[Lu dans La Gazette des Communes] : Dématérialisation des
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[Lu dans La Gazette des Communes] : Dématérialisation des
Dans Le Moniteur : « Commande publique augmentée par la donnée : à l’Est, du nouveau » Article paru le 6 décembre 2016 dans Le Moniteur (auteur : Sophie d’Auzon) – Voir l’article complet en ligne – Ci-dessous extraits. Photo : Coralie Morin Bercy met la dernière main aux arrêtés relatifs à la dématérialisation des marchés publics. Pendant ce temps, les acteurs phosphorent sur la mise en œuvre concrète de l’open data. Les initiatives fourmillent, tel ce datathon en Bourgogne le 2 décembre. Voyage au pays des geeks de la commande publique. Photo : V.Massé Après le barcamp du 9 mai à Rennes, un datathon autour de la transparence dans les marchés publics s’est déroulé ce 2 décembre, à l’initiative du GIP e-Bourgogne Franche-Comté et du conseil régional, et en partenariat avec le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique(SGMAP) et Etalab. Pour Patrick Molinoz (photo ci-contre), président du GIP et vice-président de la Région, « les technologies permettent de modifier considérablement les relations entre les personnes publiques et les entreprises. Une telle journée doit alimenter la réflexion sur la place de la transparence, sur sa finalité et sur sa mise en œuvre. En la matière, le GIP a un rôle d’évangélisateur, et de SAV. Aujourd’hui encore, l’open data dans la commande publique fascine et fait peur ». Et pourtant, il est urgent de s’y mettre. Photo : Coralie Morin La publication des données essentielles de chaque marché public sur les profils d’acheteurs (plateformes de dématérialisation) sera en effet impérative à compter du 1er octobre 2018. La consultation publique sur le projet d’arrêté mettant en musique cette obligation vient de s’achever. « Le texte sera publié d’ici mars, de même que l’arrêté sur les profils d’acheteurs », annonce Jean Maïa, directeur des affaires juridiques de Bercy, venu ouvrir le datathon bourguignon. Il rappelle que c’est le gouvernement qui a souhaité ériger l’open data en principe, les directives européennes marchés publics ne l’imposant nullement. Et que le projet d’arrêté a fait le choix d’édicter un format pivot de publication des données essentielles, afin d’assurer l’interopérabilité et la réutilisation des données. « Nous avons reçu de nombreuses contributions lors de la consultation publique : aucune objection au dispositif, les observations portent surtout sur ce que l’on pourrait faire de plus ! Mais il ne faut pas vouloir tout dire dans les textes, pour ne pas brider la démarche », estime le DAJ. Lire la suite de l’article en ligne sur le site du Moniteur Restitution de l’atelier « Lego Serious Play » (Photo : V.Massé) [Lu dans La Gazette des Communes] : Dématérialisation des marchés publics : « des exigences trop élevées » qui freinent les PME Extraits de l’article paru le 4 octobre 2016 dans La Gazette des Communes (auteur : Alexandra Caccivio) A l’occasion de son assemblée générale visant, notamment, à étendre son activité à la Franche-Comté, le GIP e-Bourgogne recevait JeanVincent Placé, le secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification, le 30 septembre à Dijon. Qui a pu échanger avec les collectivités et les entrepreneurs à propos de dématérialisation de la commande publique, et de simplification (ou pas). La dématérialisation, dans les marchés publics, s’impose peu à peu. Pour l’heure, ni les collectivités, ni les entreprises ne sont prêtes au tout numérique, censé simplifier leurs procédures. Ce constat laisse songeur dans une région, la Bourgogne, qui est pourtant « pilote en matière numérique », souligne Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’État et de la simplification, lors de la table ronde sur la commande publique organisée vendredi 30 septembre à Dijon. E-bourgogne offre à ses adhérents (1.400 dont 950 communes) une palette très large d’outils numériques (une salle des marchés publics, un générateur de site internet, des téléformulaires…). Pas moins de 35.000 entreprises y sont connectées pour consulter gratuitement les offres. Les raisons du blocage sont multiples mais « les acheteurs publics ont parfois des exigences trop élevées », estime Daniel Lesueur, estimant qu’il faut « libérer » la commande publique de sa « culture maximaliste et restrictive ». « La nouvelle réglementation nous ouvre des portes », rappelle-t-il. Elle est plus souple : elle permet, par exemple, « d’accepter une offre même si elle n’est pas signée du tout (1) », illustre Michel Patois, directeur de la plateforme régionale des achats de l’Etat. La solution ? Elle est dans « l’accompagnement des entreprises » à qui « il faut montrer que c’est simple », avance Gilles Delamarche, directeur du groupement d’intérêt public e-bourgogne. Lire également « Il faut augmenter le taux d’usage du numérique », Patrick Molinoz [Revue de presse et tweets] : ebourgogne a reçu Jean-Vincent Placé lors d’une matinée riche d’échanges Interview de Jean-Vincent Placé sur France Bleu Bourgogne, au micro de Stéphanie Perenon – Lire l’article complet en cliquant ici et écouter cidessous un extrait du reportage La Gazette des Communes( par Alexandra Caccivio) Dématérialisation des marchés publics : « des exigences trop élevées » qui freinent les PME En Bourgogne, les PME peinent à adopter les marchés publics simplifiés Le Journal du Centre en parle (par AC) Jean-Vincent Placé à Dijon / Dématérialisation des marchés publics : les PME trop timides Retour (sous forme de tweets) sur la visite à Dijon de Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification. A Dijon, Jean-Vincent Placé soutient la révolution numérique pour rapprocher les ci… via @BleuBourgogne https://t.co/acSlgCGyXN — FBleu Bourgogne (@bleubourgogne) 30 septembre 2016 #Dijon ce matin – L’équipe @ebourgogne réunie autour de son président Patrick Molinoz et de @JVPlace pic.twitter.com/UWN11S3pMU — Véronique Massé (@ComIsee) 30 septembre 2016 Table ronde à la Préfecture avec Jean-Vincent Placé et @ebourgogne autour de l’aménagement numérique du territoire pic.twitter.com/DSHOmTiPcg — Maciej Murmylo (@mmurmylo) 30 septembre 2016 Jean-Vincent Placé et e-bourgogne : la rencontre se poursuit avec collectivités et entreprises #ebourgogne pic.twitter.com/jPvHW18Qzu — GIP e-bourgogne (@ebourgogne) 30 septembre 2016 Au GIP E-Bourgogne à #Dijon pour évoquer la commande publique : circuit court, facturation électronique, simplification… pic.twitter.com/xsp0rvsL40 — Jean-Vincent Placé (@JVPlace) 30 septembre 2016 Début du point-presse à Dijon au GIP @ebourgogne Avec Jean-Vincent Placé et Patrick Molinoz pic.twitter.com/ug4T8oLqdz — Véronique Massé (@ComIsee) 30 septembre 2016 Débats riches et conviviaux à Dijon avec @ebourgogne et Jean-Vincent Placé – photo p. Molinoz et Gilles Delamarche pic.twitter.com/gwqen9bymW — Véronique Massé (@ComIsee) 30 septembre 201616 Avec les équipes du GIP E-#Bourgogne mobilisées pour la #modernisation des #administrations #achatpublic #numérique #Dijon pic.twitter.com/CSDEFinfDy — Jean-Vincent Placé (@JVPlace) 30 septembre 2016 @JVPlace table ronde en préfecture : présentation du GIP eBourgogne, efforts de simplification, commande publique & Open data pic.twitter.com/OcBtQuXrfj — Préfecture Côte-d’Or (@Prefecture21) 30 septembre 2016 Comment e-bourgogne pilote les politiques publiques numériques des petites collectivités locales en Bourgognehttps://t.co/mRF8ONW8Yy — Jay Clarisse (@ClarisJay) 3 octobre 2016 Patrick Molinoz, Président du GIP e-bourgogne : « Il faut augmenter le taux d’usage du numérique » Entretien de Patrick Molinoz, Président du GIP ebourgogne dans La Gazette des Communes, le 2 août 2016, réalisé par Alexandra Caccivio Patrick Molinoz, maire de la petite commune de Venarey-les-Laumes, en Côte-d’Or, connaît bien les freins au déploiement des services numériques dans les collectivités rurales. En juin 2016, il a été élu président de la plateforme e-bourgogne, chargée de développer les usages numériques en fournissant aux collectivités des solutions clés en main. 1 400 organismes publics, dont 950 communes, adhèrent aujourd’hui au groupement d’intérêt public (GIP) qui, avec la fusion des régions, est appelé à étendre son champ d’intervention. Avec la fusion des régions, comment E-Bourgogne va-t-il faire évoluer son périmètre ? L’an passé, le GIP a conduit une étude auprès des différentes catégories d’adhérents potentiels en Franche-Comté, pour évaluer leur intérêt à intégrer la structure. Les collectivités sont très demandeuses. Il est certain qu’e-bourgogne jouit, dans le domaine de l’e-administration, d’une vraie reconnaissance nationale tirée de ses années d’expérience. En Franche-Comté, en revanche, il n’existe pas d’organisme équivalent. Lire la suite de l’entretien sur le site de La Gazette des Communes ou télécharger l’article En complément, lire le communiqué de presse de la nomination de Patrick Molinoz à la Présidence du GIP e-bourgogne Lu dans Le Moniteur du 8 janvier 2016 : « Le portail e-bourgogne s’étend » Par Christiane Perruchot, le 8 janvier 2016- n°5850 (ci-dessous extraits) [Fondée par l’Etat, le conseil régional et les quatre départements de Bourgogne, la salle des marchés publics en ligne e-bourgogne accueillera tous les appels d’offres du nouveau conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.] [« La mutualisation est plutôt bien perçue dans les conseils départementaux et les grandes villes de Franche-Comté », affirme Martine Vandelle, la présidente du GIP.] [Avec les consultations des bailleurs sociaux, hôpitaux publics et structures intercommunales, e-bourgogne revendique regrouper 80 % de la commande publique en Bourgogne auprès de 1 415 adhérents-utilisateurs, donneurs d’ordre et fournisseurs.] Voir l’article en ligne Pour en savoir plus sur le GIP e-bourgogne http://www.e-bourgogne.fr « Fusion des régions, quid des plateformes de dématérialisation des marchés publics ? » L’exemple du GIP e-bourgogne Extraits de l’article paru le 21 décembre 2015 dans Décision Achats (auteur : MarieAmélie Fenoll) [La grande région Bourgogne Franche-Comté sera opérationnelle le 1er janvier 2016. Un sujet déjà anticipé par le GIP e-Bourgogne, première plateforme régionale dématérialisée des marchés publics créée. Explications. A l’heure de la (future) fusion des régions, de nombreuses questions sont soulevées par les acteurs publics : faut-il mutualiser ? Si oui, comment ? C’est le cas notamment du GIP e-Bourgogne, première plateforme régionale dématérialisée des marchés publics créée. Ainsi, la région Bourgogne fusionnera avec la Franche-Comté début 2016. Et par conséquent, les prérogatives de la plateforme e-Bourgogne devraient s’étendre à la Franche-Comté.] [Et aujourd’hui, sur les 32 000 entreprises ayant un compte sur la plateforme e-Bourgogne, « plus de 40% sont bourguignonnes et environ 10% sont franc-comtoises ». La fusion des régions va presque doubler l’opportunité d’e-Bourgogne avec les quatre départements francscomtois« , explique Daniel Coissard, chef de projet pour la salle régionale des marchés publics et des services aux entreprises du GIP eBourgogne. D’autant que « 10% de l’industrie française se situe en Franche-Comté ». Un tissu économique qui n’est cependant pas le même dans les deux régions. L’organisation d’une future grande plateforme régionale est en cours au GIP e-Bourgogne sous l’impulsion des deux conseils régionaux (Franche-Comté et Bourgogne). Une étude de préfiguration de l’extension des services du GIP aux territoires francs-comtois est d’ailleurs en cours.] [Après la fusion des régions, les deux conseils régionaux se fonderont en un seul qui deviendra membre de fait du GIP. Les autres collectivités de Franche-Comté devront attendre des modifications de la convention constitutive du GIP courant 2016 pour profiter de l’extension, si elles le souhaitent. Le coût sera « marginal » pour chaque adhérent et basé sur le concept de la solidarité.] [Première plateforme régionale sur les MPS – La plateforme e-Bourgogne publie les marchés de plus de 1400 collectivités territoriales. Ce qui représente annuellement environ 8000 marchés et une moyenne de 10 à 15 téléchargements par consultation. ] [Depuis le 1er octobre 2014, e-Bourgogne a implémenté le MPS (marchés publics simplifiés) sur son profil acheteur et va le rendre systématique pour toutes les procédures adaptées. Il s’agit de la première plateforme régionale en termes de MPS publiés. A ce jour 5.5% des marchés publiés sont MPS et le taux de réponses MPS par les entreprises ne cessent de progresser suite aux différents accompagnements menés auprès des fédérations professionnelles régionales. « Ce progrès e un impact assez important d’un point de vue économique puisque, à ce jour, selon l’OCDE, la phase candidature a un impact annuel de 2 à 3 points de perte de PIB », explique Maciej Murmylo, chef de projet au GIP e-Bourgogne en charge des aspects organisationnels.] [« Les entreprises perdaient du temps pour remplir et regrouper tous les documents de candidature. Elles peuvent passer 3 à 4 heures sur la réponse d’un marché. Or, avec le MPS, en 3 à 4 minutes, toutes les phases de candidatures peuvent être remplies« , s’enthousiasme Daniel Coissard, chef de projet pour la salle régionale des marchés publics et des services aux entreprises du GIP e-Bourgogne. Avant d’ajouter : « il faut des mesures de simplification afin que l’entreprise puisse se recentrer sur son métier« .] Dans Les Echos du 7 octobre 2015 « Les collectivités montrent la voie de la dématérialisation » Article de Guillaume Bregeras et Agathe Mercante, paru le 7 octobre 2015 Ci-dessous extraits [Le chantier de la dématérialisation totale des marchés publics est colossal. L’Europe impose une échéance en 2018, mais seules 5 % des procédures se font par voie électronique. Quelques collectivités sont en pointe.] [En France, le chemin reste long et besogneux puisque le taux de marchés publiés réalisés par voie électronique oscille autour des 5 %, selon l’Observatoire économique de l’achat public. C’est pourquoi la direction des affaires juridiques du ministère de l’Economie (DAJ) a mis en place un plan d’actions pour y parvenir. Toujours soumis à consultation, ce plan avance dix propositions concrètes : simplifier les règles de publicité, imposer un format commun aux acheteurs, diminuer la charge des entreprises qui répondent, publier les données relatives aux marchés publics…] [Expérimenté en avril 2014 et généralisé à tout le territoire au mois de novembre, le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP) continue à encourager également un développement rapide des processus de dématérialisation. Dernière expérimentation en date, le SGMAP a proposé que la réponse électronique obligatoire aux appels d’offres soit imposée dès 2016 dans des territoires désignés sur la base du volontariat.] [Ville de Poitiers, Régions Bretagne et Bourgogne notamment. « Nous sommes la première plate-forme régionale à avoir vu le jour, se félicite Daniel Coissard, chef du projet e-Bourgogne, il était donc tout naturel de maintenir cette avance et de nous porter candidats pour cette nouvelle expérimentation. »] [Nettement moins urbanisée, la région Bourgogne compte encore quelques communes sans accès à Internet. Pour l’immense majorité qui en sont équipées, la tâche n’est pas plus aisée pour autant : bon nombre de chefs d’entreprises de la région ne sont pas rompus à l’exercice de la réponse à appel d’offres en ligne. En témoignent les chiffres du rapport en ligne du SGMAP à propos du nombre de MPS passés depuis sa création : en 2014, le portail e-Bourgogne n’a reçu que 202 candidatures dématérialisées pour 216 consultations. Malgré ces résultats dans la moyenne des portails français, Daniel Croissard reste optimiste. Comme annoncé au SGMAP, la Région Bourgogne optera pour un axe « Formation, information et accompagnement » dans son rapport d’expérimentation. Dès le début de l’année 2016, e-Bourgogne multipliera les rendez-vous pour expliquer aux entreprises que « la dématérialisation n’est pas aussi compliquée qu’on peut l’imaginer », explique son chef de projet, avant de corriger : « Enfin, n’est plus si compliquée. »]