilfried se laissa aller et se remit à bander. Thallia porta
ses caresses sur son fourreau puis descendit le long de la hampe. La sensation était douce et
agréable, cela termina d’exciter Willy qui exhibait maintenant une belle grosse et longue
verge que Thallia caressa encore un moment.
Soudain il la senti poser ses lèvres sur le bout de son gland et y déposer un timide baiser. Ce
contact l’électrisa et dans un pur réflexe lascif, Willy donna une poussée pelvienne qui fit
durcir encore son membre viril.
- Wow ! C’est dur ! S’étonna Thallia.
Elle s’était mise accroupi sous lui et de nouveau elle posa ses lèvres sur le gland chevalin,
mais cette fois ci elle se mit à le suçoter. Petit à petit elle en prenait de plus en plus en bouche,
jusqu'à s’écarteler la mâchoire afin de prendre presque tout le gland de l’étalon.
Wilfried avait laissé tomber toute vigilance depuis longtemps et se laissait simplement aller au
plaisir qui montait le long de sa hampe.
C’est ce moment que choisi Thallia pour dégainer un petit poignard à la lame effilée comme
un rasoir. Elle promena cette lame sur la nervure qu’il y’a juste entre les deux testicules de
l’étalon. Cette coupure le brûla et il chassa l’intrus d’un coup de sabot. Trop tard, il ne toucha
même pas Thallia et il se retrouva avec une ligne sanguinolente sur les bourses. Heureusement
ce n’était pas profond et la blessure saigna à peine pendant moins d’une minute.
Thallia n’en pouvait plus de rire à quelques pas de lui, alors que Wilfried se remettait de la
peur de sa vie. Si elle avait voulu, elle aurait pu le castrer sur place sans qu’il n’ait eu le temps
de réagir. Plus jamais il ne fallait qu’il la laisse toucher à ses attributs masculins. La prochaine
fois il craignait de les perdre pour de bon.
- Tu devrais voir ta tête ! dit-elle en se moquant de lui.
Wilfried ne trouvait pas ça drôle du tout…
Chapitre 4
Ce jour là il avait fait particulièrement chaud. Et c’est avec bonheur qu’ils s’arrêtèrent au bord
d’un petit lac vers le milieu de l’après midi. Thallia dessella Willy, ce qui signifiait qu’elle
comptait s’arrêter là pour un bon moment. Il but un peu puis se remit à brouter afin de calmer
sa faim grandissante.
Après le très mauvais tour qu’elle lui avait joué le matin même, Willy avait décidé de ne plus
s’intéresser à elle. Il remarqua quand même, tant ça ne pouvait passer inaperçus, qu’elle était
en train de se déshabiller. Sans doute voulait-elle se baigner.
Quand elle fut complètement nue, Wilfried ne pu s’empêcher de la regarder un peu. Elle était
belle, très belle même. Encore plus que tout ce qu’il avait imaginé lors de ses longues heures
de fantasme. Elle avait de superbes formes très généreuses. “Quel dommage qu’elle ai fait
vœux de chasteté” se dit-il. “C’est vraiment du gaspillage.”
Thallia entra doucement dans l’eau pendant que Willy l’observait toujours, ne parvenant à
détacher son regard de sa belle croupe bien rebondie. Elle parti nager un peu alors il se remit à
brouter. Thallia resta un temps inouï dans l’eau, traversant plusieurs fois le lac à la nage.
Finalement, après une bonne heure de baignade elle sorti enfin.
Wilfried ne pu s’empêcher de la regarder de nouveau. Complètement captivé par sa belle
poitrine. Elle avait de joli seins, pas vraiment gros mais de belle forme et bien fermes.
Il s’imaginait en train de les caresser et de faire rouler les mamelons entre ses doigts. Même
en temps que cheval, il devait être très agréable et excitant de les lécher et de les mordiller.
Thallia vit qu’il la regardait, elle plongea alors un regard provoquant dans les yeux de l’étalon
et mit encore plus en valeur sa poitrine.
- Qu’est ce que tu regardes comme ça petit cochon ? dit-elle d’un air coquin.
Wilfried, qui n’avait pas envie de se retrouver hongre si vite s’empressa de replonger le nez
dans l’herbe pour brouter.
En décrivant un grand arc de cercle elle le contourna pour l’observer de flanc. Bien sûr, sous
le ventre de Willy elle y trouva ce qu’elle s’attendait à voir. L’étalon était en érection,
visiblement bien excité.
- Je te fais de l’effet on dirait…
Willy, méfiant, se tourna pour lui présenter sa croupe et fit quelques pas afin de s’éloigner du
danger. Puis il se remit à brouter.
- Tu ne veux pas que je termine ce que j’ai commencé ce matin ?
“Sûrement pas !” pensa Willy. Même s’il ne pouvait s’en servir, il tenait quand même
beaucoup à ses bourses. Surtout qu’il commençait à s’habituer à sentir un gros paquet pendre
entre ses jambes et qu’il était fier d’être un étalon. Le statut de hongre ne l’attirait pas
franchement…
Il fit donc de nouveau quelques pas afin de s’éloigner encore.
- Allez, soit gentil, promis je ne te ferrais aucun mal. Regardes, je n’ai rien sûr moi, je
reste nue. Mon étalon… dit-elle avec une voix malheureuse.
Pour Willy c’était définitivement non. Il ne voulait pas se faire avoir une fois de plus. Il
s’éloigna encore un peu.
Thallia essaya une autre approche. Elle le contourna largement pour se mette face à lui puis
s’approcha doucement. Willy se laissa approcher, méfiant.
Elle lui caressa tendrement la tête. Puis lui déposa un long baisé à la commissure des lèvres.
Wilfried était sous le charme.
- Pour me faire pardonner de ce matin, dit-elle. Je te promets que je ne te ferrais pas de
mal. Je veux juste essayer de te faire du bien pour connaître le goût de ton plaisir…
Une fois de plus Willy se laissa amadouer.
A la différence des autres fois, Thallia était nue et ils se trouvaient au milieu d’un carré
d’herbe sans aucune plante pouvant devenir dangereuse dans les mains de la magicienne. Si
celle-ci voulait lui faire du mal, elle devait justement faire appel à sa magie.
Willy n’était pas trop confiant, mais il se laissa faire.
Il ne bandait plus, mais Thallia y remédia en quelques douces caresses sur le fourreau.
L’étalon fut rapidement bien ferme, son gland dans la bouche de Thallia.
Elle le suçait merveilleusement bien, faisant jouer sa langue partout sur son gland. Ses mains
ne restaient pas inactives car elle lui caressait et pétrissait doucement verge et testicules.
Après deux ou trois poussées pelviennes très puissantes, Thallia donna du repos à sa bouche
et se caressa les seins avec la gigantesque verge chevaline.
Elle était très excitée, Wilfried pouvait sentir son odeur de femelle en chaleur, ce qui l’excita
encore plus.
Thallia lécha un peu la hampe avant d’en reprendre l’extrémité en bouche. Willy poussait de
plus en plus fort et finalement, cracha tout son jus gluant dans la bouche de la jeune femme.
Il senti qu’elle essayait d’en avaler le plus possible, mais elle n’y parvint pas et beaucoup de
sa semence chaude s’étala sur la belle poitrine féminine.
Willy resta ferme encore un moment, le temps qu’elle puisse lécher les dernière gouttes qui
s’échappaient de la lourde tige puis il débanda.
Thallia n’avait pas bougée et restait à genoux sous lui. Il fit alors un pas de côté et la trouva en
pleine masturbation. Utilisant son sperme comme lubrifiant, elle s’était introduit un doigt dans
l’anus et deux dans le vagin. Utilisant son pouce pour stimuler son clitoris.
Elle avait les yeux fermés et soupirait très fort.
Willy se mit alors à lui lécher les seins, la nettoyant de son sperme. Elle n’en fut pas surprise
et se laissa faire avec bonheur. Il lui mordilla alors doucement les mamelons. Elle se mit à
respirer plus fort et à gémir. Peu après un petit orgasme la secoua. Faible mais terriblement
libérateur.
Elle ouvrit alors des yeux pleins d’amour pour lui. Il n’avait pas relevé la tête et l’observait
inquiet, ne sachant pas trop ce qui l’attendait. Thallia lui fit alors un énorme baiser sur ses
grosses lèvres caoutchouteuses.
- Merci, dit-elle simplement. C’était très bon.
Il répondit avec un grand coup de sa douce et chaude langue sur son visage. Elle retourna se
baigner avant que le soleil ne se couche et lui continua de brouter.
Pour la première fois depuis le début de leur voyage, Willy dormit couché non loin de Thallia.
A leur réveil, celle-ci ne dit rien et semblait d’humeur morne. Ils reprirent rapidement la route
et ce n’est que bien plus tard que Thallia lui expliqua ce qui n’allait pas.
- Tu sais Willy, finalement je t’apprécie beaucoup et je dois dire que notre expérience
d’hier après midi a été très agréable. Cependant je n’aurais pas du me laisser aller. J’ai
fait vœux de chasteté et je ne voudrais pas anéantir mes efforts de tant d’années juste
pour un peu de plaisir avec un cheval. Je n’arrête pas d’y penser et si je m’écoutais je
serais de nouveau sous ton ventre en train de te sucer…
Mais voilà, c’est contraire à mes vœux et à mes principes. Je ne peux pas prendre le
risque d’être tentée à nouveau. Et en tant que complice de cette débauche interdite, tu
en sais beaucoup trop. J’ai eu du mal mais j’ai pris cette décision grave, je dois me
débarrasser de toi.
Willy s’arrêta net, terrorisé. Que voulait-elle dire par là ?
- Avances ! C’est comme ça Willy, il n’y à pas d’autres solutions.
Après quelques coups de talons, Willy accepta d’avancer de nouveau, mais il n’avait vraiment
plus d’entrain.
- C’est la seule solution. Au prochain village je sais qu’il y’a un boucher qui acceptera
de t’abattre sans poser de questions. Je te confierais à lui, et nos chemins se sépareront
là.
Willy voyait tout un tas d’autres solutions ! Pourquoi devait-il mourir ? Elle pouvait tout
simplement lui rendre sa forme normale et le laisser partir. Ou si elle avait peur qu’il parle, le
laisser en cheval et le vendre ou le donner à quelqu’un d’autre, mais pas à un boucher !
Finalement son intuition s’avérait exacte. Plus jamais il ne serait un homme, et plus jamais il
ne reverrait son village. Willy s’avait qu’il n’était pas en mesure de lutter contre la
magicienne. Il s’avança donc résigné vers son triste destin. La tête basse et les oreilles
couchées.
Ils arrivèrent au village en question vers la mis journée. Thallia se dirigea immédiatement à
l’échoppe du boucher qui aurait l’ingrate tâche de la débarrasser de Wilfried.
Elle entra non sans avoir pris la précaution de bien attacher Willy.
- Bonjour.
- Bonjour, répondit l’homme. Que puis-je vous servir ?
- Rien, j’aimerais me débarrasser d’un cheval qui n’est vraiment bon à rien d’autre qu’à
faire de la viande.
- Vraiment ? il n’y a pas d’autres solutions ?
- Assurément non. Alors cela vous intéresse ou pas ?
- Il faut voir la bête…
Le boucher suivit Thallia à l’extérieur.
- C’est un bon morceau ! Mais il est entier, il reste donc une chance d’en faire quelque
chose… Vous ne voulez essayer de le faire castrer avant ? Je peux m’en charger si
vous voulez.
- Non, sans façons. Je vous jure qu’il ne vaut rien. Il a l’esprit trop tordu et il est trop
méchant pour mériter de vivre.
- Bon, mais combien vous en voulez ? parce que vous savez la viande de cheval ne se
vend pas trop bien, il y’a peu d’amateurs, alors si vous en demandez trop chère je
risque d’y perdre.
- Je vous l’ai dit, il ne vaut rien ! je vous le donne.
- Bon parfais, marché conclu ! dit le boucher en serrant la main de Thallia.
- Que ça soit fait le plus rapidement possible. Je compte sur vous pour l’abattre, c’est
très important.
- Demain matin avant les premiers rayons du soleil. J’abats mes bêtes toujours avant le
lever du soleil…
- Parfait, mais si vous pouvez plus tôt n’hésitez pas.
Thallia récupéra ses affaires, la selle et le filet pour ne laisser qu’un licol sur Willy. Ainsi il
paraissait encore plus beau et plus imposant. Mais son air malheureux et résigné ne le mettait
pas vraiment en valeur.
- Dommage car c’est une belle bête. Comme il s’appel au fait ?
- Willy
Le boucher tira alors sur la longe pour emmener Willy dans son arrière boutique où il serait
mis à mort. L’étalon ne pu opposer aucune résistance et il suivit l’homme docilement. Sans
doute un tour de la magicienne. Ainsi sa dernière chance de se sauver venait de se volatiliser.
Il ne lui restait plus qu’une nuit à vivre…
- Tu n’as pas l’air si méchant ou si mulet que ça, c’est un peu dommage de t’abattre
comme ça. Si tu n’es pas un cheval de guerre comme aimerais cette magicienne, peutêtre que tu ferrais le bonheur d’un paysans ou d’un marchand. Enfin bon, je ne vois
pas ce que je pourrais faire de toi de toutes façons.
Le boucher venait de l’enfermer dans une stalle minuscule où il ne pouvait même pas se
retourner avec un tout petit peu de foin, beaucoup trop peu pour calmer sa faim. Sa dernière
nuit n’allait pas franchement être agréable.
“Cela m’apprendra à tomber amoureux d’une magicienne” Se dit-il résigné.
Chapitre 5
Willy fut réveillé à l’aurore par le boucher qui venait de rentrer dans son arrière boutique. Il
avait eu beaucoup de mal à s’endormir. Il faut dire qu’il n’est pas évident de se faire à une
mort certaine alors qu’on ne pense pas la mériter. Il avait aussi essayé de trouver une solution
pour s’évader, mais ses moyens étaient bien trop limités pour qu’il puisse tenter quoi que ce
soit. Au moins une fois mort, il n’aurait plus faim…
- Je crois bien que tu as de la chance mon grand, lui dit-il. La nuit porte conseil comme
on dit et là, elle m’a rappelé comment me faire une belle somme d’argent avec toi sans
même devoir salir mes couteaux. L’Arcante noire me donnera sûrement pas mal d’or
pour un étalon comme toi.
Willy émergea de sa torpeur et pointa vers l’homme des oreilles attentives. Avait-il bien
compris ? Serait-il épargné ?
- Si tu n’es pas un monstre furieux, contrairement à ce que prétend ton ancienne
maîtresse, il te reste une chance. Nous allons voir ça. Par contre un coup vache et je te
saigne sur place.
Oui, on lui offrait bien une nouvelle chance ! La vie n’était peut-être pas si injuste que ça
finalement. Willy avait terriblement faim, mais il était prêt à marcher la journée entière le
ventre vide s’il le fallait.
Le boucher lui mit un licol et le tira dehors dans les rues du village encore endormis. Le jour
pointait à peine, et il faisait encore plus nuit que jour.
- Allons-y, il y’en a pour quelques heures de marche et je n’ai pas envie de fermer ma
boutique trop longtemps. J’espère juste que je ne fais pas tout ça pour rien…
Willy suivit docilement, bien trop content de quitter cet endroit qui sentait la mort.
Ils marchèrent longtemps à travers la campagne, traversant des zones de moins en moins
habités. Willy essayait souvent de brouter une touffe d’herbe au passage. Ça ne calmait pas
vraiment sa faim, mais ça lui permettait de continuer à avancer sans mourir de faim. Il se
demandait quand même bien où le boucher pouvait l’emmener d’un si bon pas.
Au lever du soleil, le relief changea un peu et ils attaquaient une zone de moyenne montagne.
Le voyage fut encore long jusqu'au moment où, vers la fin de la matinée, ils arrivèrent dans
une zone qui semblait habitée. A la sortie d’une forêt de mélèzes, s’étendaient devant eux
quelques prés et champs cultivés. Pourtant, il semblait à Willy qu’ils étaient au milieu de nulle
part. Qui pouvait bien habiter ici ? Sans doute un vieil ermite se dit-il.
Il eut bientôt la réponse.
- Voilà, dit le boucher, nous y sommes. Je savais bien que je pouvais la trouver. Quand
on à de bonnes intentions ou qu’on lui apporte quelque chose, il est toujours facile
d’arriver à sa demeure.
Ils longèrent un peu les prés avant d’arriver devant une petite maison logée sur un éperon
rocheux légèrement incliné et sous un immense sapin dont les branches basses couvraient
presque toute la toiture de la bâtisse. Cella semblait irréel tant cette configuration devait être
unique au monde.
Cette petite maison en pierre de granit brut n’avait que de toutes petites fenêtres et une porte
en bois passé par le temps. De la fumée s’élevait lentement de la cheminée, preuve que
l’endroit était habité. Visiblement arrivé à destination, Willy se mit à brouter sur le champ
cette belle herbe grasse et juteuse qu’ils foulaient depuis leur entrée dans la clairière.
Restant en bas de la petite colline, sans oser s’avancer plus, le boucher appela :
- Baya ! Baya tu es là ? Ou où !? j’ai quelque chose pour toi.
-
Qui est là ? répondit une voix féminine. Nous ne voulons pas de visite. Indiquez la
raison de votre présence ici ou partez immédiatement.
Je sais que tu achètes un bon prix les animaux noirs, j’aimerais que tu vois ce cheval…
Il n’y eu aucune réponse pendant un moment, puis la porte s’ouvrit a peine pour laisser passer
l’occupante des lieux. Willy s’arrêta de brouter et releva la tête pour mieux observer la belle
jeune femme qui venait vers eux. Il n’en croyait pas ses yeux, c’était une jolie fille rousse
comme l’automne qui donnait l’impression d’avoir à peine vingt ans. Rien a voir avec la
vieille sorcière qu’il s’attendait à voir. Elle portait une robe légère avec un décolleté
impressionnant qui laissait entrevoir une poitrine ferme et genreuse et une gorge vertigineuse.
Elle se déplaçait avec grâce comme une quelconque muse sortie d’un songe.
Finalement elle fut sur eux, et immédiatement Willy remarqua que derrière son regard doux
brûlait un désir intense… un désir pour lui.
- Qui es-tu et que me veux-tu ? demanda t-elle finalement.
- Qui je suis n’a pas d’importance. Je viens juste te montrer cet étalon afin de te le
vendre si jamais il t’intéresse.
- Il faut voir, dit-elle sur un ton mystérieux.
Puis elle se mit à tourner lentement autour de Willy, le jaugeant et le dévorant du regard. Plus
le cercle se refermait, plus Willy sentait le trouble de la jeune femme grandir.
Finalement elle se mit à le toucher et à le caresser doucement tout en terminant un dernier
tour. Enfin, arrivée à la tête de Willy, elle déposa à la commissure de ses lèvres un doux
baiser.
- Mmh, comme il sent bon l’étalon, dit-elle surtout pour elle-même.
Puis elle se mordit la lèvre inférieure en plongeant un regard mi admiratif, mi amoureux dans
celui de Willy.
- Quel est son nom ?
- Willy je crois.
Elle sorti de nulle part une grosse bourse en cuir visiblement bien lourde qui émit le tintement
caractéristique de l’or lorsque celle-ci tomba dans la paume du boucher.
D’après les estimations de Willy, cela représentait une grosse somme. Bien plus que le prix
d’un cheval, même très bon.
- C’est tout ! s’exclama le boucher qui cherchait à en avoir plus.
- Estimes toi heureux que je te paye ! C’est vraiment parce que je te suis reconnaissante
d’avoir épargné un animal aussi magnifique. Mais ne soit pas trop gourmand, il y’a
dans cette bourse trois fois la valeur du meilleur palefroi du royaume ! Maintenant
retournes dans ta boutique de viande morte et laisse nous ou je fais de toi un arbre de
cette forêt.
“Une sorcière…” se dit Willy, j’en étais sûr. “Je suis abandonné par une magicienne pour être
récupéré par une sorcière ! ” S’exclama t-il. Cette nouvelle rencontre était peut-être une
chance de retrouver sa forme normal et de reprendre sa vie d’avant. Et puis elle semblait bien
différente de Thallia. Willy avait l’impression qu’il avait plus de chance de vivre tranquille et
heureux ici même en restant un cheval. Il allait de toutes façons le savoir assez rapidement.
Le boucher s’éclipsa rapidement, et malgré qu’il ait été un peu vexé par la menace de la
sorcière, il semblait satisfait du déplacement.
En tirant doucement sur la longe, la jeune femme invita l’étalon à la suivre chez elle. Willy ne
fit aucune difficulté, il était déjà sous le charme. Il ne savait pas trop ce qui l’attendait, mais
son intuition ne lui annonçait pas de choses désagréables.
Derrière la petite porte se trouvait le lieu de vie de la sorcière constitué d’une pièce unique.
Ce n’était pas très grand et plutôt sombre. Le sol était grossièrement pavé de pierre et les murs
de pierre étaient bruts également. Dans le fond se trouvait une grande cheminée où brûlait un
feu léger sous une vieille marmite noircie par les flammes. Sur la gauche le coin cuisine avec
une table et trois chaises. Un chat noir dormait sur l’une des chaises. Deux buffets disposés de
part et d’autre de l’angle complétaient ce mobilier de cuisine.
Sur la droite de la cheminée se trouvait en grand lit en bois massif garnit d’un épais et lourd
édredon de plume même en cette saison estivale.
La pièce pouvait être séparée en deux par un grand rideau de velours brun.
De leur côté du rideau, du côté de la porte, sur la gauche on trouvait deux vieilles armoires
aux portes avachies et une zone libre. Sur la droite se trouvait un enclos, monté avec quelques
rondins de bois, assez grand pour accueillir confortablement un cheval comme Willy. Cet
enclos ne semblait pas avoir été occupé depuis un moment mais il était maintenu prêt pour un
jour comme celui-ci. Il y’avait au milieu un tas de paille qui ne demandait qu’a être étalé en
une litière épaisse et confortable.
Cette pièce n’occupait qu’une petite place dans la maison. A l’odeur, Willy supposait qu’il
y’avait aussi une étable avec sans doute au moins une vache. Et le grenier et la partie restante
devaient servir de grange et de réserve.
-
Bien Willy, dit-elle. Voici ton nouveau chez toi. Ce n’est pas les écuries royales de
Nehekhara c’est certain, mais tu vivras bien plus confortablement que beaucoup
d’autres chevaux. En plus tu vivras avec moi, tout prêt de moi… quand ce n’est pas
moi qui vivrais avec toi. Hors de question de mettre un étalon comme toi à l’étable.
Willy n’était pas rentré plus. Il était encore limite dans la porte, mais elle se mit à lui caresser
tendrement l’encolure. C’était sont premier vrai câlin depuis sa transformation. Il sentait qu’il
pouvait s’abandonner complètement et faire confiance à cette amoureuse des chevaux. Elle lui
fit quelques longs baiser à la commissure des lèvres, prétexte pour savourer son odeur et son
haleine.
- Tu sens trop bon l’étalon. J’en devine déjà le goût sublime que tu dois avoir. Cela me
manquait depuis si longtemps…
Elle se mit à lui gratter derrière les oreilles, c’était très agréable. Mais soudain elle s’arrêta
net.
- Incroyable ! dit-elle. Voyons voir ça…
Willy intrigué, dressa les oreilles.
Elle posa sa main droite à plat sur son front.
- Ne bouge pas, lui dit-elle doucement.
Willy n’avait de toutes façons pas l’intention de bouger mais il se figea. La sorcière ferma les
yeux et resta complètement immobile elle aussi pendant un long moment. Willy ne senti rien
de particulier, il ne comprenait pas trop ce qu’elle faisait mais il se doutait bien que la jeune
femme devait avoir découvert qu’il n’était pas un vrai cheval.
- Mon pauvre, dit-elle enfin. Il t’arrive là une bien mauvaise mésaventure. Je sais tout
de toi depuis ta transformation il y’a quelques jours, mais le sort qui t’a été jeté
m’empêche de voir plus loin. C’est un sort puissant, l’œuvre d’un membre du
troisième ou… deuxième cercle je dirais.
Willy se souvint que Thallia devait être du quatrième cercle, ce qui voulait dire qu’en fait elle
était bien plus puissante que son rang. Elle devait sans doute avoir beaucoup d’ambition et
visait le premier cercle.
- Je ne sais pas pourquoi elle t’a fait ça, mais en tout cas elle en a profiter pour te
maltraiter et ça ne me plait pas du tout. J’espère qu’elle aura un juste retour des
sévices qu’elle ta fait subir. Et tu as eu beaucoup de chance que ce boucher se
souvienne de moi sans quoi tu serais déjà mort. Je ne pense pas que tu l’ais mérité car
je n’ai ressenti aucun fond mauvais en toi. Par contre maintenant mon éthique me
force à changer mes intentions vis-à-vis de toi.
Elle lui retira le licol et fit quelques pas en arrière.
- Mon nom est Baya, ancienne apprentie du cinquième cercle, j’ai été chassée il y’a fort
longtemps de l’ordre de Nehekhara a cause de mes mœurs trop libertine. Je n’ai
officiellement pas le droit de pratiquer la magie, c’est pour cette raison que je me
cache dans cette forêt. Je suis déjà très vieille, mais grâce à mes pouvoirs, je garde un
physique jeune car j’aime être belle et attirante. Sache que malgré ma grande
expérience, il m’est impossible de te libérer de ton sort. Tu es condamné à rester ainsi
toute ta vie jusqu'à ce que celle qui ta fait ça ou quelqu’un de plus puissant qu’elle te
libère.
Le dernier espoir de Willy s’envola en même temps que les paroles de Baya. Il s’en était un
peu douté mais avait tout de même espéré que la sorcière puisse faire quelque chose pour lui.
Il baisse la tête et coucha les oreilles de dépit.
- Oh ! t’es mignon comme ça, dit-elle d’une voix compatissante.
Elle s’approcha de nouveau de lui et pris sa grosse tête entre ses bras avant de lui donner un
gros baiser sur les lèvres.
- Mon pauvre cheval… ça ne te plait pas d’être un étalon ?
Willy répondit négativement en balançant doucement sa tête.
- Même pas un petit peu ? Bon, ta vie de cheval n’a pas été très agréable pour le
moment, mais ça peut changer. Et puis cette magicienne avait du goût, regarde le beau
mâle qu’elle a fait de toi ! Je ne sais pas quel genre de garçon tu étais, mais je ne crois
pas que tu étais plus beau que maintenant.
Baya avait raison. Willy y avait déjà réfléchi et il était d’accord sur ce point. Et puis c’est vrai
que la vie d’un cheval n’était pas non plus totalement sans intérêt. Il y’avait forcement des
avantages et des point agréable. Il répondit donc affirmativement.
- Bon, je m’en doutais un peu. On ne peut pas complètement regretter d’être devenu un
superbe étalon. Par contre, même si je ne peux pas te rendre ta forme normale et
puisque tu n’es pas un cheval normal, je me dois de te proposer un choix. Alors soit tu
part libre d’ici et a toi de vivre ta vie dans les bois et clairière de cette forêt. Soit tu
décide de vivre avec moi et nous travaillerons ensemble, je m’occuperais bien de toi,
te nourrirais en hiver, te ferrais de gros câlins. Je pourrais même être ta jument si
jamais tu te sens trop seul… Tu seras bien ici, ton enclos sera là mais tu seras libre de
rentrer et sortir comme tu veux. Jamais tu ne seras jamais attaché ou entravé.
Pour Willy le choix était vite fait et Baya n’avait pas besoin d’enjoliver se description de la
vie avec elle. La liberté totale n’avait pas franchement d’intérêt dans le sens où de toutes
façons elle serait forcement temporaire puisque quelqu’un finirait bien par le capturer, le
prenant pour un cheval qui se serait sauvé. Et puis s’il devait passer tous les hivers à mourir
de faim et à se battre pour échapper aux loups sa vie serait bien trop difficile pour le peu de
joie que cette liberté lui apporterait.
Et puis Baya était visiblement très gentille, très belle et surtout amoureuse de lui. De plus,
tous ses sous entendus étaient clairs et Willy était certain qu’il n’aurait jamais besoin de se
masturber tout seul, elle serait forcement là pour l’aider, voir plus.
Il aurait ainsi un abri, de la nourriture toute l’année, la sécurité et la protection de Baya, ainsi
que de l’affection autant qu’il en aurait besoin. La première proposition semblait si ridicule
qu’elle n’aurait même pas eu besoin de la mentionner.
Pour l’instant il avait vraiment très faim et il était urgent qu’il se remplisse copieusement
l’estomac. Il sorti donc à reculons et se mit à brouter la première touffe d’herbe qu’il vit.
Sur le coup Baya avait eu peur et croyait que son bel étalon avait décidé de partir. Mais quand
elle le vit brouter elle compris immédiatement que Willy, comme tous cheval, faisait passer
son estomac avant toutes choses.
- Comment je dois interpréter ça ? demanda t-elle. Tu restes avec moi ?
Willy releva la tête et fit un signe affirmatif, puis il replongea le nez dans l’herbe. Baya sourit
puis le prit dans ses bras par l’encolure.
- Je t’aime déjà Willy, dit-elle avant de poser tendrement sa joue contre lui.
Chapitre 6
Baya eu beaucoup de mal à quitter Willy le temps d’aller manger elle aussi et ce
malgré le fait que l’étalon lui l’ignorait plus ou moins, le nez toujours plongé dans l’herbe.
Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas pu profiter d’un beau cheval comme Willy. Son
précèdent étalon, et donc amant, était mort il y’avait plus de vingt ans. Elle avait mit des
années à faire son deuil mais depuis longtemps déjà sa libido avait retrouvé toute sa
puissance. Baya brûlait maintenant de désir pour le bel étalon noir.
Elle n’était même plus certaine de savoir encore s’y prendre avec ce genre de mâle. Peut-être
qu’elle allait retrouver le plaisir de la découverte, les émois de la première fois. De toutes
façons la première fois avec un nouvel étalon avait toujours été une découverte pour elle. De
plus Willy serait différent, puisque à l’origine il n’était pas un cheval. Baya espérait quand
même que la transformation avait été bien faite et que Willy avait hérité de l’instinct des
étalons.
Quand elle ressorti après son repas, Willy broutait toujours à quelques pas de la maison. Baya
s’arrêta dans l’encadrement de la porte pour l’observer encore un moment et continuer de
fantasmer. Willy releva la tête et la regarda également, plongeant son regard dans celui de sa
nouvelle maîtresse. Comme elle était belle…
Baya était typiquement le genre de fille qu’il ne supportait pas avant sa transformation. Toute
soumise, prête à se jeter aux pieds du premier beau mâle venu. Sauf que désormais tout était
différent pour lui. D’une part il ne trouverait plus beaucoup de jolie fille pour se jeter à ses
pieds et d’autre part il devait bien avouer qu’il était amoureux. En tant que cheval, il ne
pouvait pas se permettre de faire le difficile. Mais pour Baya il n’avait aucun besoin de se
forcer de toutes façons. Il était comme hypnotisé par ses yeux et ne parvenait pas à détacher
son regard de celui de la jeune femme. Il espérait juste qu’il n’était pas encore victime d’un
sortilège quelconque mais qu’il était réellement amoureux de Baya.
Quoi qu’il en soit son corps lui réagissait favorablement à ce sentiment. Maintenant qu’il avait
moins faim, il se mit à penser à d’autres choses, et c’est tout naturellement que son membre
viril glissa lentement de son fourreau. Baya l’observait avec un regard gourmand et elle se
mordait la lèvre inférieure comme pour résister plus longtemps à l’envie.
Lentement au début, puis de plus en plus rapidement, sa gigantesque verge s’érigeait sous son
ventre.
Baya qui en mourrait d’envie ne pouvait pas résister plus longtemps à une telle invitation à la
débauche. Elle se dévêtit lentement, comme pour essayer de résister plus longtemps, puis une
fois complètement nue elle marcha lentement vers le grand étalon noir.
La vue de ce corps féminin gracieux et magnifique, cette peau blanche et douce fini d’exciter
Willy. Déjà quelques gouttes de mouille tombaient de sa verge tendue.
Elle pris sa grosse tête entre ses mains et lui déposa un long baissé entre les naseaux. Baya
sentait fort la femelle, comme si elle était une jument en chaleur, elle aussi devait commencer
à mouiller. Mais la jeune femme avait envie de prendre son temps, de faire les choses bien, de
découvrir lentement le corps de son amant. Willy l’avait bien compris, et malgré que son
instinct lui dictait de prendre cette femelle lubrique sur le champ, il résistait à cette envie
furieuse pour profiter au maximum de l’instant.
Il se mit à la renifler doucement, partant de son cou pour descendre lentement vers son ventre.
Willy faisait jouer subtilement ses grosses lèvres et ses naseaux de velours sur la peau fine de
sa maîtresse. L’instant était magique, l’ambiance romantique. Ils étaient seuls dans cette
grande clairière avec le soleil pour témoin de leur amour. L’étalon se calma un peu. Son sexe
était toujours aussi tendu et laissait échapper de plus en plus de mouille, mais le besoin de
prendre se faisait moins pressant.
En arrivant sur le ventre de la jeune femme, son odeur se fit trop forte et trop excitante, Willy
renonça à descendre plus bas de peur de ne pas réussir à se maîtriser. Il fit un pas pour
continuer son exploration sur ses hanches.
Baya s’était déjà abandonnée depuis longtemps aux caresses son bel amant. L’étalon s’avança
encore un peu pour porter ses caresses sur les fesses de la jeune femme. Cette superbe croupe
lui faisait envie et les idées les plus lubriques lui passaient par la tête. Il espérait que cette
jument soit en mesure de s’offrir complètement à lui malgré son calibre.
Willy se mit alors à la lécher délicatement. Il posa d’abord sa grande et douce langue dans le
bas du dos de sa maîtresse, juste à la naissance de la fente de ses fesses. Cela provoqua chez
elle un frisson de désir. Les coups de langue se firent de moins en moins timide, et ils
remontaient lentement le long de son dos. Il la lécha un moment dans la nuque avant de se
replacer devant elle pour la lécher dans le cou.
Baya se sentait déjà tout poisseuse de salive équine, c’est un état qui l’excitait plus que tout et
lui donnait envie des pires folies.
C’est elle qui se mit à lui lécher le bout du nez jusqu'à poser ses lèvres contre celles de
l’étalon, un regard plein de désir se posa sur lui et il comprit immédiatement ce qu’elle
voulait. Il entrouvrit légèrement la bouche mais les lèvres de Baya restèrent soudée aux
siennes. Willy senti alors la petite langue de la jeune femme s’insinuer entre ses dents à la
rencontre de la sienne. Il tira un peu la langue et elle sans aucune hésitation, se mit à la lécher
puis à la sucer. Ce qui au départ était une tentative maladroite de baiser, se transforma
rapidement en simulacre de fellation.
Willy le sentait bien que cette fois c’est Baya qui ne pouvait pas se retenir plus longtemps.
Elle resta accrochée à sa langue un moment, le regard vide, puis se dirigea vers le ventre de
son étalon. Mais Willy ne l’entendait pas de cette oreille et il fit un pas de côté quand elle
s’agenouilla sous son ventre.
- Qu’est ce qu’il y’a ? Tu ne veux pas ? S’inquiéta t-elle.
Willy se remit face à elle et la lécha de nouveau, tendrement, sensuellement. Elle était restée
à genoux, assise sur ses talons et se laissait faire. Willy lui lécha d’abord le cou avant de
descendre vers sa poitrine. Ses seins étaient bien fermes sous l’effet de l’excitation, et il
découvrit que ses tétons étaient devenus très sensibles. Il les léchait ou les prenait doucement
entre ses lèvres avant de les mordiller un peu. Baya fermait les yeux et se mit à respirer plus
fort. L’étalon noir dirigea alors ses coups de langue sur le ventre féminin.
Baya était de plus en plus recouverte de salive et maintenant, ses cuisses étaient
généreusement poisseuses de ses propres secrétions. C’est ce à quoi s’intéressait maintenant
Willy. Coup de langue après coup de langue, il se retrouva a lui lécher la vulve et la face
interne des cuisses. Le goût était fort, mais pour lui maintenant cette odeur de femelle en
chaleur était comme du miel. C’était comme s’il se délectait de la cascade d’urine d’une
jument dans la saison.
Baya se mit à soupirer, et s’abandonna a la langue de son amant. Elle se coucha dans l’herbe,
les cuisses désormais largement ouvertes et elle attendait que l’étalon la libère.
Indubitablement le plaisir montait. Il ne fallait pas qu’elle se laisse aller, sans quoi elle
n’aurait plus la force de satisfaire son étalon.
Elle essaya de l’arrêter poussant sur son gros nez.
- Non, pas maintenant… supplia t-elle.
Mais s’était sans grande conviction, Willy l’avait bien compris. Il se mit à la lécher plus fort,
en essayant d’aller plus profond. Baya ne pouvait plus résister et un puissant orgasme la
terrassa. De part ses gémissements et ses cris de plaisir, Willy su qu’il avait atteint son but.
Pour Baya, elle qui habituellement ne jouissait que lorsqu’elle avait un gros membre chevalin
dans le vagin, cet orgasme fut une première, une première mémorable.
Elle s’endormit presque ainsi, dans l’herbe, sous la surveillance de son étalon. Il lui fallut un
long moment avant qu’elle ne sorte enfin de l’étourdissement du plaisir. Quand elle revint à
elle, Willy était toujours prêt d’elle à la surveiller. Comme elle le craignait, sa belle grosse
verge était retournée dans sa cachette, elle n’aurait donc pas le loisir de jouer avec.
Baya s’accrocha à l’encolure de son étalon pour lui faire un gros câlin. Après un long moment
ainsi, elle finit par le lâcher. Elle se mit face à lui, le regard baissé, presque honteuse de
n’avoir su résister.
- Merci, dit-elle sincèrement. Tu es le meilleur étalon de tous les royaumes. Plus jamais
je ne pourrais vivre sans toi…
Il lui fallut beaucoup de courage pour retourner à ses obligations. Elle avait déjà pris trop de
retard dans ses travaux de la journée. Comme Willy se remit à brouter et se désintéressa
totalement d’elle, ce fut plus facile.
Il brouta presque toute la journée, faisant parfois des courtes pauses au soleil. Quelle vie
magnifique que celle d’un étalon finalement. Sa vie allait désormais se résumer à manger et à
faire plaisir à sa femelle. Peut-être qu’il devrait travailler de temps en temps, mais labourer un
champ une fois par an ou porter Baya jusqu'au village de temps en temps ne risquait pas de
l’épuiser. Par contre il faudrait quand même qu’il fasse de l’exercice régulièrement, il fallait
qu’il reste un bel étalon bien musclé et viril car il voulait rester attirant. A ce sujet il
s’imaginait déjà parti dans de grand galop monté par Baya. Il avait envie qu’alors elle le
monte nue, a cru, simplement agrippée à sa crinière, pour la sentir vibrer par l’excitation de la
course sur son dos. Et puis quel beau couple ils ferraient. Il aurait envie d’aller pavaner ainsi
aux abords du village, pour qu’on les voie, pour montrer à quel point il était fier d’être
l’étalon d’une si jolie femme.
Chapitre 7
Le soleil n’était plus qu’une vague lueur à l’ouest quand Baya l’appela pour rentrer. Elle avait
une petite lampe a huile qui brûlait dans sa maison en plus de la lueur du feu dans la
cheminée. Willy aperçut l’ombre de sa silhouette dans l’encadrement de la porte depuis le
fond du pré où il broutait. Visiblement elle ne le voyait pas car il se confondait avec la masse
sombre de la forêt derrière lui et son appel fut un peu inquiet. Son bel étalon n’était plus
autour de sa maison et elle craignait plus que tout de l’avoir déjà perdu.
Mais dès qu’il l’entendit, Willy accouru au grand galop. Le grondement des sabots rassura
immédiatement Baya, et quelques instants plus tard son beau mâle fut face à elle.
Willy eu la surprise de la trouver déjà nue. Elle s’était lavée et sentait le savon. Elle lui fit un
gros baiser entre les naseaux et rentra en l’invitant à le suivre.
Willy n’avait pas envie de rentrer, pas maintenant. Cette petite course l’avait grisé et il voulait
galoper encore un peu, mais pas seul. Il refusa donc de rentrer, se retourna et fit quelques pas
en la regardant.
- Tu ne veux pas rentrer faire des cochonneries avec ta jument ? demanda Baya.
Qu’il est difficile de se faire comprendre quand on est qu’un simple cheval. Willy renâcla puis
fit quelques pas de trot sur place. Enfin il plia un genou afin de l’inviter à monter sur son dos.
- Quelle bonne idée ! s’exclama t-elle. Mais après je vais être toute excitée, il faudra que
tu sois un bon étalon…
Willy répondit affirmativement d’un signe de la tête.
Baya sauta alors sur son dos et il parti immédiatement au galop. Ils firent ainsi deux tours du
grand près qui s’étendait face à la maison. Baya semblait très a l’aise sur son dos, elle
s’agrippait fermement à sa crinière mais elle gardait un équilibre parfais et ses fesses restaient
soudées au dos de l’étalon. Willy avant envie de lui faire peur, qu’elle se serre contre lui.
Puisqu’il était à peine essoufflé et qu’il se sentait capable d’aller encore plus vite, il accéléra.
Cela provoqua une petite réaction de la part de Baya qui sera un peu les cuisses autour de lui,
mais ce n’était pas assez suffisant à son goût. Puisqu’ils se trouvaient justement pile en face
du chemin qui menait à la clairière, Willy décida de s’y engouffrer au plein galop.
Ainsi, a la place d’amorcer une grande courbe comme lors de ses deux précèdent passage, il
continua tout droit. Baya compris son intention et pris peur car ne sachant pas trop si Willy
pouvait continuer à galoper a cette allure dans le petit chemin.
Il la senti se raidir autour de lui et se coucher sur son encolure. Elle criait aussi.
- Willy ! Willy ! Arrête toi ! Arrête !
Mais elle ne pouvait rien faire d’autre que de crier. Willy restait totalement sourd à ses
suppliques.
Le grand étalon noir s’engouffra alors dans le sous bois pour s’arrêter calmement quelques
foulées plus loin.
- Tu m’as fait une de ces peurs ! s’exclama Baya. T’es content de toi hein !?
Willy répondit affirmativement.
- Me fait plus jamais ça où jamais je ne reposerais mes fesses sur ton dos !
Willy aurait voulu s’excuser mais il n’en avait pas la possibilité. Il fit alors simplement demitour et pris lentement la direction de la maison.
Elle se coucha alors sur lui, les bras de chaque côté de l’encolure et les pieds croisés sur sa
croupe. Ainsi, malgré la fraîcheur de la nuit qui tombait elle restait bien au chaud sur son
amant.
- Je t’aime Willy, dit-elle finalement.
Le temps qu’ils rentrent et la lune s’étaient levée. Donnant un air très romantique à leur
promenade nocturne.
Willy s’arrêta juste devant la porte pour la laisser descendre. En cheval très galant, là encore il
plia un genoux pour se baisser.
Une fois à terre elle passa derrière lui pour le pousser sur la croupe.
- Plus d’entourloupe maintenant, tu rentres et tu es a moi !
Willy entra donc la maison pour aller se mettre dans son enclos. Baya ferma la porte derrière
elle et le regarda d’un air malicieux.
- J’espère que tu es très cochon comme cheval sinon cette nuit risque d’être très pénible
pour toi. Mais vu ce que tu m’as fait cette après midi, je pense au contraire que tu vas
beaucoup apprécier.
Elle s’enferma avec lui dans l’enclos et pris un jeu de brosse afin de le débarrasser de toute la
sueur qui ruisselait de son corps. Elle aimait cette bonne odeur de cheval et en profita au
maximum, s’arrêtant souvent pour enfouir son visage sous la crinière de son étalon.
Petit à petit Willy sécha mais Baya, elle, était de plus en plus humide, excitée comme jamais.
Allait-elle s’offrir au grand étalon ? Elle l’avait déjà fait de par le passé, mais cela faisait si
longtemps maintenant. Et puis Willy n’était pas un cheval comme les autres, sa conscience
humaine rendait les choses différentes. Qu’allait-il penser d’elle ? Cette question lui traversa
l’esprit, mais ne la perturba pas outre mesures. Baya avait tellement envie de sentir cet étalon
en elle, envie de se sentir remplie. Elle voulait se sentir emplie de sa jouissance chevaline.
Presque inconsciemment, après avoir résisté si longtemps à l’envie, elle se mit à lui caresser
les testicules. Ses gros bijoux de famille étaient encore tout poisseux de sueur. Baya se mit
immédiatement à genoux pour les lécher tant elle avait envie de retrouver la saveur salé d’un
étalon.
L’effet ne se fit pas attendre très longtemps pour Willy. Il ne pu résister longtemps à la
caresse sensuelle de cette langue sur son intimité. Baya était vraiment merveilleuse, tout en
douceur et en sensualité, elle savait faire monter un désir irrésistible en lui. Son instinct
d’étalon lui disait de taper, de grogner, de mordre cette jument qui ne lui était pas soumise,
qui ne se laissait pas monter. Mais au contraire, elle lui était entièrement dévouée, et tout ce
qu’elle faisait était pour son plaisir. Willy le savait, en bon étalon docile il s’occuperait avant
tout du plaisir de sa jument.
Des bourses elle passa au fourreau, puis du fourreau vers la verge, pour finir avec le gros
gland équin dans la bouche. Le goût et l’odeur de son nouvel amant la rendaient folle de désir.
Elle aurait voulu se faire prendre immédiatement, sauvagement, tel une pouliche en chaleur.
Mais de résister un moment au désir, de le laisser encore monter jusqu’au point où il se suffit
presque à lui-même tant l’orgasme se fait nécessaire, est aussi très intéressant.
Continuant de sucer son beau mâle, elle caressait et pétrissait le reste dans la longue hampe
rigide. Parfois, afin de ne pas faire jouir trop vite son amant, elle recrachait le gland pour
lécher tout le reste de la tige. Tant et si bien, que finalement Willy eu le sexe tout luisant de
salive. Sous ces coups de langue experte, le pauvre étalon ne pu tenir sa semence en lui très
longtemps. Un déluge de sperme chaud, gluant et odorant inonda la bouche de Baya avant de
suinter de ses lèvres et de venir souiller ses seins et son ventre.
Désormais, toute sa petite maison sentait le plaisir d’étalon, ce qui n’arrangeait pas l’état
d’excitation dans lequel se trouvait Baya.
Willy était un peu allégé, le désir se faisait moins pressent puisque soulagé. Mais il ne
débanda pas complètement. Son sexe resta déployé un moment, il avait biensûr perdu toute sa
belle rigidité, mais n’était visiblement pas en route pour retourner dans son fourreau.
Baya se plaça devant lui pour un petit câlin. Tout contre lui, les fesses contre son poitrail, une
épaule sous sa tête, elle le caressait tendrement et lui couvrait la tête de baiser.
- Je t’aime mon gros cochon, n’arrêtait-elle pas de répéter.
Sous l’effet de ce câlin, l’excitation de Baya était un peu retombée, mais le désir était toujours
aussi présent. Par contre pour Willy maintenant la tendance allait à la fermeté. Le cheval se
sentait de nouveau prêt. Pour le faire remarquer, il hennit doucement, d’un hennissement
grave et impatient, un hennissement d’étalon en rut…
- Je te veux aussi mon grand, répondit-elle après un baiser sur la commissure des lèvres.
Quand elle leva les yeux, Baya posa son regard sur son lit. Une idée lubrique venait de germer
dans sa tête.
- Avec toi je pourrais c’est certain. Ainsi on ferrait vraiment l’amour et je pourrais
profiter pleinement de ta virilité…
Baya ouvrit alors l’enclos, en sorti, et s’allongea sur son lit. Couchée sur le dos, les cuisses
écartées, elle attendait son étalon qui ne comprenait pas.
- Qu’est ce que tu attends, viens !
Willy vint se placer devant le lit puis se mit à lui lécher la vulve. Baya se laissa faire un
moment pour laisser le plaisir monter en elle, puis elle protégea des coups de langue de
l’étalon avec ses mains.
- Ce n’est pas ta langue que je veux, mais ta belle grosse queue ! Allez vient, montes sur
le lit et prends moi.
Willy hésita un moment. Il ne savait pas trop quoi faire, et craignait que le lit ne supporte pas
son poids. Il ne pouvais pas non plus se coucher sur Baya sans quoi il la tuerait.
Finalement il évalua un peu la hauteur et se cabra pour poser ses sabots antérieurs de chaque
côté de la tête de Baya. Parfaitement en confiance celle-ci ne bougea pas.
Ses prévisions étaient bonnes car désormais la grosse verge de son amant reposait sur son
ventre bouillant. Après quelques contorsions, elle ajusta la position pour placer le monstre à
l’entrée de son vagin. Elle le sentait déjà bien, son gland était chaud et humide, et il
dégoulinait de mouille qui faciliterait cette pénétration hors norme.
Baya s’introduit elle-même les premiers centimètres de l’engin. C’était si gros ! Elle se sentait
déjà partir. Après tant d’années, ce vide allait de nouveau être comblé.
Ensuite Willy pris le relais, par de petits coups de reins contenus et mesurés, il s’enfonça plus
profondément dans sa maîtresse. Baya gémissait déjà. Elle était bien, confortablement
installée et pleinement occupée. Certainement la meilleure saillie de sa vie, mais la première
d’une longue série. Avec Willy elle se sentait parfaitement en sécurité et s’abandonnait
totalement, ce qui accroissait encore son plaisir.
Willy n’en pouvait plus, il devait se défouler, donner de grand coup de bite pour enfin jouir
pleinement. Il accentua un peu l’amplitude et la force de ses coups de reins. Plus il allait fort
et vite, plus Baya criait de plaisir. Il atteint finalement une amplitude et une force qui lui
semblait déjà très importante pour une femme. Il aurait eu envie d’y aller plus fort et plus
profond, car il était seulement à la moitié de sa verge, mais la sensation était déjà très
satisfaisante. Il se senti défaillir, ses antérieurs ne voulaient plus le porter tant le plaisir était
épuisant. Il tomba donc à genoux, appuyant ainsi son poitrail et son ventre contre le corps de
Baya qui se retrouva comme emprisonnée. Le fantasme le plus fou de la jeune femme se
réalisait, car ainsi elle se retrouvait entièrement à la merci de la verge chevaline sans aucune
chance d’échapper aux coups de rein de l’étalon. Elle ne serait libérée du mâle qu’une fois
fécondée. Elle enroula ses jambes et ses bras autour du corps massif de son amant chevalin
afin de mieux s’offrir a lui. Son premier orgasme était déjà loin quand enfin l’étalon la rempli
de sa semence gluante.
Willy resta immobile un moment avant de se retirer, ne voulant tout de même pas étouffer sa
maîtresse. Il resta debout devant le lit à la caresser du bout des lèvres et a la lécher tendrement
en attendant qu’elle se remette. Baya était restée dans la même position, jambes et bras
écartés, un sourire beat et satisfait sur le visage mais plutôt dans un état second. Un filet de
sperme épais et gluant suintait de son vagin que Willy s’empressait de lécher, car lui aussi
aimait la saveur salée de son propre plaisir.
-
Merci bel étalon, finit-elle par dire. Je crois que c’est la première fois que je fais
l’amour d’une manière aussi intense. C’était merveilleux…
Puis, après un soupir satisfait, elle s’endormit profondément. Willy admira encore un peu
cette jolie jeune femme, qui étant restée nue et offerte, était encore plus désirable dans le
sommeil puis il alla se coucher dans son enclos.
Chapitre 8
Au petit matin, Willy parvint a sortir discrètement pour aller brouter. Baya dormait toujours
mais elle était repassé sous les couvertures pendant la nuit.
Il mangeait depuis une bonne heure et le soleil commençait déjà à être chaud quand Baya se
leva et vint le rejoindre.
- Bonjour mon gros, dit-elle en lui déposant un long baiser humide au coin des lèvres.
Tu vas bien ? En forme ? J’espère que oui, car hier soir tu as réveillé en moi des idées
plus lubriques les unes que les autres. Tu vas savoir ce qu’est une jument très
cochonne…
Willy continua à brouter tranquillement, laissant les initiatives à sa maîtresse. Celle-ci ayant
visiblement une idée précise en tête. Elle passa derrière lui, et se mit à lui caresser tendrement
la croupe. De temps en temps, une de ses petites mains passait entre ses jambes pour soupeser
doucement les bourses chevalines.
- J’espère que tu as fait le plein car j’ai faim. Tu ne devineras jamais quel est mon petit
déjeuné préféré ?
Willy en avait une vague idée, et il était tout a fait partant pour lui offrir ce qu’elle voulait.
Baya se rapprocha doucement de sa tête, tout en continuant à le caresser sensuellement.
Finalement elle fut devant lui, prenant son encolure dans es bras. Il s’arrêta de Brouter.
- Mon petit déjeuné préféré, c’est le sperme de cheval ! Lui susurra t-elle au creux de
l’oreille.
Elle regarda ensuite sous le ventre de l’étalon pour voir si son annonce avait produit l’effet
escompté. Mais la verge de Willy était restée bien sagement dans son fourreau.
- Je vois, tu manques encore d’entraînement… Mais d’ici quelque temps, quand tes
couilles auront doublée de volume tant je leur demanderais de produire ton nectar, tu
seras continuellement en rut et ton sexe n’aura plus le loisir d’aller se réfugier dans sa
cachette. En attendant je sais comment rendre bien rigide et lubrique le plus frigide des
étalons.
Ce programme plaisait beaucoup à Willy, Baya comptait vraiment l’utiliser comme un étalon,
dans le sens le plus sexuel du terme, et ça l’excitait déjà. Mais curieux, il voulait savoir ce
qu’elle comptait faire pour l’exciter, bien qu’à ce stade il n’en fallait plus beaucoup, il essaya
donc de résister un peu. Elle repassa derrière lui et se remit à lui caresser la croupe, puis ses
mains se dirigèrent rapidement à la base de sa queue, qu’elle se mit à gratter. C’était certes
très agréable, mais pas très excitant. Elle saisit alors a pleine main la queue de son étalon pour
la relever bien en l’air puis sans plus attendre posa sa bouche sur l’anus rebondit de son
amant. Immédiatement, sa langue et ses lèvres se mirent a stimuler l’anus chevalin. Willy fut
surpris sur le coup, mais s’abandonna bien vite a cette caresser sensuelle. Déjà, sa queue
tenait seule en l’air, et rapidement son autre queue se mit à glisser de son fourreau pour se
déployer complètement. De ses deux mains désormais libre, Baya vérifiait le résultat de ses
coup de langue en éprouvant régulièrement la rigidité de son étalon.
- Ne dit-on pas que tout est bon dans le cochon ? Et toi tu en es un beau de cochon ! ditelle après un dernier coup de langue.
Elle passa ensuite assise sous le ventre de Willy, son gros membre dans la bouche à le suçoter
et à le masturber a deux mains pour enfin avoir sa récompense.
Une fois sa ration de semence avalée, Baya pris Willy dans ses bras pour lui faire un gros
câlin. L’étalon était satisfait, mais pas la jeune femme. De se retrouver de nouveau avec un
cheval, faisait ressurgir toute ses envies les plus lubriques et le plus dépravées, envies
réprimée jusqu'alors et qui maintenant demandaient à être de nouveau réalisées. Le plaisir
qu’elle avait connu la veille à se faire prendre par son étalon lui permettait d’envisager les
jeux les plus fous. Baya n’était pas vraiment le genre de jument qui se satisfait de plaisirs
simple, il fallait qu’elle se sente comme le jouet sexuel d’un cheval sévèrement membré, et
c’est précisément ce que pouvait lui offrir Willy.
Elle lui fit part de ses nouvelles envies.
- Tu sais, tout à l’heure je me suis bien occupée de ton petit trou… j’aimerais que tu en
fasse autant… si ça te dit bien sûr, lui demanda t-elle timidement, presque en
rougissant.
Pour toute réponse, Willy se mit à lui renifler entre les fesses, soufflant fort, hennissant et
grognant comme un étalon qui goûte une jument en chaleur. Elle s’offrit mieux, se penchant
en avant et écartant les jambes. Willy, de nouveau en érection, se mit à la lécher voracement,
essayant le plus possible de stimuler son anus.
- Bien, bon cheval ! Lui dit-elle, mais ce n’est pas encore tout à fait ce que j’attends de
toi…
Elle entra alors dans sa maison. Willy ne su trop que faire, alors il l’a suivit. Il la retrouva sur
son lit, allongée sur le ventre en train d’essayer de s’introduire trois doigts dans l’anus.
- Cela fait si longtemps, lui confia t-elle. Je ne sais pas si je suis encore en mesure de
t’accepter en moi, mais j’en ai tellement envie !
Comme la veille, Willy sauta par-dessus sa maîtresse mais cette fois plia immédiatement les
antérieurs afin d’être a hauteur sans pour autant s’appuyer sur Baya. Son lourd membre posait
alors sur la croupe et le dos de la jeune femme.
Quand elle senti le gros membre chevalin posé sur ses fesses, elle gémit de désir. C’était si
gros, si chaud et si moelleux. Elle voulait le prendre en elle, se sentir complètement empalée
et remplie, sentir son petit trou outrageusement dilaté autour du mandrin de son amant.
Elle ajusta donc sa position pour placer son anus à la hauteur du gland de son amant, elle pris
la verge d’une main et la dirigea entre ses fesses. La sensation si excitant de son sexe contre la
douce croupe féminine était trop pour Willy, et il ne pu retenir un petit coup de reins.
- Doucement mon grand ! ne soit pas impatient, le dernier cheval qui est passé par là
n’était pas aussi gros que toi…
Finalement, après un moment d’hésitation, elle pris une grande inspiration et se mit a reculer
pour appuyer fermement son orifice contre le gland chevalin. Willy se sentait entrer
doucement, l’orifice de se maîtresse s’ouvrait doucement. Il lâchait régulièrement de grande
giclées de mouille qui désormais allait se perdre dans les entrailles de Baya. Cella facilitait la
pénétration, mais le gland n’était pas encore passé. Elle forçait, respirait fort, mais ça n’avait
pas l’air de vouloir entrer plus.
- Aides moi demanda t-elle, doucement…
Willy se mit alors a appuyer lui aussi, mais Baya avançait en même temps, ils en restèrent
donc au même point.
- Allez, pour toi, parce que je t’ai promis de t’offrir mon cul et parce que tu as accepté
de le prendre…
Sur ces mots elle poussa un coup en arrière, gémit de douleur et immédiatement posa une
main autour de son anus douloureux en espérant que ça puisse la soulager de la vive brûlure
qu’elle ressentait. Désormais, son petit trou était prisonnier de l’énorme gland chevalin de
Willy, et dilaté au delà du raisonnable. Le gland était passé, le plus dur était fait, une fois la
douleur passée, elle allait pouvoir se faire limer les entrailles comme la jument vicieuse et
lubrique qu’elle était.
Willy sentait son gland fermement enserré dans cette gaine chaude et soyeuse et avait envie
d’aller plus profond. Mais maîtrisant ses instincts, ayant bien senti que Baya s’était fait mal,
ne sachant que faire et imaginant parfaitement que le fait de se retirer pouvait être encore plus
douloureux pour elle, il ne bougea pas.
Petit à petit la brûlure s’estompa, remplacée par la merveilleuse sensation, depuis trop
longtemps oubliée, d’être pleinement remplie et dilatée au delà des limites.
Bien qu’elle adorait se faire prendre vaginalement par un étalon, et connaître orgasme sur
orgasme jusqu'à être copieusement inondée de sperme, Baya appréciait aussi beaucoup le
plaisir coupable de la sodomie. Le plaisir était plus subtile et moins étourdissant et la
sensation beaucoup plus humiliante et outrageuse, particulièrement quand il s’agissait de
s’offrir à un cheval.
- Attends encore un peu, dit-elle en s’enfonçant plus profondément.
Analement, elle pu prendre une plus grande partie de la verge de son amant, et ce fut qu’une
fois l’anneau prépucial de Willy en elle qu’elle se mit à imposer un vas et vient à son orifice
sur le membre qui la possédait.
C’est ce moment que choisir Willy pour se laisser aller. Après quelques coups de reins, il la
pénétrait sauvagement, ne lui laissant aucun répit. Baya respirait fort et gémissait tout en se
triturant le clitoris. Malgré la violence de l’étalon, elle soulevait la croupe à la rencontre de la
verge chevaline. Petit à petit, Willy allait de plus en plus profondément en elle, jusqu'à ce que
ses lourds testicules aillent battre contre le périnée de la jeune femme. Ce qui augmenta
encore le plaisir des deux partenaires. Baya su a cet instant qu’elle avait réussit, son bel étalon
la possédait totalement...
Puis, dans un dernier coup de rein, elle senti quelque chose de chaud se déverser dans ses
intestins. Immédiatement, l’étalon se calma puis se figea. Etrangement il restait dur, sans
doute a cause des entrailles de Baya qui lui gainait parfaitement le membre et le maintenait au
chaud. Il voulu commencer à se retirer tout doucement, mais elle lui saisit fermement la base
de le verge.
- Reste encore un peu en moi s’il te plait… j’aime tant cette sensation d’être bien
remplie par l’étalon que j’aime.
Alors Willy essaya de se coucher sur le flanc, à ses côtés, afin de profiter le plus longtemps et
le plus confortablement possible de leur union et attendre tranquillement que son membre
sorte de lui-même. Il y réussit tant bien que mal et Baya vint se blottir contre lui.
- Je t’aime Willy, dit-elle simplement avant de s’endormir à nouveau.
Epilogue
Lorsqu’ils découvrirent la faute impardonnable de Thallia, ses supérieurs du premier cercle se
gardèrent bien de lui dire que Wilfried était toujours en vie. Elle fut donc jugée et condamnée
par eux pour le meurtre d’un innocent.
La peine fut exemplaire et particulièrement adaptée, puisque après l’avoir dépossédée de tous
ses pouvoirs, elle fut transformée en jument et mise à la saillie par un étalon. Sa peine étant de
remplacer la vie qu’elle avait prise.
Appréciant particulièrement son rôle de poulinière, et plus particulièrement la saillie par les
plus beaux étalons de l’écurie royale, elle n’eut pas un mais quinze poulains de grande qualité
tout au long de sa longue vie de jument. Et on se souvient longtemps d’elle comme d’une très
bonne jument, très maternelle, et surtout de sa tendance nymphomaniaques bien après qu’on
ait oubliée qu’elle était à l’origine une jeune fille étudiante du quatrième cercle…
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“Wilfried” par Grand Alezan ([email protected])
© Grand Alezan juin 2005

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