Gustaaf Daemen: “DAS demeure un havre de stabilité”
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Gustaaf Daemen: “DAS demeure un havre de stabilité”
Protection juridique Assurances Interview Gustaaf Daemen: “DAS demeure un havre de stabilité” “Solvency II a eu pour effet que certains petits assureurs sont fusionnés avec le grand conglomérat. Et c’est bien regrettable. Surtout pour le client.” U ne croissance supérieure à 5,5% et un encaissement qui dépasse les 90 millions d’euros: chez DAS, les affaires marchent. “Notre stratégie reste la suivante: faire disparaître du marché les petites Protection juridique qui servent de strapontin à d’autres assurances,” explique Gustaaf Daemen, le CEO de DAS qui préside par ailleurs l’ACAM et la division Protection juridique d’Assuralia. Nous nous sommes entretenus avec lui également de Solvency II et des projets de notre ministre de la Justice Koen Geens. EFFET PERVERS L’Association des Compagnies d’Assurance Moyennes (ACAM) regroupe les assureurs spécialisés et d’importance moyenne afin de leur permettre d’échanger des informations et des expériences et de donner davantage de poids à leurs points de vue spécifiques. L’association a programmé un lunch-causerie à la mimars, avec la participation de la Banque Nationale. Ce n’est pas un hasard. Les assureurs ont pour la première fois fait rapport de leur ratio Solvency II. Dès la fin de cette année, ce ratio doit également être publié. “Nous voulons savoir comment les choses se présentent,” confie Gustaaf Daemen. Nous espérons que la Banque Nationale va nous dire que les petites et moyennes compagnies ont bien franchi le cap.” Qu’en est-il de l’application d’un principe de proportionnalité, demandons-nous à notre interlocuteur. “La question reste posée, bien entendu,” souligne Gustaaf février 2016 Gustaaf Daemen, CEO DAS Daemen. “Par la voix de l’ACAM et d’Assuralia, nous demandons à la Banque Nationale d’appliquer le principe de proportionnalité aux contraintes qu’impose Solvency II, de les différencier en fonction de la taille et du profil de risque de chaque assureur. Au sein de la Banque Nationale, on se montre bienveillant, mais on nous dit en fin de compte que les règles sont ce qu’elles sont et qu’elles s’appliquent à tous.” Solvency II a comme objet la protection du consommateur. “J’en suis moi aussi un ardent partisan,” professe Gustaaf Daemen. “Je suis un optimiste né. Pour moi, le verre est toujours à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Solvency II nous a incités à nous organiser de manière encore plus professionnelle et plus efficace, à revoir la structure de notre organisation, à poursuivre l’amélioration de notre gouver- nance. Ce sont tous des excellents objectifs, je n’ai rien à y objecter. Toutefois, tous comptes faits, la directive Solvency II n’en a pas moins un effet pervers. Le problème, c’est qu’elle est le produit des expériences négatives vécues lors des crises financières et qu’elle ne s’inspire quasiment que du souci d’éviter celles-ci. Tout est réglé du point de vue de la protection financière du client. On peut comprendre les exigences minimales de capital, cela va sans dire, mais certaines limitations assignées à votre politique d’investissement ont des effets secondaires négatifs. Les procédures et le reporting qu’elles impliquent requièrent des connaissances spécialisées et dès lors du personnel qualifié. Tout cela coûte cher. Pour les acteurs de carrure plus réduite, certaines de ces obligations sont disproportionnées. Dans certains grands groupes, la solution de facilité consiste souvent à incorporer ces petits acteurs 19 Protection juridique Assurances dans leur grand conglomérat. On intègre le petit assureur dans un grand ensemble, et finis les soucis. Résultat: dans notre branche, je peux désormais compter les assureurs spécialisés sur les doigts de la main. La solution la plus aisée est celle que plus d’un groupe adopte. Par conséquent, Solvency II réduit la liberté de choix du client. Est-ce que cela bénéficie au consommateur? Bien sûr que non. Ce n’était pas l’intention, me semble-t-il.” Un choc “Lorsque vous considérez notre activité de protection juridique, vous constaterez que nous avons déjà démontré notre capacité à encaisser les coups les plus rudes et à y survivre. Nous n’avions pas besoin de Solvency II pour y parvenir, Solvency I suffisait,” note Gustaaf Daemen. “Je parle de la perception de la TVA sur les honoraires des avocats. Imaginez: du jour au lendemain, tous les sinistres en cours coûtent à un assureur 21% plus cher. Sans qu’il ait encais- sé aucune prime correspondant à l’augmentation. Nous avons travaillé dur durant l’été de 2013. Nous avons adapté nos tarifs sans tarder. Nous avons lancé un appel aux avocats pour qu’ils nous adressent des états intérimaires (que nous pouvions encore traiter sans TVA), et ainsi nous avons limité la casse. Nous n’en avons pas moins enregistré en 2013 une perte de 9 millions d’euros, mais, en 2014, nous avions déjà renoué avec les bénéfices. Avec le recul, je reconnais volontiers que ce prélèvement de la TVA sur les honoraires a joué aussi en notre faveur. Car au particulier son avocat coûte aussi 21% de plus. Un argument de plus sur lequel le courtier a pu s’appuyer pour faire la promotion de la Protection juridique.” Biodiversité Gustaaf Daemen exerce depuis trentecinq ans dans le secteur, et est dès lors en mesure de se livrer à des comparaisons. “Tout au long de notre histoire, on a tou- jours assisté à une sorte de compétition entre deux visions de la branche. Dans la vision allemande, le prestataire de protection juridique devait être indépendant, et cette indépendance devait se fonder sur un ancrage solide. Le modèle français prêchait le contraire. La protection juridique était intégrée au reste de la garantie, la prime était perçue en même temps que celle à payer pour la RC, et les dossiers de sinistres étaient gérés au sein du même département par les mêmes personnes. Cette situation conflictuelle a été résolue par la Directive de 1987, laquelle ouvre trois possibilités d’organisation de la protection juridique. La première l’organise au sein d’une compagnie indépendante, donc suivant le modèle allemand. La deuxième, en tant que division distincte d’un autre assureur, mais totalement séparée des autres branches RC et Non-vie et selon une tarification séparée, de même qu’un chapitre distinct du contrat. La troisième possibilité consiste à laisser le libre choix absolu de l’avocat dès l’ouverture du dos- monKEY.be Simulateur successoral Calcul à la fois rapide et correct des droits de succession et des frais de donation Calcul des droits de succession grandement simplifié. Vous vous connectez, vous complétez les données de votre dossier et vous obtenez immédiatement le calcul correct. Mises à jour automatiques après les changements législatifs. Avec la justification de toutes les étapes Disponible en ligne en toute sécurité. intermédiaires. 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Ces dernières années, nous avons vu disparaître progressivement cette belle biodiversité. Solvency II menace d’accélérer encore cet appauvrissement.” “Je regarde autour de moi, et que dois-je constater? Que c’est avant tout la solution de facilité qu’on a retenue pour satisfaire aux exigences de Solvency II. C’est bien dommage, surtout pour le client. Ce sont en effet les assureurs Protection juridique typiquement indépendants qui introduisent les innovations et qui fixent les standards de qualité et d’exhaustivité. Il faut espérer qu’on parvienne à garder le cap en dépit des vents contraires et que les Protection juridique, parts de marché. Part de l’encaissement 2013 PJ Vie Privée, PJ Auto et PJ Entreprises entre assureurs spécialisés et assureurs non spécialisés Source: Assuralia suis entré en fonction comme CEO, en 2003, DAS réalisait un encaissement de 25 millions d’euros. Nous occupions alors une centaine de personnes à temps plein. “ DAS est leader du marché sans pour autant commettre des folies. Il le doit à la solidité de sa vision et à la stabilité de sa stratégie. L’assureur autonome procure aux clients la meilleure protection juridique. ” bureaux de règlement de sinistres pourront continuer à évoluer eux aussi dans cette direction et en obtiennent les moyens. A défaut de quoi le secteur pourrait bien connaître des lendemains amers.” CROISSANCE DAS continue à conquérir des parts de marché. “L’an dernier, l’encaissement a progressé de 5,5%, alors que, sans nous, le marché plafonnait à 4%. Nous clôturons l’exercice sur un bénéfice voisin de 5,5 millions d’euros, y compris les résultats financiers. Nos affaires marchent. Lorsque je 22 En 2015, nous avons atteint un encaissement de 90,2 millions d’euros et nos effectifs étaient de 225 personnes. J’ai toujours connu comme CEO un flow positif, je n’ai jamais été contraint de restructurer et je n’ai jamais dû sacrifier d’emplois. Un encaissement de 90 millions d’euro reste peu de chose comparé à l’encaissement total Non-vie des grands groupes. Mais il suffit à attirer à nous les qualifications spécialisées que réclame Solvency II.” “D’un point de vue historique, DAS Belgique n’était capitalisée qu’à un niveau relativement bas. Notre branche n’est pas non plus à classer dans la catégorie à haut risque. Nos interventions restent circonscrites dans certaines limites que nous connaissons bien. Dans le cadre de Solvency II, nous avons toutefois eu besoin de fonds complémentaires. En décembre 2015, notre capital a été porté de 9 millions d’euros à 20,5 millions. Notre maison-mère, le groupe allemand Ergo, luimême filiale de Munich Re, a foi dans ce que nous faisons et dans la manière dont nous le faisons.” LA VOIE EST TRACéE DAS poursuit le cours imperturbable qui lui est propre. La compagnie est un havre de stabilité, se flatte Gustaaf Daemen dans un message à destination des courtiers. “Il en est ainsi tel que cela a toujours été et que cela continuera d’être. Nous avons une réputation excellente sur le marché. Lorsque vous demandez à un courtier de vous recommander une marque d’assureur Protection juridique, la nôtre est la première à venir à l’esprit de deux courtiers sur trois. Benthurst a mesuré notre Net Promotor Score, et celui-ci se monte à 53. Cela signifie qu’auprès des courtiers, qui sont en définitive nos clients, nous avons 53 points de pourcentage de février 2016 promoteurs de plus que de critiqueurs. C’est un cas unique sur le marché. Beaucoup d’assureurs se retrouvent largement au-dessous de zéro. Le score moyen sur le marché belge est de -16.” cation de votre intervention. Au cours de ce contact, vous pourrez en apprendre plus sur lui, découvrir ses nouveaux besoins, et ainsi, qui sait, adapter son package d’assurances.” “DAS est leader du marché sans pour autant commettre des folies. Il le doit à la solidité de sa vision et à la stabilité de sa stratégie,” rappelle Gustaaf Daemen. “L’assureur autonome procure aux clients la meilleure protection juridique. Les citoyens commencent à réclamer des polices combinées, qui ne couvrent pas que le risque de circulation, mais encore d’autres domaines du droit: litiges consuméristes, droit du travail et droit social, litiges liés à l’habitation familiale et à la seconde résidence, au droit fiscal, etc. Le courtier l’a bien compris et il en parle à son client. La Protection juridique est pour le courtier un produit incomparable lorsqu’il s’agit de faire apprécier à ses clients la valeur ajoutée par ses conseils. Beaucoup de clients n’expérimentent auprès de leur courtier que des moments de contact à connotation négative. Ses meilleurs clients, ceux qui n’ont jamais de sinistres, ne reçoivent de lui que ses avis d’échéance. Certains courtiers objecteront peut-être: ‘Une protection juridique, je ne tiens pas à en vendre, car si je le fais les gens viendront avec leurs problèmes’. Je réponds à cela: ‘Soyez heureux d’entendre le client vous faire part de ses problèmes.’ Voilà au moins un moment de contact positif où vous lui montrez la vraie signifi- “Notre stratégie reste la suivante: faire disparaître du marché les petites Protection juridique qui servent de strapontin à toute une série d’autres assurances,” poursuit Gustaaf Daemen. “Ces petites assistances juridiques représentent plus de la moitié du volume de l’encaissement du marché belge de la Protection juridique. Pour le reste, notre principale intention est de continuer à optimaliser nos conditions contractuelles. Nous vérifions en permanence si ce que nous offrons reste suffisant. Non pas en nous livrant à une sorte de surenchère: nous n’allons pas offrir un plafond de garantie de 130.000 euros si notre concurrent en prévoit un de 125.000. Si la couverture paraît répondre suffisamment aux besoins, nous n’y touchons pas. Mais nous suivons le marché et, là où se manifeste une demande, nous examinerons ce que nous pourrions faire pour améliorer la garantie. Bien des choses évoluent et appellent une solution adaptée. Qu’on songe notamment au concept de ‘famille’. Comment devons-nous, prestataires d’assistance juridique, traiter la coparentalité, les nouveaux ménages recomposés? Comment assurer les enfants qui viennent loger chez vous le week-end? Les besoins des indépendants et des professions libérales évoluent eux aussi. A un bon nombre de risques autrefois exclus, nous pouvons peut-être proposer aujourd’hui une solution, si pas à travers la couverture des frais de procédure et d’avocat, au moins via le règlement extrajudiciaire du litige, l’A.D.R., la médiation, l’arbitrage. Ou en prévoyant une offre de services complémentaires associée au contrat. Car à nos yeux, les services complémentaires, nécessairement, resteront couplés à une police d’assurance. Nous sommes des assureurs. Nous n’allons donc pas proposer ces services séparément. D’ici quelques mois, nous nous apprêtons d’ailleurs à élargir sensiblement notre éventail de services. DAS Service Box va voir le jour. Je ne peux toutefois pas vous en dire plus actuellement.” KOEN GEENS Ce que Gustaaf Daemen consent par contre à commenter, c’est l’initiative du ministre de la Justice Koen Geens visant à promouvoir la résolution des litiges en dehors des tribunaux. Un meilleur accès à la protection juridique jouerait un rôle de choix dans ses projets. Ces derniers mois, on a évoqué dans le milieu des entreprises concernées l’octroi d’incitants fiscaux à la souscription, voire l’instauration d’une obligation de souscrire une assurance Protection juridique. Gustaaf Daemen, qui préside la division Protection juridique d’Assuralia, est donc l’un des premiers interlocuteurs concernés par ces pourparlers. “Les contacts se poursuivent. On doit se revoir au mois de février,” annonce Gustaaf Daemen. “Ensuite, je pourrai vous faire un état de la situation... En 2004, la ministre de l’époque, Laurette Onkelinx, avait déjà tenté de lancer une protection juridique spéciale globale, à laquelle étaient attachées des conditions minimales. La formule ne pouvait coûter au maximum que 12 euros par mois, soit 144 euros par an. Elle n’a pas rencontré le succès attendu. Les conditions du ministre étaient d’une formulation malencontreuse. Les montants garantis étaient peu élevés, parfois si peu qu’une exclusion aurait été préférable. Les rehausser aurait rendu la prime trop élevée. On s’est trouvé dans une sorte d’impasse. Le ministre février 2016 23 Assurances Protection juridique Cette proposition requiert néanmoins l’adhésion des avocats. Ce qui présuppose que les barreaux francophone et flamand parviennent à s’entendre sur la question. La balle est à présent dans le camp des avocats.” Geens a proposé de reprendre cette ancienne ‘police’ comme point de départ et d’en étendre les couvertures. Dans la mesure du possible, elle devrait ainsi couvrir les problèmes liés à une construction et les problèmes de divorce. Or, ces derniers ne sont pas, sur le plan de la technique de l’assurance, si faciles à traiter. C’est d’ailleurs pourquoi les problèmes de la construction et les divorces restent toujours exclus dans les conditions de l’actuelle assurance Protection juridique. Entre 60 et 70% des personnes qui se lancent dans une construction immobilière sont confrontés à des difficultés et entrent en conflit, que ce soit avec un entrepreneur ou avec l’architecte. Si ces problèmes étaient couverts par une assurance, il en résulterait une nouvelle augmentation du nombre des litiges, car il n’y a pour ainsi dire pas de construction nouvelle sans malfaçons. Par ailleurs, en tant que maître de l’ouvrage, vous n’avez intérêt à souscrire une telle assurance que durant la brève période des travaux. Comment traiter cela sur le plan de la technique d’assurance? Assurer les risques de construction signifie déjà une augmentation sensible de la prime. Les assurés locataires ou les personnes âgées devraient pour bien faire contribuer eux aussi. Des questions analogues se posent en ce qui concerne l’assurance des coûts d’un divorce. Pour chaque couple assuré, ce sont deux dossiers de sinistre qu’il faut ouvrir et dont il faut prendre en charge le double coût. Combien de temps dure 24 une procédure de divorce? Certains problèmes de divorce impliquant des enfants peuvent durer des années, voire des décennies.” “Quant à nous, nous avons toujours défendu la piste des incitants fiscaux. Une déduction fiscale de la prime d’une assurance Protection juridique étendue la ren- “Certains représentants de barreaux se montrent disposés à réfléchir dans cette direction. En contrepartie, cependant, ils argumentent en faveur d’un rôle plus important confié aux avocats dans ce système. Les avocats pourraient, sur simple demande, intervenir dès le règlement amiable. D’expérience, nous savons toutefois que certains avocats restent très étroitement focalisés sur le tribunal. Du point de vue de l’assurance Protection juridique, mais également du point de vue de l’intérêt du client, nous sommes partisans du règlement extrajudiciaire, plus rapide et plus favorable aux intérêts du client. Nous réglons aujourd’hui par cette voie trois quarts de nos dossiers. Un équilibre est à trouver entre le monopole de la plaidoirie devant le tribunal, dont dispose le barreau, et toutes les possibilités que nous avons en tant qu’assureurs de pro- “ Le barreau a le monopole de la plaidoirie. La protection juridique peut pratiquer la médiation et le règlement amiable. Dès qu’on rompt cet équilibre, l’effet sur les coûts est immédiat. ” drait déjà beaucoup plus abordable pour le citoyen moyen. Cet incentive constituerait également un argument de vente supplémentaire pour le courtier, analogue à celui qui joue dans le cas de l’épargnepension.” “Le ministre a également émis la proposition d’introduire une ‘barémisation’ des honoraires d’avocat. On aurait ainsi une espèce de barreau conventionné, semblable aux prestataires de soins de santé qui acceptent de se conventionner. Tout cela devrait rendre la matière plus transparente et dès lors plus aisée à assurer. tection juridique de régler le cas à l’amiable. Dès qu’on porte atteinte à cet équilibre, l’effet sur les coûts est immédiat. Nous devons espérer que le bon sens triomphera et qu’on ne perturbera pas cet équilibre complexe, si typiquement belge. Ceci étant dit, je voudrais ajouter en guise de conclusion qu’en tant qu’assureurs Protection juridique, nous n’avons aucune intention de renoncer à notre rôle sociétal. Au contraire, nous sommes prêts, au profit du citoyen, à collaborer à une amélioration de l’accès au droit.” Hans Housen février 2016