Introduction à la Radiodiffusion aux tournants des siècles

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Introduction à la Radiodiffusion aux tournants des siècles
GROUPE DE RECHERCHES ET D'ETUDES SUR LA RADIO
Introduction à la Radiodiffusion aux tournants des siècles
André-Jean Tudesq
Professeur émérite Université de Bordeaux
[email protected]
Cet article a été publié pour la première fois dans les actes du colloque La radiodiffusion aux
tournants des siècles. Pour le citer, veuillez utiliser les références suivantes : Tudesq (André-Jean),
« Introduction à la radiodiffusion aux tournants des siècles », pp 11-15, in La radiodiffusion aux
tournants des siècles, textes rassemblés par Bernard Wuillème et Jean-Jacques Cheval, Lyon :
Edition de l’Université Jean Moulin Lyon 3, 263 p.
Introduction à la radiodiffusion aux tournants des siècles
Cet article figure l’introduction à la publication des actes du colloque La radiodiffusion aux tournants
des siècles.
Mots-Clés : Introduction, Radio, Histoire, Mondialisation, Disparité, Développement, Crédibilité, Proximité
INTRODUCTION AT RADIO BROADCASTING AT THE TURN OF THE CENTURIES
This article is the introduction to the publication of the acts of the conference Radio broadcasting at the
turn of the centuries.
Keywords: Introduction, Radio, History, Globalization, Disparity, Development, Credibility, Proximity
INTRODUCCIÓN A LA RADIO A LO LARGO DE LOS SIGLOS
Este artículo figura la introducción a la publicación de los actos del coloquio La radio a lo largo de los
siglos.
Palabras Claves: Radio, Historia, Mundialización, Disparidad, Desarrollo, Credibilidad, Proximidad
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C'est une lourde responsabilité d'introduire ces journées d'étude sur « La radio au tournant des siècle », alors
que je suis davantage du siècle passé et que le GRER et plus encore l'IREN auquel il participe recherche surtout
ce qu'est et ce que peut être la radio aujourd'hui et demain.
La radio au tournant des siècles, c'est en même temps la radio au tournant des continents. Non seulement
c'est le média le plus répandu dans le monde, celui qui s'est mondialisé le premier, dés sa naissance, c'est aussi
celui qui présente le plus de diversité, les plus grandes disparités et qui - en raison de ses aspects divers et
parfois opposés - rentre mal dans les modèles théoriques.
En France et dans le monde occidental- et c'est sans doute pourquoi la radio a été moins étudiée - la presse et
la télévision occupent davantage le champ médiatique. Le poste de radio, possédé à trois ou quatre exemplaires
dans beaucoup de familles, est devenu un accessoire de la vie quotidienne, tellement familier, accompagnant
différents moments de la journée, qu'il n'a pas le caractère dominant qu'a pris le téléviseur. Mais dans une
grande partie du monde, pour beaucoup d'habitants d'Amérique, d'Amérique du Sud ou d'Asie, surtout pour les
populations rurales, c'est un objet coûteux ; nous autres, pays riches, ignorons ce que peut représenter en temps
de travail, le prix des piles pour un transistor.
Les disparités entre les radios, que ce soit au niveau de leur statut, de leurs émissions ou de leurs publics, sont
d'abord géographiques, entre les pays, ceux qui connaissent un large pluralisme radiophonique et ceux qui
n'ont guère que des radios publiques gouvernementales ; au sein des pays aussi, entre grandes villes possédant
plusieurs médias et petites villes ou régions rurales n'ayant souvent accès qu'à une ou deux radios
compréhensibles par leurs habitants. Ces inégalités géographiques sont compensées par la réception de radios
étrangères, mais jouent alors les disparités socio-économiques (les postes recevant les ondes courtes sont plus
chers) et culturelles (la connaissance nécessaire de langues internationales).
Le colloque a déterminé trois grands axes. Le premier est consacré à la technique, réalité première de la radio
qui a toujours influé sur son statut, sur ses émissions, sur ses publics, au gré des mutations des techniques. Un
exemple parmi d'autres : en Europe occidentale et en France en particulier, l'absence de libéralisation et le
maintien du monopole étaient maintenus en prétextant l'absence de fréquences disponibles, la vulgarisation,
tardive, de la modulation de fréquence, rendait l'argument caduque. Les problèmes techniques restent
déterminants et les solutions nouvelles s'imposent de plus en plus rapidement au niveau mondial. C'est le cas
aujourd'hui avec l'adaptation de la radio à Internet, au téléphone mobile et aux SMS.
Les progrès techniques, aussi bien au niveau de l'émetteur qu'au niveau de la réception par les auditeurs ont
réduit considérablement les coûts, permettant ainsi de décupler le nombre des postes émetteurs et le nombre des
récepteurs.
Le nombre des postes émetteurs s’est surtout accru avec la généralisation de la modulation de fréquence.
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Même si le nombre de stations de radio a diminué en Europe entre 1994 et 2000, il s'élève dans le monde, il y
avait 47 776 postes en 2002, dont 30 700 en FM, contre 43 973 en 2000 (1). Ainsi, tandis que les postes à
grande puissance, internationaux ou nationaux, publics ou commerciaux, utilisaient les plus grandes avancées
des télécommunications et de l'informatique, drainant les plus larges audiences (la BBC World estime à 150
millions ses auditeurs et VOA à 94 millions les siens) s'intégrant parmi les grands de l'industrie culturelle, on voit
se multiplier, surtout en Amérique Latine et en Amérique, des radios de proximité, souvent radios
communautaires, en nombre croissant. Au Venezuela, il y en avait 13 en 2002, il y en a 130 autorisées en 2005,
et si l'on compte celles qui émettent sans autorisation, c'est 300 ; au Brésil il y en a 2 300 autorisées, sans
compter des dizaines de milliers sans autorisation. On peut se demander si, dans cette partie du monde, les
radios de proximité n'ont pas joué un rôle important dans les changements et les mouvements politiques des
élections récentes.
Quant aux postes récepteurs, le développement de la télévision ne les a pas empêché de progresser. Même si
les statistiques des postes dans le monde sont approximatives – amenant la BBC dont les estimations étaient les
plus valables, à y renoncer depuis 1997 – le nombre des postes récepteurs dans le monde est passé de 906
millions en 1970 à deux milliards quatre cents millions en 1997 selon l'UNESCO, deux milliards deux cents
quatre vingt deux millions selon la BBC, fin 1996. Il m'a semblé important, au début de ce colloque étudiant la
radio, de rappeler concrètement son importance et sa prépondérance dans le monde par un tableau (Cf. infra).
La progression a été bien plus forte dans les pays du Tiers-Monde que dans les pays industriels (on est passé
toutefois en France par exemple de 25 à plus de 55 millions de postes). Elle a décuplé dans beaucoup de pays,
notamment lorsque les radios communautaires ont proliféré, passant de 60 000 à 570 000 au Mali, de 20
millions à 71 millions au Brésil, mais elle a aussi progressé de 65 à 417 millions en Chine, de 17 à 116 millions
aux Indes (2)
Signe de la généralisation de la radio mais aussi de son moindre intérêt pour les investisseurs qui financent les
sondages, on peut constater une difficulté croissante pour obtenir une appréciation statistique récente de la
répartition des récepteurs radio. Ainsi le rapport sur le développement des télécommunications dans le monde
de 2003 publié par l'UIT, présente une analyse statistique précise de la télévision, des internautes, plus encore
de la téléphonie mobile (3), pour la radio, il y a une estimation des ménages possédant la radio à la date de
2002. Je n'ai pu l'obtenir que pour l'Afrique, avec près de 60% (59,8). 52,7% des ménages en Afrique
subsaharienne disposent de la radio mais avec de grandes disparités (73% en Afrique du Sud ou au Sénégal,
autour de 17% pour l'Angola ou la Somalie). On trouve sur Internet une estimation globale du parc radio
présentée par l'UER à la date du 16 février 2006, s'élevant à 2,5 milliards sans que soient précisées la date et la
source des données (4). Une autre estimation donnée par l'Institut Panos considère en décembre 2003 que la
radio atteint 80% de la population mondiale (5).
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Un deuxième axe interroge la place de la radio dans le développement. Vaste question qui touche aux
émissions, qu'il s'agisse du développement politique et économique en rapport avec l'information et la
transmission de connaissances utiles, du développement culturel évoluant entre tradition et innovation, entre
identité et acculturation, et aussi en ce qui concerne le divertissement.
La place de la radio dans le développement touche aussi le statut de la radio ; longtemps le problème avait
été circonscrit entre radios publiques et radios privées, or le concept de radio publique correspond selon les
pays à des réalités différentes ; il s'est longtemps identifié à des radios étatiques, gouvernementales, c'est encore
le cas de la Chine et de nombreux pays du Tiers-Monde. Les radios publiques s'identifient d'autant plus à des
radios gouvernementales que les pays sont peu démocratiques. On peut même dire que l'ouverture des radios
publiques à une pluralité des opinions, à une expression des oppositions au gouvernement, est un critère de
démocratie. La question des radios publiques, comme celle du service public de la radio, se distingue du rapport
de l'Etat et de la radio car l'Etat est amené à intervenir même dans les systèmes les plus libéraux, comme aux
U.S.A. avec la FCC, pour la répartition des fréquences et les autorisations d'émettre.
La radio publique a été interprétée comme radio d'un service public dans de nombreux pays démocratiques,
ce fut le cas très tôt de l'Angleterre, c'est ce que s'efforce de faire actuellement en France le service public de la
radio et de la télévision. Mais la notion de service public est aussi reprise par des radios privées qui présentent
une gamme de statuts, radios commerciales généralistes ou thématiques, radios religieuses, radios locales, radios
associatives et communautaires dont certains programmes et certaines émissions peuvent correspondre à un
service public.
Ainsi, d'une part la différenciation entre radios privées et radios publiques se nuance et se complique, d'autre
part s'intercalent les radios associatives et communautaires avec des statuts mitigés, plus proches tantôt du privé,
tantôt du public. Elles se réclament du développement, un mot culte, au sens multiple et ambigu, allant de la
propagande à la communication et à l'interactivité. S'agit-il du développement de l'Etat, de la société, de
l'individu et de sa famille, du lieu de proximité ? D'abord entendu au sens de développement économique, il
s'est étendu aux effets sociaux de ce développement (englobant la santé, l'éducation, le niveau de vie) plus
récemment encore au développement politique (avec la reconnaissance des droits de l'homme, l'égalité de la
femme, la démocratie) et au développement culturel. C'est dans les pays en voie de développement que les
radios, radios publiques et radios de proximité consacrent le plus d'émissions aux problèmes du développement
et de la démocratie ; des é missions qu'elles produisent ou des émissions qui leur sont fournies par des
organismes comme l'OMS, l'UNICEF (et diffusée souvent contre rétribution donnée à la radio) ou par des
banques de programmes comme celle de l'Institut Panos pour l'Afrique. C'est parce que ces radios de proximité
sont les plus accessibles par les populations rurales qui représentent encore une majorité de la population dans
beaucoup de pays du Tiers-Monde.
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Ce qui amène au troisième axe du colloque : crédibilité et proximité qui touche davantage les auditeurs, la
réception des émissions sous deux aspects. Toutes les émissions s'adressent aux auditeurs ; il y en a qui
s'adressent à tous les auditeurs potentiels, mais d'autres ciblent des catégories d'auditeurs, soit par leur thème
(par exemple les émissions religieuses), soit par l'âge (émissions enfantines, ou pour les seniors ... ), soit par leur
localisation. Dans ce dernier cas se trouvent les radios de proximité qui peuvent offrir un espace public dans des
émissions où peuvent s'exprimer différentes opinions. Notons que ce n'est pas le cas des seules radios de
proximité ; c'est le cas de toutes les émissions où des auditeurs peuvent intervenir par téléphone ou par Internet,
par exemple l'émission de Radio Monte-Carlo « Les grandes gueules » mais on pourrait citer d'autres exemples
comme « La tribune de Paris », sous la IVème République confrontant des représentants de différentes opinions
au niveau national.
Les radios de proximité peuvent présenter un espace commun, orienté vers des problèmes plus concrets,
pesant sur des solutions possibles locales et immédiates. C'est la raison pour laquelle elles se multiplient dans de
nombreux pays du Tiers-monde, en tant que média moins coûteux que la télévision et plus accessible que la
presse écrite, encouragées par une coopération extérieure. Les radios communautaires sont vivantes et
dynamiques lorsqu'elles s'appuient sur des associations, elle reflètent une vie communautaire dans laquelle
l'individu s'exprime, souvent, moins en tant que personne libre de toute subordination, que comme membre
d'une communauté ; elles peuvent aussi connaître des dérives. Il n'y a pas de liberté sans risque et la proximité
n'est pas une garantie d'une plus grande crédibilité. Tout comme les autres radios, les radios de proximité
peuvent manipuler les esprits, désinformer, accentuer les conflits, être un obstacle à l'innovation si elles ne
trouvent pas un équilibre entre tradition et modernité.
Un deuxième aspect de ceci concerne les médias comme acteurs de la vie internationale – un rôle accentué
par la mondialisation, mais existant déjà antérieurement. Peuvent-ils présenter un espace public européen ? La
question nécessite une distinction préalable avant d'être étudiée. Les sciences sociales (et les é tudes sur la radio
s'y rattachent) courent toujours le risque d'être instrumentalisées, la différence est souvent peu marquée entre
épistémologie et idéologie. Etudier si la radio peut présenter un espace public européen, en d'autres termes si
des émissions permettent des échanges d'idées, de connaissances, ou des affrontements, aboutit à un constat, à
décrire une situation, à la comprendre, voire à l'expliquer tout en se gardant d'être instrumentalisé au profit
d'une conception de l'Unité Européenne plus que d'une autre. Peut-il exister un espace public européen à la
radio ? Le problème se pose sous deux aspects ; les émissions consacrées à d'autres pays d'Europe que celui de
la station émettrice, surtout lorsque ces émissions introduisent des questions d'auditeurs, il s'agit là,
principalement, d'apprécier l'information donnée et demandée en vue de préciser et d'enrichir les
connaissances des auditeurs d'un pays sur un autre pays. L'autre aspect concerne les émissions dans lesquelles
interviennent des représentants de plusieurs pays sur des questions concernant l'Union Européenne. Dans les
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deux cas, pour qu'on puisse parler d'un esprit public ou d'un esprit commun européen, il faut qu'il y ait
confrontation de plusieurs opinions.
Il existe d'autres approches, plus indirectes, par exemple la part des informations sur les autres pays
européens et sur l'UE dans les journaux parlés est-elle stable, en augmentation ou en déclin d'une année à
l'autre. On pourrait aussi rechercher les liens qui peuvent exister (jumelage ou autre) entre des radios de
différents pays. Dans tous les cas, l'attitude de l'auditeur diffère selon qu'il est considéré (et qu'il se considère
lui-même) comme un consommateur, un simple usager, un associé, un citoyen ou un militant.
La mondialisation, qui n'est pas une nouveauté mais qui apparaît comme telle en raison de l'accélération des
communications, ouvre de nouvelles voies à la radio qui la première, parmi les médias, avait ignoré les
frontières. Alors que la télévision homogénéise en développant un modèle dominant, la radio se différencie plus
aisément, ce qui la rend plus difficile à caractériser. Dans ses rapports avec les autres médias, la radio est en
relation ou en opposition tantôt avec la presse écrite pour l'information tantôt avec la télévision, surtout pour le
divertissement, elle est maintenant aussi en concurrence avec Internet pour l'écoute de la musique dans les pays
développés.
Le cinéma et la télévision ont imposé la domination de l'image depuis la deuxième moitié du XXème siècle
accentuant les impressions, mobilisant les émotions. Mais c'est par l'oreille et par la parole que les hommes
communiquent ; à l'époque du téléphone mobile partout présent, la radio a toujours sa place à jouer.
André-Jean Tudesq, Lyon, 2006
Notes
1. CIA World Factbook sur internet
2. UNESCO, Statistic Yearbook 1999 et World Radio-Television Receivers IBA-BBCI996
3. UIT Rapport sur le développement des Télécommunications 2003
4. Site internet de l'UER-EBU, http://www.ebu.ch/fr/
5. Francesca Silvani, The daily Summit, British Council, 10 décembre 2003
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Evolution du parc récepteurs de radio dans le monde (UNESCO et BBC)
Données
UNESCO
Chiffres en
Millions
1970
1990
1997
MONDE
906
2 075
2 432
Afrique
33
116
158
Asie
171
748
900
Amériques
361
711
811
Europe
327
474
531
15
26
31
Océanie
Chiffres en
Milliers
Bénin
Données UNESCO
1970
1990
estimations BBC
1997
85
415
620
Cameroun
300
1 650
2 270
Côte d'Ivoire
550
1 700
2 260
3 000
7 735
18 300
880
3 420
4 400
60
400
570
265
2 000
3 870
Nigéria
2 500
18 700
23 500
Chine
6 500
372 000
417 000
17 000
67 000
116 000
Bolivie
1 800
4 380
5 250
Brésil
2 000
57 000
71 000
Chili
1 400
4 500
5 180
Venezuela
3 800
8 600
10 150
25 000
50 300
55 300
7 000
16 500
20 200
290 000
529 000
5 750 000
RD Congo
Ghana
Mali
Kenya
Inde
France
Pologne
USA
1990
1996
4 000
800
500
6 000
19 000
320 000
65 000
Par comparaison, le parc mondial des téléviseurs est passé de 299 millions en 1970 à 1092
en 1990 et à 1396 millions en 1997 (1341 selon la BBC).
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