Accueil - Saint

Transcription

Accueil - Saint
Accueil
!1
1/ Christian Manuel
Réflexions générales
Structure de la communication :
- Dans l’ordre d’une communication transparente, fournir quelques-uns des sujets discutés en
Conseil Pastoral n’est pas une exigence juridique, ni l’expression d’une volonté inquisitoriale, mais
un geste de partage entre ceux qui donnent de leur temps à la gestion de la communauté et ceux qui
y participent par leur seule présence…
- Il serait bien venu que le début de l’Assemblée Générale commence par un équivalent de ce
que dans bien des associations ou sociétés, on appelle un « rapport moral » : énumération des
actions positives menées à leur terme, des actions positives en cours, de ce qui a échoué, des grands
chantiers prévus pour l’année à venir.
- A propos d’Internet :
On relève plusieurs lieux d’information internet :
www.saintmerry.org,
www.accueilmusical.fr,
www.rendezvouscontemporains.com,
www.voir-et-dire.net,
www.saintmerry.info,
www.facebook.com/saintmerry...
Question : il n’est sans doute pas approprié d’unifier ces sources variées. Mais la question qui est
surtout posée par ceux qui n’ont guère d’ancienneté au CPHB est : quelle est la liste des sites
concernés par la communauté ? À quoi répond chacun d’eux? La liste pourrait-elle figurer quelque
part dans l’église ? Ce qui pourrait alors expliciter davantage la spécificité et le périmètre de chaque
moyen informatique utilisé. Donc mieux être informé des « adresses » internet où l’on trouvera
réponse à ses questions. Car il faut se rappeler que nous ne sommes pas tous des as de la souris,
même si ça tend peu à peu à devenir la règle…
Par ailleurs, qui écrit sur les sites saint Merry ? Qui décide de ce qui paraitra ? Là encore, il y a
manque de transparence.
Même si le clic sur internet donne accès à bon nombre d’informations, il faut au moins préciser
oralement de façon régulière à ceux pour qui l’accès au net reste une aventure ce qu’ils trouveront
sur nos sites, et où
2/ Jacqueline Casaubon
Le site. Je l’apprécie. Je l’utilise avec plaisir dans les deux sens en le lisant et en lui envoyant mes
textes.
Cet été, il y a eu un journal de vacances et des récits de vie. J’ai trouvé que cela avait un sens,
dans la mesure où nous voulons être au milieu du monde simplement ouvert à d’autres cultures dans
la vie de tous les jours. Les amis de Jean Verrier en Arles, les miens rencontrés en Proche Orient
étaient présents, c’était une reconnaissance.
Il m’a semblé que cela apportait une certaine détente pour l’été.
Comme un souffle. Comment cela a-t-il été perçu ? Pas assez sérieux, trop léger ?
Quelque soit le texte les commentaires sont rarissimes. Je ne sais pas si beaucoup d’entre nous vont
sur le site.
!2
Problème pour la communauté, tout le monde ne peut pas accéder au site pour de multiples
raisons. Et c’est bien dommage. Proposer un accès simple et facile à Saint Merry ? Est-ce possible ?
C’est pourquoi La Lettre sur Papier est importante. Elle semblera pour ceux qui vont vers le site
un peu répétitive. Mais quand on sait qu’elle paraît sur Papier on peut en comprendre la raison.
Merci à vous tous qui vous occupez et du site et de la lettre. J’apprécie la présentation, la mise en
page et le contenu.
Je remercie plus spécialement Pietro Pisarra qui a si bien mis en valeur dans le site mes récits et
mes peintures qui les illustraient. Je les découvrais autrement !
3/ Jacqueline Casaubon
Les mandats
Pour l’Équipe Pastorale c’est clair, il y a des réélections systématiques auxquelles nous participons.
En ce qui concerne les responsables des pôles, comment sont-ils nommés, pour combien de temps ?
Je ne m’en souviens plus.
Je pose cette question car la communauté se la pose aussi en raison de certaines personnes qui ont
cette responsabilité depuis des années.
Il y a des réponses:
On ne trouve personne
Il ou elle accomplit très bien cette mission. Et c’est vrai.
Cependant à force de dire qu’on ne trouve personne pour prendre le relais on finit par ne plus
chercher et les éventuels candidats peuvent disparaître du décor. Il y a le risque de s’installer et de
ne plus se renouveler.
On sait bien que le changement apporte une richesse.
Savoir qu’on a cette responsabilité pendant une durée bien déterminée et qu’elle peut être
prolongée d’une durée précise ne serait-elle pas plus simple, pour tout le monde.
Occasion aussi de donner une opportunité à ces mêmes personnes d’aller dans d’autres groupes qui
ne sont pas forcément leurs « spécialités ». Une aventure, non ?
Pour les mandats des groupes, le problème semble identique.
Dans mes activités à Saint Merry, au fil des années j’ai été dans divers groupes différents, dans
lesquels j’ai eu des responsabilités, ceci dans le but de mieux connaître ce qu’il s’y faisait et de
réaliser des choses ensemble avec de nouvelles personnes. Cela a été une véritable chance. Les
mandats… un sujet délicat, car il ne faudrait pas se sentir ni lésé ni plus reconnu. Le jour où c’est
terminé. Il ne s’agit pas de cela bien sûr.
4/ Geneviève Poitou
Coresponsabilité et mandats
- Réfléchir pour que la coresponsabilité existe vraiment entre nous, les laïcs.
Nous demandons qu'elle soit partagée avec les prêtres, mais est-ce que nous la pratiquons entre
nous ?
Nos responsabilités dans les groupes, nos coordinations ne sont-ils pas devenus les propriétés de
quelques-uns. Ces lieux ne se sont-ils pas fermés sur eux-mêmes ? Les cooptions fonctionnent à plein
ce qui ferme la porte aux nouveaux.
!3
- Revenir à des groupes ouverts en pratiquant des durées de mandats calculés en fonction des
caractéristiques de chacun (Exemple : La formation pour le groupe cathécumat…) Revoir les équipes
de durée d’un, deux ou trois ans, réunissant quelques personnes comme pour le Billet. Cela existait
pour le carême, le thème et l’organisation étaient assumés, par trois ou quatre personnes et il
existait un « tuilage » pour permettre à des nouveaux de participer à leur tour. La Pastorale d’été…
et d’autres…
5/ Geneviève Poitou
Aménagement de l’église
Notre église, notre maison que nous habitons ou découvrons en poussant les portes lors d'un simple
passage ou de manifestations a besoin d'être plus accueillante. Nous avons trop de réflexions
d'accueillis se demandant si Saint Merry est vraiment une église en activité.
Nous avons manifesté nos souhaits au cours de plusieurs rencontres, d'où ont résulté des projets à
court, moyen et long termes. Michel Metzger a accepté de piloter ces projets. Une première réunion
d'actifs a eu lieu en mai 2013
A court terme :
-
Un lieu de prières,
Un panneau d'information des actions de la semaine et des manifestations à venir,
L'aménagement du carré pour le rendre plus visible et plus attractif,
L'emplacement de la table d'accueil,
Des livrets ou feuillets de prières
A moyen terme :
- La réactualisation des grands panneaux d'information avec les nouveautés,
- Comment présenter l'histoire de notre église dans la présentation des œuvres anciennes en
les reliant à notre vécu d'aujourd'hui,
- Informer par des cartouches près des œuvres, notamment des tableaux,
- Comment présenter les vitraux,
- Pourquoi ne pas utiliser le coin à gauche de la grande entrée, pour le rendre lumineux, clair
et agréable,
- À voir les fiches par langue, l'écran tactile..
A long terme :
- Repenser complètement les chapelles latérales.
A voir si nous pouvons les mettre à l'honneur en respectant leurs caractères propres et leur
trouver des thèmes propres à notre communauté (ex : la coresponsabilité, la célébration du
dimanche, les liens tissés avec d'autres communautés....)
- Pour le passant comment mieux comprendre ce qu'il vient chercher dans une église.
Que signifient pour lui les mots de notre foi, la Parole, les sacrements...Comment les traduire
dans un langage pour qu'ils soient compréhensifs.
6/ Geneviève Poitou
Inter-Religieux
!4
- En nouveauté, j'aimerai voir s'il serait possible de réunir dans note église de Saint Merry :
juifs, chrétiens (dont protestants et orthodoxes), et musulmans pour un dialogue ouvert et
paisible.
7/ Anne-Sophie Boutry
Atelier modelage d’argile
Je viens de lire attentivement votre lettre d’information. Comme le dernier Vendredi Saint, je serais
heureuse de m’investir dans l’animation d’ateliers de modelage d’argile – avec une démarche
d’intériorisation méditative, d’expression de soi-même en lien avec autrui.
8/ Michèle Dauger
Les jeunes
Les jeunes qui n’éprouvent pas le besoin d’une vie d’église, comment les rejoindre ?
9/ Michèle Dauger
La Comm
Les moyens de communication sont bien sûrs à perfectionner : le numérique est incontournable
même si une sur deux personnes interrogées vous dira qu’elle préfère le papier à l’écran… Mais peu à
peu chacun s’appropriera internet, avec sa panoplie de réseaux, facebook, twitter, (pour l’instant
on en est loin, mais vous souhaitez que nous parlions de l’avenir…).
10/ Michèle Dauger
Gouvernance de la communauté
Enfin un chapitre qui concerne aujourd’hui mais qui sera aussi d’actualité dans 10 ou 20 ans : le
management de la communauté par l’équipe pastorale et ses émissaires.
Tout est à améliorer. L’Équipe Pastorale est élue par le… peuple. Elle est donc pleinement
responsable et doit donc marquer son autorité y compris dans les questions difficiles : la nomination
de responsables et la résolution, ou son intervention, dans les conflits qui s’enlisent et en
découragent plus d’un.
L’institution des responsables de pôles fut une très bonne initiative. Récemment, Jacques M. et moi,
on s’en félicitait : chacun avait écouté les propositions des autres (avancées, difficultés..), un vrai
travail de coresponsabilité, de communication où les conflits aussi étaient exposés plutôt
qu’enterrés (au nom de je ne sais quelle « bienveillance »…). Dans cette unité de travail, le débat
est permis, c’est cela la vraie communication.
11/ Martine Roger Machart
Écouter inventer créer et être heureux
!5
Pour s’enraciner dans la réalité des gens qui fréquentent le CPHB je propose l’idée suivante : À
partir de l’enracinement de chacun dans un milieu professionnel, familial ou associatif voire un état
de vie (je pense aux retraités âgés) constituer des groupes de partage. Leur mandat serait de faire
le point de ce que leur foi trouve à redire de leur engagement actuel. A partir de cette analyse, le
conseil d’un expert du thème en question pourrait être sollicité sous forme de conférence/débat
avec les membres du groupe invitant et les autres participants du CPHB.
Ce serait me semble-t-il une occasion de refaire connaissance entre nous (écouter), base essentielle
à tout partage approfondi sur notre foi et éventuellement d’amorcer un dialogue avec notre
entourage en recherchant avec lui des solutions (inventer) à nos interrogations concrètes.
Sur le plan organisationnel, ce projet suppose d’abord la constitution des groupes. Un premier appel
à volontaires pourrait être fait à des personnes connues dans la communauté autour desquelles
seraient invitées à se réunir les personnes investies dans le même milieu (par ex : informatique,
justice, santé, urbanisme et logement, enseignement…)
Cette démarche à partir de la base me parait être une garantie pour mobiliser les « laïcs » à partir
de leurs compétences et éviter de planer dans les principes généraux.
12/ Thierry Dauzon
L’accueil des jeunes
Proposition de ré-enchantement en invitant un jeune couple qui a parcouru le monde à la rencontre
de témoins anonymes des différentes religions. Dans le cadre de la pastorale du tourisme, nous avons
eu l'occasion de les écouter et ce fut très positif et émouvant.
PS : Si jamais cette idée était retenue, ils m'ont indiqué qu'ils étaient prêts à venir à Saint Merry
Anne Laure et Frédéric PASCAL forment un jeune couple de catholiques habitant Villeneuve d'Ascq
dans la métropole lilloise. Anne Laure est chef de projet en ingénierie documentaire, Frédéric est
journaliste au sein du groupe Bayard Presse.
En octobre 2011 ils ont décidé de "faire un tour du monde de la Foi pour la Paix" en allant à la
rencontre des initiatives interreligieuses pour la paix.
13/ Daniel Duigou
Site
- Le développer vers plus de son (retransmission) et de vidéos.
- En faire une maison d’édition à part entière
- Adopter le style journalistique, et ses règles
- Développer des émissions (radio ou tv). Voir l’Inter-religieux
14/ Daniel Duigou
Gourvernance co-responsabilité
- Équipe Pastorale : nombre de participants, rôle, etc.
- Durée des mandats, renouvellement des responsables et des membres des groupes
- Place du prêtre
!6
15/ Daniel Duigou
Les résidents
Quel contrat ? Quels objectifs ?
16/ Daniel Duigou
Communication
- Info externe et interne : voir développement du site
- Budget ?
- Quelle politique d’affichage ?
- Info interne : la Lettre, etc.
17/ Daniel Duigou
Budget
Budget de Saint Merry (chauffage, travaux, etc.) : avons-nous un budget adapté à ce que nous
voulons ?
18/ Daniel Duigou
Les Jeunes
- Leur donner une responsabilité à part entière :
- Par exemple le programme à proposer les soirs d’ouverture des portes jusqu’à minuit le
Vendredi et le Samedi.
19/ Daniel Duigou
Événements.
- L’ouverture des portes le soir. Par exemple le vendredi et le samedi. Pour quoi faire ? Donner
la responsabilité aux jeunes.
- Evénements. Les grands débats : série de grands débats avec grands témoins sur le thème :
ré-enchantons la vie. Ces événements peuvent se dérouler dans un autre lieu que Saint Merry,
au cœur de la ville, par exemple dans un cinéma ou un théâtre.
- Ecoute de l’autre. groupe d’écoute des« personnes » à partir de textes de la Bible.
20/ Daniel Duigou
!7
Catéchuménat Nouveau projet pour l’accueil dans la communauté par la communauté, en donnant la priorité à la
personne qui demande le baptême grâce à un parcours « personnalisé » (du sur mesure).
21/ Marie-Thérèse Joudiou
Réflexions : De nouvelles raisons de vivre l’humain de l’homme
L’exil, thème de l’atelier « actualité » dix millions d’expatriés en ce temps ci Marche mondiale pour
le climat dimanche dernier, le 21 septembre
Dans le mensuel « Témoignage chrétien » un important dossier intitulé « la transition écologique »
Dans ces 10 millions d’expatriés, combien le sont déjà pour des raisons climatiques. Le flot ne
devrait que grossir. Il suffit de voir les catastrophes dues au dérèglement climatique.
Une question : comment nous inscrivons nous en acte dans ce mouvement de transition climatique ?
Nous avons juste effleuré cette dimension de la fraternité à l’égard des hommes et femmes
lointains, subissant les aléas du temps, devant fuir leurs terres.
« Evangelii gaudium » souligne fortement les causes structurelles de la pauvreté qui jette les foules
sur les chemins de l’exil. L’exploitation, l’exténuation des ressources naturelles se font le plus
souvent sur le dos des plus pauvres.
Qu’en est-il de notre engagement pour changer nos modes de vie par une sobriété heureuse
parce que solidaire et porteuse d’avenir. ?
Faire fructifier la terre, que signifie cela pratiquement pour nous aujourd’hui ?
Je me demande et j’en parlais avec des membres de David&Jonathan dimanche dernier quel projet
serait mobilisateur et ouvrant à l’espérance en particulier pour ceux qui préparent le monde de
demain, les jeunes générations ? Qu’en disent-ils eux-mêmes ? Un de mes vis-à-vis, jeune, semblait
ne pas manquer de projet et d’engagement (association ATTAC)
Projet donnant sens à la vie ensemble (peut-être moins alors de jeunes djiadistes se lançant dans
l’insensé)
Il existe de nombreuses actions, lit-on. Mais il y a urgence: notre planète va mal, chacun le sait.
Je me suis souvenue d’un livre de Michel de Certeau « l’invention du quotidien » : « porter un
regard neuf sur la réalité multiforme des pratiques quotidiennes, leur pullulement inventif, » est-il
dit. C’était en 1980. Malgré les énormes changements sociétaux depuis, « les manières de ruser avec
les circonstances,…..de se fabriquer un style propre » à partir et contre les normes sournoisement
imposées (images, mots, objets) existent et ont leurs acteurs.
(ce qui est entre parenthèses se trouve sur la 4ème de couverture du livre de M de Certeau en
collection poche, le premier tome) dans un tout autre ordre d’idée, je pensais à l’importante
réserve symbolique mise au grand jour sur la façade et le porche tout juste restaurés.
En dernier, « Evangelii gaudium » qui irrigue déjà le CPHB, et que le CPHB vit déjà, mais il y a encore
beaucoup à puiser peut-être.
22/ Gérard Barbusiaux
Réflexions
L’autre nuit j’ai fait un songe, Saint Merry était une sphère semblable à la terre, en surface les
plaques tectoniques s’étaient refroidies, loin du feu central. Les groupes s’agitaient, s’organisaient,
il fallait des gestionnaires verticaux, horizontaux. Il y a eu des craquements prémonitoires et puis
une grande lueur, une implosion, une fission, et je me suis réveillé en pleine transpiration. Après j’ai
!8
repris cette vision et j’ai constaté que cette sphère était semblable à celle de la Terre et à la
mienne. Les 3 sphères fonctionnent de la même manière, le feu central est là et j’agis et nous
agissons bien loin, la question est notre irrigation, notre réchauffement. Peut-être est-ce en lien
avec ton idée de ré-enchantement ? La foi au noyau central…
L’écoute, la curiosité pour le monde correspond à une nécessité. La question c’est que dans le
monde il y a le monde du meurtre et là nous devons avoir le discernement. Tâche totalement folle
puisque nous y sommes plongés dans ce monde, mais folie des hommes…
Un aspect : le monde ne se limite pas à nos penseurs politico, socio, économiques qui font ravage.
Le progrès technique correspond à la nature de l’homme qui cherche, cette soif de savoir par
ailleurs étrange. Ce progrès nous échappe totalement : l’ »honnête homme » qui existait il ya plus
de cent ans ne peut plus exister. Il n’est pas possible d’envisager ce monde technique dans 15 ans,
alors dans 50 !!
Je souhaite que SM ne soit pas à la poursuite désespérée de ce qui se fait, de ce qui se dit, que la
communauté ait un regard critique sur le monde médiatique, un discernement sur le pouvoir qui
avance masqué. Je souhaite donc une réflexion sur ce fameux Royaume de Dieu, ni politique, ni social, alors quoi ? Blé et ivraie indissolubles, jugement et condamnation impensables.
Je souhaite renouer avec la pensée sémitique, celle des Textes en évitant notre pensée grecque celle
des Idées et des Idéologies. Reprendre la germination, l’appel…(Joseph, Joseph Pierron me sourit en
ce moment).
Idée ?
Disposer une table, une table très longue qui barre l’entrée de SM. Le visiteur tombe dessus.
Sur la table revêtue d’une nappe blanche, rien, non un simple quignon de pain rompu. Peut-être un
projecteur venu du ciel pour éclairer ce pain.
23/ Anne Lhopital
Réflexions Générales
Je souhaiterais insister sur le fait que pour moi, il faudrait insister sur le fait que Saint-Merry est
d’abord une église.
Quelques exemples qui à mon avis, vont à l’inverse :
Octobre 2013 :
Au moment de la rentrée scolaire, nous avons fait des affiches informant les parents et familles du
quartier de la reprise du catéchisme, ainsi que des nouveaux horaires.
Or quelques jours après, en venant à Saint Merry, j’ai constaté que l’affiche qui était sur la porte du
76 rue de la Verrerie, n’y était plus. Je suis allée vérifier : l’affiche de l’entrée rue St-Martin avait
été également retirée, ainsi que celle qui était sous le porche (et pourtant sous verre) et même celle
de la table d’accueil.
J’ai appris qu’une personne, sans en parler à quiconque, avait décidé de les retirer.
Je n’en revenais pas : comment une église pouvait-elle refuser des affiches concernant le
catéchisme qui me semble essentiel pour la vie de l’Eglise ?
Nous les avons donc remises, mais la question reste entière.
Pâques 2014
!9
L’accueil musical présente ses excuses à ses auditeurs pour avoir supprimé un concert pour cause de
veillée pascale !
Rentrée 2014
On nous demande d’envoyer nos articles ou informations au sujet des vacances, de la rentrée etc.
J’envoie donc l’article suivant à l’adresse news…. :
Travaille ou ne travaille pas.
Jeudi 4 septembre, 10 heures du matin, je suis une touriste visitant Paris. En passant au 76 rue de la
Verrerie, je vois un porche ouvert. Une voiture des pompes funèbres stationne devant l’entrée.
N’osant entrer, je reste sous le porche et regarde les affiches, à droite les dates des concerts de
l’accueil musical, à gauche, une grande affiche sur les cultures ivoiriennes. Je ne vois aucun élément
informant d’une quelconque activité religieuse.
Cela me rappelle l’époque soviétique où lorsqu’on visitait une église, on demandait
d’abord : »Rabotaiét ili nié rabotaiét ? (Travaille ou ne travaille pas ? )
Et vous, qu’en pensez-vous ?
PS. Pour la touriste : Anne Lhopital : lundi 9 septembre, 10 h, l’état du porche est toujours le même.
Je n’ai vu apparaître cet article nulle part ; alors qu’on ne parle que d’accueil et de communication,
y aurait-il une censure ?
24/ Marie-José Lecat Deschamps
Réflexions générales
« Vers 2025 » m’avait inspiré des rêves pour que la communauté s’associe à d’autres, dans une
démarche ouverte, pour imaginer comment notre institution pourrait passer d’une organisation
verticale aux structures médiévales à une ossature super légère en matériau du futur, adressée aux
femmes et aux hommes de demain. Dommage, l’horizon s’est bigrement rapproché !
Des projets, non, cela me semble du domaine professionnel, le monde du travail efficace, direct, de
la meilleure image médiatique au moindre coût…J’évoquerai plutôt des rêves, qui, s’ils sont
entendus, peuvent se transformer en projets.
Mon désir, mes rêves seraient une communauté non pas terne et monochrome, de même pensée,
mais un lieu d’échanges et de partage. Bien sûr il y a déjà des occasions, les préparations de la
célébration du dimanche, les 6/6, sans doute d’autres qui ne me reviennent pas, et puis il y a des
possibilités de s’exprimer lors des débats, sur le site…. Mais ce n’est déjà plus un partage. Quand
« parler la bouche pleine » a été mis en place avec Marie-Odile, l’ambition était un partage,
horizontal, de membres lambda de la communauté sur un sujet d’actualité ; peu à peu cette
proposition s’est transformée en débat autour d’un ou plusieurs spécialistes, ce qui n’est pas
inintéressant bien sûr, mais différent : c’est plus sur le mode enseignement, relations verticales, où
la parole n’est prise qu’en fonction de l’exposé et ne circule pas facilement, faute de temps
souvent…
Je souhaiterais très profondément qu’il y ait une empathie qui favorise l’expression communautaire.
St Paul nous le redisait dimanche (« que chacun estime les autres supérieurs à soi… ») : savoir croire
que l’autre a quelque chose à nous dire, que nous avons tous à nous enrichir les uns les autres, sans
que certains soient plus riches que d’autres, permettre aux timides, aux moins familiers des prises
de paroles d’avoir la possibilité de s’exprimer…. Çà, on se le dit tous, cela parait évident, mais
parfois, le désir d’efficacité oublie cette étape peu visible et souvent chronophage qu’est la relation
de qualité…
Je souhaiterais que l’attention aux « petits », souvent évoquée (surtout par rapport à notre attitude
dans le monde), se traduise par le souci que le maximum de « vrais gens », puisse partager leurs
convictions, leurs impressions, ce qui, de plus, éviterait quelques avis de quelques personnes soit
considéré, comme le reflet de ce que pense toute la communauté…
!10
En ces temps un peu difficiles où notre identité religieuse interroge, il me semble que ce n’est pas
seuls que nous pouvons répondre, mais que, fortifiés par la circulation de la parole, nous pourrons,
ensemble, être plus responsables.
Je continue de rêver ! Comment dépasser beaucoup d’habitudes, de propositions qui m’évoquent –
dans leur présentation, leur déroulement, leur manque d’attention aux détails…– soit des manières
dignes d’internat d’un autre temps, soit des usages de maisons bourgeoises, d’une autre époque
également. (Ce n’est pas l’utilisation des nouvelles technologies qui suffisent pour dépoussiérer ou
supprimer l’odeur de naphtaline !…)
Je vais finir en évoquant un rêve que j’imagine depuis longtemps :Ce serait la création d’un lieu
permanent dans l’église dédié à de nouvelles formes de rencontres ; ce serait un accueil horizontal
si je peux dire, contrairement à un accueil enseignant..., avec tables et chaises, distributeur de
boissons et même sandwiches ou viennoiseries, borne wifi pourquoi pas, il y aurait plein de
possibilités à inventer… Un projet qui pourrait nous confronter à la vraie vie du monde à condition
que l’on dépasse les seules bonnes volontés du bénévolat et de l’inévitable et respectable bricolage
« de patronage » au profit des exigences et de la rigueur de la société, et peut-être jusqu’aux
compétences du professionnalisme. Voilà un rêve que je mijote depuis longtemps et qui me tient à
cœur.
25/ Pascal Gambiez
Réflexions Générales
1. Le fait de donner une place plus grande aux jeunes à Saint Merry, intention énoncée par Daniel,
me paraît central. Je n'ai évidemment pas de recette magique.
J'ai l'impression que les groupes composés principalement de jeunes ne s'expriment pas ou trop peu
devant l'ensemble de la communauté. À titre d'exemple, il y a (avait?) un groupe de jeunes
professionnels qui se réunit (réunissait), le dimanche soir. Ils ne disent pas ce qu'ils vivent
On pourrait faire une enquête spéciale auprès des jeunes présents à un titre ou à un autre pour
recueillir leurs désirs, souhaits…
Enfin, cela pose la question majeure et délicate du départ des postes de responsabilité d'activité des
membres de la communauté, souvent âgés, qui occupent cette responsabilité depuis longtemps. Ce
phénomène se rencontre dans toutes les paroisses et associations mais prend un tour crucial au
CPHB, très vieillissant. Au CCFD Terre Solidaire ou au Secours catholique, les postes de responsabilité
sont occupés pour 3 mandats de 3 ans maximum. On devrait s'inspirer de ce fonctionnement (sans
forcément le copier à la lettre bien sûr)
Bien évidemment, les responsables ne quittent pas leur fonction parce que personne, selon eux, ne
se propose pour prendre la relève alors qu'en réalité, personne ne se propose parce qu'ils sont là et
qu'ils bloquent les changements nécessaires dans les approches ou les pratiques
Il faut donc encourager les départs, même quand cela provoque un" trou" provisoirement
2. Il faut travailler sur l'intolérance au CPHB. Ses membres sont persuadés d'être ouverts, plus ouverts, pensent ils, que les membres des paroisses
classiques parce que la culture de base est l'accueil de la diversité (étrangers, différence sexuelle
etc etc) et la critique du dogmatisme et de la rigidité de l'église -institution.
Cette suffisance, ce complexe de supériorité a fini par masquer deux tendances lourdes:
-dans des situations assez fréquentes, on voit apparaître une forme de terrorisme intellectuel
ou d'ostracisme envers les membres de la communauté qui veulent avancer des positions non
conventionnelles CPHB (objections contre le mariage pour tous, pourtant sans radicalisme, de
certains pour citer un exemple récent; mais ce n'est pas le seul).
!11
-les personnes de passage, en dépit de la phrase de bienvenue dite au début de la plupart des
célébrations, ne se sentent pas spécialement accueillies au CPHB; nous avons, ma femme et
moi, plusieurs connaissances, notamment provinciales, qui nous ont donné ce "retour". C'est
sans doute en partie une conséquence de la grande convivialité qui règne et de la focalisation
de chacun à l'issue de la célébration sur l'échange avec ses amis de la communauté...mais le
résultat est là
3. Enfin et j'ai le sentiment qu'une prise de conscience s'est déjà effectuée à cet égard, il serait bon
de laisser un peu plus de place à la prière silencieuse. Le CPHB se caractérise par une place
importante laissée à la parole, à l'échange, notamment sur ce qui est vécu dans la société et dans le
monde. C'est son originalité et il faut conserver cette orientation. Cela n'est toutefois pas
antinomique avec le fait de remettre régulièrement nos intentions à Dieu dans la prière ( avec alors
peu de mots et beaucoup de silence)
26/ Guy Ringwald
Et si on se parlait ?
Première impression forte quand on arrive à une célébration eucharistique du CPHB : ce forum
animé, bruyant peut-être, qui permet à tous (semble-t-il) d’échanger dans l’amitié (semble-t-il*).
Impression confirmée, confortée, amplifiée, si on a le bonheur d’entrer dans la communauté du
CPHB par la préparation des liturgies. « C’est ouvert à tout le monde – Et si c‘était vrai ? On y Va ? »
Et c’était vrai ! Confirmée encore, pour peu qu’on ait plaisir à échanger, par l’accueil des uns et des
autres.
Bref, on est heureux de trouver une communauté vraiment fraternelle (semble-t-il), de s’y sentir
accueilli en amitié.
Pour peu qu’on ne se comporte pas en consommateur et qu’on tente de « servir à quelque chose » en
prenant une responsabilité, on fait assez vite une découverte moins flatteuse. Cet organisme qu’on
avait pu croire vivant, ouvert et fraternel, se révèle comme frappé d’un mal étrange : il serait
constitué d’une juxtaposition de citadelles sur la défensive, et bien peu communicatives. Poser une
question : une agression, soulever un problème : une atteinte personnelle ! Chacun doit-il donc
s’enfermer dans son donjon ?
Si la relation interpersonnelle est la circulation sanguine de la communauté, et si l’on poursuit la
comparaison, c’est un peu comme si, à l’entrée de chaque organe, s’était formée une thrombose :
comment l’organisme peut-il fonctionner et même survivre ?
Pour moi, et de mon expérience constante, la relation interpersonnelle permanente est une seconde
nature. Quel bonheur et quelle richesse dans un échange ouvert de tous les instants : mon voisin,
que fait-il ? Quel problème rencontre–t-il sur lequel j’ai peut-être une expérience similaire ? Quelle
information peut-il m’apporter qui me sera utile un jour ? Et, réciproquement, ce que je fais, ce que
je vis pourrait l’intéresser. Quel bonheur on trouve partager les expériences qui, ajoutées les unes
aux autres, peuvent faire la vie d’une vraie communauté ! Et quelle chance de multiplier l’efficacité
de l’ensemble !
Pour l’Assemblée Générale 2013, le thème proposé était la gestion des conflits. De belles
contributions avaient été fournies, mais de débat il n’y eut point, et nous en sommes restés là. A
l’expérience, je me demande si, au lieu de chercher à résoudre des conflits qui seraient considérés a
priori comme naturels et inévitables, il ne serait pas plus efficient d’apprendre à se parler, même
avec ce voisin, frère pourtant, qui nous pose quelques problème d’empathie, et surtout avec lui.
Comment pourrait-on entrer dans je ne sais quel conflit inexpiable avec quelqu’un à qui on parle
tous les jours, dont on connaît les réactions, les petits travers, les intuitions géniales, peut-être,
dont on sait les réalisations, les services qu’il rend ?
!12
Ce que je propose, ou suggère, n’aura pas les caractéristiques de ce qu’on appelle un projet, ce
serait plutôt une révolution, une révolution douce, mais bien un retournement. Le programme tient
en trois mots : « on se parle », et cela commence tout de suite. Et cela commence par chacun
d’entre nous, et donc par moi.
* « semble-t-il » est ajouté pour tenir compte de ce qui suit.
27/ Martine Rigaudière Real
Réflexions Générales
- Au CPHB, quand le curé ou quelque prêtre que ce soit a parlé, les laïcs peuvent encore et
toujours s'exprimer ou le CPHB n'est plus le CPHB. De la même manière, le célébrant ne peut
pas exiger de la personne devant commenter l'Evangile, de lui soumettre sa copie avant et
surtout de la corriger ! - Attention à ne pas laisser Saint Merry devenir une cellule de quelque parti politique que ce
soit ;
- Ne pas abandonner Saint Merry à une élite, à des spécialistes, aussi compétents et bien
intentionnés soient-ils et que les personnes "mandatées" le soient pour un temps déterminé.
Comme le sont les membres de l'Équipe Pastorale.. - Demeurer vigilants sur le sens de nos célébrations et des rites afférents. Par exemple :
psaume systématiquement chanté.
28/ Bernadette Capit
Communication
De nombreux sujets de société demanderaient que le CPHB prenne la parole de façon forte, en
lien avec les réseaux qu'elle entretient
Ethique, nouvelles formes de familles, humanité face au chômage, à l'émigration, que sais-je
encore ? Sommes-nous prêts à nous mobiliser pour écrire une parole ouverte, qui porte à la réflexion
et au questionnement plutôt qu'à l'exclusion et au jugement (comme le font certains dans notre
belle église catholique).
Echange de ces prises de paroles avec nos réseaux (cf ci-dessus plus ceux déjà existants, Mission de
France, Amis de la Vie, CCBF, ...), diffusion à la presse....
Avantage: Rendre le CPHB Saint Merry visible et donc audible par un certain nombre de nos
contemporains qui, sinon, classe tout les Cathos ou chrétiens dans le même sac, alors qu'ils
pourraient entrer dans un dialogue .... Assumer notre responsabilité de Baptisé qui témoigne de sa
Foi dans le monde d'aujourd'hui.
29/ Jean-Luc Lecat Deschamps
Réflexions générales
Ne soyons pas des prétentieux aux grands projets, ou des orgueilleux voulant être modèles ou
référence.
!13
Vivons tout simplement, et en relation les uns avec les autres, avec la richesse et les limites des
participants.
Nous n’avons pas à additionner les activités ou les projets, nous n’avons pas à faire tourner une usine
à gaz !
Laissons naître, vivre et mourir les projets, les actions, les propositions issues des membres actuels
de la communauté.
Ne nous accrochons pas au passé et à son image. Ne nous ne polarisons pas sur un futur que nous
voudrions exemplaire. …
Vivons un aujourd’hui où s’invente au jour le jour, par le fait des membres de la communauté et de
leurs initiatives, et non seulement de quelques « entrepreneurs » ou décideurs, une réponse actuelle
aux urgences et appels de l’aujourd’hui, et ceci en essayant sans cesse de se recentrer sur Jésus et
l’évangile
30/ Olivier Coutor
Relations avec autres communautés Chrétiennes
Le CPHB pourrait établir de nouveaux liens avec des paroisses, d’autres lieux d’église ou des
associations chrétiennes désireuses de rendre plus audibles une parole catholique ouverte sur la
société.
31/ Jacqueline Bruas
Réflexions générales
1 - On croit que Saint Merry est un lieu d'accueil et de communication, mais l'information ne circule
absolument pas entre les groupes et entre les gens. Chacun est dans son "monde" et refuse même de
communiquer sur ce qu'il fait et se croit propriétaire du domaine dans lequel il intervient.
Il n'y a pas que le SITE, comme moyen d'échanges entre nous. Il faut "apprendre à se parler" au
quotidien.
2 - Les jeunes : où sont-ils ? quelle place leur laissons-nous ?
3- Il se passe beaucoup de choses à St Merri : trop peut-être, mais comment remonte l'info sur ces
évènements théâtre, concerts, conférences, "parler la bouche pleine", actions menées sur l'extérieur , rien ... on
en perd toute la richesse et on ne fait aucun lien avec les célébrations.
4 - Beaucoup de plaintes au sujet de ce que fait l'Equipe Pastorale , dixit " qu'on ne voit jamais"
Comment faire connaitre ses activités au service de nous tous ?
32/ Pierre Castaner
Réflexions Générales
Eglise de liberté,
Liberté de prises de position, d'implication dans notre humanité, notre société.
Liberté d'expression et ce, au cœur de l'eucharistie,
Où l'on évite les prières archiconnues, ronronnantes et répétitives.
Église de créativité où l'on ose des mots nouveaux
Qui dans le feu de l'actualité, sonnent et résonnent
En prières renouvelées et baignées de poésie.
Quel bonheur !
!14
Mais à St Merry
Où le débat et le partage sont rois,
Il y manque cruellement la mystique !
Je rêve d'un st Merry
Où s'ouvre un havre de paix, de prière et de silence.
Bref, il nous faut de toute urgence un oratoire !
Nous sommes une église de liberté, de fraternité mais il y manque la mystique.
Je vous en supplie, ouvrons la claustra devenue un foutoir blessant,
vidons-la et créons de toute urgence un oratoire de paix, de prière et de silence.
Ainsi en début de messe ou après,
On pourra comme d'habitude bavarder en toute fraternité comme on sait si bien le faire entre amis
et passants,
Mais on aura aussi un oratoire de paix, de prière et de silence.
Quand touristes et curieux entrent à st Merry, il tournent en rond comme dans un musée.
OK c'est la beauté du patrimoine. Très bien. Mais serons nous des gardiens d'un musée ?
Ou bien serviteurs du mystère ?
Et si par bonheur,
Vous approuvez mon appel,
Je m'engage devant vous et avec une équipe de volontaires,
À aménager ce lieu afin que dans la simplicité et la sobriété,
Il soit invitatoire à cette intériorité tant désirée par tant de gens et tant de jeunes.
Qu’aurons-nous à offrir dans cet oratoire ?
Un silence, un Evangile ouvert, une bougie, une fleur, un texte spirituel court qui nourrit ...
Voilà le défi que j'aimerais relever avec vous.
Serais-je entendu ?
Puisse Saint Merry être Eglise de liberté et Église d'intériorité.
33/ Pierre Castaner
Site internet
* Le site internet de st Merry !
Que voyons-nous en page d'accueil ?
Une avalanche d'images sur un tas de sujets divers et variés !
On est noyé ! Et pourtant je suis un familier des sites et forums internet.
Mais de grâce,
En ce moment l'Evenement majeur de st Merry, c'est son assemblée générale non ?
Toute la première page d'accueil du site devrait être consacrée à l'AG et seulement l'AG ! Au moins
jusqu'au 12 Octobre non ?
Avec le programme de l'AG ! Donnons envie d'y venir ...
Avec une belle photo de l'AG de l'an passé et une belle Eucharistie autour de la table.
Il suffit de coller des photos cachées dans la rubrique liturgie
Et ce dès la page d'accueil !
Faire dans le court, fort et efficace non ?
!15
34/ Jacqueline Casaubon
La vague de fraternité ( texte non modifié )
« Que va-t-elle devenir ? »
A ce sujet Myriam, Cécile, Geneviève et moi allons nous réunir pour réfléchir à « L’après vague ».
Cela va se faire entre le 6 et le 11 octobre, certainement avant le jour de l’AG.
Sans doute va-elle partir ? Comment, où ? Sans doute va-t-elle revenir et ce serait pour les 40 ans de
St Merry. Quel sens donner à cela : ouverture aux autres, rapprochement, fraternité c’est son nom.
On vous tiendra au courant.
Que cette vague continue de nous entraîner au-delà de nous-mêmes.
35/ Geneviève Esmenjaud
Des plus fragiles … aux plus vaillants
Nous voici quelques uns appauvris d’énergie par les méfaits de l’âge, mais toujours désireux, et d’un
cœur resté jeune, d’être participants de cette vie communautaire qui nous rassemble et nous anime
et demeure témoignage du plus infime comme du plus grandiose de la Présence qui nous rassemble.
Mais en dehors de la célébration de chaque dimanche (quand le déplacement est possible), et de la
lecture des messages de la feuille, si possible par internet, de quelques visites et téléphones vivifiés
d’amitié, animant la prière, quel lien concret demeure pour maintenir ce partage communautaire ?
36/ Joséphine De Linde
Réflexions générales
Restons humble, faire moins pour mieux faire.
Privilégiez le « pourquoi » plus que le « comment faire ».
Dire plus souvent, s’il te/vous plait ; merci, félicitations, pardon.
N’évitons pas de débattre ouvertement, avec franchis mais fraternellement des questions qui
fâchent !
Collaborer/apprendre plus des autres églises/communautés
Repensons
- nos célébrations et la préparation ;
- la structure, rôle et fonctionnement de l’Equipe Pastorale :
- toutes les formes d’accueil :
- la communication et la coordination entre les activités diverses et variées de la Communauté
Projets :
1. proposer une pause/prière en semaine à l’heure du déjeuner pour ceux/celles qui travaillent
dans le quartier et passants avec, peut-être, un café offert dans l’église.
!16
2. Une fois par mois, proposer des « Merri Moments » : une heure dans l’église avec musique ou
danse ou chants ou contes … Peut-être les artistes connus de l’Accueil Musical accepteraient
de venir répéter pendant ce temps ?
37/ Geneviève Poitou
Gouvernance
Voici quelques pistes :
Réfléchir pour que la coresponsabilité existe vraiment entre nous, les laïcs.
Nous demandons qu’elle soit partagée avec les prêtres, mais est-ce que nous la pratiquons entre
nous ?
Nos responsabilités dans les groupes, nos coordinations ne sont-ils pas devenus les propriétés de
quelqu’uns. Ces lieux ne se sont-ils pas fermés sur eux-mêmes ? les cooptions fonctionnent à plein ce
qui ferme la porte aux nouveaux.
Revenir à des groupes ouverts en pratiquant des durées de mandat calculés en fonction des
caractéristiques de chacun. (Ex : la formation pour le groupe cathécumat…)
Revoir les équipes de durée d’un, deux ou trois ans, réunissant quelques personnes comme pour le
Billet. Cela existait pour le carême, le thème et l’organisation étaient assumés par 3 ou 4 personnes
et il existait un » tuilage » pour permettre à des nouveaux de participer à leur tour. La Pastorale
d’été … et d’autres …
38/ Michel Metzger
Aménagement de l’église
Notre église, notre maison que nous habitons ou découvrons en poussant les portes lors d’un simple
passage ou de manifestations a besoin d’être plus accueillante. Nous avons trop de réflexions
d’accueillis se demandant si Saint Merry est vraiment une église en activité.
Nous avons manifesté nos souhaits au cours de plusieurs rencontres, d’où ont résulté des projets à
court, moyen et long termes.
A court terme :
-
Un lieu de prières,
Un panneau d’information des actions de la semaine et des manifestations à venir,
L’aménagement du carré pour le rendre plus visible et plus attractif
L’emplacement de la table d’accueil,
Des livrets ou feuillets de prières
A moyen terme :
-La réactualisation des grands panneaux d’information avec les nouveautés
-Comment présenter l’histoire de notre église dans la présentation des œuvres anciennes en
les reliant à
notre vécu d’aujourd’hui.
- Informer par des cartouches près œuvres, notamment des tableaux
- Comment présenter les vitraux,
!17
- Pourquoi ne pas utiliser le coin à gauche de la grande entrée, pour le rendre lumineux, clair
et agréable.
- À voir les fiches par langue, l’écran tactile.
A long terme :
- Repenser complètement les chapelles latérales.
A voir si nous pouvons les mettre à l’honneur en respectant leurs caractères propres et leur
trouver des thèmes propres à notre communauté (ex : la coresponsabilité, la célébration du
dimanche, les liens tissés avec d’autres communautés …)
- Pour le passant comment mieux comprendre ce qu’il vient chercher dans une église que
signifient pour lui les mots de notre foi, la Parole, les sacrements … Comment les traduire
dans un langage pour qu’ils soient compréhensifs.
39/ Jacques Debouverie
Conforter bien sûr les initiatives actuelles du groupe accueil, en les mettant au cœur du CPHB, mais
aussi par exemple :
Accompagnement personnel : pourquoi ne pas identifier et proposer explicitement un
accompagnement spirituel personnel à des personnes qui le demandent, qui souhaitent parler à
quelqu'un ? Cette proposition n'existe pas clairement aujourd'hui, même si les prêtres la font en
réalité. Il faut sans doute une équipe spécifique pour cela, comportant des laïcs, des femmes,
pourquoi pas des religieuses (bien absentes du CPHB actuel ?), en plus des prêtres.
Café théo : cf l'initiative ancienne de Xavier de Chalendar. A reprendre à Saint Merry, en faisant
appel à des gens extérieurs ?
Travail et spiritualité : partager et réfléchir le sens du travail, notre relation au temps
professionnel, aux relations entre collègues. Groupe de réflexion ? Groupe de formation avec
intervenant extérieur ?
Evangile et pratique artistique : mettre en dialogue foi chrétienne et pratique artistique. Un cycle
de rencontres avec des acteurs du monde de l'art ? Une formation à l'écoute musicale ? Une
formation au décryptage d'une oeuvre ?
40/ Jacques Debouverie
Réflexions générales
Plus généralement :
Un recentrage stratégique pour le CPHB : heureux les chercheurs de dieu !
4 axes : - Une communauté qui vit pleinement la coresponsabilité et expérimente des ministères laïcs
- Une pastorale de centre ville ouverte sur le passant, sur la vie de la cité,
- Un lieu de rencontre sur tous les champs qui font interface entre spiritualités, création et avenir
- Quatre piliers : formation - recherche / fraternités / événements culture / célébrations
!18

Documents pareils