Presse5 - Comité de Normandie de Tarot

L’ E S T R É P U B L I C A I N | M A R D I 2 9 M A R S 2 0 1 6
PONTARLIER
Billet
On sait qu’il se passe quelque chose
À grande distribution
Le record est battu. Il n’y
a jamais eu autant de
joueurs de tarots réunis
en même temps dans
la même ville. Il fallait
que ça soit à Pontarlier.
K Claude Lacoste et sa photo étonnante.
Claude Lacoste, un membre
du club photo des Capucins,
a pu se glisser sous le grand
tremplin de saut à ski de
Chaux­Neuve pendant la
coupe du monde. Vers 11 h
du matin, pendant la
compétition, une brume
capricieuse est apparue,
comme seule cette vallée­là
en a le secret. Et puis un
rayon de soleil est venu
percer cet étonnant paysage,
inondant de lumière le
village en contrebas. Un
compétiteur s’élance,
s’envole. Clic. La photo est
superbe. Elle était exposée
ce week­end aux
en
ville
Cinéma Olympia
­ « 10 Cloverfiels Lane », à 18 h 30.
­ « Au nom de ma fille », à 14 h et à 18 h 30.
­ « Batman V Superman : l’aube de la justice », à 14 h (3D) et à 20 h 30.
­ « Célibataire mode d’emploi », à 14 h.
­ « Divergente 3 : au­delà du mur », à 20 h 45.
­ « La Dream Team », à 14 h, à 18 h 30 et à 20 h 45.
­ « Les innocentes », à 18 h 25.
­ « Médecin de campagne », à 14 h et à 20 h 50.
­ « Room », à 18 h 25.
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L'EST REPUBLICAIN
50, rue de la République,
25300 Pontarlier.
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K Tiens, un capteur…
Photo DF
Annonciades avec bien
d’autres images conçues par
la quinzaine de
photographes amateurs du
club.
« J’ai su qu’il se passait
quelque chose », raconte
Jean­Claude Coste. « J’ai
bien vu ce paysage se
former, cette lumière. C’était
difficile de cadrer les
sauteurs à ski. C’est juste au
bon moment. J’étais à côté
d’autres photographes qui
shootaient en rafales. Moi
j’en ai fait quelques­unes
seulement. Et voilà ».
Le thème de l’exposition
était le mouvement.
D.F.
­ « Rosalie Blum », à 14 h, à 18 h 25 et à 20 h 55.
­ « The Revenant », à 20 h 30.
Loisirs
­ Hall de la Mairie : exposition d’affiches de films à l’occasion des 70 ans de Sylvester Stallone, par le CRIC des Amis du Musée, de 10 h à 18 h.
­ Piscine couverte : de 12 h à 13 h 30 et de 17 h 15 à 19 h.
­ Médiathèque municipale : de 13 h 30 à 18 h.
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à 17 h 30 du lundi au
vendredi.
Photo B. J.
Petits pas à Pont
Ça manque pas d’air !
Ça souffle, c’est la bise et il fait frisquet. Mais parfois,
lorsqu’Eole joue avec le vent, on arrive à voir des images
insolites. Comme celle­ci qui permet de voir ce qui se passe
dans un manche à air. Alors qu’on le voit tourner, se raidir et
se ramollir au gré de la force (ou non) du vent, voilà ce que
l’on peut apercevoir à plein vent. Un tube et en son centre (au
bout), un capteur de vent. Et oui…
BES08 ­ V2
S
amedi soir il y avait
1 016 joueurs réunis
à l’espace Pourny.
Un autre tournoi se
déroulait en même
temps aux Capucins et une
finale reportée de la coupe
de France avait lieu dans un
autre lieu de la ville. Ce qui
porte à plus de 1 200 joueurs
en même temps, dans la
même ville. Et c’est donc un
record absolu.
Plus que jamais, Pontarlier
s’impose comme le temple
du tarot en France. Et au mo­
ment où s’achève ce 26e
championnat de France, les
chiffres parlent d’eux­mê­
mes. Les 70 bénévoles du
club pontissalien et la tren­
taine d’agents municipaux
peuvent souffler jusqu’à
l’année prochaine. Cette su­
perproduction pontissalien­
ne dédiée au tarot est un pari
un peu fou mais renouvelé
chaque fois avec plaisir. Le
seul bémol de cette année ­
car il y en a un ­ sera l’absen­
ce de neige. Les joueurs des
Dom­Tom adorent rentrer
de leur week­end pascal
avec des photos de paysages
enneigés.
D.F.
K Plus de 1 000 joueurs à l’espace Pourny, de quoi donner « le tournis ».
Photos DF
Economie induite
E Les joueurs de tarot ont envahi la ville, mais pas seulement.
C’est tout le Haut­Doubs et la vallée de la Loue qui profitent
de cette donne. Les professionnels savent bien qu’ils seront
pris d’assaut chaque année à Pâques et bien souvent les ré­
servations sont posées pour l’année suivante juste après la
manifestation.
Et si l’on compte que chacun d’entre eux dépense environ
500 euros pour son séjour dans le Haut­Doubs. Si l’on part du
principe qu’il y a environ chaque jour 1 200 compétiteurs
dont un noyau de permanents. On arrive à plusieurs centaines
de milliers d’euros de retombées économiques induites. Et
cette arrivée de joueurs invétérés est un régal pour les pa­
trons de PMU qui réalisent tous les ans à Pâques leur plus
gros chiffre d’affaires.
K Laurette, la doyenne.
K Savant mélange.
Doublé normand à Pourny
« IL EST OU, LELIEVRE ? »
Légère, très légère et courte
inquiétude au moment de
faire le compte des 8 demi­
finalistes de ces champion­
nats de France de tarot. « J’y
vais à sa place », lance un
plaisantin. Mais pas ques­
tion de prendre le siège du
Normand qui se hissera
bientôt en finale.
La finale, elle approche
justement et l’on somme aux
derniers (et nombreux !)
joueurs de l’espace Pourny
de rapporter leur tapis de
jeu pour laisser place aux
artistes. Le brouhaha dimi­
nue en intensité et les
« Vieux d’l’Hop » se tiennent
prêts, comme tous les ans, à
jouer leurs morceaux juste
après la finale.
Moment de flottement,
avant la toute dernière par­
tie de ces 4 jours qui sem­
blent avoir ravi l’assemblée.
On règle l’écran géant de
Pourny pour que personne
ne manque une minute de la
finale, « pour la première
fois en haute définition », se
réjouit le maire de Pontarlier
Patrick Genre.
« N’enlève pas les cartes
de la table ! On règle les cou­
Musique
leurs ». Les caméras aussi
subissent leurs derniers ré­
glages, et tout semble prêt :
« On peut boire de l’alco­
ol ? » demande l’un des qua­
tre finalistes. « Non, tenue
correct, cher ami », aucun
verre ne sera même accepté
sur la table, réalisation télé­
visuelle oblige.
28 chelems
Les quatre finalistes
étaient séparés des specta­
teurs mais ces derniers ont
pu réagir aux différents
coups joués sur le tapis. Et
n’ont pu contenir leur éton­
nement, au beau milieu de
cette finale, lorsqu’ils ont
découvert, en même temps
que les joueurs, un « chien »
qui proposait au preneur le
21, le 20 et le 18 d’atout.
Mais les discussions al­
laient également bon train :
« Aie, voilà le vingt­neuviè­
me », s’exclame l’un des
quatre. Subtile référence à
Yves Lelièvre, dont il se
murmure autour de la table
qu’il a déjà réussi 28 che­
lems (NDLR : faire tous les
plis) depuis qu’il joue au ta­
rot.
K Michel Rozier (de face) a disputé et remporté sa toute première finale nationale.
Pas de quoi impressionner
l’autre Normand, Michel
Rozier, a disputé et donc
remporté sa toute première
finale de championnat de
France, lui qui joue au tarot
depuis 17 ans : « Ca fait trois
ans que je viens à Pontarlier,
c’était un peu stressant, car
je n’ai pas l’habitude des ca­
méras ! » Son secret pour
sortir numéro 1 de ces qua­
tre jours ? « Et bien, vous
avez du jeu, ou vous n’en
avez pas ! Moi j’ai eu du jeu
pendant quatre jours ».
Boris MASSAINI
Photo ER
Les résultats
1. Michel Rozier (Norman­
die) ; 2. Yves Lelievre (Nor­
mandie) ; 3. Steve Roedsens
(Picardie) ; 4. Christian Voet
(Nord).
W Retrouvez notre diaporama
sur www.estrepublicain.fr
Le choeur pontissalien fêtera ses 20 ans à l’automne prochain
Vocalia, 20 ans déjà !
« AT T E N T I O N, D E L A
NUANCE, vous n’êtes pas à
la Fête de la Bière ! A la me­
sure 70, faites donc un mini
degoulendo ! Plus langou­
reux les hommes, sinon elle
ne va pas y croire ! »
Une petite souris derrière
la porte du Conservatoire se
dira sans doute qu’on n’y ré­
pétait pas que du Bach ce
soir­là. Elle aura ouï juste.
C’est un bal qui se prépare.
Et même un bal vocal. Oh ! Il
n’y aura pas la série des
« trois rocks, trois valses,
trois slows » comme jadis sur
les parquets dansants du
Haut­Doubs. Mais la simple
évocation de quelques titres
programmés provoque déjà
des fourmillements dans les
jambes : « A Whiter Shade
Of Pale », « Bésame Mucho »,
« Sous le ciel de Paris » ou
encore « Brasil ».
Un bal vocal ? Comme
c’est original ! Et c’est Voca­
lia qui régale. Le chœur pon­
tissalien veut fêter ainsi son
vingtième anniversaire.
K Vocalia avec l’Harmonie municipale de Pontarlier.
Créé en 1996 par Jean­
Christophe Gauthier et por­
tant à l’époque le nom de
« Groupement vocal et ins­
trumental du Haut­Doubs »,
Vocalia aura, en vingt an­
nées d’existence, abordé un
sacré répertoire : des canta­
tes du Cantor, des Messes de
S t a v i n s k y, G o r c z y c k i ,
Haydn, Pärt et Mozart, des
madrigaux de Monteverdi,
des lieders de Brahms et des
airs d’opéra, le Requiem de
Faure et la Messe de Minuit
de Charpentier ; mais enco­
re des danses populaires de
la Baltique, des villancicos
latino­américains, des re­
frains des Beatles et des piè­
ces carnavalesques avec
banquet et mise en scène.
L’histoire de Vocalia c’est,
au fil du temps, la participa­
tion de quarante­sept chan­
teurs et la succession de six
chefs à la baguette : Jean­
Christophe Gauthier, Domi­
nique Rioz, Renata Côte­
Szopny, Evelyne Anglebert,
Laurette Perrin et, depuis
2013, Sophie Hervieux.
Au fait, si notre petite sou­
ris retourne derrière sa por­
te, elle percevra la richesse
des harmonisations et le sé­
rieux des quinze choristes
malgré… le fou­rire des bas­
ses ! Que voulez­vous, Voca­
lia a vingt ans et ses chan­
teurs à peine plus. Alors,
rendez­vous les 8­9 octobre
et autant en emporte le
chant !