Le lendemain du 11 mars: l`état de choc

Transcription

Le lendemain du 11 mars: l`état de choc
COORDINACIÓN DE FRANCÉS – CURSO 2004-05
1ª reunión (ULL: 4-XI-04) (ULPGC: 8-XI-04)
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Le lendemain du 11 mars: l’état de choc
13 heures, ils étaient deux à trois mille, recueillis*, émus*, pour observer cinq minutes de
silence place Sant Jaume (Saint-Jacques en catalan), à Barcelone. Au premier rang, Pasqual Maragall,
le président de la Generalitat (gouvernement régional) et patron des socialistes catalans, qui venait
d'affirmer : « Aujourd'hui nous sommes tous madrilènes».
Quelques heures après les attentats de Madrid, la société catalane est en état de choc. À Gracia,
vieux quartier animé de Barcelone, des commerçants ont accroché du crêpe noir à leurs vitrines. Alors
que la nuit tombe, vers 19 heures, il y a toujours du monde sur la place. Des jeunes, des étudiants, des
lycéens qui semblent désorientés. Ils traînent*, allument des bougies sur le sol. Ce sont eux qui
participaient aux manifestations antiguerre, anti-Bush et anti-Aznar avant l'offensive américaine en
Irak. Pour eux, l’événement d'hier matin est incroyable. Tant de morts pour qui, pour quoi ?
Une professeur d'un lycée de la ville marche dans les rues du quartier olympique pour évacuer
l'angoisse : son établissement a envoyé cinquante adolescents à Madrid, jeudi, ils visitaient le musée du
Prado et la Chambre des députés. Elle a peur pour ses élèves, peur aussi qu’après le 11 mars il se passe
en Espagne ce qui s’est passé aux Etats-Unis après le 11 septembre : une offensive contre les libertés
individuelles.
D’après Libération, vendredi 12 mars 2004
* recueilli : en esp. ‘en actitud de recogimiento’
* ému : en esp. ‘emocionado’
* traîner : en esp. ‘caminar sin rumbo fijo’
QUESTIONS
1.
Donnez en quelques lignes (2 ou 3) l'idée essentielle du texte. (1,50 point)
2.
Indiquez si les propositions suivantes sont vraies ou fausses, selon qu'elles s'ajustent ou non au
texte. (1,50 point)
a) Le président de la Generalitat était à Madrid pour participer à une manifestation le 12 mars.
b) Les commerçants ont allumé des bougies derrière leurs vitrines.
c) La professeur se sent inquiète, car elle n’a pas de nouvelles des élèves de son lycée catalan.
3.
Question sur le lexique. (1,50 point)
a) Trouvez dans le texte un synonyme du mot attaque.
b) Trouvez dans le texte le mot qui correspond à cette définition: Sentiment de grande
inquiétude qui s’accompagne d’un malaise physique (oppression, palpitation, etc.).
c) Trouvez dans le texte deux mots qui complètent cette série:
- magasin, vendeur, rayon, prix, ......................., ....................
4.
Imaginez un dialogue entre deux lycéens qui participent à un débat sur le terrorisme (causes,
conséquences, réactions, etc.). Donnez au moins deux phrases par interlocuteur. (2,50 points)
A : Cet attentat du 11 mars, c’est l’horreur !
B :...............................
....................................
A :...............................
....................................
B :...............................
....................................
A :...............................
....................................
5.
Choisissez une seule option (de 8 à 10 lignes ou de 80 à 100 mots). (3 points)
a) Écrivez une lettre à un(e) ami(e) pour lui parler du terrorisme dans la société
contemporaine.
b) Que pensez-vous de la solidarité des Espagnols face aux événements tragiques
(catastrophes, marées noires, attentats…) ?