"Plein les yeux" Dossier de Presse

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"Plein les yeux" Dossier de Presse
9
e Escales
Brivadoises
Festival
de l’association Musique Sur un Plateau
"Plein les yeux"
du
21 au 28 juillet
2013
Dossier de Presse
CONTACT PRESSE
www.escalesbrivadoises.fr
Gersende Mondani
Directrice artistique
06 86 72 15 81
[email protected]
9
e Escales Brivadoises | "Plein les yeux"
du 21 au 28 juillet 2013
Un festival atypique qui met en parallèle la musique et les arts graphiques
Pour leur 9e édition, les Escales Brivadoises, festival de l’association Musique Sur un Plateau, ce sont :
 "Plein les yeux", un thème qui met en parallèle la musique et les arts graphiques : les œuvres sont mises
en relief par la peinture, le graff, le vitrail … ou encore la projection de chefs d’œuvres révélant le lien
intime entre les grands compositeurs et peintres mondialement connus.
 5 concerts de musique de chambre dans 5 sites patrimoniaux de la Haute-Loire : Brioude, ville phare du
Festival (Basilique Saint Julien, jardins de la sous-préfecture, usine Caillaud-Bourleyre, cinéma Le Paris), et
Lamothe (château privé).
 la participation exceptionnelle du violoniste international Patrice FONTANAROSA lors de l’ouverture
du Festival, pour un duo exceptionnel avec sa fille.
 la programmation de musiciens et d’artistes professionnels reconnus, souvent impliqués au-delà de leur
activité de concertiste dans l’enseignement de haut niveau, et une approche vivante et créative de la musique
classique.
 la tenue d’une Académie de musique pendant le Festival, ouvert aux stagiaires de tous horizons, désireux
de progresser dans leur pratique artistique sous la conduite de professeurs expérimentés.
 des concerts à 21 h et des tarifs attractifs - de 8 à 20 € - pour tous les concerts, réservés à tous les
amateurs de musique désireux de soutenir les ambitions de ce Festival atypique de Haute-Loire.
En d’autres termes, les Escales Brivadoises déploient pour leur 9e édition l’énergie débordante et
communicative ayant impulsé sa création en 2002 par la violoniste Gersende Mondani, sa directrice
artistique, passionnée par l’univers pluri-artistique, convaincue de la complémentarité des arts entre eux et de
la nécessité aussi de donner à mieux connaître les sites les plus emblématiques de la Haute-Loire et du
Brivadois.
Les 9e Escales Brivadoises bénéficient du soutien du Conseil Régional d’Auvergne, du Conseil Général de la
Haute-Loire, et de la Ville de Brioude, et du concours du groupe Allianz, major partenaire.
Basilique Saint Julien
| Brioude
Dimanche 21 juillet 2013
Coups d’archet, coups de pinceaux
 un programme …
… d'œuvres inspirées par le monde merveilleux des contes et légendes : le Violon et le merveilleux.
G. Tartini | Le Trille du diable
H. Wienawski | Légende
H. Berlioz | Rêverie et Caprice
P. de Sarasate | Le chant du rossignol
R. Schumann | l'Oiseau prophète
C. Debussy | La fille aux cheveux de lin
C. Saint-Saëns | La valse de Lucifer
F. Kreisler | Hymne au soleil
F. Kreisler | Chanson Indoue
A. Bazzini | La ronde des lutins
 des artistes …
Patrice Fontanarosa, violon
Stéphanie Fontanarosa, piano
Cladière, aquarelle
Patrice FONTANAROSA, violon
Né à Paris, dans une famille ou l'art est une raison de
vivre, Patrice Fontanarosa montre très tôt l'étendue de son
talent en collectionnant un nombre impressionnant de prix
internationaux. Profondément attaché à la musique, il
obtient par sa présence et sa générosité une indiscutable
unanimité auprès du public qui le fête dès les débuts de sa
carrière.
Membre du trio qui porte leur nom avec sa sœur
Frédérique et son frère Renaud, il fut violon-solo pendant
plusieurs années de l'orchestre National de France
côtoyant ainsi les plus grands chefs d'orchestre de notre
temps: Maazel, Ozawa, Bernstein, Solti, Abbado, Boehm,
etc … Directeur musical de l'orchestre des Pays de Savoie
à sa création, il fut aussi violon-solo de l'orchestre I
Virtuosi di Roma.
Il est aujourd'hui conseiller artistique de l'orchestre Pasdeloup avec qui il partage les valeurs essentielles de
solidarité, de goût pour la beauté et la diversité des répertoires ainsi que membre correspondant de
l'Académie des Beaux-Arts.
Privilégiant le jeu en soliste, il est naturellement l'invité des grands orchestres et festivals internationaux. Il a
enseigné au CNSM de Paris, et est titulaire d'une classe de perfectionnement à la Schola Cantorum,
également à Paris.
Patrice Fontanarosa a reçu en 1995 la Victoire de la Musique du Meilleur Soliste Instrumental pour son
enregistrement Le Violon de l'Opéra (EMI). Egalement chez cet éditeur, sont parus les Romances célèbres
avec le Berliner Sinfonie Orchestra, les Danses Hongroises de Brahms avec le Talich Chamber Orchestra de
Prague, un récital avec Marielle Nordman et le concerto pour violon et orchestre, qui lui est dédié, de Marcel
Landowski, sous la direction de Georges Prêtre. Ce CD lui vaut une nouvelle Victoire de la Musique en
1997. Et récemment, chez Saphir, l'intégrale des sonates pour violon et piano de Brahms en compagnie
d'Emile Naoumoff.
Conscient de l’importance des moyens et des techniques audiovisuels d’aujourd’hui, il est un des premiers à
porter la musique au-delà des salles de concert à travers des expériences originales, comme Violon Passion
au Théâtre des Bouffes du Nord ou Les Danses Hongroises au Cirque d’Hiver.
Patrice Fontanarosa est un musicien du bonheur. Toutes ses déclarations l'attestent, tous ses actes le
prouvent. S'émerveiller et permettre aux autres de s'émerveiller aussi, tel est le service que l'artiste veut
rendre à la société. Mais que l'on ne s'y trompe pas : ce désir de transmettre ce qu'on ressent de fort et de
beau n'est pas gratuit. Ce musicien jouit du bonheur qu'il fait naître chez autrui.
Convaincu que la musique peut accompagner chacun de nous, Patrice
Fontanarosa est l'un des rares artistes à aborder le grand répertoire du
violon dans les cadres les plus variés, avec un désir et une volonté très
nettement affirmés, d'ouvrir au plus grand nombre, les richesses et
émotions de son art.
Parmi les distinctions qui l'honorent: Chevalier de la Légion
d'Honneur, Médaille Vermeille de la Ville de Paris, Officier dans
l'Ordre National du Mérite, Commandeur des Arts et Lettres.
Stéphanie FONTANAROSA, piano
Née dans une famille d'artistes, Stéphanie Fontanarosa commence la
musique à l'âge de trois ans et reçoit une formation très complète en
étudiant à la fois le piano, l'harmonie, l'accompagnement, la musique
d'ensemble et le chant, auprès de Dominique Lenert, Bruno Rigutto,
Michel Béroff, Marie-Paule Siruguet, Christiane Eda-Pierre et Jean
Koerner.
Elle donne des concerts de piano dans de nombreuses villes françaises,
à Lausanne et à Genève pour le cercle Richard Wagner et est l'invitée
des festivals de Saint-Denis, Cziffra à Calvi, Transclassiques ainsi que
de la Nuit des musiciens à Paris.
En 1998, elle part en tournée en Malaisie puis enregistre l'intégrale des sonates pour flûte et piano de Mozart
et accompagne Luciano Pavarotti lors des concerts des 3 Ténors, à Paris, Tokyo, Pretoria et Détroit.
Responsable pendant six ans de la programmation des concerts de l'Académie du Festival de Verbier en
Suisse, Stéphanie Fontanarosa se consacre assidûment à l'accompagnement et travaille désormais au sein des
CNSM de Paris et de Lyon.
La musique est pour elle synonyme de diversité, aussi l'associe-t-elle au théâtre dans L'Auberge de Prague,
une pièce donnée au Théâtre d'Arras, et joue dans L'Ecole des femmes à la Comédie Française durant la
saison 1999-2000.
Le plus grand plaisir de Stéphanie Fontanarosa, son unique but, est de faire de la musique avec tous ceux qui,
comme elle, pensent que cet art est porteur de joie et que la musique
est faite pour tous.
CLADIERE, aquarelle
Peintre régionaliste et portraitiste originaire de Riom, Cladière
entreprend des études au sein de l’Ecole nationale supérieure
d’Architecture de Clermont-Ferrand.
Sa passion pour les arts graphiques la conduit à se former, entre
autres, dans les ateliers des Beaux-Arts de la capitale auvergnate.
Cette admiratrice d’Yves Brayer, de Louis Dussour et de Jaffeux
affectionne tout particulièrement les compositions à l'huile ou à
l'aquarelle, qu’elle expose depuis de nombreuses années à travers
l'Auvergne.
En artiste complète, elle aime le travail des matières et la mise en
espace, et est amenée notamment à réaliser sur commande des
décorations d’intérieur pour les professionnels.
Cladière aborde pour cette soirée exceptionnelle l’univers de la
Musique, avec le plaisir non dissimulé d’une mélomane avertie.
Jardins de la sous-préfecture
| Brioude
Mardi 23 juillet 2013
Reflets de cuivres et de verres
 un programme …
P. Attaignant | Danceries
C. Janequin | Ce moys de may
P. de Manchicourt | Motets
T. Susato | Danserye
J. Obrecht | J'ay pris amour
P. Certon | Entre vous gentilz hommes
G. Dufay | La Belle se sied
G. Binchois | Files a marier
J. Desprez | De tous biens playne
 des artistes …
Capella Menestralis
Liselotte Emery, cornet à bouquin et flûte
Ariane Brückner, chalemie et flûte
Marie Van Custem, dulciane
Adrien Branger, sacqueboute
Véronique Pibarot-Miège, vitrail
CAPELLA MENESTRALIS
Les Alta Capella [Stadpfeifer (all.),
Piffari (it.)] étaient des ensembles
d'instruments à vents présents en
Europe dès le XIVe siècle jusqu'au
XVIe siècle.
Principalement destinés au jeu en plein
air, privilège des grandes cours
princières, les "Alta Capella" tenaient
un rôle de "blason sonore" et
marquaient de leur présence un grand
nombre de circonstances publiques
officielles, rituelles, liées au pouvoir.
A partir du XIVe siècle, on voit
fréquemment dans l'iconographie des
ensembles de hauts instruments,
accompagner les danses et les fêtes.
Le terme Alta Capella date du XVe
siècle et désigne un groupe de deux ou trois chalemies et trompettes ou sacqueboutes qui constituaient un des
standard des ensembles instrumentaux du XIVe au XVIe.
Ce mot est une abréviation d'alta musique (fr.) ou loud music opposé à basse musique, soft music. Les hauts
instruments étaient les chalemies, sacqueboutes, trompettes, percussions, tandis que les bas instruments
étaient flûtes à bec, violes ou vièles, harpes, pslaterion et autres.
Ces ensembles d'instruments à vent comportent en général deux ou trois hautbois de tailles diverses
(Chalemie), et une trompette courbe, à coulisse ou plus tardivement un sacqueboute.
Ensemble à géométrie variable constitué de nombreux instruments à redécouvrir, la Capella Menestralis est
un nouvel ensemble constitué de jeunes musiciens professionnels issus du Département de Musique
Ancienne de la Haute Ecole de Musique de Genève.
Se perfectionnant et se trouvant réuni pour défendre une même cause commune, à savoir, la recherche,
l'interprétation et la re-création de ces magnifiques pages de l'Histoire de la Musique qui nous ont été léguées
à travers de nombreuses sources, images, partitions, patrimoine culturel immatériel.
Véronique PIRABOT-MIEGE, vitrail
Formée au sein du Centre International du Vitrail de Chartres ainsi qu’à
l’Ecole d’Arts Appliqués de la ville de Lyon où elle étudie le dessin,
Véronique Pibarot-Miège se consacre à l’art du vitrail.
Elle fait la rencontre de Michel Sokolov (Vitrail Sokolov Design), maître
verrier auprès duquel elle se perfectionne et fait évoluer sa maîtrise d’une
discipline aux multiples facettes.
En 2010, Véronique Pibarot-Miège crée Versicolor’s, atelier de création au
sein duquel elle acquiert une notoriété.
Le métier de Véronique Pibarot-Miège la fascine par le travail de la lumière
toujours changeante. Elle imagine alors un jeu consistant à la tamiser, la
sublimer, en nuances et contrastes.
Véronique Pibarot-Miège se consacre à la création de vitraux contemporains
pour des particuliers, destinés à orner des fenêtres et miroirs, ou à sublimer la
décoration intérieure, par l’invention d’espaces uniques et personnalisés.
Usine Caillaud-Bourleyre
| Brioude
Vendredi 26 juillet 2013
Concert passerelle | Bombes de sons et de couleurs
 un programme …
… entre créations, reprises et improvisations, voyage dans l’univers de la musique actuelle alliant couleurs
personnelles et sonorités rock, folk ou trip-hop.
 des artistes …
Julia Robert, chant
Lucie Antunes, vibraphone
Cléo Bigontina, basse
Charles Robert, batterie/beat-box
Grégoire Durrande, ingénierie du son
Keymi, graffiti
ROB & THE BIG ANT
Lucie rencontre Julia au CNSM de Lyon.
Altiste à la base, Julia monte sur scène lors d'une soirée, un
micro à la main, pour chanter "Since I've been loving you"
de Led Zeppelin ...
Lucie gardera un souvenir mémorable de cette prestation.
Quatre ans plus tard, elle propose à Julia de chanter sur ses
compositions et de monter un groupe ...
Celle-ci accepte.
C'est le début d'une collaboration entre deux êtres qui se
complètent.
Elles seront rejointes ensuite par Charly, Cléo et Grégoire.
Le concept de cette formation, composée de cinq
musiciens, est de travailler le son naturel en le modifiant
grâce à des moyens électroniques.
Cinq personnalités différentes, des univers divers et variés
qui se rejoignent (musique contemporaine, rock, tri-hop,
électro), c'est l'histoire de Rob and the Big Ant ...
KEYMI, graffiti
Keymi est né à Paris en 1973 et pratique la peinture depuis 1990.
Son médium de prédilection est la bombe aérosol. Toutefois estimant que la qualité se fonde surtout sur la
pluralité, il utilise dès que nécessaire d’autres techniques comme l’aquarelle, la photographie ou encore les
installations. Sa démarche, sur toile, se fonde sur la base même du graffiti qui est le travail de la lettre : la
calligraphie.
Partant du constat que les gens n’aiment pas le tag parce qu’ils ne le comprennent pas, alors qu’ils savent
qu’il est écrit quelque chose, Keymi va donc chercher à renverser la tendance. Le but est donc de faire aimer
de l’écriture abstraite mise en situation par des jeux graphiques ou de matière, pour rappeler les murs sur
lesquels sont inscrits ces mots.
Au-delà de cette base formelle, par ses réalisations sur toiles,
Keymi reste sur une idée directrice plus globale et abstraite qui
lie toutes ses formes d’expression, et donne une cohésion à
l’ensemble. Cette idée est une réflexion sur le temps et
essentiellement sur les conséquences de ce dernier.
Nous sommes donc dans la lutte éternelle de l’homme contre le
temps. Les graffitis, que Keymi peint dans la rue, abordent le
temps sous sa forme éphémère, alors que sur les toiles Keymi
nous rapproche d’une solution à l’éternité, ou du moins à
l’histoire, au souvenir et surtout au « non oubli ». L’écrit étant,
avec la pierre et les édifices, les seules preuves de notre passage
sur terre. Ce lien entre l’écrit et les murs dans la lutte contre
l’oubli, constitue ainsi l’idée essentielle des réalisations de
Keymi sur toile.
Depuis maintenant deux ans, Keymi, toujours à la recherche de
support et d'idées nouvelles, développe sa peinture sur des
puzzles muraux en polystyrène. Après avoir découpé les pièces
dans du polystyrène à l'aide d'un fil chaud dirigé pas ordinateur,
Keymi compose des puzzles toujours inachevés, sur lesquels il
peint à la bombe. Les pièces sont ensuite résinées.
Ces œuvres sous forme de puzzle sont une réflexion sur la construction de l'être, tant au point de vue social
qu'au point de vue psychologique ; les pièces du puzzle représentant les éléments essentiels à la bonne
construction psychique de l'être humain, telles des briques pour la construction d'une maison.
Cinéma Le Paris
| Brioude
Samedi 27 juillet 2013
Du musée au cinéma, soirée entre grands maîtres …
 un programme …
M. Ravel | Quatuor en Fa majeur
Shostakovitch | Quatuor n°8
 des artistes …
Quatuor Adélys
Fabien Vivier, histoire de l’art
Anne-Lise Durantel, violon
Gersende Mondani, violon
Julia Robert, alto
Clémence Ralincourt, violoncelle
QUATUOR ADELYS
Issues des quatre coins de la France, c’est au
Conservatoire National de Région de SaintMaur que se rencontrent en 2005 quatre
jeunes musiciennes passionnées. Guidé par
les précieux conseils des Quatuors Parisii et
Ludwig, le Quatuor Adélys enrichit son unité
humaine et musicale.
En 2006, il se produit pour la première fois
en concert en l’église Notre-Dame du Lys, à
Paris. C’est cette même année que ses
membres sont admis dans de prestigieux
établissements, notamment les CNSMS de
Paris et de Lyon, ainsi qu’à l’Institut
d’Études Supérieures des Arts de Paris.
Depuis 2009, le Quatuor à cordes se produit
sur de nombreuses scènes de France, ainsi
que dans des festivals tels que Les Escales Brivadoises, le Printemps des Poètes, Art culture et spiritualité,
les Concerts Vinteuil, les Jeudis de Nîmes, le Festival musical de l’Epau … Il participe en septembre 2009 à
la Grande soirée des solistes de l’Opéra de Paris au Théâtre du Châtelet.
Sa rencontre directe avec le public à l’issue de ses concerts le renforce dans son désir de faire voyager la
musique dans des lieux reculés, inhabituels – voire atypiques, et de pouvoir ainsi apporter à tous le partage et
l’échange qu’offre la musique de chambre. Depuis début 2011, le Quatuor Adélys se perfectionne auprès des
quatuors à cordes Debussy et Ysäye.
En août 2011, le Quatuor Adélys a été le quatuor permanent du festival Musique et patrimoine à St-Nicolasde-Véroce (Savoie) sous la direction musicale et artistique de la pianiste internationale Anne Queffelec.
Durant deux années consécutives, en 2011 et 2012, il a rejoint le Quatuor Debussy sur scène à l’occasion des
Festivals Cordes en Ballade et les Inouïes.
Passionné par la transversalité des arts, le Quatuor Adélys commence parallèlement un travail musical
pluriartistique : lors des Escales Brivadoises en 2011, il allie les arts de la musique et de la parfumerie, et a
conforté cette volonté, en créant l’année suivante un spectacle autour de la danse.
Le Quatuor Adélys a enregistré son premier disque chez Polymnie consacré à trois quatuors à cordes
d’Enguerrand-Friedrich Lühl.
Au mois de décembre 2012, il s’est produit au Théâtre de la Madeleine à Troyes aux côtés du violoniste
Vadim Tchijik.
Le Quatuor Adélys est en résidence au Théâtre Douze à Paris durant toute la saison 2012-2013 et propose
une programmation unique et variée ou les arts se mêlent à la musique lors de chaque concert. Il travaille
actuellement à la création de son nouveau spectacle avec François Castang.
Les membres du Quatuor Adélys jouent sur des instruments modernes de Patrick Charton, Roger & Max
Millant et Franck Ravatin.
Fabien VIVIER, histoire de l’art
Originaire du Brivadois, Fabien Vivier est doctorant en Histoire de l’art médiéval à l’Université de
Clermont-Ferrand où consacre sa thèse à Saint-Julien de Brioude.
Dans le but de mieux comprendre les liens entre l’architecture, les images et la liturgie, il publie plusieurs
articles qui concernent cette magnifique collégiale brivadoise au Moyen Âge.
Très intéressé par l’histoire de la liturgie gallicane, Fabien Vivier dédie également une partie de son étude
aux liturgies de Brioude et de l’Auvergne qu’on connaît encore trop peu.
Inlassablement passionné par la peinture, il réalise parallèlement à ses études, quelques expositions dans les
villages d’Auvergne qu’il affectionne particulièrement.
Résidant désormais à Lyon, il se consacre aux œuvres du patrimoine architectural et culturel qui font la
beauté de la France.
Château
| Lamothe
Dimanche 28 juillet 2013
Passeurs de sons et de lumières
 un programme …
M. Deneuve | Op. 60, improvisation pour la
naissance du Cristal
M. Deneuve | Dancing Drops étude pour Cristal
M. Deneuve | Correspondance
E. Satie | Gnossiennes
M. Deneuve | Agua Temple
Ch. Gounod | Ave Maria
M. Deneuve | Source de cristal
M. Deneuve | Praha
M. Deneuve | Mémoires de Jade 4e chronique
W. A. Mozart | Adagio et Rondo pour
Glassharmonica, KV 617
M. Deneuve | Concerto pour une marionnette
 des artistes …
Michel Deneuve, orgue de cristal et composition
Quatuor Adélys
Christel, peinture
Anne-Lise Durantel, violon
Gersende Mondani, violon
Julia Robert, alto
Clémence Ralincourt, violoncelle
Michel DENEUVE, orgue de cristal et composition
Après cinq années de classe de Percussions, il étudie la
composition auprès d’Alain Kremski et de Horia
Ratiu, puis la direction d’orchestre (Ecole roumaine).
Il écrit pour le théâtre, la chorégraphie, la poésie, le
cinéma et compose de nombreuses pièces
instrumentales, allant de l’instrument solo à l’orchestre
symphonique. Son intérêt pour la musique
contemporaine, sa formation classique et ses goûts
musicaux allant bien au delà de la culture occidentale,
apportent aux compositions et interprétations de
Michel Deneuve une richesse musicale où ces
influences, ces courants musicaux variés, se côtoient
se complètent, sans jamais s’opposer.
En 1977, il rencontre et travaille auprès de Bernard
Baschet sur la recherche et la connaissance des sons et
donne, avec lui, de nombreux concerts sous le nom de
Structures Sonores Baschet. Il participe à la création et
à la diffusion de l’œuvre pédagogique de Bernard
Baschet en touchant de nombreuses classes de jeunes
et en formant des enseignants.
C’est à cette même époque qu’il découvre et se consacre au Cristal Baschet qui deviendra son unique
instrument. Il étudie et met en pratique une technique de jeu dévoilant les qualités et les possibilités
exceptionnelles du cristal pour lequel il compose un répertoire soliste et avec orchestre, transcrit des œuvres
choisies tant dans le répertoire classique que contemporain. Son travail incite d’autres compositeurs à écrire
pour lui : Jean Cristophe Adam Walrand, Paul Hertel, Alain Labarsouque, Marcel Landowsky, Françoise
Legrand, Aubert Lemelland, Ignacio Yepes, Horatiu Radulescu, Alain Kremski …
Il interprète avec des solistes tels que le compositeur organiste Jean Guillou, le baryton-basse José Van Dam,
les pianistes Pascal Amoyel et Alain Kremski, les flûtistes Philippe Bernold ou Jean Frerrandis, le
trompettiste Guy Touvron, le violoncelliste Hervé Derrien, l’altiste Jean Baptiste Brunier, le prestigieux Fine
Arts Quartet ou encore le Quatuor Debussy.
Commandes de musiques et récitals dans le monde entier lui permettent de faire connaître, sa musique, cet
instrument d’exception, et d’attirer d’autres cristalistes sur cette nouvelle voie.
En 1998, il crée la première école internationale de Cristal dans le sein de l’Academie Musike dirigée par
Gérard Sutton, proposant une étude complète du Cristal, suivant le cursus d’études musicales classiques. Il
enregistre plusieurs CD à compte d’auteur dont deux parus chez Naïve, Voyage autour du Cristal et Danse
de Dunes.
CHRISTEL, peinture
Copiste au Musée d'Orsay, Christel se forme auprès de
Michel King, puis de Monique Journod et Paul Ambille, et se
perfectionne au sein de l’Atelier de peinture dirigé par Alain
Challier à l'E.N.S des Beaux-Arts de Paris.
Cette artiste cotée à Drouot, a réalisé certaines fresques pour
les hôpitaux de Paris (Boucicault et Laennec)
Affranchie des formes et des formats, la peinture de Christel
propose au spectateur un jeu de piste permanent. Sur toile ou
parfois sur des paravents, on y retrouve la même palette, les
mêmes aplats au couteau mais jamais le même regard. Le
thème traditionnel et naturellement figuratif de la marine est
transcendé par une technique abstraite, une obsession du
mouvement et du contraste entre des couleurs chaudes et
froides.
L’ocre et le bleu dominent des paysages imaginaires. Ils
s’imbriquent dans une danse parfois furieuse. Des ciels
déchirés, des flots impétueux et des bâtisses livrées aux
éléments sont quasiment au centre de chaque tableau. Le vide
est mis en scène avec le souci du dynamisme, la volonté de
ne pas imposer un point de vue.
On peut y voir la solitude ou l’éclatante vigueur de la nature en mouvement, réduite à sa plus simple
expression.
A l’inverse, les propositions abstraites des Tôles prennent le contre-pied de cette figuration désincarnée. Les
compositions mettent en avant des spirales de lumière qui ne peuvent rester prisonnières de leurs cadres. Les
couleurs s’entrechoquent. Elles survivent dans l’œil du visiteur et ces Tôles sont peut être plus vivantes que
les paysages imaginés dans les toiles plus récentes …
Ici encore, c’est la liberté qui s’exprime. Une liberté revendiquée par le peintre qui refuse toutes les barrières,
tous les carcans. Christel ne s’impose pas de sujet, le sujet s’impose à elle. Étrangement, cela aboutit à
renforcer le lien intime qui existe entre ses œuvres et l’on ne peut s’empêcher de le chercher.
9
e Escales Brivadoises
du 21 au 28 juillet 2013
Infos pratiques
 5 concerts sur 5 sites :
21/07 | Basilique Saint Julien de Brioude
23/07 | Jardins privés de la sous-préfecture de Brioude
26/07 | Usine Caillaud-Bourleyre de Brioude
27/07 | Cinéma Le Paris de Brioude
28/07 | Château de Lamothe
 Horaires :
Tous les concerts débutent à 21 heures.
 Tarifs :
15 € | 8 € (étudiants / demandeurs d’emploi) | gratuit moins de 10 ans.
sauf concert d’ouverture du 21/07 : 20 € | 10 € | gratuit moins de 10 ans.
Billetterie sur place, dès 20 heures
 Renseignements :
www.escalesbrivadoises.fr
Association Musique sur un Plateau
20, impasse Jules-Guesde | 43100 Brioude
Tel : 04 71 76 81 77 | 06 86 72 15 81
Mail : [email protected]
www.ot-brioude.fr
Office de tourisme de Brioude
Le Doyenné - Place Lafayette | 43100 Brioude
 Lieux des concerts :
Tél. : 04 71 74 97 49
Mail : [email protected]
Académie du Festival
du 21 au 29 juillet 2013
Stage pluridisciplinaire │ Rencontres artistiques
Issue d’un partenariat entre Musique Sur un Plateau et les écoles Mélodie 7, l’Académie du Festival
rassemble des stagiaires de tous horizons, dans des conditions remarquables de travail ; mais aussi de
convivialité et de détente, pour que la pratique artistique demeure un plaisir.
 Ce séjour musical et artistique s’articule autour de cours individuels dispensés par des professeurs
expérimentés, assurant à chacun des participants un suivi approfondi de la pratique artistique, leur permettant
de :
 progresser, en s’appuyant sur un encadrement de haut niveau
 découvrir de nouveaux répertoires
 (re)découvrir la pratique collective
 se produire en public.
 Direction artistique :
Gersende Mondani
Compte tenu des liens unissant l’Académie et les Escales Brivadoises, c’est aussi un temps fort pour
s’ouvrir à d’autres expressions artistiques et côtoyer les artistes professionnels programmés grâce à l’accès
libre aux concerts.
Les stagiaires se produisent lors d’un concert de clôture de l’Académie programmé le dimanche 28 juillet
2013 à 16 h à l’auditorium du village de vacances Ciel de Saint-Beauzire.
 Équipe pédagogique :
Pierre Federicci, directeur de l’Académie
 Magali Bourlet, piano | Professeur aux conservatoires de Colombes et de Vitry-sur-Seine
 Pauline Collignon, violoncelle | Professeur aux conservatoires de Maisons-Laffitte et de Morsangsur-Orge
 Christophe Guida, piano et orgue | Professeur aux écoles Mélodie 7, titulaire des orgues du SacréCœur de Marseille
 Lucie Humbert, flûte traversière et traverso | Professeur aux conservatoires de Savigny-le-Temple et
de Tonnerre
 Clémence Ralincourt, violoncelle | Professeur au conservatoire d’Alençon
 Claire Salesse, violon et alto | Professeur au conservatoire de Maisons-Laffitte et à l’école de Châtou
 Le stage se déroule au village de vacances Ciel de Saint-Beauzire, à 5 km de Brioude. Les stagiaires
mineurs sont placés sous la responsabilité de l’équipe d’animation qui assure l’organisation des activités de
détente pour l’ensemble des participants.
 Tarif : 550 €, comprenant les frais pédagogiques et artistiques, la pension complète et l’accès aux
concerts du Festival.
 Date limite d’inscription : le 14 juin 2013, auprès de Mélodie 7 (71, bvd Beaumarchais - 75003 Paris)
En savoir plus :
Mélodie 7 | Tél. : 0 820 224 055 | Site : www.melodie7.fr
Musique Sur un Plateau | Tél : 04 71 76 81 77 ou 06 86 72 15 81 | Site : www.escalesbrivadoises.org