TETE DE JEUNE FILLE - Compagnie de la Rose

Transcription

TETE DE JEUNE FILLE - Compagnie de la Rose
TETE DE
JEUNE FILLE
De et par
Rosemonde CATHALA
Lecture/spectacle
Adolescents et tout public
Durée : 1h 00
L’histoire:
Tête de Jeune… Fille, c’est le récit d’un temps.
D’un temps et d’un espace. Un espace et un temps
où il faut choisir, un carrefour, entre la vie et la
mort, entre soi et l’autre, entre l’étrange et le
rassurant, entre l’amour et l’attirance du vide.
C’est d’abord et surtout cette fameuse crise
d’identité qui secoue celui qui change à travers
l’école, la famille, les rencontres où l’importance
du regard de l’autre s’impose.
Tête de Jeune... Fille, c’est enfin le mystère de la
rencontre et de l'amour révélé à celui qui parle...
Contact diffusion : Rosemonde Cathala 06 74 48 73 12
[email protected]
Cie de la Rose, Hôtel de Ville
32 230 Marciac
Intentions :
Tête de Jeune...Fille s'adresse à celui qu'elle cherche,
l'écoute vraie.
Tour à tour, la table, la chaise, le papier se
font confidents, le fond de scène symbolise le mur
de la révolte, ou des lamentations, l’enfermement ou
l’ouverture.
Tête de Jeune...Fille trouve cependant son
expression dans une dimension clownesque, propre à
l'esprit adolescent. Ses états d'âme prennent parfois
des proportions exagérées quoique humaines.
Si les objets, l'espace créé, l'esprit du clown sont les
interlocuteurs privilégiés du texte et de la
comédienne, ce que Tête de Jeune... Fille met
véritablement en jeu : c’est la place du spectateur. En
lui se déclinent tous les modes de l’altérité
qu’interroge la jeune fille : le désiré, l’étrange, le
familier, le redouté.
Ainsi se dessine les contours de l’intimité d’un être
au sein duquel le public s’inscrit de plein pied.
LA LECTURE :
Pourquoi ?
La lecture publique est un moyen simple
pour faire accéder à la richesse littéraire.
Elle nous fait entrer de plein pied dans une multiplicité d’univers
où l’imaginaire du spectateur supplée à l’absence d’une mise en scène théâtrale.
Elle n’empêche pas le jeu des comédiens
mais rend perceptible cet attachement indéfectible au texte.
Elle ouvre aussi sur un
champs plus large que le genre même du théâtre
et permet de faire découvrir des textes de
toutes catégories : Historique, philosophique, politique, poétique…
dont le support est le livre.
Contact diffusion : Rosemonde Cathala 06 74 48 73 12
[email protected]
Cie de la Rose, Hôtel de Ville
32 230 Marciac
La Cie de la Rose
(anciennement Cie
Rosemonde Nomade)
Créée en 2003 dans les Hautes Pyrénées par
Rosemonde Cathala.
Tête de Jeune Fille est sa 2ème création. Ce
spectacle obtiendra notamment, le prix de la
performance globale au Festival de Tarbes
et sera également joué au Festival Off d’Avignon.
En 2004, la Cie réalise l’ouverture du Pari, scène
municipale Tarbaises consacrée à la création
en résidence avec sa 2ème pièce : L’Expropriation
qui tournera en région Midi Pyrénées et traite de la
question du pouvoir.
Son dernier spectacle s'intitule L'Esprit du Jazz
et fut créé en aôut 2008 au festival Jazz In
Marciac, repris en 2009 au Festival Culturel
International de Fort de France et en 2010 à Jazz
In Marciac.
Extrait :
« Mais j'ai des boutons sur la figure ! Je suis la seule qui ait des boutons
partout sur la figure …
Je m'arrête devant les glaces, j'observe, je n'y crois pas, ce n'est pas moi. Je
ne suis pas laide comme ça. Je n'ai pas de la boue comme ça en moi. Ce
n’est pas vrai ! Mon visage ment, il ne cesse de mentir ! Il dit que je suis une
boutonneuse, une fille qui ressemble à une autruche, la tête dans le sable !
Mais la glace, elle, dit vrai. Partout elle renvoie, partout elle parle, elle
palabre, elle raconte. Mes amis me regardent avec un drôle d'air. Je n'ose
plus les voir, faire semblant que je n'ai rien. Ma tête n'existe plus, ce n'est
plus qu'une tête qui se jette, où le cerveau dépose ses ordures, une
décharge rendue publique où la chair s'entrepose et suscite le dégoût.
J'ai des boutons blancs, des boutons roses, des boutons rouges, ils brillent,
même dans l'obscurité, cela pourrait être joli ; ils viennent orner mon
front, mon nez, mes joues, mon menton. Ils surgissent comme des ombres
et s’établissent sur mon territoire, s'emparant des derniers bouts restés
vierges. Mon visage est plein de puces ! Mon visage est un cellier qui
renferme le vin sale, le vin où viennent pisser les puces !
Je hurle d'avoir mon journal intime étalé sur la figure, celui que justement,
je ne sais pas écrire, ce mal qui parfois vient troubler ma journée par une
gêne physique, une douleur intérieure qui préfèrerait 100 fois saigner
tragiquement et visiblement que ma douleur ne puisse être démentie.
Alors que maintenant je suis mordue sans cesse, dans l'organe transparent
du mensonge et mes boutons poussent, grandissent, deviennent des arbres.
Et tout le monde fait comme s’il n’y avait pas cette forêt sur mon visage ».
Contact diffusion : Rosemonde Cathala 06 74 48 73 12
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Cie de la Rose, Hôtel de Ville
32 230 Marciac
Auteure, comédienne:
Rosemonde CATHALA
1° Prix du Conservatoire National d’Art Dramatique
de Bourg-La Reine/Sceaux (1996 ).
Elle a été formée par des metteurs tels que Jean-Pierre Vincent.
Son parcours lui a permis d’interpréter de nombreux grands auteurs :
Molière ( Marianne dans « Tartuffe » ), Baudelaire ( « Le Spleen de Paris »),
Marivaux (l’amour, «La réunion des Amour » ),
Tennesse Williams (« Soudain l’été dernier »),
Musset ( Marianne, «Les Caprices de Marianne » )…
Elle joue à Paris, Avignon, Rome, Sophia, Saragosse...
Par ailleurs, elle écrit des pièces pour divers commanditaires
dont la dernière vient d'être éditée aux éditions E.T.G.S.O.
(Editions théâtrales du Grand Sud Ouest) : L'Esprit du Jazz -Gershwin-
Direction d'acteur :
Claude GISBERT
Claude Gi s b e r t e n t r e e n 198 9 a u
Conservatoire Nat ional d’art
Dramatique de Bourg-la-Reine Sceaux
sous la tutelle de Cécile Grandin. Il y
découvrira le grand répertoire et l’art
de la mise en scène. Il jouera sur
plusieurs sc ènes parisiennes
avant de fonder en 1995 la Compagnie Claude
Gisbert, qui a déjà plusieurs théâtres
et tournées à son actif. Après
« Tartuffe » de Molière , ses dernières
créations sont une adaptation des
« Mémoires d’un valet de pied » et “L'Ecole des Femmes” de Molière
Présentée au Théâtre du Lucernaire (Paris) en janvier 2011
Coproduction et partenaires :
Théâtre du Fil à Plomb (Toulouse),
Conseil Régional Midi Pyrénées (Aide à la diffusion),
Conseil Général Hautes Pyrénées
Contact diffusion : Rosemonde Cathala 06 74 48 73 12
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Cie de la Rose, Hôtel de Ville
32 230 Marciac
Fiche technique:
Jauge maximum : 80 personnes
Durée du spectacle : 1h00
Dimensions plateau : s’adapte en tout lieu, une table et une chaise sont nécessaires.
Catering simple en loge
Conditions financières
Nombre de représentation par jour : 2 max
Prix de la lecture : 550 €
Défraiement :
Hébergement et repas :
 Soit 1 defraiement journalier (tarif selon la
convention collective nationale des entreprises
artistiques et culturelles )
 Soit hébergement (sur la base de chambre
simple avec douche ou baignoire) et repas pour
une personnes.
Transports : 0,65/km
Contact diffusion : Rosemonde Cathala 06 74 48 73 12
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Cie de la Rose, Hôtel de Ville
32 230 Marciac
Echos…
Prix Spécial du public: Art-scène de la performance globale (spectacle, mise en scène, interprétation)
Festival de Scène en scène
Tarbes, Novembre 2002
Jean-Louis MANCEAU
France 3 Sud
Toulouse, Novembre 2002
Pierre CARREY
La Nouvelle République des PyrénéesTarbes,
Novembre 2002
Roland MURAT
Expert du Conseil Régional
Toulouse, Octobre 2002
Pierre PHILIBERT—Sandrine RAUCH Chargés de mission auprès du Délégué Académique
à l’Action Culturelle
Toulouse, Septembre 2002
Le récit met en forme les questions confuses
de l’adolescence, et leur donne, par le biais
d’une
scénographie
épurée,
un
écho
particulier. C’est alors le spectateur qui se
trouve mis en jeu, comme interlocuteur
privilégié, écoute vraie. En lui se déclinent
tous les modes de l’altérité qu’interroge la
jeune fille: le désiré, l’étrange, le familier, le
redouté. Déjà la face de la jeune fille
stigmatise
un
clownesque
et
silencieux
questionnement, formulé ensuite: « ...et mes
boutons poussent, grandissent, deviennent des
arbres, et tout le monde fait comme si il n’y
avait pas cette forêt sur mon visage. »
Michel LATASTE
Directeur du Centre Culturel Les Minimes
Toulouse, Juillet 2002
« J’ai vu votre pièce, interprétée avec beaucoup de savoir– faire et
d’engagement personnel. Je pense que ce travail fourni autour d’un texte
pas connu, mérite d’être vu.