Dépêche du Midi

grand toulouse
aéroport toulouse-blagnac
l’essentiel ▼
Pas moins de 250 personnes se sont retrouvées, lundi soir, pour
participer au débat organisé par le collectif
contre la privatisation
de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
imples citoyens, responsables associatifs mais
aussi des élus… En tout,
plus de 250 personnes ont participé, lundi soir, salle Barcelone
à Toulouse, au débat organisé
par le collectif contre la privatisation de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Un
élan de citoyenneté « formidable » selon plusieurs participants.
« Nous refusons viscéralement
la vente des parts de l’État dans
de la gestion de l’aéroport de
Toulouse-Blagnac à un consortium sino-canadien dont l’objectif annoncé est de faire de
l’aéroport une plate-forme de
correspondance de taille européenne », rappelle Chantal
Beer-Demander, présidente du
collectif contre les nuisances aériennes agglomération toulousaine (CCNAAT).
Elle animait ce débat aux côtés
de Jean-Louis Chauzy, président du conseil économique et
social, de Corinne Martin (En-
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Plusieurs centaines de personnes ont assisté à la réunion organisée par le collectif contre la privatisation
de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
semble 31), de Me Christophe contrôle sur la chose publique ».
Léguevaques, avocat du collec- Au nom du collectif, elle insiste :
« Nous ne
tif, et de Laurent Mauduit,
Un rassemblement est voulons pas
cofondateur
d’un doubleorganisé samedi
de « Médiament ou d’un
31 janvier à
part ». Chantal
triplement du
15 heures.
Beer-Demantrafic aérien
der rappelle :
qui nous met« A aucun moment on n’a solli- trait à égalité avec Orly. Ce secité les riverains et les citoyens rait une catastrophe sanitaire ».
pour qu’ils donnent leur avis, et Le collectif contre la privatisacette privatisation a pour con- tion de la gestion de l’aéroport
séquence de les priver de tout Toulouse-Blagnac organise un
premier rassemblement, samedi 31 janvier à 15 heures.
« Ce n’est pas politisé, tout le
monde peut se joindre à nous.
Nous devons montrer notre détermination à ce que l’aéroport
ne soit pas privatisé », insistent
les représentants.
Au départ de la place du Capitole, ils gagneront la préfecture
en passant par la chambre de
commerce et d’industrie.
F. V.
LE NOUVEAU COMBAT DE LARDENNE
Après avoir vigoureusement combattu le
projet de bus à haut niveau de service (BHNS
ouest) et pesé lourd dans la défaite du socialiste Pierre Cohen aux dernières élections
municipales, l’association de défense du
quartier de Lardenne vient de rejoindre officiellement le camp des opposants à la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
Dans un communiqué diffusé ce mardi, Didier Bargiacchi, président de l’ADQL, annonce
la participation et le soutien de son association au rassemblement organisé samedi
31 janvier place du Capitole, puis à la marche
en direction de la préfecture, « pour rappeler
à nos élus l’importance du cadre de vie ».
Car à Lardenne comme partout sous les couloirs aériens empruntés par les appareils qui
utilisent les pistes toulousaines, les riverains
de l’aéroport se considèrent comme les
grands oubliés d’une opération dans laquelle
l’État, vendeur de ses parts au consortium
sino-canadien Symbiose, ne semble s’être
préoccupé que de ses intérêts financiers, à
court terme.
C’est en tout cas ainsi que l’on entend le « silence radio » des autorités sur l’aspect environnemental de cette privatisation. « C’est
pourtant tout ce qui nous intéresse », indiquent Antoine de Gaulejac et Jean-Claude
Robert, représentants de l’ADQL, en déclarant
que « l’association agit sans arrière-pensées
politiques. La preuve : nous ne sommes pas
signataires du recours introduit devant le
Conseil d’État ». Elle ne saisit pas davantage
cette privatisation comme un effet d’aubaine de nature à stigmatiser la singularité
de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, enclavé
au cœur de la métropole urbanisée. Et que le
bon sens commanderait de délocaliser…
« Cet aéroport est une richesse pour l’agglomération. Pas question de remettre son existence en cause », déclarent MM. de Gaulejac
et Robert, dont les revendications, comme
celles des 100 000 grands toulousains exposés aux nuisances sonores et environnementales de la plateforme aéroportuaire, sont
ailleurs.
Informés des intentions du futur actionnaire
privé de tripler le trafic d’ici à 2025, les riverains de Lardenne demandent à être associés
plus étroitement aux travaux du plan de
gène sonore (PGS) de l’aéroport. Une structure qui détermine les zones exposées aux
nuisances et conçoit le programme d’aide
aux travaux d’insonorisation des bâtiments
exposés au bruit et à la pollution.
Lionel Laparade
arrêt
sur
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MÉMORIAL DE LA SHOAH
> Pour le 70e anniversaire
de la libération du camp
d’Auschwitz, une classe de
CM2 de l’école de Rangueil
est venue rendre hommages aux victimes de la
Shoah à travers la lecture de
textes. Jean-Luc Moudenc a
tenu à souligner l’importance de leur rôle dans la
transmission de la mémoire, et ce d’autant plus
au vu des événements des
dernières semaines. « Parce
qu’il y a toujours le risque
que cela recommence. »
Photo DDM, Thierry Bordas
22.
LA DÉPÊCHE
DU
MIDI .
Les anti-privatisation
vont se compter samedi
Mercredi 28 janvier 2015.
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