Oeuvres - Concours international de piano Milosz Magin

Transcription

Catalogue des œuvres
de Milosz MAGIN
PIANO :
SCHERZO ( 1948 ) 1ʼ26
Ce Scherzo est la danse du rôle-titre du ballet “Bazyliszek”, dʼaprès une
légende polonaise (« Le Basilic », sorte de reptile fabuleux au regard qui tue).
Le Scherzo est une page rythmique, éclatante, recherchant une certaine
cocasserie instrumentale dans lʼesprit de la danse. ( Claude Rostand )
PRESSE :
...Scherzo et Polka que, par le jeu pas toujours juste mais commode des
analogies, je place sous lʼinspiration de Satie. ( J.P. - La Semaine )
...Scherzo et Polka sont deux piécettes de grande virtuosité, manières de bis
opportunément gravées en fin de face. ( Marcel Marnat - Harmonie )
...Scherzo et Polka sont deux œuvres brillantes, où la magnifique technique de
lʼauteur peut sʼépanouir au mieux. ( Clym - Le Guide Musical )
Scherzo jest samodzielnym utworem fortepianowym o wybitnych walorach
wirtuozowskich. Kompozytor wykorzystuje tu w calej pelni bogata kolorystyke
fortepianu poczawszy od rejestru najwyzszego z jego perkusyjnymi wlasciwosciami
do rejestru najnizszego podbudowujacgo te muzyczna groteske od czasu do czasu
kròtkimi, silnymi i soczystymi w brzmieniu akordami. Scherzo to przedstawia dla
wykonawcy wymarzony teren popisu w postaci repetycji, kròtkich gamach,
glissandach, przerzucaniu rak, nieregularnych akcentach itp., a dla sluchacza –
moment lekkiego podniecenia, wizje jakiegos zartu… (extrait du programme des 5 et
6 mai 1957 à Olsztyn)
- Editions BMB-Mario Bois (1975) - 501 (épuisé)
- Editions Concertino - Paris (2000)
DN :
- VEGA – Collection Musique du Siècle n° 8.510 A (1970) – Milosz Magin
- DECCA – Collection Aristocrate n° 7355 – Milosz Magin
CD :
- ACTE PREALABLE n° AP0052 - Magdalena Adamek - Pologne - (2000)
- PASSAVANT réf : PAS1002 - Philippe Devaux - France - (2001)
POLKA ( 1948 ) 1ʼ30
Cʼest une pièce humoristique extraite du ballet « Bazyliszek » que jʼai
composée à lʼâge de 18 ans. ( Milosz Magin )
La Polka est un morceau humoristique dans le style ironique adopté naguère
par le Groupe des Six et le Stravinsky des années 20. ( Claude Rostand)
Cʼest le morceau idéal pour un dernier bis ; le public quitte la salle en sifflotant
la mélodie. ( Idalia Magin)
- Editions CHOPIN Corporation - Japon (2000)
DN :
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 129 (1992 / réédition en 1999) – Milosz Magin
- VIRTUEL AUDIO réf :VAO598 - Alexandre Bodak - France - (1998)
- EXTON-OVCL-00029 - Masako Ezaki -Japon-- (2000)
- ACTE PREALABLE n°AP0052 - Magdalena Adamek - Pologne -(2000)
DANSE DE LA SORCIÈRE ( 1948 ) 1ʼ30
Extraite du ballet “Bazyliszek”, cʼest une pièce extrêmement spectaculaire,
pleine de virtuosité.
CD :
- ACTE PREALABLE n°AP0052 - Magdalena Adamek- Pologne - (2000)
IMAGES DʼENFANTS ( 1952 ) 8ʼ30
La vieille pendule 1ʼ20 - La fileuse 1ʼ02 - La grotte de glace 1ʼ37 - Les petits
monstres 0ʼ33 - Le chinois en porcelaine 1ʼ07- Arlequin 0ʼ47 - Berceuse 2ʼ03
“ à ma femme “
Avec les Images dʼenfants, je voulais évoquer les souvenirs, les rêves et les
visions de mon enfance; ainsi jʼétais ébloui par lʼétrange lumière de la grotte de glace
et les petits monstres hantaient souvent mes cauchemars. La vieille pendule, seule
compagne lors dʼune longue maladie, semblait me conter des histoires avec son tictac incessant. La fileuse, je lʼavais souvent observée auprès de son rouet. Jʼaimais
beaucoup mon arlequin aux yeux rieurs et surtout mon chinois en porcelaine posé
sur mon piano, qui me fixait en hochant la tête en signe dʼacquiescement. ( Milosz
Magin )
Cette suite de sept pièces est destinée aux oreilles enfantines, mais aux
doigts de pianistes adultes. Dans la vieille pendule, le chant neutre de la fuite du
temps est rythmé au tic-tac régulier de lʼharmonie. La fileuse est une pièce de
virtuosité courant prestement sur des rythmes alternés. La grotte de glace
recherche des sonorités transparentes, cristallines, luisantes à lʼaigu, tandis que la
basse chemine lentement, gravement et mystérieusement.
Les petits monstres, lutins ou démons de légendes, traversent vivement ce petit
nocturne. Le chinois de porcelaine hoche la tête qui finira par sʼeffondrer avec un
léger humour ravélien. Lʼarlequin se livre à une danse anguleuse avant la berceuse
finale qui chante doucement à lʼaigu dans un climat populaire que colore une
harmonie recherchée. ( Claude Rostand)
« Obrazki dzieciece » skladaja sie z siedmu czesci : Stary zegar, Kolowrotek,
W lodowej grocie, Potworki, Chinczyk z porcelany, Pajac, Kolysanka. « Obrazki » sa
pròba wnikniecia w swiat wyobrazni dzieciecej. Przy pomocy prostych srodkòw
tecnicznych kompozytor oddaje ròzne nastroje (streszczone w tytulach do
poszczegòlnych czesci) bliskie wrazliwosci dziecka. Z tego powodu wymagaja
wielkiej kultury odtwòrczej i sa przeznaczone do wykonywania nie przez dzieci, lecz
dojrzalych pianistòw. (extrait du programme / Olsztyn 1957)
PRESSE :
Mr Maginʼs own “Images dʼEnfants” proved to be charmingly descriptive,
pianistic miniatures well suited to end a programme. ( The Times - London )
Ces “Images dʼEnfants” écrites pour ses élèves, et combien descriptives, telle
cette “vieille pendule”, cette “grotte de glace”, que lʼon voit en les écoutant. ( Jean
Cau - Les Echos du Touquet )
... Images dʼEnfants, sept pièces humoristiques mais dʼune certaine rigueur
dʼécriture - dʼune certaine difficulté dʼexécution aussi - ( J.P. - La Semaine )
Dans les Images dʼEnfants, la virtuosité pianistique est très grande et réclame,
en outre, du pianiste, les sonorités les plus rares. ( Marcel Marnat - Harmonie )
“Images dʼEnfants” laissent sentir une influence marquée, en lʼoccurrence
celle dʼun Debussy. ( Clym )
...La profonde originalité de ce récital : du Magin par Magin ou les amours dʼun
musicien pour les méandres et les savants labyrinthes de compositions qui sont
autant de poèmes abstraits. Chefs-dʼoeuvre de pure écriture et de sobre virtuosité,
ses “Images dʼEnfants” et sa “Toccata” confirmèrent lʼidée que lʼon peut se faire
dʼune belle nature de virtuose, triomphant sur toute la gamme. ( R.R. - LʼAurore)
- Editions Durand - Paris (1970) –14046
DN :
- PIANISSIME – Collection Piano Stars n° MAG 2008 (1983)
CD :
- ARES réf : ACD086 - Marialaura Cirillo - Italie - (2005)
TOCCATA, CHORAL et FUGUE (1955) 3ʼ00, 2ʼ00, 2ʼ30
Ces trois pièces utilisent le même thème : il apparaît comme deuxième thème
de la Toccata, il est celui du Choral et celui que la Fugue développe. Cet ensemble
peut donc se jouer comme une sonate brève qui se termine par une coda.
Toccata : morceau de virtuosité avec une partie lyrique : il utilise tout lʼéventail
des intensités, du pianissimo au fortissimo.
Choral : intermède austère, lent, en contraste avec les deux autres pièces.
Fugue : morceau de grande virtuosité, qui a lʼéclat dʼune Etude, sur un tempo
très vif de motto perpetuo. ( Mario Bois )
Ce triptyque comporte un thème unique. La Toccata commence par une
introduction brillante et crépitante après laquelle le thème est exposé, revêtu dʼune
riche harmonie. Dans le Choral, le thème prend une douce majesté sur un rythme de
marche lente, avec une harmonie modale. La Fugue reprend le même motif qui
affecte ici une physionomie preste et capricieuse; physionomie gaie et pimpante qui
fera sourire tous les jeux traditionnels de cette écriture académique. ( Claude
Rostand )
PRESSE :
Toccata, Choral et Fugue qui ne doit rien à Bach et même qui surprend par
son alacrité, sa jeunesse dʼallure.( J.P. - La Semaine )
Toccata, Choral et Fugue utilise un seul thème dont la prestesse sera
transfigurée par le babillage initial et surtout lʼespèce dʼhumour dévastateur de la
Fugue, aussi savante quʼébouriffée, mais pleine de chic ( on allait dire de chien ).
Cʼest là dʼun Liszt des temps modernes. ( Marcel Marnat - Harmonie )
- Editions BMB - (1975) épuisé
- Editions Concertino - Paris
DN :
CD :
- ACTE PREALABLE réf : AP0168 - Ryan Mac Evoy Mc Cullough - USA - (2008)
5 PRELUDES ( 1963 ) 7ʼ00
Allegro 1ʼ05 - Allegretto tranquillo 1ʼ45 - Allegretto agitato 0ʼ45 - Andante 2ʼ20 Prestissimo 1ʼ00
« … Przykladem perfekcyjnego opanowania techniki i sposobòw ksztaltowania
faktury jest Piec preludiòw ; kazda z miniatur prowadzi sluchacza w calkowicie
odmienne swiaty dzwiekowe, niekiedy w zamierzony sposòb siegajace
neoromantycznego (II Allegretto tranquillo), gdzie indziej zas neoklasycznego
sposobu ksztaltowania rytmiki (III Allegro agitato), badz quasi-romantycznych form
obrazowania (IV Andante). O tym, ze nawet 150 lat po Chopinowskim opus 28 slady
oddzialywania proroczej intuicji geniusza z Zelazowej Woli pozostaly zywe, swiadczy
zas moze finalowe Prestissimo (V), utrzymane w konwencji Preludium es-moll op.28
nr 14. » (Tomasz Jez - CD DUX- 2009)
« …His five Preludes demonstrates the composerʼs perfect command of technique
and the ways of creating texture. Each of the miniatures takes listeners into different
sound worlds, rooted in the neo-Romantic (II Allegretto tranquillo) or neo-Classical
ways of shaping rythm (III Allegro agitato) as well as quasi-Romantic forms of sound
painting (IV Andante). The final Prestissimo (V), in the convention of Chopinʼs
Prelude in Eflat minor, is proof that, despite the passage of over 150 years, the
intuition contained by Chopin continues to be living source of inspiration. (Tomasz
Jez - CD DUX- 2009)
- Editions Agencja Autorska - Varsovie (1981) épuisé
CD :
- FROM THE TOP - Volume Three - Ryan Mac Evoy Mc Cullough - Etats-Unis (2008)
- DUX n° 0699 - Magdalena Prejsnar - Pologne - (2009)
Bibliographie : « Forma i technika dzwiekowa oraz problemy interpretacyjjne w
wybranych preludiach fortepianowych kompozytoròw polskich XX wieku ». Auteur :
Magdalena Prejsnar. Edition : Wydawnictwo Uniwersytetu Rzeszowskiego (2010)
TRIPTYQUE POLONAIS (1967 )
Mazur 3ʼ02 - Kujawiak 2ʼ09 - Oberek 2ʼ30
Les trois pièces présentées ici, sont basées sur les trois danses qui, dans leur
forme originale, appartiennent au folklore de la région de Varsovie: la Mazovie.
Ce sont des danses populaires qui ont chacune un caractère propre. Elles
sont à lʼorigine de la Mazurka que Chopin rendit célèbre; dans chacune de ses
compositions de ce nom, il utilise et réunit des éléments dʼune, de deux ou de trois
de ces danses.
Mazur : Le caractère solennel et la difficulté relative de cette danse amena
lʼaristocratie polonaise à la choisir depuis des siècles comme une de ses célèbres
danses de cour.
Kujawiak : Danse populaire lente quʼinterprètent traditionnellement les jeunes
filles ou les couples, souvent au clair de lune.
Oberek : Danse paysanne vive dʼun rythme accentué que soulignent les
coups des talons des danseurs sur le sol. Dans les villages de Pologne, cʼest la plus
populaire des trois danses présentées ici. ( Milosz Magin )
PRESSE :
... Eblouissante pyrotechnie de “Oberek” et de la “Polka” données en bis, dont
Milosz Magin est le remarquable auteur. A en juger dʼaprès ces deux morceaux de
haute virtuosité, les compositions de Milosz Magin semblent posséder les rares
privilèges dʼêtre à la fois modernes dʼécriture, séduisantes à lʼécoute, brillantes,
rythmées et teintées dʼhumour. ( René Sirvin - LʼAurore )
Trois danses typiquement polonaises où le rythme est roi, les harmonies
abruptes ou chatoyantes. Des bijoux. ( Jean Cau - Les Echos du Touquet )
- Editions BMB-Mario Bois - (1975) épuisé
- Editions Concertino - Paris - C810
DN :
- PIANISSIME – Collection Piano Stars n° MAG 2008 (1983) – Milosz Magin
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 129 (1992 / réédition en 1999) – Milosz Magin
- Christian Vander SEVENTH AI-AII- Guy Khalifa - France - (1986)
- EXTON réf : OVCL-00013 - Masako Ezaki - Japon - (1999)
SONATE n° 1 ( 1968 ) 18ʼ
Allegro 6ʼ33 - Presto 2ʼ34 - Lento 5ʼ14 - Allegro con fuoco 2ʼ19
Dédiée à Denise Dallonneau.
Cette sonate comporte quatre mouvements. LʼAllegro initial oppose un thème
héroïque et brillant à un second motif calme et tendre qui se présente sous lʼaspect
dʼun choral. Le développement brillamment pianistique utilise ces deux thèmes dans
lʼesprit de variation tout autant que dans un certain esprit concertant.
Le second mouvement, Presto, est une sorte de scherzo rythmique où se
combinent des pulsations complexes. Le trio central présente un épisode de repos
calme et poétique; il sʼanime en sa conclusion pour ramener lʼépisode initial qui ira
vers une fin aérienne.
Le troisième mouvement, Lento, expose une longue mélopée de saveur
populaire, légèrement mélancolique sur un rythme obstiné, qui sʼélève dans lʼépisode
central vers un chaleureux lyrisme pour se perdre ensuite dans une coda sombre et
angoissée.
Le finale, Allegro con fuoco sonne comme une toccata rythmique et
diabolique, dont le martèlement très brillant implique une grande virtuosité. ( Claude
Rostand)
PRESSE :
Classique de forme, le mouvement initial, très pianistique, nʼest pas sans
rappeler un certain esprit concertant tel quʼil apparut chez Stravinsky. Le sommet
expressif est sans doute un Lento lyrique et angoissé, bientôt balayé par un Allegro
con fuoco torrentiel. Ici encore, la magnifique interprétation de lʼauteur sera le
meilleur avocat dʼune œuvre qui sait être belle sans se vouloir vainement
révolutionnaire. Plus dʼun pianiste voudra y rivaliser avec lʼauteur.( Marcel Marnat Harmonie )
... La Sonate de Milosz Magin est sans doute le chef-dʼœuvre de ce disque où
technique et inspiration se rejoignent au plus haut degré, sans compromis avec la
facilité! On a parlé de différentes influences à propos de cette œuvre, même celle de
Stravinsky. Je crois que cʼest faire un contresens envers cette sonate, car Milosz
Magin reste avant tout lui-même ! ( Clym - Guide Musical)
- Editions Durand - Paris (1971) - 14052
DN :
CD :
- ACTE PREALABLE - réf : AP0168 - Ryan Mac Evoy Mc Cullough -USA - (2008)
PETITE SUITE POLONAISE ( 1974 ) 8ʼ00
Joyeux poulain ( Cracovienne ) - Chant dʼautomne ( Kujawiak ) - Polonaise Noces campagnardes ( Mazur ) - La petite mendiante ( Mazurka ) - Danse
paysanne ( Oberek )
“à ma fille Malgorzata.”
Présentant un éventail de diverses danses polonaises, ce premier cahier destiné aux
jeunes pianistes a été composé pour sa fille.
Mala suita polska. Opis : Milosz Magin czesto wykorzystywal w swojej
twòrczosci narodowe pierwiastki. Stad zamilowanie do rytmòw mazura, oberka czy
kujawiaka. Jego jezyk kompozytorski - prosty i przystepny, pozwala wykonawcy z
miejsca uchwycic wlasciwy sens dziela. Kompozytor stale oscyluje na granicy
tonalnosci. Charakterystyczne dla Magina sa ostinata, tryronowo-tercjowa budowa
akordòw, chromatyka, przesuniécie sekundowe. Specyficzna faktura fortepianowa,
niezwykle przejrzysta, wymaga od pianisty dobrania odpowiednego gatunku
brzmienia, selektywnego, a takze umiejetnego operowania barwa dzwieku. Faktura ta
dowodzi ròwniez znakomitej znajomosci instrumentu. Takze umiejetne operowanie
nastrojami (od zamyslenia, zatrzymania w czasie, do gwaltownych wybuchòw
uzewnetrzniania emocji, witalizmu, stad rola pierwiastka wirtuozowskiego) decyduje o
specyficznym, niepowtarzalnym klimacie dziel kompozytora. (Magdalena ADAMEK)
Milosz Magin often used national elements in his works. Hence the love for the
rhythms of mazurka, oberek or the kuyaviak. His language of composition - simple
and clear - allows the performer to grasp the actual character of the work on the spot.
The composer constantly approaches the border of tonality. Ostinatos, three-tonethird chord structure, chromatic and second shifts are characteristic for Magin. The
specific, unusually clear approach to piano structures requires the pianist to choose
the right sound as well as selective and skillful play of colors. The structures are also
a proof of excellent knowledge of the instrument. Also the competent play of moods
(from thoughtfulness, pauses in time to violent, vital bursts of emotions - hence the
role of virtuoso element) decides on the specific, unique character of the composerʼs
works. (Magdalena ADAMEK)
- Editions BMB - Paris (1980) -531 (épuisé)
CD :
- PASSAVANT réf : PAS1002 - Philippe Devaux - France- (2001)
SONATE n° 2 ( 1981 ) 23ʼ00
Lento maestoso - allegro molto - Presto - Andante molto tranquillo - Allegro
appassionato
Avec la Deuxième Sonate, je tenais à enrichir mon répertoire pianistique
abandonné depuis 11 ans au profit dʼœuvres pour orchestre, concertos pour violon et
un concerto pour violoncelle.
Dans cette œuvre, jʼai voulu exprimer à la fois mon expérience de compositeur
et de pianiste, et introduire une nouvelle forme dʼallegro comprenant deux fugues
( normale et inversée ) et permettre également aux interprètes de sʼépanouir non
seulement sur le plan musical mais aussi sur le plan pianistique. ( Milosz Magin )
PRESSE :
Oeuvre puissante, architecture de fer, écriture savante. Lyrisme, émotion. Tout
y est. Bravo! ce fut superbe.( Jean Cau - Les Echos du Touquet )
- Editions Agencja Autorska - Varsovie (1991) épuisé
DN :
- PIANISSIME – Collection Piano Stars n° MAG 2008 (1983) – par Milosz Magin
CD :
- POLSKIE NAGRANIA réf : PNCD069 - Isabelle Oehmichen -Pologne- (1990)
- PASSAVANT réf : PAS1002 - Philippe Devaux- France - (2001)
SONATINE ( 1982 ) 7ʼ10
Allegro 2ʼ03 - Andantino 2ʼ28 - Presto ma non troppo 2ʼ39
Destinée aux jeunes pianistes ( niveau supérieur )
En écrivant cette sonatine, je voulais présenter la forme classique type de la
sonatine en trois mouvements, en lui donnant un caractère gai et léger et
dʼinspiration polonaise.( Milosz Magin )
PRESSE :
...Cette Sonatine, classique dans sa beauté formelle et son Andantino où
lʼauteur laisse parler une âme ardente dans son mystère et sa pudeur. ( Jean Cau Les Echos du Touquet )
- Editions Concertino - Paris (1983 + 1990) - C602
DN :
- PIANISSIME – Collection Piano Stars n° MAG 2008 (1983) –par Milosz Magin
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 129 (1992 / réédité en 1999) –par Milosz Magin
- RES réf : ACD086 - Marialaura Cirillo - Italie - (2005)
IMAGES DE POLOGNE ( 1982 ) 8ʼ00
Les brigands ( Danse montagnarde ) - Fête villageoise ( Mazur ) - Danse noble
( Polonaise ) - Danse campagnarde ( Oberek ) - Chant des moissons (
Kujawiak) - Petit cheval de bois (Cracovienne )
“à ma fille Ludmila.”
Pièces destinées aux très jeunes pianistes ( degré élémentaire )
Nous retrouvons dans ce recueil, la Pologne natale de Milosz Magin ainsi que
la variété, et par-delà les évocations proposées, la structure des différentes pièces se
fonde sur celle des danses régionales de la patrie polonaise. ( Georges Gourdet )
PRESSE :
...Les rappels se succédant, Milosz Magin enchaîna polonaises et polkas de
son cru, dont certaines tirées dʼun recueil de “nostalgies polonaises” publiées pour
les enfants. Me croirez-vous si jʼaffirme que le public tapait des pieds. ( F. Marly - La
République )
- Editions Concertino - Paris (1983) - C603
- Editions CHOPIN Corporation - Japon (2000) - Extraits : Les Brigands, Chant des Moissons, Danse Noble.
CD :
- HYPERION réf : CDA66185 - Livia Rev -Angleterre - (1985)-(Danse Noble - Chant
des Moissons)
- EXTON-OVCL-00029 - Masako Ezaki -Japon-- (2000)- (Les Brigands, Chant des
Moissons, Danse Noble)
MINIATURES POLONAISES ( 1982 ) 5ʼ56
Danse des sauterelles ( Cracovienne ) 0ʼ43 - Nostalgie du pays ( Polonaise )
1ʼ47 - Jeux enfantins ( Mazur) 0ʼ44 - Les bûcherons ( Danse montagnarde ) 0ʼ49
- Rêve lointain ( Kujawiak ) 0ʼ59 - Campagne en fête (Oberek ) 0ʼ54
“ à mon chien Nossek.”
Pièces destinées aux très jeunes pianistes ( degré élémentaire)
Les Miniatures Polonaises se présentent sous la forme dʼun recueil de pièces
faciles destinées aux pianistes débutants, aux rythmes caractéristiques du folklore
polonais. La diversité de ces rythmes et les difficultés techniques accomplissent un
rôle pédagogique. Ce recueil est très apprécié par les enfants de par la variété des
thèmes qui le composent.( Milosz Magin )
Dans les Miniatures polonaises, se succèdent des danses évoquant les
différentes régions de la Pologne. Leur variété permet aussi dʼaffronter divers
éléments à conquérir : rythme, style, chant lié, technique des doigts, etc. Elles
permettent enfin dʼaborder un langage moderne. ( Georges Gourdet )
- Editions CHOPIN Corp. - Japon (2000)
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 129 (1992 / réédité en 1999) – Milosz Magin
- HYPERION réf : CDA66185 - Livia Rev -Angleterre - (1985)-(Nostalgie du pays)
- EXTON-OVCL-00029 - Masako Ezaki -Japon- (2000)
DIVERTIMENTO - pour deux pianos ( 1984 ) 12ʼ00
Allegro vivace – Andantino – Presto ma non troppo
Dédié à Justyna Galant et Filip Wojciechowski.
Création télévisée par Henri Goraïeb et Milosz Magin pour lʼémission “Prélude à la
nuit” de Charles Imbert - FR3
Création par Gisèle et Chantal Andranian le 25 novembre 1989 à la Salle Gaveau –
Paris
Magin brings to this three- movement Divertimento originality of imagination
and finely wrought craftsmanship. The two outer movements evoke an atmosphere of
unalloyed merriment, combining rhythmic finesse with episodes of polyphonic writing
and high technical demands in terms of perfect ensemble playing. The central
movement features a plain melody suggesting a lullaby. (Eberhard Geiger)
Magin erweist sich mit diesem dreisätzigen Divertimento als ein komponist von
origineller Phantasie und souveränen handwerklichen Fähigkeiten. Im besten Sinne
vergnügliche Unterhaltung mit rhythmischen Finessen, polyphonen Abschnitten,dabei
technisch anspruchsvoll, was besonders das perfekte Zusammenspiel der beiden
Klaviere betrifft, vermitteln die beide Ecksätze unbeschwerte Fröhlichkeit, der
Mittelsatz eine schlichte Melodie im Charakter eines Wiegenliedes.(Eberhard Geiger)
CD :
- Sächsische Tonträger KG Dresden n° CD- 400-626-2(2001) par Justyna Galant et
Filip Wojciechowski.
PETITES DANSES POLONAISES - à quatre mains ( 1987 ) 8ʼ00
RONDES ENFANTINES ( 1987 )
La corde à sauter - La poupée perdue - Le manège - Les vilains garçons Promenade - Mon joyeux poney - Chagrin dʼenfant – Colin-maillard.
“à ma chère petite fille Aleksandra. Milosz Magin - Paris le 24.12.90”
Recueil de pièces faciles pour très jeunes pianistes débutants.
- Editions Agencja Autorska -Varsovie (1992) sous le titre “Kòlko Graniaste” (épuisé)
- Editions Concertino - Paris(1993) - C808
Edité partiellement dans le recueil « Krasnoludki graja na fortepianie » de Maria
Grzebalska (la poupée perdue, les vilains garçons, mon joyeux poney, chagrin
dʼenfant, colin-maillard) par :
- Editions Centrum Edukacjii Artystycznej - Warszawa 2003 (épuisé)
- Editions PWM (Polskie Wydawnictwo Muzyczne SA - n° PWM 11058 - Krakòw
2010
CD :
- EXTON-OVCL-00029 - Masako Ezaki -Japon-(2000)
CARNAVAL DES POUPÉES - à quatre mains ( 1990 ) 10ʼ00
Ouverture du bal - Clown - Présentations des princesses - Invitation à la valse Soldats de plomb - Les aveux - Les marionnettes - Pierrot dansant - Chagrin
dʼamour - Danse finale.
Edité dans le recueil « Krasnoludki graja na fortepianie » de Maria Grzebalska :
2010
CD :
- EXTON-OVCL-00029 - Masako Ezaki et Miyuki Ito -Japon-(2000)
SONATE n° 3 ( 1990 ) 30ʼ00
Andante 2ʼ30- Lento doloroso 5ʼ16- Allegro appassionato 8ʼ07- Molto vivace e
leggiero 3ʼ00- Marche funèbre Lento 7ʼ15- Allegro furioso 2ʼ03.
Dédiée à Isabelle Oehmichen
Création en France par Milosz Magin le vendredi 8 mars 1991 à lʼInstitut Polonais de
Paris lors du concert dʼouverture du IVe Concours International de Piano - Milosz
Magin.
Création en Pologne par Milosz Magin le mardi 30 avril 1991 dans la Salle de concert
de lʼAcadémie de Musique Frédéric Chopin de Varsovie.
Avec la 3e Sonate, je tenais à enrichir mon répertoire pianistique abandonné
depuis 8 ans au profit dʼœuvres pour orchestre, pour deux pianos et quatre mains et
un concerto pour clarinette.
En composant cette œuvre durant la nuit, jʼai été guidé par une force intérieure
qui mʼa incité à écrire une Marche Funèbre non prévue initialement dans cette
Sonate.
Jʼai rarement eu lʼimpression dʼentendre des phrases musicales qui me
paraissent dʼune telle évidence et de ressentir que chaque note de cette musique
devait exister. (Milosz Magin)
Kiedy Milosz Magin wespòl z kierownictwem « Polskich Nagran » projektowal
u progu 1999 roku swoja najnowsza plyte, pragnal zawrzec na niej, obok
Chopinowskiego Koncertu e-moll, swoja Trzecia Sonate fortepianowa. Chcial
bowiem, aby stanowiacy jej czesc przedostatnia Marsz Zalobny stal sie holdem
pamieci Fryderyka Chopina w 150-ta rocznice jego smierci. Niestety - nikt nie mògl
wtedy przeczuwac, iz niedlugo Marsz ten stanie sie podzwonnym dla samego
kompozytora. Zanim bowiem nastala wiosna, Milosza Magina nagle zabraklo wsròd
zyjacych…
Powstala w 1994 roku, nasycona tragiczna ekspresja III Sonata fortepianowa
ma z pozoru konstrukcje raczej nie typowa, sklada sie bowiem z szesciu czesci.
Jednakze dwie pierwsze z nich - tajemnicze Andante i melancholijne Lento doloroso
- to raczej bardzo szeroko rozbudowany wstep do wlasciwego sonatowego cyklu,
ktòry rozpoczyna dramatyczne Allegro appassionato z calkiem wyraznymi zarysami
tradycyjnej formy sonatowej (ekspozycja, przetworzenie oraz repryza dwu
kontrastujacych tematòw). Czwarta czesc dziela, czyli ulotne Molto vivace e leggiero
- bardzo wdzieczne pole pianistycznego popisu - pelnic moze w tym cyklu role
scherza. Po niej zas nastepuje wspomniany juz Marsz zalobny, stanowiacy swoista
ideowa kulminacje calego dziela. Zamyka je - znowu zgodnie z tradycja sonatowej
formy - szybki i burzliwy final Allegro furioso. ( Jòzej Kanski)
Pierwsze swiatowe nagranie Milosza Magina wlasnej kompozycji - Sonaty nr 3
(1991) :
Precyzyjnie i spontanicznie gra tez Milosz Magin wlasna sonate. Sonata
fortepianowa nr 3 powstala w 1990 roku. Nie jest to typowa czteroczesciowa sonata,
lecz cykliczna, wieloczesciowa forma. Zaròwno forma, jak i jezyk dzwiekowy, i
harmonia potraktowane tu zostaly w sposòb niekonwencjonalny, jakby romantyczny
w sensie swobodnej, podporzadkowanej tylko emocjom kompozytora, kreacji
muzycznej, spontanicznej w wydobywaniu z fortepianu pelni jego mozliwosci
technicznych oraz mnòstwa dzwiekòw, nastrojòw i znaczen. Przy calym bogactwie
kompozycji utwòr jest, jak to mòwia pianisci, « pod palcami » ; jest dzielem wirtuoza
fortepianu. « Pod palcami » Milosza Magina Sonata fortepianowa nr 3 brzmi
imponujaco. (Dr Ryszard Majak - Dyrektor P. P. « Polskie Nagrania » - Warszawa)
Premier enregistrement mondial de la Sonate n° 3 de Milosz Magin avec le
compositeur au piano (1991) :
Tout aussi précise et spontanée est lʼinterprétation quʼoffre Milosz magin de sa
propre sonate. Composée en 19900, la Sonate pour piano n° 3 nʼest pas une sonate
classique en quatre mouvements. De forme cyclique, elle est constituée de plusieurs
parties. La forme, le langage musical aussi bien que le son harmonique sont traités
ici dʼune manière non conventionnelle, je dirais romantique, de par sa libre
expression subordonnée aux seules émotions de lʼauteur, sa création musicale
spontanée, sa mise en valeur optimale des possibilités pianistiques aisni que de par
sa multitude de sosnorités, dʼambiances et de significations.
En plus de toutes les richesses de son écriture, cette sonate « coule sous les
doigts » - comme disent les pianistes - cʼest lʼœuvre dʼun virtuose du piano. La
Sonate n° 3 « sous les doigts » de Milosz Magin, se révèle ici de façon imposante.
(Dr Ryszard Majak - Directeur de Polskie Nagrania - Varsovie)
PRESSE :
La seconde partie du récital était consacrée à la 3e Sonate de Milosz Magin.
Une partition dense, facile dʼaccès, dʼun langage assez traditionnel, et dont le
“Scherzo” central est une évidente réussite de légèreté et de finesse : Jean-François
Bouvery sʼy est montré excellent de brio et de panache. (Pierre Petit - LE FIGARO lundi 14 février 1994)
- Editions Concertino - Paris – C 807
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 615 (2004) – Milosz Magin
SOIRÉE DANSANTE ( 1995 ) 27ʼ00
Tango des amoureux (2ʼ20) - Java du 14 Juillet (1ʼ55) - La Valse parisienne
(2ʼ55) - Polka des faubourgs (2ʼ45) - Promenade à Moscou (3ʼ35) - Danse russe
(1ʼ45) Gopak (3ʼ30).
+ Rock (2ʼ40) - Rumba (1ʼ40) - Blues (1ʼ55) - Boogie (1ʼ50)
Création par Mathis Zielinski, 9 décembre 2007, à lʼAuditorium du Conservatoire
Maurice Ravel de Levallois-Perret (93)
- Editions Concertino - Paris - C817 . Edité partiellement sous le titre « Autour de la
danse » (Rock, Rumba, Blues, Boogie ne sont pas inclus dans cette édition)
LES JOUETS ENCHANTÉS (1996) 9ʼ00
Les automates (0ʼ55) - La valse des nounours (1ʼ00) - Le défilé des nains (0ʼ45)
- La boîte à musique (0ʼ35) - La poupée de porcelaine (1ʼ30) - Le cheval à
bascule (1ʼ10) - Le clown triste (1ʼ25) - La toupie (0ʼ50).
“ à mon petit-fils Victor ”
Edité dans le recueil « Krasnoludki graja na fortepianie » de Maria Grzebalska :
2010
SONATE n° 4 (1997) 18ʼ00
Allegro molto - Presto leggierissimo - Lento - Allegro con fuoco.
Dédiée à Alexandre Bodak.
Création par Alexandre Bodak, le 20 mars 1998 à la Salle Gaveau - Paris.
LʼAllegro molto comporte deux thèmes bien distincts. Le premier est formé
par des intervalles de quartes caractéristiques de la musique de Magin. Le deuxième
thème, tout en chromatisme, avec de subtiles modulations est une forme dʼécriture
souvent retrouvée dans ses œuvres( 3 ème Sonate pour piano, 4 ème Concerto pour
piano et orchestre ).
Le Presto leggierissimo est un Scherzo rapide avec un thème central
évoquant les cors, avec un crescendo fantastique et surprenant.
Le Lento est une musique coloriste. Magin était un amoureux de la peinture et
on retrouve ici cet aspect du compositeur.
LʼAllegro con fuoco est un mouvement écrit en forme de Toccata avec en fin
de mouvement un glissando des deux mains en sens contraire dont Magin est peutêtre le premier à lʼutiliser. ( Alexandre Bodak )
- Editions Concertino - Paris - C814 (1997)
CD :
- VIRTUEL AUDIO réf :VAO598 - Alexandre Bodak - France - (1998)
TANGO - versions solo et quatre mains ( 1997 ) 1ʼ32
Ce Tango, véritable clin dʼœil plein dʼhumour.
- Editions Concertino - Paris (2000) (version solo)
- Editions CHOPIN Corporation - Japon (2000) (version solo)
CD :
- EXTON-OVCL-00029 - Masako Ezaki -Japon-(2000)
VIOLON
ANDANTE pour violon et piano ( 1963 ) 4ʼ00
Création par Magdalena Kmiecik (violon) et Michal Drewnowski (piano) le 4 mars
2006 à lʼAcadémie Polonaise des Sciences à Paris.
- Editions Concertino - Paris - C811 (2006)
DANSES POLONAISES pour violon et piano ( 1994 ) 10ʼ00
Cracovienne - Polonaise - Mazur - Danse montagnarde - Kujawiak - Oberek.
Création par Tadeusz Chmielewski (piano) et Przemyslaw Chmielewski (violon), le
18 mars 1999 au Conservatoire J.P. Rameau à Paris 6e.
Œuvre choisie par la Confédération Musicale de France pour les examens de fin
dʼannée.
- Editions Concertino - Paris - C812
CHANT
4 VOCALISES pour soprano ( 1985 ) 12ʼ00
Andante - Andante - Vivace - Andantino.
Création par Malgorzata Armanowska et Milosz Magin, le 28 mai 1994 au Centre de
lʼAcadémie des Sciences de Paris
Création par Beata Zawadzka, avec quatuor pour cordes, le 19 novembre 2000 à
Lòdz (orchestration de Tadeusz Chmielewski)
CLARINETTE
CAPRICE POLONAIS - pour clarinette in B (1995)
Création au Concours de Clarinette Kurkiewicz à Wloszakowice (Pologne) en 1995.
- Editions Concertino - C 813 (1995)
Transcription des 4 VOCALISES ( pour soprano ) (1998) 12ʼ00
Création par Michael Le Cointe, le 9 janvier 1999, au Centre de lʼAcadémie
Polonaise des Sciences de Paris
Transcription des DANSES POLONAISES ( pour violon ) (1998) 10ʼ00
Création par Michael Le Cointe, le 9 janvier 1999, au Centre de lʼAcadémie
Polonaise des Sciences de Paris.
BALLET
BAZYLISZEK - pour orchestre ( 1948-64-90 ) 35ʼ00
Ballet en 4 tableaux dʼaprès une légende polonaise.
Création à Paris, au Théâtre du Gymnase le 23 juin 1990, dans la chorégraphie de
Margot Magin.
ORCHESTRE
QUATUOR pour cordes (1957)
RHAPSODIE POLONAISE (1963) 12ʼ00
SUITE du Ballet BAZYLISZEK (1964) 15ʼ00
MUSIQUE DES MORTS pour cordes et percussions (1965) 7ʼ05
Création le 6 novembre 1967 au Hans-Sachs-Haus de Gelsenkirchen (Allemagne)
par lʼOrchestre Symphonique de Gelsenkirchen, dirigé par Richard Heime.
Avec la Musique des Morts, je voulais recréer des visions musicales qui se
tramaient dans mon esprit lors du trajet en ambulance vers lʼhôpital, après un grave
accident de voiture. Jʼétais dans un état intermédiaire entre la vie et la mort.
Lʼœuvre débute avec lʼannonce de lʼheure de minuit par les cloches dʼéglise
et les horloges, suivie du rythme silencieux, sourd et régulier de la grosse-caisse sur
le fond sonore de la corde la plus grave de la contrebasse (accordée dʼun ton plus
bas, en si bémol). Puis les premiers violons à lʼunisson introduisent un thème de
quinze sons sur lesquels les douze premiers ne se répètent pas.
Lʼœuvre sʼenrichit progressivement de nouvelles voix qui augmentent peu à
peu dʼintensité jusquʼà atteindre un immense fortissimo de onze tons différents dont
les accords se resserrent sur le plan rythmique et sʼinterrompent brutalement sur un
fond de rythme toujours régulier mais puissant de la grosse-caisse.
Après plusieurs glissandos de plusieurs accords, sʼensuit une récurrence de
lʼœuvre avec un fragment réécrit en arrière et dont la dynamique retombe
doucement.
Lʼœuvre sʼachève avec le solo du violon reprenant le thème initial dans un très
haut registre accompagné dʼaccords brefs en trémolos exécutés avec lʼenvers en
bois de lʼarchet puis interviennent les frappes des doigts contre les caisses du
violoncelle et de la contrebasse évoquant des cognements à une porte et tout
disparaît dans le Néant... ( Milosz Magin)
Die « Musique des Morts » (Requiem ohne Worte) entstand im Jahre 1965,
kurz nach einem schweren Autounfall des Komponisten, als er sehr nahe dem Tode
gegenüberstand. Sie ist eine Art Vision, bei der der Komponist die Musik des Toten
hörte ; sie ist aber gleichzeitig des Glaube an ein weiteres Leben des Menschen. Das
Spiel der Glocken am Anfang des Werkes soll eine Einführung in die Muzik dre Toten
sein. Die Komposition entwickelt sich aus einem espressiven fortissimo, das später
wieder in ein pianissimo hinabsteigt und stufenweise mit verschiedenen akustischen
Effekten (z. B. Klopfen auf Holz) in der Stille versinkt. (tiré du programme lors de la
création).
PRESSE :
Le succès
(Gelsenkirchen)
Une œuvre
(Gelsenkirchen)
fut
une
délivrance
dʼimmense
et
après
très
fort
un
profond
caractère
bouleversement.
autobiographique.
La Musique des Morts de Milosz Magin, œuvre déjà connue, pour cordes,
cloches et percussions, recrée un climat impressionnant évoquant les camps de
déportés ; elle reflète une émotion intense soutenue jusquʼau bout de lʼœuvre qui
enfle progressivement pour ensuite effacer peu à peu la vision. Le public a été
bouleversé. ( Claude Kayrel - Le Guide Musical)
Also könnte man sich wirklich unheimliche Klänge in Grabestiefen vorstellen.
Milosz Magin hat sie in seiner “Musique des Morts” auf Schlagzeug und Streicher
verteilt. Richard Heime dirigierte die Urauffürung dieser gelinde Schauer
einflössenden Programmusik, die an illustrativer Deutchlichkeit nichts zu wünschen
übrig lässt... Der an und für sich unpassende Beifall nach dem letzten Ton darf als
befreiende Aktion nach tiefer Bedrängnis aufgefasst werden. ( E.H. - Westdeutsche
Allgemeine Zeitung - Duisburg )
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 129 (1992 / réédition en 1999) – lʼOrchestre
Philharmonique de Lodz sous la direction de Wojciech Czepiel (Pologne) enregistrement « live »
SUITE POLONAISE pour 8 cuivres ( 1966 ) 10ʼ00
SYMPHONIE n° 1 pour cordes ( 1969 ) 25ʼ00
Création à Szczecin (Pologne) à lʼOpéra du Château des Princes Podmorskich le 7
octobre 2000 avec lʼOrchestre Symphonique de Poméranie, dirigé par Jerzy
Maksymiuk.
STABAT MATER pour cordes et timbales ( 1972 ) 11ʼ06
Création à Paris en 1972 par lʼInternational Chamber Orchestra, dirigé par Milosz
Magin.
Le Stabat Mater est une sorte de prière recueillie ne sʼexprimant que par un
contenu purement musical, sans aucune suggestion de texte.
La partie centrale construite sur un rythme de basse ostinato, exécuté par les
timbales, progresse dans son ascension jusquʼà atteindre son point culminant et
sʼinterrompre soudainement. Après un silence, les violoncelles et les contrebasses
interviennent dans une mélodie lente et méditative qui se relie au retour du premier
thème, au développement quelque peu différent, pour achever lʼœuvre dans une
extrême simplicité. (Milosz Magin)
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 129 (1992 / réédition en 1999) – lʼOrchestre
Philharmonique de Lodz sous la direction de Wojciech Czepiel (Pologne) enregistrement « live »
ADAGIO pour cordes ( 1980 ) 9ʼ00
Création le 26 juin 1981 au Grand Théâtre dʼAsnières avec Les Solistes de France
sous la direction de Patrick Fournillier.
LʼAdagio pour cordes est une sorte de confession exprimée au travers de la
musique.
Composée spontanément durant une nuit, cette œuvre fut provoquée par un
évènement au cours de ma vie qui suscita en moi un sentiment de profonde
déception et de chagrin.
Cʼest sans doute pour cette raison que cette musique semble très complexe,
réunissant des états dʼâme différents, passant dʼun certain romantisme à un langage
plus agressif pour ensuite laisser place à une sérénité rappelant un des aspects de la
musique du XVIIIe siècle.
Ce mélange de styles et de caractères mʼa longuement fait hésiter à achever
lʼorchestration de cet Adagio qui resta pendant une dizaine dʼannées sous forme
dʼesquisse, en attente sur le coin de mon piano. (Milosz Magin)
SYMPHONIE n° 2 pour cordes et timbales ( 1988 ) 29ʼ00
CONCERTOS POUR PIANO
CRACOVIENNE pour piano et orchestre ( 1950 ) 12ʼ00
Création à Cracovie en 1955 par Barbara Hesse-Bukowska et lʼOrchestre de la
Radio de Cracovie, dirigé par Jerzy Kolaczkowski.
CONCERTO n° 1 pour piano et orchestre a-moll ( 1954 ) 23ʼ00
I - Andante cantabile – Allegro moderato
II – Andantino molto tranquillo
III – Allegro con fuoco
Création à Szczecin (Pologne) en 1956 par Barbara Hesse – Bukowska puis à
Lisbonne le 26 mai 1959 par Milosz Magin et lʼOrchestre Symphonique National de la
Radio de Lisbonne, dirigé par Walter Susskind.
Texte de présentation en portugais :
O primeiro tema do Concerto para piano e orquestra é introduzido, em
« Andante cantabile », pela flauta. A transiçào em « Allegro molto », conduz-nos
ràpidamente ao segundo tema, exposto pelo piano, num clima de « berceuse »,
delicadamente poético. O desenvolvimento é baseado no primeiro tema, o qual, na
reexposiçào, adquire uma expressào bastante diferente, em ritmo marcial. O
secundo tema regressa na orquestra, sugestivamente ampliado. Na « coda »
reaparece ainda o tema inicial em « canon ».
O segundo andamento começa com uma sabarosa alusào ao ritmo da
mazurka lenta. Na secçào seguinte, um novo tema é tratado em « canon » (oboés,
clarinete, tec.). Reaparece, depois, o ritmo da mazurka, em andamento mais vivo,
com a introduçào de um terceiro tema. Na quarta e ùltima secçào do andamento
lento ouve-se novamente a melodia inicial (mazurka lenta) com importantes
alteraçòes no revestimento harmònico.
O terceiro andamento identifica-se, formalmente, com o « allegro sonata »,
cujo primeiro tema é anunciado pelo piano (com um caràcter impetuoso). O
instrumento solista expòe depois um canto amplo e meditativo (segundo tema),
seguindo-se um desenvolvimento baseado no material temàtico ouvido
anteriormente. Por ùltimo, regressam os dois temas, o segundo dos quais
poderosamente ampliado num « fortissimo » da orquestra, o que confere ao final um
expressivo brilhantismo. Este terceiro andamento foi composto integralmente no
cenàrio maravilhoso da Serra de Sintra, cujas belezas naturais profundamente
impressionaram o jovem compositot. ( J.A.)
PRESSE :
Le pianiste M.Magin, lauréat du Concours International Vianna da Motta, a
une technique excellente, une gamme large et sonore, toujours jolie alliée à une
sensibilité délicate, pleine de poésie, sans affectation et son “Concerto” lui donna
lʼoccasion de démontrer à nouveau ses qualités... Bien construit, bien écrit, tirant
parti des solistes et de lʼorchestre. Son “Concerto” est beau et par moments, plein
dʼélévation et de spiritualité. Applaudissements frénétiques destinés à lʼinterprète et
au compositeur. (DIARIO POPULAR - 29 mai 1959 Lisbonne )
CONCERTINO pour piano et orchestre e-moll ( 1956 ) 15ʼ00
Allegro – Moderato – Presto ma non troppo
Création à Varsovie en 1956 par Ewa Korniszewska
Polonaise de Varsovie, dirigé par Stefan Rachon.
et lʼOrchestre de la Radio
« Concertino e-moll » powstaje z mysla wzbogacenia repertuaru
pianistycznego latwiejszym koncertem, lecz nie pozbawionym cech wirtuozowskich.
Concertino sklada sie z trzech czesci. I Allegro, II Moderato, III Presto ma non troppo.
W pierwszej czesci, ktòra zbudowana jest wedlug klasycznego schematu allegra
sonatowego, przewaza partia fortepianu, ktòra wysuwa sie na plan pierwszy
spychajac orkiestre do roli akompaniatora. Natomiast w drugiej czesci role
dominujaca ma orkiestra a koncertujacy fortepian zajmuje pozycje drugorzedna, w
najlepszym wypadku – ròwnoznaczna z innymi instrumentami orkiestrowymi. Trzecia
czesc Concertina oparta jest na motywach ludowych, nie cytowanych, lecz
swobodnie skomponowanych przez kompozytora. (extrait du programme des
concerts à Olsztyn, les 5 et 6 mai 1957)
PRESSE :
On a eu le plaisir dʼentendre une pièce de Milosz Magin “Concertino - pour
piano et orchestre. Cette œuvre a révélé aussi le remarquable talent de compositeur
de Magin. (JORNAL DE NOTICIAS - Porto 1958 )
CONCERTO n° 2 pour piano et orchestre ( 1964 ) 22ʼ00
Allegro vivace – Andante – Presto ma non troppo
Création en Allemagne à la Mercatorhalle de Duisburg le 13 février 1967 par Milosz
Magin et lʼOrchestre Symphonique de Duisburg dirigé par Reinhard Zilcher.
Le premier mouvement, Allegro vivace, débute par un thème joyeux et
pimpant qui contraste avec le deuxième, au caractère lyrique. Dans le
développement, le premier thème est utilisé sous forme de variations avec un fugato
à trois voix. La cadence, au milieu du mouvement est considérée comme la suite du
développement et présente également les éléments du deuxième thème. À la
reprise, après la cadence, sont présentés les deux thèmes dans une version
raccourcie.
Le deuxième mouvement, Andante, est une longue ligne mélodique introduite
par le piano puis continuée par lʼorchestre jusquʼà atteindre un point culminant. À la
fin du mouvement, la mélodie initiale est jouée par la main droite du pianiste sur fond
sonore de lʼorchestre.
Le troisième mouvement, Presto ma non troppo, est une danse polonaise,
Oberek, présentée dans une forme de Rondo avec trois thèmes ; deux, joyeux et
rapides et un troisième, lyrique et chantant, où les éléments rythmiques jouent le rôle
principal. (Milosz Magin)
« Le 2ème Concerto pour piano et orchestre de Milosz Magin a une
construction de fond qui est une allusion permanente à celle du concerto de Mozart.
Cette composition contemporaine prend pour base une structure classique, ce qui fait
sa force, mais sans mièvrerie et sans maniérisme. Lʼauteur sʼévade de la forme,
développe sa facture et lʼaffirme clairement. Une assimilation à un Debussy ou un
Ravel serait abusive : cʼest du Milosz Magin, une inspiration qui prend ici sa source
dans une danse folklorique polonaise. » (Jean-Philippe Kizardjian - chef –
dʼorchestre)
Milosz Magin (geb. 1929 in Lodz, Polen), ist in Duisburg bekannt durch die
städtischen Jugendkonzerte, in denen er vor einigen Jahren sein Concertino für
Klavier und Orchester erstmalig interpretierte. Er lebt jetzt in Paris und huldigt sowohl
als Interpret wie als Komponist seiner Liebe zu Mozart und Chopin.
Das zweite Klavierkonzert entstand vor zwei Jahren in Paris. Es hat klassische
Form und besteht aus drei Sätzen. Der erste Satz ist in Sonatenform geschrieben. In
der Durchführung wird vorwiegend das erste Thema (unter anderem auch zu einem
Fugato) musikantish verarbeitet. Die darnach kommende Kadenz ist eine weitere
« Durchführung », wobei auch das zweite Thema wieder erscheint. Nach der Kadenz
folgt eine etwas verkürzte « Reprise » (Wiederholung) mit einer « Coda ». Der zweite
Satz hat Liedform (ABA). Das erste Thema wird (etwas anders entwickelt) beschließt
diesen Teil. Der dritte Satz in Rondoform ist ein polnischer Tanz : « Oberek » (eine
Art « Mazurka » im schnellen Tempo), in dem der Rhytmus eine wichtige Rolle spielt.
Das zweite und vor allem das dritte lyrische Thema kontrastiert hier mit dem ersten
schnellen « Oberek » Thema. Die Muzik trägt, außer dem zweiten Satz, vorwiegend
folkloristischen polnischen Charakter (die Themen stammen jedoch vom
Komponisten selbst), und sie bleibt trotz aller Brillanz eine Huldigung an die einfache
und klare musikalische Diktion. (tiré du programme lors de la création)
PRESSE :
« Le meilleur moment a été pour moi lʼaudition, pour la première fois à Paris,
de son 2ème Concerto pour piano, où Milosz Magin a habilement mis à lʼhonneur sa
vélocité et sa frappe nerveuse. Très classiquement composée de deux mouvements
rapides encadrant un mouvement lent, lʼœuvre exploite avec une grâce pimpante un
joyeux thème populaire, elle sautille à la façon de Prokofiev ou rêve comme lʼaurait
fait Ravel : filiation heureuse qui garantit à lʼoreille dʼagréables moments. »
( Jacqueline Thuilleux - Le Figaro )
CD :
- ACTE PREALABLE – n° AP0113 ; Piano : Justine Verdier (France) et lʼOrchestre
de lʼAcadémie de Musique Chopin de Varsovie filiale de Bialystock (Pologne) - 2005
CONCERTO n° 3 pour piano pour cordes, timbales et percussion ( 1970 ) 26ʼ23
Allegro con fuoco - lento 4ʼ06 - Allegro 8ʼ32 - Presto 4ʼ39 - Adagio 6ʼ38 - Allegro
con fuoco 2ʼ28
Création en Tchécoslovaquie en février 1973 par Cécile Ousset et lʼOrchestre
Symphonique Slovaque, dirigé par Jaromir Noheil.
Création à la Salle de Concert Philharmonique Nationale de Varsovie les 25 et 26
octobre 1974 par Milosz Magin avec lʼOrchestre National Philharmonique, dirigé par
Andrzej Markowski
Allegro con fuoco - lento : Lʼœuvre débute par une cadence jouée au piano.
Elle sera reprise, récurrente, à la fin du concerto, accompagnée alors par lʼorchestre.
Suit lʼexposition à lʼorchestre du thème principal qui constituera plus tard le motif
central de lʼAdagio de la quatrième partie. Ce premier mouvement sʼachève
harmonieusement avec les contrebasses qui dessinent lentement le thème de
lʼénergique allegro qui va suivre.
Allegro : Construit suivant la forme sonate, le premier thème A est vivement
exposé au piano; le second B ( più lento et sostenuto ) contraste par son lyrisme
avec évocations fugitives de la vieille musique paysanne des montagnes
méridionales de la Pologne. Lʼallegro qui vient alors en rupture, développe au piano
le thème A en des variations de virtuosité se terminant par un fugato. Lʼorchestre
reprend le thème A et “più lento” les éléments du thème B jusquʼau point dʼorgue. La
coda varie alors au piano lʼallegro initial de ce mouvement, terminant pianissimo.
Presto : Construit cette fois dans la forme A B A, cette sorte de “Scherzo
sarcastique”, par son agressivité et lʼabondance de ses rythmes, met en valeur la
virtuosité pianistique du soliste qui est ici accompagné principalement par les
percussions. Lʼapparition du thème B contraste avec le reste du mouvement par le
calme de ses accords joués au piano, seulement soutenu par le jeu léger des
timbales et par les pizzicati des contrebasses.
Adagio : Dʼun caractère recueilli et spirituel, il constitue le sommet de lʼœuvre.
Longue introduction jouée par les cordes seules, entrée pianissimo du soliste qui
redessine lentement le thème principal du premier mouvement, dialoguant avec le
bourdonnement des violoncelles et contrebasses ponctué par des accents
rythmiques de la grosse-caisse. Sans cesse occupé par la présence insistante de
lʼorchestre qui monte à lʼaigu vers la fin, ce mouvement sʼachève dans un calme
absolu.
Allegro con fuoco : Il sʼenchaîne au mouvement précédent par une attaque
endiablée des deux mains du soliste jouant à lʼoctave que stimulent encore les
rythmes syncopés joués violemment à lʼorchestre. Cet “Allegro de feu”, bref,
ramassé, rompant lʼatmosphère recueillie de lʼAdagio précédent, reprenant des
éléments de la cadence du tout début du concerto, termine lʼœuvre par un final
extrêmement brillant. ( Mario Bois )
III Koncert fortepianowy sklada sie z pieciu czesci. Czesc pierwsza
rozpoczyna wirtuozowska kadencja po czym - w orkiestrze - eksponowany jest
glòwny temat koncertu. Czesc te konczy melodia w kontrabasach. W czesci drugiej,
utrzymywanej w formie sonatowej, melodia ta wykorzystana jest jako pierwszy temat
(Allegro) w bardzo zywym tempie. Drugi temat tej czesci o charakterze lirycznym
posiada koloryt muzyki podhalanskiej. Po wirtuozowskim Presto (scherzo z lirycznym
fragmentem srodkowym) nastepuje skupione i nastrojowe Adagio. Koncert konczy
kròtki brawurowy final, grany przez soliste unisono na tle uderzanych, synkopowo rytmicznych akordòw orkiestry.
PRESSE :
Pour le Troisième Concerto de Magin, il est heureux que ce disque le fasse
connaître. Lʼauteur navigue dans un univers post-bartokien, où lʼon ne sait si le
lyrisme lʼemporte sur le douloureux et le tragique, à moins que les appels néoclassiques ne laissent la place au feu et à la virtuosité des idées (Allegro final).
Traditionnelle, lʼécriture est également fière, vigoureuse. Mais encore une fois, Magin
ne mériterait-il pas un enregistrement pour lui tout seul ? et en studio ? ( Joël
Wissotzky - DIAPASON -mars 1977 )
DN :
- DECCA – Collection Aristocrate n° 7381 (1976) – Milosz Magin et lʼOrchestre
Philharmonique de Varsovie sous la direction de Andrzej Markowski (Pologne)
CD :
- POLSKIE NAGRANIA – PNCD 129 (1992 / réédition en 1999) – Milosz Magin et
lʼOrchestre Philharmonique de Lodz sous la direction de Wojciech Czepiel (Pologne)
enregistrement « live »
CONCERTO n° 4 pour cordes et timbales ( 1998 ) 22ʼ00
Allegro - Lento religioso - Presto ma non troppo.
Dédié à Alexandre Bodak et à lʼAssistance Publique.
Création à Paris le 28 avril 2000 par Alexandre Bodak et lʼOrchestre de lʼAssistance
Publique dirigé par Marc Florian, à lʼEglise St Paul - St Louis.
Il a été composé début 1998, en une dizaine de jours. Lʼorchestre comprend
des cordes, premier et deuxième violons, altos, violoncelles et contrebasses, ainsi
que des timbales. Ce choix dʼun orchestre restreint a été fonction, dʼune part de
lʼinspiration de Magin et dʼautre part de la possibilité de ce concerto avec un
orchestre de chambre.
Allegro : Le premier mouvement débute par un rythme très prononcé de
lʼensemble de lʼorchestre qui prépare ainsi lʼentrée thématique du piano. On retrouve
dʼemblée les quartes ascendantes et descendantes si caractéristiques de lʼécriture
Magin réalisant des cellules thématiques rapidement transposées. Comme souvent
chez cet auteur, apparaît un deuxième thème, lyrique, dʼune beauté simple et
émouvante. Les harmonies si particulières du coloriste Magin sont entendues
dʼabord au piano seul, puis soutenues par lʼorchestre. Les deux thèmes étant
exposés, le développement est concis, précis, sans une note de trop ni de moins. Le
premier thème est ré exposé ainsi que le second avec cependant un développement
plus sombre avant une brillante conclusion où sʼégrènent les notes des traits
maginiens si particuliers par leurs structures issues de la forme du clavier pianistique.
Lento religioso est , en quelque sorte, le mouvement de lʼorchestre. Il y est
présent souverainement. Lʼorchestration rappelle intensément les deux Symphonies,
la Musique des Morts ainsi que le Stabat Mater de Magin. Les cordes y sont
émouvantes, les sons sont longs, décrivant des mélodies et des harmonies qui nous
émeuvent et nous évoquent des pensées qui vont vers la Nuit Transfigurée dʼArnold
Schoenberg et les Métamorphoses de Richard Strauss. Cʼest absolument
merveilleux. Sur tapis sonore créé par lʼorchestre, va sʼinscrire le piano avec une
mélodie soutenue par des accords simples où on remarque pendant un bref instant
la tonalité de la mineur, tonalité simple, lisse, qui évolue aussitôt vers des
polytonalités si caractéristiques de la musique de Magin.
Presto ma non troppo : Ce troisième mouvement est vif, rythmé. Sur des
mesures à trois temps sʼinscrivent des danses comme la mazurka et surtout lʼoberek,
danses typiquement polonaises que Magin réinvestit dans ce final avec beaucoup de
bonheur. Il retrouve ainsi les réminiscences de ses racines polonaises enveloppées
ici par des harmonies de la musique française. Trois thèmes se succèdent comme si
le compositeur nʼétait jamais à court dʼidées, comme sʼil y avait une volupté de
lʼinspiration. Le premier sʼappuie sur une gamme de do, le deuxième sur une tonalité
de si bémol alors que le troisième évolue dans un environnement de mi mineur
évoquant des harmonies du deuxième mouvement. La conclusion ré expose le
premier thème et le mouvement se termine sur un rythme très percutant à trois temps
soudainement interrompu par un silence de deux mesures conduisant à de rapides
triolets montant en quartes, rappelant le thème du début du concerto.
( Alexandre Bodak)
CONCERTOS DIVERS
CONCERTO RUSTICO n° 1 POUR VIOLON, cordes et timbales ( 1975 ) 18ʼ00
Création par Gérard Poulet , le 19 mars 1982 à Cannes ( Salle Mérimée )
CONCERTO POUR VIOLONCELLE, cordes et timbales ( 1977 ) 24ʼ00
Koncert wiolonczelowy posiada trzyciezciowa forme klasyczna i ma charakter
bardzo polski.
Czesc I , allegro sonatowe, rozwija sie na kanwie dwòch kontrastujacych
tematòw. Pierwszy jest zywy i rytmiczny, drugi spiewny i liryczny. W przetworzeniu
wystepuje glòwnie temat pierwszy, w ròznych wariantach. Pojawiaja sie tu fragmenty
wirtuozowskie, traktowane solistycznie, bez akompaniamentu orkiestry.
Czesc druga, bardzo spiewna, owiana wyraznie polska atmosfera.
Poczatkowy spokojny temat kujawiaka przemienia sie w rozwoju narracji w epizod o
zywszym burzliwym charakterze po czym nastepuje uspokojenie i powròt tematu
pierwszego. Dalej dochodzi do jeszcze jednego napiecia w orkiestrze, ale i ono
przeksztalca sie w spokojny fragment choralowy o nastroju niemal religijnym. Na
zakonczenie tej czesci, wiolonczela podejmuje reminiscencje tematu kujawiaka,
schodzac w coraz to nizsze rejestry.
Ostatnia czesc to oberek o zywym chlopskim zacieciu, utrzymane w formie
ronda A – B – A – C – A z Coda. Trzeci liryczny temat C, grany w wysokim rejestrze
wiolonczeli, kontrastuje klimatem niemal melancholijnym i prowadzi do
dramatycznych spiec. (Janusz Cegiello)
CD :
- ACTE PREALABLE n° AP0113. Violoncelle : Jaroslaw Domzal et lʼOrchestre de lʼAcadémie de Musique Chopin de Varsovie, filiale Bialystok (Pologne)- 2005
CONCERTO POUR ALTO ( transcription), cordes et timbales ( 1996 ) 24ʼ00
Création par Renaud Stahl et Les Solistes du Val dʼOise le 24 septembre 1996 au
Temple de Port Royal à Paris.
CONCERTO n° 2 POUR VIOLON ( 1980 ) 25ʼ00
CONCERTO POUR CLARINETTE, cordes et timbales ( 1990 ) 24ʼ25
Allegro 9ʼ31 - Andante Moderato 8ʼ19 - Presto ma non troppo 6ʼ35
“Dédié à mon ami Jean Lachowski.”
Création par Francis Touchard et lʼEnsemble Instrumental Audonia dirigé par Marcel
Borusiac, le 25 octobre 1991 à lʼEglise St Thomas de Montmagny.
Cʼest en écoutant le magnifique mouvement lent du concerto pour clarinette de
Mozart, interprété par Francis Touchard, que je fus subjugué par la sensibilité de ce
jeune artiste et que lʼenvie mʼest venue dʼécrire un concerto pour ce bel instrument.
La clarinette a un timbre suave et chantant qui se rapproche de “lʼexpression”
de la voix humaine.
La richesse de ses sonorités et la variété des registres en font lʼinstrument le
plus complet.
La clarinette était un instrument fort prisé dans ma Pologne natale et joué par
les ensembles folkloriques dans les bals de campagne et cʼest la résonance de cette
ambiance musicale très slave dans mes souvenirs dʼenfance qui fut la source
principale de mon inspiration... ( Milosz Magin )
- Editions Concertino - C 809 (1994)
CD :
- BNL Productions n° 212001 (1992) – Francis Touchard (France) et lʼEnsemble
Instrumental AUDONIA sous la direction de Marcel Borusiac (France)
____________________
RECONSTRUCTION complète de la MAZURKA en fa mineur op. posthume de
Frédéric CHOPIN
Première exécution mondiale par Milosz Magin le 11 novembre 1983 à la Salle
Gaveau - Paris
Cʼest Monsieur Arthur Hedley, éminent musicologue britannique, spécialiste de
Chopin, qui me présenta lʼesquisse manuscrite de la dernière Mazurka en fa mineur
de Chopin, composée trois mois avant sa mort, dans laquelle la partie centrale était
inconnue, car indéchiffrable.
Lors de mon enregistrement pour la firme Decca de lʼintégrale des œuvres de
Chopin, vint le tour de la Mazurka en fa mineur. Ne pouvant me satisfaire des
reconstructions partielles existantes, jʼentrepris une minutieuse étude de lʼesquisse,
suivant le plus fidèlement possible toutes les directives de Chopin et suis enfin
parvenu à reconstruire la totalité de tous les fragments écrits par celui-ci, les seuls
omis étant ceux rayés par Chopin lui-même.
Ainsi, dans la version actuelle, la partie centrale possède 32 mesures incluant
les plus beaux fragments et les plus intéressants sur le plan harmonique qui
nʼavaient jamais été publiés auparavant.
Lʼenregistrement en 1990 pour Polskie Nagrania dʼIsabelle Oehmichen,
constitue la première sortie en disque de cette version de la Mazurka sur le plan
mondial. ( Milosz Magin )
PRESSE :
“Première mondiale pour Chopin.” ... La dernière œuvre de Chopin, la
Mazurka en fa mineur, dernière des mazurkas du maître... Ce travail est lʼœuvre du
pianiste Milosz Magin, se référant à lʼesquisse manuscrite qui appartient à la Société
Chopin, et de fait fort peu lisible. Telle quʼelle apparaît dans lʼédition de la Mazurka
que propose le pianiste ; Milosz Magin, grand familier de lʼœuvre de Chopin, a
reconstitué et remis dans une succession logique les fragments esquissés par
Chopin.
La Mazurka comporte donc désormais une partie centrale ( en fa majeur ) qui
indiscutablement apporte quelque chose à lʼœuvre. Troublante et troublée, très
chromatique, la Mazurka en fa mineur débouche au cœur de lʼœuvre sur un épisode
au climat ambigu qui confirme et prolonge les données initiales de lʼœuvre. ( B.M. Le Matin )
- Editions Concertino - Paris (1983 et 2000) - C604
CD :
- POLSKIE NAGRANIA réf : PNCD069 - Isabelle Oehmichen -Pologne- (1990)
- VOCATION Records réf : VOC 1821 - Aurélie Samani - France - (2010)

Oeuvres - Concours international de piano Milosz Magin

Transcription

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