78ème Concert des Rameaux
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78ème Concert des Rameaux
78ème Concert des Rameaux Salle de musique – La Chaux-de-Fonds Samedi 19 mars à 20h00 Dimanche 20 mars à 17h00 Antonio Vivaldi Luigi Cherubini Gloria Requiem Direction : Olivier Pianaro Chœur des Rameaux Nouvel Orchestre de Genève Soma Staempfli Florence Grasset Alina Delgadillo Espinozza Philippe Laubscher soprano soprano alto organiste Entrée libre – collecte recommandée Antonio Vivaldi Né à Venise en mars 1678 et mort à Vienne en juillet 1741, Vivaldi est connu sous le surnom de "prêtre roux". Sa chevelure flamboyante et son ordination justifient en effet celui-ci. En 1703, Vivaldi devient "maître de violon" au sein de l'Ospedale della Pietà, fondation religieuse de grande renommée consacrée à l'éducation - essentiellement musicale - des jeunes filles sans soutien familial. Cet établissement constitue pour Vivaldi un lieu d’expérimentations d’écriture, tant pour ses concertos que pour ses œuvres sacrées, car c’est un véritable vivier d’istrumentistes et de chanteuses d'un excellent niveau musical. Antonio Vivaldi a composé au moins trois Gloria. Mais seulement deux nous sont parvenus (RV 588 et RV 589) puisqu'un troisième (RV 590) a été perdu et n'est mentionné que dans le catalogue Kreuzherren (il est par ailleurs possible que Vivaldi en ait composé d'autres sans que nous le sachions, faute de sources). Les deux dont on ait connaissance ont été écrits vers la même période au début des années 1700. Le Gloria RV 589 est son œuvre de musique sacrée la plus célèbre. Luigi Cherubini Luigi Cherubini, né à Florence en 1760, est issu d'une époque à laquelle l'Italie était considérée comme la patrie de la musique. Après sa période de formation en Italie, Cherubini s'installa à Paris où il vécut jusqu'à sa mort .Il devint une personnalité dominante dans le monde de la musique en France, tour à tour compositeur, super intendant de la Chapelle royale et finalement professeur et directeur du Conservatoire. Le Requiem fut exécuté pour la première fois à l'occasion de l'anniversaire de la mort du roi Louis XVI dans la Chapelle royale de St-Denis à Paris. Le succès fut durable. Le Requiem devint rapidement un élément constant des grandes obsèques. Même Beethoven fut porté en terre sur cette musique. L'Agnus Dei est considéré comme le mouvement le plus émouvant. Pour Spitta, musicologue, cela ressemble « aux murmures d'une paroisse récitant d'un ton monocorde ses prières funèbres. » Même Berlioz, l'ennemi intime de Cherubini, estima que l'Agnus Dei dépassait tout ce qui avait jamais été écrit de la sorte.