L`oméprazole, le privilégié de sa catégorie
Transcription
L`oméprazole, le privilégié de sa catégorie
à votre service sans ordonnance Texte rédigé par Anabelle Gonzalez, étudiante en 4e année de pharmacie Remerciements à Mathieu Barrette et Nancy Desmarais, pharmaciens, pour leur aide précieuse. Texte soumis le 26 octobre 2014. Texte final remis le 11 novembre 2014. Révision : Julie Martineau, B. Pharm., DESS en pharmacie communautaire Pharmacie J. Martineau et J. Riberdy inc., et Nancy Desmarais, B. Pharm., DESS en pharmacie communautaire, Pharmacie J-F Martel, N. Desmarais et M. Tremblay inc. L’auteure et les réviseures scientifiques ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. L’oméprazole, le privilégié de sa catégorie OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE 1. Se familiariser avec l’indication et les précautions d’usage de l’oméprazole en vente libre (OlexMD); 2. Réviser la pharmacothérapie des brûlures d’estomac; 3. Se questionner sur la place de l’oméprazole dans le traitement sans ordonnance des brûlures d’estomac. Présentation de la patiente Mme DP, 42 ans, vient vous voir au comptoir des renseignements pharmaceutiques. Sa requête est la suivante : « J’aimerais recevoir un traitement de choc pour ne plus souffrir de maux d’estomac. Je ne les supporte plus. » En la questionnant, vous apprenez qu‘elle est réceptionniste chez un concessionnaire de voitures et qu’elle aime beaucoup passer du temps avec ses collègues. Ainsi, chaque semaine, ils essaient ensemble un nouveau type de restaurant. De plus, elle fume à l’extérieur avec ses collègues durant ses pauses. Elle dit fumer environ un demi-paquet de cigarettes par jour. Le soir, elle cuisine mais elle préfère parfois se servir un repas congelé. Le stress occasionné par l’ouverture d’un nouveau poste de travail a suscité une augmentation de son appétit, ce qui lui a fait prendre du poids. Afin de retrouver son ventre plat, elle s’est procuré une gaine « serre-taille ». Dans son dossier à la pharmacie, on retrouve du MicronorMD, à raison d’un comprimé une fois par jour à la même heure. Elle n’a pas d’allergie connue et a essayé des comprimés de carbonate de calcium au besoin; ces comprimés la soulageaient au début, mais ils n’ont plus d’effet désormais. Ses maux d’estomac surviennent quelques fois par an. Or, depuis deux mois, ils sont présents environ trois à quatre fois par semaine et ils sont souvent accompagnés de ballonnements. Elle a l’impression que « ça brûle de l’intérieur ». Quelle est votre analyse et quelles sont vos recommandations ? Le 17 septembre 2014, l’oméprazole 20 mg (Olex MD), indiqué pour le traitement des brûlures d’estomac fréquentes, a obtenu sa place dans l’annexe II du Règlement sur les conditions et modalités de vente des médicaments1. C’est le premier inhibiteur de la pompe à protons (IPP) qui soit accessible sans ordonnance aux usagers sous le nom d’Olex. Le Canada vient ainsi s’ajouter à la liste des pays qui offrent ce produit sans ordonnance depuis déjà 10 ans, produit auparavant inscrit à l’annexe I, soit les ÉtatsUnis, le Royaume-Uni et la Suède2. Cet article a pour but de faire un bref rappel du traitement des brûlures d’estomac, des caractéristiques de l’oméprazole, ainsi que des précautions relatives à son nouveau statut légal. Épidémiologie des brûlures d’estomac Les brûlures d’estomac, ou pyrosis, sont un problème de santé fréquent. Plus du quart de la population canadienne en souffre une fois par jour ou plus3. De plus, certains patients peuvent souffrir de brûlures d’estomac durant des périodes de moins d’un an (15 %) à plus de 10 ans (29 %)3. Certains facteurs peuvent prédisposer à ce problème de santé, entre autres l’anxiété, la grossesse, l’alimentation, le tabagisme, la consommation d’alcool et le manque d’exercice physique4,5. Pathophysiologie et présentation clinique Les brûlures d’estomac surviennent lorsque l’acide gastrique sécrété cause un malaise au patient. Elles appartiennent à la grande famille de la dyspepsie, qui regroupe divers symptômes, dont les ballonnements, les nausées, la satiété précoce, les régurgitations acides et la sensation de digestion lente 6. Lorsque la dyspepsie est non investiguée, le pharmacien doit d’abord en soupçonner les causes afin d’exclure une demande de consultation à un médecin. Les causes possibles de la dyspepsie sont le reflux gastro- œsophagien (RGO), l’ulcère duodénal et/ou gastrique et, dans de rares cas, le cancer4. Ces pathologies ne peuvent être prises en charge sans consultation médicale. Traitement 1. Rappel des mesures non pharmacologiques (MNP) Si le patient n’a pas subi d’investigation médicale, il peut faire un essai avec des mesures non pharmacolog iques, seu les ou en association avec un traitement médicamenté. La première étape consiste à opter pour un mode de vie plus sain associé à une perte de poids et à un arrêt tabagique, si tel est le cas. Il pourra, par essais et erreurs, identifier les aliments qui inf luent négativement sur les symptômes. Les plus fréquemment rencontrés sont les agents acides comme les agrumes, les agents épicés comme les sauces tomate et le chili, les boissons alcoolisées ou contenant de la caféine/théine, ainsi que les sucreries à base de chocolat. La menthe peut aussi figurer sur cette liste. Quant à la nourriture grasse, elle a tendance à ralentir la vidange gastrique. On pourra également recommander au patient certains changements dans ses habitudes quotidiennes, tels qu’éviter de s’allonger au moins trois heures après avoir mangé et de porter des vêtements serrés, ainsi que manger plus souvent, mais en petites quantités. Certains patients auront tendance à utiliser quelques oreillers pour relever le haut du tronc et contrer la gravité. Cette méthode est à déconseiller puisqu’elle pourrait entraîner une pression supplémentaire. Il est préférable d’élever la tête du lit de 15 à 20 cm avec un matelas en mousse ou en mettant des blocs sous les pattes pour faciliter l’élimination de l’acide nocturne7,8. 2. Oméprazole L e c ompr i mé c ont ient u n en roba ge entérosoluble permettant son absorption dans le petit intestin. La molécule est ensuite transportée via le sang dans les cellules pariétales. Elle doit alors être activée pour se lier de façon covalente et irréversible à la pompe H+/K+ ATPase, ce qui inhibera la sécrétion d’acide dans l’estomac9. Puisque cette molécule est déjà offerte depuis 2003 chez nos voisins du Sud, la compagnie Pendopharm, qui fabrique WWW.PROFESSIONSANTE.CA | DÉCEMBRE 2014 – JANVIER 2015 | QUÉBEC PHARMACIE | 29 utilisateurs ont ressenti un soulagement de leurs symptômes en 24 heures10. à votre service sans ordonnance Suite du cas clinique Une fois écartés les signaux d’alarme, la patiente pourrait être traitée sans avoir à consulter un médecin. Elle pourrait bénéficier d’un changement dans ses habitudes de vie : faire de l’activité physique afin de perdre son surplus de poids et délaisser ses vêtements serrés, éviter la nourriture grasse et, si possible, envisager un arrêt tabagique. Or, elle n’est pas prête à changer son quotidien. Elle est seulement d’accord pour perdre son surplus de poids. Un traitement de 14 jours par l’OlexMD semble approprié puisque l’oméprazole bloquera la sécrétion d’acide à la source. Vous lui remettez l’Olex avec le conseil approprié. Vous l’avisez qu’elle doit consulter son médecin si les symptômes sont toujours présents après deux semaines ou s’ils récidivent dans les quatre prochains mois. Vous convenez d’un suivi téléphonique dans cinq jours afin d’évaluer le début de l’efficacité ainsi que la tolérance du produit. l’Olex, expose les bienfaits de son produit par l ’ent rem ise d ’u ne ét ude compa rat ive multicentrique, randomisée, à double insu, publiée en 2005 par AllGood et coll. sur le PrilosecMR (oméprazole 20 mg). Cette étude rappor te une dif férence cliniquement significative, en comparaison avec le placebo. En effet, le Prilosec, utilisé en automédication pendant deux semaines, a permis d’obtenir un soulagement adéquat des brûlures d’estomac fréquentes (i.e. deux fois ou plus par semaine). Cette même étude rapporte que 50 % des I Interactions avec l’oméprazole11 n n n n n n n n n n n n 30 | Atazanavir, nelfinavir Clarithromycine, érythromycine Clopidogrel Diazépam Digoxine Erlotinib Itraconazole, kétoconazole, voriconazole Méthotrexate Millepertuis Phénytoïne Tracolimus Warfarine QUÉBEC PHARMACIE | Posologie et présentation L’oméprazole en annexe II est actuellement commercialisé au Canada sous le nom de Olex par la compagnie Pendopharm. Il se vend sous la forme d’un comprimé contenant 20 mg d’oméprazole magnésien. Il est indiqué pour les brûlures d’estomac fréquentes survenant deux jours ou plus par semaine chez les adultes. Il faudra aviser le patient que la posologie recommandée est d’un comprimé une fois par jour avant le repas du matin, pour une durée de 14 jours consécutifs, et que bien qu’un soulagement puisse survenir après 24 heures chez 50 % des usagers, l’oméprazole 20 mg peut prendre jusqu’à cinq jours avant d’être pleinement efficace9,10,11. Chaque boîte contient 14 comprimés pour une durée de 14 jours. Le prix coûtant se situe autour de 9,95 $ pour une boîte de 14 comprimés. Effets indésirables La compagnie Pendopharm rapporte des effets secondaires du produit Olex similaires à ceux de l’oméprazole (LosecMD ou génériques) à l’annexe I, soit maux de ventre, diarrhées, céphalées, nausées, etc11. Contre-indications et précautions Dans l’optique d’assurer un diagnostic et un traitement adéquats, il n’est pas recommandé de servir l’Olex aux femmes prévoyant de tomber enceintes ou dont la grossesse est en cours, ni à celles qui allaitent. Le pharmacien pourra recommander le produit à une personne dont les brûlures d’estomac sont fréquentes, mais qui ne persistent pas depuis plus de trois mois, afin d’éviter de passer à côté de l’une des causes sérieuses énumérées à la section « Pathophysiologie et présentation clinique ». Si un patient présente le besoin d’utiliser une seconde boîte en l’espace d’une période de quatre mois, il doit être dirigé vers un médecin afin de recevoir le diagnostic adéquat. Par ailleurs, selon les données de l’étude, 14 jours consécutifs de traitement semblent suffisants pour soulager les brûlures d’estomac fréquentes sur une période de quatre mois10. Le produit Olex ne devrait pas être utilisé si une personne présente une douleur à la poitrine, des sueurs et/ou vomissements et/ou vertiges, une respiration sifflante, une perte de poids inexpliquée ou une insuffisance hépatique. Les antécédents d’ulcère gastrique ou de chirurgie à l’estomac ou aux intestins sont des contre-indications à la prise de ce produit. Si la présentation de symptômes (ie. douleur abdominale soulagée par la prise de nourriture ou saignement digestif) laisse suspecter un ulcère gastrique, le patient doit être dirigé vers son médecin rapidement12. DÉCEMBRE 2014 – JANVIER 2015 | WWW.PROFESSIONSANTE.CA Le pharmacien doit évaluer l’usage d’Olex en tenant compte des autres produits utilisés pour les brûlures d’estomac. En raison du possible délai associé à la pleine efficacité du médicament, il serait envisageable de proposer au patient de soulager temporairement ses brûlures avec un antagoniste des récepteurs H2 (ARH2) ou un antiacide. Certaines personnes peuvent ressentir des symptômes plus intenses la nuit et les ARH2 sont reconnus pour leur efficacité à réduire l’acidité à jeun13. Dans la mise à jour des recommandations canadiennes du reflux gastro-œsophagien de 2004, on n’encourage pas l’association d’un IPP à un ARH2 en raison d’un manque d’efficacité14. Or, de récentes études indiquent qu’il y a une amélioration supplémentaire des symptômes nocturnes lorsqu’un bloqueur H2 au coucher est ajouté à un IPP15. Il faut toutefois prend re en considérat ion la possible éventualité d’une tolérance à l’ARH2 associée à une prise chronique15. Interactions L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Il peut même générer sa propre autoinhibition, ce qui lui conférerait théoriquement une augmentation de l’aire sous la courbe sur une période d’une semaine. Il ne faut pas oublier qu’un polymorphisme du CYP2C19 est possible. En effet, 70 % des Caucasiens sont des mé t a b ol i s e u r s r apide s , c e qu i p e ut compromettre l’efficacité de la molécule9, Les médicaments à inclure dans l’analyse du pharmacien lors du service de l’Olex en raison d’un passage par le CYP2C19 sont énumérés au tableau I . Comparaison avec les autres traitements vendus sans ordonnance Sur les tablettes de la pharmacie, nous retrouvons les antagonistes des récepteurs H2, soit la ranitidine et la famotidine, qui se lient aux récepteurs H2 des cellules pariétales de l’estomac pour réduire la sécrétion d’acide. Leur efficacité peut s’étendre jusqu’à neuf heures et elle est plus notable dans la sécrétion d’acide nocturne13. Les antiacides, quant à eux, procurent un soulagement lorsque les symptômes sont de faible intensité, puisque leur durée d ’action est de trois heures maximum si le comprimé est pris avec le repas ou dans l’heure qui suit. Leur mécanisme d ’ac t ion repose en par t icu l ier su r la neutralisation du pH œsophagien13,16 . Le Canadian Dyspepsia Working Group a proposé un outil d’aide à la décision dans le traitement de la dyspepsie non investiguée lorsque les brûlures d ’estomac sont les principaux symptômes. Selon ces lignes directrices, les IPP sont recommandés en première intention avant les ARH2. La durée de la thérapie suppressive d’acidité pourrait toutefois nécessiter jusqu’à huit semaines, ce qui dépasse la durée de traitement permise avec l’oméprazole à l’annexe II17. Le lecteur est invité à se référer à l’article paru dans la chronique « À votre service sans ordonnance » du numéro de juin 2010 pour de plus amples informations sur les autres options en vente libre18. Conclusion L’oméprazole, à l’annexe II, est une nouvelle solution de rechange pour les personnes dési- rant un traitement de novo pour les brûlures d’estomac fréquentes ou qui n’ont pas été satisfaits des autres traitements en vente libre. Il faut toutefois s’assurer que la molécule n’a pas été utilisée dans les quatre derniers mois et qu’elle n’entre pas en conflit avec le profil pharmacologique en raison de ses contre-indications ou interactions. Compte tenu de ces conditions d’usage, la place de l’oméprazole au sein de l’arsenal thérapeutique des brûlures d’estomac en vente libre sera à préciser. ■ FC Voir références à la page 32 QUESTIONS DE Répondez en ligne sur www.professionsante.ca, section eCortex; rechercher Québec Pharmacie, décembre 2014 - janvier 2015. Date limite : 26 janvier 2016. Donne 4 UFC. 7. Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ? A Il est recommandé de combiner un antagoniste des récepteurs histaminiques H2 lorsque l’Olex ne suffit pas. B Les brûlures d’estomac peuvent être traitées à l’aide de mesures non pharmacologiques. C L’Olex peut être utilisé chez la femme enceinte. D L’Olex est généralement mal toléré. E Le patient peut prendre un deuxième comprimé d’Olex après 12 heures s’il n’obtient pas de soulagement au cours des premières journées de traitement. 8. Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ? A Un patient qui présente du méléna dans ses selles doit être rapidement dirigé vers son médecin. B Il est normal que l’Olex n’apporte pas de soulagement complet après la première dose. C L’Olex peut être servi trois fois par an si un délai de quatre mois est respecté entre chaque service. D L’Olex est contre-indiqué chez un utilisateur de ranitidine 75 mg BID en vente libre. C’EST LA RENTRÉE DES CLASSES ! Nouveaux programmes eCortex.ca Consultez les descriptions complètes et les objectifs des cours sur eCortex.ca ! L’activité physique, un médicament efficace Médicaments en vente libre à potentiel d’abus par Paul Boisvert par Pierre-André Dubé et Amine Laaric 1,5 UFC 1,5 UFC Le fléau des poux: traitements topiques les plus récents par Ron Pohar 1,0 UFC VOTRE LIEN VERS LE SAVOIR Offert par : Exclusivement sur : WWW.PROFESSIONSANTE.CA | DÉCEMBRE 2014 – JANVIER 2015 | QUÉBEC PHARMACIE | 31 RÉFÉRENCES : 1. Santé Canada (septembre 2014). Avis : liste des drogues sur ordonnance (LDO) : Oméprazole. [En ligne. Page consultée le 22 septembre 2014.] www.hc-sc.gc.ca/ dhp-mps/prodpharma/pdl-ord/pdl_notice_09_2014_ ldo_avis-fra.php 2. Santé Canada (mars 2014) Résumé des consultations. [En ligne. Page consultée le 22 septembre 2014.] www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/pdl-ord/ pdl_ldo_noi_adi_omeprazole-fra.php 3. Tytgat GN, McColl K, Tack J, et coll. New algorithm for the treatment of gastrooesophageal reflux disease. Aliment Pharmacol Ther. 2008; 27(3): 249-56. 4. Hunt RH. Habit, Prejudice, Powerand Politics: Issues in he conversion of H2-Receptor Antagonists to Over-The-Counter Use. CMAJ 1996; 154(1): 49-53. 5. Passeport Santé. La dyspepsie. [En ligne. Page consultée le 15 octobre 2014.] www.passeportsante.net/ fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=dyspepsie-troubles-digestifs-fonctionnels-pm-personnesa-risque 6. Chiba N. Definitions of dyspepsia: Time for a reappraisal. Eur J Surg Suppl. 1998; (583): 14-23. 7. National Institute of Health. « National Digestive Diseases Information Clearinghouse ». Heartburn, Gastroesophageal Reflux (GER), and Gastroesophageal Reflux Disease (GERD) 2007. [En ligne. Page consultée le 30 septembre 2014.] http://digestive.niddk.nih.gov/ddiseases/ pubs/gerd/gerd.pdf 8. Johnson L, DeMeester T. Evaluation of the elevation of the head of the bed, bethanecol and antacid foam tablets on gastroesophageal reflux. 1981. [En ligne. Page consultée le 1er octobre 2014.] www.surgery.usc.edu/foregut/demeesterpub/82.pdf 9. HORN, J. Review article: understanding the pharmacodynamic and pharmacokinetic differences between proton pump inhibitors – focus on pKa and metabolism 2006. Alimentary Pharmacology & Therapeutics Symposium Series, 2: 340-50. 10. Allgood, L. D., J. M. Grender, M. J. Shaw, et coll. Comparison of Prilosec OTC (omeprazole magnesium 20.6 mg) to placebo for 14 days in the treatment of frequent heartburn. J Clin Pharm and Ther 2005; 30(2): 105-12. 11. Pendopharm. Monographie de OlexMC 2014. [En ligne. Page consultée le 8 octobre 2014.] http://olex24.ca/public/default/pdfs/olex-monographie-de-produit.pdf 12. Malfertheiner P, Chan FK, McColl KE. Peptic ulcer disease. Lancet 2009 Oct 24; 374(9699): 144961. 13. Robinson M, What is «appropriate» therapy for intermittent heartburn? Medscape today 2008 [En ligne. Page consultée le 8 octobre 2014.] www.medscape.org/viewarticle/464898_4 14. Amstrong D, Marshall JK, Chiba N, et coll. Canadian consensus conference in the management of gastroesophageal reflux disease in adults – update 2004. Can J Gastroenterology 2005. Jan; 19(1): 15-35: énoncé 40. 15. Ang T, Fock KM. Nocturnal acid breakthrough: Clinical significance and management. J Gastroenterol Hepatol 2006; 2: S125-8. 16. Maton PN, Burton ME. Antacids revisited: a review of their clinical pharmacology and recommended therapeutic use. Drugs 1999 Jun; 57(6): 855-70. 17. Veldhuyzen van Zanten SJ, Bradette M, Chiba N et coll. Recommendations for short - and long -term management of uninvestigated dyspepsia in primary care: an update of the Canadian Dyspepsia Working Group (CanDys). clinical management tool. Can J Gastroenterol 2005 May; 19(5): 285-303. 18. Quirion M. Les troubles digestifs traités par l’automédication. Québec Pharmacie 2010; 57: 15-9. à votre service sans ordonnace Les références portant un code de couleur indiquent au lecteur qu’il s’agit des références principales de l’article telles que choisies par l’auteure. ce numéro de Gratuit! Dans Québec Pharmacie Approuvée pour Répondez en ligne à www.eCortex.ca L E Ç O N 1,5 D E Formation continue UFC Décembre 2014-Janvier 2015 • Accréditation valable jusqu’au 17 novembre 2015 No de dossier CCEPP : 1065-2014-1171-I-P • OPQ : 14-4953-00 Le syndrome coronarien aigu – Rôle du pharmacien dans la continuité des soins aux patients ayant subi un infarctus du myocarde avec ou sans élévation du segment ST Par Jennifer Bolt, B.Sc. Pharm, ACPR, Pharm D Après avoir suivi cette leçon de formation continue et répondu correctement au test, les pharmaciens seront en mesure de mieux : 1. Appliquer les lignes directrices de 2012 de la Société canadienne de cardiologie pour le traitement antiplaquettaire oral aux patients ayant subi un infarctus du myocarde avec ou sans élévation du segment ST (IAMEST ou IAMSEST); 2. Décrire le rôle des nouveaux antiplaquettaires oraux chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu (SCA) et ayant subi un IAMEST ou un IAMSEST; 3. Recommander la durée appropriée d’un traitement antiplaquettaire et expliquer l’importance de le respecter jusqu’à son terme; 4. Déterminer les risques et les stratégies dans le cas d’interventions médicales nécessitant une interruption du traitement; 5. Comprendre le rôle que peut jouer le pharmacien communautaire dans la prise en charge des patients ayant subi un IAMEST ou un IAMSEST, notamment la revue des médicaments et la continuité des soins à la suite de leur hospitalisation. Indications et utilisation clinique : BEXSERO MD est indiqué dans l’immunisation active contre la méningococcie invasive due aux souches de N. meningitidis du sérogroupe B (MenB) chez les patients dont l’âge se situe entre 2 mois et 17 ans. Sur le plan épidémiologique, l’expression des antigènes compris dans le vaccin varie entre les souches de MenB présentes dans les populations, mais les méningocoques qui expriment ces antigènes en quantité suffsante devraient être sensibles à l’action destructrice des anticorps formés à la suite de l’administration du vaccin. Contre-indications : • BEXSEROMD est contre-indiqué en présence d’hypersensibilité à ce vaccin, à tout ingrédient entrant dans la préparation de ce vaccin ou de son contenant. Mises en garde et précautions pertinentes : • L’administration de BEXSEROMD peut entraîner une élévation de la température corporelle chez le nourrisson et l’enfant âgé de moins de 2 ans. • L’administration de BEXSEROMD doit être reportée en présence de maladie fébrile aiguë grave. • Ce vaccin ne doit pas être administré en présence de thrombocytopénie, d’hémophilie ou de tout trouble de la coagulation constituant une contre-indication à l’injection intramusculaire. • Il n’existe pas de données sur l’emploi de BEXSEROMD en présence d’altération de la réactivité immunitaire. • Ne jamais administrer ce vaccin par voie intravasculaire, intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique. • Ne jamais mélanger BEXSEROMD avec d’autres vaccins dans une même seringue. • Il faut pouvoir offrir un traitement médical approprié et exercer une surveillance advenant une réaction anaphylactique après l’administration du vaccin. • L’administration de BEXSEROMD comporte un risque d’apnée chez le nourrisson prématuré; il faut donc envisager de surveiller la fonction respiratoire de ces enfants durant une période de 48 à 72 heures. • Il faut administrer ce vaccin avec circonspection aux sujets ayant des antécédents connus d’hypersensibilité au latex. • BEXSEROMD est contre-indiqué en présence d’hypersensibilité à la kanamycine. • Il ne faut pas présumer que BEXSEROMD protège contre la méningococcie invasive due à d’autres sérogroupes que le sérogroupe B. • Comme tous les vaccins, BEXSEROMD pourrait ne pas protéger entièrement toutes les personnes qui le reçoivent. Pour de plus amples renseignements : Veuillez consulter la monographie à l’adresse www.novartis.ca/ MonographieBexsero pour prendre connaissance de renseignements importants sur les effets indésirables, les interactions médicamenteuses et la posologie de ce vaccin, qui n’ont pas été abordés dans le présent document. Vous pouvez aussi obtenir la monographie auprès du service de l’Information médicale, en composant le 1-800-363-8883. BEXSERO est une marque déposée. Monographie offerte sur demande. Imprimé au Canada ©Novartis Pharma Canada inc. 2014 13BEX017F Leçon publiée grâce à une subvention à visée éducative de : Novartis Pharma Canada inc. Dorval (Québec) H9S 1A9 www.novartis.ca T: 514.631.6775 F: 514.631.1867 32 | QUÉBEC PHARMACIE | AstraZeneca_ACS_F_Teaser.indd 1 DÉCEMBRE 2014 – JANVIER 2015 | WWW.PROFESSIONSANTE.CA 14-11-11 7:18 PM Soyez bien informé. Soyez immunisé.