Ensemble derrière DARBO

Transcription

Ensemble derrière DARBO
Ensemble derrière DARBO
Ensemble derrière DARBO
Lionel DUTILH - [email protected]
Moins d?un an après une importante aide financière des pouvoirs publics, les 131 salariés de
l?entreprise linxoise de particules bois voient leur emploi menacé.
L?inquiétude et l?incompréhension des employés se traduisent par des messages de colère
face aux promesses non tenues par le fond de retournement germano-suisse Gramax.
Aux abords de l?usine, panneaux et banderoles sont affichés ne laissant personne dans
l?indifférence.
Une manifestation "ville morte" a été organisée le samedi 17 septembre à Linxe. 600 personnes
(salariés, élus et habitants) ont marché symboliquement en soutien aux salariés menacés.
Ce lundi 19 septembre, une délégation est reçue à la sous-préfecture de Dax.
Les éventuels repreneurs ont jusqu'au 3 octobre prochain pour se signaler.
La Communauté de communes Côte Landes Nature est très attentive à l'évolution de la
situation pour la sauvegarde des emplois.
A travers Darbo, c'est toute la filière bois landaise qui est impactée (fournisseurs et soustraitants).
Reportage vidéo de Maïana Bidegain
<strong><iframe width="560" height="315"
src="https://www.youtube.com/embed/aSUhNJW_820?rel=0&controls=0"
frameborder="0" allowfullscreen></iframe> </strong>
.
Communiqué de presse, Darbo en péril
Un an après une reprise très médiatisée avec de fortes promesses, le groupe Gramax se
désengage de Darbo et abandonne 131 salariés fidèles à l'entreprise de père en fils.
A l'échelle de la commune de Linxe, c'est comme si 10 sites Alstom de Belfort fermaient !
Quand en 2015 Gramax reprend Darbo à Sonae Industria, il est prévu un investissement de plus
de 11 millions d'euros d'ici 2017 pour moderniser l'outil de production, diversifier l'offre et
augmenter le chiffre d'affaires.
Un an plus tard, Gramax refuse de verser à sa filiale Darbo un million d'euros nécessaire pour
honorer les salaires et les encours mettant en difficulté, à la veille de la rentrée scolaire, au
moment de payer les impôts fonciers et après les congés d'été, les salariés de Darbo devant
attendre l'intervention de l'AGS.
Conscients de la valeur ajoutée de leur outil de travail, les salariés de Darbo appellent les
pouvoirs publics à faciliter la reprise de cette entreprise vitale au bassin économique du
Marensin.
Export PDF d'eZ Publish
1 sur 2
La concurrence dans le secteur de la transformation du bois n'est pas une fatalité. Darbo, par
son faire-savoir, peut relever le défi en valorisant son Made in France et en procédant aux
investissements nécessaires :
- Construction d'une unité de nettoyage de bois recyclé :
L'utilisation de bois recyclé permet une économie considérable sur le prix de revient.
- Installation d'une unité de cogénération :
Actuellement, une chaudière biomasse d'une capacité de 72 MW est utilisée à 50% de sa
capacité. Il convient d'utiliser les 36 MW restants pour une unité de cogénération qui permettrait
de revendre l'électricité produite et ainsi réduire les coûts énergétiques.
- Création d'une gamme de produits à valeur ajoutée :
Darbo ne peut pas se limiter à la production de panneau blanc si l'entreprise veut répondre à la
demande des cuisinistes et autres professionnels de la décoration.
L'ensemble du personnel de Darbo se mobilise pour défendre un des principaux employeurs du
bassin économique de la Communauté Côte Landes Nature et s'engage à porter les couleurs et
la modernisation d'une entreprise locale, acteur majeur français de fabrication et
commercialisation des panneaux&nbsp; de particules.
Non
Export PDF d'eZ Publish
2 sur 2