L`HISTOIRE DU NET Introduction 03 I. ARPANET 04 1. Pourquoi
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L`HISTOIRE DU NET Introduction 03 I. ARPANET 04 1. Pourquoi
L’HISTOIRE DU NET Introduction I. ARPANET 1. Pourquoi développer un tel réseau ? 2. Naissance d'ARPANET 3. Structure et fonctionnement du réseau 03 04 04 04 04 II. Le protocole TCP / IP 06 III. Le réseau Internet 1. Définition d'un Réseau 2. NSFnet 3. Usenet 4. Les débuts d'Internet 08 08 08 08 08 IV. De l'Hypertexte au Web 1. L' hypertexte 2. Le Web 10 10 10 Conclusion 11 Internet est pour beaucoup, un phénomène de mode, pour d’autres, un outil de travail et de loisirs peu ordinaire, qui a tout de même 30 ans d'âge. Mais avant d'en arriver à l'Internet rapide, mondial et convivial, tel que nous le connaissons aujourd'hui, le réseau des réseaux est passé entre les mains des développeurs de l'Armée Américaine, des plus grands universitaires, mais aussi des plus grands scientifiques français; subissant de nombreux bouleversement, et créant de nombreuses innovations. I. ARPANET 1. Pourquoi développer un tel réseau ? Au début des années soixante, alors que la Crise de Cuba est encore dans tous les esprits, et que les Etats – Unis sont en pleine guerre froide, alors que la menace d’une guerre nucléaire avec le Bloc Soviétique est toujours dans le domaine du possible, le Pentagone est confronté à un épineux problème : comment continuer à communiquer entre les divers Etats - Majors, dans un pays dévasté. C’est pourquoi, en collaboration avec diverses universités, le département Américain de la Recherche et de la Défense, le DARPA, grand argentier de la recherche militaire américaine, décida de financer la construction d'un réseau maillé qui couvrirait les Etats Unis et quelques sites extérieurs ( le monde libre à l'époque!), et qui, dans le cas d’une attaque, aussi imprévisible soit - elle, garantirait la circulation des informations et la communications entre les différents points stratégiques du pays. 2. Naissance d'Arpanet C’est alors, qu’en septembre 1969, à l’Université de Californie de Los Angeles ( Ucla ), le professeur américain Léonard Kleinrock, tente de se connecter fébrilement à un ordinateur distant de quelques sept cents kilomètres de là, au Stanford Research Institut ( SRI ). Son équipe, composée d’étudiants en thèses , dont certains portent des barbes de hippies et des sabots de bois, travaille à la réalisation du premier réseau d’ordinateurs dans le monde. Pour l’anecdote, Vint Cerf, un brillant étudiant, et le professeur Kleinrock, a travers une simple ligne téléphonique, tente d’envoyer le mot traditionnel “ Login ” à son collègue, le professeur Douglas Engelbart, également inventeur de la souris, situé au SRI. Kleinrock frappe donc le “ l ”, et demande au SRI s’il a bien reçu la première lettre. La réponse est positive. Il en est de même pour le “ o ”et le “ g ”, mais à partit de là, tout a disjoncté. Il est alors impossible de transmettre le reste du mot. Heureusement, après plusieurs tentatives, l’envoi réussi ouvrit l’ère du réseau sur terre. Cet embryon de réseau reliait au départ 4 ordinateurs , dont celui de l’Ucla, de l’Université de l’Utah, du SRI, et de l’ITM ( Institut Technologique du Massachusetts ). Il vit le jour sous le nom d’ARPANET. Il faut également savoir, qu’à cette époque, les ordinateurs personnels n’existaient pas, et que, chercheurs et universitaires disposaient d’énormes super calculateurs dont l’utilisation était fort coûteuse. Il fallait donc en partager l’emploi entre plusieurs utilisateurs : d’où la notion de time-shairing ( temps partagé ). Comparés à nos micro ordinateurs, la puissance était relativement limitée, et la mise en réseau, permettait de gagner un peu de cette puissance si précieuse. C’est aussi dans ce but qu’ARPANET fut créé. 3. Structure et fonctionnement du réseau Mais la véritable innovation de ce nouveau système, c’est la structure de son réseau : un réseau pair à pair ( peer to peer ) , dans lequel chaque ordinateur a la même importance. Le réseau n’a aucune autorité centrale et il est dessiné de façon à pouvoir fonctionner même en cas de destruction d’une grosse partie de celui-ci. Tous les noeuds du réseau ( il s’agit d’ordinateurs ), seront de valeur égale, et auront tous la capacité de créer, recevoir, ou envoyer des données. L’Arpa a donc financé le développement des logiciels pour connecter les principaux modèles d’ordinateurs du marché a son réseau, et les a distribué gratuitement Les constructeurs avaient en effet le choix entre promouvoir ces logiciels gratuits, ou se lancer dans le développement coûteux de protocoles d’échanges normalisés. Ils ont donc massivement opté pour la première solution. En effet, l’idée de liberté sur le réseau était présente des les origines du projet. Il aurait alors était trop compliqué que chaque constructeur développe son propre protocole, indépendamment des autres, limitant ainsi les échanges. Mais, au départ conçu pour l'échange de données et de ressources entre chercheurs, l’ARPANET s'avère très rapidement dépassé par cette simple fonction. En effet, plus que des échanges des données, pour mettre en commun des projets scientifiques, ce mode de communication devint très vite populaire parmi les chercheurs qui pouvaient ainsi collaborer sur des faits scientifiques, mais surtout, échanger des nouvelles de leurs enfants. La structure d'ARPANET en fit un moyen qui connu un fort développement pendant les années soixante dix. C'est d'ailleurs au milieu de cette décennie, que le premier micro ordinateur (Le Altair 8800 ) arrive sur le marché, et que Bill Gates et son ami Paul Allen quittent l'Université de Harvard pour fonder ce qui allait devenir la plus incroyable aventure de la jeune histoire de l'informatique : Microsoft Corporation. Ce n'est qu'en 1978, qu'ARPANET passe du stade expérimentale au stade opérationnel. La responsabilité de la gestion du réseau qui s'est alors étendu, est confiée à l'agence de communication du ministère de la Défense ( D.C.A. Défense Communication Agency ) appelée maintenant D.I.S.A. ( Defense Information Systeme Agency ) Mais en passant au stade opérationnel, de nombreuses contraintes ont du être respectées. En effet, relier les ordinateurs à l'intérieur d'un même réseau comme ARPANET était un premier pas. Mais les machines devaient être aussi capable de parler entre elles, quelle que soit leur réseau d'origine. D'où la nécessité d'un protocole de communication. Par exemple, dans une conversation entre personnes, chacun sait instinctivement quand commencer à parler, à s'arrêter, et comment encourager les autres à poursuivre le dialogue. Il s'agit un protocole implicite entre humains. La chose est alors totalement différente entre machines. Il fallait donc établir un ensemble de règles de conduite afin que chaque ordinateur dans le monde sache comment se comporter lors d'un échange avec une autre machine. Dès 1972, Vint Cerf et Bob Kahn, deux étudiants en thèses, impliqués dans les premiers pas d' ARPANET s'attellent à la conception d'un tel protocole, le futur TCP / IP. II . Le protocole TCP / IP Tout d'abord, un protocole est comparable à un langage : grammaire / syntaxe et vocabulaire, qui permet donc de communiquer. En 1973 , outre ARPANET, les réseaux français et anglais souhaitaient se connecter au réseau Américain. Mais pour les brancher ensemble, il fallait encore créer un langage inter réseau commun. Ce fut une première avancée vers le réseau Internet. D'une manière générale, le premier grand essor du réseau ARPANET arrive avec l'introduction du TCP / IP, et donc la connexion possible d'autres réseaux étrangers. D'une manière très simplifiée, le protocole TCP / IP ( Trasport Control Protocol / Internet Protocol ) est un ensemble de règles, qui régulent la circulation des informations sur le réseau. Comme le réseau est appelé à se développer, il est hors de question de relier directement chaque ordinateur avec les autres. Un équipe française, dirigée par Louis Pouzin, met alors au point une méthode radicalement différente, appelée " Data Grownd " ( moulinage de données ), adaptée aux échanges entre mémoires d'ordinateur qui ne mobilise les moyens de la transmission qu'au moment de la transmission. Un document est en effet un ensemble de données répertoriées par des adresses. Il peut être comparé à un paquet de sucre, dont chaque morceau possède une place déterminée. Le transporter d'un point à l'autre d'un pays, par la méthode du " data grownd ", consiste à utiliser toutes les ressources disponibles (avion, camion, bateaux, vélo, patins à roulettes …) pour les mener à bon port. C'est ce que l'on appelle le mode de transfert asynchrone. A l'arrivée, on vérifie simplement que le paquet de sucre envoyé correspond à la commande effectuée, et on redemande si besoin, les morceaux manquants. Tous les morceaux de sucre sont alors remis à leur place pour obtenir le paquet d'origine. Au contraire, avec la méthode traditionnelle, ( celle du " système virtuel " ), le paquet est envoyé par un unique véhicule, soumis aux risques d'embouteillages, voir d'accidents. Vint Cerf et Bob Kahn, vite séduits pas la méthode Pouzin, l'utilisèrent pour mettre au point le TCP / IP. Plus concrètement, Internet est composé d'un énorme ensemble de machines qui fonctionnent sous divers types de systèmes d'exploitations. Pour que les échanges fonctionnent il faut des règles ( protocoles de communication ) qui unifient cet ensemble. Les protocoles TCP/IP sont employés par l'Internet ( et bien d'autres réseaux) pour connecter les ordinateurs, les périphériques et les programmes réseaux entre eux. L'échange d'informations entre machines se fait par l'intermédiaire de fichiers qui sont découpés en "paquets" par l'émetteur, puis déposés sur le réseau et "ré-assemblés" par le destinataire. Le nom TCP / IP provient des deux protocoles principaux: L' IP (Internet Protocol), qui se charge de la transmission des données brutes ( les paquets) de machine en machine à travers des ordinateurs d'aiguillage: les passerelles ou "routeurs". Chaque passerelle annonce les machines qu'elle dessert par le numéro de son réseau. Lorsqu'elle reçoit un paquet, elle consulte l'adresse du destinataire. Si ce dernier appartient à son sousintelligente qu'elle ( passerelle par défaut ). A chacun de ces sauts, le champ "durée de vie " du paquet est décrémenté de 1. S'il atteint zéro, le paquet est détruit par la passerelle suivante. Le TCP (Transport Control Protocol), lui, se charge de la décomposition des informations ( fichiers ) en paquets, de leur numérotation, de l'ajout d'informations de contrôle, et de l'envoi des paquets. Au niveau du destinataire, le TCP s'occupe de la réception des paquets, de la vérification des erreurs et de la reconstitution de l'information initiale en remettant les paquets dans l'ordre. En cas d'erreur, le TCP se charge d'envoyer un message à l'émetteur pour redemander l'émission de ces paquets endommagés ou perdus. Mode de fonctionnement : 1. La décomposition en paquets permet que les lignes physiques de communication soient partagées par plusieurs utilisateurs. Ce mode dit "non connecté" est beaucoup plus efficace que le mode utilisé par le réseau téléphonique ou il y a une connexion physique ininterruptible entre les deux correspondants jusqu'à ce que l'un des deux raccroche. Durant le temps de la communication, les lignes sont occupées et ne peuvent être utilisées par d'autres. Avec le protocole non connecté, il est possible de faire passer beaucoup plus de paquets sur la même ligne vers des destinations différentes. Un même ordinateur peut aussi engager plusieurs " communications " différentes sur une même ligne physique. 2. En cas d'anomalie dans la transmission, seuls les paquets endommagés doivent être reémis et non pas la totalité du fichier. 3. Les passerelles sont des machines intelligentes qui sont capables de calculer pour chaque paquet la " route optimale " en fonction de l'état actuel du réseau. Des paquets d'un même fichier peuvent donc emprunter des chemins totalement différents. Si une machine venait à tomber en panne, les autres machines feraient automatiquement transiter l'information par d'autres voies. Le fait que le TCP / IP appartienne au domaine public permis un essor considérable de l'interconnexion des réseaux. En 1983, il devient le standard militaire ( MIL STD Military Standard ). La même année, le protocole est installé sur toutes les machines reliées au réseau ARPANET, et la DARPA demande aux instigateurs d' UNIX, de mettre en œuvre TCP / IP sur leurs machines. Ce qui explique la suprématie du TCP / IP dans le monde UNIX. Finalement, aujourd'hui, le développement de tous les types de réseaux n'a été réalisable que parce que les initiateurs ont adopté un protocole de communication ( langage, règles, … ) simple, ouvert et gratuit, pour tous ceux qui voulaient le mettre en œuvre sur leurs machines. En conséquence, aujourd'hui, TCP / IP est le nom du protocole disponible sur toutes les machines, ce qui permet aux plus petits systèmes comme aux plus gros ( du PC compatible IBM au Macintosh ) de se raccorder à un réseau , de communiquer, d'échanger des messages avec tout autre machine dans le monde, avec des vitesses d'échange 10, 100, 1000 fois ( dans quelques cas !!! ) plus élevé que la vitesse de base du Minitel. III . Le réseau Internet 1. Définition d'un réseau Le mot " réseau " est un mot qui fait peur à de nombreuses personnes. En fait, il n'y a pas de quoi. En effet, chacun d'entre nous, en utilise un tous les jours : le réseau téléphonique. Mais ce réseau, en lui même, n'a pas que des avantages, du moins lorsqu'il est utilisé avec son terminale le plus commun, le téléphone. Sur le réseau téléphonique, on peut utiliser le téléphone, le fax, le minitel, et il y a maintenant Internet. Un réseau n'est ni plus ni moins qu'un système de mise en commun des informations entre plusieurs machines. Il peut ainsi relier, au moyen d'équipements de communication appropriés, des ordinateurs, des terminaux et des périphériques divers tels que des imprimantes et des serveurs de fichiers. 2. NSFnet A la fin des années 80, la DARPA décide d'interrompre brusquement de financer ARPANET. C'est alors que la NSF ( National Science Foundation ), qui dépend de l’administration américaine, adopte le protocole pour faciliter le partage du temps de calcul de ses supers calculateurs. Sont alors apparues des liaisons super rapides appelées BACKBONES, qui ont formé le réseau NSFnet : réseau fédérateur ( " autoroute " ) à haut débit, dans un premier temps, à travers les Etats - Unis. Ce n'est en fait, que quelques années plus tard, en se dégageant du financement du réseau, et en confiant cette tâche aux sociétés de droits privées, que le réseau NSFnet s'est vraiment étendu au reste du Monde. Adieu donc ARPANET, vive NSFnet ! La mise ne place de ce réseau marque le début de l'ère Internet. 3. Usenet Nous avons précédemment parlé de la mise en place du protocole de transfert TCP / IP sur les machines UNIX, en plus du protocole Unix to Unix Copy (UUCP). Cette opération s'est soldée par la création d'un nouveau réseau appelé Usenet. On peut donc dire que Usenet est né de la volonté des ingénieurs systèmes UNIX, de communiquer entre eux ( échanges de courriers électroniques, transferts de fichiers, forums de discussions, news … ). En parallèle, la branche française du système UNIX, s'est développé de manière informelle au début des années 1980, notamment grâce au CNAM et à l'INRIA. L'Université Paris VIII fut la première à se connecter, via son Département Informatique. 4. Les débuts d'Internet L'Internet actuel résulte donc de la fusion de l'infrastructure de l'APRPANET ( consolidée par la NSF ) et des utilisateurs de Usenet. Il est donc important de noter qu'ARPANET a apporté l'arête dorsale ( le réseau autoroutier ) et le TCP / IP, alors que Usenet, en utilisant cette structure, a apporté la masse des utilisateurs. Mais attention, Internet n'est pas un simple réseau, mais un réseau des Réseaux : on parle d'Interconnexions entre les réseaux. En d'autres termes, Internet est constitué de milliers d'ordinateurs autonomes. L'adjectif est essentiel : si quelqu'un coupe la liaison avec son propre ordinateur, le reste du réseau continue à fonctionner. Bien évidemment, les informations stockées sur cet ordinateur ne sont plus accessibles; c'est ce qui arrive parfois lorsque vous ne parvenez pas à vous connecter à un site. Initié par les universitaires, Internet reste, aux yeux des puristes, un espace devant être protégé de toute activité commerciale. L'absence de tout contrôle sur Internet implique que tout peut arriver, notamment dans les groupes de discussion. Les clignotants sont au rouge et le réseau est, en ce moment, observé de très près par les hommes de loi, les politiciens et les gouvernements. Et l'on reparle de vide juridique. Fin 1995, CompuServe a interdit à ses abonnés l'accès à environ deux cents forums traitant de près ou de loin de sexe, et ce, sous la pression du gouvernement américain, déclenchant hauts cris et protestations véhéments dans tous les pays du globe: l'absurdité de la censure ayant même été jusqu'à interdire l'accès aux sites médicaux traitant du cancer du "sein". La campagne "ruban bleu" pour la liberté d'expression (free speech "blue ribbon"campaign) était née; elle alla même jusqu'à fissurer les assises de l'autorité de l'administration Clinton. La France a, elle aussi, connu ce type d'excès, à l'issue desquels, les principaux fournisseurs d'accès se sont regroupés pour réfléchir ensemble à une moralisation. Parce qu'Internet a longtemps existé hors de la sphère commerciale, une forte solidarité s'est créée entre Internautes et l'on voyait des programmeurs offrir gratuitement leurs programmes, des experts donner informations et conseils sans contrepartie. Même si cette époque n'est pas complètement révolue, Internet aborde une nouvelle phase de son développement: les entreprises commencent à intégrer Internet dans leur stratégie commerciale. Mais à ce stade, Internet est toujours, malgré son fort développement et sa mondialisation, un réseau complexe à utilisé, simplement disponible en mode texte. Bien heureusement, à la fin des années 1980, apparaissent l'hypertexte et le web, qui vont énormément faciliter l'accès et la circulation sur le réseau. IV. L'Hypertexte et le WEB 1. L'Hypertexte Le britannique Tim Berners-Lee, informaticien au CERN ( Centre Européen de la Recherche Nucléaire ), se base sur l'avancée technologique du Minitel français, pour développer son hypertexte sur le réseau. En effet, dès 1980, avec le Minitel, les français ont pris une certaine avance dans la Télématique. Il est possible, en appuyant sur un simple bouton, de circuler à travers le réseau minitel français, d'afficher des images …. L'Hypertexte consiste donc à pouvoir se déplacer sur le réseau, en de simples cliques, afin de pouvoir transférer simplement des données, des images, du son …. Tim Berners-Lee mis donc au point un système d'informations organisées, basé sur l'Hypertexte ( noté HTTP : Hyper Text Tranfert Protocol ), dont les éléments les plus intéressants sont faciles d'accès : le World Wide Web. 2. Le Web En 1989, le Web fait donc son apparition. Pour accéder à une information, il n'est plus nécessaire d'utiliser une écran en mode caractères : le Web permet de sortir Internet d'un domaine restreint à des opérateurs techniciens spécialisés. L'outil est donc graphique, puissant, très facile d'accès, beau et pas cher. Grâce à lui, vous pouvez visitez une exposition, lire votre journal, apprendre l'anglais, commander une pizza et que sais-je encore. Le Web, autrement appelé World Wide Web (La toile d'araignée Mondiale : WWW ), est aujourd'hui l'application la plus utilisée d'Internet. C'est lui qui a popularisé le Vocable d'Internet au point que, largement utilisés par les médias, il est souvent restreint à la seule utilisation du Web. Mais Tim Berners-Lee ne pouvant développer un navigateur permettant à tous les ordinateurs de parcourir son WWW, il lance un appel sur Internet. Mark Andreesen, étudiant à l'Université de L'Illinois et le futur fondateur de Netscape, se met à l'œuvre . En 1993, la première version du navigateur Mosaic est en circulation. Internet touche enfin un large public. Conclusion Internet ! Du news magazine à la grand messe du journal télévisé, tout le mode y va de son analyse sur le phénomène Internet . Même la publicité s'y met, en nous assénant quotidiennement de l'adresse Internet de tel ou tel annonceur. Et déjà, le vocabulaire " cyber " envahit notre quotidien. Surfer, browser, site web, autant de mots devenus familier en l'espace de quelques mois . Si cette approche à le mérite de faire connaître les autoroutes de l'information à un public qui n'a jamais pointé ne serait-ce que le museau d'un mulot sur un lien hypertexte, elle contribue à donner au Net une réputation ludique injustifiée. Internet n'est pas seulement un beau jouet multimédia. De par sa conception, il implique surtout chaque utilisateur disposant d'un formidable outil de communication universel qui met tous les points du globe à la portée à la portée d'un PC. Sur ce point, Internet surclasse nettement le minitel hexagonal, car il est imbattable pour ce qui est du nombre et de la qualité de ses services d'informations. Cette souplesse et cette disponibilité de tous les instants peuvent vous permettre de devenir plus efficace au quotidien. Ainsi, ces deux dernières années, Internet est devenu " chose publique " : des sites pour enfants aux adresses www qui commencent à fleurir sur les affiches publicitaires, en passant par les adresses E-mails sur les cartes de visites, Internet s'installe dans notre vie. Internet touche désormais votre lieu de travail et votre foyer. Mais voyons brièvement comment profiter immédiatement d'Internet : A communiquer mieux et moins cher, tout d'abord. Dialogue en direct ou par messages électroniques interposés avec un correspondant japonais et australien vous coûte le prix d'une communication locale. Pas d'avantage. Un simple liaison téléphonique vous permet, toujours grâce à Internet, d'organiser des visioconférences, d'échanger des données, et même de prendre le contrôle d'un PC distant de plusieurs milliers de kilomètres. On recense à ce jour, plus de 5 millions de machines, sur plus de 40 000 réseaux, avec plus 40 millions de connectés avec une augmentation du trafic de 10 % par mois. De ce fait, Internet est le plus grand réseau d'informations dans le monde. Tant sur le plan scientifique que sur celui du trafic, le réseau Internet connaît depuis 2 ans une progression foudroyante.