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Historique • De la maréchaussée à la gendarmerie • Quelques repères chronologiques page 5 page 5 Missions • • • • • Caractères généraux Missions de police Ordre public et sécurité générale Missions de défense Missions internationales page page page page page 7 7 16 18 19 page page page page page page page page page 25 26 27 28 28 29 30 30 31 page page page page page page page page page page page page page page page page 33 34 36 37 37 38 39 40 40 41 41 42 44 46 50 51 page page page page page 53 54 55 57 58 Organisation • • • • • • • • • Organisation de la Gendarmerie nationale Gendarmerie départementale Gendarmerie mobile Régions de gendarmerie Commandement des écoles Formations spécialisées Formations hors métropole Réserve Articulation des gendarmeries dép. et mobile Personnels • • • • • • • • • • • • • • • • Personnels de la Gendarmerie nationale Répartition des effectifs en 2006 Avancement des officiers de gendarmerie Avancement des sous-off. de gendarmerie Avancement des sous-officiers CSTAGN Recrutement des officiers de gendarmerie Recrutement des officiers CTA Recrutement des majors de gendarmerie Recrutement des sous-off. de gendarmerie Recrutement des majors des CSTAGN Recrutement des sous-officiers des CSTAGN Recrutement des volontaires Bilan du recrutement 2005 Grilles indiciaires Limites d’âge Blessés et tués en service Budget-équipement • • • • • Budget de la gendarmerie en 2005 Budget de la gendarmerie en 2006 Systèmes d’information et de communication (SIC) Principaux équipements de la gendarmerie Parc immobilier de la gendarmerie Conclusion 3 De la maréchaussée à la gendarmerie L A GE N D A R M E R I E françaises. N AT I O N A L E est une des plus anciennes institutions Elle est l’héritière des « maréchaussées de France », force militaire qui fut pendant des siècles le seul corps exerçant dans notre pays des fonctions de police. Ces maréchaussées, placées sous l’autorité des maréchaux, étaient composées de « gens de guerre disciplinés, chargés de contrôler et de surveiller d’autres gens de guerre débandés et pillards ». Par la suite, leur compétence s’étendit progressivement à l’ensemble des populations du territoire. L’implantation des brigades, base de la structure actuelle, date de 1720. En 1791, la maréchaussée prit l’appellation de « Gendarmerie nationale » et perdit les fonctions de justice prévôtale qui lui avaient été précédemment confiées. La loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798) codifia les principes d’action et les missions de cette institution, précisant notamment ses attributions en matière de police administrative et de police judiciaire. Tous les régimes qui se sont succédé par la suite ont respecté le texte législatif, véritable charte de la gendarmerie. Les décrets d’application de 1820, 1854, 1903 et 2002 n’ont fait qu’adapter les règles à l’évolution économique, sociale et administrative de la Nation. Quelques repères chronologiques 1373 : Ordonnance fixant à Paris le siège de la justice de la connétablie et maréchaussée de France. 1536 : Édit de Paris du 25 janvier. La compétence judiciaire de la maréchaussée est étendue aux auteurs de crimes de grand chemin, civils ou militaires, vagabonds ou domiciliés. 1720 : Création des brigades « nouvelles maréchaussées ». 1791 : La maréchaussée prend l’appellation de « Gendarmerie nationale ». 1798 : Loi du 28 germinal an VI codifiant les principes d’action et les missions de la gendarmerie et précisant, notamment, ses attributions en matière de police administrative et de police judiciaire. 1903 : Décret du 20 mai 1903 portant règlement sur l’organisation et le service de la Gendarmerie nationale. 1981 : Le 10 novembre 1981, la Direction de la gendarmerie et de la justice militaire prend le nom de Direction générale de la Gendarmerie nationale. 2002 : Décret du 15 mai 2002 précisant que pour l’exercice de ses missions de sécurité intérieure, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales est responsable de l’emploi des services de la Gendarmerie nationale. 5 Caractères généraux est une force militaire instituée pour veiller à la sûreté publique (elle garantit la protection des personnes et des biens, re nseigne, alerte et porte secours) et assurer le maintien de l’ordre public et l’exécution des lois. Par ailleurs, elle participe à la défense de la Nation et à la protection des institutions. L A GENDARMERIE Son action s’exerce sur l’ensemble du territoire national ainsi qu’aux armées, au profit de tous les départements ministériels, et plus spécialement de ceux de l’Intérieur, de la Justice et de la Défense. Le décret du 15 mai 2002 précise que pour l’exercice de ses missions de sécurité intérieure, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales1 est responsable de l’emploi des services de la Gendarmerie nationale. A cette fin, en concertation avec le ministre de la Défense, il définit les missions de la gendarmerie, autres que celles relevant de la police judiciaire. Il en détermine les conditions d’accomplissement et les modalités d’organisation qui en résultent. Missions de police L ont pour but de maintenir le bon ordre, de protéger les personnes et les biens, et de faire respecter la loi. ES MISSIONS DE POLICE Police judiciaire Mission essentielle de la Gendarmerie nationale qui y consacre près de 40 % de son activité quotidienne, la police judiciaire consiste à re c h e rcher les infractions à la loi pénale, à les constater, à en rassembler les preuves et à en rechercher les auteurs. Exercée sous la direction et le contrôle des magistrats de l’ord re judiciaire, elle implique les unités territoriales (brigades et communautés de brigades) et les unités spécialisées que sont les 417 sections et brigades de recherches (SR et BR), les 99 brigades départementales de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) et trois offices centraux. En effet, la nécessité de bénéficier en France de trois unités à compétence nationale, spécialisées dans les investigations judiciaires portant sur des phénomènes criminels préoccupants et particulièrement connus de la gendarmerie, s’est traduite par la création de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) et de (1) m i n i s t re de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, depuis le 2 juin 2005. 7 Missions de défense de l’armement, formations aériennes, sans omettre le gro u p ement de sécurité et d’intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN) et ses capacités uniques d’intervention en matière de contre-terrorisme sous toutes ses formes (maritime, aérien, NRBC, etc.). du 11 septembre 2001 aux États-Unis, du 11 mars 2004 en Espagne et celui de juillet 2005 au Royaume-Uni, ont relégué au second plan la menace traditionnelle qui modelait l’organisation de la défense nationale. L ES ATTENTATS En terme de lutte antiterroriste, le bureau de la lutte antiterroriste (BLAT) de la DGGN/SDPJ est également partie prenante à la fonction protection des missions de défense. Il a en effet la charge d’analyser le renseignement provenant de l’ensemble des unités, de le partager avec les services habilités des ministère s compétents et de soutenir les enquêtes judiciaires dans ce domaine (20 cellules d’enquêtes visant à démanteler des réseaux terroristes séparatistes, confessionnels ou extrémistes ont été mises en place et coordonnées par le BLAT en 2005). Les États doivent désormais faire face à des menaces plus évolutives et moins prévisibles dont le périmètre et les capacités d’action sont multiples. Le terrorisme s’impose comme une menace omniprésente. La criminalité organisée, marquée de l’empreinte des activités mafieuses, généralement transnationales, est à même de fragiliser les économies et de déstabiliser les sociétés. Dans le cadre de l’État de droit où le traitement judiciaire et « policier » de ces menaces doit demeurer la norme, le recours à des modes d’action quasi militaires (renseignement, protection, intervention contre-terroriste) implique le strict respect du cadre légal et du juste emploi de la force. La double culture professionnelle de la gendarmerie en fait aujourd’hui un acteur central du dispositif de l’État dans ce domaine. Deuxième composante de la défense, l’institution contribue avec ses 103 000 hommes et femmes, auxquels il convient d’ajouter l’important vivier de la réserve (40 000 personnes), à la réalisation des quatre fonctions stratégiques définies dans le livre blanc de 1994: Dissuasion: son action dans la fonction de dissuasion apparaît dans l’exercice du contrôle gouvernemental de l’arme nucléaire confié à la gendarmerie de sécurité de l’armement nucléaire. Prévention: - à l’intérieur, la gendarmerie contribue au dispositif de prévention par son action de renseignement issu du maillage territorial de ses unités. Dans le domaine de la lutte antiterroriste et en terme d’atteintes à la sûreté de l’État, le bureau de la lutte antiterroriste (BLAT) a transmis plus de 600 fiches de renseignements et d’évaluation de la menace aux services de coordination (UCLAT, CIR) ou de renseignements (DST, DCRG, DGSE); 18 Projection : la gendarmerie intervient en opérations extérieures dans le cadre de ses missions traditionnelles de prévôté aux armées, mais également en unités constituées dans le cadre d’opérations de maintien de la paix, de missions de renseignement, de restauration des capacités de police, ceci sous mandat national ou international (ONU, OTAN, européen…). Depuis cette année, elle participe à l’armement d’un outil européen innovant : la Force de gendarmerie européenne (FGE) qui a été créée avec nos partenaires espagnols, italiens, néerlandais et portugais disposant de forces de « police » à statut militaire. Son état-major, dirigé par un général de gendarmerie français, est situé à Vincenza en Italie. Missions internationales D - à l’extérieur, elle participe au dispositif d’attachés de sécurité intérieure, instruments de la diplomatie de sécurité et de défense de la Fr a n c e. ANS un contexte international complexe où, loin de nos frontières, les menaces influent directement sur la sécurité intérieure, la coopération internationale doit être toujours plus performante. A cet égard, la gendarmerie joue un rôle reconnu à l’international dont elle est devenue, dans son domaine, un acteur important. Protection: c’est cependant dans la fonction protection que le rôle de la gendarmerie apparaît le plus naturellement, au profit de l’individu citoyen, des espaces et de l’État Nation. Une grande variété d’unités agit en ce sens, qu’il s’agisse des unités de gendarmerie départementale, de gendarmerie mobile, de la garde républicaine ou encore d’unités et de formations spécialisées: gendarmeries maritime et de l’air, gendarmerie des transports aériens, Au plan européen, l’Union, dont l’intégration va croissante, constitue le cadre structurant majeur de l’action internationale de la gendarmerie au sein du 3e pilier « Justice, Libertés et Sécurité » et du 2e pilier « Politique étrangère et de sécurité commune » (PESC). D’autres organisations multilatérales (ONU, Conseil de l’Europe, OSCE, Union africaine…) sollicitent toutefois de plus en plus l’expertise de la gendarmerie, notamment en matière de gestion civile des crises. 19 Au sein de l’UE, la création d’un « espace de liberté, de sécurité et de justice » s’est traduite par le développement d’un cadre normatif et par le renforcement de la coopération policière et judiciaire afin d’accroître l’efficacité des services policiers des États membres (Task Force Chiefs of Police, Eurojust, groupes de travail du Conseil de l’Union européenne et réseaux européens spécialisés ATLAS, ENFSI), l’échange de renseignements et d’informations (Système d’information Schengen/Système d’information Visas/Centres de coopération policière et douanière/Europol/Traité de Prüm pour l’échange de données ADN et dactyloscopiques), la conduite d’enquêtes transnationales (équipes communes d’enquête), la gestion des frontières et la lutte contre l’immigration illégale (agence pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex)) mais également la formation (Collège européen de police) et la coopération technique (jumelages PHARE/MEDA / CA R D S / TACIS/TAIEX, programmes AGIS). Dans le cadre de la coopération policière et judiciaire, la gendarmerie est ainsi très présente à l’échelle européenne. l’ajustement de son dispositif stratégique passent aussi par un dialogue étroit et continu avec le ministère des Affaires étrangères (notamment la direction de la coopération militaire et de défense dont l’appui se traduit par la mise en place de détachements gendarmerie de coopération et d’officiers coopérants) et le ministère de la Défense. Au plan multinational, la gendarmerie est également très présente sur les théâtres d’opérations extérieures: dans un cadre ONU (FINUL au Liban, MINUK au Kosovo, MINUSTAH en Haïti, MONUC en République démocratique du Congo, ONUCI en Côte-d’Ivoire…), UE (MPUE1 et EUFOR2 en Bosnie, EUPAT en ARYM3, EUBAM Rafah en Palestine4, AMM en Indonésie5, EUPOL Kinshasa6 en RDC), OTAN (KFOR Kosovo7), ou sous commandement national (Licorne en Côte-d’Ivoire). Au total (OPEX, ASI, personnels détachés, missions de coopération…), la gendarmerie déploie à l’étranger entre 1 100 et 1 500 militaires en permanence (1 145 dont 157 officiers au 31 décembre 2005). Au plan international, la gendarmerie œuvre dans le sens d'une plus grande coopération policière afin d’assurer un retour en sécurité intérieure. Elle a ainsi participé, avec la police nationale, à la création d'un « réseau unique » d'attachés de sécurité intérieure (ASI) au sein de nos représentations diplomatiques à l'étranger. Ce « réseau unique » est placé sous l'autorité du chef du Service de coopération technique internationale de police (SCTIP). En 2005, la gendarmerie occupait 18 postes d’attachés de sécurité intérieure et 8 postes d’attachés de sécurité intérieure adjoints (ASIA). En 2006, la gendarmerie va se voir confier le poste d’ASIA en Algérie. Elle déploie en outre des officiers de liaison, à l’instar de l’officier de liaison criminalité itinérante qui devrait être mis en place à l’été 2006 au sein du ministère roumain de l’intérieur, ou de l’officier de liaison qui sera affecté à la même période au commandement général de l’Arme des carabiniers italiens. Les priorités géographiques de la gendarmerie répondent à l’un des critères suivants: la proximité géographique (pays frontaliers), la proximité culturelle (pays de la FIEP, association des forces de police à statut militaire), le retour en sécurité intérieure (Balkans…) et les pays où l’institution peut faire valoir son modèle et ses pôles d’excellence. Concrètement, il s’agit principalement des pays de l’UE, de la Roumanie, de la Russie, de l’Ukraine, de la Chine, du Canada, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Outre sa collaboration avec le SCTIP, l’action de la gendarmerie à l’extérieur et 20 (1) M P U E: Mission de police de l’Union européenne. (2) E U F O R : Force de l’UE. (3) E U PAT ARY M: équipe de conseillers de la police de l’Union européenne pour l’ancienne République yougoslave de Macédoine. (4) EUBAM Rafah Palestine: mission d’assistance aux frontières de l’Union européenne. (5) AMM Indonésie: mission de surveillance/contrôle d’Ac e h . (6) EUPOL Kinshasa: police de l’UE. (7) K F O R : Kosovo force 21 Organisation de la Gendarmerie nationale F AISANT partie intégrante des forces armées, la Gendarmerie nationale est subordonnée au ministre de la Défense. Ce dernier dispose de la Direction générale de la Gendarmerie nationale et de l’inspection générale des armées-gendarmerie qui relèvent directement de son autorité. Dépendent du directeur général de la Gendarmerie nationale : la Direction générale de la Gendarmerie nationale ; l’inspection de la Gendarmerie nationale ; des formations territoriales constituant la gendarmerie départementale ; des formations constituant la gendarmerie mobile (dont le groupement de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale) ; la garde républicaine; des formations spécialisées : • • • • • la la la la la gendarmerie maritime, gendarmerie de l’air, gendarmerie des transports aériens, gendarmerie de l’armement, gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires ; des formations prévôtales ; des organismes d'administration et de soutien (dont l’institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale) ; des organismes de formation du personnel. Au 1er juillet 2005, la Gendarmerie nationale a procédé à une réorganisation de sa chaîne de commandement territorial, s’inscrivant ainsi dans le processus de réforme de l’État. Elle s’articule en 22 régions de gendarmerie correspondant aux 22 régions administratives. Chaque commandant de région exerce son autorité sur les unités territoriales de sa région et se trouve directement subordonné au directeur général de la Gendarmerie nationale. En outre, les légions de gendarmerie mobile sont supprimées. 24 25 Gendarmerie départementale La gendarmerie départementale comprend : des unités territoriales Le groupement est l’échelon de commandement de la gendarmerie départementale au niveau d’un département. Le groupement est subdivisé en compagnies. En règle générale, on trouve une compagnie de gendarmerie départementale par arrondissement. Commandées par des officiers, les compagnies sont divisées en brigades territoriales. Il y a en principe une brigade territoriale par canton. Les brigades territoriales peuvent fonctionner de manière autonome ou être organisées en communautés de brigades. Chaque communauté de brigades est composée d’une brigade chef-lieu de communauté et d’une ou plusieurs brigades de proximité. des unités spécialisées L’action des unités territoriales est complétée par celle de diverses unités à vocation particulière : les unités de recherches : (brigades de recherches, brigades départementales de renseignements et d’investigations judiciaires, sections de recherches). Ces unités se consacrent exclusivement à la police judiciaire. Elles assistent les brigades territoriales et prennent à leur charge les enquêtes nécessitant une technicité particulière ou une grande disponibilité ; les pelotons de surveillance et d’intervention Implantés dans les zones les plus sensibles au plan de la délinquance, ils sont rattachés à une compagnie et sont chargés : • de renforcer, rapidement et à tous moments, sur leur demande, les brigades appelées sur les lieux d’un crime ou d’un délit, d’un incident ou accident, ou de tout autre événement troublant l’ordre public ; • d’assurer, hors le temps de ces interventions, des missions de surveillance générale, de jour et de nuit, en complément des services effectués par les brigades territoriales ; les brigades de prévention de la délinquance juvénile Les premières ont été créées en 1997. Leur vocation principale est dissuasive et préventive. Elles interviennent en priorité dans les zones périurbaines sensibles où la gendarmerie a la charg e exclusive de l’exécution des missions de sécurité publique et privilégient le contact régulier avec les mineurs en difficulté ; les unités de police de la route (escadrons départementaux de sécurité routière, brigades motorisées et pelotons d’autoroutes); les unités de montagne (pelotons de gendarmerie de haute montagne et pelotons de gendarmerie de montagne) ; les sections aériennes (équipées d’hélicoptères). 26 Gendarmerie mobile L’emploi des forces mobiles est orienté résolument vers l’exécution des missions de sécurité générale en renfort du dispositif territorial des forces de l’ordre. A cet effet, le suivi de l’activité et de l’engagement des formations de gendarmerie mobile est déconcentré au niveau de la zone de défense. Cette « doctrine » concilie les exigences de sécurité générale avec celles du maintien de l’ordre. Désormais, le préfet de zone de défense devient l’autorité d’emploi des unités disponibles implantées dans son ressort. Conformément à la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure du 29 août 2002, l’emploi des forces mobiles obéit à une nouvelle doctrine. Cette doctrine est marquée par une réelle déconcentration. Elle concilie les exigences de sécurité générale avec celles du maintien de l’ordre. Désormais, le préfet de zone de défense devient l’autorité d’emploi des unités disponibles implantées dans son ressort. Ces unités ont pour mission d’assurer le maintien de l’ordre public, la sécurité générale, les missions permanentes de la zone et la formation décentralisée. En outre, la Direction générale de la Gendarmerie nationale sollicite, d’une manière cyclique, les régions de gendarmerie pour assurer les missions dites « nationales ». Pour la zone de défense de Paris, le préfet de zone bénéficie d’un renfort permanent provenant des autres zones de défense. Escadron Commandé par un capitaine, il comprend 5 pelotons (1 peloton hors rang + 4 pelotons de marche). Il existe différents types d’escadrons : escadron porté ; escadron VBRG du groupement blindé de la gendarmerie mobile. Groupement Commandé par un officier supérieur, il comprend 4 à 7 escadrons. Partie intégrante de la gendarmerie mobile, le gro u p e m e n t de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), mis sur pied le 1er janvier 1984, comprend : un état-major ; un centre de formation créé en 1985 et qui dispense une instruction particulière à d’autres formations ou administrations françaises et étrangères; le groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) créé en 1974; l’escadron parachutiste et d’intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN) qui comprend, en son sein, le groupe d’observation-recherche (GOR) ; le détachement gendarmerie du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). 27 Le GSIGN a développé trois pôles d’excellence dans les domaines de la sécurité et la protection rapprochée de personnalités, l’intervention (lutte contre le terrorisme et le grand banditisme, interpellations de forcenés, interventions en milieu pénitentiaire…) et l’observation-recherche au profit des unités de police judiciaire de la gendarmerie départementale. Il participe aux plans gouvernementaux de lutte contre le terrorisme et les pirateries aérienne et maritime. La cellule nationale NRBC est une unité spécialisée de la gendarmerie. Rattachée à l’état-major du groupement de gendarmerie mobile (GBGM) de Versailles-Satory, elle peut-être projetée de façon autonome ou en accompagnement du sous-groupement opérationnel NRBC sur tout le territoire national et l’outre-mer. Soumise à un régime d’alerte (préavis de mise en route de trois heures), la cellule conseille, au niveau technique et opérationnel, le commandant du dispositif de gendarmerie engagé. Elle assure également la formation NRBC des personnels de la gendarmerie départementale et de la gendarmerie mobile, dont le sous-groupement opérationnel NRBC. Le conseiller NRBC peut servir par ailleurs d’élément de liaison entre les services de secours et le commandant local de gendarmerie. Régions de gendarmerie Les 22 régions de gendarmerie créées le 1 juillet 2005 correspondent aux régions administratives. Directement subordonné au directeur général de la Gendarmerie nationale, chaque commandant de région exerce son commandement sur toutes les unités de gendarmerie départementale implantées sur son territoire. A ce titre, il dispose des groupements de gendarmerie départementale et des sections de recherches de sa région. Lorsqu’elle est implantée au chef-lieu d’une zone de défense, la région assume certaines attributions particulières de coordination dans ce cadre géographique. Le commandant de région concerné est en particulier l’interlocuteur désigné du préfet de zone. Le commandant d’une région située au siège d’une zone de défense a autorité sur toutes les unités de gendarmerie mobile qui y sont implantées. Les groupements de gendarmerie mobile lui sont directement subordonnés. er Commandement des écoles Implanté à Rochefort (Charente-Maritime), le commandement des écoles de la gendarmerie dirige et coordonne l'ensemble de l'activité des écoles et des centres de formation de l'institution. A ce titre, il assure la mise en œuvre des stages de formation initiale et de perfectionnement de tous les personnels en service dans la Gendarmerie nationale. Il apporte son soutien à la formation continue dispensée en unité, sous forme de documents d'instruction, de pro d u ctions audiovisuelles et de cours par correspondance conçus et édités par le centre de documentation et de pédagogie. 28 Environ 30000 militaires de tous grades sont formés et perfectionnés chaque année (plus de 200 catégories de stages et plus de 5000 stagiaires en capacité instantanée) dans les dix écoles de formation initiale (Melun, Montluçon, Chaumont, Le Mans, Châtellerault, Libourne, Châteaulin, Rochefort, Tulle et Montargis) et les dix centres nationaux de formation et d'instruction hautement spécialisés (enseignement supérieur, international, linguistique, police judiciaire, sécurité routière, ski et alpinisme, cynophilie, plongée, maintien de l'ordre et commandement). Formations spécialisées Garde républicaine La garde républicaine a pour vocation première d’assurer les missions de sécurité et les services d’honneur au profit des instances gouvernementales et des hautes autorités de l’État. Elle comprend : deux régiments d’infanterie; un régiment de cavalerie; des formations spécialisées: orchestres, chœur de l’armée française, musique, fanfare de cavalerie, escadron motocycliste qui prêtent leur concours à de nombreuses opérations de communication en France, comme à l’étranger. Gendarmerie maritime Elle assure, au profit de la marine nationale, l’ord re et la sécurité dans les ports militaires, les arsenaux, les établissements et les bases. Elle a compétence en ces mêmes lieux pour l’exercice de la police judiciaire; elle concourt, sous l’autorité des préfets maritimes, à l’action de l'État en mer avec ses 7 patrouilleurs, 25 vedettes et 7 brigades de surveillance du littoral; elle comprend des groupements, des compagnies, des brigades, des postes et des unités navigantes. Gendarmerie de l’air Elle assure, au profit de l’armée de l’air, des missions : - de sûreté et de protection (filtrage des entrées, surveillance particulière, recherche du renseignement…) ; - de conseil aux autorités et de police militaire, administrative et judiciaire. Elle comprend un état-major auquel sont rattachés trois brigades outre-mer, deux brigades à l’étranger, la section judiciaire et le groupe de sécurité, ainsi que des groupements, des compagnies, des brigades et des brigades motocyclistes. 29 Gendarmerie des transports aériens Elle assure, au profit du ministère des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer, la protection des aérodromes et des installations aéronautiques civiles ; elle concourt à la sûreté et à la sécurité de l’aviation civile ; elle procède aux enquêtes judiciaires notamment en matière d’accidents d’aéronefs. Son organisation correspond à celle de la direction générale de l’aviation civile. Gendarmerie de l’armement Elle assure la sécurité des établissements relevant de la délégation générale pour l’armement ; elle a compétence en ces mêmes lieux pour l’exercice de la police judiciaire ; elle comprend des compagnies et des brigades. Articulation des gendarmeries départementale et mobile MINISTÈRE DE LA DÉFENSE DIRECTION GÉNÉRALE DE LA GENDARMERIE NATIONALE ZONE DE DÉFENSE RÉGION MILITAIRE RÉGION DE GENDARMERIE Formations hors métropole Elles comprennent : les unités appartenant aux commandements de gendarmerie de Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, de la Réunion, de Mayotte, pour la Nouvelle-Calédonie (et les îles Wallis et Futuna), pour la Polynésie française et pour Saint-Pierre-et-Miquelon. Ces formations sont placées sous l’autorité du commandant de la gendarmerie outre-mer ; les personnels mis à la disposition des États indépendants, au titre de l’assistance technique, en particulier pour la formation de leurs cadres; les détachements prévôtaux dans les bases françaises installées dans certains États indépendants ; le détachement prévôtal d’Allemagne ; les gardes de sécurité des ambassades et consulats. Réserve Recentrée sur le temps de paix et de crise, la réserve de la gendarmerie est une réserve d’emploi. Avec souplesse et progressivité, les 40 000 réservistes renforcent la capacité opérationnelle des unités (pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et brigades territoriales) et des structures de commandement existantes. La mise sur pied d’unités de réserve, dont la vocation première est d’apporter aux commandements territoriaux des niveaux groupement et région les moyens de manœuvre, permet également de faire face à des situations de crise ou d’urgence. Les réservistes deviennent ainsi les acteurs incontournables de la montée en puissance de la gendarmerie. Ils renforcent les deux subdivisions de l’institution et assurent les mêmes missions que les gendarmes d’active, à l’exception des compétences spécifiques liées à l’exercice de la police judiciaire. 30 RÉGION ADMINISTRATIVE DÉPARTEMENT DÉLÉGATION MILITAIRE DÉPARTEMENTALE ARRON- GARNISON DISSEMENT (éventuellement) GROUPEMENT DE GENDARMERIE DÉPARTEMENTALE GROUPEMENT DE GENDARMERIE MOBILE1 COMPAGNIE DE GENDARMERIE DEPARTEMENTALE ESCADRONS2 CANTON (S) GARNISON (éventuellement) BRIGADE AUTONOME COMMUNAUTÉ DE BRIGADES (1) S u b o rdonné au commandant de région de gendarmerie implantée au chef-lieu de zone de défense. (2) Pas de correspondance territoriale pour la gendarmerie mobile. 31 Personnels de la Gendarmerie nationale ’EFFECTIF TOTAL de la gendarmerie est de 105 440 personnels militaires (officiers, sous-officiers et volontaires) et civils (fonctionnaires et ouvriers d’État). L 5 802 officiers et 78 370 sous-officiers de gendarmerie : emplois directement opérationnels ou nécessitant une expérience professionnelle fondée sur l’alternance entre des emplois en unité opérationnelle et des emplois en état-major. 237 officiers et 3 821 sous-officiers des corps techniques et de soutien de la gendarmerie : emplois qui imposent des dispositions particulières découlant du statut militaire (disponibilité et mobilité) ou une spécialisation poussée dans le domaine administratif ou technique. 15 285 gendarmes adjoints volontaires : emplois opérationnels ou de soutien qui peuvent être tenus par des personnels disposant soit d’une qualification professionnelle directement exploitable, soit d’une formation élémentaire de courte durée. 1 925 personnels civils : emplois d’encadrement, d’experts ou de spécialistes dans les domaines administratifs, logistiques et techniques non soumis aux exigences découlant du statut militaire mais nécessitant l’emploi d’un professionnel. Tous les emplois sont ouverts aux femmes à l’exception de ceux de sous-officiers affectés au sein des formations de la gendarmerie mobile (sauf GSIGN). Pour les années qui viennent, les données chiffrées relatives aux personnels de la gendarmerie vont évoluer de manière significative en raison de la mise en œuvre du Plan d’adaptation des grades aux responsabilités exercées (PAGRE) sur la période 2005/2012. Destiné à renforcer l’encadrement de l’institution et à reconnaître à leur juste niveau les fonctions de responsabilité et d’expertise exercées par les personnels de la gendarmerie, le plan entraînera une requalification globale des emplois qui verra jusqu’à 5 000 postes de sous-officiers transformés en postes d’officiers ; cette disposition étant elle-même complétée par une élévation très sensible des effectifs dans les différents niveaux de sous-officiers « gradés ». 33 Répartition des effectifs en 2006 34 35 Avancement des sous-officiers de gendarmerie Avancement des officiers de gendarmerie CONDITIONS A REMPLIR GRADE POSTULÉ NATURE DE L’AVANCEMENT GÉNÉRAL DE DIVISION choix GÉNÉRAL DE BRIGADE choix COLONEL choix LIEUTENANTCOLONEL Ancienneté dans le grade précédent (au moment de la nomination ou de la promotion) Fonctions de commandement exercées au moins 2 ans et 6 mois Temps devant s’écouler entre le 31/12 de l’année précédant la promotion éventuelle et la limite d’âge du grade postulé choix ancienneté 2 ans dans le grade de colonel plus de 2 ans 2 ans dans le grade au moins 3 ans et au plus 7 ans de lieutenant-colonel plus de 3 ans ou chef d’escadron 4 ans (pour 1/3 d’entre eux) 5 ans (pour un second tiers) 6 ans (pour les autres) 2 ans dans le grade au moins 5 ans et au plus 9 ans de capitaine, lieutenant plus de 2 ans ou sous-lieutenant CHEF D’ESCADRON choix CAPITAINE ancienneté 4 ans LIEUTENANT ancienneté 1 an GRADE POSTULÉ ADJUDANTCHEF choix Il n’y a pas de « créneau » d’avancement. Celui-ci est : automatique après 1 an pour les sous-lieutenants promus au grade de lieutenant ; pour les lieutenants promus au grade de capitaine : au choix, à 4 ans de grade, pour 2/3 d’entre eux; à l’ancienneté, à 5 ans de grade, pour les autres ; au choix pour les capitaines et les commandants ayant au moins 6 ans de grade ; au choix pour les lieutenants-colonels ayant au moins 5 ans de grade et se trouvant à plus de 4 ans de la limite d’âge au grade de colonel au 31 décembre de l’année précédant celle de leur promotion éventuelle. Formation préalable 2 ans ADJUDANT choix 2 ans MARÉCHAL DES LOGISCHEF choix 2 ans Diplôme d’officier de police judiciaire ou diplôme d’arme, ou diplôme de spécialité. Avancement des sous-officiers des corps de soutien technique et administratif de la Gendarmerie nationale Sous-officiers de carrière : CONDITIONS A REMPLIR GRADE POSTULÉ NATURE DE L’AVANCEMENT ADJUDANTCHEF Ancienneté dans le grade précédent Diplôme professionnel requis de spécialiste pour l’avancement au choix Formation préalable choix 2 ans Brevet supérieur technique (ancien cursus) ou brevet du second niveau (nouveau cursus) Stage du brevet de chef de service ADJUDANT 3/4 au choix 1/4 à l’ancienneté 2 ans Brevet supérieur de spécialiste (ancien cursus) ou brevet de spécialiste du second niveau (nouveau cursus) MARÉCHAL DES LOGISCHEF 3/4 au choix 1/4 à l’ancienneté 2 ans Brevet technique (ancien cursus) ou brevet du premier niveau (nouveau cursus) MARÉCHAL DES LOGIS choix / Brevet de spécialiste du premier niveau Conditions statutaires de l’avancement des officiers sous contrat Il n’y a pas de « créneau » d’avancement. Celui-ci est : au choix de grade à grade mais ancienneté au moins égale à celle de l’officier de carrière du corps de rattachement et du même grade le moins ancien promu à titre normal la même année ; automatique après 1 an de grade pour les sous-lieutenants promus lieutenants; automatique au grade de capitaine à 6 ans de grade pour les lieutenants rattachés au corps des officiers de gendarmerie, non encore promus au choix ; automatique au grade de capitaine après 7 ans de grade pour les lieutenants rattachés au corps technique et administratif de la gendarmerie, non encore promus au choix. L’ancienneté de grade est déterminée par le temps passé en activité. Diplôme professionnel requis (hors les personnels bénéficiant des mesures de gestion de fin de carrière) Stage national de formaDiplôme de qualification supé- tion des gradés (SNFG): au r i e u re de gendarmerie c o m m a n d e m e n t : (1re partie) ou diplôme de quali- - partie « tronc commun » fication supérieure de spécialité. (2 semaines) ; - partie « module spécif i q u e » (2 semaines). Conditions statutaires de l’avancement des officiers du corps technique et administratif 36 Ancienneté dans le grade précédent plus de 2 ans au moins 4 ans au moins 3 ans CONDITIONS A REMPLIR NATURE DE L’AVANCEMENT Cycle de préparation et stage de formation de spécialiste du second niveau (FS2) Stage de formation de spécialiste (FS1) + formation complémentaire en unité d’emploi pendant 2 années Stage de formation de spécialiste Sous-officiers engagés : Les sous-officiers servant en vertu d’un contrat au titre d’une spécialité des CSTAGN sont promus exclusivement au choix dans tous les grades. 37 37 Recrutement des officiers du corps technique et administratif de la Gendarmerie nationale Recrutement des officiers de gendarmerie E x t e r n e 38 I n t e r n e SOUS CONTRAT Externe I n t e r n e SOUS CONTRAT 39 Recrutement des majors de gendarmerie NATURE DU RECRUTEMENT Concours RECRUTEMENT INTERNE Choix CONDITIONS A REMPLIR GRADE CONFÉRÉ – Adjudant-chef de gendarmerie – Adjudant-chef de gendarmerie Recrutement des majors des corps de soutien technique et administratif de la Gendarmerie nationale NATURE DU RECRUTEMENT Concours MAJOR RECRUTEMENT INTERNE MAJOR CONDITIONS A REMPLIR PERSONNELS CONCERNÉS Pour l’engagement – être de nationalité française et réunir les conditions requises pour occuper un emploi public ; – être en règle au regard des dispositions du Code du service national ; – être âgé de 18 ans révolus et moins de 36 ans au jour de la signature du contrat d'engagement; – jouir de ses droits civiques et être CIVILS de bonne moralité ; OU – être reconnu apte physiquement ; – avoir une taille minimale de MILITAIRES 1,70 m pour les hommes et 1,60 m – volontaires, pour les femmes (1,70 m à 1,72 m – engagés, pour la garde républicaine selon le – sous-officiers régiment d’affectation) ; de carrière (1) – ne pas être titulaire d'une pension – officiers de de retraite (anciens sous-officiers de carrière) ou d'une solde de réforme; réserve (1). – avoir subi avec succès les différentes épreuves de sélection ; – ne pas avoir échoué trois fois aux épreuves de sélection (quatre fois pour les volontaires de la gendarmerie) ; – ne pas avoir bénéficié d’un congé de reconversion au sein du ministère de la Défense. Pour la nomination au grade de gendarme (engagé) – avoir obtenu à l'issue du stage de formation initiale en école de sousofficiers de gendarmerie (12 mois) le certificat d'aptitude à la gendarmerie. Pour l’admission dans le corps des SOC (choix) – avoir accompli 4 ans de services m i l i t a i res effectifs, – avoir détenu pendant 2 ans un grade de s o u s officier de gendarmerie, – avoir obtenu dans un délai de 5 ans après l'accession à un grade de sousofficier de gendarmerie, le certificat d'aptitude technique. (1) Ne peuvent souscrire un engagement qu'après avoir préalablement démissionné de leur grade et de leur état (le jour de la signature du contrat d’engagement dans la gendarmerie). 40 – Adjudant-chef des CSTAGN GRADE CONFÉRÉ MAJOR MAJOR – Agé de plus de 40 ans – Agé de plus de 40 ans Recrutement des sous-officiers de gendarmerie (autres que les majors) Choix CONDITIONS A REMPLIR – Adjudant-chef des CSTAGN Recrutement des sous-officiers des corps de soutien technique et administratif de la Gendarmerie nationale (autre que les majors) PERSONNELS CONCERNÉS CONDITIONS A REMPLIR Pour l’engagement Pour l’admission dans le corps des SOC Conditions générales : – être de nationalité française ; – être âgé de 17 ans révolus et moins de 29 ans à la date de signature du contrat d’engagement; – être en règle au regard des dispositions du Code du service national; – être apte physiquement à servir dans la spécialité ; RECRUTEMENT INITIAL CIVILS OU MILITAIRES – volontaires; – engagés. PERSONNELS EN ACTIVITÉ DE SERVICE PROVENANT DES AUTRES ARMÉES, ARMES OU SPÉCIALISTES – avoir la taille minimale de 1,54 m (1,50 m pour les femmes); – être bien noté (militaires) et d’excellente moralité ; – jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité; – posséder l’un des diplômes ou titres minimums requis ; – avoir subi avec succès les épreuves de sélection ; – ne pas avoir échoué trois fois aux épreuves EASG (emploi administratif et de soutien) ou CSTAGN (quatre fois pour les volontaires de la gendarmerie); – ne pas avoir bénéficié d’un congé de reconversion au sein du ministère de la Défense. – être à six mois au plus de la date d’expiration du contrat en cours (militaires engagés ou volontaires des trois armées et des services communs) ; – pour les anciens militaires de carrière ou sous contrat, ne pas être titulaires d’une pension de retraite ou d’une solde de réforme. – avoir accompli au moins 4 ans de services, dont 2 ans au moins dans un grade de sous-officier ; – ê t re titulaire du bre v e t technique (ancien cursus) ou du brevet de 1er niveau (nouveau cursus) ; – être reconnu apte physiquement et médicalement ; – avoir une attitude exemplaire dans la manière de servir. Conditions particulières : – pour les engagés, aucune condition d’ancienneté de grade ou de durée de service n’est requise ; – pour les SOC, être à plus de 4 ans de la limite d’âge de leur grade ; – détenir la qualification requise. 41 Recrutement des volontaires dans la gendarmerie (aspirants issus du volontariat et gendarmes adjoints) PERSONNELS CONCERNÉS CONDITIONS EXIGÉES – être de nationalité française ; – jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité; – avoir 18 ans révolus et moins de 26 ans à la date du dépôt de la demande ; – être en règle au regard des dispositions du Code du service national ; – ne pas avoir échoué trois fois aux épreuves de sélection ; – être reconnu apte physiquement ; – avoir une taille minimale de 1,70 m pour les hommes et 1,60 m pour les femmes (1,70 m pour la garde républicaine), à l’exception des aspirants issus du volontariat et des gendarmes adjoints destinés à occuper certains emplois particuliers (taille minimale de 1,54 m pour les garçons et de 1,50 m pour les filles); – avoir subi avec succès les différentes épreuves de sélection. • Aspirant issu du volontariat : - être titulaire d’un diplôme (minimum bac +2) ou de la préparation militaire supérieure gendarmerie. CIVILS ET VOLONTAIRES • Gendarme adjoint : - aucun diplôme exigé, hormis pour les gendarmes adjoints destinés à occuper certains emplois particuliers qui doivent justifier d’une qualification (minimum CAP) ou d’une expérience professionnelle. Les candidats « employés de bureau », de « télécommunications-informatique » doivent être titulaires du baccalauréat. CONTRAT - FORMATION - QUALIFICATION - EMPLOI - PERSPECTIVES Contrat de 12 mois renouvelable dans la limite de 60 mois • Aspirants de gendarmerie issus du volontariat (AGIV) : – Formation : Les aspirants de gendarmerie issus du volontariat (AGIV) bénéficient d’une formation de trois mois dispensée à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale à Melun, qui doit leur permettre l’acquisition de connaissances et compétences indispensables à l’exécution des fonctions confiées dans les unités d’emplois. Le contenu de ce stage se déroule en deux périodes: – une période initiale, à dominante physique et militaire ; – une période complémentaire à dominante professionnelle avec découverte de l’institution et de ses partenaires institutionnels. Les principaux domaines abordés au cours des 470 heures d’enseignements peuvent être regroupés en 4 grands thèmes : 1. La formation physique. 2. La formation militaire. 3. La formation générale. 4. La formation professionnelle. – Emplois tenus : Ils accèdent à des postes de responsabilité et d’encadrement. 42 • Gendarmes adjoints (agents de police judiciaire adjoints) : La durée du stage de formation en école est de douze semaines ; le stage comprend deux phases principales : – Un module de formation élémentaire professionnelle de dix semaines : il a pour objectif de dispenser les connaissances théoriques et pratiques répondant à quatre objectifs pédagogiques : connaissances du milieu professionnel, acquisition des techniques et moyens de l’intervention professionnelle, connaissance du domaine d’action du GAV APJ-A, formation à l’accueil et à la communication. – Un module préparatoire à l’emploi de deux semaines : constitué par des applications pratiques destinées à améliorer la capacité opérationnelle des gendarmes adjoints. A l’issue de ce stage en école, les gendarmes adjoints rejoignant leur affectation bénéficient du module de formation complémentaire de douze semaines, en unité. L’objectif est de mettre en application, sous la responsabilité d’un tuteur, les notions acquises en école et de développer l’adaptabilité, la disponibilité au service et la pratique des relations humaines. • Gendarmes adjoints destinés à occuper un emploi particulier : La formation en école est de six semaines. Cette formation répond aux objectifs suivants : permettre aux gendarmes adjoints destinés à occuper des emplois particuliers, de connaître leur milieu professionnel, de participer au service des casernes, de réagir face à un événement. Rejoignant ensuite leur unité, ils bénéficient d’une formation professionnelle d’adaptation à l’emploi d’une durée de six semaines, puis une formation complémentaire en unité de douze semaines. • Gendarmes adjoints agréés sous-officiers de gendarmerie (SOG) : Il s’agit des gendarmes adjoints ayant réussi leurs tests d’admission « sousofficiers de gendarmerie » et qui peuvent servir en qualité de gendarmes adjoints avant d’intégrer une école. Leur formation d’une durée de douze semaines, poursuit les objectifs suivants : connaître leur milieu professionnel, acquérir les techniques d’intervention professionnelle, connaître le rôle du gendarme adjoint participant au service de la gendarmerie départementale. Rejoignant leur unité, ils bénéficient d’une formation d’adaptation à l’emploi et d’une formation complémentaire en unité de même durée que celles délivrées aux gendarmes adjoints destinés à occuper des emplois particuliers. Les volontaires peuvent par la suite, présenter une candidature pour devenir sous-officier, voire officier sous contrat ou officier de carrière. AVANTAGES – Les gendarmes adjoints et aspirants de gendarmerie issus du volontariat sont nourris et hébergés gratuitement par l’État. – Ils bénéficient du tarif militaire en 2e classe sur les lignes de la SNCF. 43 Grille indiciaire des officiers de gendarmerie Grille indiciaire des sous-officiers de gendarmerie et grades CSTAG classés échelle 4 Applicable au 1er janvier 2006 Applicable au 1er janvier 2005 GRADES (ou appellations) CONDITIONS A REMPLIR (alternatives) INDICES MAJORÉS ancienneté ancienneté à OU l’échelon de grade ÉCHELLES LETTRES précédent ancienneté de services GÉNÉRAL D’ARMÉE F GÉNÉRAL DE CORPS D’ARMÉE C, D, E GÉNÉRAL DE DIVISION GÉNÉRAL DE BRIGADE Aspirant Adjt MdL-C Éch. Ancienneté à l’échelon précédent Indice majoré 12 éch. except. 428 Major A/C éch. except. 5301 4 742 après 31 ans 496 468 après 29 ans 493 11 après 26 ans 483 10 2 ans 399 après 25 ans A (Éch. exceptionnel A et B) COLONEL LIEUTENANTCOLONEL CHEF D’ESCADRON après 3 ans avant 3 ans 820 782 après 19 ans après 2 ans après 2 ans avant 2 ans 782 755 (Éch. spécial) 716 688 650 après 2 ans après 2 ans avant 2 ans 611 577 544 après 9 ans après après après après avant 29 26 24 22 22 ans ans ans ans ans LIEUTENANT après 21 ans après 16 ans après 11 ans après 6 ans avant 6 ans SOUSLIEUTENANT après 15 ans après 5 ans avant 5 ans après après après avant 2 2 2 2 ans ans ans ans après 2 ans après 2 ans après 1 an après 1 an avant 1 an 577 (Éch. spécial) 562 544 513 482 459 471 459 436 419 399 474 après 23 ans après 21 ans après 9 ans après 7 ans 46 Gendarme Année de services militaires 415 B après 5 ans CAPITAINE INDICES MAJORÉS GRADES 464 après 20 ans après 17 ans 464 440 475 457 437 9 2 ans 389 428 8 2 ans 378 419 7 2 ans 372 6 2 ans 363 5 2 ans 345 4 2 ans 323 3 2 ans 306 460 457 445 après 15 ans 431 avant 15 ans 419 437 419 404 après 13 ans 437 419 404 386 après 10 ans 419 404 386 372 après 7 ans 404 386 372 356 2 2 ans 285 après 5 ans 386 372 356 342 1 2 ans 270 après 3 ans 372 356 342 327 avant 3 ans 356 342 327 314 S.C. Élève 275 275 gendarme (1) Échelon exceptionnel : 11 % de l’effectif budgétaire du grade de major. (2) Ancien échelon exceptionnel: en voie d’extinction. 397 368 348 47 48 Grille indiciaire des sous-officiers et brigadiers-chefs des CSTAGN Grille indiciaire des sous-officiers et brigadiers-chefs des CSTAGN classés à l’échelle de solde n° 3 classés à l’échelle de solde n° 2 49 pour les officiers du corps technique et administratif de la Gendarmerie nationale : Grille indiciaire des volontaires dans la gendarmerie (aspirants issus du volontariat et gendarmes adjoints) Tableau récapitulatif des soldes – Célibataire en zone de résidence 0 % – Avec TAOPC GRADE DÉTENU BRIGADIER BRIGADIER-CHEF MARÉCHAL DES LOGIS ASPIRANT pour les sous-officiers des CSTAGN : •57 •56 •50 •45 SOLDE NETTE (en euros) 841,85 € 867,33 € 905,42 € 943,65 € 975,26 € GENDARME ADJOINT •62 ans pour les officiers généraux ; •60 ans pour les autres officiers. ans ans ans ans pour pour pour pour Blessés et tués en service OFFICIERS DE GENDARMERIE Général d’armée Général de corps d’armée Général de division Général de brigade Colonel Lieutenant-colonel Chef d’escadron Capitaine, lieutenant et sous-lieutenant 61 61 61 59 58 57 56 55 56 ans SOUS-OFFICIERS DE GENDARMERIE Major Adjudant-chef Adjudant Maréchal des logis-chef Gendarme Colonel Lieutenant-colonel Commandant Capitaine, lieutenant et sous-lieutenant 60 60 58 56 ans ans ans ans Major Adjudant-chef Adjudant Maréchal des logis-chef Maréchal des logis 56 55 47 42 42 ans ans ans ans ans SOUS-OFFICIERS DES CSTAGN majors ; adjudants-chefs ; adjudants ; maréchaux des logis-chefs et maréchaux des logis. Ces nouvelles limites d’âge entreront en application de manière progressive. Limites d’âge OFFICIERS DU CTAGN les les les les ans ans ans ans ans ans ans ans Blessés en service au cours d’une agression* Années Officiers Sous-officiers Réservistes 2003 2004 11 888 14 1018 2005 21 1121 CONTINGENT VOLONTAIRES TOTAL 4 147 1 050 7 155 1 194 18 187 1 347 55 ans (*) Source: DGGN - SOE Au 1er juillet 2005, date d’entrée en vigueur du nouveau statut général des militaires, les limites d’âge seront portées à : pour les officiers de gendarmerie : • 58 ans pour les officiers généraux (avec possibilité d’un maintien en 1re section jusqu’à 61 ans) et les colonels ; • 57 ans pour les autres officiers. Tués en service* Années Officiers Officiers Sous-officiers Sous-officiers de GIE CTA de GIE des CSTAGN CONTINGENT VOLONTAIRES TOTAL 2001 0 0 3 0 0 1 4 2002 0 0 10 0 0 0 10 2003 0 0 0 0 0 0 2004 0 0 0 0 0 0 2005 0 0 1 0 0 1 (*) Source: DGGN - SRH pour les sous-officiers de gendarmerie : • 57 ans pour les majors ; • 56 ans pour tous les autres sous-officiers. 50 51 Principaux équipements de la gendarmerie réalisés en 2005 PULSAR : est la modernisation du système d'information BB2000. NATURE DES ÉQUIPEMENTS STATS: le projet STATS vise à rénover le système de consultation des statistiques de service de la gendarmerie dans les domaines de la délinquance, des infractions, de l'accidentologie et de l'activité des unités. ICARE : le fonds documentaire ICARE est l'outil de rédaction des procédures au profit des unités. MOBILITÉ CARCOIS : le projet CARCOIS (Convergence des Applications de Recherche et de Contrôle des Objets et Individus Signalés) consiste à une refonte des fichiers judiciaires de recherches. C O G- Rens: le projet COG-Rens a pour objet la modernisation technique des centres opérationnels et l'instauration d'un système d'information et de communication des renseignements d'ordre public et de défense. ARMEMENT Les services Les services recouvrent les messageries, qu'elles soient interpersonnelle, organique ou interarmées (MUSE) mais aussi le mémorial, l'annuaire et les sites d'informations accessibles par l'intranet de la gendarmerie. MUNITIONS OPTIQUE PROTECTION MUSE : la Messagerie Universelle SécuriséE sera le système de transmission sécurisée de messages du ministère de la Défense. Messagerie organique : la messagerie organique est le vecteur des flux d'information de commandement propre à la gendarmerie pour le domaine sensible. Les moyens SIC MATÉRIELS TECHNIQUES Matériels Dotation 2005 Prévision 2006 Nombre de postes RUBIS 37500 200 Nombre de relais RUBIS 620 1 Nombre de TIE 3 500 3 500 Nombre de postes CORAIL NG 5 000 500 4 300 en fonction Nombre de PABX des créations d’unités 56 Nombre de micros fixes 60000 12000 Nombre de micros portables 11500 3 500 HABILLEMENT Véhicules automobiles Voitures d’autorités et voitures routières de liaison Voitures de brigade Motocyclettes Voitures routières de police de la route Voitures rapides d’interventions Voitures routières de police judiciaire Véhicules utilitaires routiers Véhicules de transport de détenus Véhicules de transport GM 9 places Véhicules logistiques GM Véhicules de transport de chiens Nautique Embarcations Armes de poing Armement Pistolets mitrailleurs Fusils de précision Munitions fusils Munitions armes de poing Munitions Munitions de maintien de l'ordre Grenades autopropulsées Optique Moyens de vision nocturne Gilets pare-balles à port discret Gilets pare-balles à port apparent Casques de maintien de l’ordre G3 Moyens de Conteneurs lacrymogènes protection Cartouches filtrantes Tenues NRBC Boucliers de maintien de l’ordre Éthylotests chimiques Éthylotests embarquables Matériels de Cinémomètres à mesure dans l’axe-laser sécurité Panneaux de signalisation et systèmes d’éclairage routière et Systèmes d’arrêt de véhicules (herses) de police Mallettes de police judiciaire - modèles divers judiciaire Audiovisuel Ethylotests (camescopes, chimiques vidéoprojecteurs) Appareils photographiques Tenues de service courant Tenues de maintien de l’ordre Habillement Tenues motocyclistes Tenues montagne Tenues de combat bariolées Casques motocyclistes Paires de gants pour motocyclistes Équipements Paires de bottes pour motocyclistes Paires de gants de maintien de l’ordre de protection Équipements de protection au MO (bras, pelvienne) Jambières de maintien de l’ordre Paires de gants montagne COMMANDES 2005 COMMANDES 2006 42 2249 408 52 65 71 48 43 248 95 37 0 34000 4500 300 1909065 7278500 61925 14000 366 0 100 0 22000 4680 1650 667 2800000 380 554 5070 0 4521 165 799 85000 12627 1345 3239 32700 3856 7800 1432 11850 10000 5000 2500 300 2029 442 126 2 129 88 19 264 173 25 2 20000 4500 221 2870000 13100000 69000 15000 200 23000 4650 5000 0 22500 0 1176 1500000 380 199 4305 1600 4694 355 5791 14500 5000 5500 1006 2000 600 2099 1044 924 731 500 814 (prévision) 57 , Conclusion Parc immobilier de la gendarmerie E PARC IMMOBILIER de la gendarmerie se distingue de celui des autres administrations de l'État en raison de son importance (4 099 casernes), de sa spécificité (79 196 logements), de la dualité de son régime juridique (domanial et locatif au sens large) et de la dispersion de ses unités sur le territoire de la République (principe d'une brigade par canton). L Situation 2005 Casernement Répartition Métropole Outre-mer Totaux Domaniaux 579 162 741 Locatifs 3 332 26 3 358 4 099 Logements* Répartition Métropole Outre-mer Totaux En caserne 60 037 1 629 61 666 Hors caserne 16 235 1 295 17 530 près de neuf siècles, la Gendarmerie nationale poursuit sa mission de service public qu’elle exerce aujourd’hui sur 95 % du t e r r i t o i re où réside 50 % de la population. D EPUIS Évoluant au rythme de la société, elle adapte sans cesse son organisation pour répondre au mieux aux missions toujours plus diversifiées qui lui sont confiées et met en œuvre les méthodes et les moyens les plus modernes pour lutter contre l’insécurité routière et la délinquance. Ainsi, un effort important a été entrepris depuis une quinzaine d’années pour re n d re encore plus performantes les investigations criminelles. C’est également à cette fin qu’ont été clarifiées, depuis 2002, les zones d’action des deux forces de sécurité intér i e u re, systématisées les missions de sécurité publique générale des e s c a d rons de gendarmerie mobile en zone gendarmerie et créées les communautés de brigades. L’efficience de l’institution continue, bien entendu, de reposer essentiellement sur la valeur de ses personnels (initiative, compétence, adaptabilité, conscience professionnelle, sens du devoir et esprit de sacrifice). La motivation des militaires de la gendarmerie et leur engagement déterminé au service du public ont permis en 2005, pour la troisième année consécutive, de faire reculer la délinquance. En effet, si en 2005, les crimes et délits ont chuté de 2,67 % par rapport à 2004 en zone gendarmerie, le recul par rapport à 2002 est de 12,08 %. Les résultats tangibles enregistrés dans les domaines de la lutte contre l’insécurité publique et ro u t i è re ont ainsi permis d’inverser positivement la tendance et d’améliorer le sentiment de sécurité en zone gendarmerie. 79 196 (*) seuls les logements familiaux sont comptabilisés dans cet état. 58 59