06/06 - Colours of sound

Juin 2006
Edito
Hello, Un mois de juin plutôt frisquet, faisons chauffer nos amplis et nos guitares
pour ne pas prendre froid.
Une édition qui fait la part belle aux stages et ateliers disponibles pendant les
vacances. Un peu de pub aussi, du son , de la théorie etc…
Bien sûr pour certains d’entre vous, il y a une ou deux formalités à effectuer
d’abord. Comment ça s’appelle encore ? Ah oui ! Les examens.
Comme chaque mois je vous souhaite excellente lecture.
Eric Parent
Sommaire
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Sound Tip :
Events&Activités
Fingering Tip :
Song Tip :
la compression audio
The triads strike back
Shape of My Heart
Sound Tip : Compr essio n et co mpr esseurs
Avant de définir, ce qu’est la compression, il est nécessaire de clarifier un
concept très important dans le son : le gain.
Qu’est-ce que le Gain ?
Le gain est l’adaptation du signal électrique de façon à ce qu’un appareil électronique
fonctionne au mieux de ses capacités !
Aïe ! Ma tête, plus doucement Eric ! Reprenons point par point.
Un signal est la transformation d’une vibration en électricité, cela par le moyen
d’un micro, qu’il soit de guitare ou autre.
Prenons pour commencer l’exemple d’un micro chant. Le travail de celui-ci est de
tranformer le chant et donc le mouvement de l’air en courant électrique
alternatif.
Ce micro sera connecté à un préampli. Un préampli est un appareil qui va préamplifier ( Yes !) donc augmenter le niveau du signal fourni par le micro. Le gain
est donc la quantité d’amplification fournie pour amener le signal du micro (la
source) au niveau « idéal » de travail.
Facile direz vous ! Oui, mais…
Chaque appareil électronique, même le plus onéreux, chaque composant génére
une quantité de bruit, le souffle. Chaque appareil est ainsi caractérisé par un
rapport signal/bruit et cette information est présente dans toutes les
spécifications des appareils destinés à l’audio. Ce serait simple si ce rapport ne
dépendait pas de la source.
On cherchera toujours à augmenter au maximum la quantité de signal de façon à
minimiser la quantité de « bruit » lors de l’amplification finale.
Oui mais on sait que si on augmente trop le niveau, on risque d’écréter le signal
et donc : distorsion ! Or dans la prise de son, c’est l’ennemi N°1 ! On sera loin ici
de la douce et crémeuse disto de nos amplis chéris…
Donc, lors d’une prise de son, on va régler le gain de l’entrée de façon à ce que le
signal soit le plus fort possible sans atteindre le « peak », c’est à dire, le niveau
où il commence à distorsionner.
La fourchette entre le point où le signal est « utilisable » et où il commence à
distorsionner s’appelle le « headroom ». c’est l’espace dont on va disposer pour
les variations d’intensité. C’est évidemment une qualité recherchée !
Imaginons la situation suivante. La partie de chant comprend des chuchotements
pendant le couplet et monte brutalement jusqu’au hurlement au refrain.
Si je règle le gain en fonction des chuchotements, il y a beaucoup de chances que
le refrain sera distorsionné de chez superfuzz ! Si par contre, je règle le gain en
fonction du refrain, le couplet sera instrumental !
On imagine difficilement une prise de son avec adaptation continue par le
technicien qui suivrait une partition ! le tout fois les 32 pistes de prise de son
d’un concert ! Pourtant, ce procédé existe, Mark Knopfler l’utilise pour la
modification de ses sons de guitare. Un tech le suit en temps réel avec partoche.
C’est ici qu’entre en scène le compresseur !
Adaptation du gain automatique par un compresseur
Un compresseur est un dispositif qui contrôle l’amplitude d’un signal.
Voici comment cela fonctionne :
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Le gain d’entrée est réglé de façon à éviter toute distorsion au niveau
maximum de la performance.
On fixe un seuil à partir duquel le compresseur entre en action
Un rapport de compression va définir le rapport entre le niveau d’entrée et
le niveau de sortie effectif.
On ajuste enfin le niveau de sortie pour optimiser le signal.
C’est clair, non ? ;-) Un exemple, peut-être ?
Imaginons qu’un chanteur fournit un signal qui varie entre -10db et + 10db. Notre
but sera d’amplifier la totalité du chant et ce sans distorsion.
Pour la simplicité de l’exemple, réglons le compresseur comme ceci :
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Seuil = 0db
Ratio = 5 :1
Qu’est-ce qui va se passer ?
Notre chanteur fournit un signal en dessous de 0 db. Le compresseur est inactif,
le signal n’est pas modifié. Le rapport est 1 :1.
A l’instant où on passe le seuil (threshold), le compresseur entre en action et va
appliquer le ratio à la partie du signal qui dépasse le seuil. Donc, dans notre
exemple, si le signal dépasse le seuil de 5 décibels, le ratio est de 5 :1 et la sortie
ne sera augmentée que d’un seul db. Ainsi, au moment le plus fort (+10db), le
volume n’augmentera que de 2 db, ce qui est plus facile à gérer.
Une augmentation du niveau de sortie va compenser la « perte » de niveau. Les
sons faibles sont ainsi amplifiés et les sons forts diminués. Bien qu’en réalité, il y
ait moins de différence entre les niveaux faibles et fort de notre jeu, l’effet
obtenu sera de rendre les nuances plus perceptibles.
Deux autres paramètres vont influencer le résultat :
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Attack : le temps pour le compresseur pour appliquer le ratio
Release : le temps mis pour ramener le niveau sans la compression
Grâce à ce système, les chuchotements seront perçus aussi bien que les
« hurlements ». La différence de timbre sera bien plus importante que la
différence de volume dans l’interprétation.
En bref, un compresseur permet de mettre en évidence les détails d’une prestation.
Le compresseur pour la guitare.
Pour nous guitaristes, le compresseur a différents usages avec des réglages plus
ou moins extrêmes.
L’usage le plus répandu est : augmenter le sustain. Les plus connus sont : le
compresseur sustainer de Boss ou encore le Dynacomp de MXR.
Comment ça fonctionne ? Un seuil assez bas et un ratio très élevé (> 12 :1).
L’attaque de la note est complètement coupée par la pédale et par contre le
sustain est amplifié assez fort. Ainsi la note semble pouvoir durer éternellement.
Le souci ? Le bruit de fond de la guitare et des pédales qui précèdent le
compresseur sera lui-aussi augmenté en proportion. De même, si le réglage est
extrême, les nuances de jeu disparaissent purement et simplement.
Un autre cas pratique d’usage d’un compresseur est une partie en arpèges léger
suivie d’accords battus à fond. Le compresseur va ici éviter que les accords ne
soient trop forts par rapport à la partie d’arpèges et ainsi ne vont pas provoquer
de distorsion.
Enfin, dans le cas d’usage de différents instruments au niveau de sortie variés,
une légère compression permettra d’unifier le comportement de votre système
lors du changement de guitare.
Où placer un compresseur
Deux endroits sont traditionnels : juste après la guitare et juste après le préampli.
Dans le premier cas, son effet va être de minimiser les différences de jeu et donc
de « camoufler » de façon sympathique nos fautes de toucher. Il va aussi unifier
le niveau de l’instrument de façon à rendre plus « lisse » le fonctionnement des
autres effets.
Par exemple, l’usage d’un compresseur à cet endroit va permettre d’uniformiser le
signal reçu par (par ex.) une pédale de disto et donc va produire une disto plus
« continue », plus cohérente. C’est le même effet si vous utilisez la disto de
l’ampli !
Dans le second cas, placer un compresseur en sortie de préampli va permettre
d’unifier le signal reçu par l’ampli de puissance ou les effets. Contrôler le niveau
à cet endroit de la chaîne va permettre d’éviter de trop grandes différences de
volume lors du passage d’un préset à un autre.
C’est un moyen intelligent d’obtenir de la « post » distorsion ou disto de l’étage
de puissance : l’effet Marshall poussé à fond !
C’est aussi un excellent moyen de niveler son jeu pour en faire ressortir les
détails et le « grain » du préampli.
De manière générale on placera un compresseur à chaque fois qu’on souhaitera minimiser
les différences de volume produite involontairement par un effet.
Attention, n’oublions pas que chaque compresseur remonte aussi le bruit de fond !
Parcimonie sera donc de règle.
Les variantes du compresseur
L’expandeur : le même principe mais dans le sens inverse. Les différences de
volume sont magnifiées. Ici, tout signal en dessous du seuil sera atténué. Bien
que cela soit parfois utilisé pour « nuancer » un jeu trop uniforme, le plus
souvent, c’est pour supprimer les bruits de fond et parasites en l’absence de
signal. Une version plus douce que le « noise-gate » car il sera parfois possible de
définir en combien de temps le niveau est abaissé.
Le limiteur : Utilisé le plus souvent en radio où la saturation est strictement
interdite ou alors dans le domaine digital, un limiteur est un compresseur où le
ratio est infini. Cela signifie que quel que soit le niveau d’entrée, le niveau de
sortie ne dépassera pas le niveau fixé.
Le compresseur complet
Un expander pour supprimer les bruits indésirables suivi d’un compresseur
complet. Celui-ci devra proposer un contrôle tant du threshold et du ratio mais
aussi de l’attaque et du release.
Enfin, un limiteur de façon à contrôler le niveau de sortie maximum.
Pour la guitare, ma préférence va au Behringer Composer pro. Cette machine est
largement inspirée d’un ténor de l’industrie : le Drawmer. Le behringer en est une
copie pure et simple dont la simple variation est le design et quelques boutons et
vu-mètres supplémentaires.
J’ai la chance de posséder les deux et ai donc eu l’occasion de les comparer ! Pour
l’enregistrement, pas de photo, l’original explose totalement la performance de la
copie ! Mais pour la guitare, étonnamment, la copie est plus performante. Le
behringer, conçu pour un usage plus « home », accepte le niveau et l’impédance
de la guitare avec plus de définition que son grand frère, plus pointu et
professionnel et donc plus exigeant.
Pour un résultat optimal, un booster comme le Super hard On de Zvex, le fat
Boost de Fulltone ou le RC Booster d’Xotic permettra d’éviter un problème
d’impédance. Mais c’est pour un prochain sound tip !
Events & ActiviTés
Concerts
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Joe Satriani à l’AB le 13 juin 2006 : le maître lui-même avec son dernier
album. Whahoouu !
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« Ollie F » au festival Estivart le 17 juin 2006 à Namur. Pop en français
rock dans l’esprit.
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Les « Biscuit Rollers » au Parc d’Amée le 25 juin 2006 à 11h00 du matin
dans la tournée des parcs de Namur. Blues au rdv. Le cd est disponible,
bande de petits veinards. Souscription via mail.
•
« Natural Colour » dans la tournée des Parcs de Namur au parc de La
Plante le 27 Août 2006 à 11h00 du matin.
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« Camping Sauvach’ » au foyer de la maison de la culture le 30 juin 2006
en finale du concert de la Rock’s Cool, à la même date à la maison de la
Culture de Namur (à côté du foyer)
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Trop tard pour vous annoncer le concert de « Chaga » du 25 mai.
Retrouvez les sur http://www.chaga.be
Stages & Cours d’été
Stages intensifs d’une semaine en externe à Eghezée du 24 au 28 juillet 2006 et
du 31 juillet au 4 août 2006. Avec l’équipe Freehands.
Stage intensif d’une semaine en externe à Ciney au Pascougui du 21 au 26 Août.
Avec l’équipe de la Rock’s Cool de Ciney, Emmanuel Fauville à la Basse, Philippe
Mobers à la batterie, Virginie Delbrassinne au chant, et votre serviteur à la
guitare.
Si vous souhaitez suivre des cours durant les vacances, c’est bien entendu
possible et ce de façon régulière ou non. Le mieux étant de m’envoyer un petit
mail et on s’arrange.
Vous avez également la possibilité de participer à un des workshops décrit cidessous.
Guitar Days et Workshop
Pour des raisons principalement familiales, il ne m’est pas possible de définir à ce
moment les dates exactes des ateliers à thème en Juillet et en Août. Cette info
vous parviendra sous peu via email.
Comme à chaque fois, il s’agira d’ateliers d’une journée commençant à 9h30 et se
terminant vers 17h30. Certains sujets seront l’objet de plusieurs ateliers.
Sauf spécifié, aucun niveau n’est pré-requis et l’orientation est clairement définie
pour offrir à chacun l’opportunité d’utiliser ce qu’il sait et sait faire sans notion
de niveau et de prendre conscience de sa place dans l’ensemble musical. Comme
vous l’avez expérimenté avec moi, une seule note suffit à tout changer. Une
bonne occasion de découvrir que ce que l’on fait a plus d’importance qu’on le
pense ou de se trouver face à son jeu.
L’inscription se fait via émail [email protected] et la participation
s’élève à 35 euros par personne/jour, sauf spécifié.
Les thèmes en vrac :
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Appliquer la théorie dans la pratique : 1 jour : il s’agit de la ré-édition d’un
atelier précédent : mécanique pour tous à partir du début.
Régler son instrument de fond en comble : 1 jour : action, intonation,
parallélisme du vibrato etc… N’oubliez pas de vous munir des outils livrés
avec votre instrument. Une bonne occasion de découvrir toutes sortes de
guitares et de mieux connaître la sienne.
Composition et Improvisation : 2 jours : deux ateliers liés pour découvrir les
rôles des accords, les exigences du style et travailler l’improvisation sur les
constructions effectuées. L’idée sera d’enregistrer en studio le travail
effectué de façon à pouvoir prendre le recul.
Guitares et Effets : 1 journée au départ avec possibilité d’aller plus loin
selon les demandes. Les effets et pédales, leur rôle, l’ordre et la façon de
les combiner. Ici aussi, le travail sera enregistré en studio de façon à
permettre une audition au « calme ». le câblage, comment faire ses câbles
soi-même etc… Chacun repartira avec un câble high tech fabriqué par ses
soins. Participation 45 euros/personne.
•
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Ear Training : 2 X une demi-journée : Comment éduquer son oreille et
améliorer l’identification des sons. Non, ce n’est pas de la magie. Non
seulement identifier les notes mais s’entraîner à reprérer les instruments
dans un mix. Atelier en deux parties pour cause de fatigue auditive.
Jouer Ensemble : 1 jour . Les bases de l’arrangement, développer une
diversité dans le morceau. Placement rythmique et préparation de
l’improvisation. Utilisation de l’improvisation pour modifier une partie écrite
trop difficile.
J’insiste encore pour dire que ces ateliers sont conçus pour permettre à tous de
recevoir quelque chose d’utile. Une grande part est donc laissée aux choix
personnels. Je souhaite que vous jouiez votre musique et pas seulement celle que
je vous montre. C’est parfois un peu difficile de se trouver face à soi-même
apparemment sans « directives », mais c’est selon moi une étape indispensable
pour choisir ce qu’on veut jouer.
Dans le même état d’esprit, même si les ateliers commencent, autant que faire se
peut, avec l’ABC des notions de base, je me refuse à restreindre le niveau
d’arrivée en fin de journée à une moyenne « de groupe ». Je souhaite que chacun
reçoive quelque chose et donc certains concepts peuvent être plus difficiles à
appréhender. Chacun suit son chemin à son rythme…respect. Chacun prend sa
place dans le résultat de la journée.
Après tout qui peut prétendre savoir à l’avance qu’une info même compliquée ne
sera pas utile peu après : « Aaahh ! C’était ca ! » ou « Hmm ! j’en ai entendu
parler ! »
A bientôt.
Fing eri ng Tip : Tri ades au car Ré
Nous avons vu au cours et dans cette guitar letter l’usage des triades sur les
trois premières cordes.
Nous avons aussi vu en théorie la suite des triades dans les accords. Je vous
propose d’étendre le concept et de constater ensemble la multiplicité des rôles
que peuvent prendre les mêmes positions de doigts.
Les accords septième et majeur septième
Pour passer d’une triade R-T-F (Root – Third – Fifth) à une triade septième, on
va diminuer la tonique d’un ton, on obtient ainsi la triade secondaire T-F–7. Pour
une triade Maj7, on diminuera la tonique d’un demi-ton.
On obtiendra donc les positions suivantes, respectivement pour des accords
majeurs et mineurs :
Accords diminués
Pour obtenir une triade d’accord diminué ou demi diminué, on diminuera la quinte
d’un demi-ton et on obtiendra les positions suivantes :
Constat
Comme on peut le constater, les mêmes doigtés reviennent sans cesse avec des
rôles différents. Cela est dû bien sûr au fait que les notes qui feront la
différence sont jouées par les autres instruments. Cela ne rend cette technique
de triades que plus puissante tant pour des accompagnents alternatifs qu’en solo.
Je vous propose donc de vous faire vous-même un petit résumé en prenant chaque
position et en inscrivant les rôles possibles.
Ensuite, travaillez chaque rôle pour chaque position en multipliant chaque accord
de la grille par différentes possibilité et en essayant de vous habituer aux
sonorités résultantes.
So ng Tip : Shape of My Heart
Super chanson de Mr Sting. De quoi affûter vos petits doigts pendant les
vacances.
F#m7 E6 B5 C#
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D/F# E6 B5 C#
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D Aadd9 C# D F#sus4/7M F#m
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He deals the cards as a meditation
And those he plays never suspect
He doesn't play for the money he wins
He doesn't play for respect
He deals the cards to find the answer
The sacred geometry of chance
The hidden law of a probable outcome
The numbers lead a dance
I know that the spades are swords of a soldier
I know that the clubs are weapons of war
I know that diamonds mean money for this art
But that's not the shape of my heart
He may play the jack of diamonds
He may lay the queen of spades
He may conceal a king in his hand
While the memory of it fades
I know that the spades are swords of a soldier
I know that the clubs are weapons of war
I know that diamonds mean money for this art
But that's not the shape of my heart
F#m F#m7 D C#7
That's not the shape The shape of my heart
Attention changement de tonalité !
C#m7 B6 F#5 Ab
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G/B B6 F#5 Ab
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D E9 Ab A Ab7 C#m7 C#m7/B
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A Ab7 F#m
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And if I told you that I loved you
You'd maybe think there's something wrong
I'm not a man of too many faces
The mask I wear is one
Those who speak know nothing
And find out to their cost
Like those who curse their luck in too many places
And those who smile are lost
I know that the spades are swords of a soldier
I know that the clubs are weapons of war
I know that diamonds mean money for this art
But that's not the shape of my heart
F#m F#m7 D C#7 F#m
That's not the shape of my heart
F#m7 D C#7
That's not the shape The shape of my heart
F#m7 E6 B5 C#
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D/F# E6 B5 C# F#m7
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B-10----------10--|-9-----------9---|-7--------7---|-7-----------|-5-(17)
G-----------------|-----------------|--------------|-----10------|-2-(14)
D-12------12--12--|-11------11--11--|-9----9---9---|-9---11--11--|-4A-9-----9---------|-7-----7---------|--------------|-------------|-4E-----------------|-----------------|-7--7---------|-7---9-------|-2-
A bientôt et bon plaisir.
Guitaristiquement vôtre
Eric Parent