JOSE MARTI
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JOSE MARTI
JOSE MARTI Résumé José Marti est né en 1853. Il combat contre l’esclavagisme, pour la défense des Indiens, pour l’indépendance de Cuba et la République démocratique. Très tôt il s’insurge contre les Espagnols et se voit emprisonné à 16 ans. Gracié, il continue le combat tout en partageant sa vie avec la littérature et sa passion pour l’art. Marti est un poète, un homme épris d’esthétisme et de dignité. Il écrit un roman, Lucia Jerez, de nombreux poèmes et des contes pour enfant. Il est également critique d’art, journaliste dans le domaine politique et l’auteur de discours restés célèbres comme « Mère Amérique » ou « Notre Amérique ». José Marti est le défenseur du pauvre et de l’opprimé, du respect et de la dignité, de l’homme et du monde qui l’entoure. Il combat pour l’Amérique indépendante et se retrouve père de l’Indépendance cubaine pour laquelle, il meurt en 1895, à seulement 42 ans. José Marti a donné sa vie pour Cuba dont il portait l’Alliance à la main droite. Héros cubain, poète internationaliste, il est pour les pays récemment indépendants un des personnages les plus respectés. Pour exemple, on trouve son buste au Vietnam avec, au pied, des roses sans cesse renouvelées. 1 PRE-PROJET Action pluriculturelle Le rêve de MARTI, ou l’équilibre du monde Proposition Marie Kern et Jean-Christophe Molinéris Un projet sur José Marti, pourquoi et surtout comment ? Pourquoi ? C’est tout d’abord la rencontre d’un personnage fort, porteur d’idéologies et de poésie, une figure emblématique aussi peu connue sur le continent européen qu’adulée en Amérique Latine et tout particulièrement à Cuba puisqu’il est considéré comme le père de l’Indépendance cubaine. Et puis c’est la nécessité d’écrire sur cet homme, de composer une pièce en l’honneur de cet héritage atemporel et par conséquent toujours d’actualité, de célébrer par la réunion de l’écriture et de la peinture, plus qu’une histoire, un appel à la dignité humaine mêlée de poésie et d’esthétisme étrange, la vie de José Marti nécessaire hier et peut-être encore plus aujourd’hui. Une pièce de théâtre est née : « José Marti ou la passion d’une vie » et l’idée d’une exposition est venue ensuite. En 2004, à l’occasion d’une commande théâtrale sur George Sand un projet d’exposition avait eu lieu en collaboration avec Jean-Christophe Molinéris et de nombreux artistes platisciens dont Georges Brue, Jean-Pierre Giacobazzi, JeanMarie Cartereau, Zipping Wang, Bernard Morteyrol … L’idée est venue de renouveler l’opération. Le 155ème anniversaire de la naissance de José Marti célébrée à Cuba par un congrès international sur le thème de « l’équilibre du monde » en donne l’occasion. Jean-Christophe Molinéris se mobilise alors pour réunir différents artistes susceptibles de réaliser une exposition qui aura la spécificité de présenter des œuvres d’artistes Français, Cubains, Brésiliens, Colombiens… ayant travaillé sur Marti et sur son engagement. 2 Le thème de « l’équilibre du monde » va dans ce sens et permet de relever une fois de plus cette question universelle de la place et des fonctions de l’homme sur terre. En adéquation avec son environnement, l’homme se doit d’être impliqué dans son devenir et par extension celui de la planète quelle que soit sa culture, sa religion, son pays. Chaque fois qu’un Indien d’Amazonie disparaît par manque d’espace du fait de la déforestation incontrôlée, c’est un peu de nous qui disparaît… Pour renforcer le projet et accentuer sa dimension littéraire, l’idée d’une édition semble évidente. Elle regrouperait une partie historique sur Marti et une autre sur les différentes propositions plastiques des artistes, le tout soutenu par un texte mettant en exergue les liens avec l’histoire de l’art et ses multiples courants. Pour cette fonction nous avons sollicité Robert Bonaccorsi, directeur du centre d’art « La villa Tamaris » à La Seyne-sur-mer. Séduit par le texte, André Neyton propose quant à lui une lecture mise en espace de la pièce organisée au Comédia ou dans tout autre lieu pendant la période de l’exposition. Jean-Christophe Molinéris Marie kern 3 MARTI ET LES ARTS PLASTIQUES Marti et les arts plastiques, le lien est évident. D’abord parce qu’il était passionné par la peinture et plus encore car il a été un précurseur en matière de critique artistique. Soulignant les liens entre artistes du passé et contemporains, il aborde l’art avec une grande finesse d’esprit et dés son arrivée à New York en janvier 1880, il commence à rédiger ses premiers écrits en français (car il n’est pas encore capable d’écrire en anglais et que le journal n’a pas de traducteurs espagnols) sur différents peintres pour la revue new yorkaise « The Hour ». En 1886 il écrit sur les Impressionnistes lors de l’exposition de New-York. Il relève cette manière particulière de peindre « non comme (les choses) sont en soi (…) mais telle que la caresse de la lumière les met à une heure transitoire avec des effets capricieux », de peindre la vie dans tous ses éclats, nature splendide ou anges déchus, « par sympathie irrésistible avec le vrai ». Il y prête son style baroque et finit par nous tendre un Renoir qui brille « comme un verre de bourgogne au soleil ». Toute sa vie durant Marti a écrit sur les peintres avec une foi et une passion véritable pour ne pas dire une nécessité. Une exposition de peinture paraît donc incontournable pour saluer cet homme aux multiples facettes. Sur la pièce : José Marti ou la passion d’une vie. José Marti est assis dans son bureau, à New York. La situation est tendue, Cuba réclame son indépendance mais les Espagnols ont le pouvoir. Marti est expatrié pour un temps, un an de réflexion avant de reprendre le combat. Seul, il écrit à Victor Hugo quand une femme entre. Elle l’accompagnera dans un voyage aussi fictionnel qu’atemporel, un voyage durant lequel Marti découvrira l’héritage qu’il laissera à son peuple et plus encore à la grande Histoire. Ce texte présente un Marti sensible et humain, un être susceptible de toucher le spectateur quel qu’il soit. Ecrite avec l’aide des plus grands spécialistes actuels à savoir Paul Estrade, professeur-écrivain, Jacques Bonaldi, traducteur de Marti ou encore Carmen Suarez Leon, également professeur-écrivain, cette pièce est un mélange de fiction et de réalité, une invitation grand public à découvrir un personnage très important et pourtant mal connu. 4