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Accueil critique des films de Maurice Pialat
Que la bête meure (Claude Chabrol)
« Un être abominable, une caricature de l’homme parfaitement mauvais, tel qu’on n’espère pas le
rencontrer dans la réalité. Merci, mon Dieu. J’avais eu peur de tomber sur un type sympathique.
Maintenant ma joie de le supprimer sera double...»
L’Aurore
« Que la bête meure est une de ces histoires fortes qui accrochent le public dès les premières
images ».
[S.N.], 04/09/1964
L’Aurore
« Que la bête meure, en dépit de ses imperfections, n’ennuie pas un instant. On voit cette
production comme on parcourt un roman policier. Sur le moment, on ne peut s’en détacher.
Quelques instants après, on l’a déjà oublié ».
Claude Garson, 09/09/1969
Le Canard enchaîné
« Chabrol a fait du bon travail, et son dialoguiste aussi ».
Michel Duran, 10/09/1969
Combat
« Que la bête meure oscille constamment entre le réel et l’imaginaire, le vrai et le peut-être,
l’accompli ou l’intention de passer aux actes. Chabrol construit et découpe son récit avec un art
consommé, jouant aussi bien avec la motivation des héros qu’avec les besoins d’identification du
public : le film devient une véritable valse de transferts, comme on l’entend dans la psychanalyse
classique ».
Henry Chapier, 08/09/1969
Le Coopérateur de France
« Que la bête meure est sans doute un des meilleurs films de Claude Chabrol. Il a voulu montrer la
méchanceté et l’irresponsabilité, en même temps qu’il entendait parler de la responsabilité, de la
culpabilité ».
François Gault, 11/10/1969
Le Cri du Monde
« Sommes-nous tous coupables de quelque chose ? Jusqu’où va notre responsabilité ? Un Chabrol
de grand cru, remarquablement fait, excellemment joué, qu’il faut boire jusqu’à la lie ».
Cl. C., 01/10/1969
La Croix
« Le cocktail peut agacer ou séduire. Il peut aussi faire les deux en même temps. Même ceux qui ne
le goûteront guère pourtant devront méditer la vérité qu’il nous rappelle, savoir que nos actes nous
suivent ».
Henry Rabine, 08/09/1969
L’Express
« Ce personnage, on l’a peaufiné. Je voulais un salaud complet, un abject, un pourri total. Yanne et
moi, on a ciselé amoureusement cette silhouette d’imbécile cruel et lâche. Le but final, c’était de
donner à tout spectateur normalement constitué l’envie d’éventrer une aussi répugnante ordure ».
Claude Chabrol, propos rapportés par Claude Veillot, 01/09/1969
Le Figaro
« Je m’interdirai, quant à moi, de confondre le fond et la forme au détriment de l’auteur. Si le film
me déplaît pour les raisons que j’ai dites, il m’est agréable de constater que Chabrol, cinéaste
sympathique dont les débuts furent brillants et la suite inégale, est sur le point de trouver son style
définitif et d’affermir sa marque ».
Louis Chauvet, 09/090/1969
France Nouvelle
« Tout cela est illustré, vécu, avec une extrême minutie grâce à la qualité photographique, grâce à la
qualité de la couleur dans les images de Jean Rabier, grâce aussi à cette insistance presque
expressionniste que Chabrol sait exiger de certains de ses acteurs ».
Albert Cervoni, 10/09/1969
L’Humanité
« Il va de soi que tout cet art de l’observation psychologique serait insuffisant, s’il n’était soutenu
par un sens aigu de la matérialité du décor, de la vérité de chaque détail ».
François Maurin, 10/09/1969
Les Lettres Françaises
« Jamais le pessimisme de Chabrol n’avait été aussi tonique. Sa sensibilité écorchée récuse les
trompe-l’œil, mais non point l’émotion. Que la bête meure n’est pas simplement la parfaite
mécanique d’un cinéaste qui connaît les moindres rouages et les moindres ressources de son
instrument, c’est, sans esbroufe inutile et sans excès de cynisme, l’œuvre de pleine maturité d’un
homme qui sait maintenant comment et où il faut frapper pour atteindre des vérités universelles ».
Michel Capdenac, 17/09/1969
Les Lettres Françaises
« J’avais lu Que la bête meure juste après la Libération, et j’avais trouvé les personnages
intéressants, différents de ce que l’on rencontre d’habitude dans la littérature policière. Et je me
suis aperçu peu à peu que j’avais vraiment envie de tourner l’histoire ».
Claude Chabrol, propos recueillis par Guy Braucourt, 03/10/1969
Le Monde
« Spectacle mais aussi, une fois arrachés les masques de la charge, de l’ironie, réflexion sincère sur
les vices de ce monde et sur la mort, la solitude, l’angoisse, le film a l’accent émouvant et le tempo,
souligné par un lied de Brahms, d’une vraie tragédie ».
Yvonne Baby, 09/09/1969
Le Nouvel Observateur
« Avec toutes ses qualités, de poésie, de tragédie, de style etc..., Que la bête meure a des limites.
Celles de Chabrol. Et derrière lui, celles de toute une classe de cinéastes. Sans offenser personne,
disons que ce cinéma est terriblement bourgeois. Ce qui ne serait pas un crime si cela ne
commençait à devenir ennuyeux ».
Michel Mardore, 01/09/1969
Le Populaire
« A trop ne vouloir voir en ses personnages que des insectes, Claude Chabrol finit par tuer notre
émotion : nous redevenons de simples spectateurs non concernés par son histoire. Mais il la raconte
avec une telle maîtrise, avec un tel luxe de détails vrais qu’on le suit jusqu’au bout de son chemin ».
Guy Daussois, 19/09/1969
Témoignage Chrétien
« Véritablement maître de son style, Chabrol nous impose un rythme, une respiration devrait-on
dire, fort libre et très personnelle. N’hésitant pas à gommer ce qui parfois est trop attendu, insistant
longuement sur des scènes apparemment anodines, il impose ainsi un regard, une analyse du réel
psychologique qui contribue à l’originalité de cet univers. C’est, sur ce plan, une incontestable
réussite ».
Gaston Haustrate, 04/09/1969
Télérama
« Voilà la force singulière de ce film : un refus délibéré de la nuance, une volonté de pousser
jusqu’au point de rupture chaque situation, chaque trait de caractère, chaque scène, chaque
sentiment. Formellement aussi, Chabrol éprouve le besoin d’aller jusqu’au bout ».
Claude-Jean Philippe, 31/08/1969
Accueils critiques
La Bibliothèque de la Cinémathèque française propose plus de 20.000 revues de presses
numérisées, à consulter sur place. Elles correspondent aux critiques des films parues dans la presse
généraliste, au moment de leur sortie en salle en France.
L’Accueil Critique en propose un abstract sous forme de florilège de citations, parfois étayé par une
synthèse critique.

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