Cours ASVLB section plongée Niveau III : Le matériel

Cours ASVLB section plongée
Niveau III : Le matériel
INTRODUCTION................................................................................................................................................. 2
LES BLOCS DE PLONGEE................................................................................................................................ 2
LE ROBINET........................................................................................................................................................ 3
LES DETENDEURS............................................................................................................................................. 4
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Niveau III : Le matériel
Introduction
Le cours matériel niveau 3 diffère assez peu de celui du cours niveau 2 : des rappels avec accent mis sur :
- les blocs de plongée (réglementation),
- les détendeurs : principe de fonctionnement, choix, entretien
Les blocs de plongée
Les inscriptions gravées :
-
nom du constructeur
année et numéro d'ordre de fabrication
volume interne de la bouteille
gaz contenu (de l'air)
pression d'épreuve (PE à 15°), généralement 300 ou 340 bars
pression de service (PS à 15°), généralement 200 ou 230 bars
date d'épreuve ou de dernière ré-épreuve
poinçon des mines (tête de cheval)
poids de la bouteille à vide
-
éventuellement le signe ε d’agrément CEE suivi du numéro de la directive CEE
Arrêté du 15 mars 2000 relatif à l'exploitation des équipements sous pression
Les récipients de gaz sous pression concernés par cette réglementation sont ceux où P*V>80 et P>4 bars : bloc
de plongée mais également oxygénothérapie, tampon ou cylindres de compresseur :
La législation distingue les équipements :
• fixes : restant au local, exemple tampon
• mobiles
La ré-épreuve (hydraulique) consiste à remplir la bouteille d’eau à la pression d’épreuve (à environ 1,5 fois la
pression de service). Elle est effectuée par un organisme spécialisé. Si la bouteille est conforme, la date
d’épreuve est gravée sur le bloc.
La visite périodique consiste en un démontage du robinet de la bouteille et une inspection visuelle, extérieure et
intérieure. Elle est assurée par un TIV (technicien d’inspection visuel) formé par le FFESSM.
Les bouteilles du club et celles de ses membres doivent être inscrites sur le registre des blocs du club. Elles
peuvent bénéficier d’un système dérogatoire pour les ré-épreuves.
La ré-épreuve est obligatoire :
• tous les deux ans pour les bouteilles mobiles jamais visités
• tous les cinq ans pour les bouteilles mobiles visités tous les ans (TIV)
• tous les 10 ans pour les bouteilles fixes
Un macaron, fourni par la CTR (centre technique régional) de la FFESSM atteste de la visite périodique.
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Le robinet
Nous trouvons sur le robinet dit de conservation :
- la poignée
- un adaptateur pour monter soit un détendeur à étrier ou un détendeur DIN
- un tube, évitant qu’un corps étranger vienne obstruer l’ouverture
- le filetage (le type est inscrit sur le robinet lui-même)
- le numéro de série (depuis peu)
Certains filetages (ensemble robinet-bloc) ne sont pas compatibles entre eux (dangereux), c’est pourquoi il est
recommandé de ne pas dissocier robinet et bloc.
Le schéma ci-dessous montre le mécanisme d’ouverture - fermeture :
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Les détendeurs
Le but du détendeur est de fournir, à la demande du plongeur, de l'air à la pression ambiante.
Historiquement, nous avons :
- Le détendeur à étage unique (mistral)
- Le détendeur à deux étages
Le détendeur à deux étages détend l'air de la haute pression (HP) à la pression ambiante (PA) en passant par une
moyenne pression (MP) intermédiaire, environ 6 à 10b de plus que la PA.
Le 1er étage se différencie en deux familles :
-
à piston
à membrane
Schéma de principe d’un 1er étage à piston :
Fonctionnement :
1) avant le montage du détendeur sur le boc, le ressort pousse le piston vers le haut, le passage siège/clapet
est ouvert
2) après le montage, à la mise en pression (ouverture du robinet), de l’air venant de la HP pénètre dans le
détendeur, envahissant les chambres sèches.
Quand la pression exercée sur le piston est suffisante pour égaler celle du ressort, le piston redescend
jusqu’à fermer le passage siège/clapet.
Cet équilibre est obtenu quand les chambres sèches sont à la moyenne pression (MP) définie par le
constructeur (tarage du ressort).
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3) Sur inspiration du plongeur sur le 2e étage (il n’est pas encore dans l’eau), la MP diminue, la pression
exercée sur le piston devient moins forte, le piston remonte, laissant passer de l’air HP depuis le bloc. Il
se produit un nouveau remplissage du volume MP jusqu’à rétablissement de la pression suffisante pour
repousser le piston et fermer le passage siège/clapet.
4) Dans l’eau, la chambre humide se remplit d’eau à la pression ambiante (PA) ce qui repousse le piston
vers le haut.
La MP nécessaire à fermer le passage siège/clapet est égale à MP+PA.
Schéma de principe d’un 1er étage à membrane :
Le principe est similaire, mais la partie mobile est ici une membrane souple relayée par un pointeau
La compensation.
Toujours dans les 1er étages, quel que soit le type (piston ou membrane)
Deux familles :
- compensé
- non compensé
Les détendeurs compensés sont construits pour que la HP n’intervienne pas dans l’équilibre des forces
d’ouverture/fermeture au niveau siège/clapet. De cette manière, que l’on soit en début de plongée (200b dans la
bouteille) où en fin de pongée (50b dans la bouteille), la MP reste stable. Les 1er étages compensés permettent de
délivrer un débit plus important ce qui peut aider en situation particulière (essoufflement, assistance).
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Niveau III : Le matériel
Le 2e étage, à l’extrémité du tuyau de MP, va détendre l’air pour la fournir à la MP
Schéma de principe d’un 2e étage :
Sur inspiration, une dépression est créée dans la chambre sèche, provoquant la descente de la membrane, qui, par
action du levier, écarte le clapet du siège : ouverture
Arrivée de MP dans la chambre sèche qui créé une pression sur la membrane, qui remonte, qui rapproche le
clapet sur le siège : fermeture
Le système de compensation existe sur les 2e étages, mais son utilité est nettement intéressante qu’au niveau du
1er étage.
Les pannes :
Généralement dû à des problèmes d’étanchéité au niveau des joints.
Une fuite au 1er étage peut se manifester au 2nd (cas d’usure du clapet, qui entraine une augmentation régulière de
la MP et une mise en débit continu du 2e étage).
Sauf fuite au niveau de la fixation de la robinetterie, les pannes doivent être résolues par un spécialiste.
L’entretien
Révision régulière par un spécialiste (tous les 2/3 ans suivant le nombre de plongée),
Rincage à l’eau douce après la plongée ou en fin de séjour. (bouchon fermée pour le rincage, puis ouvert pour le
séchage.
Attention au sable
Le choix :
Il y a du très bon en piston et en membrane.
Les détendeurs à piston sont souvent plus simples de construction, mais ont plus de risque de givrer si l’eau est
froide (la détente de l’air refroidit)
Pour un achat personnel, un détendeur compensé est recommandé.
Préférer une prise DIN qu’une prise étrier (plus sujet au problème de joint)
Choisir un modèle offrant 2 sorties HP et de nombreuses MP.
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