Le Pixel Noir - Des Yeux Dans Les Oreilles

"C’est un monde qui ne sent pas très bon,
mais c’est le monde dans lequel nous vivons."
R. Chandler
Le
Pixel
Noir
est
une
installation
photo-graphique
conçue
par
le
collectif
Des_Yeux_Dans_Les_Oreilles
(DYDLO),
composé
de
Marion
TARPIN-LYONNET
(photographie et graphisme), Nathalie SEROPIAN (scénario et storyboard), Nicolas BAUD
(graphisme et direction artistique) et Mathieu CORNU (création sonore et mise en lumière).
Inspirée du courant cinématographique du Film Noir*, cette œuvre propose un regard photographique singulier et actuel sur ces « clichés » ancrés dans l'inconscient collectif depuis les
années 1940, mais aussi une réflexion sur le pouvoir des médias aujourd'hui.
Loin d'être un hommage historique aux films du genre, Le Pixel Noir est une recherche artistique
originale sur les formes et les signes du Film Noir dans notre époque. Appuyant sa scénographie
sur l'intrigue et proposant une médiation originale (ateliers, résidences ouvertes...), les trois
artistes croisent dans cette exposition photographie, graphisme et volume, dans une volonté
marquée d'intégrer pleinement le public à l'œuvre.
*
Voir le code Hays p.15
LE PIXEL NOIR /// Collectif Des_Yeux_Dans_Les_Oreilles
Du 20 au 28 février 2009 /// La Gare de Coustellet
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SOMMAIRE
LA CRÉATION.......................................................4
Origines et influences
Une oeuvre scénographiée
Synopsis
Les acteurs du projet
QUELQUES TIRAGES.............................................6
LES ÉVÈNEMENTS ASSOCIÉS................................7
LES PARTENAIRES................................................8
LES ARTISTES......................................................9
Marion TARPIN-LYONNET
Nicolas BAUD
Nathalie SEROPIAN
LES RÉFÉRENCES.......................................................................15
PIXEL NOIR & FILM NOIR
Le CODE HAYS
AUTRES INFLUENCES
SCÉNOGRAPHIE...................................................21
REVUE DE PRESSE................................................22
INFOS PRATIQUES...................................................................23
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LA CRÉATION
Origines
Le Pixel Noir est né de la rencontre de trois artistes du collectif Des_Yeux_Dans_Les_Oreilles, autour de la volonté de
réaliser une œuvre mêlant photographie, écriture, volume et graphisme, sur le thème de l'intrigue.
Ces jeunes artistes sont influencés par les codes du Film Noir des années 1940, dont l’esthétique est basée sur les
contrastes d'éclairages et d'ambiances sombres et violentes, ainsi que l'ambivalence des protagonistes. Malfrats,
détectives privés, femmes fatales... Ces personnages stéréotypés évoluent dans un décor souvent urbain et nocturne,
emprisonnés dans des situations qui leur échappent, sortes d’anti-héros cyniques et ambigus.
Le collectif intègre ces codes picturaux au monde d'aujourd'hui, dans un travail de recherche photo-graphique, pour
nous questionner sur le pouvoir des médias, les stéréotypes et la censure.
Une œuvre scénographiée
L'interaction avec les visiteurs passe par la résolution d'une affaire de disparition, sur les traces d’un détective privé.
Différents indices sont disséminés à travers l’exposition. Au public de mener l’enquête ! La scénographie reconstitue
les décors classiques du Film Noir, notamment le bureau du détective, qui permet au spectateur de faire connaissance
avec les personnages. Aucun sens de visite n'est imposé au visiteur. Le public est invité à donner sa version de
l'histoire sur la machine à écrire du détective.
LE PIXEL NOIR /// Collectif Des_Yeux_Dans_Les_Oreilles
Du 20 au 28 février 2009 /// La Gare de Coustellet
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Synopsis
Dans un moment de l’espace temps indéterminé, dans un décor urbain, les gens ne sortent plus de chez eux le soir,
ils restent rivés à leur télévision ou à leur ordinateur, qui leur paraissent bien rassurants face à ce qu’il se passe
dehors. Les rues sont vides, mais toute une vie nocturne parallèle s’est développée, riche en bars clandestins
réservés aux initiés. Là se croisent aussi bien les bourgeois que les gens de la nuit et les marginaux… Dans ce
contexte, un ancien journaliste reconverti en détective privé se retrouve à enquêter sur la disparition du président
d’une grande chaîne de télévision. Son enquête l’amènera à faire des rencontres avec des personnages ambigus et
secrets. Les protagonistes de l'enquête sont des personnages humains qui réussissent à aller au-delà de la caricature.
Les acteurs du projet :
Nathalie SEROPIAN, scénario et storyboard
Marion TARPIN LYONNET, photographie et direction artistique
Mathieu CORNU, musicien – compositeur, pour la création de l'univers sonore de l'œuvre et la mise en lumière
Nicolas BAUD, graphisme et scénographie
Le Pixel Noir mobilise 4 intervenants extérieurs :
Sarah LADMIRAL, intervenante pour un travail d'écriture.
Noémie LAMBERT et Jessica POTIN, accessoiriste – costumière.
Jean-Yves BIRKER, soutien production
Dans une volonté d'impliquer pleinement le territoire sur projet, les modèles ont volontairement été choisis parmi un
public local, non professionnel.
L'ensemble des membres du collectif DYDLO (9 artistes, techniciens et médiateurs culturels) ont également apporté
leur contribution (réalisation, communication, suivi de production et communication, médiation à l'œuvre).
L'équipe de La Gare a participé à la structuration du projet, à la diffusion ainsi qu'à la médiation culturelle de
l'œuvre.
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Quelques tirages
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Du 20 au 28 février 2009 /// La Gare de Coustellet
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LES ÉVÈNEMENTS ASSOCIÉS
Dans le cadre de l'exposition, plusieurs rendez-vous publics sont proposés en
partenariat avec La Gare :
Vendredi 20 février
à 18h30 | Entrée libre
Vernissage public, avec la sélection musicale de DJ LePolard
Mardi 24 février
à partir de 19h | Tarif unique 5€
Soirée “CINÉ NOIR”
Les secrets de l’expo
Les artistes révèleront les secrets techniques de l’expo, de la création de son scénario à ses repères historiques. Vous
découvrirez en détail leurs sources d’inspiration communes.
Projection du film Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle
1958. Musique de Miles Davis. Durée : 91 min | Petite restauration sur place.
Un homme assassine son patron avec l’aide de sa femme dont il est l’amant. Voulant supprimer un indice
compromettant, il se retrouve bloqué dans l’ascenseur qui l’emporte sur les lieux du crime.
Vendredi 27 février
à 21h | 7/10€
Concert jazz : VERTIGO SONGS
Ce trio funambulesque navigue d’un style à l’autre sans trop d’attaches de la pop au jazz, en passant par la poésie et
l’improvisation. Les chansons se délient, les rôles s’échangent autour d’une matière sonore originale, hybride et
décolorée.
Perrine Mansuy: Piano, fender rhodes / Jean-Luc Difraya: Percu, voix, sample / Marion Rampal: Voix, texte
Samedi 28 février
à 16h00 | Entrée libre
Atelier graphisme, avec Nicolas Baud et Marion Tarpin-Lyonnet (DYDLO)
"Dé-construire les images et fabriquer des mises en page"
Atelier écriture, avec Sophie Moreau (La Gare)
"Le polar""
Sur inscription au 04.90.76.84.38 .
Samedi 28 février
à 19h00 | Entrée libre
Apéro-mix de clôture avec la sélection musicale de DJ LePolard
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LES PARTENAIRES
La Gare. Coustellet (84).
Pôle Multimédia & Arts Visuels (Co-production, résidence, diffusion)
Espace convivial, artistique, citoyen, d’éducation populaire et de développement local, La Gare
de Coustellet oriente ses activités autour de trois pôles : les musiques actuelles et le spectacle
vivant, le multimédia et les arts numériques, les activités sportives, artistiques et
l'accompagnement des projets de jeunes.
Coproducteur de l'œuvre, La Gare est un partenaire privilégié pour la structuration du projet, sa diffusion ainsi que
pour la médiation culturelle de l'exposition.
Dans le cadre de la réalisation de Pixel Noir, Le collectif DYDLO a passé plusieurs semaines en résidence à La Gare
entre 2008 et 2009.
La Gare. Association A.V.E.C
105 quai des entrepises, Coustellet, 84 660 MAUBEC
www.aveclagare.org Tel 08.75.56.17.70
Fonds d'Initiatives Jeunes (FIJ 84)
La Direction Départementale Jeunesse et Sports (DDJS84), la Ligue de l’Enseignement (FOL84) et
la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) mettent en œuvre depuis 2001 le Fonds d’initiatives
Jeunes (FIJ) en Vaucluse. Devenu national depuis 2004, le FIJ est un dispositif qui s’adresse aux
jeunes de 12 à 25 ans ayant un projet bien précis et sollicitant, afin de mener à bien ce projet,
une aide technique, pédagogique ou financière. Il est destiné à favoriser la prise de responsabilité
et l’engagement dans une action, qu’elle soit individuelle ou collective.
Le projet Le Pixel Noir a bénéficié de ce dispositif.
www.mjspaca.jeunesse-sports.gouv.fr
Autres partenaires institutionnels :
➢
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➢
➢
Conseil Régional PACA
Ville de Marseille (pour la diffusion du projet en 2009)
Conseil Général 84
Commune de Lagnes
Partenaires privés :
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Studio Alain Jean, Cavaillon (84)
Studio AZA, Marseille (13)
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LES ARTISTES
LE COLLECTIF
Des Yeux Dans Les Oreilles (DYDLO) est un collectif de plasticiens, vidéastes et faiseurs
d'images, né en 2004 avec la volonté de créer des passerelles entre les disciplines des arts
visuels, du son et de la danse.
Ils réalisent un travail en images sur des événement musicaux atypiques: installations,
performances, collages d'images hors-normes, fragments de mémoire, instants sensibles... Ces
faiseurs d'images posent leurs regards sur des manifestations musicales et autres festivals à
échelle humaine, engagés ou militants. Ils composent une mémoire en mouvement, des images
qui s'entendent et des sons qui se voient...
Ils accumulent, dé-construisent, questionnent, digèrent, fabriquent et expérimentent de
nouvelles formes d'expression plastique, photographique, graphique et vidéo.
Depuis 2007, le collectif développe des projets artistiques autonomes, à l'image de Pixel Noir,
projet qui a conduit à la rencontre des trois auteurs : Marion TARPIN-LYONNET (photographe,
vidéaste), Nicolas BAUD (graphiste, plasticien), Nathalie SEROPIAN (vidéaste, réalisatrice).
Des_Yeux_Dans_Les_Oreilles, associé à La Gare de Coustellet, est également impliqué dans
l'action culturelle en milieu rural, utilisant les arts plastiques et la vidéo comme supports de
médiation et de proximité avec le territoire et la population locale.
Des Yeux Dans Les Oreilles
(Association Des Clics des Images)
Les Cadenières
84 800 LAGNES
Tel : 06.13.32.71.37 – Mel : [email protected] – Web : http://dydlo.free.fr
Contact Production : Mariun
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Marion TARPIN-LYONNET
photographie, vidéo-art, direction artistique. 28 ans, Lagnes (84).
2008
« Contact », Création vidéo pour un spectacle de danse, Daki Ling, Marseille (13)
« WRT », Captation Wall Ride Tour, Cabrières et Cheptain ville
2007
« Doumkes », Création vidéo pour spectacle musique-danse-vidéo. La Gare, Coustellet (84)
« Pink Ponk », Création vidéo-art pour soirées à thèmes, Chateauneuf de Gadagne (84)
« Gare aux Oreilles », Performances, installations vidéo. La Gare, Coustellet (84)
2006
«
«
«
«
T'EMOI », Création photo/vidéo pour un spectacle. M.J.C, Manosque (04).
Sens'action », Création vidéo pour danseurs. Z.A. Chapo, Gordes (84).
En 2007, Devrons nous vivre cachés? », Performance vidéo graphique. Caderousse (84)
Danse_01 », Diffusion Vidéo-danse. Festival Expériences Numériques. Salon de Provence (13)
2005
«
«
«
«
Délubies Trio », Création vidéo pour un spectacle-concert. La Gare, Coustellet (84)
Shirka », Création vidéo pour concerts. La Gare, Coustellet (84)
Cie Jean-Jacques SANCHEZ », Création vidéo-danse. Marseille (13)
Make it visible », stage de réalisation vidéo. Krsko, Slovénie
2004
« Digitaal », création vidéo pour concert. Avignon; Chateauneuf de Gadagne; Bedarrides
« Festival Vision'aires », performances vidéo / direction artistique. Coustellet (84)
« La Red Box », Diffusion vidéo-art, Barjols (83)
2003
« Ima Feera », Lauréate Défi Jeune, Création Photo/Vidéo pour spectacle. Cavaillon, Bonnieux
« Fragment pour une Quenauthèque », Vidéo pour spectacle de théâtre. Valréas; Avignon; Coustellet; Beaumes.
« Festival de la citoyenneté », Diffusion de créations vidéo-art, Coustellet
2002
« Eros attitud », Installation photo/vidéo. La Tour d'Argent, Isle sur la sorgue
« Marathon artistique », Création Photo-Collage en 24h. Isle sur la sorgue
2001
« Circamusithéâtr' », Vidéo-art pour spectacle musical. Parc Gauthier, Isle sur la sorgue.
Formation
IMCA Avignon: technicien audiovisuel-2003 / ANPEP Apt: CAP Photographe-2001
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Nicolas BAUD
graphisme, illustration, street art. 29 ans, Paris (75)
2009
Graphisme pour la société de production De Films En Aiguille, Paris (75)
Création graphique pour La Gare, Coustellet (84)
2008
Festival « Gare aux Oreilles » (installations vidéo-graphique, street-art). Festival, Coustellet (84)
Illustrations pour le spectacle « Contact » au Daiki Ling, Marseille (13)
Photographies et illustrations pour le conte musical « L'usine à papillons ». (84)
Création graphique pour La Gare, Coustellet (84)
2007
Festival « Gare aux Oreilles » (installations vidéo-graphique, street-art). Festival, Coustellet (84)
Labo (expérimentation artistique transdisciplinaire). La Gare, Coustellet (84)
Création graphique pour La Gare, Coustellet (84)
2006
Festival « Gare aux Oreilles » (installations vidéo-graphiques, street-art), Coustellet (84)
2005
Festival « Gare aux Oreilles » (installations vidéo-graphique), Coustellet (84)
Création vidéo-graphique Festival « Elektro Circus », Carpentras (84)
Création graphique pour Délubies Trio (Jazz), Marseille (13)
2004
Festival « Vision'Aires » (photos, graphisme, scénographie). Collectif Iconic. Coustellet (84)
2003
Graphisme et vidéo pour la pièce de théâtre « Fragments pour une Queneauthèque », Valréas, Avignon, Coustellet,
Beaumes de Venise (84)
Formation
2004
2001
Baccalauréat Professionnel Communication Graphique (Marseille)
Brevet d'Etat Professionnel Préparateur de la Forme Imprimante (Manosque)
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Nathalie SEROPIAN
Réalisatrice, scénariste, vidéaste. 31 ans, Marseille (13).
Captation documentaire
2005-2007
2006
2005
2005
2004
Reportage vidéo pour le festival Gare aux Oreilles, Coustellet
Prise de son sur le documentaire Le retour de Chine, portraits croisés
Captation vidéo du spectacle Genesis, lycée Vauvenargues
Reportage vidéo pour le festival Electro circus, Carpentras
Prise de son sur le documentaire De porte en porte
Création
2009
2005-2007
2006
2005
2003
Création de clips sur le thème de la paresse pour le festival « Sans Dessus de Sault »
Création de clips pour le festival Gare aux Oreilles, Coustellet
Animation d’un atelier vidéo pour l’école Charles de Gaulle et réalisation d’un DVD
Réalisation des courts métrages Georg, Gog, Kwaski et les autres et Lettre à moi
Assistante réalisatrice pour l’émission hebdomadaire Algérie au cœur, Film Avenir Productions
Écriture
2004
2003
Assistante scénariste et documentaliste sur la sitcom Bin’o bine, Film Avenir Productions
Documentaliste sur le projet de série télévisée Légendes Celtiques, Film Avenir Productions
Organisation événementielle
2003
Assistante régie pour le jeu télévisé The amazing race, Atout Sud productions
Stages
2003
2000
Stagiaire sur le Festival Tous Courts, Aix en Provence
Stagiaire sur le festival Rencontres Européennes Cinéma et Technique, Marseille
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LES RÉFÉRENCES
PIXEL NOIR & FILM NOIR
Le Pixel Noir s’inspire de l’esthétique et des thématiques du
film noir ainsi que des médias actuels. Le contexte n’est pas
réaliste, l’action se situe à une époque indéfinie.
Il s’agit d’utiliser les références du film noir qui sont entrées
dans l’inconscient des spectateurs de cinéma et de faire une
satire des médias de masse en montrant le pouvoir des
images. Aussi bien par leur manipulation potentielle (on peut
montrer la vérité tronquée ou transformée, les apparences ne
sont pas forcément une réalité) que par leur pouvoir
d’imprégnation de la mémoire. En effet, le film noir, qui est
parti de la série B, n’en a pas moins influencé des cinéastes
jusqu’à nos jours. Ses codes sont donc immédiatement
reconnaissables, y compris pour les non-initiés.
A la grande époque du film noir (années 40), le code Hays est entré en vigueur. Il le restera jusque dans les années
60. C’est une série de restrictions que se sont imposées les producteurs américains pour échapper au boycott et aux
groupes de pression. Se censurer soi-même comme on l’a décidé, au lieu de l’être plus tard de manière brutale.
Etant donné que pour la première fois une forme d’art s’adressait à tout le monde sans élitisme et en masse, le
pouvoir du cinéma a effrayé certains lobbies.
Le cinéma était vraiment un divertissement populaire, auquel tout le monde s’adonnait comme on le fait pour la
télévision actuellement. D’ailleurs, le code cessera d’être en vigueur lorsque la télévision deviendra média de masse
de référence.
Nous faisons donc un parallèle entre le cinéma de cette époque et la télévision.
Un parallèle est également fait entre ce code de censure Hays et le politiquement correct Les débuts du cinéma ont
été riches en expérimentation et le code Hays a obligé les auteurs à redoubler d’inventivité pour arriver à leurs fins.
Actuellement, la loi de l'audimat devient un autre type de censure. Difficile de toucher beaucoup de monde sans
passer par la télévision ou les circuits de grande distribution. Il y a plus de tolérance face à la violence et au sexe,
mais sans forcément plus de sens. L’uniformité règne puisqu'il faut divertir en permanence. Il faut vendre les espaces
publicitaires.
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Gardez en tête la citation de Patrick Le Lay :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la
base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.[…]
Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions
ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux
messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.[…]
Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut
chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte
où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise… »
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LE CODE HAYS
Le code Hays est un code de censure régissant la production des films, établi par le sénateur William Hays,
président de l'Association of Motion Picture Producers et The Motion Picture Producers and Distributors of
America, en mars 1930 et appliqué à partir de 1934. Ce texte, qui fait suite à l'affaire Fatty Arbuckle, restera en
vigueur jusqu'en 1966. Il est à noter que ce sont les studios eux-mêmes qui se sont imposés cette censure, afin
d'éviter une censure venant de l'extérieur et pour se donner une image plus morale auprès du public.
Principes généraux
1. Aucun film ne sera produit qui porterait atteinte aux valeurs morales des spectateurs. La sympathie du spectateur ne doit
jamais être jetée du côté du crime, des méfaits, du mal ou du péché.
2. Seuls des standards corrects de vie soumis aux exigences du drame et du divertissement seront présentés.
3. La loi, naturelle ou humaine, ne sera pas ridiculisée et aucune sympathie ne sera accordée à ceux qui la violent.
Applications particulières
I. Crimes
Ils ne seront jamais présentés d'une façon qui créerait de la sympathie pour le criminel ou inspirer au spectateur un désir
d'imitation.
1. Meurtre :
a. La technique du meurtre doit être présentée de manière à ne pas encourager l'imitation.
b. Des meurtres brutaux ne doivent pas être présentés en détail.
c. La vengeance n'est pas justifiée dans un film où l'action se passe dans l'époque actuelle (moderne).
2. Les méthodes criminelles ne doivent pas être explicitement présentées.
a. Les techniques pour le vol, le dynamitage de trains, etc., ne doivent pas être présentées en détail.
b. L'incendie criminel doit être soumis aux mêmes sauvegardes.
c. L'utilisation d'armes à feu doit être limitée.
d. Les méthodes utilisées dans la contrebande ne doivent pas être présentées.
3. Le trafic de la drogue ne doit jamais être présenté.
4. On ne montrera pas la consommation de spiritueux dans la vie américaine, sauf dans les cas où cela fait partie
intégrante du scénario ou des caractéristiques d'un personnage.
II. Sexe
L'institution du mariage et l'importance de la famille sont primordiales.
1. L'adultère, parfois nécessaire dans le contexte narratif d'un film, ne doit pas être présenté explicitement, ou
justifié, ou présenté d'une manière attrayante.
2. Les scènes de passion :
a. Elles ne doivent pas être présentées sauf si elles sont essentielles au scénario ;
b. Des baisers excessifs ou lascifs, des caresses sensuelles, des positions et des gestes suggestifs ne doivent pas
être montrés.
3. Séduction et viol :
a. La suggestion est permise (rien de plus) et seulement lorsqu'il s'agit d'un élément essentiel du scénario.
b. Ils ne sont jamais un sujet approprié pour la comédie.
4. Toute référence à la perversion sexuelle est formellement interdite.
5. La traite des blanches ne doit pas être représentée.
6. La présentation de rapports sexuels entre les personnes de race blanche et noire est interdite.
7. L'hygiène sexuelle et les maladies vénériennes ne sont pas des sujets appropriés au cinéma.
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8. La naissance d'un enfant (même en silhouette) ne doit jamais être présentée.
9. Les organes sexuels d'un enfant ne doivent jamais être visibles à l'écran.
III. Grossièreté
La présentation de sujets vulgaires, répugnants et désagréables doit être soumise au respect des sensibilités des spectateurs
et aux préceptes du bon goût en général.
IV. Obscénité
L'obscénité dans le mot, dans le geste, dans la chanson, dans la plaisanterie, ou même simplement suggérée est interdite.
V. Blasphème
Le blasphème (incluant les mots « God », « Lord », « Jesus », « Christ », « Hell ») est strictement interdit.
VI. Costume
1. La nudité (réelle ou suggérée) est interdite ainsi que les commentaires d'un personnage à ce sujet .
2. Les scènes de déshabillage sont à éviter sauf lorsqu'il s'agit d'un élément essentiel du scénario.
3. L'indécence est interdite.
4. Les danses lascives et les costumes trop révélateurs sont interdits.
VII. Danses
1. Les danses qui suggèrent ou représentent des relations sexuelles sont interdites.
2. Les danses qui comportent des mouvements indécents doivent être considérées comme obscènes.
VIII. Religion
1. Aucun film ne doit se moquer de la religion sous toutes ses formes et de toutes les croyances.
2. Les ministres du culte ne peuvent pas être dépeints comme des personnages comiques ou bandits.
3. Les cérémonies de n'importe quelle religion définie doivent être présentées avec beaucoup de respect.
IX. Emplacements
La présentation de chambres à coucher doit être dirigée par le bon goût et la délicatesse.
X. Fierté nationale
1. La présentation du drapeau se fera toujours de manière respectueuse.
2. L'histoire des institutions et de la population en général d'autres nations sera présentée avec impartialité.
XI. Titres
Des titres licencieux, indécents ou obscènes ne seront pas employés.
XII. Sujets répugnants
Les sujets suivants doivent être traités avec beaucoup de prudence et de bon goût :
1. Les pendaisons et les électrocutions légales (punition d'un criminel).
2. La brutalité et l'horreur. Les opérations chirurgicales.
3. Le tatouage (marquer au fer) d'animaux et d'êtres humains.
4. La cruauté envers les enfants ou les animaux.
5. La vente des femmes et la prostitution.
Référence : Jean Pierre Coursodon / Bertrand Tavernier: « 50 ans de cinéma américain ». Paris : Nathan 1995, pp. 154-161
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AUTRES INFLUENCES...
Sunset Blv d.
Weegee.
Weegee.
New-York Mov ie.
Hopper.
Le F aucon Maltais.
John Huston.
Cocorosie.
Pierre & Gilles.
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Scénographie
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Revue de presse
La Provence
23/02/2009
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Infos pratiques
Exposition du 20 au 28 Février 2009
Entrée libre
Tous les jours de 14h à 19h sauf les vendredis
La Gare . Association A.V.E.C
105 quai des entreprises
Coustellet. 84 660 MAUBEC
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Le Pixel Noir
Contact Production :
Mariun/Collectif DYDLO
Tel : 06.13.32.71.37
email:[email protected]
Web : www.aveclagare.org
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